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  • Le festival de la lavande, Bărăgan 2021

    Le festival de la lavande, Bărăgan 2021

    Une oasis verte au milieu d’un infini mauve, selon la formule
    utilisée par les propriétaires de la culture, qui organise le Festival de la
    lavande pour la deuxième année consécutive.






    Alina Gutium,
    organisatrice du festival, raconte : « Le festival de la lavande a
    été lancé pour la première fois au mois de juin de l’année dernière. C’était un
    coup d’essai, l’on avait organisé cela par pur plaisir, mais les visiteurs ont
    été enthousiastes. Alors on avait décidé de répliquer l’événement tous les ans.
    Les conditions météo du mois de juin de cette année, un mois extrêmement
    pluvieux, nous ont fait reprogrammer l’événement. Mais tout est parti de ces
    quelques épis de lavande que l’on faisait pousser dans notre jardin. On était
    tombé amoureux de cette plante. Et alors on avait acheté une benne de
    distillation pour produire de l’huile essentielle de lavande. On l’a fait sur
    un coup de tête. Il y a six ans, on avait décidé de se lancer dans la culture
    de lavande à grande échelle. Et c’est ainsi que l’on est arrivé à cultiver de
    la lavande sur une quinzaine d’hectares. Les premiers petits arbustes, on les
    avait plantés manuellement, au mois de novembre, par un brouillard terrible. Il
    faisait très froid, je me souviens comme si c’était hier. 40 saisonniers nous
    ont aidés. Puis, on a attendu jusqu’au printemps, ignorant si les plantes
    allaient survivre au rude hiver. Mais elles ont poussé. Là, il nous a fallu
    nous débrouiller pour acquérir le matériel nécessaire à la distillation et au stockage. La production de lavande,
    cultivée sur 15 hectares, est conséquente. Il faut s’armer du matériel
    nécessaire, et l’on a confectionné ce qu’il fallait pour la récolter et la
    distiller. »






    Au
    festival de la lavande, les visiteurs seront attendus avec des produits
    artisanaux, des produits du terroir, des jus de fruits naturels et de
    l’eau-de-vie de la région. Pas mal d’activités sont également proposées par les
    organisateurs du festival, comme nous l’enseigne le texte de promotion de
    l’événement, publié sur les plateformes de socialisation des passionnés de la
    lavande. Le festival de cette année a même compté sur la présence des
    passionnés venus de tous les points du globe, depuis le Portugal et jusqu’à la
    Corée du Sud.






    Alina Gutium : « Des producteurs étrangers ont
    également été présents, tel ce Français qui produit un cidre artisanal très
    typé. Pour notre part, l’on est ravi de constater l’engouement que ce festival
    est arrivé à susciter, et l’on est terriblement fier de notre culture de
    lavande. L’idée du festival c’était au départ une suggestion de nos amis, qui
    avait apprécié une petite fête que l’on avait organisée dans le champ de
    lavande. Ce sont eux qui nous ont poussés à mettre sur pied le festival, pour
    faire profiter le plus de gens de l’atmosphère festive que la culture de la
    lavande procure tout naturellement. L’année passée on s’est pris au jeu, et
    l’on a mis sur pied la première édition du festival en moins d’un mois. On a
    lancé la taxi-charrette, on avait aménagé un espace de camping, on a mis de la
    musique, puis certains ont commencé à commercialiser des boissons et des plats
    régionaux, des glaces et ainsi de suite. Il s’en est suivi une atmosphère très
    bon enfant. »






    L’édition du festival de
    cette année se targue d’avoir dépassé la barre des 400 visiteurs le vendredi et
    de plus de mille visiteurs le samedi et le dimanche. Les festivaliers qui
    viennent de loin peuvent passer la nuit sur place ou trouver un hébergement
    dans les villages voisins.






    Alina Gutium : « Nous avons aménagé une zone de
    camping, où l’on a mis à disposition des festivaliers des toilettes et des
    douches écologiques. Quant à ceux qui désirent passer la nuit à l’hôtel, ils
    peuvent se rabattre sur la ville de Slobozia, à une trentaine de kilomètres. En
    tant que festivaliers, ils bénéficieront d’une réduction de 20% sur leurs
    nuitées. »







    Ce n’est qu’après le
    festival, que la récolte de la lavande commence pour donner naissance à l’huile
    essentielle, tellement demandée par les industries pharma et de la parfumerie.
    Et si vous avez raté l’édition de cette année du festival de la lavande, sachez
    que ce n’est que partie remise. L’édition 2022 vous attendra les bras ouverts.
    (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Festivalul Lavandei, Bărăgan 2021

    Festivalul Lavandei, Bărăgan 2021

    O oază verde
    într-o mare mov de lavandă, după cum o promovează proprietarii atunci când
    organizează evenimentul ajuns anul acesta la a doua ediţie, Festivalul
    lavandei.

    Alina Gutium, organizatoarea evenimentului, a povestit: Festivalul a luat naştere anul trecut, a fost prima ediţie (n.r.
    atunci), în iunie, a început ca o joacă şi am vazut că vizitatori au fost
    foarte, foarte mulţumiţi, ne-au cerut un bis, nu am putut organiza din cauza
    ploilor şi ne-am ţinut de promisiune să organizăm şi anul acesta, să facem
    ediţia a doua. Ideea ne-a venit în urma amenajării acestei grădini. Am avut
    câteva tufe de lavandă şi ne-a captat atenţia. Am încercat să o distilăm, ne-am
    cumpărat un distilator de laborator. Şi tot aşa, într-o nebunie, am decis ca în
    toamna acelui an, acum şase ani, să înfiinţăm o cultură de lavandă de 15
    hectare. Primul lan în care se întâmplă toate activităţile de la Festival are
    15 hectare şi a fost înfiinţat acum şase ani. Am plantat primii butaşi, în
    noiembrie, pe o ceaţă şi un frig cumplit, pentru că plantele trebuie plantate
    în momentul în care ies din vegetaţie, ca să nu sufere, le-am plantat manual,
    pentru că nu eram pregătiţi, am avut 40 de oameni la plantat. După aceea, în
    primăvară, am aşteptat cu sufletul la gură să vedem ce operă am făcut în
    toamnă, am fost foarte bucuroşi că s-au prins plantele, însă am fost surprinşi
    că noi nu aveam cu ce să recoltăm şi să distilăm 15 hectare de lavandă şi aşa
    am fost obligaţi să ne construim singuri echipamentele de recoltat şi distilat.


    Aici,
    vizitatorii sunt aşteptaţi cu muzică bună, produse hand-made şi naturale,
    mâncare gustoasă, băuturi savuroase şi multe activităţi în aer liber, după cum se
    arată în textul de promovare a evenimentului, de pe reţelele de socializare.

    Alina
    Gutium ne-a povestit că anul acesta au venit şi vizitatori străini, portughezi,
    coreeni şi a adăugat:

    Din expozanţi avem un francez care vinde un
    cidru artizanal, este un interes şi pentru vizitatorii străini, care au auzit
    de festival. Noi suntem foarte încântaţi de câmpul nostru de lavandă, pentru că
    este una dintre cele mai mari plantaţii din România şi de fiecare dată ne
    bucuram singuri. Şi prietenii apropiaţi ne-au sugerat, pentru că mai făceam
    câte o petrecere în lavandă, să facem ceva mai mare, să invităm mai mulţi să se
    bucure aşa cum ne bucurăm şi noi de frumuseţea câmpului. Şi, din joacă, am
    început să punem nişte idei pe hârtie. Anul trecut, ne-am organizat în mai
    puţin de o lună. Aşa a venit ideea cu taxi-căruţa, cu zona de campare, să avem puţină
    muzică, să avem şi câţiva expozanţi cu mâncare şi cu îngheţate sau băuturi.



    Cum anul acesta la festival au fost aproximativ 400 de vizitatori vinerea
    şi peste 1000 de vizitatori sâmbăta şi duminica, din ţară şi din străinătate,
    am aflat că oamenii pot rămâne peste noapte aici sau în localităţile din jur:
    Alina Gutium: Noi oferim o zonă de campare, cine vrea
    poate să vină cu cortul, să campeze aici, avem utilităţi, nişte eco-duşuri şi
    toalete, iar cei care vor să rămână la un hotel, cazare este disponibilă în
    Slobozia, la nici 30 de kilometri, de locaţie. Iar noi avem o colaborare cu cei
    din Slobozia, participanţii la Festival, vizitatorii de la Festival se pot caza
    la ei cu reducere de 20%.


    După festival, lavanda este recoltată fiind la baza
    uleiului esenţial de lavandă, folosit în parfumerie şi în industria
    farmaceutică. Dar rămâneţi cu ochii pe postări, fiindcă festivalul va reveni în
    fiecare an!




  • La plaine du Bărăgan en 3D

    La plaine du Bărăgan en 3D

    Amis auditeurs, depuis ce printemps pas comme les autres, nous nous tournons de plus en plus vers des projets consacrés à l’exploration virtuelle de la réalité, pour vous les présenter dans l’espace de cette rubrique. C’est toujours d’un tel projet qu’il sera question aujourd’hui. Il s’agit du premier guide touristique destiné entièrement au sud-est du pays : « Explorateur dans la plaine du Bărăgan », qui permet aux « voyageurs » de découvrir de manière virtuelle le patrimoine matériel et immatériel de cette région du pays. La plateforme itinerama.ro offre entre autres au public le premier guide audio de la zone, le premier musée 3D du Bărăgan et des tours virtuels dédiés au chef d’orchestre Ionel Perlea et au sculpteur Nicăpetre, deux grandes personnalités culturelles nées dans le sud-est de la Roumanie.

    Une centaine de sites au fort potentiel touristique ont été identifiés dans un premier temps. Cristian Curuș, manager du projet, explique :Une partie de ces sites est en train d’être explorée : musées, sites archéologiques que les touristes peuvent visiter, moyennant une taxe modique. Il y a pourtant un grand nombre de sites qui n’ont pas encore été intégrés au réseau touristique. Ils sont considérés comme appartenant au patrimoine du pays, mais ils ne sont pas exploités. Il s’agit de vieux manoirs, d’églises et même de sites archéologiques auxquels les gens n’ont pas accès. Le guide virtuel de la plaine du Bărăgan propose 4 types de tours. Il y a tout d’abord le « Haut Bărăgan », dont les sites les plus importants se trouvent dans les comtés de Călărași et Ialomița, « Le Bărăgan du sud au nord », qui comporte des sites situés le long du Danube, entre Călărași et Brăila, un « tour des manoirs » et un « tour des lieux de culte ». Ces tours, les touristes peuvent les organiser tout seuls de la manière qui leur convient. Sur le site du projet, itinerama.ro, seront disponibles des cartes interactives où ils trouveront les distances entre les sites et le temps nécessaire pour les parcourir, ce qui les aidera à réaliser leur propre itinéraire.

    Un des photographes du projet, Adriana Lucaciu, nous raconte son expérience du projet.

    J’ai pris en photo de nombreux manoirs, qui sont malheureusement abandonnés et pas très bien conservés. J’ai pris des photos dans l’aire protégée de Popina Bordușani, qui est un lieu féérique et peu connu. J’ai photographié de nombreuses croix datant des années 1800, qui surgissent comme ça, au milieu de la plaine, et sur lesquelles sont incrustés toute sorte de symboles. Ces symboles, on peut les déchiffrer en visitant l’exposition qui leur est dédiée au Musée de l’agriculture de Slobozia.

    Ce musée est d’ailleurs un objectif touristique que la photographe Adriana Lucaciu nous recommande chaleureusement.Le Musée de l’agriculture de Slobozia est un musée très sympathique. Les visiteurs y découvrent des ateliers d’autrefois. On se promène le long d’un couloir et on voit comment travaillaient le forgeron, le boulanger, on voit une salle de classe avec des pupitres en bois et des manuels anciens, on voit à quoi ressemblait une cuisine d’autrefois. Le musée comporte également une exposition de croix en pierre. Des recherches ont été réalisées à Poiana. Dans ce village il y a un cimetière désaffecté où se dressent des croix en pierre datant des années 1800. Les textes et les symboles inscrits sur ces croix sont expliqués aux visiteurs.

    Cette vaste plaine du Bărăgan offre-t-elle aux touristes quelque chose d’inédit à visiter ? Adriana Lucaciu.
    Nous avons découvert sur une liste de sites de la région l’existence, à Lehliu, d’un « cimetière maudit ». Nous nous sommes rendus sur place et nous avons tenté de nous renseigner auprès des gens, mais, en entendant notre question, ils nous regardaient tous d’un air bizarre. Finalement, nous sommes tombés sur un jeune homme qui s’est rappelé qu’il y avait dans le village un cimetière abandonné depuis longtemps, mais il ne savait pas où il se trouvait. Il nous a seulement indiqué une ruelle, que nous avons parcourue plusieurs fois d’un bout à l’autre. Finalement, un petit vieillard de 83 ans est sorti d’une cour. Quand il nous a entendus parler du cimetière, il nous a dit que celui-ci avait été abandonné dès la période où il était né. Il nous a montré des arbres au loin et nous a dit que si nous voulions le trouver, nous devions nous aventurer sous les feuillages et nous allions trouver des croix. Je ne saurais exprimer le sentiment que nous avons éprouvé en découvrant ces croix en pierre, dont certaines étaient déjà à terre, d’autres encore debout. Envahies par la végétation, elles semblaient en dialogue avec la nature, intégrées à l’ambiance du bord du lac.

    Le projet « Explorateur dans la plaine du Bărăgan » est mis en œuvre avec le concours de l’Administration du fond culturel national, de l’Institut national du patrimoine et des musées partenaires de la région.
    (Trad. : Dominique)

  • Bărăgan 3D

    Bărăgan 3D

    A new virtual project was launched in
    November in Romania: the first travel guide dedicated exclusively to Bărăgan, a
    region in the south-eastern part of the country. The guide is called Itinerama -
    Explorer in Bărăgan and provides visitors with a comprehensive list of material
    and intangible heritage sites from the area. The platform also contains the
    first audio guide of the region, the first 3D museum of Bărăgan and special
    sections dedicated to the music conductor Ionel Perlea and the sculptor Nicăpetre,
    who hail from this area.




    Cristian Curuș, who is the manager of
    the project, said 100 different sites with tourist potential were identified in
    the first stage:




    Some of these sites are already used
    as tourist attractions, such as the museums and the archaeological sites that
    can be visited for a very modest fee. There are, however, many other places
    that are not on the tourist map. Some of these places are considered heritage
    and are on the list of protected monuments, but are not open to visitors, such
    as manor houses, churches and even archaeological sites to which visitors don’t
    have access. For example, tourists haven’t had access to the site in Popina Bordușani, in Ialomița county, for
    the last two years, but thanks to this project, we’re trying to organise together
    with the Ialomița County Museum a series of guided tours for visitors. The Bărăganguide
    proposes four itineraries: the upper Bărăgan region, with the most important
    sites in Călărași and Ialomița counties; Bărăgan from south to north, with a series
    of potential tourist sites along Danube river on the stretch between Călărași and
    Brăila, a tour of manor houses and a tour of the churches. Visitors can organise
    these trips on their own. The project’s website, itinerama.ro, will be providing
    interactive maps showing the distance in km between various sites, the time it
    takes to get there, etc, so tourists can create their own itinerary.




    Adriana
    Lucaciu is one of the photographers who worked on the project to create an
    online tourist guide of Bărăgan. She told us what the experience was like for
    her:




    We took
    photos of many manor houses which are unfortunately abandoned and not in very good
    shape from a conservation point of view, we also took photos of the Popina
    Bordușani protected area, which is very little known despite being a beautiful
    place. We also took photos of many road side crosses from the 1800s, some of which
    are located where you might least expect them, in the middle of fields, and decorated
    with all kinds of carved symbols about which visitors can find out more from
    the Agriculture Museum in Slobozia.




    Adriana
    Lucaciu now tells us more about the Agriculture Museum in Slobozia, which she
    says is a very nice place to visit:




    The Agriculture
    Museum in Slobozia is very pleasantly built. It has an area with workshops as
    they used to look like in the old time. Visitors can walk down the corridor and,
    on either side, see rooms recreating different workshops, an ironsmith’s or a
    baker’s, as well as an old school classroom with wooden benches and old
    manuals, and an old kitchen. The museum also has a collection of stone crosses from
    the village of Poiana, which were brought over after the local cemetery was dismantled.
    The crosses date back from the 1800s. There are explanations for visitors
    containing translations of their inscriptions and the interpretation of the
    symbols.




    Photographer
    Adriana Lucaciu says there are a lot of unusual sites in the region:




    Looking
    at a list of heritage sites, we came across a mention about a so-called cursed
    cemetery in Lehliu. So, we started to look for it, but no precise location was
    mentioned. When we arrived on Lehliu, we started to ask the locals about the
    cemetery but all we got in response were funny looks. Eventually, we met a
    young man who remembered that there was an abandoned cemetery in the village
    but didn’t know exactly where, only pointed in the direction of a street. We walked
    up and down that street and then a nice old man came out of his house and we
    asked him about the cemetery he said it had been abandoned before he was born. He
    pointed at some trees in the distance and said that if we go past those trees and
    venture into the wasteland behind, we’d be sure to find the crosses. That’s exactly
    what happened and I can’t tell you how we felt when we saw the stone crosses,
    some still standing, some fallen to the ground, taken over by the vegetation on
    the bank of the river.




    Itinerama – Explorer in Bărăgan, the
    project to map out the tourist attractions in this south-eastern Romanian
    region, is carried out with the support of the Administration of the National
    Cultural Fund, the National Institute for Heritage and the museums in the Bărăgan
    area.

  • Virtueller Reiseführer: der Bărăgan in 3D

    Virtueller Reiseführer: der Bărăgan in 3D

    Ein neues virtuelles Projekt wurde im November in Rumänien gestartet: der erste Reiseführer, der ausschlie‎ßlich dem Bărăgan gewidmet ist, einer Region im südöstlichen Teil des Landes. Der Führer hei‎ßt Itinerama – Explorer in Bărăgan und bietet Besuchern eine umfassende Liste von materiellen und immateriellen Kulturerbstätten aus der Region. Die Plattform enthält auch den ersten Audioguide der Region, das erste 3D-Museum von Bărăgan und spezielle Abschnitte, die dem Musikdirigenten Ionel Perlea und dem Bildhauer Nică Petre gewidmet sind, die aus dieser Gegend stammen. Cristian Curuș, der Leiter des Projekts, sagte, dass in der ersten Phase 100 verschiedene Orte mit touristischem Potenzial identifiziert wurden:



    Einige dieser Orte werden bereits als Touristenattraktionen genutzt, wie zum Beispiel die Museen und die archäologischen Stätten, die für eine sehr geringe Eintrittsgebühr besucht werden können. Es gibt aber auch viele andere Orte, die nicht auf der touristischen Landkarte stehen. Einige dieser Orte gelten als Kulturerbe und stehen auf der Liste der geschützten Denkmäler, sind aber für Besucher nicht zugänglich, wie z.B. Herrenhäuser, Kirchen und sogar archäologische Stätten, zu denen die Besucher keinen Zutritt haben. Zum Beispiel hatten Touristen in den letzten zwei Jahren keinen Zugang zu der Stätte in Popina Bordușani, im Landkreis Ialomița, aber dank dieses Projekts versuchen wir, zusammen mit dem Museum des Landkreises Ialomița eine Reihe von Führungen für Besucher zu organisieren. Der Bărăgan-Reiseführer schlägt vier Routen vor: die obere Bărăgan-Region, mit den wichtigsten Sehenswürdigkeiten in den Kreisen Călărași und Ialomița; der Bărăgan von Süden nach Norden, mit einer Reihe von potentiellen Sehenswürdigkeiten entlang der Donau auf der Strecke zwischen Călărași und Brăila, eine Besichtigung von Herrenhäusern und eine Besichtigung der Kirchen. Die Besucher können diese Ausflüge selbständig organisieren. Die Website des Projekts, itinerama.ro, wird interaktive Karten zur Verfügung stellen, die die Entfernung in km zwischen den verschiedenen Orten, die Zeit, die man braucht, um dorthin zu gelangen, usw. zeigen, so dass Touristen ihre eigene Reiseroute erstellen können.“



    Adriana Lucaciu ist eine der Fotografen, die an dem Projekt zur Erstellung eines Online-Touristenführers für den Bărăgan mitgearbeitet haben. Sie erzählte uns, wie die Erfahrung für sie war:



    Wir haben viele Herrenhäuser fotografiert, die leider verlassen sind und sich aus Sicht des Denkmalschutzes in keinem guten Zustand befinden. Wir haben auch Fotos vom Schutzgebiet Popina Bordușani gemacht, das sehr wenig bekannt ist, obwohl es ein wunderschöner Ort ist. Wir machten auch Fotos von vielen Kreuzen am Stra‎ßenrand. Viele stammen aus der Zeit um das Jahr 1800 herum. Einige stehen dort, wo man sie am wenigsten erwartet, nämlich mitten in den Feldern. Sie sind mit allen möglichen geschnitzten Symbolen verziert. Die Besucher des Landwirtschaftsmuseums in Slobozia können mehr darüber erfahren.“



    Adriana Lucaciu erzählt uns nun mehr über das Landwirtschaftsmuseum in Slobozia, von dem sie sagt, dass es ein sehr schöner Ort für einen Besuch sei:



    Das Landwirtschaftsmuseum in Slobozia ist sehr angenehm gestaltet. Es beherbergt einige Räume, in denen mehrere Werkstätten — so wie sie früher mal waren — eingerichtet wurden. Die Besucher können den Korridor entlang gehen und auf beiden Seiten Räume sehen, die verschiedene Werkstätten nachbilden, eine Eisenschmiede oder eine Bäckerei sowie ein altes Schulzimmer mit Holzbänken und alten Handbüchern und eine alte Küche. Das Museum hat auch eine Sammlung von Steinkreuzen aus dem Dorf Poiana, die nach der Auflösung des örtlichen Friedhofs herübergebracht wurden. Die Kreuze stammen aus dem frühen 19. Jh. Es gibt Erklärungen für die Besucher mit Übersetzungen der Inschriften und der Interpretation der Symbole.“




    Die Fotografin Adriana Lucaciu sagt, dass es in der Region ganz viele ungewöhnliche Orte gebe:



    Als wir uns eine Liste von Kulturerbstätten ansahen, stie‎ßen wir auf einen Hinweis auf einen sogenannten verfluchten Friedhof in Lehliu. Also begannen wir, danach zu suchen. Leider wurde kein genauer Ort genannt. Als wir in Lehliu ankamen, begannen wir, die Einheimischen nach dem Friedhof zu fragen, aber alles, was wir als Antwort bekamen, waren komische Blicke. Schlie‎ßlich trafen wir einen jungen Mann, der sich daran erinnerte, dass es im Dorf einen verlassenen Friedhof gab. Er wusste aber nicht genau, wo er sich befand, sondern konnte uns nur die Richtung andeuten. Wir liefen diese Stra‎ße auf und ab und dann kam ein netter alter Mann aus seinem Haus. Wir fragten ihn nach dem Friedhof. Er sagte, er sei verlassen worden, bevor er geboren wurde. Er zeigte auf einige Bäume in der Ferne und sagte, wenn wir an diesen Bäumen vorbeigingen und uns in die dahinter liegende Einöde wagen würden, würden wir die Kreuze sicher finden. Genau das geschah, und ich kann Ihnen nicht sagen, wie wir uns fühlten, als wir die Steinkreuze sahen — einige noch stehend, andere zu Boden gefallen und von der Vegetation am Flussufer überwuchert.“



    Itinerama — Explorer in Bărăgan, das Projekt zur Kartierung der touristischen Attraktionen in dieser südostrumänischen Region, wird mit Unterstützung der Verwaltung des Nationalen Kulturfonds, des Nationalen Instituts für Kulturerbe und der Museen in der Region Bărăgan durchgeführt.

  • Hörerpostsendung 13.12.2020

    Hörerpostsendung 13.12.2020

    Liebe Freunde, herzlich willkommen zur Hörerpostsendung von RRI!



    Zu Beginn muss ich etwas richtigstellen. Letzten Sonntag habe ich auf die Webseite www.rumaenienadventskalender.de verwiesen. Dabei hatte ich als Urheber das Ehepaar“ Gudrun und Hans-Ulrich Schwerendt erwähnt, wobei ich einem Missverständnis aufgesessen bin, denn es handelt sich um befreundete Menschen, die privat mit dem jeweils eigenen Partner zusammen sind. Folgenden Nachtrag erhielten wir von Hans-Ulrich Schwerendt:



    Frau Gudrun Pauksch und ich führen eigentlich nur für drei Monate eine Kalenderbeziehung“. Dann muss Thomas, der Ehemann von Frau Pauksch, seine Ehefrau virtuell mit mir teilen. Ebenso muss meine Freundin Ulrike in dieser Zeit sehr zurückstecken und ebenso teilen. Von Januar bis September verbinden Frau Pauksch und mich eine tiefe Freundschaft und die gemeinsame Liebe für Land und Menschen in Rumänien.



    Und vergessen darf man nicht die vielen tollen Schreiber, ohne die es den Kalender nicht geben würde und er auch nicht so schön strahlen würde in der Adventszeit.



    Mit herzlichen Grü‎ßen


    Gudrun Pauksch und Hans-Ulrich Schwerendt




    Vielen Dank für Ihre Rückmeldung und verzeihen Sie bitte das Missverständnis — aus Ihrer ersten E-Mail war Ihr Beziehungsstatus nicht klar ersichtlich. Herzliche Grü‎ße an Sie beide und bleiben Sie gesund!




    Weiter geht es mit den Zeilen von Siegbert Gerhard (aus Frankfurt am Main):



    Liebe Freunde von Radio Rumänien International, lieber Sorin Georgescu,



    der Empfang der RRI-Kurzwelle ist auf allen analogen Frequenzen signalstark und in bester Audioqualität möglich.



    Vielen herzlichen Dank für die prima Kurzwellen-Programme. Danke für die Radiotour mit Tipps und Berichten zum Öko-Tourismus in Rumänien, im Besonderen dem Auerochsenland und Transsilvanien. Hörgenuss ist für mich stets die Jazzmusik. Die Sonntagsstra‎ße bietet beste Gelegenheit, versäumte Programmhöhepunkte der Woche auf elegante Art und Weise nachzuholen.



    Herzliche Glückwünsche zum Nationalfeiertag!


    Ich wünsche Ihnen Gesundheit und einen besinnlichen Advent.



    73


    Siegbert Gerhard




    Vielen herzlichen Dank, lieber Herr Gerhard, auch Ihnen viel Gesundheit und einen besinnlichen Advent!




    Ralf Urbanczyk (aus Eisleben, Sachsen-Anhalt) hörte in letzter Zeit unsere digitalen Ausstrahlungen und gab uns Feedback dazu:



    Die DRM-Frequenz im 41-Meterband für die Abendsendung scheint für dunkelsten Wochen des Jahres, welche wir zurzeit haben, ein wenig zu hoch zu liegen. Bei mir ist das Signal zu Beginn der Sendung immer richtig stark und kann unterbrechungsfrei empfangen werden, wird dann aber zunehmend schlechter. Als Ergebnis kommt es dann immer wieder zu kurzzeitigen Unterbrechungen des Empfangs. In ein paar Wochen wird es bestimmt wieder besser werden.



    Von der Bărăgan-Steppe, die im Mittelpunkt des aktuellen Programms Radiotour“ stand, hatte ich bisher nur im Rahmen von Berichten über die Deportationen der frühen 1950er Jahre der deutschen und serbischen Minderheit aus dem Banat gehört. Ich konnte sie in Rumänien bisher nicht einmal geografisch verorten. Nun habe mir nach der Sendung die angesagte Internetseite vom Projekt Explorator în Bărăgan“ angeschaut und habe jetzt einen kleinen Eindruck von dieser Region. Das sieht auf jeden Fall besser aus, als ich mir den Bărăgan nach den vielen Geschichten über die erwähnten Deportationen vorgestellt hatte: Es gibt keine trockene Steppe, sondern gemütliche Dörfer und grüne Felder, Wiesen, Obstgärten und kleine Flüsse, Holzkirchen, Herrenhäuser und kulturgeschichtliche Zeugnisse aus archäologischen Ausgrabungen.



    Mit freundlichen Grü‎ßen


    Ihr Hörer Ralf Urbanczyk




    Vielen Dank für das Feedback, lieber Herr Urbanczyk. Der Bărăgan ist tatsächlich nicht zu vergleichen mit den Steppen in Südrussland oder Zentralasien. Im Vergleich zu den anderen Landesteilen Rumäniens ist aber die Dobrudscha — mit Ausnahme des Donaudeltas — eine eher karge Landschaft, daher die Bezeichnung. Das Wort Bărăgan“ selbst ist unbekannten Ursprungs, laut einer Theorie würde es aus der Sprache der Petschenegen stammen, eines nomadischen Turkvolkes, das im 10. Jh. im südrussischen Steppengebiet ansässig wurde, bevor es vermutlich von anderen Völkerschaften verdrängt oder assimiliert wurde. Herzliche Grü‎ße nach Eisleben, lieber Herr Urbanczyk!




    Weiter geht es mit den Zeilen von Helmut Matt (aus Herbolzheim im Breisgau):



    Liebe Freunde von Radio Rumänien International,


    lieber Sorin,



    das Jahr geht schon bald wieder zu Ende.



    Heute ist der zweite Adventssonntag und Weihnachten steht vor der Tür. Leider ist noch immer keine Normalität eingekehrt in diesem Land und dem Rest der Welt. Nein, ich werde mich zu dem Thema nicht mehr äu‎ßern, weil ich zum einen keine Lust habe, meine Gedanken zerpflücken zu lassen, und zum anderen, weil es sinnlos ist, Menschen mit betoniertem Weltbild mit abweichenden Meinungen zu konfrontieren. Dies ist auch der Grund, weshalb ich mich in diesem Jahr nicht am Hörertag beteiligt habe.



    Zur Persönlichkeit des Jahres: Ich entscheide mich für Prof. Dr. John Ioannidis. Er ist Professor für Medizin und Professor für Epidemiologie und Bevölkerungsgesundheit an der Stanford University School of Medicine sowie Professor by Courtesy für biomedizinische Datenwissenschaft an der Stanford University School of Medicine, Professor by Courtesy für Statistik an der Stanford University School of Humanities and Sciences und Kodirektor des Innovationszentrum für Meta-Forschung in Stanford, ebenfalls Stanford University School of Medicine. Mutig und mit beeindruckend sachlich-wissenschaftlichen Methoden hat er in seinen gro‎ßangelegten Studien nachgewiesen, dass die derzeitige weltweite, durch die WHO gelenkte Politik rund um das Virus SARS-COV2, ebenso unverhältnismä‎ßig wie wissenschaftlich unhaltbar ist. Leider verhallen all seine Arbeiten und Erkenntnisse ungehört und leider wird er von Politikern und Medien bewusst geschnitten und ignoriert — und so bin ich mir im Klaren, dass Prof. Dr. Ioannidis es auch bei Radio Rumänien International nicht zur Persönlichkeit des Jahres schaffen wird — was mich nicht davon abhält, für ihn zu optieren.



    Nun, ich will, so kurz vor Weihnachten, nicht nur über solche traurigen Dinge schreiben. Es gibt auch Erfreuliches zu berichten. Ich hatte Ihnen ja geschrieben, dass ich am 3. Februar von meinem Katerchen Samsi Abschied nehmen musste. Nun, hier bei Familie Matt geht es seit vier Wochen wieder ziemlich lebhaft zu. Wir haben nämlich ein neues Familienmitglied bekommen. Findi hei‎ßt der kleine Kerl. Sein offizieller Name ist Findus vom Badenweiler Schloss“, aber wir finden, Findi passt besser zu dem Buben. Der ebenso sü‎ße und verschmuste wie lebhafte Abessinierkater ist knapp 5 Monate alt, geboren am US-amerikanischen Nationalfeiertag, dem 4. Juli. Sicher können Sie sich vorstellen, wie der Findi uns in Bewegung hält. Ich sende Ihnen heute mal ein Foto.



    Für heute verbleibe ich mit den besten Grü‎ßen


    Ihr Breisgauer Hörerfreund


    Helmut Matt




    Vielen Dank für Ihre Zeilen, lieber Herr Matt. Zu Professor John Ioannidis möchte ich nichts sagen, ich bin ja selber kein Fachmann in dem Bereich und kann seine Position zur Pandemie daher nicht beurteilen. In wissenschaftlichen Fragen sollte sich jeder je nach Urteilsvermögen seine eigene Meinung bilden. Zur Persönlichkeit des Jahres möchte ich allerdings sagen, damit keine Missverständnisse entstehen, dass sie von den Hörern sämtlicher Sprachdienste gekürt wird. Es ist einfach ein Mehrheitsvotum, dessen Ergebnis nicht unbedingt mit den Präferenzen beispielsweise der deutschsprachigen Hörer übereinstimmen muss. Danke auch für das Foto von Findi — ich finde ihn sehr liebenswert. Auch einige unserer Redaktionsmitglieder haben Katzen zu Hause, nächsten Sonntag berichte ich darüber und werde auch Fotos von den Vierbeinern zur Verfügung stellen, um eine Anregung von Bernd Seiser wahrzunehmen, die er uns bereits im September hatte zukommen lassen. Herzliche Grü‎ße nach Herbolzheim, lieber Herr Matt!




    Vergangene Woche hatte ich über die Engpässe in der Versorgung mit Warmwasser und Heizung im Bukarester Fernwärmesystem berichtet und dabei erwähnt, dass ich bei mir zu Hause das Einmontieren von Durchlauferhitzern in Erwägung ziehe. Dieter Langguth meldete sich darauf mit einigen technischen Ratschlägen:



    Lieber Sorin,



    schade, dass Sie Warmwasserversorgung in Ihrer Wohnung nicht in den Griff bekommen.



    Ich möchte Ihnen mit einigen Tipps gerne eine kleine Hilfsstellung geben. Die Installation von elektrischen Durchlauferhitzern kann sich schnell als erneutes und unbedachtes Problem darstellen.



    Wegen der hohen Leistung, ab 18 kW aufwärts, benötigen diese Geräte Drehstrom und Leitungsquerschnitte von 4–6 mm Kupfer und eine Absicherung von 25 bis 32 Ampere.



    Somit würde ich vor der Installation eines Durchlauferhitzers zunächst prüfen, ob das Hausnetz diese Belastung hergibt. Hier in Deutschland müssen derartige Geräte wegen der hohen Leistung vom Netzbetreiber zunächst genehmigt werden. Oft müssen Durchlauferhitzer auch mit weiteren Durchlauferhitzern gegenseitig verriegelt werden.



    Eine Alternative zum Durchlauferhitzer wäre z.B. ein Speicher. Diese Geräte haben eine Leistung von 2 bis 3 kW und lassen sich somit mit normalen Haushaltsstrom betreiben. Abhängig von der gespeicherten Wassertemperatur und dem Volumen des Speichers lassen sich dann bis zu 2 Badewannen nacheinander füllen. Die Speicher arbeiten nach dem Prinzip, dass von unten kaltes Wasser nachflie‎ßt, sobald der Warmwasserhahn aufgedreht wird. Oben im Speicher wird dann das warme Wasser für das Bad abgeleitet. Nachteilig ist, dass in der Aufheizungsphase, bedingt durch die Ausdehnung des Wassers, aus der Warmwasserleitung Wasser tröpfelt. Die Abstrahlungswärme des Speichers heizt aber auch das Badezimmer auf, was vielleicht im Winter angenehm und im Sommer nicht so schön ist. Man kann aber den Speicher einige Stunden vor der Nutzung erst einschalten, dann spart man Strom und er strahlt im Sommer keine Wärme ab.



    Auch bei uns ist es nicht immer möglich, das Wasser abzustellen. Wenn man irgendwie Zugang zur Wasserleitung in der Wohnung hat, benutzt man zum Absperren des Leitungswassers sogenannte Einfriergeräte. Ein tragbarer Kühlkompressor erzeugt die notwendige Kälte. In den Kühlschellen, die um das Wasserrohr gelegt werden, wird das Kühlmittel verdampft und erzeugt die Kälte, die erforderlich ist, um die Flüssigkeit im Rohr gefrieren zu lassen. Wenn sich dann in Wasserrohr ein Eiszapfen gebildet hat, kann man an den Einrichtungen hinter dieser Einfrierstelle gut arbeiten.



    Aus Sicherheitsgründen sollte man aber möglichst schnell an der Trennstelle ein Absperrventil einbauen, denn man wei‎ß ja nicht, ob vielleicht der Strom für den Kühlkompressor ausfällt.



    Soviel für heute.



    Ich wünsche Ihnen, Ihrer Familie und der deutschen Redaktion ein ruhiges und gesegnetes Weihnachtsfest. Bleiben Sie bitte gesund!



    Viele Grü‎ße


    Dieter Langguth




    Vielen Dank für Ihre aufschlussreichen Zeilen, lieber Herr Langguth. Ich bin mit Technik alles andere als vertraut, befürchte aber auch, dass ein Durchlauferhitzer nicht unbedingt die beste Lösung in meiner Wohnung wäre. Mein Hochhaus wurde 1981 errichtet, also ist die gesamte Elektrik im Haus für damalige Verhältnisse angelegt worden, als die Menschen nicht so viele Geräte wie heute im Haushalt hatten. Dementsprechend müsste ich sowohl einen Klempner als auch einen Elektriker zu mir bestellen, damit die beiden zusammen beurteilen, ob das Hausnetz tatsächlich die Belastung aushält. Ein Speicher kommt in meinem kleinen Bad vermutlich auch nicht in Frage, es gibt einfach keinen Platz dafür. Ich werde mich in diesem Winter also mit dem lauwarmen Wasser zufrieden geben müssen und ebenso in Kauf nehmen müssen, dass sich die Stromrechnung durch die Nutzung eines zusätzlichen elektrischen Heizkörpers verdoppeln oder verdreifachen wird. Hierzulande gibt es ein geflügeltes Wort, das besagt: Wir leben in Rumänien und das frisst unsere gesamte Zeit auf.“ Kommt Zeit, kommt Rat — vielen Dank nochmals für die technischen Ratschläge und herzliche Grü‎ße, lieber Herr Langguth!




    Zeit noch für eine kurze Rückmeldung, die wir von Dieter Feltes (aus Pyrbaum, Bayern) erhielten:



    Sehr geehrte Damen und Herren!



    Wieder geht so langsam ein Jahr zu Ende. Leider hat sich vieles zum Negativen verändert. Corona hat sich nicht nur bei uns ausgewirkt, sondern in der ganzen Welt. Leider hat es auch Rumänien erwischt.



    Ihre Sendungen des abgelaufenen Jahres waren eine willkommene Ergänzung zu meinem Wissen über Ihr Land. Wie ich im Fernsehen verfolgen konnte, kommt der Samen für unsere Weihnachtsbäume, die hier angepflanzt werden, aus Ihrem Land. Es wurde auch gezeigt, wie die Männer auf die Bäume hinaufsteigen, um den Samen zu ernten. Eine mühselige Arbeit.



    Ein frohes Weihnachtsfest und einen guten Rutsch ins neue Jahr wünscht Ihnen


    Ihr Hörer


    Dieter Feltes




    Vielen Dank für Ihre Zeilen, lieber Herr Feltes, bleiben Sie gesund und herzliche Grü‎ße!



    Ich bin vergangene Woche immer noch nicht dazu gekommen, die eingetroffenen Postbriefe zu lesen, tue es aber bestimmt bis nächsten Sonntag. Auf elektronischem Wege erreichten uns bis Samstag Nachrichten von folgenden Hörern: Bruno Simmert, Heinz Günter Hessenbruch, Helmut Matt, Michael Lindner, Hans-Ulrich Schwerendt, Wolfgang Maschke, Frieder Ecke, Bernd Seiser, Fritz Andorf, Dieter Langguth, Ivo Sesnic, Michael Willruth, Dieter Feltes, Alexandru Bușneag, Jürgen Zenker, Simon Heinrich, Peter Vaegler, Hans Kaas, Rainer Laure, Jörg-Clemens Hoffmann und Hansjörg Biener (D) sowie von Paul Gager und Josef Robl (A), Adervall Lima Gómez (BR) und Siddhartha Bhattacharjee (IND).



    Ihnen allen herzlichen Dank, bleiben Sie gesund und bis nächsten Sonntag!



    Audiobeitrag hören:



  • Explorer le Bărăgan

    Explorer le Bărăgan

    Récemment présenté au public, « Explorateur au Bărăgan » est le premier guide touristique destiné exclusivement à cette région du sud-est de la Roumanie qui est carrément absente de tout autre guide touristique de la Roumanie. Les voyageurs auront accès à une ressource complète leur permettant de découvrir le patrimoine matériel et immatériel du Bărăgan. La plate-forme inclut aussi le premier guide audio de la région, le premier musée en 3D qui lui est consacré, ainsi que des tours virtuels dédiés à deux personnalités culturelles roumaines. La première est Ionel Perlea, compositeur et chef d’orchestre qui est monté sur des scènes célèbres : l’Opéra de Rome, la Scala de Milan, le Métropolitain Opera de New York, l’orchestre symphonique de Connecticut. Le second grand artiste roumain évoqué par le guide est le sculpteur Nicapetre, auteur de travaux monumentaux en Roumanie, Hongrie, Autriche et Allemagne, mais aussi au Canada, son pays adoptif.

    Commençons un voyage virtuel fascinant, aux côtés de Cristian Curuş, manager de projet qui explique comment est apparue cette idée : « Je suis né à Slobozia, une ville considérée actuellement comme l’âme du Bărăgan. Toute mon enfance, respectivement mon adolescence, j’ai entendu dire les mêmes paroles : chez nous il n’y a pas de touristes et personne ne cherche à améliorer la situation. C’est alors que j’ai décidé de faire bouger les choses. Nous sommes une équipe de sept personnes et l’idée de départ du projet est issue du besoin de promouvoir le Bărăgan, qui a cependant des sites touristiques du patrimoine culturel matériel, des bâtiments et des monuments, du patrimoine naturel et immatériel. Il y a des histoires du Bărăgan qui méritent d’être dites et de nombreux lieux qui méritent d’être découverts et qui ne sont mentionnés dans aucun des guides touristiques élaborés, au niveau local, national ou bien international. Par exemple, dans le plus important guide touristique au monde, Lonely Planet, il y a un chapitre dédié à la région du Bărăgan, une demi-page seulement qui parle de la ville de Brăila. »

    Pour le projet « Itinerama Explorateur au Bărăgan» une centaine de sites à potentiel touristique ont été identifiés dans une première phase, explique Cristian Curuş : « Certains de ces sites sont toutefois mis en valeur. Il s’agit des musées territoriaux et des sites archéologiques que les touristes peuvent visiter en achetant un ticket d’entrée à un prix modique. Il y a pourtant de nombreux sites touristiques qui ne sont pas inscrits au circuit touristique. Ils sont classés au patrimoine culturel national de Roumanie, mais ils ne sont pas exploités. Nombre de ces sites sont des manoirs, des églises et même des sites archéologiques auxquels les gens n’ont pas d’accès. Par exemple, dans le cas du site de Popina Borduşani, dans le département de Ialomiţa, l’accès des touristes n’est plus possible depuis deux ans. Et c’est pourquoi dans le cadre de ce projet, nous envisageons d’organiser, l’année prochaine, en coopération avec le musée départemental de Ialomiţa une série de tours guidés. Le guide de la région de Bărăganpropose quatre types de tours, en fonction des différentes régions et de ce qu’il y a à voir. On commence par le Haut Bărăgan, avec les sites les plus importants des départements de Calaraşi et de Ialomiţa, puis le Bărăgandu sud au nord, qui inclut une série de sites qui longent le Danube, entre les villes de Calaraşi et de Brăila, un tour des manoirs et un autre des lieux de culte. Ce sont des voyages que les touristes peuvent organiser eux-mêmes. Pour les aider, sur le site du projet itinerama.ro, toute une série de cartes interactives seront disponibles pour voir les distances en kilomètres, entres les sites, et le temps nécessaire pour les parcourir. Espérant que la pandémie devrait finir en 2021, nous proposons une série de tours guidés, en compagnie de guides locaux. »

    Initialement, les tours guidés se dérouleront en Roumain et en Anglais. Puis, en fonction des demandes, il existe l’intention de les organiser aussi en Italien, Allemand et Espagnol. Ce qui plus est, le site itinerama.ro aura une section en anglais, où tous les sites touristiques seront présentés en version texte et en version audio. Cristian Curus, manager de projet nous présente deux de ces endroits à ne pas rater : « Je commencerais par Popina Borduşani, un des sites archéologiques qui m’a le plus impressionné. Il est situé près de la commune de Borduşani, dans le département de Ialomiţa, dans un endroit entouré de lacs. Une fois arrivés là-bas, on découvre non seulement l’histoire des lieux, mais aussi des paysages féeriques. C’est une expérience que les Roumains cherchent d’habitude à l’étranger. C’est une expérience complète, dans le cadre de laquelle l’histoire et la nature vont ensemble et pour un étranger arrivé en Roumanie, nous pensons que c’est l’essence même de notre projet. C’est un lieu intéressant puisque ce fut ici qu’a été découvert le premier village préhistorique étudié en Roumanie, datant d’il y a 6500 ans. C’est également dans cette région que deux civilisations préhistoriques ont existé : Boian et Gumelniţa. Elles ont été comparées du point de vue du développement social et économique aux civilisations d’Égypte et de Mésopotamie. Faisons un saut dans l’histoire pour dire que les manoirs du Bărăgan constituent la principale attraction de nos tours et les destinations préférées de notre guide. Je recommande une visite au manoir Marghiloman de Hagieşti, qui est un immeuble classé, mais délabré. Il date du début du 20-e siècle et vient d’être inclus dans un programme de restauration et de mise en valeur déroulé sous la coordination de l’Institut national du patrimoine. Le projet est complexe, il devrait s’étendre sur trois ans, mais à la fin, le bâtiment accueillera un centre culturel et éducationnel. »

    L’église d’Ivăneşti est également incluse dans les tours guidés. Abandonnée au milieu des champs, elle a une histoire particulièrement étrange. Les habitants de l’ancien centre du village ont pensé qu’elle avait été frappée d’une malédiction, et c’est pourquoi ils ont quitté non seulement le lieu de culte, mais tout le village. De nombreuses autres histoires tout aussi intéressantes sont à découvrir en franchissant le seuil des musées de cette région. Cristian Curuş : « Cette deuxième composante inclut des tours virtuels par le biais desquels nous vous invitons à découvrir des endroits qui nous sont particulièrement chers. Parmi nos propositions figurent la Maison musée de Ionel Perlea, l’endroit où est né le chef d’orchestre et compositeur roumain. Il est connu surtout à l’étranger, notamment à Milan et à New York. Le deuxième site touristique proposé est le musée Nicapetre de Brăila. Vous verrez les travaux les plus connus du sculpteur. Malheureusement, il est un artiste beaucoup plus connu aux Etats-Unis, au Canada et au Japon qu’en Roumanie. »

    Le projet itinerama.ro, « Explorateur au Bărăgan » est financé en partie par l’Administration du fonds culturel national et par des activités indépendantes. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Schutzwälder: Beforstung aufgrund Eigentumsverhältnisse teils schwierig

    Schutzwälder: Beforstung aufgrund Eigentumsverhältnisse teils schwierig

    Die Notwendigkeit der Schutzwälder, die Felder und Stra‎ßen vor Schnee und Wind schützen sollen, wurde schon im Jahr 1860 von dem rumänischen Agronomen Ion Ionescu de la Brad erkannt. Er pflanzte auf seiner Farm Bäume gegen den Wind“. Dann treten solche Waldarten auch auf den Domänen in der Gegend Ialomița auf. Diese werden Vorhänge zur Schneesammlung und Winddämmung“ genannt und bestehen aus Robinien. Einen besonderen Beitrag zur Ausweitung der Schutzwälder leisteten die Anbauflächen um die Herrenhäuser und Höfe. 1884 begann man in der Region Oltenien mit der Befestigung der Sandböden. Hier wurden bereits 1890-1895 zum ersten Mal in Rumänien 3000 Ha mobiler und semimobiler Sandboden befestigt. Rumänien zählt somit zu den ersten Ländern, die eine solche Lösung angewandt haben.



    Wenn man in Oltenien vor einigen Jahrhunderten den Gro‎ßteil der Sandböden durch einen grünen Wald- und Wiesenteppich stabilisierte, führten mit der Zeit die intensive Landwirtschaft und die Abholzungen zu Sandstürmen. Nach den Katastrophen in den Jahren 1929 und 1935, die von der Dürre verursacht wurden, entstand eine einheitliche Meinung bezüglich der Schutzwälder. Anfangs wurden die Schutzwälder hier und da eingerichtet, ohne miteinander verbunden zu sein, auf Gemeindewiesen, auf landwirtschaftlichen Anbauflächen, aber nach 1950 wurden Schutzwaldnetzwerke aus mehreren landwirtschaftlichen Forschungsstationen auf die Beine gestellt. Durch die landwirtschaftliche Reform von 1945 wurden in Rumänien über 1000 weitere Ha Schutzwälder, insbesondere in den Landkreisen Ialomiţa, Buzău und Brăila eingerichtet.



    1958 wird die erste Gegenma‎ßnahme gegen diese Art von Arbeiten getroffen, als Folge der Erweiterung der landwirtschaftlichen Flächen. Somit werden Tausende Ha Wälder abgeholzt, die dem Schutz der landwirtschaftlichen Anbauflächen, der Landesstra‎ßen, der Eisenbahnlinien und sogar der Forschungsstationen dienten. Adam Crăciunescu, Generalleiter des rumänischen Forstamtes Romsilva:



    Wie wir im Laufe der Zeit feststellen konnten, haben wir besonders im Flachland des Bărăgans und auch im Westen und Osten Rumäniens Probleme mit dem Schnee. Die Winde wehen in Ost-West-Richtung und beeinträchtigen die Infrastruktur Rumäniens. In diesem Sinne wäre es natürlich angemessen, entlang der Kommunikationswege solche Schutzwälder zu haben, um diese Teile der Infrastruktur unseres Landes zu schützen. Diese Wälder dienten nicht nur dem Schutz der Kommunikationswege, der Eisenbahnlinien, der Landstra‎ßen und Autobahnen, sondern auch dem Schutz der Felder. 1906 hat man in Rumänien einen ehrgeizigen Plan ins Leben gerufen zur Einrichtung von Schutzwäldern, der bis in die Zwischenkriegszeit hinein funktioniert hat. Im Flachland des Bărăgans hat es überall Schutzwälder gegeben. Zurzeit können wir das nur über die südliche Dobrudscha behaupten, wo rumänische Ingenieure und Forster solche Wälder eingerichtet haben.“




    Diesen Herbst hat die Nationale Forstbehörde Romsilva die Arbeiten an dem ersten Schutzwald der letzten 25 Jahre eingeleitet. Dieser soll im Osten des Landkreises Ialomiţa, entlang der Autobahn A2, auf einer Teilstrecke von 11 Km bzw. auf einer Fläche von 24 Ha eingerichtet werden. Vertreter von Romsilva behaupten, dass sie Machbarkeitsstudien für die Einrichtung von 600 Km Schutzwald landesweit erarbeitet haben. Alles hängt aber von den Landeigentümern ab, ob sie mit der Einrichtung dieser Wälder einverstanden sein werden. Die Eigentümer der Grundstücke am Rande der Landesstra‎ßen werden gefördert, dem Programm beizutreten und die Einrichtung der Schutzwälder auf ihren Landflächen für eine gewisse Gebühr zu gestatten. Wenn die Eigentümer nicht einverstanden sind, wird Romsilva sie zum Zwecke des öffentlichen Nutzens enteignen. Adam Crăciunescu:



    Man hat Grundstücke zurückerstattet, ohne diese Flächen in Betracht zu ziehen, und wir sind erst nach den 1990er Jahren darauf gekommen, dass diese notwendig sind. Das rumänische Parlament hat ein Gesetz der Schutzwälder verabschiedet. Das reicht aber nicht aus, denn zurzeit verfügt der Staat nicht über diese Landflächen, um diese Wälder anzubauen. Hier in Feteşti ist es uns gelungen, aufgrund eines Regierungsbeschlusses 23,9 Ha aus der Verwaltung des Staatseigentums in das Eigentum der Nationalen Forstbehörde zu gewinnen. Hier wird heute auch der erste Teil des Schutzwaldes entlang der Autobahn A2 errichtet.“




    Anhand eines kohärenten Programms kann man binnen 10 Jahren die Schutzwälder einrichten, die Rumänien nötig hat, sagte noch der Leiter von Romsilva. Er betonte aber, dass man erst jetzt auch Gelder dafür zugewiesen bekommen hat, auch wenn das Schutzwaldgesetz bereits seit 2002 besteht. Dieses Jahr wurden 30 Millionen Lei (knapp 6,8 Mio. Euro) zugewiesen. Das Budget müsste 2015 laut den Vertretern von Romsilva verdoppelt werden.



    Auf Landesebene brauchen wir rund 1.720 Km Schutzwälder für den Schutz der Stra‎ßen, um nicht vom Schutz der Anbauflächen zu sprechen. Durch dieses Projekt hat man einen Teil der Machbarkeitsstudie erarbeitet. Nun wissen wir, wo diese Wälder angesetzt werden müssen. Dar Problem ist nur, die Landeigentümer sind nicht damit einverstanden. Laut Gesetz wird die Forstbehörde nach Verhandlungen mit den Leuten Enteignungen vornehmen. In erster Linie muss die Autobahn A2, die Landes- und Kreisstra‎ßen im südlichen Teil Rumäniens geschützt werden, um die Stra‎ßenverkehrssicherheit im Winter zu gewährleisten.“




    Zurzeit gibt es in Rumänien 2.000 Ha Land, das mit Schutzwäldern beforstet ist. Das entspricht etwa 10% der notwendigen Fläche.