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  • 24.07.2023 (mise à jour)

    24.07.2023 (mise à jour)

    Ukraine – Le président roumain, Klaus Iohannis a fermement condamné « les récentes attaques russes contre les infrastructures civiles ukrainiennes sur le Danube, tout près de la Roumanie ». « Cette escalade constitue un risque majeur à la sécurité en mer Noire », a réagi M Iohannis sur Twitter. Il a averti que le transit des céréales d’Ukraine et la sécurité alimentaire mondiale pourraient avoir à souffrir. La Russie a déroulé ce matin une attaque aux drones contres les ports ukrainiens Ismail et Reni, en bord du Danube, à la frontière avec la Roumanie. Selon le chef de l’administration de la ville port d’Ismail, Rodion Abasev, cité par la Deutsche Welle, six personnes ont été blessées et un hangar à céréales a été détruit. Après les explosions du port de Reni, les commandants des sept navires roumains qui s’y trouvaient ont demandé la permission de traverser le Danube et se trouvent actuellement du côté roumain du fleuve. A présent, il n’y a aucune restriction au trafic fluvial sur le Danube, dans les eaux territoriales roumaines. Ce qui plus est, les deux ferrys qui effectuent des traversées entre Isaccea en Roumanie et Orlivka en Ukraine circulent selon le programme normal, toutes les heures et demie. Enfin les activités commerciales du port de la zone libre Galati ne sont pas touchées. Les ports ukrainiens de Reni et d’Ismail sont particulièrement importants pour le transport des céréales ukrainiennes sur le Danube, après le refus de la Russie de prolonger l’accord sur l’exportation des graines via la mer Noire.

    Eurobaromètre – Les pompiers, l’armée et l’église bénéficient du taux de confiance le plus élevé parmi la population de la Roumanie, avec 83,67 % et respectivement 66%, conformément à un sondage réalisé par CURS. Au pôle opposé se trouvent la Présidence, le Parlement et les partis politiques avec moins de 15% de taux de confiance. Par ailleurs, les Roumains affirment que l’inflation et les prix sont les principaux problèmes auxquels ils se confrontent, suivis par le niveau bas des salaires, un niveau de vie précaire et la corruption. D’ailleurs, plus de 70% des personnes interviewées sont d’avis que la Roumanie se dirige surtout dans une direction erronée et seuls 21% affirment que la direction est la bonne. La recherche a été réalisée au mois de juin, en face à face sur un échantillon d’un millier de personnes et a une marge d’erreur de + ou – 3%.

    Enseignement – Plus de 5 600 institutions d’enseignements de Roumanie seront modernisées et bénéficieront de toute la dotation nécessaire dans la période qui suit, a annoncé la ministre de l’Education nationale, Ligia Deca. Elle a précisé qu’il s’agissait d’un financement de plus d’un milliard d’euros, par le biais du plan national de relance et de résilience et que les contrats seront signés mercredi. Le ministre a expliqué qu’il s’agissait tant de la numérisation du processus éducationnel au CP, dans le primaire, au collège et au lycée que de la modernisation de l’infrastructure scolaire. Elle a également dit que la réforme de l’Education nationale serait ainsi doublée par de meilleures conditions dans les écoles. Ligia Deca a ajouté qu’à l’occasion du collectif budgétaire du mois d’août, le ministère de l’Education sollicitera les fonds nécessaires à la majoration des salaires des enseignants, tel que convenu après la grève dans le système des mois des mai et de juin.

    Navire-école – Le navire-école « Mircea » fait jusqu’à jeudi une escale dans le port turc d’Izmir, où il doit faire une escale jusqu’à jeudi, durant laquelle son équipage fera la promotion des valeurs et des traditions des marins roumains et de l’enseignement naval de Roumanie. L’équipage du voilier compte 145 personnes et déroule jusqu’au 31 juillet un voyage international d’instruction en Méditerranée. Depuis son départ, le navire a fait des escales dans les ports de Pirée en Grèce et Tarente en Italie. L’équipage du navire compte 64 étudiants en 2e année de l’Académie navale « Mircea le Vieux » et 10 cadets étrangers des académies partenaires de Bulgarie, Pologne, Lettonie, Turquie, Italie et Espagne. Le navire-école « Mircea », désigné en 2019, Ambassadeur honoraire de la Roumanie sur les mers et les océans du monde est depuis 2022 ambassadeur de la Roumanie soutenable.

    Météo – Les météorologues ont annoncé deux alertes rouges à la canicule, ces mardi et mercredi qui visent le sud et respectivement le sud-est de la Roumanie, y compris la Capitale, Bucarest, où les maxima iront jusqu’à 42 degrés à l’ombre. Mardi la chaleur sera présente sur tout le pays, pour sévir ensuite sur le sud-est. Une alerte code jaune à la canicule vise l’ouest, le sud et partiellement l’est du pays. Lundi en soirée et dans la nuit de lundi à mardi, sur l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays l’instabilité est attendue avec des phénomènes orageux importants.

  • La santé – principale préoccupation des Roumains

    La santé – principale préoccupation des Roumains

    Le Baromètre de la santé publique est un outil annuel d’évaluation et d’analyse qui mesure des perceptions, des attitudes et des visions liées à la politique de santé publique de la Roumanie dans le contexte plus large de la pandémie, mais sans s’y limiter. Sa deuxième édition a été lancée lundi par l’Institut des sciences politiques et des relations internationales de l’Académie roumaine (ISPRI) et le Centre de recherche sociologique LARICS, en partenariat avec l’Association roumaine des producteurs internationaux de médicaments (ARPIM).

    La principale conclusion, c’est que la santé est la principale préoccupation des Roumains. « L’épidémie de coronavirus a mis une forte empreinte sur la perception de la population de la vulnérabilité du système sanitaire roumain. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles nous constatons un intérêt majeur de la population pour la santé publique, à hauteur de 64,3 % », a expliqué Dan Dungaciu, directeur de l’Institut des sciences politiques et des relations internationales de l’Académie roumaine : « Nous sommes dans une situation où les anciens problèmes du système médical ne sont plus fondamentaux. Je me réfère aux problèmes générés par le comportement, la bureaucratie, l’idée que ce qui est bon marché est bon – ces choses ne sont plus valables pour la perception du public. Le public veut davantage. Il n’est plus satisfait simplement parce que les médecins se conduisent bien avec lui, qu’il n’y a pas trop de bureaucratie ; peut-être que quelque chose a changé dans les hôpitaux aussi et l’atmosphère semble différente d’il y a 10-15-20 ans. Et ce que cela veut dire – des médicaments coûteux, meilleurs, et de meilleurs traitements – c’est que nous avons affaire à un autre type de population que ce système de santé doit satisfaire. »

    L’idée « Je veux un pays comme ailleurs » est très présente dans la société roumaine, dit Dan Dungaciu – une classe moyenne est née en Roumanie qui veut avoir un système de santé performant, au niveau européen. C’est précisément la raison pour laquelle les décideurs, en partenariat avec tous les acteurs concernés, doivent donner la priorité aux investissements à long terme, tant dans l’industrie pharmaceutique que dans les soins de santé, et reconnaître le lien clair entre la santé, l’économie et le bien-être de la population, estime le directeur de l’Institut. Nous notons en première que les plus grands griefs des Roumains concernent précisément les chapitres relatifs à l’accès aux traitements innovants, au dépistage et à l’assurance maladie, comme le disent les représentants de l’Association roumaine des producteurs internationaux de médicaments. Les données révèlent également que 80 % des Roumains estiment qu’ils ne bénéficient pas de médicaments innovants dans la même mesure que les autres Européens. En ce qui concerne les nouvelles thérapies cellulaires et géniques, moins de la moitié des sujets questionnés disent qu’ils seraient prêts à prendre ces médicaments, mais un peu plus du quart d’entre eux les prendraient néanmoins s’ils n’avaient pas d’alternative.

    Par rapport à la situation présentée par le Baromètre précédent, on constate une augmentation à 60 % du nombre de personnes qui s’informent auprès du médecin. Par ailleurs, près de 40 % des Roumains disent avoir bénéficié, eux-mêmes ou des membres de leur famille, de consultations en ligne ou par téléphone depuis le début de la pandémie. L’enquête indique également qu’au moment de la collecte des données (1-19 novembre), 67 % des Roumains se rapportaient de manière positive à la vaccination, disant qu’ils se vaccineraient prochainement, qu’ils avaient commencé à se faire immuniser ou qu’ils étaient entièrement vaccinés. (Trad. : Ligia)

  • 15.06.2021 (mise à jour)

    15.06.2021 (mise à jour)

    Covid – La Roumanie a rapporté mardi 103 nouveaux cas de
    contamination au coronavirus dépistés en 24h et 10 décès causés par la Covid-19
    survenus ces 24 dernières heures. 200 personnes positives sont hospitalisées en
    Réanimation, Soins Intensifs. Parallèlement, les autorités roumaines renforcent
    leurs efforts de vaccination de la population. Depuis le début de la campagne
    d’immunisation en Roumanie, le 27 décembre dernier, plus de 4,5 millions de
    Roumains se sont fait vacciner dont plus de 4,2 millions ont reçu les deux
    doses. Vu que l’intérêt pour la vaccination est à la baisse, plusieurs centres
    d’immunisation ont fermé leurs portes, alors que les horaires des autres ont
    été réduits. Leurs médecins formeront des équipes mobiles qui se rendront en
    milieu rural et dans les petites villes pour vacciner les gens. Dans le même
    contexte, la Roumanie a demandé que certaines livraisons de sérums anticovid
    soient suspendues en juin et recevra, par conséquent, seulement un tiers du
    total des 7 millions 100 mille doses prévues initialement.






    Corruption – La pandémie a
    alimenté le sentiment de la corruption dans les rangs des habitants de l’UE,
    moins de la moitié d’entre eux estimant que cette crise a été gérée de manière
    transparente par les autorités. C’est ce que constate une étude publiée mardi
    par Transparency International et citée par l’AFP. Selon l’organisation, les
    services du secteur sanitaire sont les plus touchés par le fléau de la
    corruption. Bien que seulement 6% des participants à l’enquête aient avoué
    avoir offert des pots-de-vin pour avoir accès à des services médicaux, 29%
    affirment s’être servis des relations personnelles pour obtenir un accès
    privilégié à ce type de services. Offrir des post-de-vin est une pratique
    plutôt répandue en Roumanie (22%) et en Bulgarie (19%), alors que les relations
    personnelles ont été notamment invoquées en Répblique tchèque (54%) et au
    Portugal (46%). Les auteurs du rapport demandent donc aux gouvernements des
    Etats-membres de l’UE de redoubler d’efforts afin de garantir une sortie juste
    et équitable de la pandémie en cours. Plus de 40.000 ressortissants européens
    des 27 Etats-membres de l’UE ont répondu aux questions de ce Baromètre européen
    de la corruption, réalisé entre octobre et décembre 2020.






    Motion – A
    Bucarest, la Chambre des députés a rejeté mardi la motion simple initiée par le
    Parti Social-Démocrate (PSD), principal parti en opposition, contre le ministre
    des Investissements et des Projets européens, Cristian Ghinea. Lundi, les
    députés avaient débattu de ce document signé par 82 députés sociaux-démocrates
    qui réclamaient la destitution en urgence du ministre Ghinea. Accusé de
    « dilettantisme managérial », celui-ci était tenu pour responsable
    d’avoir lancé un Plan national de redressement et de résilience
    « complètement désastreux qui risque de détruire la Roumanie dans les 5
    années à venir ». En réplique, le ministre Ghinea a affirmé que le texte
    de la motion n’était qu’une énumération de mensonges, d’informations erronées
    et de contradictions et que la Roumanie affichait un taux d’absorption des
    fonds européens de 55%, proche de la moyenne européenne de 58%.






    Rapport – Mardi encore, le Parlement de Bucarest a rejeté
    les rapports d’activités pour les 3 dernières années de l’Avocat du peuple. Vu
    cette décision, la coalition à la gouvernance demandera que Mme Renate Weber
    soit révoquée de cette fonction, a fait savoir le président de la Chambre des
    députés, le libéral Ludovic Orban. Mise en place il y a deux ans, du temps de
    la gouvernance sociale-démocrate, Renate Weber a été accusée à maintes reprises
    par l’actuelle majorité politique de faire les jeux de coulisses du PSD et de
    miner les efforts de l’actuel gouvernement de combattre la pandémie. Un nouvel
    Avocat du peuple pourrait être annoncé en septembre. Par la voix du député
    Gabriel Zetea, les sociaux-démocrates ont annoncé leur intention de déposer une
    saisine à la Cour Constitutionnelle.






    Visite – Le
    président roumain, Klaus Iohannis effectuera mercredi et jeudi une visite
    d’Etat en Estonie, a fait savoir l’Administration présidentielle de Bucarest.
    Il aura des consultations politiques avec son homologue estonien, ainsi qu’avec
    le premier ministre et le président du Parlement estonien. A l’agenda des
    pourparlers figurent des sujets divers, tels le renforcement des relations
    bilatérales, y compris la coopération économique, avec un accent mis sur le numérique et sur la
    lutte contre la pandémie, ou encore des sujets d’intérêt européen, tels
    l’avenir de l’UE, le Plan européen de redressement et de résilience, la
    transition verte et numérique, le processus d’élargissement de l’UE et le
    Partenariat Oriental, sans oublier les évolutions en République de Moldova
    voisine, en Ukraine et au Bélarus. D’autres discussions encore devraient porter
    sur la coopération roumano-estonienne au sein de l’OTAN, y compris en ce qui
    concerne la sécurité en mer Noire et dans la mer Baltique.








    Crime – La gendarmerie française a arrêté deux personnes
    soupçonnées d’avoir tué le chauffeur roumain de poids lourd Mihai Spataru, un
    crime survenu il y a un mois et qui a suscité beaucoup d’émotion en Roumanie.
    Selon la correspondante de Radio Roumanie à Paris, les supposés auteurs du
    meurtre sont deux ressortissants irakiens installés depuis plusieurs années en
    France. L’un est un migrant illégal, alors que le second avait un titre
    temporaire de séjour et un emploi. Les deux ont été placés en détention
    provisoire.


    Football – La championne de la Roumanie de football, CFR
    Cluj, affrontera l’équipe Borac Banja Luka, de Bosnie, au premier tour de
    qualification de la Ligue des champions. Le tirage aux sorts a eu lieu en
    Suisse. L’équipe de Cluj sera l’unique représentante de la Roumanie au tableau
    de la Ligue des champions. En 2021, cette équipe a été sacrée pour la quatrième
    année de suite championne de Roumanie.


    Météo – La moitié est de la Roumanie est en alerte jaune et
    orange à l’instabilité atmosphérique accentuée jusqu’à mercredi soir. Malgré la
    pluie, les températures seront à la hausse sur la plupart du territoire, avec
    de maxima qui iront de 21 à 31 degrés. On attend 26 degrés à midi à Bucarest.

  • 29.04.2021

    29.04.2021

    Coronavirus en Roumanie – 1.850 nouveaux cas de Covid 19 ont été rapportés ce jeudi en Roumanie, sur quelque 35 mille tests effectués en 24 heures. Cela signifie un taux des test positifs de plus de 5%. 138 personnes sont également décédées de mardi à mercredi alors que 1295 malades étaient mercredi en réanimation. Bucarest et les départements d’Ilfov et de Cluj figuraient toujours en zone rouge avec un taux d’infection de plus de 3 cas par mille habitants au cours des derniers 14 jours, mais ce taux est à la baisse et approche le seuil en dessous duquel le scénario jaune pourrait entrer en vigueur. Par ailleurs le comité interministériel pour le retour à la normale à compter du 1er juin 2021 s’est réuni pour souligner le besoin d’adapter les mesures de relâchement progressif en fonction du spécifique de chaque domaine d’activité à part. Les représentants de plusieurs associations et organisations ont proposé des projets concrets visant à organiser des événements culturels pilote qui devraient se dérouler dans des conditions de sécurité sanitaire. Les autorités ont également évoque la réouverture progressive du secteur de la restauration dans la mesure où la campagne de vaccination avance. Les propositions seront analysés à partir d’aujourd’hui par des groupes techniques de travail dédiés à différents domaines d’activité. Entre temps, les autorités intensifient leurs efforts pour accélérer la campagne de vaccination, avec l’inauguration de plusieurs centres de vaccination ces jours-ci. 84 mille personnes ont été immunisées hier.

    Baromètre – Les Roumains craignent plutôt la crise économique et la corruption que la pandémie de Covid 19 ou le début d’un conflit armé, conclut le baromètre de sécurité de la Roumanie lancé par le Centre de recherches sociologiques de l’Académie roumaine. Selon l’étude, 43% des personnes questionnées affirment que la Roumanie a été en sécurité après l’adhésion à l’OTAN, alors que 37% sont d’avis que durant la période communiste ils n’ont jamais senti aucune menace à leur adresse. Pour ce qui est de la confiance dans les institutions de l’Etat 72% des Roumains ont identifié l’Armée, suivie par l’Eglise avec 57% et par le ministère des Affaires Etrangères avec 50%.

    Politique – A Bucarest, les leaders de la coalition de droite au pouvoir ont approuvé le Pan national de redressement et de résilience avec des projets d’une valeur totale de 29 milliards d’euros. Le plan sera présenté à Bruxelles à partir du 10 mai lorsque les négociations finales avec les représentants de la Commission européenne devraient avoir lieu. Le premier ministre Florin Cîtu a déclaré qu’aucun projet ne sera abandonné. Pour sa part, le Ministre des Investissements et des Projets Européens, Cristian Ghinea a affirmé que certains investissements ont été réduits et les allocations ont été réarrangées en fonction des observations de la Commission européenne.

    Chômage – En
    Roumanie, le taux de chômage au mois de mars, ajusté à la saison, à été de
    5,5% avec 0,2% de moins par rapport au mois de février, lorsqu’il a été de 5,7%
    selon un communiqué de l’Institut national de la statistique, publié
    aujourd’hui. Le nombre des chômeurs (personnes âgées de 15 à 74 ans) estimé
    pour le mois de mars a été de 464 mille personnes en baisse par rapport au mois
    précédent lorsqu’il était de 478 mille. Le taux de chômage parmi les hommes a
    dépassé de 0,5% celui des femmes (5,7% pour les hommes par rapport à 5,2% pour
    les femmes) Le nombre des chômeurs âgés de 25 à 74 ans compte pour 75,1% du
    nombre total des chômeurs estimé pour le mois de mars 2021.

    Washington – Le retour des Etats-Unis sur la scène internationale, la réponse à la pandémie de coronavirus, le plan de redressement économique mais aussi les avertissements fermes à l’adresse de la Russie et de Chine ont figuré parmi les repères du premier discours du président américain Joe Biden exprimé devant le Congrès américain du cap symbolique de ses 100 jours de présidence. « L’Amérique va de nouveau de l’avant », a-t-il lancé, « elle transforme le danger en espoir, la crise en opportunité et la régression en force ». Selon le correspondent de la radio publique roumaine à Washington, Joe Biden a également transmis un message directe à l’adresse du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, affirmant que les actions de la Russie auraient des conséquences.

    Jeudi
    saint –
    Les chrétiens orthodoxes et catholiques de rite grec de Roumanie
    marquent aujourd’hui le Jeudi Saint, moment important de la semaine des
    souffrances qui précède Pâques. Il commémore pour les chrétiens l’institution
    par Jésus-Christ du sacrement de l’Eucharistie, lors de la Cène qui est le
    dernier repas pris avec ses disciples avant son arrestation. Des messes
    spéciales seront organisées ce soir dans toutes les églises de Roumanie.

  • 16.12.2020 (mise à jour)

    16.12.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – 5.991 nouveaux cas de Covid 109 ont été rapporté ces dernières 24 heures en Roumanie, suite à 28.191 ce qui signifie un taux de positivité de plus de 21%. Le bilan total des infections est arrivé à 571.749 cas, selon les chiffres transmis mercredi par le Groupe de Communication Stratégique. 164 décès supplémentaires ont été enregistrés d’hier à aujourd’hui, portant le bilan mortel à 13.862 personnes mortes des suites de la Covid. 1.267 malades sont actuellement en soins intensifs. A l’extérieur du pays, le nombre des Roumains dépistés positifs à l’infection au Sars Cov-2 a augmenté à 7.031 alors que celui des décès s’est maintenu à 127. Le ministère de la défense mettra à la disposition des Directions de Santé Publique du pays quelque 600 militaires pour appuyer les efforts généraux de lutter contre les effets de la pandémie de Covid 19. Outre les tâches d’opérateur de call-center, les militaires réaliseront des enquêtes épidémiologiques et compléteront les bases de données réalisées dans le cadre des actions de lutte contre la pandémie de Covid 19. Les autorités recommandent aux Roumains de réduire les déplacements durant les fêtes d’hiver afin de limiter la propagation de l’infection au nouveau coronavirus. Les premières doses de vaccin seront délivrées en Roumanie le plus probablement entre Noël et le Nouvel An. Le premier transport est un lot symbolique de quelque 10 mille doses. En janvier, la Roumanie recevra 600 mille doses et cette quantité augmentera d’un mois à l’autre.

    Baromètre – 47,3% des Roumains affirment que l’Etat a transgressé la liberté religieuse des cultes durant la pandémie alors que 35,7% des personnes interviewées affirment qu’il était normal que l’activité des Eglises et des cultes soit soumis à des restrictions, selon le premier baromètre de la vie religieuse, réalisé par le Centre de recherches sociologiques, LARICS, en partenariat avec le Secrétariat d’Etat aux cultes et l’Institut de Sciences politiques et relations internationales de l’Académie roumaine. Selon le baromètre, seuls 15,9% des participants à l’étude affirment que l’Etat a très bien collaboré avec les églises et très bien communiqué les mesures entreprises. Au chapitre confiance, après l’Eglise avec 71,2% en deuxième position se trouve l’armée avec 61,8% et l’Académie roumaine, avec 45,6%. Le gouvernement, le parlement et les partis politiques occupent la dernière place pour ce qui est du degré de confiance des Roumains, selon la recherche, réalisée du 30 novembre au 7 décembre sur un échantillon de mille personnes, validé selon les chiffres de l’Institut national de la statistique.

    Politique – Le président Klaus Iohannis a signé mercredi le décret présidentiel sur la convocation du futur parlement, lundi le 21 décembre. Aux termes de la Constitution, le législatif nouvellement élu se réunit à la demande du chef de l’Etat dans au un délai maximum de 20 jours depuis les élections. La Chambre des Députés et le Sénat sont légalement constitués après la validation de deux tiers des mandats de parlementaires et après leur serment d’investiture. Les négociations de Bucarest entre le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie Plus et l’Union démocrate magyare de Roumanie pour la création d’une coalition de gouvernement de centre – droit ont été à nouveau suspendues mardi. Les trois partis politiques continuent à se disputer le partage des fonctions de premier ministre, de président de la Chambre des Députés et du Sénat. Les libéraux soutiennent l’ex premier ministre Ludovic Orban à la tête de la Chambre des Députés, alors que le co-président de l’USR Plus, Dan Barna, a proposé pour ces fonctions Catalin Drula, le leader des députés de l’Union Sauvez la Roumanie. Dan Barna a proposé aussi la création de trois postes de vice-premier ministre occupés par chacun des trois partis de la coalition, une annonce critiquée tant le PNL que par l’UDMR. Sur toile de fond de tensions, le PSD menace de boycotter la réunion de lundi pour valider le nouveau Parlement. Les sociaux-démocrates sont mécontents de la manière dont les positions clé dans le législatif et dans le prochain gouvernement sont partagées. Les responsables du PSD sont convaincus que la solution correcte dans les conditions de l’actuelle pandémie est un gouvernement d’union nationale, incluant toutes les forces politiques ayant accédé au Parlement de Bucarest. Le professeur Alexandru Rafila est la proposition du PSD pour les fonctions de premier ministre, alors que le PNL soutient l’actuel ministre des finances, Florin Cîtu. Les représentants de l’AUR, formation politique nationaliste affirmes qu’ils participeraient à la réunion et qu’un éventuel boycotte serait un geste d’irresponsabilité politique. Le président roumain, Klaus Iohannis mènera un nouveau round de négociations avec les partis politiques parlementaires pour désigner un candidat aux fonctions de premier ministre puisque selon le chef de l’Etat, suite aux consultations de lundi aucune nomination ne peut être faite.

    Révolution 1989 – La municipalité de Timisoara et les associations de révolutionnaires de cette ville de l’ouest de la Roumanie, marquent à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 décembre les 31 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de 1989. Les manifestations se déroulent cette année dans un format restreint à cause de la pandémie de Covid 19. La réunion festive du Conseil local, à laquelle l’invité d’honneur est l’ambassadeur des Etats-Unis, Adrian Zuckerman, ouvre la série des cérémonies de commémoration des héros tombés à Timisoara. Pour que le sacrifice des héros puisse avoir une certaine signification, a dit Zuckerman, la Roumanie devrait devenir une démocratie stable et prospère ne permettra plus que les actions injustes du passé. Jeudi c’est une journée de deuil à Timisoara, première ville roumaine à être libérée du communisme, un régime qui a duré 45 ans. Mardi, le parlement de Budapest a commencé sa réunion par rendre hommage à la révolte populaire de Timisoara, qui en 1989 a mené à la chute du dictateur communiste roumain Nicolae Ceausescu. János Latorcai, vice-président du Législatif hongrois a rappelé que des centaines de Magyars et de Roumains, ont essayé d’empêcher que le pasteur réformé László Tőkés, soit évacué de sa maison, action qui s’est transformée en une protestation massive, qui a mené à la chute du régime. La révolte contre le régime de Ceausescu a éclaté à Timisoara, le 16 décembre 1989 et s’est propagée le 21 décembre à Bucarest et dans les autres villes du pays. Un millier de personnes sont décédées et quelque 3 mille ont été blessées dans les combats qui ont eu lieu en Roumanie, l’unique pays de l’Europe communiste où le changement de régime a eu lieu par la violence et qui a exécuté les ex-dirigeants communistes.

    Macédoine – La Roumanie a fermement et constamment soutenu les aspirations nord-atlantiques de la Macédoine du Nord, et figuré parmi les premiers alliés à avoir ratifié le protocole d’adhésion à l’OTAN en février 2019, a affirmé mercredi le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu. Il a participé à une conférence de presse commune aux côtés de son homologue de la Macédoine du Nord, Bujar Osmani qui fait une visite officielle en Roumanie. Bogdan Aurescu a réitéré la disponibilité de la Roumanie d’offrir de l’assistance à la République de Macédoine du Nord dans le contexte des préparatifs visant à ouvrir les négociations d’adhésions à l’UE. Bujar Osmani a remercié Bucarest pour l’appui offert à la Macédoine du Nord. Il a souligné que la Roumanie, en tant que pays se trouvant dans le voisinage des Balkans d’Ouest « a non seulement un intérêt direct pour que celui-ci se développe et intègre l’UE, mais constitue un excellent connaisseur des relations entre les Etats de la région ». Les pourparlers ont visé l’état et les perspectives de la consolidation de la coopération bilatérale dans tous les domaines d’intérêt commun, notamment sur la dimension économique.

  • 16.12.2020

    16.12.2020

    Coronavirus en Roumanie – Plus de 6 mille nouveaux cas de Covid 19 et plus de 200 décès ont été rapportés mardi en Roumanie, selon les chiffres transmises par le Groupe de Communication Stratégique. Le bilan total de la pandémie a dépassé les 565 mille cas d’infection, alors que le nombre des décédés touche les 13.700. Le nombre des malades en soins intensifs demeure élevé – soit 1.255. Le ministère de la défense mettra à la disposition des Directions de Santé Publique du pays quelque 600 militaires pour appuyer les efforts généraux de lutter contre les effets de la pandémie de Covid 19. Outre les tâches d’opérateur de call-center, les militaires réaliseront des enquêtes épidémiologiques et compléteront les bases de données réalisées dans le cadre des actions de lutte contre la pandémie de Covid 19. Les autorités recommandent aux Roumains de réduire les déplacements durant les fêtes d’hiver afin de limiter la propagation de l’infection au nouveau coronavirus. Les premières doses de vaccin seront délivrées en Roumanie le plus probablement entre Noël et le Nouvel An. Le premier transport est un lot symbolique de quelque 10 mille doses. En janvier, la Roumanie recevra 600 mille doses et cette quantité augmentera d’un mois à l’autre.

    Négociations politiques – Les négociations de Bucarest entre le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie Plus et l’Union démocrate magyare de Roumanie pour la création d’une coalition de gouvernement de centre – droit ont été à nouveau suspendues mardi. Les trois partis politiques continuent à se disputer le partage des fonctions de premier ministre, de président de la Chambre des Députés et du Sénat. Les libéraux soutiennent l’ex premier ministre Ludovic Orban à la tête de la Chambre des Députés, alors que le co-président de l’USR Plus, Dan Barna, a proposé pour ces fonctions Catalin Drula, le leader des députés de l’Union Sauvez la Roumanie. Dan Barna a proposé aussi la création de trois postes de vice-premier ministre occupés par chacun des trois partis de la coalition, une annonce critiquée tant le PNL que par l’UDMR. Sur toile de fond de tensions, le PSD menace de boycotter la réunion de lundi pour valider le nouveau Parlement. Les sociaux-démocrates sont mécontents de la manière dont les positions clé dans le législatif et dans le prochain gouvernement sont partagées. Les responsables du PSD sont convaincus que la solution correcte dans les conditions de l’actuelle pandémie est un gouvernement d’union nationale, incluant toutes les forces politiques ayant accédé au Parlement de Bucarest. Le professeur Alexandru Rafila est la proposition du PSD pour les fonctions de premier ministre, alors que le PNL soutient l’actuel ministre des finances, Florin Cîtu. Les représentants de l’AUR, formation politique nationaliste affirmes qu’ils participeraient à la réunion et qu’un éventuel boycotte serait un geste d’irresponsabilité politique. Le président roumain, Klaus Iohannis mènera un nouveau round de négociations avec les partis politiques parlementaires pour désigner un candidat aux fonctions de premier ministre puisque selon le chef de l’Etat, suite aux consultations de lundi aucune nomination ne peut être faite.

    Révolution
    1989 –
    La municipalité de Timisoara et
    les associations de révolutionnaires de cette ville de l’ouest de la Roumanie,
    marquent à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 décembre les 31 ans écoulés
    depuis la révolution anticommuniste de 1989. Les manifestations se déroulent
    cette année dans un format restreint à cause de la pandémie de Covid 19. La
    réunion festive du Conseil local, à laquelle l’invité d’honneur est l’ambassadeur des Etats-Unis, Adrian
    Zuckerman, ouvre la série des cérémonies de commémoration des héros tombés à
    Timisoara. Jeudi c’est une journée de deuil à Timisoara, première ville
    roumaine à être libérée du communisme, un régime qui a duré 45 ans. Mardi, le
    parlement de Budapest a commencé sa réunion par rendre hommage à la révolte
    populaire de Timisoara, qui en 1989 a mené à la chute du dictateur communiste
    roumain Nicolae Ceausescu. János Latorcai, vice-président du Législatif
    hongrois a rappelé que des centaines de Magyars et de Roumains, ont essayé
    d’empêcher que le pasteur réformé László Tőkés, soit évacué de sa maison et
    lorsque cela a échoué, action qui s’est transformée en une démonstration de
    masse, qui a mené à la chute du régime. La révolte contre le régime de
    Ceausescu a éclaté à Timisoara, le 16 décembre 1989 et s’est propagée le 21
    décembre à Bucarest et dans les autres villes du pays. Un millier de
    personnes sont décédées et quelque 3 mille ont été blessées dans les combats
    qui ont eu lieu en Roumanie, l’unique pays de l’Europe communiste où le
    changement de régime a eu lieu par la violence et qui a exécuté les ex-dirigeants
    communistes.

    Baromètre – L’Eglise, l’armée et l’Académie roumaine occupent les premières places pour ce qui est du degré de confiance accordé aux Roumains, conformément au premier baromètre de la vie religieuse de Roumanie, rendu public mercredi à Bucarest. Selon le baromètre, réalisé par le Centre de recherches sociologiques, LARICS, en partenariat avec le Secrétariat d’Etat aux cultes et l’Institut de Sciences politiques et relations internationales de l’Académie roumaine au chapitre confiance, après l’Eglise avec 71,2% en deuxième position se trouve l’armée avec 61,8% et l’Académie roumaine, avec 45,6%. Le gouvernement, le parlement et les partis politiques occupent la dernière place pour ce qui est du degré de confiance des Roumains, selon la recherche, réalisée du 30 novembre au 7 décembre sur un échantillon de mille personnes.

    Affaires Etrangères – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu entame aujourd’hui des consultations politiques avec son homologue macédonien, Bujar Osmani, qui effectue une visite officielle à Bucarest. Les pourparlers visent l’état et les perspectives de la consolidation de la coopération bilatérale dans tous les domaines d’intérêt commun, notamment sur la dimension économique. Dans le cadre des consultations les deux hommes évoqueront aussi l’appui que la Roumanie accordera à l’agenda européen de la République de la Macédoine du Nord mais aussi les politiques d’élargissement de l’UE, la sécurité et les relations au sein de l’OTAN, la coopération au niveau régional, mais aussi dans le cadre des organisations internationales. Bogdan Aurescu évoquera aussi la disponibilité de la Roumanie d’offrir de l’Assistance à la République de la Macédoine du Nord dans le contexte des préparatifs en vue de l’ouverture des négociations d’adhésion à l’UE a précisé le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest.

    Météo – Températures élevées en Roumanie pour cette période de l’année, même si le ciel est nuageux sur l’est et le sud. Les températures vont de – 3 à 9 degrés. 5 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 15.04.2020

    15.04.2020

    Coronavirus en Roumanie – Une réunion est prévue ce mercredi entre le président roumain, Klaus Iohannis, le premier ministre Ludovic Orban et les membres du cabinet. Ils devraient discuter des mesures qui s’imposent dans le contexte de la prolongation d’un mois de l’état d’urgence. A la veille de la réunion le chef de l’Etat roumain a déclaré qu’il allait demander aux autorités de ré-analyser l’accord entre le Ministère de l’Intérieur et l’Eglise orthodoxe roumaine, par le biais duquel les forces de l’ordre devaient aider les prêtres et les fidèles du cours de Pâques. Plusieurs dérogations avaient été établies afin de rendre possibles les rituels religieux. « Restez chez vous, sinon après Pâques nous aurons des enterrements » a exhorté le président Klaus Iohannis à la veille d’une réunion avec le premier ministre Ludovic Orban et avec des membres du gouvernement. La Roumanie a enregistré 6 nouveaux décès dus au Sars -Cov- 2, portant à 362 le nombre total, informe le Groupe de communication stratégique. Selon la même source, on dénombre plus de 7200 personnes infectées, dont 1.217 ont été déclarées guéries et ont pu quitter l’hôpital. 245 malades sont en soins intensifs. Par ailleurs, 709 ressortissants roumains de l’étranger, dont 420 d’Italie, sont contaminés par le nouveau coronavirus. Depuis le début de la pandémie, 52 Roumains vivant hors des frontières nationales sont tombés victimes du Covid -19.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest débat ce mercredi du projet de décret d’urgence qui élargit le droit à l’indemnisation de chômage partiel à d’autres catégories professionnelles dont on ne faisait pas mention jusqu’ici. Il s’agit des avocats et des impresarios. En outre, les personnes qui déploient plusieurs activités et paient cotisations et contributions sociales, peuvent opter pour une seule indemnisation qu’elles estiment la plus avantageuse. L’Exécutif doit également examiner aujourd’hui un mémorandum concernant l’appui aux grands projets de recherche dans le domaine de la Santé. Par ailleurs, le premier ministre Ludovic Orban a fait savoir qu’au courant de cette semaine le gouvernement de pencherait aussi sur le décret d’urgence prévoyant dans le collectif budgétaire le rehaussement des enveloppes destinées aux ministères de la Santé, du Travail et de la protection sociale. On envisage également d’augmenter le plafond des crédits contractés par les PME et garantis par l’Etat, afin d’assurer les fonds de roulement ou les fonds nécessaires aux investissements et de majorer le quota de l’impôt sur le revenu destiné à financer le budget local, soit 2% de plus pour les localités et 1% de plus pour les départements.

    Transports – Les transporteurs routiers de Roumanie demandent au président et au gouvernement de Bucarest d’intervenir d’urgence par voie diplomatique auprès les autorités d’Allemagne, Autriche, Hongrie et d’autres Etats membres de l’UE pour permettre l’accès des chauffeurs roumains de poids-lourds. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, les représentants de l’Union nationale des transporteurs routiers de Roumanie affirment que plusieurs Etats de l’UE ont imposé des restrictions de voyage aux camionneurs roumains, restrictions qui enfreignent la libre circulation des travailleurs des transports. Selon cette union des professionnels du secteur, plusieurs entreprises roumaines de transport routier de marchandises ont signalé le fait que leurs chauffeurs n’ont pas eu le droit de quitter la Roumanie et de voyager en Allemagne et en Autriche pour prendre en charge leurs camions et réaliser des transports de marchandises dans ces deux Etats membres de l’UE, aux terme de contrats conclus par des entreprises roumaines. Les chauffeurs ont été empêchés d’entre en Allemagne et ne Autriche même si ceux-ci on pu présenter aux autorités tous les documents nécessaires. En l’absence d’une intervention d’urgence de la part des autorités de Bucarest, la Roumanie risque de ne pas gagner plusieurs milliards d’euros, vu que le transport routier de marchandises a généré des exportations de services s’élevant à 6 milliards d’euros en 2019. Cette situation pourrait produire des effets négatifs sur le déficit du compte courant, sur le taux de change et sur l’inflation, met en garde l’Union nationale des transporteurs routiers de Roumanie.

    Baromètre – Le niveau de l’inquiétude à l’égard de la situation sanitaire actuelle vient s’intensifier tant dans des pays où il y a moins de restrictions, tels la Pologne et les Pays-Bas, que dans ceux où celles-ci sont plutôt sévères, tels l’Italie, l’Espagne et la France, selon un baromètre de l’opinion publique rendu public aujourd’hui par la compagnie Kantar. Selon cette étude, deux pays initialement optimistes, à savoir le Royaume-Uni et les Etats-Unis recensent des hausses massives de l’inquiétude du public, deux semaines seulement depuis le précèdent sondage, alors qu’en Allemagne, les inquiétudes, modérées au début de l’épidémie, connaissent une stagnation. Par ailleurs, en Roumanie, le nombre des personnes inquiètes actuellement est de 5% supérieur par rapport à la première étude, mais le niveau atteint est extrêmement élevé. Pas mois de 80% des Roumains se déclarent inquiets par la situation actuelle, mais leurs angoisses sont provoquées surtout par l’insécurité financière. L’étude a été réalisée sur quelque 45 mille personnes de plus de 50 pays, dont 1800 de Roumanie.

    Coronavirus dans le monde – Le coronavirus a contaminé près de 2 millions de personnes dans le monde et l’on fait état de plus de 125.000 morts. Aux Etats-Unis, pays considéré comme le nouvel épicentre de la pandémie, on a enregistré ces 24 dernières heures plus de 2.200 décès, sur un total de près de 26 mille. En Europe, ce sont l’Espagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni qui continuent d’être les plus touchés. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit exposer ce mercredi des recommandations pour les pays de l’UE relatifs au relâchement progressif des restrictions, tout en sachant que la décision d’assouplir les mesures de restriction liées au coronavirus est du ressort de chaque Etat membre. Le Danemark, par exemple, a déjà autorisé la réouverture des écoles primaires. Par ailleurs, le président Donald Trump, a suspendu la contribution américaine à l’OMS en arguant de la mauvaise gestion de la pandémie. En réplique, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, estime que ce n’est pas le moment de réduire le financement des opérations de l’OMS ou de toute autre institution humanitaire combattant le coronavirus.

    Météo – Aujourd’hui il fait assez frisquet en Roumanie, où le vent souffle assez fort sur nombre de régions. Quelques pluies sont également possibles alors que les maximas iront de 9 à 16 degrés.

  • 27.10.2019

    27.10.2019

    Heure d’hiver – La
    Roumanie est revenue, cette nuit, à l’heure d’hiver, qui est l’heure solaire, ce qui
    fait de ce dimanche la journée la plus longue de l’année, avec 25 heures. Ce
    passage n’a pas modifié l’horaire des trains. Vu que dans les pays voisins de
    la Roumanie, le passage à l’heure d’hiver s’est fait à la même date, c’est à
    dire le 27 octobre, entre les stations de frontière avec la République de
    Moldova, la Hongrie, la Serbie, la Bulgarie et l’Ukraine, les trains circulent
    conformément aux horaires en vigueur. La Commission européenne a proposé de
    renoncer au changement saisonnier de l’heure en Europe, offrant aux Etats membres
    de l’Union européenne la liberté de décider de rester soit à l’heure d’hiver, soit à l’heure d’été. L’Union européenne devrait, donc, renoncer au
    changement de l’heure en 2021.




    Militaire – Quelque 1400 militaires
    roumains et étrangers, avec 220 moyens techniques, participent du 25 octobre au
    8 novembre, à Cincu, au département de Brasov (centre de la Roumanie) à
    l’exercice multinational Scorpions Legacy 2019, a fait savoir le bureau de
    presse de la Brigade multinationale du Sud-est basée à Craiova. L’objectif en
    est d’instruire le personnel de la Brigade et celui des unités affiliées de
    Bulgarie, d’Italie et du Portugal, par des exercices de commandement assistés
    par ordinateur, exercices d’entraînement sur le terrain et exercices tactiques
    de tirs de combat. Notons que le commandement de la Brigade multinationale du
    Sud-est de Craiova assure une capacité élevée de commande des forces déployées
    dans le sud-est des frontières de l’OTAN, ayant une importante contribution à
    la défense collective de l’Alliance.


    Energie – La Roumanie
    a importé, au cours des sept premiers mois de l’année, une quantité d’énergie
    qui dépasse de 45 % celle importée pendant la même période de 2018, informe le
    plus récent rapport de l’Autorité nationale de réglementation dans le secteur
    énergétique (ANRE). Pendant cette même période, les exportations ont baissé de
    32%, comparées à celles enregistrées en janvier-juillet 2018. La consommation
    nationale d’énergie électrique a connu une légère baisse, de 0,6%, tandis que
    la production interne a diminué de 5,4%, précise le Régulateur national.










    Culture – L’intérêt
    pour la culture augmente en Roumanie, mais cela concerne notamment le
    divertissement facile, indique le Baromètre de la consommation culturelle en
    2018, une radiographie du phénomène culturel national réalisée par l’Institut
    national de recherche et de formation et rendue publique hier. Les auteurs ont
    constaté que les gens préfèrent les festivités et les événements en plein air. La fréquentation des musées et des
    bibliothèques reste inchangée, tandis que celle des salles de théâtre diminue
    par rapport aux années précédentes. La consommation de films dans les salles de
    cinéma a augmenté, tout comme la participation de la population à des concerts
    et des spectacles de divertissement. Selon la même étude, la consommation de
    programmes de télévision, de musique et d’internet s’est accrue dans l’espace
    non-public.


    Théâtre – La
    29-e édition du Festival national de théâtre (FNT) prend fin aujourd’hui à
    Bucarest, au bout de 10 jours de spectacles, de vernissages d’expositions et de
    lancements de livres. Cette année, le Festival a célébré « Le théâtre,
    instant magique de l’histoire ». Selon la directrice artistique, Marina
    Constantinescu, l’édition de cette année a été dédiée au 30-e anniversaire de
    la Révolution de décembre 1989, qui a replacé la Roumanie sur la carte
    démocratique du monde.






















    Tennis – En
    tennis, Horia Tecău (Roumanie) et Jean-Julien Rojer (Pays-Bas) affrontent
    aujourd’hui les Américains Taylor Fritz et Reilly Opelka, dans la finale de
    double du tournoi ATP de Bâle (Suisse).
    Tecău et Rojer cherchent aussi la qualification au Tournoi des Champions.




    Météo – La
    météo est belle et chaude partout en Roumanie, ce dimanche. Les températures de
    la mi-journée vont de 16° à 26°.

  • Le baromètre de genre, 18 ans plus tard

    Le baromètre de genre, 18 ans plus tard

    Une Roumanie dynamique, où les perceptions de genre changent en se modernisant ; une Roumanie qui hésite entre conservatisme et progressisme dans lapproche de légalité des genres ; une faible perception du besoin de politiques visant légalité des chances. Voilà les conclusions les plus importantes du Baromètre de genre 2018, réalisé 18 ans après le premier jamais réalisé en Roumanie, en lan 2000. Le plus récent, commandé par lassociation non gouvernementale féministe « Centrul Filia/Le Centre Filia », a très bien retenu le changement de certaines mentalités, limmobilisme de certaines autres et lindécision dautres encore. Vu que des sujets tels la violence familiale, léducation à la santé et à la santé reproductive, le grand nombre de mères adolescentes en Roumanie, ont figuré à lagenda public de ces dernières années, Centrul Filia souhaite voir les résultats de cette enquête sociologique produire des politiques de genre conséquentes.



    Andreea Bragă, représentante de lassociation Centrul Filia, explique le contexte dans lequel le Baromètre de genre a été réalisé, ainsi que les éventuelles solutions aux problèmes. «Les mentalités patriarcales et les préjugés concernant la violence, la victime et ses agresseurs, mais aussi le manque dinformations sur la violence familiale et la dynamique de la violence parmi les professionnels du domaine – policiers, juges ou assistants sociaux – freinent laccès des femmes à leurs droits. Sur le terrain, nous apprenons que ce sont les policiers eux-mêmes qui déconseillent aux femmes de porter plainte ou qui ne savent pas quels conseils leur donner. Je ne veux pas généraliser, tous les agents de police ne font pas ça, mais nous aimerions que les professionnels sensibles à la problématique de genre soient plus nombreux, quils rejettent les stéréotypes et les préjugés sur les hommes et les femmes, pour intervenir rapidement dans les cas de violence familiale, surtout quand leur intervention peut faire la différence entre la vie et la mort. Nous continuons à occuper les premières places des classements européens en matière daccouchements parmi les adolescentes, de mortalité à la naissance, de faible accès de la mère aux services de santé… De nombreuses femmes ne consultent jamais un médecin pendant la grossesse. Donc une des solutions a été de refaire un des réseaux de sages-femmes et dassistantes communautaires qui aillent à la rencontre des bénéficiaires et qui travaillent avec les femmes, au sein même de la communauté. Nous avons lintention de remettre en état le réseau de cabinets de planning familial. Malheureusement, nous constatons une résistance de lopinion publique quand on parle de droits reproductifs et daccès à la contraception. »



    Comparé au Baromètre de genre de lan 2000, celui de lannée dernière met en évidence des évolutions positives, mais aussi des attitudes figées dans le temps, selon la sociologue et professeure des universités Laura Grunberg. Lenquête de 2018 contient de nombreuses réponses contradictoires, qui évoquent des mentalités hésitant entre le passé et le présent, entre attitudes traditionnalistes et progressistes, comme laffirme Laura Grunberg : «Aussi bien en 2000 quen 2018, ceux qui parlent dégalité ou dun partenariat hommes-femmes dans la vie privée représentent de faibles pourcentages. « Qui soccupe de la maison ? » Si la réponse la plus fréquente à cette question avait été « les deux », on aurait pu parler dun partenariat privé. Ce thème, du partenariat privé, de léquilibre entre la vie professionnelle et la vie privée ne semble pas être connu ou intéresser les gens. Et cette perception na pas bougé avec le temps. Dautres perceptions sont restées figées : cest plutôt du devoir des femmes que de celui des hommes de soccuper des tâches ménagères. Le pourcentage de ceux qui le pensent touche les 60%, le même chiffre quen 2000. En 2018, tout comme en 2000, quelque 80% des sujets questionnés considèrent que la quasi-totalité des tâches ménagères incombe aux femmes, sauf les travaux de réparation. »



    Dans le même temps, Laura Grunberg croit quun un changement, bien que faible, est en train de sopérer. «Il est vrai quà la question de savoir si lhomme est le chef de la famille, la perception a baissé de 83% en 2000 à 70% en 2018. Cest tout de même bien. Personnellement, je ny vois pas de changement, puisque 70%, cest toujours beaucoup. Même chose en ce qui concerne lidée que « la femme doit suivre son homme ». Le changement y est visible, 65% au lieu de 78%. Mais moi, je naime pas ce pourcentage non plus. Les différences sont visibles, mais les chiffres continuent dêtre importants. Je mattendais à des changements plus profonds en 18 ans. »



    Les aspects positifs mis en évidence par le Baromètre de genre 2018 sont pourtant nombreux, considère Laura Grunberg. « Concernant lélection dune femme aux fonctions de président du pays, en 2000, les Roumains nagréaient pas cette idée. En revanche, en 2018, le changement est évident. Si en 2000, 73% des sondés préféraient un président homme, ils nétaient plus que 43% à le penser, le changement est donc extraordinaire. Pour ce qui est de lidée que « les hommes sont plus capables de conduire que les femmes », la baisse est significative: de 54% à 44%. Cela veut dire que les femmes sont tout aussi capables de conduire que les hommes, certaines dentre elles même plus capables. « Les femmes sont trop occupées avec les tâches ménagères et nont pas le temps dassumer des postes de direction », ceux qui le pensaient représentaient 68%, ils sont maintenant 44%. « Les femmes nont pas confiance en elles-mêmes » – en 2000, 43% des Roumains le pensaient, alors quen 2018 ils étaient 31%.



    Le Baromètre montre clairement que les efforts des ONGs daccroître la prise de conscience relative à la violence familiale et de soutenir la prise de mesures légales contre les agresseurs et en faveur des victimes, ont fait la différence, affirme Laura Grunberg. «Par rapport à 2000, bien plus de personnes considèrent que la violence familiale nest pas simplement une affaire privée, quil faut résoudre en famille. Au contraire, cest la police qui devrait intervenir en premier dans de telles situations. En 2000, 35% des gens considéraient que les partenaires devaient résoudre seuls leurs problèmes, aujourdhui ils ne sont plus que 20% à le croire, et la plupart indiquent la police en premier. Cest un changement de mentalité, ce qui est le plus difficile à opérer. Donc les efforts faits sont visibles. »



    Les auteurs du Baromètre de genre ont conclu que la Roumanie change et que les perceptions de la population concernant les rôles traditionnels de la femme et de lhomme se diversifient. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • May 13, 2019 UPDATE

    May 13, 2019 UPDATE

    JUDICIARY The European Commission confirmed on Monday that its first vice-president, Frans Timmermans, sent a new letter to the Romanian authorities on Friday, warning against the developments related to the rule of law in Romania. As the EC spokesman Margaritis Schinas put it, “The main concerns relate to developments interfering with judicial independence and the effective fight against corruption, including the protection of financial interests of the EU and particularly to the recently adopted amendments to the criminal code that create a de facto impunity for crimes. He added that unless these concerns are addressed or if further negative measures are taken, such as the promulgation of the latest amendments to the criminal legislation, the Commission will immediately activate the rules for safeguarding the rule of law and will suspend the Cooperation and Verification Mechanism. This is the instrument used by the Commission to monitor developments in the Romanian judiciary ever since the country joined the bloc in 2007. On April 24, the European Commission announced it would closely monitor the draft amendments to the Criminal Code and Code of Criminal Procedure, adopted by the Chamber of Deputies, and reiterated that Romania must immediately resume reforms in this field.



    EASTERN PARTNERSHIP Brussels is hosting for 2 days several events marking the 10th anniversary of the Eastern partnership. Romania is represented by the head of state, Klaus Iohannis, and the foreign minister, Teodor Melescanu. Officials for the 28 EU member states and the 6 partner states, Armenia, Azerbaijan, Belarus, Georgia, the Republic of Moldova and Ukraine, are assessing the progress made in an ambitious schedule for the coming year, aimed at ensuring concrete benefits for the citizens of the entire region, by means of efforts targeting stronger economies, governments and societies. The Eastern Partnership is an initiative that consists in the creation of a common area of democracy, prosperity, stability and close cooperation between the EU and the partner countries.



    POLL The Army, the Church and the Romanian Academy are the institutions Romanian trust the most, according to the public opinion Barometre released on Monday by the Romanian Academy. The survey indicates that 68% of the respondents have “a lot of confidence in the Army, around 57% in the Church and over 45% in the Romanian Academy. Next come, in descending order, the Police, the Presidency, the National Bank of Romania, the City Hall, the Mass Media, the Constitutional Court, the Government, Parliament and the political parties. As for the international institutions, Romanians have “a lot of confidence in NATO – over 56%, EU – more than 55%, the UN – over 52%. The survey was conducted between April 12 and May 3.



    CORRUPTION The Bucharest Court Monday sentenced a former mayor of Bucharest, Sorin Oprescu, to four and a half years in prison for bribe-taking, and dismissed the charges of money laundering. The ruling is not final and may be appealed against. In November 2015, the National Anti-Corruption Directorate indicted Sorin Oprescu for bribe-taking, money laundering, abuse of office and forming an organised crime group. Sorin Oprescu, a former member of the Social Democratic Party, was elected mayor of Bucharest in 2008, running as a non-affiliated candidate, and won a second term in office in 2012.



    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • 17.11.2018 (mise à jour)

    17.11.2018 (mise à jour)

    Visite – Le président de la Cour des comptes européenne, Klaus-Heiner Lehne, effectuera une visite officielle en Roumanie, les 19 et 20 novembre. La visite aura lieu dans le contexte de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019. Klaus-Heiner Lehne aura plusieurs entrevues, y compris avec le président roumain, Klaus Iohannis, la première ministre Viorica Dăncilă, les présidents des deux Chambres du Parlement, avec le ministre des Finances Eugen Teodorovici, ainsi qu’avec le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba.


    Plusieurs hauts officiels européens, dont le président du Parlement européen, Antonio Tajani, se rendront à Bucarest la semaine prochaine. Les discussions viseront des sujets liés à l’avenir de l’Europe communautaire et à la bonne gestion, durant le mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE, de certains dossiers importants, tels le cadre financier pluriannuel, le Brexit et l’après Brexit, l’évolution de la politique sécuritaire. La première ministre roumaine a réaffirmé que la Roumanie était préparée à reprendre et à exercer avec succès le mandat à la tête du Conseil de l’UE. Le plan d’actions a été finalisé, les mécanismes de travail ont été créés et les modalités concrètes pour le déroulement des activités ont été établies, a encore précisé la cheffe du cabinet de Bucarest.



    Notation — La confirmation par l’Agence d’évaluation financière Fitch de la note de la Roumanie témoigne du fait que le pays jouit d’une croissance économique durable, qui contribue à renforcer la confiance des investisseurs. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain des Finances publiques, Eugen Teodorovici, après que Fitch ait confirmé à BBB moins avec perspective stable, la note de la Roumanie pour ses dettes sur le long terme en devise étrangère. La politique fiscale expansionniste démarrée en 2017 a affaibli les finances publiques de la Roumanie, affirment les experts de l’agence. Selon eux, sur les neuf premiers mois de l’année en cours, les revenus représentent seulement 69% des objectifs annuels révisés et le déficit budgétaire est supérieur de 1% à celui enregistré dans l’intervalle janvier — septembre 2017. L’Agence d’évaluation financière Fitch s’attend pourtant à ce que le gouvernement de Bucarest atteigne la cible de déficit pour 2018, fixée à 2,96%, afin d’éviter la procédure de déficit excessif. Fitch table sur une croissance de l’économie roumaine de 3,5% en 2018, 3,2% en 2019 et de 3% en 2020, ce qui reflète d’ailleurs le ralentissement de l’économie européenne, le durcissement de la politique monétaire et la diminution des stimulations fiscales.



    Sommet — Présente récemment à Thessalonique, en Grèce, à la 3e édition du Sommet consacré aux perspectives européennes, à la connectivité, au développement industriel et à la coopération dans les Balkans occidentaux, la vice – première ministre roumaine, Ana Birchall, a réaffirmé l’engagement de Bucarest pour ce qui est du processus d’élargissement de l’UE. La Roumanie va assurer la continuité de ce processus et y prêter une attention particulière pendant son futur mandat à la tête du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, a précisé Mme Birchall. Celle-ci s’est entretenue, en marge du sommet, avec plusieurs hauts responsables, dont les premiers ministres grec, bulgare et serbe, le gouverneur de la région de la Macédoine centrale et le maire de la ville de Thessalonique.



    Justice — La Cour Constitutionnelle de Costa Rica a rejeté les demandes de libération déposées par les avocats de lancienne ministre roumaine des Transports, Elena Udrea et l’ex cheffe du Parquet antiterrorisme, Alina Bica. Les deux femmes avaient été placées en détention provisoire le 3 octobre dernier, en application d’une demande d’Interpol, suite aux condamnations prononcées à leur encontre en Roumanie dans des dossiers de corruption. Longtemps considérée comme le personnage le plus influent de lentourage de lancien président Traian Basescu, Elena Udrea a été condamnée définitivement à 6 ans de prison ferme par la Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest pour acceptation de pots-de-vin et abus de fonctions. La même instance a condamné définitivement Alina Bica à 4 ans de prison ferme pour favorisation de linfracteur.



    Statistiques — Les Roumains sont les plus nombreux parmi les étrangers établis dans la région de Madrid, en Espagne, leur nombre s’élévant à quelque 200.000, révèle le dernier baromètre de l’immigration. Les statistiques rendues publiques tous les deux ans par le gouvernement de la région madrilène mesurent entre autres le degré d’insertion des immigrants. Selon le correspondant de Radio Roumanie en Espagne, la valeur de cet indicateur a augmenté de 12% par rapport à 2008. La même enquête montre que près de 70% des Espagols qui vivent dans cette région trouvent que l’immigration a des retombées positives sur l’économie.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera très froid, même plus froid qu’à l’accoutumée pour cette période de l’année. Il neigera à la montagne, dans le nord et le nord-ouest, tandis que dans les autres régions on attend de faibles précipitations. Les températures maximales s’étaleront entre 1° et 8°.

  • Identité et culture nationale un siècle après la Grande Union

    Identité et culture nationale un siècle après la Grande Union

    Réalisée, tout comme les années précédentes, par l’Institut national pour la recherche et la formation culturelle (INCFC), cette étude offre peut-être des surprises à ceux qui s’attendaient à un meilleur niveau de connaissances sur la signification du centenaire – estime Carmen Croitoru, manager de l’Institut : « Les résultats du sondage sur la perception des deux événements par la population ne sont pas ceux escomptés. Le fait que le centenaire semblait un sujet étranger pour la plupart des Roumains n’est pas surprenant, il indique seulement un horizon d’attente inadéquat. Pour nous, les chiffres ne sont qu’un effet, c’est pourquoi nous ne porterons jamais de jugement sur les Roumains qui ne lisent pas, qui ne connaissent pas les fêtes du pays ou qui n’arrivent pas à se repérer dans le domaine culturel. Pour nous, il est clair que l’absence d’une stratégie dans ce domaine ne pourra pas avoir de conséquences positives. »

    Lors du sondage pour le baromètre culturel de cette année, les chercheurs ont enregistré les réponses spontanées des gens à la question : « Quelle est la première chose à laquelle vous pensez quand vous entendez l’expression « le centenaire de la Grande Union » ? 47% des personnes interrogées ont répondu : « Je ne sais pas. », 8% ont choisi de ne pas répondre et 45% ont exprimé différents avis, dont la plupart concernaient l’union, le 1er décembre 1918, de la Transylvanie avec le royaume de Roumanie. « Dans la conscience publique, il n’y a donc pas de signification claire de cet événement » – estiment les auteurs de l’étude. Dans ces conditions, comment ce centenaire, en tant que symbole, se reflète-t-il dans la manière dont les gens construisent leur identité locale ou nationale ?

    Anda Becuţ Marinescu, directrice de recherche au sein de l’Institut national pour la recherche et la formation culturelle : « Dans ce contexte, le Centenaire est pertinent dans la mesure où sa célébration est liée à des événements importants pour une communauté ou une autre. Par exemple : il y a, à travers le pays, de nombreux monuments érigés à la mémoire des héros tombés, pendant la guerre. Si, à l’occasion du Centenaire, on organise des événements liés à ce type de monument, il y a plus de chances que la communauté locale réagisse. »

    La valorisation des communautés locales est d’ailleurs une autre surprise du Baromètre de consommation culturelle 2018 : 65% des Roumains définissent leur identité avant tout par leur appartenance à la commune ou à la ville où ils habitent. La référence au pays où ils vivent, en tant que repère identitaire, arrive en 3e position. De l’avis de l’anthropologue Vintilă Mihăilescu, ce résultat est réjouissant : « Ce qui a été intéressant, cette fois, c’était la façon dont les gens définissaient leur identité. A une question du genre : Qu’est-ce que vous êtes, avant tout : roumain, transylvanien ou habitant du village X ?, la plupart des personnes interrogées ont répondu : Je suis quelqu’un des parages. Pour définir leur identité, 6% à 7% des gens font même référence à leur appartenance européenne – ce qui est nouveau par rapport aux études antérieures. Pourtant, à mes yeux, cette renaissance, cette valorisation du caractère local et des spécificités locales est très importante et réjouissante. »

    Dans ces conditions, on peut s’attendre à ce que le patrimoine matériel local soit une priorité pour les Roumains. Et c’est effectivement le cas: 82% des personnes interrogées considèrent le patrimoine culturel comme très important pour eux et 78% pensent qu’il est important pour la communauté locale. Pourtant, 31% seulement des personnes interrogées ont déclaré avoir visité au moins une fois par an un site du patrimoine culturel. Qui sont, en fait, les visiteurs des sites du patrimoine immobilier ? Selon le Baromètre culturel, le visiteur moyen est féminin, âgé de 50 à 64 ans, avec une éducation moyenne et un revenu supérieur à la moyenne.Les contradictions les plus évidentes concernent la perception que les gens ont du patrimoine immatériel, c’est-à-dire des traditions. 90% des personnes interrogées estiment que les traditions et les coutumes occupent une place importante dans la société roumaine, 82% pensent que les respecter aident à construire un meilleur avenir pour la communauté, contre 50% qui considèrent qu’elles entravent le développement de la société.

    Il y a là une tension entre l’ancien et le nouveau, entre le besoin de conservation et celui de modernisation – estime Anda Becuţ-Marinescu. Vintilă Mihăilescu ajoute, lui, que : « Telle est la réalité. Nous avons un culte bien mérité des traditions, sur lequel prime le culte de la modernité. Ce qui est tout à fait naturel. Si vous vous rendez dans une commune et que vous tentiez de faire revivre les traditions locales, ne vous attendez pas à ce que tout le monde se montre enthousiaste. Eventuellement, les gens seront polis, mais ils ne feront rien. Le culte de la modernisation ne va pas de pair avec celui des traditions. A l’avenir, avec le temps, ils finiront peut-être par converger. » Les politiques culturelles, ainsi que les stratégies de communication publiques doivent tenir compte de ce « portrait » des Roumains, un siècle après la Grande Union. ( Trad. : Dominique)

  • Le baromètre de l’industrie roumaine

    Le baromètre de l’industrie roumaine

    En Roumanie, le poids de l’industrie dans le PIB est bien supérieur à la moyenne de l’Union européenne. Plus encore, l’année dernière, l’industrie roumaine a eu une contribution majeure quant à soutenir la croissance record que la Roumanie a enregistrée. C’est bien la raison pour laquelle les économistes étudient attentivement les tendances des principaux indicateurs industriels. Ainsi, tous les mois, l’Institut roumain de sondage de l’opinion publique (l’IRSOP) lance en collaboration avec la Faculté de gestion de l’Ecole nationale d’études politiques et administratives (la SNSPA) un sondage d’opinion pour vérifier les tendances de l’industrie auprès d’un échantillon représentatif de managers. La production, les carnets de commandes, l’état des stocks, les nouvelles embauches, tout est passé au crible fin pour prendre le pouls de cette industrie qui fait la pluie et le beau temps dans l’économie roumaine. Le Baromètre de l’industrie du mois de décembre 2017 a été publié très récemment.

    Le directeur général de l’IRSOP, Petre Datculescu, nous présente les résultats: « On peut en tirer trois conclusions principales. D’abord : la baisse presque brutale de l’activité industrielle au mois de décembre. Si les mois antérieurs, de septembre à novembre, la croissance de l’activité industrielle a été tant remarquable que constante, au mois de décembre nous avons assisté à un renversement de cette tendance. Pratiquement, l’activité industrielle s’est contractée, la tendance à la hausse s’est arrêtée net. On le voit à travers les indicateurs clés que l’on mesure, c’est-à-dire le volume de la production industrielle, les nouvelles commandes, les stocks, les commandes à l’exportation et celles passées par le marché intérieur, entre autres. La deuxième conclusion du Baromètre du mois de décembre dernier, c’est que l’on peut remarquer néanmoins de bons signes, pour ainsi dire. On constate d’abord une tendance à la baisse des coûts de production, qui avaient beaucoup augmenté dernièrement, mais il est possible que ces coûts aient baissé suite à la baisse d’ensemble de l’activité. Quoi qu’il en soit, les coûts de production ont baissé à un rythme moins important que le volume de la production et les nouvelles commandes. En général, les coûts de production se caractérisent par une élasticité moindre. Ensuite, le nombre d’emplois est resté stable. Les prix des produits ont quelque peu augmenté, ce qui est un très bon signe pour les compagnies. Enfin, dernière conclusion à tirer de ce baromètre, c’est l’optimisme des managers, et cela en dépit des performances moindres enregistrées par leurs entreprises au mois de décembre. »

    Nous avons voulu savoir comment on pouvait expliquer les performances médiocres enregistrées au dernier mois de l’année passée.

    Petre Datculescu, le directeur général de l’IRSOP, s’est prêté à l’exercice : «On enregistre tous les ans aux mois de novembre et de décembre un léger déclin de la production industrielle, qui se poursuit en janvier et février, alors que, d’habitude, le redressement ne revient qu’au mois de mars. C’est probablement un effet des fluctuations saisonnières. Cela est peut-être dû à la météo, aux vacances de fin d’année, mais cela peut tout aussi bien être mis en relation avec les contrats des entreprises. La fin d’année est une période où on signe des contrats, où on met la dernière touche aux plans d’affaires, où on négocie les prix de l’énergie, et où on touche à bien d’autres aspects en lien avec les activités à venir… Il y a donc ce genre de choses qui influent sur l’activité productive. Malgré tout, une telle chute, saisonnière ou pas, qu’elle soit ou non en lien avec la période des vacances, elle aura de toute manière, et quelles qu’en soient les raisons, des implications profondes à moyen terme, car c’est un fait : les carnets de commandes sont en chute libre au mois de décembre et, par voie de conséquence, la reprise va tarder. »

    L’élément le plus interpellant du baromètre réside toutefois dans l’optimisme affiché des managers pour la période à venir, et ceci en dépit des mauvais chiffres enregistrés au dernier mois de l’année passée.

    Petre Datculescu, le directeur général de l’IRSOP, s’essaye à une explication: « Si on comparait l’évolution du niveau de la production industrielle le long des trois dernières années depuis que nous mesurons le volume de l’activité en corrélation avec les attentes des managers, on remarque que, à chaque fois que le volume avait reculé, leurs prévisions pour les six mois suivants étaient à la hausse. A chaque fois que la réalité dégringole, les espoirs décollent. Ce constat nous a surpris forcément. Nous avons tenté d’expliquer un peu le phénomène. Puis, en éliminant successivement plusieurs facteurs, nous sommes arrivés à deux explications possibles. La première, c’est qu’à la fin de l’année, les managers disposent probablement d’une certaine visibilité sur la période à venir. Ils savent donc sur quoi ils peuvent compter. Ils ont peut-être même déjà conclu des contrats, ils disposent donc de promesses fermes, enfin ils disposent d’éléments qui justifient cette confiance. La seconde explication fait en revanche plutôt appel à la psychologie humaine. C’est qu’ils ont besoin de restaurer leur confort psychologique subjectif, et c’est pourquoi ils vont essayer de faire fi de certains signes alarmants, des difficultés objectives, pour se redonner du courage, se remettre à espérer, et se réinstaller de cette manière dans leur zone de confort. »

    Notons encore que le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif, formé par 344 entreprises inclues dans le panel formé par les 15.200 sociétés qui comptent plus de 9 employés, et qui génèrent près de 95% du chiffre d’affaires réalisé par l’ensemble de l’industrie roumaine. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 29.12.2017

    29.12.2017

    Sondages – 75% des Roumains affirment que leur pays va dans la mauvaise direction, selon un baromètre réalisé par l’agence IRES. Seules 17% des personnes interviewées sont contentes de la direction actuelle de la Roumanie, 7% affirment que la direction n’est ni bonne ni mauvaise alors que 2% ont affirmé ne pas savoir répondre à cette question. 40% des Roumains ne sont pas trop content de leurs vies, 36 en sont assez contents, 19% en sont mécontents, 4% en sont très contents et 1% n’ont pas répondu à cette question. L’année 2017 a été pire que 2016 affirment 45% des Roumains, 30% opinent qu’elle a été similaire à 2016 et 24% affirment qu’elle a été meilleure. Les événements les plus importants de l’année ont été le décès du Roi Michel le 5 décembre et les protestations anti-gouvernementales des mois de janvier et février. Les Roumains font confiance notamment à l’Union européenne (38%), à leur maire (31%) et aux médias (31% également). Le parlement et les partis politiquent bénéficient des taux de confiance les plus bas, avec 11% et 8% respectivement. L’Allemagne et les Etats-Unis sont les pays avec lesquels la Roumanie devrait avoir de bonnes relations, selon 64% et respectivement 57% des Roumains. Le sondage a été réalisé du 6 au 8 décembre, avec un taux d’erreur de plus/moins 2,5%.

    Gouvernement – A Bucarest, Liviu Dragnea, le président du PSD, principale composante de la coalition au pouvoir, analysera avec ses partenaires gouvernementaux de l’Alliance des libéraux et des démocrates un possible remaniement du cabinet, a-t-il annoncé. Liviu Dragnea a ajouté qu’il n’avait rien à reprocher aux ministres et qu’il était content de l’activité du chef de l’Exécutif, le social-démocrate Mihai Tudose. Par ailleurs, M Dragnea a affirmé qu’il n’était d’accord ni avec l’organisation d’une réunion extraordinaire du Parlement consacrée à la modification des Codes pénal et de procédure pénale, ni avec un décret d’urgence du gouvernement à ce sujet. Selon le chef de file des sociaux-démocrates roumains, ces initiatives législatives devraient être adoptées après des débats au parlement. Il rappelle pourtant que la directive européenne sur la présomption d’innocence et sur le droit à un procès équitable devrait être reprise dans la législation roumaine jusqu’au mois d’avril. Ces modifications des codes pénaux sont générées par des décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie et de la Cour européenne des droits de l’homme. L’opposition de droite, la société civile et la presse critiquent vivement la modification des lois de la Justice opérée par le pouvoir social-démocrate, qu’elles accusent de vouloir contrôler les magistrats et bloquer la lutte contre la corruption. La semaine dernière les ambassades de sept Etats membres de l’UE ont appelé toutes les parties impliquées dans la réforme de la Justice roumaine à éviter toute action susceptible d’affaiblir l’indépendance du système judiciaire.

    Kaboul – Le ministre roumain de la défense, Mihai Fifor a fait du 27 au 29 décembre une visite à la base militaire aérienne de Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan, où il a rencontré des militaires roumains. Accompagné par le chef de l’Etat-major de la défense, le général Nicolae Ciuca, le ministre a remercié les officiers et sous-officiers déployés à Kandahar d’avoir participé aux missions sur les théâtres d’opérations. « Je suis reconnaissant pour tout ce que vous faites », a écrit M Fifor vendredi sur les réseaux sociaux. La Roumanie participe depuis 2001 aux opérations de la coalition antiterroriste en Afghanistan où elle déploie actuellement quelque 600 militaires.

    Rome – Le président de la République italienne Sergio Mattarella a dissous jeudi le Parlement qui arrivait bientôt en fin de mandat, lançant officiellement la campagne pour les élections législatives attendues en mars. Lors de la dernière réunion du Sénat, un quorum n’a pas été atteint pour soumettre au vote un projet législatif visant à permettre à accorder automatiquement la nationale italienne aux enfants nés dans ce pays. Selon la correspondante de la radio publique roumaine à Rome, l’Italie est pratiquement en campagne électorale pour le scrutin du 4 mars 2018. Les analystes s’attendent à ce qu’une coalition gouvernementale se forme assez difficilement après le scrutin entre les trois principales forces politiques de droit, du centre-droit et des populistes, tout en signalant le risque d’avoir un législatif sans une majorité claire.

    Handball – La sélection de handball masculin de Roumanie à Winterthur, en Suisse, la Russie dans les demi-finales du tournoi Yellow Cup. Samedi, en fonction des résultats du premier jour, les Roumains rencontreront la Suisse ou la Serbie. De retour dans le pays, les handballeurs roumains entameront les entraînements en vue du Trophée des Carpates. Cette compétition, qui débutera le 5 janvier 2018, réunira les équipes de quatre pays, à savoir Roumanie, Portugal, Tunisie et Bahreïn. La sélection roumaine, dirigée par le sélectionneur espagnol Xavi Pascual, se prépare pour le premier tour des qualifications aux Championnats du monde de 2019.

  • Les préférences culturelles des Roumains

    Les préférences culturelles des Roumains

    Ce sont les conclusions du baromètre de la consommation culturelle 2016, étude sociologique réalisée par l’Institut national de recherche et de formation culturelle. Conformément à la même étude, 60% des personnes interrogées souhaitent avoir plus de kiosques de presse, 68% préféreraient plus de bibliothèques alors que 62% des Roumains souhaiteraient que le nombre des librairies augmente. Anda Becut, directrice de recherche à l’Institut national de la recherche et de la formation culturelles : « Au niveau national, les lieux liés à la culture les plus connus sont les maisons de la culture, les festivals et les kermesses ainsi que les parcs. Mais les réponses varient considérablement d’une région à une autre. Le taux le plus élevé de consommateurs de culture est enregistré à Bucarest et dans le comté d’Ilfov, grâce notamment à la riche infrastructure culturelle de la capitale, qui est de loin supérieure à celle des autres villes roumaines. Il existe aussi des différences entre les espaces rural et urbain, puisque les habitants des campagnes ne sont pas habitués à tous les types d’offre culturelle. Je mentionnerais que c’est pour la première fois que nous réalisons cet indicateur de la participation culturelle. Nous avons utilisé la méthodologie Eurostat et nous avons réuni toutes les activités et le taux de participation aux activités de l’espace public. Je mentionnerais aussi le taux élevé des Roumains qui savent quel est l’impact de la culture sur la cohésion sociale et sur le développement économique d’une communauté. »

    L’étude réalisée par l’Institut national de recherche et de formation culturelle indique aussi que 32% des Roumains n’ont acheté aucun livre ces 12 derniers mois et 29% d’entre eux n’ont même pas lu un volume durant la même période. La musique folklorique et ethno occupe la première place au classement des préférences musicales de Roumanie. Préférée par 53% de nos concitoyens, elle est suivie par la musique pop autochtone (30%), par la musique pop étrangère (20%) par les manele, musique qui mélange sonorités orientales et traditionnelles roumaines (15%), par le blues, le hip hop, le rock ou encore la musique classique, préférée par 9% des Roumains, et ainsi de suite.

    Dan Jurcan, sociologue, explique : « 70% des Roumains ne se rendent pas au théâtre, ni même au cinéma. Cette situation totalement différente par rapport au reste de l’Europe se justifie par la piraterie, conformément aux chiffres des années précédentes. Et dans ce cas aussi, il y a une différence notable entre les milieux urbain et rural. Il est possible de dessiner un profil général du consommateur de culture, qui est diplômé d’université et vit dans un environnement urbain. 70% des communes rurales ont une maison de la culture, mais la question qui se pose est combien culturelles sont encore ces institutions, car la plupart des activités qu’elles accueillent expriment en fait des rituels – mariages ou obsèques – ou bien des activités électorales. Un autre chiffre qui nous a interpellés est celui qui parle de la relation entre le succès social et la lecture. 77% des personnes interviewées ont déclaré préférer le travail à la lecture, et 55% des sondés considèrent qu’ils n’ont pas besoin de lire des livres pour rencontrer le succès dans la vie. Cela prouve que la mise en avant, notamment par l’intermédiaire des médias, de modèles à succès facile, du genre patrons de clubs de foot ou hommes d’affaires, est nuisible, et que de tels personnages se sont transformés en repères pour de nombreux jeunes. Un dernier chiffre qui a attiré mon attention – plus de78% des ménages sont câblés, ce qui veut dire qu’ils ont aussi accès à Internet. Et seulement 12% des sondés ont avoué n’avoir jamais utilisé les réseaux sociaux. Cela veut dire que ces réseaux font largement partie même du quotidien des séniors. L’accès accru à l’information est une évidence, mais il est intéressant de voir quel est le contenu culturel consommé pendant l’utilisation du Web. »

    L’enquête sociologique met en évidence le fait que 77% des sondés ont un faible niveau d’implication culturelle; pour 19%, le niveau est moyen, 3% ont un niveau d’implication culturelle élevé et seulement 1% sont culturellement très impliqués. Carmen Croitoru, directrice générale de l’Institut national de recherche et de formation culturelle : « Une autre analyse importante est celle de la distribution générale des opinions exprimées sur l’impact social de la culture. C’est pour la première fois que nous réalisons une telle analyse et nous avons été agréablement surpris parce que la culture est importante aux yeux des gens. Nous avons aussi constaté qu’une grande partie de la consommation culturelle se fait sur Internet. Et, à la différence des autres Etats européens, le nombre de ceux qui surfent sur la Toile est beaucoup plus élevé. »

    Les formes de consommation culturelle les plus répandues dans l’espace public (au moins une fois par an) ont été les suivantes : visites de musées et d’expositions (20%), spectacles de théâtre (13%), cinéma (9%), spectacles d’opéra et d’opérette (7%), concerts d’orchestres philharmoniques (6%), variétés (17%), bibliothèques publiques (6%). Le même baromètre indique comme principal obstacle devant la participation à des événements culturels le manque d’argent – 42%, l’état de santé – 21%, l’âge – 12% ou le manque de temps – 7%.