Tag: bisons d’Europe

  • Les bisons d’Europe libres du Banat de Montagne

    Les bisons d’Europe libres du Banat de Montagne

    En mai dernier, 13 exemplaires provenant de différentes réserves dAllemagne ont rejoint les groupes de bovidés dans les Monts Ţarcu. Cette action sinscrit dans le cadre dun processus de sélection complexe qui assure la diversité génétique des générations futures de bisons dEurope des Carpates. Les transports de bisons de létranger ont commencé en 2014 et se sont poursuivis chaque année.



    Le programme de réintroduction des bisons dEurope à létat sauvage constitue la plus grande tentative du genre dans les Carpates méridionales. Cette action est réalisée dans le cadre du projet « Actions urgentes pour le rétablissement des populations de bisons dEurope en Roumanie », mis en œuvre par World Wide Fund (le Fonds mondial pour la nature) Roumanie et Rewilding Europe, avec le soutien financier de lUnion européenne, dans le cadre du programme LIFE. Les animaux provenant de centres de reproduction et de réserves dEurope sont transportés par la route jusquà proximité de la localité dArmeniș, à Măgura Zimbrilor. Les nouveaux arrivants sont laissés dans un enclos dacclimatation pendant 21 jours, et sont ensuite relâchés dans la nature. La communauté locale est partenaire dans le projet de ré ensauvagement du bison dEurope et a fourni 75 hectares de pâturage communal pour lenclos des bisons. La communauté locale participe également à lélaboration de programmes décotourisme qui visent, entre autres, lobservation des bisons à létat sauvage.



    En 2018, 23 bisons ont été relâchés dans les montagnes de Ţarcu et 11 autres en 2019. Lobjectif global du projet LIFE Bison, cest détablir une population sauvage de bisons dEurope démographiquement et génétiquement viables dans les Carpates méridionales. Au cours de la dernière année, les gardes forestiers avaient compté 57 spécimens de bisons libres, dont 12 petits nés ces dernières années à létat sauvage. À la naissance, les veaux pèsent entre 24 et 27 kg et bénéficient de la protection et de lexpérience des adultes du groupe, qui peuvent dépasser 900 kg et mesurer deux mètres de long. Les veaux naissent généralement en été et ont tout le temps pour sadapter à lenvironnement et bien passer lhiver suivant. Ils ont de la fourrure rougeâtre à la naissance, mais après quelques mois, la fourrure commence à se transformer en une teinte chocolatée, comme celle des bovidés matures. Les groupes sont composés de femelles adultes, de veaux et de jeunes de 2 à 3 ans. Les mâles adultes quittent le groupe et ne reviennent que pendant la période de rut et en hiver. Cette population de bisons dEurope libres dispose du site Natura 2000 des Monts Ţarcu, qui sétend sur plusieurs milliers dhectares.


    (Trad. : Ligia)

  • Les bisons d’Europe des Monts Făgăraş

    Les bisons d’Europe des Monts Făgăraş

    Il est à retrouver également dans très peu dendroits à létat sauvage. Lun de ces endroits, cest le site des Monts Făgăraș, situé au centre de la Roumanie, où la Fondation Conservation Carpathia sattache à mener un programme censé réintroduire les majestueux herbivores, si présents dans les contes traditionnels roumains et les légendes historiques. Le bison dEurope demeure à coup sûr un animal fascinant, qui frappe limagination. Adrian Aldea, biologiste et responsable du projet de la Fondation Conservation Carpathia de réintroduction du bison dEurope dans les Monts Făgăraş, précise :



    « La région des Monts Făgăraş est demeurée à létat sauvage dans sa majeure partie. Dailleurs, il ny a que le castor et le bison qui manquent à lappel de lhistoire. Cest à partir de ce constat que nous nous sommes proposé de les réintroduire, tout cela grâce au projet « Life », qui entend créer une région naturelle, préservée à létat sauvage, dans la partie du sud-est des Monts Făgăraş. Nous avons établi trois zones à partir desquelles les bisons seront libérés. Le projet sest déroulé dores et déjà, comme prévu, dans deux de ces trois zones. Nous introduisons dabord un groupe initial puis, progressivement, tous les ans, lon y rajoute un petit groupe, qui ne compte pas plus de 5 exemplaires. Notre objectif, cest quà la fin du projet, lon puisse avoir au moins 75 bisons en liberté. Le bison dEurope est ce que lon appelle une espèce parapluie, soit une espèce dont l’habitat doit être sauvegardé pour que soient conservées d’autres espèces, parmi lesquelles certaines sont rares et menacées. En effet, il endosse ce rôle grâce à son régime alimentaire dabord, parce quil a besoin de paître ; il se nourrit d’herbe, mais aussi de branchages, de feuilles, d’écorces. Et la préservation de ces pâturages est une aubaine pour le maintien de la diversité de la flore de la région. Puis, il se crée dans les cours deau des endroits où il se baigne, et ces lieux deviennent des lieux de vie pour bon nombre despèces de batraciens et de reptiles. »



    Par ailleurs, par sa présence, en se déplaçant sur de longues distances, dun endroit à lautre, le bison dEurope crée des sentiers, qui seront par la suite empruntés par dautres mammifères, de plus petite taille, tels les biches, les blaireaux et les martres. Ensuite, il a lhabitude de prendre des bains de poussière, ce qui fait quil arrive à transporter ainsi, dans sa fourrure, des graines de différents types, aidant de la sorte à préserver la richesse des espèces végétales. Il endosse en vérité un rôle très important dans la préservation de lécosystème naturel, mais aussi dans le développement des communautés humaines, sa présence dans la région devenant très vite une attraction touristique, et pas des moindres. Nous avons interpellé à cet égard Andrei Aldea, pour comprendre comment les choses se passent dans les Monts Făgăraş :



    « Il est certain que le tourisme a le vent en poupe dans les pays et dans les zones où le bison dEurope a été réintroduit. En témoigne la situation en Pologne, mais aussi, plus près de chez nous, la région de Neamţ, située dans notre Bucovine. A Braşov aussi, comme à Vama Buzăului. Là, les bisons ne vivent pas en liberté, mais dans une réserve. Malgré tout, leur présence constitue une attraction de choix. Les exemplaires de bison dEurope viennent de différents centres de reproduction ou dautres réserves similaires, situées en Roumanie même ou ailleurs en Europe. Maintenant, il y a toujours la question de la gestion des coûts dune telle réserve, et là chacun procède comme il lentend. Pour notre part, nous sommes tenus dobserver le budget prévu dans notre projet. Mais, dun autre côté, nous avons aussi reçu en don des exemplaires gratuits de la part de certains centres qui résonnent à lidée de lâcher les bisons en liberté. »



    La Fondation bénéficie dune subvention européenne pour mener à bien son projet, ce qui ne lempêche pas de puiser également dans ses propres fonds. Cela dit, si le bison dEurope nest pas a priori une espèce agressive à légard de lhomme, il peut savérer dangereux lorsquil se sent agressé ou menacé. Il est dès lors recommandé aux touristes de maintenir une distance de sécurité dau moins 100 mètres, évitant également de nourrir les bisons. Ces gros mammifères peuvent néanmoins savérer nuisibles aux cultures et aux terrains agricoles, cest pourquoi ils sont lâchés dans des zones bien éloignées de tout habitat humain.



    Par ailleurs, les gardiens de la Fondation suivent au quotidien le déplacement des bisons, tout comme leur état de santé et leurs interactions avec dautres espèces sauvages, se tenant prêts à intervenir à tout moment, si le besoin se faisait sentir. Enfin, pour les aider à surpasser des conditions météos extrêmes, un stock de nourriture est tenu en réserve, étant déposé le cas échéant dans les endroits quils fréquentent habituellement. Et si, malgré toutes les précautions prises, les locaux se sentaient menacés, Conservation Carpathia mettra à disposition de ces derniers des clôtures électriques censées protéger hommes et propriétés. A lautomne 2020, les Monts Făgăraş ont assisté à lapparition du premier nouveau-né en liberté de la colonie. Un petit qui na pas encore de nom.


    (Trad. Ionuţ Jugureanu)


  • Rétrospective touristique 2016

    Rétrospective touristique 2016

    Des vacances adaptées à tout âge et pour tous les goûts, des idées à même de vous inspirer, des locations de rêve et des trajets spectaculaires, c’est de tout cela que nous allons parler dans les minutes suivantes.

    L’année touristique 2016 a débuté en force par une invitation dans le département de Gorj. Un endroit merveilleux, berceau de plusieurs personnalités marquantes de la culture roumaine parmi lesquelles le grand sculpteur roumain, Constantin Brancusi. Ce fut d’ailleurs en janvier dernier que prenait fin le jeu « Constantin Antonovici, génération Brancusi » qui a suscité l’intérêt de bon nombre d’entre vous. On vous rappelle que sur les 210 réponses correctes à nos questions, celles de nos amis algériens Khalil Abdel-Kader et Goumidi Mohamed ont valu un séjour d’une semaine, pension complète dans le département de Gorj. Ce fut toujours en début de l’année dernière que les statistiques nous informaient que sur l’ensemble des destinations privilégiées de vacances en Roumanie, Bucarest figurait en tête du classement, aux côtés de la Transylvanie, la Bucovine, le Maramures et le delta du Danube. La capacité totale d’hébergement affichée par la capitale roumaine a triplé ces 15 dernières années, surtout que 8 compagnies aériennes low-cost la desservent actuellement en l’inscrivant sur la liste des capitales européennes idéales pour y passer quelques jours.

    Le mois de février est traditionnellement consacré aux amateurs des sports d’hiver qui, en 2016, se sont vu inviter dans deux des plus belles stations de montagne de Roumanie: Vârtop et Arieşeni. Situées à quelques kilomètres seulement l’une de l’autre, ces deux stations offrent de la neige, des loisirs et un cadre naturel à couper le souffle presque tout au long de l’année.

    Organisée du 25 au 28 février, la Foire de tourisme 2016 a réuni à Bucarest presque 300 compagnies qui ont séduit les clients par des offres des plus diverses. Les coups de cœur de cette édition: les stations balnéaires, le delta du Danube et les villes de Iasi et de Sighisoara. Pour ceux d’entre vous accros du tourisme rural, nos éditions du mois de mars proposaient des offres de séjours dans les plus beaux villages de Roumanie. Et puis, toujours au début du printemps dernier, un des guides touristiques les plus prestigieux au monde – Best Travel de Lonely Planet – situait la Transylvanie au sommet du classement des dix régions du monde à visiter en 2016. Ses atouts? Les traditions, les paysages, la cuisine du terroir, les festivals, les réserves naturelles – bref, tout fait de la Transylvanie l’une des destinations touristiques incontournables de notre monde.

    En avril dernier, notre équipe vous proposait une escapade à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Surnommée la ville des magnolias, Timisoara séduit ses visiteurs par ses bâtiments anciens, musées, places de rêve et une vieille ville avec un centre unique en Roumanie, formé de trois places, chacune avec un style architectural différent. Timişoara est une Europe en miniature, où cohabitent Roumains, Allemands, Serbes, Magyars, Croates, Slovaques et Bulgares. Quelques jours plus tard, on vous invitait à fêter les Pâques orthodoxes dans les contrées de Maramures et de Bucovine avant de vous proposer un bref passage en revue des principales offres estivales au bord de la Mer Noire et dans les stations de cure de Roumanie.

    Au premier mois de l’été dernier, on vous attendait au delta du Danube, une destination incontournable pour les amateurs d’aventure au cœur d’une région extraordinaire, terre des eaux et des oiseaux. Après avoir sillonné en bateau les canaux du Danube, on vous proposait une visite guidée du château des Corvin, de Hunedoara, en Transylvanie. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers Bistrita-Nasaud dans le cadre d’un jeu concours organisé par RRI et soldé par 352 réponses correctes et un séjour d’une semaine remporté par l’auditeur Liu Fajian de Chine. Celui-ci a visité la région en compagnie de son épouse.

    Et comme l’été rime toujours avec soleil, mer et sable, on vous rappelle qu’en juillet dernier, on vous a donné rendez-vous sur les plages méridionales au bord de la mer Noire qui se sont vu élargir de plusieurs dizaines d’hectares. Et puisqu’il est bien de profiter du soleil sans en abuser, on vous invitait aussi à découvrir les parcs de loisirs sur la côte roumaine, les centres d’équitation ou encore des circuits en Dobroudja et au delta du Danube.

    L’automne dernier, on vous proposait des escapades au cœur de la Bucovine, dans le nord du pays, l’occasion de visiter la station de Vatra Dornei. Sise à 800 mètres d’altitude, cette station s’adresse notamment aux amateurs de nature, de calme, de tranquillité, mais aussi aux passionnés des sports extrêmes puisque l’on y pratique le VTT, la parapente ou encore le rafting. Et puisqu’en automne, le soleil et le beau temps sont toujours de la compagnie, on vous proposait en octobre dernier de nous suivre dans le Massif de Ţarcu où se trouve une région propice à la réintroduction des bisons d’Europe dans la nature, une espèce autrement disparue dans les parages depuis plus de 200 ans.

    Pour finir l’automne en toute beauté, le mois de novembre, on l’avait consacré au département de Valcea qui attend ses touristes en toute saison. Vers la fin de l’année dernière, on vous a appris que la Roumanie figure parmi les plus grands producteurs de sel du monde. L’occasion de vous faire découvrir quelques-unes des mines de sel roumaines les plus renommées.

    Et pour clôturer 2016 en toute beauté, la dernière édition de notre rubrique touristique a porté sur les traditions de Noël et de Réveillon du Nouvel An. Si vous n’avez pas encore visité notre pays, 2017 vous attend avec d’autres destinations touristiques à découvrir! Restez à l’écoute de nos programmes et inscrivez la Roumanie sur la liste des destinations incontournables de vacances!

  • Protéger les bisons d’Europe

    Protéger les bisons d’Europe

    C’est dans l’ouest des Carpates Méridionales, dans le massif de Tarcu, que se trouve une région propice à la réintroduction des bisons d’Europe dans la nature. Il faut dire que cette espèce est disparue depuis plus de 200 ans. A l’époque, les bisons inspiraient la force et l’indépendance. Ils étaient tellement nombreux et appréciés, qu’ils sont devenus de véritables symboles de la principauté de Moldavie. Il y a trois ans, les ONGs WWF Roumanie et Rewilding Europe ont démarré un ample projet visant à repeupler les Carpates avec cette espèce représentative de cet espace géographique.

    A présent, c’est aux pieds du Massif de Tarcu, dans le sud-est de la Roumanie, que se trouvent une dizaine de bisons originaires de toute l’Europe. Ils sont acclimatés dans un enclos spécialement aménagé, alors qu’une autre vingtaine d’animaux vivent librement dans les montagnes et les collines des alentours. Dans la commune d’Armenis, qui accueille les enclos des bisons, les habitants ont fondé l’Association Magura Zimbrilor et commencé à proposer aux visiteurs des paquets touristiques qui incluent des itinéraires sauvages durant lesquels l’observation des bisons en liberté est garantie.

    Oana Mondoc, manager de ce projet, explique : « L’observation des bisons se fait dans la nature. Les touristes sont accompagnés par nos rangers et guides spécialisés qui partent à la recherche des animaux. Ceux-ci portent des colliers avec des émetteurs GPS, donc ils sont surveillés par satellite, et on peut facilement identifier la place où ils se trouvent. Le touriste ne se limite pas à les regarder pour quelques instants, à prendre une photo et partir ensuite. Il s’y rend pour au moins 4 ou 5 heures, pendant lesquelles il suit les animaux dans leur habitat naturel et observe ainsi plusieurs éléments qui l’aident à avoir une compréhension plus profonde de la nature. On peut observer aussi d’autres espèces d’animaux, c’est donc une expérience éducative. »

    La commune de Armenis accueille, depuis peu, un Centre d’information touristique qui présente des donnés collectées sur le terrain pour que les visiteurs puissent apprendre à l’aide de la technologie comment vivent ces animaux. Plusieurs caméras de vidéosurveillance s’allument au moment où les bisons passent dans leur voisinage. Ce centre est une sorte de porte d’entrée dans le monde des bisons d’Europe puisqu’il propose aux visiteurs non seulement des jeux interactifs et des hologrammes qui montrent ces animaux dans leur milieu naturel, mais aussi des produits locaux réalisés par des villageois et qui peuvent être achetés sur place.

    Oana Mondoc : « Nous avons créé une série d’installations et chacune d’entre elles raconte une partie de l’histoire de notre activité de suivi des bisons. Nous avons un hologramme qui reproduit le comportement de l’animal dans son milieu naturel. Nous avons aussi un jeu interactif sur les chaînes trophiques, dans le cadre duquel le visiteur fait la reconstitution de la chaine trophique avec des images enregistrées par les caméras de surveillance. Puis la troisième installation est mécanique et reproduit l’impact du bison d’Europe sur son habitat. On découvre ainsi ce qui se passe lorsque cet animal traverse certains types d’habitats, quelles sont les espèces qui apparaissent et qui bénéficie de sa présence. »

    Le hameau de Plopu compte de nombreuses maisons abandonnées. Elles doivent être restaurées pour accueillir des touristes dans le cadre d’un projet initié et déroulé par la mairie de la localité en collaboration avec le Fond mondial pour la nature Roumanie.

    Oana Mondoc explique : « Dans ces zones extrêmement pittoresques, nous avons découvert des habitats désertés depuis des dizaines d’années. Il s’agit des habitations d’été des villageois où ils s’installaient pour élever le bétail. Lorsqu’on monte là-haut, dans le petit village de Plopu, le panorama qui s’ouvre devant nos yeux est extraordinaire !… Nous avons décidé, avec les autorités locales, que ce serait une zone idéale pour les touristes et nous envisageons de reconstruire ce hameau pour en faire un village de vacances. Nous souhaitons restaurer des maisons en pierre et aménager les environs, de façon à ce que les touristes soient au plus près de la nature. Outre les travaux de restauration, nous pensons entraîner les habitants dans des activités censées leur faire connaître les métiers traditionnels. Les touristes pourront ainsi apprendre à faire du pain, à cueillir des fruits, ils auront l’occasion de participer à des randonnées de découverte de la nature et d’acquérir des techniques de survie dans la nature. »

    Les forêts de la contrée de Banat sont donc à nouveau peuplées de bisons. Les géants de l’Europe insufflent une nouvelle vie aux villages de cette contrée, en y stimulant le développement du tourisme rural. Les vacanciers ont l’occasion de s’initier aux métiers de la région, de goûter les produits culinaires et d’admirer le travail des artisans.

    Oana Mondoc y ajoute d’autres offres touristiques : « Pour voir les bisons, on a besoin de plusieurs heures pour les chercher et suivre leurs traces. La visite s’achève par un pique-nique traditionnel offert par une famille du coin. C’est une visite qui dure, elle ne se fait pas à l’improviste. On doit la programmer à l’avance. Nous avons accueilli des touristes de Belgique, de Suisse, d’Allemagne, de Serbie et, bien sûr, de Roumanie. A part les visites ciblées sur les bisons, nous avons un programme de 3 ou 4 jours destiné à l’observation des ours dans une zone voisine. Il s’agit de l’aire protégée de Rusca, où des observatoires ont été aménagés et qui dispose de guides spécialisés. On peut également emprunter des sentiers menant à des endroits où, pendant certaines périodes de l’année, on peut voir des chamois. Nous offrons aussi des soirées sous des tentes safari très confortables, montées au cœur de la nature. De là, on peut entendre, la nuit, des bruits fantastiques, ou regarder le lever et le coucher du soleil. S’y ajoutent les randonnées photographiques, en compagnie de photographes professionnels. Ce que nous offrons est donc une expérience touristique faite en toute tranquillité et qui vous permet de mieux comprendre et apprécier la nature. Les groupes de touristes doivent être constitués de 4 personnes tout au plus. »

    Le bison est le plus grand mammifère d’Europe. Il peut atteindre près de 2 mètres de haut et peser une tonne. Dans le passé, il était répandu sur tout le continent, à l’exception de certaines régions d’Espagne, d’Italie et du nord de la péninsule scandinave. A présent, il n’y a plus que 3 mille exemplaires vivant en liberté et semi-liberté dans le monde et la Roumanie compte parmi les 9 pays européens où le bison vit en liberté. (Trad.: Alex Diaconescu,
    Dominique)