Tag: blé

  • Décisions européennes sur les produits agricoles ukrainiens.

    Décisions européennes sur les produits agricoles ukrainiens.

    La Commission européenne a adopté une série de mesures préventives exceptionnelles et temporaires relatives à l’importation d’un nombre limité de produits en provenance d’Ukraine. Selon l’exécutif communautaire, ces mesures sont nécessaires, étant donné les circonstances exceptionnelles des blocages logistiques graves auxquels sont confrontés cinq Etats membres de l’Union : la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie. Quatre produits sont visés : le blé, le maïs, le colza et le tournesol. Les mesures sont entrées en vigueur mardi et devront durer jusqu’au 5 juin 2023. Durant cette période, le blé, le maïs, le colza et les graines de tournesol originaires d’Ukraine peuvent continuer à circuler librement dans tous les Etats membres de l’Union européenne, à l’exception des cinq Etats évoqués, où l’importation de céréales ukrainiennes à bas prix a causé des pertes significatives aux agriculteurs autochtones. Rien qu’en Roumanie, les manques à gagner des producteurs s’élèvent à plusieurs centaines de millions d’euros. Et pourtant, à la différence des autres Etats, les autorités de Bucarest n’ont pas pris, en première ligne, des décisions unilatérales telles l’interdiction du transit et de l’importation de céréales ukrainiennes.

    Aux termes de la décision adoptée par la Commission européenne, ces produits peuvent toujours transiter la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie par le biais d’un régime de transit douanier commun, pour arriver dans un Etat ou un territoire à l’extérieur de l’UE. Parallèlement, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie se sont engagées à lever les mesures unilatérales concernant le blé, le maïs, le colza et le tournesol, ainsi que tout autre produit en provenance d’Ukraine. Tout en répondant aux préoccupations des agriculteurs de ces Etats membres qui avoisinent l’Ukraine, ces mesures témoignent toujours de l’engagement ferme de l’Union de soutenir l’Ukraine et de préserver ses capacités à exporter ses céréales qui sont essentielles pour nourrir le monde et maintenir le prix des aliments à un niveau plus bas, face aux difficultés énormes engendrées par l’agression russe, souligne la Commission européenne. Ces mesures font partie du paquet général de soutien de la Commission et elles seront complétées par un soutien financier pour les fermiers des cinq Etats membres et par des mesures supplémentaires censées faciliter le transit des céréales ukrainiennes, par le biais des corridors de solidarité, vers d’autres Etats membres de l’UE et vers des Etats tiers.

    La Commission est prête à remettre en place des mesures préventives, le 5 juin, après l’expiration de l’actuel règlement concernant les normes commerciales autonomes, si la situation exceptionnelle se poursuit. A Bucarest, le ministre de l’Agriculture, Petre Daea, a annoncé que la Roumanie devrait recevoir de la part de la Commission européenne une trentaine de millions d’euros supplémentaires, qui s’ajouteront aux 10 millions déjà reçus pour soutenir les agriculteurs touchés par les importations de céréales à bas prix d’Ukraine. Le ministre a été fortement critiqué par l’opposition politique de Bucarest, qui lui a reproché de ne pas avoir fait suffisamment d’efforts pour que les producteurs roumains puissent recevoir des compensations correctes de la part de l’Union. Les montants extrêmement réduits alloués initialement à la Roumanie ont suscité le mécontentement des agriculteurs qui ont demandé la mise en place d’un mécanisme réel de soutien pour leur domaine d’activité. (trad Alex Diaconescu)

  • Un aperçu sur l’agriculture roumaine

    Un aperçu sur l’agriculture roumaine

    La Roumanie, 4e grand producteur de cultures arables de l’Union européenne, a obtenu en 2021 une production fabuleuse de céréales. Détails sur la production et la productivité. La Roumanie compte le plus grand nombre de fermes de l’UE, mais combien y en a-t-il et quelles sont leurs dimensions ? Et combien d’agriculteurs ? Pourquoi les agriculteurs roumains ne s’associent-ils toujours pas (ou pas assez) ?

  • 11.08.2022

    11.08.2022

    Sécheresse – En Roumanie 180 000 hectares de cultures de blé sont touchés par la sécheresse sévère, alors que la superficie totale touchée par cette calamité s’élève à près de 330 000 hectares sur trois quarts des départements selon les chiffres transmises par le ministère de l’Agriculture et du développement rural. Le ministre de tutelle, Petre Daea, a annoncé que la production de blé cette année est de 15 à 18% inférieure à celle enregistrée en 2021. Selon le ministre de l’agriculture il y a suffisamment de blé pour couvrir la demande interne de la Roumanie, qui tourne autour des 2,5 à 3 millions de tonnes et même pour assurer une quantité supplémentaire à exporter.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation en Roumanie a baissé à 14,96% au mois de juillet de cette année par rapport à 15,1% en juin, a annoncé aujourd’hui l’Institut national de statistique. Les gaz naturels, l’huile, les pommes de terre et les carburants mènent le classement des produits dont les prix ont progressé au moins de juillet, suivis par l’énergie, les billets d’avion, la farine et la semoule de maïs. Seuls les services de téléphonie ont connu une légère baisse, le reste des produits et des services étant désormais plus chers. Selon les chiffres présentés mardi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, la Banque nationale de Roumanie a majoré à 13,9% ses prévisions sur l’inflation pour la fin de cette année et s’attend à un taux d’inflation de 7,5% pour la fin de l’année prochaine.

    Ukraine – Le premier ministre Nicolae Ciucă déclare que le gouvernement de Bucarest ne dispose pas de chiffres censées justifier les inquiétudes sur la situation actuelle de la centrale nucléaire de Zaporojie en Ukraine voisine. Il affirme que les autorités de Bucarest suivent constamment les paramètres liés à l’environnement et les institutions de l’Etat ont pris toutes les mesures pour informer et protéger la population. Le conseil de Sécurité de l’ONU se réunit aujourd’hui d’urgence pour débattre la situation de la centrale de Zaporojie, que Kiev et Moscou s’accusent réciproquement d’avoir bombardé. Au moins 14 personnes sont décédées à cause des bombardements de la nuit de mardi à mercredi dans la zone autour de la centrale nucléaire qui est la plus grande de ce genre en Europe. Le groupe des Etats les plus industrialisés du G7 a accusé Moscou d’avoir mis en danger la région ukrainienne autour de la centrale, occupée par les troupes russes.

    Réfugiés – Le nombre des ressortissants ukrainiens ayant des contrats de travail en Roumanie est arrivé à quelque 6 500, a déclaré le ministre du travail, Marius Budăi. Plus de 4 000 contrats ont été enregistrés après le début de la guerre, dont la plupart dans l’industrie de transformation, suivie par le BTP, l’hôtellerie, la restauration et le commerce. Plus d’un quart des ukrainiens, soit plus de 1 200 ont choisi des emplois à Bucarest. Par ailleurs, la Police aux frontières a annoncé que quelque 13 500 citoyens ukrainiens avaient traversé les frontières roumaines mercredi. Depuis le 10 février, soit avant le début de la guerre en Ukraine et jusqu’au 9 août, au niveau national près de 1,9 millions de réfugiés sont entrés en Roumanie, dont la vaste majorité ont seulement transité le pays en route vers d’autres Etats.

    Charbon
    L’embargo européen sur le charbon russe entre en vigueur mercredi a minuit,
    quatre mois après son adoption dans le cadre d’une cinquième salve de sanctions
    contre Moscou, au moment ou l’UE fait face a de vives tensions sur ses approvisionnements
    énergétiques, selon l’AFP. Il s’agissait de la première sanction de l’UE
    frappant le secteur énergétique russe. Les Européens ont ensuite décidé fin mai
    un embargo progressif d’ici fin 2022 sur l’essentiel du pétrole russe. L’UE
    importait jusqu’a l’an dernier 45% de son charbon de Russie pour une valeur de
    4 milliards d’euros par an, et certains pays (Allemagne, Pologne…) qui
    l’utilisaient pour leur production d’électricité en étaient particulièrement
    dépendants. Alors que la consommation européenne annuelle de charbon,
    combustible fossile polluant, a chuté de 1.200 à 427 millions de tonnes entre
    1990 et 2020, la fermeture de nombreuses mines sur le continent a contribué a
    accroître la dépendance des Européens aux importations, souligne l’AFP.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep (30 ans, 15e mondiale) affrontera aujourd’hui la sportive suisse, Jil Teichmann, après sa qualification dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 1 000 à Toronto. Dans le deuxième round, la Roumaine a dispose de Chinoise Shuai Zhang 6-4, 6-2. Par ailleurs, le double roumano-allemand Monica Niculescu/Vivian Heisen s’est incliné face au double Storm Sanders (Australie)/Shuai Zhang (Chine), 6-3, 6-3, dans les huitièmes de finale de l’épreuve de double du tournoi de Toronto.

    Canotage – La Roumanie participe avec 11 équipages et 39 sportifs aux Championnats d’Europe de Munich de canotage, qui se déroulent à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche. Parmi les sportifs roumains présents à la compétition d’Allemagne figurent les championnes olympiques Ancuţa Bodnar et Simona Radiş, qui participent à la compétition de deux de double. Lors de la précédente édition des Championnats d’Europe de canotage, la Roumanie a remporté six médailles, dont deux d’or et quatre d’argent. Par ailleurs, aujourd’hui c’est le coup d’envoi des Championnats d’Europe de natation. 11 sportifs roumains participeront aux épreuves de natation, plongeon et plongeon de haut vol, dont le double champion du monde, David Popovici, favori aux épreuves de 100 et 200 m nage libre.

    Météo – Il fait généralement beau en Roumanie et les températures tournent autour des moyennes pluriannuelles. Le ciel est variable, couvert sur le relief, le sud-ouest et le nord du pays. Les maximas vont de 24 à 31 degrés.

  • 29.07.2022 (mise à jour)

    29.07.2022 (mise à jour)

    Visite
    – La présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, a entamé vendredi une visite officielle
    en Roumanie à l’invitation de son homologue Klaus Iohannis. Lors d’une conférence
    de presse qui a suivi aux discussions, le
    président roumain a caractérisé les entretiens de très consistants, avec un
    accent particulier sur plusieurs thèmes d’intérêt bilatéral, vu les liens
    solides et sincères qui existent entre les deux Etats. Il a félicité Maia Sandu
    pour l’obtention par la République de Moldova du statut de pays candidat à
    l’adhésion à l’UE à l’occasion du Conseil européen de juin. C’est une réussite historique, un véritable
    moment décisif pour l’avenir de cet Etat, a affirmé Klaus Iohannis, qui a
    ajouté que la Roumanie n’abandonnera pas la République de Moldova et continuera
    à la soutenir par tous ses moyens. Les deux pays ont également décidé de faire plusieurs
    pas décisifs dans la voie de l’interconnexion de leurs réseaux d’électricité.
    Les deux chefs d’Etat ont également discuté du potentiel du gazoduc Iasi -
    Ungheni – Chisinau en tant qu’élément essentiel de la sécurité énergétique de
    la République de Moldova. Pour sa part, la présidente Maia Sandu a rappelé que la
    voix de la Roumanie « a fortement résonné » à Bruxelles afin de convaincre la communauté européenne
    d’ouvrir ses portes à la république de Moldova. Maia Sandu s’est dit également
    confiante que le partenariat bilatéral roumano- moldave aidera son pays à surmonter
    les difficultés provoquées par la guerre en Ukraine.










    Hymne
    national
    – La Roumanie a marqué vendredi, 29 juillet, la Journée de l’hymne
    national, par des cérémonies militaires dans les garnisons à travers le pays. A
    Râmnicu Vâlcea, par exemple, là où la chanson « Eveille-toi,
    Roumain » a été chantée pour la première fois, dans un cadre officiel, il
    y a 174 ans, les autorités ont préparé pour cette fin de semaine une série d’événements
    officiels pour célébrer la Journée de l’hymne. La chanson a été choisie comme
    hymne national après la révolution de 1989 et la fête que la Roumanie lui
    consacre chaque année, le 29 juillet, a été proclamée par le Parlement, en
    1998.
















    Réfugiés
    – Ouverture à Bucarest du premier centre pluriculturel à l’intention des réfugiés
    ukrainiens en difficulté. Ceux-ci se verront offrir des repas chauds, des soins
    médicaux et des cours de roumain. Inauguré par la Croix Rouge de Roumanie
    avec le soutien de la Croix rouge de Corée du Sud, le centre sera ouvert tous
    les jours du 10h00 au 18h00 et l’accès aux services se fera sur programmation.
    Selon le Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations Unies, quelque 88.000
    réfugiés ukrainiens ont choisi de rester en Roumanie.




    Blé – La récolte de blé de cette année suffira à la Roumanie aussi
    bien pour couvrir ses besoins de consommation que pour en exporter, a fait
    savoir vendredi, le ministre de l’Agriculture, Petre Daea. Pourtant, le
    responsable roumain a refusé de donner des chiffres, en se contentant
    d’affirmer que la production de cette année est inférieure à celle de l’année
    dernière. La qualité du blé est bonne, a rassuré le ministre, dans le contexte
    où la Roumanie est sévèrement touchée par la sécheresse.




















    Coronavirus – Le nombre des nouveaux cas de contamination au
    coronavirus est légèrement à la baisse vendredi, en Roumanie, par rapport à la
    veille. N’empêche, les autorités ont rapporté 8800 nouveaux cas en 24 heures,
    d’un millier de plus par rapport au vendredi dernier. Sur ce total, la plupart
    des cas sont sur Bucarest. Plus de 4000 personnes positives sont hospitalisées
    à travers la Roumanie dont 266 dans des unités de soins intensifs. Le bilan
    pandémique s’est également alourdi vendredi de 28 décès associés.


    Sighisoara
    – C’est à Sighisoara, dans le centre de la Roumanie que se déroule ce weekend
    la 28e édition du premier festival médiéval de Roumanie. La cité de
    Sighisoara sera particulièrement animée avec toute sorte de spectacles de théâtre
    de rue, d’improvisation, de musique et de danse, le tout tournant autour de
    l’art médiéval. Si la précédente édition du festival a réuni 11 000 visiteurs,
    les organisateurs s’attendent actuellement à recevoir quelque 16 000 visiteurs.
    Des feux d’artifices sont prévus dimanche soir à Sighisoara, l’unique cité
    médiévale du sud-est de l’Europe, encore habitée.








    Football
    – Toutes les équipes roumaines de foot au tableau de la Ligue Europa Conférence
    se sont qualifiés au troisième tour des préliminaires. Jeudi, Universitatea
    Craiova a battu à domicile sur le score de 3 à 0 les Albanais de Vllaznia. Le
    prochain match, l’équipe de Craiova le jouera contre les Ukrainiens de Zaria
    Lugansk. A Bucarest, sur le stade Arena national, le FCSB a disposé sur le score
    de 4 buts à 2 des Géorgiens de Saburtalo et se prépare à rencontrer les
    Slovaques de Dunajská Streda. Le match le plus difficile s’est avéré celui
    entre l’équipe gagnante de la Coupe de Roumanie Sepsi Sfântu Gheorghe dans le
    centre et les Slovènes d’Olimpija Ljubljana.
    Aux tirs aux buts, les Slovènes ont raté à deux reprises et c’est ainsi
    que Sepsi s’est qualifiée au troisième tour où elle jouera contre les Suédois
    de Djurgården. Enfin, mercredi, le club CFR Cluj et Inter Club d’Escaldes,
    d’Andorre ont fait match nul. Les Roumains de CFR Cluj rencontreront par la
    suite l’équipe championne de la Biélorussie Șahtior Soligorsk.


    Météo
    – La météo demeure caniculaire dans le sud et le sud-est de la Roumanie.
    Samedi, les températures iront de 27 à 38 degrés. Dans l’après-midi, l’instabilité
    sera accentuée et des phénomènes orageux feront leur apparition dans la plupart
    des régions. 36 degrés samedi, à midi, à Bucarest.

  • 09.02.2022 (mise à jour)

    09.02.2022 (mise à jour)

    Motion – La Chambre
    des députés de Bucarest a rejeté
    mercredi la motion lancée par l’USR, d’opposition, contre le ministre
    libéral de l’Énergie, Virgil Popescu. Elle a réuni 98 voix favorables, 190
    contre et 4 abstentions. Selon les initiateurs, Popescu est un danger pour la
    sécurité énergétique de la Roumanie et doit quitter ses fonctions
    immédiatement. Le débat sur la motion était prévu pour la réunion de lundi,
    mais il a été interrompu à la suite de l’incident au cours duquel le leader des
    députés de l’AUR (extrémiste, ultranationaliste), George Simion, a brusqué le
    ministre de l’Énergie alors que ce dernier prononçait son discours à la
    Chambre. La réunion a repris par la suite, mais les débats n’ont eu lieu
    qu’avec les députés de l’USR, de l’AUR et les non affiliés, en l’absence de
    Virgil Popescu et des représentants du PSD, du PNL, de l’UDMR (de la coalition
    majoritaire) et des minorités, qui ont quitté la salle en signe de
    protestation. Le Parquet général a ouvert une procédure pénale pour outrage et
    trouble à l’ordre public dans le cas de cet incident.



    Céréales – La
    Roumanie se situe en première position au sein de l’UE, en terme d’exportations
    de maïs et en deuxième position, en terme d’exportations d’orge. Les données
    fournies par la Commission européenne montrent qu’en Europe, les exportations
    de blé durant la saison 2021/2022 ont dépassé celles de la saison antérieure.
    Le principal pays exportateur de blé reste la France, suivie par la Roumanie et
    l’Allemagne. L’Algérie est la principale destination du blé communautaire,
    suivie par la Chine et l’Egypte. En Europe, c’est toujours la France qui est le
    principal exportateur d’orge. Depuis le début de la saison 2021-2022 et jusqu’à
    présent, les pays européens ont exporté 3,48 millions de tonnes de maïs, plus
    que le double des quantités obtenues pendant la saison antérieure. Sur ce
    total, c’est la Roumanie qui en a livré la quantité la plus significative, à
    savoir 2,61 millions de tonnes, principalement vers l’Iran.


    Tennis – La
    joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea, a perdu face à l’Estonienne Anett
    Kontaveit, dans les huitièmes de finale de l’édition féminine 2022 du tournoi
    de tennis de Saint-Pétersbourg. Deux autres Roumaines participeront également
    aux huitièmes de finale du même concours. Il s’agit d’Irina Begu et de
    Jacqueline Cristian qui joueront les deux jeudi, contre la Tchèque Petra
    Kvitova et respectivement contre la Biélorusse, Aleksandra Sasnovici






    Météo – Le temps reste
    doux en Roumanie, avec des températures plus élevées que les normales de saison.
    Jeudi, les températures maximales iront de 8 à 15 degrés. Il neige sur les
    sommets des Carpates et il pleut sur le nord du pays. Jeudi, les météorologues
    annoncent 14 degrés dans la capitale.

  • Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    Roumanie : production de céréales exceptionnelle

    En effet, la récolte du pays est jugée « exceptionnelle », la Roumanie étant le seul Etat à avoir obtenu cette notation pour toutes ses cultures, selon le rapport GEOGLAM de fin juillet dernier, portant sur les cultures au niveau mondial. GEOGLAM (Group on Earth Observations Global Agricultural Monitoring) est un programme lancé voici une dizaine dannées par les ministères de lAgriculture des Etats du G20, visant à utiliser lobservation de la Terre afin de démarrer des actions et délaborer des politiques dans le domaine de la sécurité alimentaire et de lagriculture durable. Ses prévisions de récoltes reposent sur un système de satellites au niveau planétaire.

  • La pită de Pecica en quête de la reconnaissance européenne

    La pită de Pecica en quête de la reconnaissance européenne

    Il sagit de promouvoir leurs caractéristiques uniques liées à leur origine et au savoir-faire traditionnel, comme lindique le site de la Commission européenne. Peu dentre eux ont donc obtenu à Bruxelles lIndication géographique protégée, et encore moins – lAppellation dorigine protégée. Quand on évoque ces termes, les Roumains pensent au magiun (marmelade) de prunes de Topoloveni, le premier produit roumain à avoir acquis cette reconnaissance européenne, au fromage telemea dIbăneşti ou de Sibiu ou encore au salami de Sibiu, notamment. La pită de Pecica, ce pain renommé sur lensemble du territoire national et même au-delà, sapprête à rejoindre ces produits de premier choix. Ligia Mihăiescu y a goûté, et confirme ses qualités exceptionnelles.

  • 22.08.2020 (mise à jour)

    22.08.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a déclaré samedi que la Roumanie était en voie de stabiliser l’évolution de l’épidémie de Covid-19, mais que les règles doivent être respectées pour arriver sur une pente descendante. 1189 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie ces dernières 24 h, informe le Groupe de communication stratégique. Plus de 77.500 cas d’infection au coronavirus ont été confirmés en Roumanie depuis le début de la pandémie. Plus de 35 mille malades ont été déclarés guéris. Le nombre de malades en soins intensifs a dépassé la barre des 500. 37 autres personnes infectées sont décédées, portant le nombre total des décès causés par la Covid-19 à 3233. Pour ce qui est de la situation des ressortissants roumains qui se trouvent dans d’autres pays, plus de 5.900 d’entre eux ont été dépistés positifs au coronavirus, alors que 124 sont décédés. D’autre part, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé que les Roumains qui transitent la Serbie en moins de 12 heures ne sont plus tenus de présenter un test de dépistage de la Covid-19 négatif. La décision a été prise par les autorités serbes et elle s’applique aussi aux personnes qui viennent de Bulgarie, de Croatie et de Macédoine du Nord. Les travailleurs transfrontaliers titulaires de documents en cours de validité à cet effet ou les transporteurs dont la Serbie est la destination finale ou qui chargent des marchandises dans ce pays sont dispensés de l’obligation de présenter un test moléculaire négatif.



    Congrès – Marcel Ciolacu a été élu, samedi, président du PSD, principal parti de l’opposition de Roumanie et qui dispose aussi du plus grand nombre de sièges au parlement. M Ciolacu, ancien leader par intérim du parti, a remporté 1310 voix favorables, alors que son contre-candidat, l’ancien ministre des Finances, Eugen Teodorovici — 91 seulement. Le nouveau leader social-démocrate a déclaré qu’il souhaitait une approche complètement différente tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parti. Le congrès extraordinaire du PSD a eu lieu ce samedi ; les sociaux-démocrates ont élu leur nouvelle direction. Le congrès a également adopté des changements de statuts. Une des principales modifications prévoit que le nouveau nom du Comité exécutif national soit le Conseil politique national. Une autre modification prévoit que le président du Conseil national du PSD est élu par le congrès dans la composition de l’équipe dirigeante proposée par une motion. Il présidera les réunions du Conseil et coordonnera l’activité des départements, des forums, des ligues et des associations constituées dans le cadre du parti au niveau national.



    Agriculture — Le ministre de l’Agriculture, Adrian Oros, a estimé que, cette année, la Roumanie aura assez de blé panifiable, même si la production est inférieure de 35-40% par rapport à l’année dernière à cause de la sècheresse. En plus, environ 2,5 millions de tonnes de blé seront également disponibles à l’exportation. Les données de l’Institut national de la statistique indiquent que, les cinq premiers mois de l’année en cours, la Roumanie a exporté 30% de plus de céréales par rapport à la période similaire de l’année dernière. Sur l’ensemble des exportations réalisées par les compagnies roumaines cette année, 41,4% ont été de blé et de méteil (un mélange de blé et de seigle), et 52% de maïs.



    Film — Les documentaires roumains Tatăl nostru (Holy Father) et Acasă – My Home ont été primés à l’édition de cette année du Festival international de Film de Sarajevo, qui a eu lieu du 14 au 21 août, selon le site de l’événement. Acasă – My Home, une coproduction Roumanie — Allemagne — Finlande, réalisée par Radu Ciorniciuc, a été récompensée par le Prix des Droits de l’homme, considérée le meilleur film qui traite de ce sujet. Dans la même catégorie, Tatăl nostru (Holy Father), réalisé par Andrei Dăscălescu, s’est vu conférer le Prix spécial du jury. Le prix Cœur de Sarajevo du meilleur documentaire a été attribué au film Merry Christmas, Yiwu, une coproduction Suède, Serbie, Allemagne, France, Belgique et Qatar, réalisée par le Serbe Mladen Kovačević. Pour ce qui est de la compétition officielle de long-métrage, le Prix du meilleur film a été décerné à la coproduction Exile (Allemagne-Belgique-Kosovo), réalisé par le Kosovar Visat Morina.

  • L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    L’agriculture roumaine à l’heure du Pacte vert européen

    Avec 7,2% de la surface agricole des Etats de l’Union, la Roumanie compte parmi les pays avec un potentiel agricole élevé au niveau européen. Elle totalise 32,7% de l’ensemble des exploitations agricoles, et 10,7% de la production de céréales, par exemple. L’agriculture constitue aussi un secteur stratégique de l’économie roumaine. Son poids dans le PIB est de 5,2%, alors que 23% de la population est occupée dans ce secteur. Le chiffre d’affaires des compagnies travaillant dans l’agriculture s’est accru de 500 millions d’euros en 2019 par rapport à 2018, pour s’élever, selon la compagnie KeysFin, à 43,5 milliards d’euros. Ce secteur a le plus profité de l’accession de la Roumanie à l’UE, dont des fonds non remboursables destinés aux agriculteurs, pour moderniser leurs exploitations. Ainsi, l’agriculture roumaine a bénéficié de 26 milliards d’euros de fonds européens et nationaux depuis son adhésion à l’UE en 2007.



    Pour différentes cultures, les productions agricoles roumaines placent le pays premier dans l’UE. Ainsi, la production végétale s’est accrue de 26% ces cinq dernières années, pour atteindre 13,9 milliards d’euros, et occuper la 6e place dans l’Union. En 2018, la Roumanie a été première de toute l’UE pour la production de maïs, 18,7 millions de tonnes. La Roumanie se classe 4e de l’Union pour la production de blé, et 2e pour celle de soja.



    Selon le gouvernement en place, le développement des fermes familiales constitue une priorité. Toutefois, les petites fermes peinent à trouver des débouchés pour leur production, elles n’arrivent pas à s’associer pour que leur voix – et leur poids – compte. En plus, l’année en cours est affectée par une sécheresse sévère ; elle sera certes compliquée pour l’agriculture roumaine, car la Commission européenne modifie la Politique agricole commune. Des baisses importantes des budgets pour l’agriculture et le développement rural sont prévues, selon les propositions avancées par la Commission européenne. Dans ce contexte, nous avons discuté avec Arnaud Perrein, vice-président et ancien président de l’Association des producteurs de maïs de Roumanie, qui a une position singulière puisqu’il est Français, et fermier en Roumanie.




  • Sécheresse exceptionnelle en Roumanie

    Sécheresse exceptionnelle en Roumanie

    En 2015, un ambitieux programme de réhabilitation de lancien système dirrigations a démarré en Roumanie. En cinq ans, soit fin 2020, environ deux millions dhectares de terre agricole devaient être couverts par ce nouveau système. Dans les faits, seuls environ 850.000 hectares sont aujourdhui irrigables en Roumanie, à savoir uniquement 10% de la surface agricole totale. Même ainsi, les agriculteurs roumains ont fait des demandes dirrigation pour seulement quelque 100.000 hectares, selon le ministre de lAgriculture, Adrian Oros. La situation est dramatique.

    Malgré des sols fertiles, lagriculture roumaine est très dépendante des conditions météo. Il a plu très peu ces trois derniers mois et il y a eu très peu de neige cet hiver. Les données pluviométriques le montrent aussi : en avril, on a eu près de 7l de précipitations par m², contre une moyenne multiannuelle de 53l. Autrement dit, on peut parler de sécheresse en Roumanie. « Une sécheresse historique, forte, extrême, sans précédent ces dernières années », à en croire le ministre Adrian Oros. La situation la plus grave est à retrouver surtout dans le sud, le sud-est et lest du pays, dans les régions de Bărăgan, Dobroudja et Moldavie.

    Nicolae Moraru, le maire dune commune de lest du pays, décrit la situation : « Nous avons des fermiers dans des situations difficiles. Ils ont 400-500 hectares et des dépenses énormes, ils risquent la faillite. Leurs terres, maisons et autres biens sont tous sous gage auprès des banques. La situation est désastreuse dans notre région. »

    Selon le ministère de lAgriculture, trois millions dhectares semées de céréales lautomne dernier sont déjà compromis, notamment le colza, lorge, le blé et le seigle. Les producteurs anticipent déjà une augmentation du prix du pain, mais les autorités estiment quil est encore trop tôt pour faire de telles prévisions. Dans une interview pour une chaîne privée de télévision, le ministre de lAgriculture Adrian Oros précise : « Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Et ce qui se passe en Europe et au niveau mondial a aussi de limportance. Les bonnes années, où il a plu suffisamment, la production nationale de blé a été de 7-8, voire même 9 millions de tonnes, et nous en consommons 2 millions et demi, 3 millions tout au plus. Il en va de même pour le maïs : on produit 14-15 millions de tonnes et la consommation maximale sélève à 7 millions de tonnes. Alors, même avec une production réduite de moitié, la consommation interne serait assurée. »

    Les yeux se tournent maintenant vers les météorologues : ils annoncent quelques pluies en fin de semaine, sur tout le pays. Néanmoins, les quantités ne seront pas très importantes : 10l par mètre carré en moyenne. (Trad. Elena Diaconu)

  • A la Une de la presse roumaine 30.08.2018

    A la Une de la presse roumaine 30.08.2018

    Aujourd’hui la presse roumaine parle
    de phénomènes sociaux et d’agriculture. Les touristes roumains évitent les
    restaurants du littoral, la migration des Roumains gagne en ampleur. En
    revanche, l’agriculture se porte plutôt bien.

  • 09.08.2018 (mise à jour)

    09.08.2018 (mise à jour)

    Manifestation – Une grande manifestation est prévue vendredi, à Bucarest, devant le siège du gouvernement de Bucarest, rassemblant des Roumains, y compris de létranger, qui veulent protester contre lExécutif. Selon la mairie de la capitale, la manif na pas dorganisateur, comme le demande la loi, car aucune des personnes à avoir annoncé la tenue de ce rassemblement navait voulu signer un protocole avec la municipalité. Dans le même temps, un homme qui sétait présenté, dans une émission de télévision, comme étant le véritable organisateur et qui avait encouragé les participants à des actions violentes contre les forces de lordre, a été mis en examen par les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT). Il est placé sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours. Marius Militaru, chef du service de communication de la Gendarmerie roumaine, a exhorté les futurs participants à la manifestation à ne pas suivre les incitations à la violence qui circulent dans lespace public et à rester calmes. A son tour, le porte-parole de la gendarmerie de la capitale, Georgian Enache, leur a demandé de ne pas empêcher les forces de lordre à faire leur travail, en cas dincidents violents.



    Ambassadeur — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a reçu jeudi le nouvel ambassadeur de la Slovaquie à Bucarest, Karol Mistrik. Les discussions ont porté sur la coopération bilatérale dans le cadre des initiatives et des projets en cours au sein de l’OTAN et de l’UE. Il a également été souligné l’importance de la mise en œuvre des décisions prises au récent sommet de l’Alliance, à Bruxelles. Les deux officiels ont exprimé leur intérêt pour l’intensification de la coopération bilatérale dans le domaine de la Défense. Dans ce contexte, le ministre roumain a apprécié la contribution de la Slovaquie à l’intégration du Commandement de la Division multinationale Sud-Est, structure alliée de commande et de contrôle basée en Roumaine.



    Déficit — Le déficit commercial de la Roumanie a augmenté d’environ un demi-milliard d’euros au premier semestre de 2018, se situant à 6,3 milliards d’euros, selon les données fournies par l’institut national de la statistique, rendues publiques ce jeudi. Les exportations se chiffrent à près de 34 milliards d’euros, soit une hausse de 10 % par rapport à la période similaire de l’année dernière. Les importations, qui ont elles aussi augmenté, s’élèvent à quelque 40 milliards d’euros, une valeur supérieure de 9,7% à celle enregistrée sur les six premiers mois de 2017. Enfin, les échanges avec les pays membres de l’UE ont représenté 76% du total des exportations.



    Blé — La société de recherche agricole Stratégie Grains spécialisée dans le marché européen des céréales, a révisé à la baisse ses estimations pour 2018 concernant la récolte de blé européenne, qui chutera à son plus bas niveau des six dernières années. Selon les analystes, cela s’explique par les conditions météorologiques dans le nord de l’Europe. La production de blé de certains pays tels la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie, l’Italie et l’Espagne, où la météo a été favorable, devraient compenser les pertes causées par la vague de chaleur à d’autres Etats (Allemagne, Pologne, France, République Tchèque), note l’agence Reuters. Dans un rapport rendu public jeudi, la société française mentionnée estime que la production de blé de l’UE sera de 127,7 millions de tonnes, inférieure de 10% à celle de 2017. Par ailleurs, la production de blé de la Roumanie, troisième grand exportateur de l’UE, pourrait elle aussi diminuer de 20%, a mis en garde Laurenţiu Baciu, président de la Ligue des Associations des producteurs agricoles de Roumanie.



    Spécialistes — Près de 1.500 spécialistes ont été formés dans la perspective de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, a déclaré jeudi le ministre délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu. Cette formation a débuté l’an dernier, avec l’appui de l’Institut européen de Roumanie, de la Commission européenne et du Secrétariat général du Conseil de l’UE. Victor Negrescu a également précisé que ces spécialistes devraient être réceptifs aux opinions des Etats membres et capables de trouver des solutions de compromis.



    Réaction — Le ministère roumain des Affaires étrangères a réagi jeudi aux déclarations du vice-premier ministre italien, Matteo Salvini, qui a accusé la Roumanie et la Bulgarie d’envoyer ’’des esclaves’’ en Europe occidentale. La diplomatie de Bucarest considère comme inacceptable toute association entre les citoyens d’un pays avec un phénomène infractionnel, note l’agence Mediafax. La Roumanie assume les responsabilités qui lui incombent en ce qui concerne la conduite de ses ressortissants à l’étranger et s’aligne sur les normes internationales de prévention et de lutte contre la traite d’êtres humains, étant partie prenante des principaux instruments en la matière, précise encore le ministère roumain des Affaires étrangères. Matteo Salvini, vice — premier ministre de l’Italie, ministre de l’intérieur et leader de la formation radicale la Ligue du Nord, a accusé la Roumanie et la Bulgarie d’envoyer des « esclaves « en Europe occidentale et demandé des mesures censées limiter le trafic de personnes et les cas d’exploitation.



    West Nile — En Roumanie, une personne est décédée suite à l’infection par le virus West Nile, a fait savoir jeudi le Centre national de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles. Il s’agit d’un homme âgé de 79 ans, souffrant d’affections chroniques. Selon le ministère de la Santé de Bucarest, il n’y a pas de risque d’épidémie, les cas d’infection enregistrés jusqu’ici ayant été sporadiques. Les spécialistes précisent que l’infection ne se transmet pas d’homme à homme et que le virus West Nile infecte l’homme uniquement par piqûre d’un moustique vecteur. Depuis le début du mois de mai, on a recensé 23 malades.



    Peste — Dans le département de Brăila (sud-est de la Roumanie), ont été confirmé, jeudi, deux nouveaux foyers de peste porcine africaine, leur nombre total dans ce comté étant de 18. Le bilan le plus récent fait état de près de 580 foyers, dans une centaine de localités de huit départements à travers le pays. Plus de 78.000 cochons des exploitations professionnelles et des élevages individuels ont été abattus. Les propriétaires des animaux sacrifiés seront dédommagés et le prochain collectif budgétaire prévoit des fonds supplémentaires destinés au programme d’éradication de cette maladie.



    Météo — Il fera beau et chaud sur la plupart du territoire, les températures maximales devant se situer entre 26 et 35°. L’indice humidex dépassera localement, dans le sud, le seuil critique des 80 unités.

  • 03.08.2018

    03.08.2018

    Emploi – Le gouvernement roumain a donné cours
    à la demande de plusieurs compagnies et approuvé l’entrée sur le marché de
    l’emploi de Roumanie d’un nombre supplémentaire de 8.000 travailleurs étrangers
    de pays non-UE. Le nombre de permis de travail délivrés cette année avait déjà
    augmenté de plus de 50% par rapport à l’année dernière, l’Inspection générale
    pour les immigrations ayant enregistré depuis le début de 2018, 4.395 documents
    d’embauche ou de détachement. La plupart concernent des ressortissants, vietnamiens,
    turcs, népalais, serbes, chinois, sri-lankais et moldaves. 17.000 travailleurs
    étrangers de pays non-UE sont à présent actifs en Roumanie, notamment dans la
    restauration, la construction de navires et de structures flottantes, dans le
    commerce et le bâtiment.






    Tourisme – En Roumanie, les structures d’accueil
    des touristes ont enregistré, au cours des six premiers mois de cette année,
    plus de 5,2 millions d’entrées, une hausse de plus de 4% par rapport à la même
    période de l’année passée. Les touristes roumains représentent plus de deux
    tiers de ce chiffre, alors que les étrangers les plus nombreux sont les
    Allemands, les Israéliens et les Italiens, indique l’Institut national de la
    statistique. Les entrées de visiteurs étrangers enregistrées aux frontières de
    la Roumanie ont dépassé les 5,1milions, en hausse de 7% par rapport à 2017, la
    majorité en étant des Européens. Parmi les ressortissants d’Etats membre de
    l’Union européenne, les Bulgares, les Hongrois et les Italiens ont été les plus
    nombreux.




    Peste porcine africaine – L’élevage des
    porcins ne disparaîtra pas en Roumanie à cause du virus de la peste porcine
    africaine, car les Roumains sont capables de travailler dans l’urgence et de
    combler les pertes, a affirmé le ministre roumain de l’agriculture, Petre Daea.
    L’Autorité nationale sanitaire-vétérinaire et de sécurité sanitaire des
    aliments a recensé, actuellement, 545 foyers de peste porcine africaine, près
    de 60.000 porcs malades ayant été sacrifiés jusqu’à présent. Les autorités ont
    appelé la population à permettre l’abattage des animaux malades et à respecter
    les mesures de prévention. Une première tranche de 148.000 lei (environ 32.000
    euros) de dédommagements a déjà été versée aux fermiers dont les élevages ont
    été contaminés. La maladie ne se transmet pas à l’homme, mais elle a un très
    important impact économique et social. La maladie connaît une évolution
    explosive depuis le début du mois de juin dernier.








    Céréales – L’Egypte, le plus grand importateur
    de blé au monde, a acheté jeudi 240.000 tonnes de cette céréale en Russie et en
    Roumanie, lors d’une vente aux enchères organisée par l’Autorité générale pour
    l’approvisionnement du Caire, responsable des achats de blé stratégiques au nom
    de l’Etat égyptien. Sur la quantité totale, 180.000 tonnes proviennent de
    Russie et 60.000 tonnes de Roumanie. Le blé de la mer Noire continue ainsi de
    dominer le marché égyptien, écrit l’agence de presse Reuters, les livraisons
    allant avoir lieu entre le 11 et le 20 septembre.

    De nouveaux records de
    chaleur sont attendus ces jours-ci en Europe. L’Italie, L’Espagne, le Portugal
    ou encore la France sont quelques-uns des pays qui se préparent à supporter des
    températures de plus de 40°. En Espagne, où le thermomètre grimpera jusqu’à des
    températures de 46°, une alerte orange à la canicule est entrée en vigueur aujourd’hui.
    La sécheresse prolongée de certains pays a un impact négatif sur la production
    agricole. Les experts craignent une baisse importante de la production
    européenne de blé, qui pourrait être de moins de 130 millions de tonnes, la
    plus faible depuis six ans. Selon les représentants du Fonds des Nations Unies
    pour l’alimentation, l’impact pourrait être diminué à l’aide des réserves de
    céréales de l’année dernière. Sur un autre plan, la qualité des céréales de la
    région de la mer Noire est affectée par les pluies abondantes de cet été,
    notamment en Russie, Ukraine et Roumanie.


    Untold – Le plus grand festival de musique
    électronique de Roumanie, Untold, a été inauguré hier soir à Cluj Napoca, au centre de la Roumanie.
    Quelques 350.000 personnes, de 75 pays, y sont attendues jusqu’au 5 août. 250
    artistes, dont The Chainsmokers, Armin van Buuren, Tiesto, Tujamo et Afrojack,
    se produiront sur les 10 scènes installées par les organisateurs. Les concerts
    sont transmis en direct sur YouTube, et c’est une première. 70 caméras de
    surveillance et plus de 1.100 gendarmes, policiers, pompiers et personnel
    médical assureront l’ordre et la sécurité des participants.










    Football
    – Le club vice-champion de Roumanie de foot,
    FCSB (ex Steaua Bucuresti) a eu raison, hier soir, à domicile, de l’équipe
    slovène NK Rudar Velenje, score final 4-0, et s’est qualifié au troisième tour
    préliminaire de la Ligue Europa, où l’adversaire sera Hajduk Split, de Croatie.
    Egalement hier, Viitorul Constanţa a s’est incliné, aux Pays-Bas, devant Vitesse
    Arnhem qui a réussi un beau résultat, 3 à 1. Avec une égalité enregistrée à la
    fin du match-aller, les Roumains ont quitté la compétition continentale.
    Eliminé par les Suédois de Malmö FF au deuxième tour de la Ligue des
    champions, le club champion de Roumanie, CFR Cluj, évoluera dans le troisième
    tour de la Ligue Europa, contre l’Arménien Alaşkert.
    Le gagnant de la Coupe de Roumanie, CSU Craiova, affronte, toujours au
    troisième tour, les Allemands de RB Leipzig.

    Météo – Le temps s’améliore
    sensiblement en Roumanie, des pluies
    étant signalées localement, tout particulièrement dans le sud-ouest et en
    montagne. Les maximales de la journée vont de 26° et 32°, avec 29° à midi à
    Bucarest

  • A la Une de la presse roumaine 23.08.2016

    A la Une de la presse roumaine 23.08.2016

    En ce 23 août, les journaux roumains
    reviennent sur les événements qui ont eu pour résultat la sortie de la Roumanie
    de l’alliance avec l’Allemagne nazie et son ralliement aux Nations unies. A
    découvrir une interview exceptionnelle que l’homme politique roumain Corneliu
    Coposu a accordée en 1945 à l’agence Associated Press et qui n’avait jamais été
    publiée dans la presse roumaine. Dans les journaux de ce mardi, également, une
    explication de la forte baisse de la natalité en Roumanie, une analyse des
    effets de la très bonne récolte de blé sur l’économie roumaine et une
    invitation à faire du tourisme en Roumanie.

  • L’industrie agroalimentaire roumaine …

    L’industrie agroalimentaire roumaine …

    L’année dernière, la Roumanie a exporté plus de 15 millions de tonnes de produits agroalimentaires – un chiffre supérieur de 4,6% par rapport à 2014. La valeur de ces exportations s’est montée à 5,73 milliards d’euros – progressant de 6% par rapport à 2014, selon le ministère roumain de l’Agriculture et du Développement rural. Après deux années d’excédent, le commerce extérieur enregistre pourtant de nouveau un déficit de produits agroalimentaires. En 2015, les importations d’aliments se sont montées à 8,5 millions de tonnes et se sont chiffrées à près de 6 milliards d’euros, par rapport à 6 millions de tonnes de produits alimentaires importés en 2014 pour environ 8 milliards d’euros. Par conséquent, le déficit de la Roumanie dans le domaine s’est élevé à 89 millions d’euros.

    Le produit qui a rapporté le plus au commerce intra et extra-communautaire roumain a été le maïs, avec 960 millions d’euros pour 5 millions de tonnes exportées. Le maïs est suivi par les cigares et les cigarettes avec 917 millions et demi d’euros. Le blé occupe la 3e place des produits les plus profitables, avec 692 millions et demi d’euros pour 3 millions et demi de tonnes. De même, les graines de tournesol et de colza ont rapporté à la Roumanie 300 millions d’euros en 2015. Par ailleurs, la Roumanie est toujours «championne » côté importations de viande fraîche de porc, vu que près de 189.000 tonnes ont été importées l’année dernière, chiffrées à presque 296 millions d’euros. En 2015, l’UE a été le principal partenaire du commerce agroalimentaire de la Roumanie qui lui a livré 65% de ses produits. En même temps, la Roumanie s’est procuré 81% des produits d’autres Etats membres de l’Union.

    Mais quels sont les défis concrets que l’industrie agroalimentaire roumaine doit relever ? Voici la réponse d’Emil Dumitru, président de la Fédération Pro Agro : « L’industrie agroalimentaire roumaine a fait des efforts considérables pour se doter de technologie de dernière génération, pour que les produits transformés dans nos fabriques s’élèvent aux normes les plus rigoureuses et pour produire des aliments de qualité. Tous nos produits sont vérifiés du point de vue sanitaire-vétérinaire. S’il y a des rumeurs concernant la concurrence déloyale ou la qualité douteuse de certains produits du commerce intra-communautaire ou avec des pays tiers, c’est à l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire et pour la sécurité des aliments de la Direction d’inspections techniques et de contrôle du ministère de l’Agriculture de contrôler tous les produits concernés. A ce moment-là nous saurons précisément qui sont ces importateurs, et de quels produits il s’agit. Il n’est pas recommandable de généraliser et de dire que tous les produits sont d’une qualité douteuse parce que les consommateurs ne sauront plus quoi choisir. Je vous dis très clairement que, du point de vue de la qualité, la Roumanie se porte très bien et a une excellente traçabilité côté produits laitiers transformés, viandes et autres. Certes, vu que c’est une période de crise, il y a différents opérateurs économiques opportunistes qui tentent de mettre sur le marché roumain toute sorte de produits non conformes. S’ils sont non conformes, il faut les retirer du marché. Mais avant de les retirer il faut les découvrir».

    Le président de la Fédération Pro Agro a également mis en question la manière dont sont calculés certains prix : «Nous ne comprenons pas quel est le mécanisme par lequel les prix sont calculés, alors que nous exportons une tonne de viande de poulet pour un certain prix, et que ce qui provient du commerce intracommunautaire coûte presque la moitié. Pratiquement, nous nous posons des questions sur la qualité de ces produits provenant du commerce intracommunautaire et la seule réponse correcte est à retrouver chez les autorités publiques chargées de la réglementation et du contrôle. Tout ce que nous faisons, c’est de tirer un signal d’alarme. »

    Les producteurs roumains se confrontent aussi avec d’importants problèmes dans leur relation avec les hypermarchés. Emil Dumitru : « Les hypermarchés qui détiennent une position dominante, une position de force, ont réussi à imposer toute sorte de taxes et commissions qu’ils appliquent à nos producteurs de l’industrie agroalimentaire et c’est par ces canaux de vente modernes qu’est commercialisée 50% de la production agroalimentaire du pays. Il est clair qu’il faut trouver un équilibrLe produit qui a rapporté le plus au commerce intra et extra-communautaire roumain a été le maïs,e, rétablir certaines règles inéquitables à présent. Leur force de négociation est supérieure de beaucoup à celle de notre producteur autochtone, et les négociations devraient se baser surtout sur le principe du partage correct du profit par filière de produits, bref tant le producteur de matière première que celui qui la transforme et le commerçant doivent en égale mesure gagner de l’argent. Actuellement tout le profit va au commerçant et les autres arrivent à vendre à perte. »

    A la mi-mars, le fromage du type « Telemea » de Ibanesti a été le premier produit roumain inclus dans le Registre européen des produits d’origine protégée. Le « telemea d’Ibanesti » est une spécialité de fromage obtenue à partir du lait des vaches élevées dans la région de la Vallée du Gurghiu, salée par l’utilisation de la saumure provenant des fontaines à eau salée de la localité d’Orsova. Elle peut être produite uniquement dans la région des localités Gurghiu, Hodac et Ibanesti du comté de Mures, qui font partie de la Vallée du Gurghiu. Cette méthode de fabrication du fromage a été transmise de génération en génération.

    A la mi-février, la Roumanie avait réussi à enregistrer au niveau européen « le salami de Sibiu » en tant que produit à indication géographique protégée, celui-ci étant le deuxième produit à porter le label IGP après la marmelade de prunes de Topoloveni, certifiée en 2011. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)