Tag: blindé

  • 15.03.2022 (mise à jour)

    15.03.2022 (mise à jour)

    OTAN – Dans l’actuel contexte de la guerre en Ukraine, il faudrait que le flanc Est de l’Otan soit renforcé au même niveau que celui de la région de la Mer Baltique afin de prévenir tout conflit dans la région. C’est ce qu’a affirmé mardi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors des discussions avec son homologue bulgare, Rumen Radev. Et Iohannis de souligner que la sécurité et la stabilité de la Mer Noire sont très importantes et c’est à chacun des pays riverains de les défendre. D’autre part, les deux chefs d’Etat ont discuté de la diversification des sources d’énergie et des routes de transport, dans le contexte d’une nécessité de réduire la dépendance énergétique de la Fédération de Russie. « On a également mis en avant l’importance de rendre opérationnel au plus vite possible l’interconnecteur Bulgarie-Grèce » a fait savoir le leader de Bucarest. Et lui d’ajouter qu’une fois finalisé, l’interconnecteur pourrait être relié au gazoduc BRUA, déjà opérationnel ce qui permettra au corridor vertical de gaz à devenir fonctionnel. A son tour, le président bulgare a affirmé que dans l’actuel contexte de l’invasion russe en Ukraine, il est nécessaire que la Roumanie et la Bulgarie privilégient l’interconnexion au niveau des transports, de l’énergie, numérique et gazière.

    Blindés – Les usines mécaniques de Bucarest construiront des véhicules de combat de l’infanterie Piranha 5 en partenariat avec la société General Dynamics European Land Systems. Le premier ministre Nicolae Ciuca et le ministre de l’économie, Florin Spătaru, ont participé mardi à une réunion consacrée à la signature de l’accord d’association entre les usines bucarestoises et la compagnie multinationale. Selon le ministre Spataru, un partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats Unis est en train de se réaliser. La Roumanie dispose de ressources humaines et elle a le potentiel et la volonté d’avoir les mêmes normes que les autres membres de l’Alliance de l’Atlantique nord et de l’UE, a précisé aussi le premier ministre Nicolae Ciuca. Alfonso Ramonet, président de General Dynamics European Land Systems, a déclaré que ce contrat n’était que le début puisque la société qu’il représenté souhaiterait réaliser toute une série de produits en Roumanie.

    Visite – Le ministre roumain de la Défense nationale, Vasile Dîncu, a rencontré mardi, la ministre belge de la défense, Ludivine Dedonder, sur la base aérienne 57 à Mihai Kogalniceanu, dans le sud-est. Selon un communiqué de presse, le dignitaire roumain a insisté sur la gravité de la situation provoquée par l’invasion russe en Ukraine, ce qui a entraîné un changement fondamental du paradigme de sécurité européenne et euro-atlantique. Vasile Dîncu a remercié son homologue belge pour la décision de son pays de déployer en Roumanie un contingent de 300 militaires au sein de la force rapide de l’OTAN. Autre sujet à l’agenda des pourparlers des deux ministres de la Défense : le support offert par la Roumanie à l’Ukraine. Le responsable de Bucarest a mentionné la mise en place à Suceava, d’un Centre d’aide humanitaire pour l’Ukraine censé permettre la collecte des aides humanitaires et la gestion du flux des réfugiés. Et Vasile Dîncu de saluer la très bonne relation bilatérale roumano-belge, tout comme l’excellente coopération avec l’Hôpital militaire de Bruxelles, impliqué dans la prise en charge des grand brûlés de Roumanie.

    Réfugiés – Ukraine – Le nombre de personnes ayant fui l’Ukraine depuis le début de l’invasion du pays par l’armée russe a atteint les 3 millions, a indiqué mardi un porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a Geneve, cité par l’AFP. Sur ce nombre total de réfugiés, plus de 1,4 million sont des enfants selon les chiffres de l’Unicef, et 157.000 sont des ressortissants d’autres pays fuyant l’Ukraine, a précisé l’OIM. La Pologne est le pays qui accueille de loin le plus grand nombre d’Ukrainiens – quelque 1,8 millions. La Roumanie, la Hongrie et la Moldavie sont aussi des destinations prisées par les réfugiés, dont un grand nombre continue ensuite son périple ailleurs en Europe. Plus de 66 mille personnes, dont près de 14 mille ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie lundi, selon un décompte de la police roumaine aux frontières. Il s’agit d’une baisse de 4,8% par rapport au jour précédent. 425 786 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie depuis le déclenchement du conflit. La vaste majorité d’entre eux ont seulement transité le pays en route vers des Etats d’Europe de l’Ouest.

    Santé – Les ministres de la Santé de l’UE se sont réunis mardi en visioconférence pour coordonner leurs actions visant à soigner les blessés de guerre et les malades chroniques, réfugiés d’Ukraine. Le responsable roumain de la Santé, Alexandru Rafila, a fait le point sur les ressources sanitaires que la Roumanie a déjà mises à la disposition des victimes de la guerre en Ukraine et a réitéré la décision de la Roumanie d’offrir une prise en charge médicale à tous les réfugiés qui en ont besoin. Et lui de préciser que les autorités roumaines sont en train de mettre en place à la frontière, des centres de vaccination pour les réfugiés qui souhaitent se faire immuniser.

    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera couvert et des précipitations toucheront l’ouest du territoire. Le vent soufflera légèrement sur le relief, plus fort dans le sud-est et en altitude. Les températures maximales iront de 2 à 13 degrés. Les Carpates Occidentales et la partie occidentale des Carpates Méridionales sont concernées par une alerte aux chutes de neige en vigueur du 16 au 17 mars.

  • Inklusives Projekt für Sehbehinderte: „Tritt in die Dunkelkammer ein!“

    Inklusives Projekt für Sehbehinderte: „Tritt in die Dunkelkammer ein!“

    Die Welt aus einem anderen Blickwinkel zu betrachten — dazu lädt eine neue urbane Veranstaltung ihre Gäste ein. Tritt in die Camera obscura ein“ hei‎ßt die genannte Initiative. Sie zielt darauf ab, die Schwierigkeiten, auf die sehbehinderte Menschen sto‎ßen, hervorzuheben. Darüber hinaus sollen Mittel zur Verbesserung ihrer Lebensweise gesucht werden. Dan Patzelt ist der Vorsitzende des Vereins für Stadtentwicklung und Mitbegründer des Projekts Tehnologia Equal“ (dt. gleiche Technologie). Er erzählte uns mehr zu seinem Vorhaben:



    Die meisten Leute wissen nicht, dass blinde Menschen Bilder verstehen können. Blinde Menschen malen sich in ihren Köpfen die Form der Gegenstände aus, die sie nicht anfassen können. Au‎ßerdem wissen die meisten Menschen nicht, dass Blinde ein Smartphone verwenden können, dass sie sogar sehr davon abhängen. Ein Smartphone gewährt einem blinden Menschen mehr Selbständigkeit. Denn das Smartphone ist ein Gerät, das dem Text eine Stimme verleiht. Und umgekehrt.“




    97% der sehbehinderten Menschen in Rumänien leben von der Staatshilfe. Das bedeutet, sie können sich keine teuren Geräte leisten. Wenn die jungen sehbehinderten Menschen ein Smartphone hätten, könnten sie einfacher einen Arbeitsplatz finden und den Bedürfnissen der Gesellschaft entgegenkommen. Demnach verfasste der Verein für Stadtentwicklung eine Petition, durch die er die Krankenkasse ersuchte, die Kosten für die Anschaffung eines Smartphones für blinde Menschen teilweise oder vollständig abzudecken. Über die gesellschaftliche Dimension des Projekts hinaus lädt der Verein für Stadtentwicklung auch zu einer einmaligen visuellen Erfahrung in Bukarest, Klausenburg, Temeswar und Arad ein. Dafür arbeitete der Verein mit dem Maler Laurenţiu Dimişcă zusammen. Mehr Einzelheiten dazu lieferte Dan Patzelt:



    Wir versuchten, diese Veranstaltung sichtbar zu machen — im öffentlichen Raum, in Parks, an Hauptplätzen. Wir wollten damit den Menschen, die keine Behinderung haben, zeigen, wie es sich fühlt, sehbehindert zu sein. Demnach können die Menschen für eine kurze Weile erleben, wie es ist, über keine visuellen Informationen zu verfügen. Wie es sich anfühlt, wenn die anderen Sinne aktiviert werden müssen, um auf die gewünschten Informationen zu kommen. Die Menschen können somit verstehen, wie es ist, von einer anderen Person abzuhängen. Gleichzeitig begreifen sie aber, wie wichtig die neue Technologie für sehbehinderte Menschen ist. Im Inneren der Camera obscura werden die Besucher die Smartphones verwenden, sie werden mit einem Fu‎ßball für Blinde spielen. Sie werden au‎ßerdem verstehen, wie sich blinde Menschen mit Hilfe ihres Stocks orientieren. Unsere Veranstaltung findet nicht nur in der Camera obscura statt, also in der Dunkelheit, sondern nimmt zwei Räume in Anspruch. Au‎ßerhalb der Camera obscura werden wir unsere weiteren Projekte bekannt machen, wie z.B. unser Projekt über abtastbare Bilder (imaginitactile.ro). Im Rahmen des Projekts bauten wir eine Bibliothek für sehbehinderte Menschen auf. Dort finden sie mehr als 400 greifbare Bilder. Im Au‎ßenbereich wollen wir die Smartphone-Apps fördern, die das Leben von sehbehinderten Menschen erleichtern. Somit kann auch das breitere Publikum verstehen, wie diese Technologie funktioniert. Wir verfügen über einen sehr bunten Raum, den wir mit Hilfe des Malers Laurenţiu Dimişcă schafften. Es ist ein Au‎ßenbereich, in dem die Menschen sich frei versuchen und dankbar sein können für die Farben, die sie sehen. Wie gesagt, sie können auch drau‎ßen mit dem Fu‎ßballball spielen und versuchen, mit dem Blindenstock ihren Weg zu finden. Auch in der Camera obscura werden wir 6 Gemälde von Laurenţiu Dimişcă aufhängen. Der Hintergrund wurde von Menschen aus dem Park gemalt. Denn es handelt sich um ein Projekt, das gro‎ßen Wert auf Kooperation legt. Wir waren mit unserer Wanderausstellung in Bukarest, im Park Herăstrău. Wir wandern aber weiter nach Klausenburg, Temeswar und Arad.“




    Die Besucher der Ausstellung können auch an weiteren kostenlosen Workshops im Rahmen des Projekts mitmachen. Sie können zeichnen und malen, aber auch abtastbare Bilder berühren und Tasttechniken für blinde Menschen versuchen. Dan Patzelt, der Vorsitzende des Vereins für Stadtentwicklung erzählte uns, die Besucher werden vor dem Eintritt in die Dunkelkammer gebeten, die Augen zu schlie‎ßen. Sie seien sehr überrascht, wenn sie sie dann aufmachen und nichts sehen, so Dan Patzelt.



    Es ist ein starker Eindruck! Eine Reaktion war: »Wow, jetzt verstehe ich besser und habe viel mehr Respekt für sehbehinderte Menschen!« Die Menschen, die in den Raum hineingehen und eine Weile später herauskommen, verstehen den Unterschied zwischen den unmittelbaren Zugang zu Informationen, den wir in der Regel genie‎ßen, und den vermittelten Zugang, den Blinde in Anspruch nehmen müssen. Ihr Zugang zu Information wird über einen Stock, den Smartphone-Apps und über die Hände vermittelt.“




    In Rumänien leben etwa 100.000 sehbehinderte Menschen, davon 3000 Kinder. Um ihre Welt besser zu verstehen, werden wir aufgefordert in die Camera obscura einzutreten — und zwar an jedem Wochenende in einer anderen Stadt.

  • Feel Your Food: Klausenburger Gymnasiasten fördern Einführung von Menüs in Blindenenschrift

    Feel Your Food: Klausenburger Gymnasiasten fördern Einführung von Menüs in Blindenenschrift

    Schüler der 11. und 12. Klasse des Klausenburger Gymnasiums Onisifor Ghibu“ entwarfen ein Projekt, das den Zugang von sehbehinderten Menschen zu Speisekarten erleichtern soll. Demzufolge lie‎ßen sie Speisekarten in Braille-Schrift verfassen. Die in Braille-Schrift verfassten Menüs wurden bereits in sieben Restaurants in Klausenburg (rum. Cluj) eingeführt. Das Projekt FeelYourMenu entstand aus dem Wunsch der Schüler heraus, das Umfeld, in dem sie leben, zu verbessern. Marius Mariş ist der Leiter des Projekts. Er erzählte uns die Geschichte der jungen Menschen, die die Welt zum Guten verändern wollen:



    Wir kamen auf diesen Gedanken, als wir zum 8. Mal unser karitatives Fest »GhibStock« planten. Das Fest findet im Schulhof des Gymnasiums »Onisifor Ghibu« statt. Wir versuchen jedes Mal, ein Bedürfnis innerhalb der Gemeinde zu erkennen und darauf zu reagieren. Die gesamte Klausenburger Gemeinschaft hat sich dabei eingebracht. Wir erhielten Hilfe von vielen Seiten. Wir organisieren alljährlich das grö‎ßte Musikfestival, das in einem Schulhof stattfindet. Es hei‎ßt »GibStock«. Wir setzen es als Werkzeug zur Unterstützung eines guten Zwecks ein. Heuer unterstützen wir das Projekt »Feel Your City«. Dabei geht es um die Erleichterung des Zugangs der Einwohner von Klausenburg zu verschiedenen Dienstleistungen. Letztendlich handelt es sich um die Förderung des Tourismus in unserer Stadt. Wir versuchen jedes Jahr, eine neue Initiative zu unterstützen. Voriges Jahr haben wir ein Projekt für Kinder im ländlichen Raum entwickelt. Wir wollten auf ihr Potenzial hinweisen und sie aus ihrer Komfortzone herausrei‎ßen. Ein Jahr davor haben wir uns auf den Anschluss junger Leute an herkömmliche Traditionen konzentriert. Wir wollen jedes Jahr ein neues Problem erkennen und eine Lösung dafür finden. Die Projekte werden von jungen Leuten entworfen und umgesetzt.“




    Das von Schülern für andere Schüler durchgeführte Projekt ist eine einmalige Initiative in Klausenburg, so unser Gesprächspartner. Da es um eine karitative Aktion geht, wurden die gesammelten Mittel jedes Mal für einen guten Zweck gespendet. Diesmal ging es um die Erleichterung des Zugangs zu Dienstleitungen für behinderte Menschen:



    Nur in Klausenburg und in weiteren zwei Städten gibt es Gymnasien und Universitäten für sehbehinderte Menschen. Dabei wird die Zugänglichkeit oft vernachlässigt. Manche betrachten dies als eine Kleinigkeit. Doch wir haben uns mit verschiedenen betroffenen Menschen unterhalten, haben Fragen gestellt und sind zum Schluss gekommen, es handelt sich oft um Schwierigkeiten, die leicht überwindbar sind. Die Einführung von in Braille-Schrift verfassten Speisekarten in ein Restaurant kann eine gro‎ße Veränderung nach sich ziehen. Um die Umsetzung des Projektes — also die konkrete Einführung der Braille-Menüs — haben sich heuer hauptsächlich Schüler der 9. Und 10. Klasse gekümmert. Wir haben mit dem Klub Impact zusammengearbeitet. Es ist ein Klub, der gemeinschaftliche Initiativen fördert. Jugendliche stellen Projekte vor und setzen diese zugunsten der Gemeinschaft um. Der Klub bietet ihnen die Möglichkeit, etwas dazuzulernen, den Schulunterricht zu ergänzen. Jugendliche betrachten oft die Dinge aus einer anderen Perspektive, sie sehen Einzelheiten, die Erwachsene manchmal nicht bemerken. Ich schaue mir diese Jugendlichen an und hege Hoffnung für die Zukunft. Die neuen Generationen haben ein gro‎ßes Entwicklungspotenzial.“




    Die grö‎ßte Schwierigkeit sei, die Menschen verstehen zu lassen, was Zugänglichkeit bedeutet, so Marius Mariş:



    Projekte, die die Barrierefreiheit fördern, bringen immer einen Mehrwert. Wir sind manchmal geneigt, gewisse Kategorien zu vernachlässigen. Doch wir sind alle Teil eines Ganzen. Zugänglichkeit fördern bedeutet nicht nur, Möglichkeiten für behinderte Personen zu schaffen. Es hei‎ßt, Einheit schaffen, eine gro‎ße Familie innerhalb der Stadt zu bilden. Alle behinderten Menschen, die sich am Projekt beteiligten, zeigten sich entzückt. Sie können die Ergebnisse kaum erwarten.“




    Wie die Jugendlichen darauf gekommen sind, derartige Projekte zu entwickeln, erfuhren wir ebenfalls von Marius Mariş:



    Wir gehen den Problemen nach. Um einen Mangel zu beheben, muss man in einem ersten Schritt mit den Betroffenen sprechen. Wir erkundigten uns also, ob unsere Initiative willkommen sei. Ich habe eine sehbehinderte Tante. Sie erzählte mir, sie fühle sich unangenehm in den Restaurants, wo sie zum Essen geht, denn die Kellner hätten nicht genug Geduld um ihr die Speisekarte detailliert zu präsentieren. Deshalb bestelle sie meistens das gleiche, nämlich Hühnchen mit Pommes. Wir versuchen, die Restaurants zu überzeugen, Speisekarten in Braille-Schrift einzuführen, damit auch sehbehinderte Menschen die Möglichkeit der Auswahl haben. Ein Recht, das wir uneingeschränkt genie‎ßen. Wir können immer zwischen mehreren Spezialitäten wählen. Diese Möglichkeit würde sehbehinderten Leuten ein Gefühl der Freiheit vermitteln. Zumindest ist das, was sie uns mitgeteilt haben. Das kann uns nur freuen. Es ist nichts so Schwieriges, viele Restaurants könnten solche Menüs einführen, die Kosten sind nicht so hoch. Wir hoffen, die Restaurants diesbezüglich anzuregen.“




    Die Klausenburger Schüler wollen ihr Projekt auch auf andere Institutionen ausweiten. Sie nehmen sich vor, den Zugang für sehbehinderte Menschen in Museen zu erleichtern. Und au‎ßerschulische Aktivitäten für die Schüler der Schule für sehbehinderte und blinde Kinder zu veranstalten. Klausenburg ist eine der drei rumänischen Städte, in der es eine Schule für sehbehinderte Kinder gibt. In der Stadt leben nämlich mehr als 2000 blinde Menschen.

  • Kinospaß für sehbehinderte Menschen

    Kinospaß für sehbehinderte Menschen

    Die Methode, Filme auch blinden Menschen zugänglich zu machen, hört sich einfach an, ist aber relativ aufwändig. Neben dem Filmdialog und der Musik wird per Kopfhörer wie beim Simultandolmetschen pausenlos ausführlich beschrieben, was auf der Leinwand gerade zu sehen ist. Zehn rumänische Filme aus der mehr oder weniger neuen Produktion sind in diesem System auf dem ersten Filmfest für sehbehinderte Menschen vorgeführt worden: Aferim!“ von Radu Jude, Am Dienstag nach Weihnachten“ von Radu Muntean, Poarta Albă“ von Nicolae Mărgineanu, Roxanne“ von Vali Hotea, Die Medaille“ sowie Mutter und Sohn“ von Călin Peter Netzer, Hinter den Hügeln“ von Cristian Mungiu, Von Schnecken und Menschen“ von Tudor Giurgiu, Love Building“ von Iulia Rugină und Amerika, wir kommen“ von Răzvan Săvescu. Das Festival wurde von der Stiftung Wanderndes Buch“ in Partnerschaft mit dem Rumänischen Filmförderverein ausgerichtet, die Filmvorführungen fanden im Elvira-Popescu-Kino des französischen Kulturinstituts und im Kino des Bauernmuseums statt. Die Projektleiterin des Festivals, Gabriela Dima, sagt, dass die Organisatoren von einer einfachen Überlegung ausgegangen sind:



    Filme mit Hörbeschreibung sind in Rumänien schon seit 2007 gemacht worden und sind bei ihrem Zielpublikum auch sehr gut angekommen. Jedes Jahr wird beim internationalen Filmfestival Transilvania ein solcher Hörfilm gezeigt. Aber ein Film pro Jahr reicht natürlich nicht aus — und deshalb haben wir gedrängt, mehr zu machen. Nicht nur für das Zielpublikum, sondern auch für das Publikum ganz allgemein, denn es ist wichtig, diese Art von Film zu fördern, damit die Menschen über dieses Angebot für sehbehinderte Bescheid wissen. Und es ist vielleicht noch wichtiger, dass die Filmindustrie aufmerksam wird. Produzenten, Regisseure, Vertriebsunternehmen und Kinos sollten schon von Anfang an daran denken, den Film auch für sehbehinderte Menschen anzubieten und nicht erst viel später, nach dem regulären Kinostart. Ein Festival für sehbehinderte Menschen, das in Bukarest organisiert wird, hätte mehr Chancen, im ganzen Land Profil zu zeigen.“




    Projektmanagerin Gabriela Dima sagt, dass die rumänischen Produktionsfirmen von Anfang an begeistert waren — ihnen gefiel das Projekt, auch deshalb, weil ja das Leben nicht endet, nur weil man blind ist. Man darf sich auch weiterhin an allen Formen der Kunst erfreuen:



    Diese Ausgabe haben wir aus zwei Gründen dem rumänischen Film gewidmet: Erstens ist Film jetzt sehr in, zweitens waren die Leute in der rumänischen Filmindustrie Feuer und Flamme. Wir haben nur kurz angerufen oder eine E-Mail geschickt und schon war das OK für die Verarbeitung als Hörfilm da. Es war nicht viel Vertragsarbeit zu erledigen. Als Festival in der Anfangsphase hätten wir für ausländische Filme mehr arbeiten müssen, um urheberrechtliche Vereinbarungen zu treffen. Aber auch sonst wollten wir in erster Linie mit der rumänischen Filmindustrie arbeiten.“




    Der Aufwand ist auch technisch nicht von der Hand zu weisen. Die sogenannte Audiodeskription oder akustische Bildbeschreibung macht es möglich, dass blinde und anderweitig sehbehinderte Menschen der Handlung folgen können. Parallel zur Tonspur läuft also immer auch ein Band mit Erklärungen mit, erläutert Gabriela Dima:



    In den Dialogpausen werden Mimik, Gestik, Bühnenbild, Kostüme, das Zusammenspiel zwischen den Hauptfiguren geschildert — dem Publikum wird jede Information gegeben, die zum besseren Verständnis beitragen kann. Der Regisseur will durch Bild, Licht, Schatten usw. Gefühle vermitteln — und das müssen wir in der Beschreibung berücksichtigen. Szenen ohne Dialog sind übrigens am schwersten zu beschreiben.“, meint Gabriela Dima — und gibt prompt ein Beispiel. Die letzte Minute im Film Poarta albă“ über ein rumänisches Straflager im kommunistischen Gulag mussten sich die Autoren der Hörfilmversion 45mal ansehen, um die Botschaft des Regisseurs zu vermitteln — es ging um einen Bogen, der zum Anfang des Films gespannt ist.




    Interessanterweise greifen nicht nur Sehbehinderte zu den Kopfhörern, es ist auch für die anderen Zuschauer eine neue Erfahrung, die Filme so zu erleben — manches kriegt man gar nicht von Anfang an mit und die Bildbeschreibung macht die Zuschauer darauf aufmerksam, wei‎ß Gabriela Dima aus eigener Erfahrung:



    Wir haben »Aferim« bearbeitet, weil wir diesen Film unbedingt im Festival haben wollten. Das ganze Team war dabei — es gibt dort eine Szene, in der die Hauptperson gefoltert wird. Man glaubt, dass wegen der Schreie die Menschen, die der Folter zuschauen, genauso betroffen sind wie wir als Zuschauer. Weil die Schreie uns störten, haben wir den Ton auf stumm gestellt und uns nur die Gesichter angesehen: Die Menschen sahen gefühllos zu, denn im Jahr 1835 war Folter ein alltägliches Spektakel. Das haben wir in die Beschreibung eingefügt und es war eine Bereicherung.




    Das Festival war ein Erfolg, auch wenn es in dieser Ausgabe noch keine Preise gab. Für nächstes Jahr planen die Veranstalter aber einen Wettbewerb zwischen den Produzenten von Spiel- und Kurzfilmen.



    Werbespot des Filmfestivals für Sehbehinderte:




  • 31.12.2014

    31.12.2014

    Hiver — En Roumanie, une alerte météo au grand froid et au gel entre en vigueur ce soir jusqu’au 2 janvier 2015. Des températures extrêmes seront notamment enregistrées la nuit et dans la première partie de la journée. Les minimales chuteront à moins 15°, et même à moins 25° Ce sera la Saint Sylvestre la plus froide depuis 53 ans. Les maximales seront le plus souvent négatives, entre moins 10 et 0°. Moins 16°, à midi à Bucarest.



    Gaz naturels — Les autorités roumaines ont à nouveau rassuré la population au sujet de l’approvisionnement en gaz naturels ; elles ont déclaré qu’il n’y avait pas de raisons de s’inquiéter de la réduction de 30% des quantités livrées, décidée au début de cette semaine par le gazier russe Gazprom. Le ministre de l’énergie, Andrei Gerea, a affirmé qu’il s’agissait de très faibles quantités, qui ne perturberaient aucunement le fonctionnement du système national roumain. Le dernier rapport de l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie indique le fait que les importations de gaz représentaient 1,6% de la consommation nationale en septembre dernier, par rapport au 15% sur l’ensemble de l’année 2013.



    Finances — Les retraites du régime public augmentent de 5%, à partir du 1er janvier, la retraite minimum passant à 400 lei (soit près de 100 euros). Le salaire minimum passera lui aussi de 900 à 975 lei (un peu plus de 200 euros). Egalement le premier jour de la nouvelle année, les indemnisations pour les personnes handicapées sont majorées de 16%. En 2015, les accises seront calculées sur le taux de change de la monnaie nationale utilisé en 2014, à savoir 4,738 lei/euro ; dans le tourisme, les services all-inclusive se verront appliquer une TVA de 9%, et la taxe sur les constructions spéciales passe de 1,5 à 1%. Enfin, le début de l’année amène la libéralisation du marché des gaz naturels pour les PME et le tarif réglementé moyen de vente de l’électricité augmente de 0,26%.



    Militaire — Les Etats-Unis veulent détacher environ 150 chars d’assaut et véhicules blindés en Europe — y compris en Pologne, Roumanie et les pays baltes — d’ici la fin, 2015, a déclaré le général Ben Hodges, commandant des forces américaines d’Europe, dans une interview à l’agence Reuters. L’intention de Washington repose sur la nécessité de consolider le flanc est du contient européen en cas d’urgence, a-t-il expliqué. Dans l’opinion de Hodges, le risque existe que les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine lancent une nouvelle offensive ce printemps, malgré le rejet par la Russie de toute activité agressive.