Tag: BNR

  • 17.02.2025 (mise à jour 2)

    17.02.2025 (mise à jour 2)

    Energie – Le gouvernement de Bucarest devrait prendre une décision cette semaine sur la poursuite du système actuel de compensation et de plafonnement des tarifs de l’électricité et du gaz naturel pour les ménages roumains. Toutefois, le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, s’est prononcé en faveur d’un meilleur ciblage de cette aide sur les consommateurs vulnérables pour qui le paiement des services publics est un fardeau trop lourd. Une décision exécutive devrait être mise en œuvre par une ordonnance d’urgence.

     

    Banque nationale de Roumanie – La Banque Nationale de la Roumanie a majoré ses prévisions inflationnistes pour la fin de cette année, en passant de 3,5 à 3,8%, selon le rapport trimestriel le plus récent de l’institution. Pour la fin de 2026, la BNR anticipe un taux d’inflation annuel de 3,1%. Le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu, a expliqué qu’à partir du premier trimestre de 2025, la Roumanie est entrée dans une période de déficit de demande, un élément positif du point de vue inflationniste, mais qui risque de perturber la croissance économique. Il est très important, a-t-il ajouté, que cette nouvelle situation, dans le contexte de l’actuelle politique fiscale et monétaire n’entraîne pas le pays vers la récession. Il est possible que la monnaie nationale, le leu, se dévalorise légèrement et que le taux de change par rapport à l’euro dépasse le seuil de 5 lei pour un euro. Mugur Isarescu a affirmé qu’une fois surmontées les tensions politiques intérieures, le leu se stabilisera et la BNR se montrera plus flexible par rapport au taux de change.

     

    Motion de censure – La motion de censure visant le gouvernement de coalition de Bucarest, dirigé par le social-démocrate Marcel Ciolacu, n’a pas été finalement déposée au Parlement ce lundi, a annoncé le président du parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), George Simion. Dans un message posté sur Facebook, ce dernier a déclaré qu’il s’attendait à ce que tous les députés de l’opposition, y compris ceux de l’Union Sauvons la Roumanie et du Parti des Jeunes, se joignent à l’initiative. Le leader de l’AUR a également déclaré qu’il attendait leur réaction d’ici vendredi. La motion signée par 125 représentants élus de SOS Roumanie et de l’AUR, devait être déposée ce lundi au Parlement. Lors de la collecte des signatures, la présidente de l’USR, Elena Lasconi, a conseillé à ses collègues de ne pas soutenir l’initiative, au motif que la Roumanie a besoin de calme et de stabilité politique.

     

    BAFTA  – Un thriller sur le processus d’élection des papes, « Conclave », et un drame sur le destin d’un migrant, « The Brutalist », voilà les grands gagnants des British Film Industry Awards (BAFTA) de dimanche, remportant chacun quatre prix, rapporte Reuters. « Conclave » a remporté le prix du meilleur film, mais aussi ceux du meilleur film britannique, du meilleur scénario adapté et du meilleur montage de film. Le film « The Brutalist », qui raconte l’histoire d’un migrant hongrois, architecte et survivant de l’Holocauste qui quitte l’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour tenter de reconstruire sa vie et sa carrière aux États-Unis, figurait parmi les favoris pour le prix du meilleur film. Le film a valu à Brady Corbet le prix du meilleur réalisateur et à Adrien Brody le prix de la meilleure interprétation masculine, tandis que « The Brutalist » a également remporté les prix du meilleur film et de la meilleure bande originale. L’une des grandes surprises de cette 78e édition des BAFTA a été la victoire de Mikey Madison dans la catégorie meilleure actrice pour son film « Anora », dans lequel elle incarne une danseuse exotique qui vit une histoire d’amour avec le fils d’un oligarque russe.

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    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea, s’est qualifiée lundi au deuxième tour du tournoi WTA de Dubai, après une victoire impressionnante contre la Russe, Daria Kasatkina, 11ème mondiale. Au troisième tour, Cîrstea jouera contre l’Américaine Alycia Parks. Par ailleurs, une autre Roumaine, Irina Begu, a été battue par l’Allemande, Eva Lys.

     

    Météo – Les météorologues roumains ont placé le sud et le sud-est de la Roumanie en alerte jaune aux tempêtes de neige. Dans ces régions, une couche de neige de 15 et  jusqu’à 25 centimètre d’épaisseur se formera d’ici mercredi matin Le vent, modéré, pourra atteindre 45 km/h par moments. Par ailleurs, une alerte jaune au froid est en vigueur sur la moitié nord de la Roumanie. Il gélera pendant la nuit et au petit matin quand les températures chuteront jusqu’à – 17 degrés. Dans le reste du territoire, les températures maximales iront de -5 à 4 degrés. Malgré ces conditions hivernales, les transports resteront globalement opérationnels.

  • 17.02.2025 (mise à jour 1)

    17.02.2025 (mise à jour 1)

    Energie – Le gouvernement de Bucarest devrait prendre une décision cette semaine sur la poursuite du système actuel de compensation et de plafonnement des tarifs de l’électricité et du gaz naturel pour les ménages roumains. Toutefois, le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, s’est prononcé en faveur d’un meilleur ciblage de cette aide sur les consommateurs vulnérables pour qui le paiement des services publics est un fardeau trop lourd. Une décision exécutive devrait être mise en œuvre par une ordonnance d’urgence.

     

    Banque nationale de Roumanie – La Banque Nationale de la Roumanie a majoré ses prévisions inflationnistes pour la fin de cette année, en passant de 3,5 à 3,8%, selon le rapport trimestriel le plus récent de l’institution. Pour la fin de 2026, la BNR anticipe un taux d’inflation annuel de 3,1%. Le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu, a expliqué qu’à partir du premier trimestre de 2025, la Roumanie est entrée dans une période de déficit de demande, un élément positif du point de vue inflationniste, mais qui risque de perturber la croissance économique. Il est très important, a-t-il ajouté, que cette nouvelle situation, dans le contexte de l’actuelle politique fiscale et monétaire n’entraîne pas le pays vers la récession. Il est possible que la monnaie nationale, le leu, se dévalorise légèrement et que le taux de change par rapport à l’euro dépasse le seuil de 5 lei pour un euro. Mugur Isarescu a affirmé qu’une fois surmonter les tensions politiques intérieures, le leu se stabilisera et la BNR se montrera plus flexible par rapport au taux de change.

     

     Motion de censure – La motion de censure visant le gouvernement de coalition de Bucarest, dirigé par le social-démocrate Marcel Ciolacu, ne sera finalement pas déposée au Parlement ce lundi, a annoncé le président du parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), George Simion. Dans un message posté sur Facebook, ce dernier a déclaré qu’il s’attendait à ce que tous les députés de l’opposition, y compris ceux de l’Union Sauvons la Roumanie et du Parti des Jeunes, se joignent à l’initiative. Le leader de l’AUR a également déclaré qu’il attendait leur réaction d’ici vendredi. La motion de défiance, signée par 125 représentants élus de SOS Roumanie et de l’AUR, devait être déposée ce lundi au Parlement. Lors de la collecte des signatures, la présidente de l’USR, Elena Lasconi, a conseillé à ses collègues de ne pas soutenir l’initiative, au motif que la Roumanie a besoin de calme et de stabilité politique.

     

    Réunion d’urgence – Les dirigeants des grandes puissances européennes se réunissent ce lundi à Paris en urgence pour discuter de la sécurité européenne et de la guerre en Ukraine. Les premiers ministres de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Italie, de la Pologne, de l’Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne et le secrétaire général de l’OTAN seront présents, a annoncé la présidence française. Les entretiens de ce jour pourraient par la suite être élargis à d’autres formats, dans le but de réunir tous les partenaires intéressés par la paix et la sécurité en Europe. La réunion de Paris intervient à un moment particulièrement délicat dans les relations entre l’Union européenne et les États-Unis, après les initiatives prises ces derniers jours par le président américain Donald Trump et son équipe pour négocier directement la paix sur le vieux continent avec Vladimir Poutine, les pays européens et l’Ukraine étant exclus de la prise de décision, rappelle le correspondant de Radio Roumanie. D’autre part, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que l’Ukraine et l’Europe seront impliquées dans de « vraies négociations de paix ». Selon Reuters, la déclaration de M. Rubio suggère que la réunion entre les représentants américains et russes en Arabie Saoudite dans les prochains jours n’est qu’une réunion provisoire, au cours de laquelle Washington verra si Moscou est réellement disposé à négocier. Les pourparlers russo-américains doivent débuter mardi à Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite, note la BBC.

     

    BAFTA  – Un thriller sur le processus d’élection des papes, « Conclave », et un drame sur le destin d’un migrant, « The Brutalist », voilà les grands gagnants des British Film Industry Awards (BAFTA) de dimanche, remportant chacun quatre prix, rapporte Reuters. « Conclave » a remporté le prix du meilleur film, mais aussi ceux du meilleur film britannique, du meilleur scénario adapté et du meilleur montage de film. Le film « The Brutalist », qui raconte l’histoire d’un migrant hongrois, architecte et survivant de l’Holocauste qui quitte l’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour tenter de reconstruire sa vie et sa carrière aux États-Unis, figurait parmi les favoris pour le prix du meilleur film. Le film a valu à Brady Corbet le prix du meilleur réalisateur et à Adrien Brody le prix de la meilleure interprétation masculine, tandis que « The Brutalist » a également remporté les prix du meilleur film et de la meilleure bande originale. L’une des grandes surprises de cette 78e édition des BAFTA a été la victoire de Mikey Madison dans la catégorie meilleure actrice pour son film « Anora », dans lequel elle incarne une danseuse exotique qui vit une histoire d’amour avec le fils d’un oligarque russe.

     

    Météo – La Roumanie traverse une période de froid avec un ciel nuageux, sauf dans l’ouest et le nord où des éclaircies temporaires sont prévues. Des chutes de neige concerneront principalement le sud et les montagnes, avec des accumulations de 5 à 10 cm, et de façon plus localisée ailleurs. Le vent, modéré, pourra atteindre 45 km/h par moments. Les températures maximales seront comprises entre -6 et 4 °. À Bucarest, un temps froid et neigeux dominera, avec une couche de 5 à 7 cm attendue. Malgré ces conditions hivernales, les transports resteront globalement opérationnels.

  • 14.02.2025 (mise à jour 3)

    14.02.2025 (mise à jour 3)

    Berlin – Le vice-président américain, J.D. Vance a critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de Roumanie d’annuler le scrutin présidentiel du mois de novembre. Dans son discours à la Conférence de Munich sur la sécurité, le numéro deux des Etats-Unis a critiqué sévèrement les responsables européens qu’il a comparés aux autocrates ayant dirigé les régimes répressifs durant la Guerre Froide. Il a affirmé s’inquiéter du recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales et il a notamment évoqué le cas de la Roumanie qui a annulé ses élections présidentielles. La menace la plus sérieuse pour l’Europe vient de l’intérieur, a-t-il précisé, en ajoutant que ce danger est plus sérieux que celui représenté par la Russie ou la Chine. Il a appelé les dirigeants européens à renforcer les capacités de défense, „pour permettre à Washington de se concentrer sur les menaces dans le reste du monde”. En réplique, le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, a assuré tous les partenaires roumains que la Roumanie reste un allié de confiance, qui soutient une Europe solidaire, une Alliance Nord-Atlantique puissante et un partenariat transatlantique solide. Réunis pour la conférence internationale de Munich sur la sécurité, des chefs d’Etat et de gouvernement et des centaines d’experts chargés de la défense se penchent jusqu’à dimanche sur les grands dossiers mondiaux, notamment sur une potentielle paix en Ukraine. La Roumanie y est representée par le chef de sa diplomatie, Emil Hurezeanu.

     

    Drones – La diplomatie de Bucarest condamne fermement l’attaque irresponsable des forces russes du 13 février, lorsque deux drones transportant du matériel explosif ont violé l’espace aérien roumain et se sont écrasés sur le territoire roumain près de la frontière avec l’Ukraine, envahie par les troupes de Moscou. Sur instruction du ministre roumain des Affaires Etrangères, Emil Hurezeanu, le chargé d’affaires par intérim de la Fédération de Russie à Bucarest a été convoqué d’urgence au siège du ministère pour se voir communiquer  la ferme condamnation de la violation répétée de l’espace aérien roumain par des véhicules sans pilote appartenant aux forces militaires russes, ce qui représente une transgression flagrante du droit international par un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. « Ces attaques illégales et irresponsables doivent cesser et la Roumanie se réserve le droit de prendre les mesures de riposte nécessaires » – a encore insisté la diplomatie de Bucarest

     

    Tchernobyl – Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) une explosion suivie d’un incendie avait été entendue dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nouveau sarcophage protégeant les restes du réacteur 4 de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine. Le personnel chargé de la sécurité incendie est intervenu dans les minutes qui ont suivi et aucune victime n’a été signalée. Les niveaux de radiation à l’intérieur et à l’extérieur restent normaux et stables, a également indiqué l’AIEA. A son tour, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi la Russie d’avoir endommagé avec un drone explosif l’arche de la centrale nucléaire de Tchernobyl, une structure de confinement du réacteur accidenté, assurant qu’aucune hausse des radiations n’avait été constatée. A Bucarest, l’Agence nationale pour la protection de l’environnement a annoncé que l’incident de Tchernobyl ne mettait pas la Roumanie en danger. Elle a assuré avoir mesuré le niveau de radioactivité environnementale et que les valeurs enregistrées après l’incident se situaient dans les limites habituelles pour cette période.

     

    BNR – Le Conseil administratif de la Banque centrale roumaine a décidé vendredi de maintenir le taux directeur à 6,5% par an. L’institution financière a également pris la décision de préserver le taux annuel de facilité de prêt à 7,50% et celui de facilité de dépôt à 5,50% par an. La BNR maintiendra aussi les niveaux actuels des taux de réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devise des institutions de crédit. En 2024, la Banque centrale roumaine a diminué à deux reprises le taux de référence, la première fois en juillet, quand il est passé de 7 à 6,75% par an et ensuite, en août, quand il a été réduit à 6,5%. Le taux de référence n’avait souffert aucune modification depuis janvier 2023.

     

    Président – Le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, a nommé Cristian Diaconescu, ancien ministre des Affaires étrangères, au poste de conseiller présidentiel chargé de la défense et de la sécurité. M. Diaconescu dirigera aussi la chancellerie présidentielle. De même, Bogdan Mazuru sera le nouveau conseiller présidentiel pour la politique étrangère, tandis que Simona-Livia Maftei et Bianca-Teodora Firezar seront conseillères du cabinet du nouveau président par intérim. En présentant ses objectifs, M. Bolojan a déclaré que la stabilité économique, sociale et politique de la Roumanie figurait en tête de son programme pour les trois mois de son mandat. Dans son premier message en tant que président par intérim, Ilie Bolojan s’est engagé à ce que les élections présidentielles de mai prochain soient équitables et transparentes.

     

    DNA – Le responsable de la logistique de l’Armée roumaine, le général 3 étoiles, Cătălin Zisu, est enquêté par les procureurs anticorruption dans une affaire d’abus de fonction, avec un préjudice de 2,4 millions d’euros. Selon les procureurs, le général aurait accordé à la société Garden Center Group détenue par l’homme d’affaires, Ionel Olteanu, un contrat pour l’extension  du cimetière militaire Ghencea. Lors des perquisitions menées chez des personnes de l’entourage du général, les procureurs ont découvert des objets de luxe et plus de 2000 tableaux.

     

    Sports – Le club champion de Roumanie au foot, le FCSB a battu jeudi l’équipe grecque PAOK Thessalonique sur le score de 2 buts à 1, lors d’un match allé au tableau du tour de plays-off de la Ligue Europa. Le match décisif contre les Grecs entraînés par le Roumain Răzvan Lucescu est prévu le 20 février, à Bucarest. Côté handball, jeudi également les champions du club roumain Dinamo Bucarest se sont inclinés face aux Hongrois de One Veszprem HC, lors d’un match de poule disputé au sein du Groupe A de la Ligue des Champions.

  • 14.02.20265 (mise à jour 2)

    14.02.20265 (mise à jour 2)

    Munich – Le ministre roumain des AE, Emil Hurezeanu, participe jusqu’à dimanche à la conférence internationale de Munich sur la sécurité, dans le cadre de laquelle des chefs d’Etat et de gouvernement et des centaines d’experts chargés de la défense se penchent sur les grands dossiers mondiaux, notamment sur la situation en Ukraine. Selon le ministère des AE de Bucarest, les participants à la réunion évoqueront les menaces sécuritaires et les défis dans les domaines politique, économique, commercial et technologique. Dans le cadre des sessions thématiques de la conférence, Emil Hurezeanu présentera les évaluations de la Roumanie relatives aux défis actuels avec un accent sur la détérioration de la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire et sur les implications de la guerre en Ukraine sur la sécurité de l’espace euro-atlantique. Il soulignera aussi la menace représentée par les actions hybrides de la Russie et l’importance d’une relation transatlantique robuste pour une meilleure gestion de tous ces défis auxquels se confronte la communauté euro-atlantique. Emil Hurezeanu évoquera aussi l’importance d’un soutien solide accordé à la République de Moldova pour que le pays renforce sa résilience.

     

    Drones – La diplomatie de Bucarest condamne fermement l’attaque irresponsable des forces russes du 13 février, lorsque deux drones transportant du matériel explosif ont violé l’espace aérien roumain et se sont écrasés sur le territoire roumain près de la frontière avec l’Ukraine, envahie par les troupes de Moscou. Sur instruction du ministre roumain des Affaires Etrangères, Emil Hurezeanu, le chargé d’affaires par intérim de la Fédération de Russie à Bucarest a été convoqué d’urgence au siège du ministère pour se voir communiquer  la ferme condamnation de la violation répétée de l’espace aérien roumain par des véhicules sans pilote appartenant aux forces militaires russes, ce qui représente une transgression flagrante du droit international par un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. « Ces attaques illégales et irresponsables doivent cesser et la Roumanie se réserve le droit de prendre les mesures de riposte nécessaires » – a encore insisté la diplomatie de Bucarest

     

    Tchernobyl – Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) une explosion suivie d’un incendie avait été entendue dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nouveau sarcophage protégeant les restes du réacteur 4 de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine. Le personnel chargé de la sécurité incendie est intervenu dans les minutes qui ont suivi et aucune victime n’a été signalée. Les niveaux de radiation à l’intérieur et à l’extérieur restent normaux et stables, a également indiqué l’AIEA. A son tour, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi la Russie d’avoir endommagé avec un drone explosif l’arche de la centrale nucléaire de Tchernobyl, une structure de confinement du réacteur accidenté, assurant qu’aucune hausse des radiations n’avait été constatée. A Bucarest, l’Agence nationale pour la protection de l’environnement a annoncé que l’incident de Tchernobyl ne mettait pas la Roumanie en danger. Elle a assuré avoir mesuré le niveau de radioactivité environnementale et que les valeurs enregistrées après l’incident se situaient dans les limites habituelles pour cette période.

     

    Inflation –  Le taux annuel d’inflation en Roumanie a légèrement baissé à 4,95%, le mois derniers par rapport à janvier 2024, lorsqu’il s’est chiffré à 5,14%. Conformément aux chiffres publiés vendredi par l’Institut nationale de la statistique, ces 12 derniers mois, les prix des produits alimentaires ont progressé de 4,54%, ceux des produits non-alimentaires de 4,60%, et ceux des services de 6,54%. Les dernières prévisions d’inflation de la Banque centrale font état d’une baisse de cet indicateur jusqu’à 3,5% durant l’année en cours.

     

    BNR – Le Conseil administratif de la Banque centrale roumaine a décidé vendredi de maintenir le taux directeur à 6,5% par an. L’institution financière a également pris la décision de préserver le taux annuel de facilité de prêt à 7,50% et celui de facilité de dépôt à 5,50% par an. La BNR maintiendra aussi les niveaux actuels des taux de réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devise des institutions de crédit. En 2024, la Banque centrale roumaine a diminué à deux reprises le taux de référence, la première fois en juillet, quand il est passé de 7 à 6,75% par an et ensuite, en août, quand il a été réduit à 6,5%. Le taux de référence n’avait souffert aucune modification depuis janvier 2023.

     

    Président – Le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, a nommé Cristian Diaconescu, ancien ministre des Affaires étrangères, au poste de conseiller présidentiel chargé de la défense et de la sécurité. M. Diaconescu dirigera aussi la chancellerie présidentielle. De même, Bogdan Mazuru sera le nouveau conseiller présidentiel pour la politique étrangère, tandis que Simona-Livia Maftei et Bianca-Teodora Firezar seront conseillères du cabinet du nouveau président par intérim. En présentant ses objectifs, M. Bolojan a déclaré que la stabilité économique, sociale et politique de la Roumanie figurait en tête de son programme pour les trois mois de son mandat. Dans son premier message en tant que président par intérim, Ilie Bolojan s’est engagé à ce que les élections présidentielles de mai prochain soient équitables et transparentes.

     

    DNA – Le responsable de la logistique de l’Armée roumaine, le général 3 étoiles, Cătălin Zisu, est enquêté par les procureurs anticorruption dans une affaire d’abus de fonction, avec un préjudice de 2,4 millions d’euros. Selon les procureurs, le général aurait accordé à la société Garden Center Group détenue par l’homme d’affaires, Ionel Olteanu, un contrat pour l’extension  du cimetière militaire Ghencea. Lors des perquisitions menées chez des personnes de l’entourage du général, les procureurs ont découvert des objets de luxe et plus de 2000 tableaux.

     

    Nordis – La Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé ce vendredi de mettre fin à la détention provisoire de l’ex députées du PSD, Laura Vicol et de son époux, l’homme d’affaires Vladimir Ciorbă, impliqués dans l’affaires immobilière Nordis. Les deux avaient été placés en détention provisoire le 4 février, suite à une décision de la Cour d’appel de Bucarest. Laura Vicol et Vladimir Ciorbă sont accusés d’avoir dipalidé des dizaines de millions d’euros appartenant aux sociétés du groupe Nordis et dépensé cet argent pour s’acheter des vacances, des voyages en avion privé, des produits et des voitures de luxe. Les clients payaient des avances pour des appartements qu’ils recevaient très difficilement, voire pas du tout. Suite  aux avant-contrats et aux contrats de vente faisant l’objet de l’enquête, les leaders d’un groupe criminel organisé auraient perçu dans le cadre d’avant-contrats et de contrats de vente des montants qui touchent au total près de 200 millions d’euros.

     

    Sports – Le club champion de Roumanie au foot, le FCSB a battu jeudi l’équipe grecque PAOK Thessalonique sur le score de 2 buts à 1, lors d’un match allé au tableau du tour de plays-off de la Ligue Europa. Le match décisif contre les Grecs entraînés par le Roumain Răzvan Lucescu est prévu le 20 février, à Bucarest.

    Côté handball, jeudi également les champions du club roumain Dinamo Bucarest se sont inclinés face aux Hongrois de One Veszprem HC, lors d’un match de poule disputé au sein du Groupe A de la Ligue des Champions.

  • La semaine du 13 au 19 janvier 2025

    La semaine du 13 au 19 janvier 2025

    Les prochaines élections présidentielles

     

    Le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 4 mai et le second le 18 mai. C’est ce qu’a décidé le gouvernement de coalition composé du Parti Social-Démocrate, le Parti National-Libéral et l’Union Démocrate Magyare de Roumanie – aux côtés des représentants des minorités nationales. En Romanie, le vote se déroulera en un seul jour, tandis qu’à l’étranger, les ressortissants roumains disposeront de trois jours pour se rendre aux urnes. Les bureaux de vote fermeront à 21h00, heure de Roumanie, quel que soit le pays, afin d’éviter un décalage horaire susceptible d’influencer le scrutin. Les autorités ont également imposé des règles plus strictes pour la campagne électorale, notamment sur Internet. La violation de ces règles est passible d’une amende pouvant monter jusqu’à 50 000 lei (soit environ 10 000 euros). Les grandes plateformes en ligne risquent d’écoper des amendes allant jusqu’à 5 % de leur chiffre d’affaires si elles ne respectent pas les règles électorales. La décision du gouvernement concernant les dates des deux tours de scrutin présidentiel est parue dans le Journal officiel. Les représentants de plusieurs organisations non gouvernementales dénoncent l’adoption d’un tel acte normatif en l’absence d’un débat public et d’une analyse des facteurs ayant conduit à l’invalidation des élections précédentes. Pour rappel, après avoir validé le premier tour des élections présidentielles du 24 novembre dernier, la Cour constitutionnelle de Roumanie a annulé, le 6 décembre, les élections présidentielles dans leur ensemble, alors que le vote pour le second tour avait déjà commencé dans la diaspora. La Cour Constitutionnelle a pris cette décision suite à la déclassification par le Conseil suprême de défense nationale de documents des services de renseignement roumains, révélant des ingérences étrangères, non confirmées jusqu’à l’heure où l’on parle par une enquête judiciaire. Par ailleurs, des dizaines de milliers de personnes ont protesté dimanche dernier, partout en Roumanie, surtout à Bucarest, et réclamé la reprise du second tour des présidentielles, annulé de manière, disent-elles, injustifiable. Les manifestants ont également demandé la démission de Klaus Iohannis, toujours président, bien que son deuxième mandat ait pris fin officiellement le 21 décembre dernier. 161 députés de l’Opposition ont signé un document pour initier une procédure de suspension du président. L’Alliance pour l’Union des Roumains a appelé le Parlement à se réunir en session extraordinaire du 20 au 24 janvier, afin d’entamer la procédure de suspension. Pour que la procédure aboutisse, le vote de 234 parlementaires est nécessaire.

     

    Décisions de la Banque Nationale de Roumanie

     

    La Banque centrale roumaine maintient son attitude prudente et décide de garder le taux directeur à 6,5% par an, dans le contexte des incertitudes internes et internationales. La dernière modification du taux directeur date d’août dernier, dans le contexte des efforts menés pour faire baisser l’inflation. Selon la Banque centrale de Roumanie, au dernier trimestre de l’année dernière, le rythme de croissance du taux d’inflation a dépassé les estimations initiales. Pourquoi ? Tout d’abord, en raison d’une hausse du prix des carburants, conséquence de l’appréciation du dollar américain sur les marchés internationaux et ensuite, en raison d’une majoration des prix des produits alimentaires, due à la sécheresse sévère de l’été dernier. Les experts de la Banque centrale roumaine se disent réservés quant à une potentielle baisse du taux directeur dans le courant de cette année. Selon eux, si après les élections présidentielles,  le contexte économique intérieur n’est pas meilleur, le taux de change risque de se voir mettre une pression significative. A l’heure actuelle, le Gouvernement se concentre sur le projet du budget 2025 qui tablera sur un taux du déficit budgétaire de 7 %, convenu avec la Commission européenne, ainsi que sur un pourcentage de 7 % du PIB alloué aux investissements.

     

    Le dossier de la “Descente des mineurs sur Bucarest en 1990”

     

    L’ancien premier ministre roumain Petre Roman a comparu ce mercredi au Parquet général pour être auditionné dans l’affaire de la «Descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990 », dans laquelle il est accusé d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Petre Roman nie toute implication dans cette affaire. Le même dossier concerne également l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu. Les procureurs doivent relancer l’enquête dans cette affaire, après que le tribunal a annulé les preuves recueillies. Selon eux,  les 11 et 12 juin 1990, les autorités de l’État ont décidé de lancer une attaque violente contre les manifestants réunis place de l’Université de Bucarest, qui militaient pour la démocratie et demandaient la destitution des anciens dignitaires communistes de leurs fonctions publiques. L’attaque aurait impliqué des forces du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Défense, du Service roumain de renseignements et des milliers de mineurs venus des mines de la Vallée du Jiu. Le bilan des violences de juin 1990 a été lourd : 4 morts, des centaines de blessés et des arrestations illégales. Les sièges de plusieurs institutions de presse indépendantes, des institutions d’éducation, des partis politiques, tout comme les maisons de plusieurs leaders politiques d’opposition ont été endommagés.

     

    La Journée de la Culture Nationale

     

    Depuis 2011, la Roumanie marque chaque année, le 15 janvier, jour de naissance du poète national Mihai Eminescu, la Journée de sa culture nationale. L’édition de cette année a célébré aussi les 175 ans depuis la naissance du grand poète roumain, par de nombreux événements organisés à Bucarest et sur l’ensemble du pays – conférences, débats, concerts et expositions. Par ailleurs, la Fédération nationale des syndicats de la culture et de la presse « CulturMedia » a manifesté le même jour, avec des banderoles blanches, afin de dénoncer le sous-financement de la culture et les iniquités salariales entre les différentes catégories de salariés des musées, des bibliothèques et des centres culturels. (trad. Andra Juganaru, Ioana Stancescu)

  • 15.01.2025

    15.01.2025

    Culture – En Roumanie, le 15 janvier est la Journée de la culture nationale, qui marque aussi la naissance du poète national Mihai Eminescu. L’édition de cette année est d’autant plus spéciale qu’elle marque les 175 ans de la naissance du plus grand poète roumain. De nombreux événements sont prévus à Bucarest et sur l’ensemble du pays – conférences, débats, concerts et expositions – et l’entrée dans de nombreux musées est libre aujourd’hui. Par exemple, l’Opéra national de Bucarest célèbre ce soir la Journée nationale de la culture par un gala mettant à l’honneur la spiritualité roumaine en tant que triade de la foi, de l’art et de l’identité. Le Théâtre lyrique d’Iasi (nord-est) propose un spectacle spécial, alors que le château de Corvins de Hunedoara (ouest) accueille l’exposition « Passé, présent et futur ». À l’occasion de la Journée nationale de la culture, Radio Roumanie Culture a invité une adolescente de Vâlcea (sud) au théâtre pour la première fois. Par ce geste symbolique, la seule radio nationale exclusivement consacrée à la culture exhorte les personnes et les institutions à faciliter l’accès à la culture des catégories vulnérables.

     

    Manif – En Roumanie, la Fédération nationale des syndicats de la culture et de la presse « CulturMedia » manifeste aujourd’hui, avec des banderoles blanches, afin d’attirer l’attention sur le sous-financement de la culture et les inégalités salariales dans les rangs des employés des musées, des bibliothèques et des centres culturels. La Fédération demande l’allocation de 1 % du PIB à la culture, que les salaires des employés des musées et des bibliothèques soient alignés sur la grille salariale appliquée aux mêmes professions dans la catégorie professionnelle de l’éducation, que les énormes disparités salariales entre les employés des institutions des arts du spectacle et les employés des musées et des bibliothèques publiques soient éliminées, que des primes salariales soient accordées pour le travail en fin de semaine et durant les jours fériés, sans oublier le paiement des heures supplémentaires. Les syndicalistes demandent également que des postes vacants soient débloqués et les schémas des fonctions de leurs institutions soient modifiés pour inclure davantage de postes afin de combler le déficit chronique de personnel dans le secteur culturel.

     

    BNR – Le Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie se réunit ce mercredi pour sa première session de l’année consacrée à la politique monétaire. La plupart des analystes financiers et des experts des banques commerciales estiment que la Banque Centrale maintiendra le taux directeur à 6,5 %. Selon les estimations, la BNR pourrait assouplir sa politique monétaire au cours du second semestre de l’année, dans l’attente de perspectives plus claires sur l’inflation et les mesures fiscales. En 2024, la Banque nationale a réduit le taux directeur à deux reprises, de 7 à 6,5 %.

     

    Descente des mineurs – L’ancien premier ministre roumain Petre Roman a comparu ce mercredi au Parquet général pour être auditionné dans l’affaire de la «Descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990 », dans laquelle il est accusé d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Petre Roman nie toute implication dans cette affaire. Le même dossier concerne également l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu. Les procureurs n’ont pas encore rouvert l’enquête sur cette affaire, après que les preuves recueillies ont été annulées par le tribunal. Ion Iliescu a été initialement accusé de crimes contre l’humanité, ainsi que Petre Roman et Virgil Măgureanu. Mais en décembre 2020, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé de renvoyer l’affaire au Tribunal militaire pour que l’enquête soit rouverte à partir de zéro. Selon les procureurs militaires, les 11 et 12 juin 1990, les autorités de l’État ont décidé de lancer une attaque violente contre les manifestants réunis place de l’Université de Bucarest, qui militaient pour la démocratie et demandaient destitution des anciens dignitaires communistes de leurs fonctions publiques. L’attaque aurait impliqué des forces du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Défense, du Service roumain de renseignements et des milliers de mineurs venus des mines de la Vallée de Jiu. Les violences de juin 1990 ont fait 4 morts, des centaines de blessés, des arrestations illégales et causé de nombreux dégâts.

     

    Moldova – A Chisinau, la présidente Maia Sandu a accusé la Fédération de Russie de tenter de provoquer une crise politique en Moldavie en coupant les livraisons de gaz à la région séparatiste de Transnistrie. Mardi, la dirigeante moldave a convoqué le Conseil Suprême de Sécurité pour discuter de la situation dans le secteur de l’énergie.  Maia Sandu a attiré l’attention sur le fait que l’administration de la région séparatiste de Transnistrie, actuellement en proie à une crise humanitaire, a refusé l’aide offerte par Chisinau, en posant des conditions pour les solutions proposées.

     

    Météo – Il fait assez froid aujourd’hui en Roumanie, avec des températures qui tournent autour de la normale saisonnière et de maxima allant de -4 à 6 degrés. Le ciel est couvert sur l’ouest et le nord-ouest du territoire où il neige par endroit. Du soleil et pas plus de 5 degrés aujourd’hui à Bucarest.

  • 145 années de relations diplomatiques entre la Roumanie et l’Italie

    145 années de relations diplomatiques entre la Roumanie et l’Italie

    Une exposition présentée à Bucarest et à Rome

     

    La Banque nationale de Roumanie (BNR) accueille, ces temps-ci, l’exposition « 145 années de relations diplomatiques entre la Roumanie et l’ltalie », exposition qui a déjà été présentée à la Chambre des députés du Parlement de Rome en octobre dernier. Ce sont des photographies, documents des archives et vieilles monnaies italiennes, qui mettent en lumière les relations entre les deux pays, dont les liens diplomatiques remontent à 1879.

     

    En effet, ce fut le 6 décembre 1879 que Giuseppe Torielli, premier représentant et ministre plénipotentiaire de l’Italie, présentait ses lettres de créance au roi de Roumanie Carol I. Deux mois plus tard, le 15 février 1880, le premier représentant et ministre plénipotentiaire du jeune Etat national roumain, Nicolae Kretzulescu, participait à une cérémonie similaire à Rome, devant le roi Umberto I. Les relations diplomatiques entre la Roumanie et l’Italie ont été élevées au rang d’ambassade en 1964.

     

    L’évolution historique des relations roumano-italiennes

     

    Doru Liciu, le chef des Archives diplomatiques de Bucarest, décrit l’évolution historique des relations roumano-italiennes.

    « Nous marquons actuellement le 145eme anniversaire des relations diplomatiques entre la Roumanie et l’Italie. Mais, en fait, de par leur origine latine commune, nos deux peuples ont une histoire vieille de deux mille ans. Or c’est justement cette appartenance à la latinité qui est à la base des premières relations entre ce qui allait devenir la Roumanie et l’Italie. Au Moyen Age déjà, les premières colonies génoises s’nstallaient sur le territoire de la Roumanie actuelle, aux bouches du Danube et sur la côte de la mer Noire. Au bas Moyen Âge et à l’époque de la Renaissance, les voyageurs italiens aux Principautés roumaines remarquaient, tout comme les chroniqueurs roumains d’ailleurs, les ressemblances linguistiques d’origine latine et F’unité des deux peuples. Plus tard, à travers le XVIIIème siècle, les fils de boyards et de princes régnants partaient étudier dans des universités de la péninsule italienne, telles que l’Université de Padoue. Le début du XIXème siècle voyait apparaître les premiers consulats et vice-consulats italiens à lasi, à Bucarest et dans les ports danubiens de Braila, Galati et Sulina. La Révolution de 1848 et le succès du mouvement de Risorgimento, d’unification de l’Italie, ont constitué un modèle à suivre pour les révolutionnaires roumains. En même temps, l’Italie a joué un rôle spécial pour la Roumanie en janvier 1859, lorsque les Principautés roumaines se sont unies grâce à l’élection d’un prince unique en la personne d’Alexandru Ioan Cuza. L’opinion du Conseil de contentieux diplomatique piémontais a été décisive, puisque la conclusion juridique a confirmé la légalité de l’élection de Cuza, affirmant que la Convention de Paris de 1858 avait été respectée; le texte de la Convention stipulait l’union des principautés et l’élection de deux princes à lasi et à Bucarest, sans préciser s’il fallait élire ou non une même personne. L’opinion favorable du Conseil piémontais a donc été un argument juridique en faveur de la reconnaissance de l’Union des Principautés roumaines et de l’élection d’Alexandru Ioan Cuza. Par la suite, les relations bilatérales ont continué à se développer. Une première agence diplomatique de la Roumanie a été ouverte à Rome en 1873. Le premier agent diplomatique en Italie a été Constantin Esargu personnalité réputée de la vie politique roumaine et fondateur de l’Athénée roumain, auquel il a d’ailleurs légué sa fortune. »

     

    Les enjeux de l’exposition

     

    Concernant l’exposition accueillie par la Banque nationale de Roumanie, Doru Liciu a précisé:

    « Nous avons voulu marquer les moments les plus importants qui ont jalonné nos relations bilatérales: ‘Union des Principautés, la reconnaissance de l’indépendance et l’établissement de relations diplomatiques, la coopération et la collaboration durant la Grande Guerre, quand l’Italie et la Roumanie ont suivi des parcours identiques, malgré leur alliance formelle avec les Puissances centrales. Elles ont fait le choix de rejoindre l’Entente afin de pouvoir réaliser leurs idéaux nationaux. Une Légion roumaine s’est formée en Italie, elle était constituée d’anciens prisonniers de guerre de l’armée austro-hongroise, des ethniques roumains, originaires de Transylvanie, de Bucovine et du Banat, qui ont milité pour l’union de tous les Roumains et qui ont eu une contribution décisive à la réalisation de l’Union de la Bucovine et de la Transylvanie avec la Roumanie. Quant aux relations culturelles, elles ont connu un essor particulier à l’entre-deux-guerres, lorsque l’Academia di Romania fut ouverte à Rome dans les années 1920, et /’Institut roumain de recherche en sciences humaines fut inauguré à Venise dans les années 1930. Pour résumer, les Archives diplomatiques du Ministère des Affaires étrangères mettent en lumière l’histoire en tant que moyen de connaitre le passé, afin de comprendre le présent et de construire un avenir meilleur. »

     

    Les 145 années de relations diplomatiques roumano-italiennes prouvent une fois de plus que les valeurs, partagées par la Roumanie et l’ltalie et mentionnées dans les deux documents de référence exposés (les Déclarations communes sur le Partenariat stratégique de 1997 et sur le Partenariat stratégique consolidé de 2008), ont acquis une signification encore plus forte dans le contexte géopolitique actuel.

    (Trad. Ileana Tăroi)

  • Mugur Isărescu, un nouveau mandat de gouverneur de la Banque Centrale

    Mugur Isărescu, un nouveau mandat de gouverneur de la Banque Centrale

    Une continuité nécessaire

     

    « La continuité est nécessaire à la tête de la Banque Nationale de Roumanie, mais il faut également faire une transition vers une jeune génération de spécialistes » – c’est ce qu’a déclaré mardi devant le Parlement l’ancien et l’actuel gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. Agé de 75 ans, il est à la tête de cette importante institution du pays, presque sans interruption, depuis 1990, soit une activité de 34 ans. Il a interrompu son activité de gouverneur de la Banque centrale pendant un an seulement – à savoir du 22 décembre 1999 au 28 décembre 2000 – pour occuper le poste de Premier ministre de la Roumanie. Mardi, après des auditions sans stress devant les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest, Mugur Isarescu s’est vu confier, une fois de plus, la mission de diriger la Banque Centrale. Il est le seul gouverneur de banque centrale au monde à avoir occupé ce fauteuil aussi longtemps.

     

    Le nouveau mandat – centré sur la stabilité des prix

     

    Devant de Parlement de Bucarest, Mugur Isărescu a promis d’œuvrer pour réduire l’inflation, sans créer de récession dans le pays, tout en assurant la stabilité des prix et sans décourager la croissance économique sur le long terme :

    « On le sait tous, l’économie se développe mieux dans des conditions de stabilité relative des prix, un objectif de croissance raisonnable, tel 2,5 %, dans notre cas, avec une marge de 1 % plus ou moins. Il est plus probable d’avoir une stabilité macroéconomique et une croissance économique durable à long terme. Notre objectif est toujours celui d’assurer la stabilité des prix, sans mettre en danger la stabilité financière ».

     

    Les réactions des partis politiques

     

    Le Parlement a également donné des avis favorables aux membres du conseil d’administration de la Banque Nationale de Roumanie : Leonardo Badea (premier vice-gouverneur), Florin Georgescu et Cosmin Marinescu (vice-gouverneurs). Des représentants du Parti Social-Démocrate, du Parti Natinal-Libéral et de l’Union Démocrate des Magyares de Roumanie ont également reçu des avis favorables.

    L’Union Sauvez la Roumanie a exprimé son mécontentement étant donné que la nouvelle direction exécutive de la Banque centrale ne comprend aucun candidat soutenu par l’opposition.

    Le député de l’USR, Claudiu Năsui, a déclaré :

    « Nous avons besoin d’une Banque Nationale ayant pour objectif fondamental la stabilité effective des prix, d’une banque qui ne cherche pas à remplir d’autres objectifs, tel aider le gouvernement à des moments clés, par le biais d’un taux d’intérêt plus bas ou à travers un endettement plus léger ».  

     

    Son collègue libéral Florin Roman lui a répondu :

    « Si vous aviez eu des propositions correctes et adéquates, je ne pense pas qu’aujourd’hui votre candidat (note de la rédaction : le candidat de l’Union Sauvez la Roumanie) n’aurait pas reçu le vote. Alors mettons l’hypocrisie de côté, mettons-nous au travail, et pas seulement durant la campagne électorale. »

     

    Quant au leader de l’Alliance pour l’Union des Roumains, George Simion, il s’est plaint du manque de professionnalisme de certains nouveaux membres du Conseil d’administration de la Banque centrale :

    « Nous pouvons, si vous le souhaitez, comparer les CVs de ceux qui vous proposez à la tête de la Banque Nationale et pour voir s’il s’agit seulement de planqués ou bien de candidats vraiment qualifiés dans ce domaine. »

     

    Le mandat de l’actuelle équipe à la tête de la Banque Nationale est de 5 ans. (trad. Andra Juganaru)

  • 05.07.2024 (mise à jour)

    05.07.2024 (mise à jour)

    Elections – A l’issue de longs débats avec toutes les formations politiques, la coalition formée par les libéraux et les sociaux-démocrates, au pouvoir en Roumanie, a fini par décider les dates des futures élections: le premier tour du scrutin présidentiel aura lieu le 24 novembre prochain, et le second – le 8 décembre. Entre les deux, les responsables de Bucarest ont fixé les législatives, à savoir le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie. Selon le premier ministre Marcel Ciolacu, cette décision est en accord avec les conclusions tirées à l’issue des consultations menées en début de semaine avec tous les acteurs politiques, la plupart ayant opté pour respecter le calendrier habituel des élections en Roumanie.

     

    Banque centrale – Le conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie a décidé vendredi de réduire le taux de politique monétaire de 7% par an à 6,75%, à partir de la semaine prochaine. L’institution a également décidé de diminuer le taux du crédit Lombard de 8% à 7,75% et le taux de la facilité de dépôts de 6% par an à 5,75%. La BNR maintiendra le taux actuel des réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devises des institutions de crédit. Le taux directeur est inchangé depuis janvier 2023 quand la Banque centrale de Roumanie a augmenté le taux d’intérêt de 6,75% à 7% par an. Selon l’institution, le taux annuel de l’inflation a accéléré sa baisse durant les deux premiers mois du deuxième trimestre de l’année, en chutant à 5,12%, soit un niveau inférieur à celui estimé.

     

    Schengen – La Hongrie qui assure la présidence tournante de l’UE affirme ne pas comprendre la position de Vienne qui continue à bloquer l’adhésion des frontières terrestres de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen. Puisque les deux pays répondent à tous les critères d’adhésion, la Hongrie plaidera au sein du Conseil pour que Vienne donne son feu vert, a fait savoir le ministre hongrois des Affaires Etrangères, lors d’une conférence de presse, en présence des journalistes de toute l’Europe. Le dignitaire de Budapest a également précisé que durant son mandat à la tête de l’Union, la Hongrie plaidera pour sa propre vision de défense des frontières comme solution primaire de lutte contre l’immigration illégale.

     

    Londres – Le chef des travaillistes britanniques Keir Starmer a été nommé Premier ministre par le roi Charles III vendredi après la victoire écrasante de son parti de centre-gauche aux législatives. Ancien avocat spécialisé dans les droits humains, Starmer, 61 ans, est entré en politique il y a seulement neuf ans. Troisième premier ministre du souverain en moins de deux ans de règne, après les conservateurs Liz Truss et Rishi Sunak, Keir Starmer a promis vendredi que son gouvernement allait «reconstruire le Royaume-Uni» après 14 ans de gouvernements conservateurs et plusieurs crises : austérité, Brexit, flambée des prix. Il s’est engagé à relancer l’économie et les services publics, à consolider les droits des salariés, réduire l’immigration et rapprocher le pays de l’UE. Le parti travailliste a remporté 412 mandats, ce qui lui assure une majorité absolue. Les conservateurs, en revanche, ont occupé seulement 121 sièges à la place de 365 d’il y a cinq ans.

     

    Réactions – A Bucarest, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, responsable du PSD, a félicité le Parti travailliste britannique pour sa victoire aux élections législatives et s’est dit confiant d’avoir une collaboration étroite avec le leader de cette formation, Keir Starmer. « Félicitations au Parti travailliste pour sa victoire importante. La social-démocratie est à la hausse », a écrit Ciolacu sur les réseaux sociaux. Il a également ajouté que le Royaume-Uni était un « partenaire stratégique » de la Roumanie et une « terre d’accueil » pour des milliers de Roumains.

     

    Trilatérale – Réunis à Chisinau à l’occasion de la Trilatérale Roumanie – République de Moldova- Ukraine, les chefs des trois diplomaties ont signé une déclaration commune qui met en lumière leur vision commune sur le milieu actuel de sécurité. « Cette réunion représente une preuve supplémentaire de soutien à l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, dans le contexte de l’agression militaire menée par la Russie », a affirmé la ministre des Affaires Etrangères de Bucarest, Luminita Odobescu. « Notre objectif commun reste celui de contribuer au soutien international à une paix juste et durable », a complété le chef de la diplomatie moldave. Les trois responsables politiques ont signé aussi un mémorandum sur la lutte contre la manipulation informatique et les ingérences étrangères.

     

    Tourisme – Le nombre de touristes que la Roumanie a enregistré durant les 5 premiers mois de 2024 est en hausse de 2,5% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données de l’Institut national de la statistique. Sur le nombre total de touristes, plus de 81% sont de Roumanie et 18% de l’étranger. De plus, le nombre de nuits que les touristes ont passé dans les hôtels de Roumanie a augmenté d’environ 2%. Les étrangers venus d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni ont visité notamment les villes de Bucarest, la capitale, de Braşov (au centre) et de Cluj-Napoca (nord-ouest).

     

    Partenariat – La Roumanie et Malte ont signé un protocole visant à éviter la double imposition et prévenir la fraude fiscale. Le document a été signé par les ministres des Affaires Etrangères, la Roumaine Luminiţa Odobescu et respectivement le Maltais Ian Borg. Les deux ministres ont également discuté des sujets se trouvant à l’ordre du jour de l’Union Européenne et des Nations Unies. L’occasion pour la cheffe de la diplomatie roumaine de souligner la disponibilité des deux pays de fournir de l’assistance à l’Ukraine. Et Mme Odobescu de saluer les efforts de son homologue maltais pour que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont la présidence est actuellement assurée par Malte, contribue à la gestion des multiples conséquences du conflit. De son côté, Ian Borg a mis en lumière les défis auxquels l’OSCE se confronte, notamment la migration et la situation au Moyen-Orient. Pour rappel, la Roumanie et Malte ont établi des relations diplomatiques en décembre 1932.

     

    Météo – En Roumanie, les températures sont à hausse en cette fin de semaine, alors que le ciel reste plutôt couvert sur le nord, le nord-est et le centre. Les maxima de la journée de samedi iront de 27 à 35 degrés, avec 34 degrés à midi à Bucarest.

  • 15.06.2024

    15.06.2024

    Présidentielles– Les deux partis au sein de la coalition au pouvoir en Roumanie, le PSD et le PNL ont annoncé avoir chacun, son propre candidat dans la course au fauteuil présidentiel. Les leaders des deux formations politiques, le premier ministre social-démocrate, Marcel Ciolacu et l’ancien chef de gouvernement, le libéral Nicolae Ciuca, ont précisé que la coalition gouvernementale restera en place. Ils n’ont pas exclu la collaboration avec d’autres partis politiques aussi. Nicolae Ciuca s’est dit prêt à recevoir n’importe quel soutien aux politiques libérales de son parti, tandis que Marcel Ciolacu a affirmé que les sociaux-démocrates ont la capacité de former une nouvelle alliance politique. Il a exclu le moindre risque de repousser les dates des prochaines élections en Roumanie. Le calendrier déjà fixé sera respecté, les Roumains voteront leur président les 15 et 29 septembre et la composition du Parlement, le 9 décembre. En revanche, le libéral Nicolae Ciuca aurait bien aimé que le scrutin législatif soit ajourné pour la simple raison, affirme-t-il, que les bureaux de vote mis en place dans les écoles impacteront par la suite sur le bon déroulement des heures de cours dans les jours à venir. Lors des élections européennes du 9 juin, les deux partis ont participé sur des listes communes ce qui leur a apporté un résultat de 48,7% des voix.

     

    Patriot  – A compter de ce vendredi, les Forces aériennes roumaines disposent de deux systèmes de défense aérienne Patriot opérationnels. Le premier système de ce type a été déclaré opérationnel en 2022. L’ambassade des Etats-Unis à Bucarest a salué le moment et transmis que la Roumanie dispose actuellement des capacités de défense aérienne nécessaires à protéger la population et le territoire. Les 13 et 14 juin, presque 1300 soldats roumains et alliés de neuf pays ont participé à l’exercice Ramstein Legacy 2024 qui a impliqué des tirs d’artillerie et a intégré des structures de défense antiaérienne et anti-missiles. La Roumanie a payé 4 milliards de dollars pour acheter sept systèmes de défense aérienne à longue portée Patriot PAC 3, soit les versions les plus modernes qu’utilisent aussi les Etats Unis. Quatre des 7 systèmes se trouvent déjà en Roumanie et deux d’entre eux deviendront actifs en 2025, a fait savoir le Ministère roumain de la Défense.

     

    Elections – La Roumanie est en cours de transmettre et de centraliser les résultats du vote aux élections locales et euro-parlementaires organisées simultanément le 9 juin. La démarche qui prend le plus de temps concerne  le vote des conseillers et des présidents de conseils départementaux dont seuls les résultats de la moitié des circonscriptions électorales ont été centralisés. Des problèmes persistent pour le 1er et 2ème arrondissement de la capitale où les candidats de l’USR, Clotilde Armand et Radu Mihaiu contestent en justice la victoire de leurs contre-candidats qu’ils accusent de fraude. Selon les données transmises vendredi soir par le Bureau électoral central, le PSD et le PNL ont obtenu 36,66% et respectivement 31,19% des mandats de maire. L’Alliance ultranationaliste AUR en a obtenu 6% et la Droite Unie dont fait partie l’USR, seulement 5%.

     

    Révolution – La Haute Cour de Cassation et de Justice a encore une fois rejeté le réquisitoire des procureurs militaires dans le dossier de la Révolution roumaine dans lequel l’ancien président roumain, Ion Iliescu, fait partie des accusés. Les juges ont donné un délai de cinq jours aux procureurs pour qu’ils décident s’ils maintiennent le dossier tel qu’il est ou s’ils procèdent à une nouvelle enquête. En octobre dernier, la Cour d’Appel de Bucarest a décidé que l’affaire de la révolution anticommuniste de décembre 1989 sera épluchée dans les moindres détails, après que les magistrats ont rejeté toutes les exceptions formulées par les prévenus. Sur le banc des accusés on retrouve l’ancien président Ion Iliescu, l’ancien vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu et le général Iosif Rus, traduits en justice par les procureurs militaires pour crimes contre l’humanité commis entre le 22 et le 30 décembre 1989. Les inculpés ont contesté la décision auprès de la Haute Cour de Cassation qui a identifié des problèmes dans le réquisitoire.

     

    BNR – Le retard enregistré par la Roumanie dans la mise en place des réformes et de l’absorption des fonds européens met en danger sa stabilité financière, s’alerte la Banque locale. Dans son rapport le plus récent, la BNR affirme que sur un total de 9,5 milliards d’euros reçus de la part de Bruxelles via le Plan national de redressement et de résilience, la Roumanie n’en a utilisé que 20%, ce qui équivaut à moins de 7% de l’enveloppe de 28,5 milliards d’euros, soit le budget total qu’elle s’est vu allouer. La Banque affirme qu’à court terme, les facteurs qui menacent le plus la stabilité du pays sont les incertitudes mondiales dans le contexte de la guerre en Ukraine et du conflit au Proche Orient et les équilibres macroéconomiques internes très tendus.

     

    Jeunes –  19,3% des Roumains âgés de 15 à 29 ans ne travaillent pas et ne font pas d’études, ce qui place la Roumanie au sommet du classement européen dressé en fonction du nombre des jeunes inactifs, apprend-on dans un rapport Eurostat. La liste se complète par l’Italie, la Grèce et la Bulgarie avec un pourcentage de 14%. Au pôle opposé, on retrouve les Pays Bas avec un pourcentage de seulement 4,8% de jeunes inactifs, suivies par la Suède, Malte et la Slovénie avec moins de 7%. Au niveau européen, cet indicateur se situe en ce moment à 11,2%, de 0,5% de moins qu’en 2023 et de 5% de moins qu’en 2014. L’Europe se propose de le faire baisser à 9% d’ici 2030 et la plupart des pays membres ont déjà atteint cette cible.

     

    Commerçants – A partir de dimanche, 16 juin, le paiement par carte bancaire devient obligatoire en Roumanie. Au terme d’une loi visant le renforcement de l’inclusion financière, tous les commerçants, personnes physiques ou juridiques enregistrées dans le Registre du commerce ont l’obligation d’accepter le paiement par carte bancaire.

     

    Météo – Il fait beau en Roumanie, le ciel est variable, partiellement couvert sur l’est et le sud-est. Des pluies éparses sont signalées à la montagne en fin d’après-midi. Un beau soleil brille dans le ciel de la capitale où nous avons 24 degrés en ce moment.

  • 15.05.2024 (mise à jour)

    15.05.2024 (mise à jour)

    Attentat  – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est dit mercredi choqué d’apprendre que le premier ministre slovaque, Robert Fico, a été blessé par balle mercredi, après une réunion du cabinet des ministres du pays à Handlova. Klaus Iohannis a fortement condamné « de tels actes extrémistes ». Profondément choqué par cet incident, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a affirmé que les auteurs d’un tel acte devraient être punis. L’auteur de l’attentat contre le chef du gouvernement slovaque a été arrêté. Robert Fico, un social-démocrate d’orientation conservatrice, proche du premier ministre hongrois, Viktor Orban, se trouve depuis octobre dernier à la tête d’un gouvernement de coalition formé par son parti, le Smer, le parti nationaliste SNS et le parti de gauche Hlas.

     

     

    Pays-Bas – La ministre roumaine des Affaires Etrangères, Luminiţa Odobescu, s’est entretenue ce mercredi avec son homologue néerlandais, Hanke Bruins Slot, en visite à Bucarest. Selon un communiqué, la cheffe de la diplomatie roumaine a salué la contribution des Pays-Bas à la posture de l’OTAN de dissuasion et défense en Roumanie et a souligné le besoin de continuer le soutien ferme à l’Ukraine et d’assurer la sécurité dans la région de la mer Noire. Luminita Odobescu a salué l’implication des Pays-Bas dans le soutien accordé à la République de Moldova, visant la réforme, le développement et la consolidation de la résilience. Selon le communiqué, les deux responsables ont également évoqué la fin du processus d’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen et la politique d’élargissement de l’Union européenne.

     

    Inflation – La Banque nationale de Roumanie a révisé à la hausse de 4,7% à 4,9% ses prévisions inflationnistes  pour la fin de l’année et s’attend à ce que le taux d’inflation se monte à 3,5%, fin 2025, selon les chiffres présentés mercredi par le gouverneur Mugur Isărescu. Selon lui, le taux d’inflation devrait baisser, mais dans un rythme plus lent que celui prévu dans un premier temps. Les principaux risques et incertitudes sont liés au déficit budgétaire élevé, à la dynamique des salaires et aux mesures fiscales et budgétaires supplémentaires qui pourraient être appliquées pour réduire les dépenses. Selon les statistiques les plus récentes, l’inflation devrait enregistrer une légère baisse de 6,61% en mars à 5,9% en avril. La Banque nationale de Roumanie a décidé de garder inchangé le taux directeur à 7%, un niveau inchangé depuis l’année dernière. Selon le même Institut national de la statistique, le salaire moyen net s’est élevé en mars à 5 185 lei, soit l’équivalent de 1 040 euros, en hausse de 60 euros par rapport au mois précédent.

     

     

    Législation – Les chauffeurs sous l’influence de l’alcool et de la drogue peuvent se voir suspendre le permis pour une période 10 ans, aux termes d’une loi adoptée mardi par la Chambre des Députés de Bucarest en tant que Chambre décisionnelle. La Chambre des députés a également adopté la loi qui oblige les personnes condamnées à de peines de prison ferme qui fuient la Roumanie de payer les frais de leur rapatriement.

     

     

    Statistiques économiques – La Commission européenne a légèrement amélioré à 3,3% les estimations sur la croissance de l’économie roumaine de cette année, grâce à l’accélération de la consommation privée et aux revenus plus élevés, conformément aux prévisions économiques de printemps publiées mercredi par l’Exécutif communautaire. La Commission européenne a pourtant averti que le déficit gouvernemental devrait augmenter à 6,9% du PIB en 2024 et à 7% du PIB en 2025 en raison de la majoration des dépenses. Par ailleurs, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) n’a pas modifié ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine en 2024.  Elle a avertit que la principale vulnérabilité reste la fiscalité, étant donné que le déficit a franchi les 5,9% du PIB en 2023, conformément à un rapport publié également mercredi par l’institution financière internationale. Selon les prévisions les plus récentes de la BERD, le PIB de la Roumanie devrait progresser de 3,2% cette année. Le taux de croissance de l’économie roumaine a chuté sévèrement en 2023 jusqu’à 2,1%. N’empêche, ce taux a été l’un des meilleurs enregistrés au niveau régional. D’autre part, dans le contexte d’un taux d’inflation élevé, la baisse de la consommation privée a été contrecarrée par la hausse des investissements et des dépenses publiques. On s’attend à ce que celles-ci continuent à augmenter, dans le contexte de la majoration des salaires et des pensions de retraite, ce qui entraînera un risque de déficit encore plus élevé en 2024, avertit la BERD.

     

     

    Cannes – La 77ème édition du festival de Cannes a commencé. Deux productions roumaines se trouvent à l’affiche : le long-métrage « Trois kilomètres jusqu’au bout du monde », qui raconte le drame d’un adolescent qui perd l’amour de ses parents et le documentaire « Nasty », consacré au premier numéro un de l’histoire du tennis mondial, le roumain Ilie Năstase.

     

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures seront inférieures aux valeurs saisonnières, notamment dans les dépressions et à l’extérieur de l’arc montagneux. Le ciel sera plutôt couvert et des précipitations sous forme de pluie et de neige seront signalées à de grandes altitudes. Jeudi, les températures iront de 15 à 24 degrés.

  • 02.04.2024

    02.04.2024

    Réunion – Le Parlement bicaméral de Roumanie se réunit ce mardi en séance commune pour marquer les 20 ans écoulés depuis l’adhésion roumaine à l’OTAN et les 75 ans depuis la naissance de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Une déclaration sera signée pour l’occasion par les sénateurs et les députés roumains. Le 29 mars 2004, la Roumanie a déposé les instruments de ratification au Département américain d’Etat, en faisant son entrée officielle au sein de l’Otan. Après le dépôt des instruments de ratification, le drapeau de la Roumanie a été arboré à partir du 2 avril au siège de l’Alliance, de Bruxelles.

     

    Conseil – Le président du Conseil européen, Charles Michel, fera mercredi une visite à Bucarest pour des consultations visant l’agenda stratégique de l’UE. Selon des sources officielles citées par Agerpress, les discussions se dérouleront en présence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et des premiers ministres belge, croate et hongrois. Mardi, Charles Michel se trouve à Vilnius pour des consultations.

     

    Grève – Les fonctionnaires de la Poste Roumaine doivent décider ce mardi s’ils poursuivent ou non leur grève générale déclenchée lundi. La direction de la société et le Ministère de la Recherche, de l’Innovation et de la Numérisation proposent une majoration salariale en deux tranches ce qui débouchera sur une hausse totale de 370 lei, soit 75 euros. Les salariés de la Poste réclament une hausse de 400 lei, en affirmant que la moitié d’entre eux touchent le salaire minimum sur l’économie.

     

    Deepfake – La Direction de Sécurité Cybernétique de Roumanie a lancé le « Guide pour l’identification des sources de données Deepfake ». Ce guide est censé protéger le public contre les dangers en matière de cybersécurité, en lui offrant des informations détaillées sur la notion de deepfake, le processus de création de ces contenus et les modalités d’identification. Selon les auteurs du guide, à force de comprendre tous ces concepts, les Internautes seront plus conscients des risques associés et pourront adopter des mesures de protection.

     

    Moldavie – Des soldats roumains  participent aux côtés de plusieurs contingents de militaires américains et moldaves à l’exercice multinational  Joint Combined Exchange Training qui se déroule en République de Moldavie jusqu’au 19 avril. Les manœuvres proposent une formation conjointe des soldats, en encourageant l’échange d’expérience entre les forces spéciales roumaines, américaines et moldaves, tout comme la hausse du niveau  d’interopérabilité.

     

    Réserves – Le 31 mars, les réserves de change de la Banque nationale de Roumanie ont augmenté par rapport au niveau enregistré fin février, et ont dépassé le seuil de 64 milliards d’euros. Le niveau des réserves d’or est resté supérieur à 103 tonnes, mais leur valeur a augmenté jusqu’à près de 7 milliards d’euros, en raison de la hausse des prix sur le marché international. La BNR a également annoncé que l’indice de référence des crédits à la consommation (IRCC) était tombé à 5,90 % par an. Cette diminution entraînera une baisse des taux hypothécaires contractés par près de 500 000 Roumains. Quant à l’indice ROBOR 3 mois, selon lequel est calculé le coût des prêts à la consommation en lei à intérêt variable, ce dernier s’est également réduit.

     

    Météo – Il fait doux en Roumanie, avec des températures allant de 9 à 27 degrés. Les météorologues ont placé plusieurs régions en vigilance orange et jaune aux fortes raffales qui soufflent à plus de 80 km/heure. L’ouest, le nord et le centre sont envahis par un nuage de sable saharien. 22 degrés à midi, à Bucarest.

  • 01.04.2024 (mise à jour)

    01.04.2024 (mise à jour)

    Deepfake – La Direction de Sécurité Cybernétique de Roumanie a lancé le « Guide pour l’identification des sources de données Deepfake ». Ce guide est censé protéger le public contre les dangers en matière de cybersécurité, en lui offrant des informations détaillées sur la notion de deepfake, le processus de création de ces contenus et les modalités d’identification. Selon les auteurs du guide, à force de comprendre tous ces concepts, les Internautes seront plus conscients des risques associés et pourront adopter des mesures de protection. Pour explication, le deepfake est une forme de manipulation numérique utilisant des techniques avancées d’intelligence artificielle pour créer du faux contenu sous forme d’images, éléments audio ou vidéo. La Direction de Sécurité Cybernétique de Roumanie insiste sur le fait que ce phénomène peut avoir des conséquences graves sur la société, en érodant la confiance du public dans les informations en ligne.

     

    Schengen – « La Roumanie et la Bulgarie ont rejoint la vaste zone Schengen de libre circulation européenne qui s’est ouverte après une attente de 13 ans aux voyages aériens et maritimes sans contrôles aux frontières », écrit l’agence de presse italienne Ansa, citée par l’agence de presse roumaine, Rador, et Radio Roumanie. Néanmoins, le véto du gouvernement autrichien ne permet pas d’élargir ce nouveau statut aux frontières terrestres aussi, note la même agence italienne. De son côté, le journal turc Hürriyet commente que jusqu’ici les citoyens turcs pouvaient se rendre en Bulgarie et en Roumanie, à l’aide du visa national de chaque pays, alors qu’à compter de ce 31 mars, les Turcs bénéficiant d’un passeport sans visa Schengen ne pourront plus voyager dans ces pays.

     

    Crédits – L’indice de référence utilisé pour les crédits à la consommation a baissé en trois mois de 5,97 % à 5,90 % par an, a fait savoir la Banque nationale de Roumanie. C’est la première diminution importante de cet indice ces 12 derniers mois, qui entraînera la baisse des mensualités de prêt au mois d’avril. La banque table sur une nouvelle baisse de cet indice en juillet prochain, jusqu’à 5,84 %. La tendance est donc à la baisse et son évolution entraînera la diminution des mensualités des crédits hypothécaires contractés en base de cet indice. Tout cela concerne environ 500 mille Roumains. Par ailleurs, l’indice ROBOR 3 mois selon lequel est calculé le coût des crédits de consommation en monnaie nationale avec un taux d’intérêt variable a augmenté de 6,05 à 6,06 % par an. Pour explication, l’indice de référence pour les crédits à la consommation sert à calculer le taux d’intérêt des crédits à intérêt variable accordés en monnaie nationale après le mois de mai 2019, lorsque sa valeur était de 2,36 %. Cet indice a été créé par le gouvernement roumain en tant que solution pour contrebalancer les effets de l’indice ROBOR qui ne cessait d’augmenter d’un mois à l’autre à la fin de l’année 2018.

     

    Moldavie – Des soldats moldaves, roumains et américains participent jusqu’au 19 avril à une série de manœuvres communes qui se déroulent en République de Moldavie. Le ministère de la Défense de Chisinau a annoncé que les exercices sont censés accroître le niveau d’interopérabilité et qu’ils se dérouleront dans des centres de formation de l’Armée moldave.

     

    Parlement – Le Parlement de Bucarest se réunit mardi pour marquer les 20 ans écoulés depuis l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et les 75 ans d’existence de l’Alliance de l’Atlantique-Nord. À cette occasion, le Législatif doit adopter une déclaration. Cette semaine encore, la Chambre des Députés de Bucarest doit donner son vote final sur le projet de loi gouvernemental fixant des sanctions en cas de non-respect des réglementations de l’Union européenne concernant l’utilisation du gaz à effet de serre par différents dispositifs tels les réfrigérateurs, les appareils de climatisation, les aérosols ou les solvants. Les amendes pourraient aller jusqu’à 100 000 lei (l’équivalent de 20 000 €), et il est même possible d’écoper des peines de prison allant de 6 mois à 3 ans de prison ferme. En même temps, les commissions spécialisées de la Chambre des Députés doivent se pencher cette semaine sur les nouvelles normes visant l’assurance de responsabilité civile obligatoire (RCA). Pour rappel, dans sa forme adoptée par le Sénat, le projet introduit entre autres des amendes 15 fois plus élevées pour les chauffeurs qui circulent sans RCA. Enfin, le Sénat de Bucarest doit démarrer cette semaine les débats sur le décret d’urgence visant l’organisation le même jour des élections locales et de celles européennes.

     

    Visite – La représentante spéciale des Etats-Unis pour la reconstruction de l’économie ukrainienne,  Penny Pritzker, arrive mercredi à Bucarest pour visiter le Centre pour les réfugiés de l’Agence des Nations Unies mis en place au Centre d’exposition Romexpo de la capitale roumaine. La responsable américaine sera accompagnée par des dignitaires roumains et par l’ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie, Katheleen Kavalec. Par ailleurs, Penny Pritzker rencontrera des membres du gouvernement de Bucarest et des leaders du secteur privé. Leurs discussions porteront sur des aspects visant la coopération régionale, y compris l’assistance énergétique d’urgence dans le secteur énergétique ukrainien et les bénéfices à long terme des investissements dans l’infrastructure.

     

    Poste– Le syndicat des salariés de la Poste roumaine a déclenché lundi la grève générale sans pour autant perturber le bon déroulement des activités, selon la direction. Les protestataires réclament une augmentation salariale de 400 lei, soit 80 euros et la majoration du bonus de loyauté. A leurs dires, 90% des fonctionnaires de la Poste finiront par être rémunérés au smic, après la hausse de celui-ci à 3700 lei, soit 740 euros, à partir du 1 juillet. La direction de la Poste roumaine affirme que les revendications des salariés sont justes, mais que des hausses salariales significatives ont déjà eu lieu. Le PDG de la société, Valentin Stefan, assure que la grève ne risque de perturber ni la distribution des pensions de retraite, ni d’autres services.

     

    Météo – Il fait particulièrement chaud pour un début de mois d’avril sur l’ensemble du territoire de la Roumanie et notamment dans le sud et l’est du territoire. Les derniers jours de mars, la Roumanie enregistré des températures record à certains endroits, des températures qui ont grimpé jusqu’à 32°C voire plus. Selon les météorologues, l’est et le sud-est du continent se trouve en proie à une masse d’air chaud qui vient d’Afrique.

  • L’inflation en légère baisse

    L’inflation en légère baisse

    En Roumanie, le taux d’inflation a enregistré une légère baisse, en passant de 7,4% en janvier à 7,2% en février, selon les données publiques de l’Institut national de la Statistique. Faible consolation, selon les économistes qui expliquent que les prix des produits resteront tout aussi élevés en rapport avec le pouvoir d’achat des Roumains, même si leur croissance se fait à un rythme plus lent. D’ailleurs, selon les statistiques, la Roumanie affiche le taux d’inflation le plus élevé d’Europe qui enregistre un taux moyen de 3%. En République Tchèque, par exemple, l’inflation a chuté en février, en dessous du seuil de 3%, en Hongrie, elle est de 3,7%, tandis que la Pologne a annoncé que le taux de TVA de 0 % sur les produits alimentaires ne serait pas prolongé après le mois de mars en raison de la baisse de l’inflation.

     

     

    Les produits non alimentaires ont connu en février, une hausse significative de leurs tarifs, tout comme les services et les aliments.

    En revanche, la Roumanie continue à afficher des prix très élevés aussi bien des produits que des services. Les produits non alimentaires ont connu en février, une hausse significative de leurs tarifs, tout comme les services et les aliments. Parmi les aliments dont le prix a le plus augmenté en février par rapport au janvier, notons les pommes de terre, de 4,9% plus chères. Des hausses de prix significatives ont été enregistrées pour d’autres légumes aussi, tout comme pour les fruits frais, de 4,7% plus chers, les détergents, de 3% plus chers, les assurances automobiles, de 2,6% plus chères, les factures d’eau et de salubrité, de 2% plus chères. Des baisses de prix ont été enregistrées dans le cas des services aériens, de plus de 17% moins chers et du beurre dont le tarif a chuté de 9%. Dans le classement des hausses de prix les plus significatives enregistrées ces douze derniers mois, les premières places reviennent aux services de la poste, de plus de 26,6% plus élevés, aux détergents, de 24% plus chers et aux services d’approvisionnement en eau, à la salubrité, aux réseaux d’égouts et aux produits d’hygiène et médicaux.

     

     

    La hausse de l’inflation a été entraînée par la mise en place de plusieurs taxes et impôts indirects censés permettre au pays de consolider son budget d’Etat.

    A la fin de l’année dernière, la Roumanie affichait un taux d’inflation de 6,6%. Comme la Banque centrale de Roumanie l’avait déjà anticipé, l’inflation a augmenté en janvier dernier à 7,4%, avant de s’inscrire dans le courant de cette année sur une courbe descendante. La hausse de l’inflation a été entraînée par la majoration et la mise en place en début d’année de plusieurs taxes et impôts indirects censés permettre au pays de consolider son budget d’Etat. La baisse d’inflation préconisée d’ici la fin de l’année sera déterminée par la diminution des cotations du pétrole et des matières premières agroalimentaires et par la tendance à la baisse des prix des importations. La Banque centrale de Roumanie estime une inflation de 4,7% d’ici la fin de l’année et de 3,5% pour la fin de 2025.