Tag: bombardements

  • 14.04.2018 (mise à jour)

    14.04.2018 (mise à jour)

    Syrie – Le président roumain, Klaus Iohannis a affirme samedi dans un message sur Twitter que la Roumanie condamnait fermement l’utilisation des armes chimiques contre la Syrie et qu’elle était solidaire avec ses partenaires stratégiques. Le ministère roumain des Affaires Etrangères condamné également l’utilisation d’armes chimiques dans toute circonstance, ces actes étant injustifiés et plaide pour la punition des personnes qui s’avèrent coupables d’avoir commis un tel acte. Les Etats-Unis, le Royaume Uni et la France ont lancé dans la nuit de vendredi à samedi leur attaque plus importante contre des cibles gouvernementales syriennes depuis le début de la guerre civile dans ce pays, en représailles à l’utilisation présumée par le régime de Damas d’armes chimiques contre ses propres citoyens.

    Le président américain Donald Trump, cité par la correspondante de la Radio publique roumaine à Washington, a annoncé qu’il s’agissait d’attaques de précision, aux missiles contre des cibles associées aux sites contenant des armes chimiques du gouvernement syrien. Le première ministre britannique Theresa May a déclaré que ces attaquent étaient limitées et visaient à ne pas escalader les tensions dans la région. Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a souligné que les actions de Damas étaient une menace à l’adresse de la sécurité collective. La Russie qui soutient le régime de Bashar Al-Assad a déploré l’attaque contre un Etat souverain, mais précisé que ses facilités militaires n’avaient pas été touchées par les bombardements. Sur le terrain, samedi les forces de sécurité du régime syrien sont entrés dans la ville de Douma, dernier fief des rebelles à Gouta orientale près de Damas. Il y a une semaine, la ville avait été soumise à une attaque chimique qui a fait plus de 40 morts. Le régime syrien a nié toute responsabilité.

    Juncker – La Commission européenne n’est jamais intervenue dans le déroulement des procès pénaux en Roumanie, a précisé le président de l’institution, Jean Claude Juncker. Il répondait ainsi à la lettre qui lui a été envoyée le mois dernier par la première ministre roumaine, Viorica Dancila, qui exigeait à l’exécutif communautaire d’expliquer une demande faite par Bruxelles en 2012 au ministère roumain de la Justice visant l’instruction de plusieurs dossiers. M Juncker précise que les informations sollicitées il y a six ans étaient nécessaires aux préparatifs en vue de la mission technique de novembre 2012 et que les autorités de Bruxelles n’avaient pas demande des informations liées aux cas particuliers. Il rappelle que le Mécanisme de coopération et de vérification de la Justice roumaine avait toujours impliqué la coopération entre la Commission européenne et les autorités de Bucarest.

    Acier – Le groupe ArcelorMittal a confirmé qu’il pourrait vendre les usines sidérurgiques de Galati, dans le sud-est de la Roumanie. Aux côtés de cinq autres sites industriels en Italie, Macédoine, République Tchèque, Luxembourg et Brésil, les aciéries de Galati figurent sur une liste que le groupe a présentée à la Commission européenne. Jusqu’au 23 mai, les experts européens analyseront si la vente de ces six usines réussira à équilibrer la production d’acier du groupe Arcelor Mittal, intéressé à racheter les aciéries les plus grandes d’Europe, ceux d’Ilva en Italie. L’exécutif communautaire affirme que suite à cette transaction, le groupe ArcelorMittal détiendra une position dominante sur le marché européen de l’acier. L’équilibre pourra être obtenu par la vente d’autres sites européens du portefeuille d’ArcelorMittal. Plus important producteur d’acier au monde, ArcelorMittal emploie 310 mille personnes dans une soixantaine de pays. Inquiets par cette annonce qui pourrait se traduire par des licenciements collectifs, les syndicats du complexe sidérurgique de Galati qui compte quelque 7000 emplois directs ont demandé de rencontrer la première ministre roumaine Viorica Dancila sur ce sujet.

    Enquête – Le ministère roumain des Affaires Etrangères salue l’élaboration du rapport de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques à la demande du Royaume-Uni suite à l’incident de Salisbury, le 4 mars. Le rapport observe que les résultats des analyses effectués par les laboratoires désignés par l’OAIC et les investigations réalisées par le Royaume-Uni étaient identiques pour ce qui est de l’identité de l’agent chimique utilisé pour empoisonner en Angleterre l’ex agent double russe Sergueï Skripal et sa fille. Dans un communiqué, la diplomatie roumaine juge d’opportune la décision des autorités britanniques de transmettre leur rapport à tous les Etats membres de l’OIAC et affirme que celui-ci confirme les évaluations initiales concernant la gravité de l’incident. Les autorités de Bucarest sont favorables à l’adoption de mesures fermes censées prévenir l’apparition de telles actions qui menacent la sécurité collective et constituent de graves violations du droit international. Le mois dernier, pour exprimer sa solidarité envers les alliés britanniques, la Roumanie a décidé de déclarer persona non grata et d’expulser un diplomate russe accrédité à Bucarest.

    Handball – L’équipe roumaine de handball féminin SCM Craiova s’est qualifiée ce samedi soir dans la finale de la coupe EHF. Le SCM a terminé à égalité, 18 partout, un match dramatique contre le club turc de Kastamonu. En effet, le score final et la qualification fut décidée lors de la dernière attaque trois secondes avant la fin du match. Les Roumaines avaient remporté le match aller sur le score de 23 à 22. Le SCM Craiova affrontera en finale le Vipers Kristiansand de Norvège. Dimanche dans la Ligue des Champions, les championnes nationales de CSM Bucarest doivent jouer le retour des quarts de finale contre les françaises de Metz. Les Roumaines avaient remporté le match aller à domicile sur le score de 34 à 21. Elles avaient également remporté le trophée de la Ligue des Championnes en 2016.

  • Hörerpostsendung 5.4.2015

    Hörerpostsendung 5.4.2015

    Liebe Freunde, herzlich willkommen zur Hörerpostsendung von RRI, heute am Ostersonntag in der Katholischen und der Evangelischen Kirche. Daher: Fröhliche Ostertage im Namen unserer Redaktion an alle, die heute feiern! In Rumänien leben laut der Volkszählung von 2011 knapp 870.000 Menschen römisch-katholischen Glaubens unterschiedlicher Muttersprache, etwa 600.000 meistens ungarischstämmige Anhänger der Reformierten Kirche, knapp 60.000 ungarischsprachige Unitarier und etwa 20.000 lutherisch-evangelische Gläubige — die zuletzt genannten sind meistens Siebenbürger Sachsen. Für all diese Menschen in Rumänien ist heute der Ostersonntag, für die 16,3 Millionen Menschen zählende orthodoxe Mehrheit und für und die etwa 160.000 Gläubigen der Griechisch-Katholischen Kirche ist heute allerdings der Palmsonntag und Ostern wird folglich erst am nächsten Sonntag gefeiert. Vergangenes Jahr haben Ost- und Westkirchen am selben Sonntag Ostern gefeiert, nämlich am 20. April. Das ist eher die Ausnahme, denn meistens fällt das orthodoxe Osterfest später. Die Differenz beträgt null bis fünf Wochen, bei der Berechnung des Osterfestes halten alle orthodoxen Kirchen (mit Ausnahme der finnisch-orthodoxen Kirche) am julianischen Kalender fest. Nächstes Jahr fällt das orthodoxe Osterfest sogar fünf Wochen später als in den Westkirchen; gemeinsam gefeiert wird wieder 2017 und dann erst in den Jahren 2025 und 2028 wieder. Es gibt aber auch ökumenische Überlegungen, das Osterfest im gesamten Christentum wieder gemeinsam zu begehen bzw. einen Kompromiss zwischen dem gregorianischen und dem julianischen Kalender zu finden. Es ist aber schwer zu sagen, ob es jemals zu einer Einigung kommt, seit der Trennung der abendländischen und der morgenländischen Kirche im Jahr 1054 haben sich dogmatische Unterschiede etabliert, die wohl nicht so leicht zu überbrücken sind.






    An dieser Stelle möchte ich mich für die Ostergrü‎ße von unseren Hörern herzlich bedanken. Ich habe auch eine Gru‎ß-Mail mit Ostereier im Anhang an alle Hörer geschickt, doch kamen etwa 70 E-Mails wieder zurück. Es scheint, dass bekannte E-Mail-Server wie gmx.de, gmx.at, aol.com und andere unsere Adresse als Spam-Quelle gelistet haben und daher Botschaften von uns einfach abblocken. Dieses Problem haben wir seit vergangenen Herbst, ich habe es erneut unseren IT-Leuten gemeldet und hoffe, dass sie irgendwann ihre Hintern bewegen und etwas dagegen tun. src=http://devrri.freshlemon.ro/wp-content/uploads/2023/10/foto.jpg
    Elektronische Gru‎ßkarte von Hörer Andreas Fessler




    Wir bleiben beim Thema Religion, denn unser Hörer Andreas Pawelczyk (aus Mannheim) hat eine Frage zum Religionsunterricht in Rumänien:



    Ostern ist ja ein religiöses Fest. Nun konnte ich im Sozialreport einen sehr interessanten Bericht hören. Um Folgendes geht es da:



    Nach der Wende 1990 wurde in Rumänien Religion als Pflichtfach eingeführt und zwar von der 1. Klasse bis zur 12. Oberstufenklasse. Nach einigen kritischen Einwänden in der Gesellschaft und einigem Hin und Her wurde vom Verfassungsgericht dazu ein Urteil gefällt: Jetzt müssen Schüler, die den Religionsunterricht besuchen möchten, dies beantragen. Die Schüler, die fernbleiben wollen, können dies ohne Formalitäten machen.


    Es wurde nun festgestellt, dass sich über 90% der Schüler in Rumänien für den Religionsunterricht angemeldet haben. Ein Grund wohl für die rege Teilnahme soll auch sein, dass man dafür keine Alternative anbieten kann und die Kinder in der Zeit ohne Aufsicht sind und in den Klassenräumen sitzen bleiben müssen.



    Wenn ich dazu meine Schulzeit vergleiche, war das in Baden-Württemberg in den 60er und 70er Jahren so geregelt, dass man den Religionsunterricht besuchen musste und nur mit Unterschrift der Eltern austreten konnte. Wer in der Oberstufe als Volljähriger austrat, machte dies mit der eigenen Unterschrift. Dies war eine gro‎ße Minderheit. Ersatzunterricht wurde auch nicht angeboten. Aber die Intelligenten nutzten die Zeit, um die Hausaufgaben zu machen. Soweit meine deutschen Erfahrungen.


    Meine Frage: Wie war dies vor 1990 geregelt und gibt es zu dieser Problematik mittlerweile Meinungsumfragen?“




    Vielen Dank für Ihre Zeilen, lieber Herr Pawelczyk. Von 1948 bis 1990 gab es keinen Religionsunterricht in rumänischen Schulen, das kommunistische Regime verschrieb den staatlichen Schulen eine atheistische Ausrichtung. Zwar war der offizielle Atheismus nicht so extrem wie beispielsweise in Albanien, wo Gotteshäuser schlicht geschlossen oder zu Profanbauten umfunktioniert wurden, doch in der Öffentlichkeit waren Kirche und Religion höchstens geduldet. Wer Karriere machen wollte, lie‎ß sich eher nicht in der Kirche erblicken, denn das war nicht unbedingt förderlich für den beruflichen Werdegang. In den letzten Jahren des Ceauşescu-Regimes wurde die Kirche immer mehr bedrängt, zahlreiche Bukarester Gotteshäuser wurden abgerissen, um den grö‎ßenwahnsinnigen Bauplänen des Diktators Raum zu bieten. In der Öffentlichkeit wurde auch gar nicht mehr über Ostern oder Weihnachten gesprochen, man nannte sie schlicht Frühlings- bzw. Winterfesttage, den traditionellen Gru‎ß Christus ist auferstanden“ oder Frohe Weihnachten“ musste man sich verkneifen; generell feierte man — wenn überhaupt — nur noch im engsten Familienkreis.



    Religion wurde nur noch in den wenigen Gymnasien mit theologischer Fachausrichtung gelehrt, den sogenannte Seminarien. Darunter verstand man mittlere Schulen für die Ausbildung von Pfarrern — auch im Deutschen hat das Wort Seminar u.a. auch diese Bedeutung. Für einen einfachen Dorfpfarrer reichte diese Ausbildung, wer etwas auf sich gab, lie‎ß dem Seminar allerdings ein Theologiestudium folgen. Diese theologischen Gymnasien waren in staatlicher Hand und sind nicht mit den Konfessionsschulen zu verwechseln, die die kommunistischen Machthaber gleich nach dem Krieg schlagartig verstaatlichten. Am 3. August 1948 wurde per Staatserlass eine Reform“ des rumänischen Schulsystems beschlossen. Dadurch wurden mit einem Schlag 1.856 Immobilien der konfessionellen Einrichtungen samt materiellem Inventar beschlagnahmt, ist in einer Abhandlung des rumänischen Historikers Dinu C. Giurescu zu lesen. Betroffen davon waren alle anerkannten christlichen Glaubensbekenntnisse sowie die jüdische und die muslimische Gemeinschaft. Erst nach 1990 wurden Konfessionsschulen wieder zugelassen.



    Die jüngste Umfrage zum Thema Religionsunterricht (zumindest die jüngste, die ich finden konnte) stammt aus dem Jahr 2011. Damals war der Religionsunterricht noch verpflichtend. 86% der Befragten haben den Religionsunterricht in staatlichen Schulen prinzipiell befürwortet, 8% waren dagegen, 5% hatten keine Meinung dazu. Allerdings zielte diese Frage allein auf das Angebot des Fachs Religion im Schulprogramm ab. Wenn es um die Pflicht des Religionsunterrichts in öffentlichen Schulen geht, gibt es weit weniger Befürworter. Nur noch 50% sind mit Religion als Pflichtfach einverstanden, während 40% der Befragten es begrü‎ßen würden, wenn Religion nur ein Wahlfach unter anderen wäre. Generell hat die Zahl der Befürworter des pflichtigen Religionsunterrichts rapide abgenommen — 2006 waren es 71%, hingegen 2011 nur noch 50%.




    Vergangene Woche erhielten wir auch einen längeren Brief von Michael Lindner (aus Gera, Thüringen), dessen Verlesung ich auf den heutigen Sonntag verschieben musste. Der Brief war am 18. Februar abgeschickt worden und hat wohl wochenlang im Ablagesystem unserer Postbearbeitung gesteckt. (Ich hätte beinahe Absacksystem“ gesagt.) Aus Zeitgründen werde ich den Brief etwas kürzen. Herr Lindner schrieb:



    Liebe Freunde in der deutschen Redaktion!



    Schon wieder flattert ein Brief aus Gera in die deutsche Redaktion von Radio Rumänien International. Gleichzeitig möchte ich mich für den hochinteressanten Funkbriefkasten vom 15. Februar bedanken, der den Hörerzuschriften zu Ehren des Weltradiotags am 13. Februar 2015 gewidmet war. Natürlich habe ich mich besonders gefreut, dass Sie auch meinen kleinen Beitrag vorgelesen haben, so dass meine Mühe doch nicht umsonst war. Aber auch die Beiträge der anderen Hörerfreunde fanden mein Interesse. So kann ich doch von einigen namentlich bekannten Hobbyfreunden interessante Details über ihr Hobby Radiohören“ erfahren. Was geschieht nun eigentlich mit den eingeschickten Beiträgen der vielen Hörer? Der Weltradiotag wurde doch von der UNESCO ins Leben gerufen, um an die Bedeutung des Radios zu erinnern. Werden die Beiträge eventuell von RRI an die UNESCO weitergeleitet, um dort archiviert zu werden? Wie kam es eigentlich dazu, dass sich gerade RRI jedes Jahr an den 13. Februar erinnert und daraus gleich eine Höreraktion startet? Wäre toll, wenn Sie mal darüber näher berichten würden.



    Nun aber ein anderes Thema. Am 13. Februar unternahm ich eine kleine Reise in die Elbmetropole Dresden, um den Gedenkfeierlichkeiten zum 70. Jahrestag der sinnlosen Bombardierung der Stadt 1945 durch englische und amerikanische Bomber beizuwohnen. Die Stadt Dresden liegt mir sehr am Herzen, da ich einen Gro‎ßteil meiner Kindheit und Jugend in dieser Stadt verbrachte. Die Liebe für diese Stadt entwickelte sich immer stärker, je öfter und intensiver ich mich mit deren Geschichte befasste. Es gab kein Museum, kein Schloss noch eine andere Sehenswürdigkeit, die mir nicht bekannt war. Trotz oder gerade wegen dieser starken Bindung an Dresden war es ein unheimliches Gefühl für mich, gerade am 13. Februar durch diese Stadt zu spazieren. Gedanklich hatte ich immer die zerstörte Stadt vor mir, es machte mich sehr nachdenklich und irgendwie hilflos.







    Dresden empfinde ich als ein lebendes Symbol, dass es nie wieder Krieg geben darf und dass man sich aktiv für den Frieden einsetzen muss. Ich lege Ihnen eine Ansichtskarte bei, die eindrucksvoll die weltbekannte Frauenkirche zeigt, nach der Bombardierung und letztendlich nach dem Wiederaufbau 1992-2005.“


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    Ansichtskarte von Michael Lindner




    Lieber Herr Lindner, vielen Dank für den ausführlichen Brief. Den Welttag des Radios am 13. Februar wie auch den hauseigenen Hörertag am ersten Novembersonntag nehmen wir zum Anlass, unsere Hörer verstärkt zu Wort kommen zu lassen. Ob die UNESCO die Beiträge archiviert, wei‎ß ich einfach nicht; 2013 gab es noch die Möglichkeit für Hörer und Sender, sich auf einer eigens für den World Radio Day geschaffenen Webseite anzumelden und Audiobeiträge hochzuladen. In den folgenden Jahren habe ich diese Möglichkeit nicht mehr gesehen. Auf jeden Fall archiviere ich aber diese Sendungen und stelle Manuskripte und Audiodateien auf unserer Webseite bereit. Beispielsweise habe ich sämtliche Hörertag-Sendungen von 1996 bis 2005 sichergestellt, die Tonbänder digitalisiert und sie im Abschnitt Audioarchiv zum Nachhören bereitgestellt. Ab 2006 sind die Audiodateien leider nur sporadisch gespeichert worden (ich konnte nur noch die Sendungen von 2008 und 2010 finden), seit 2013 kümmere ich mich wieder darum.



    Zum sinnlosen Bombenangriff auf Dresden: Davon können auch die Rumänen ein Lied singen. Am 4. April 1944 um 13.45 Uhr heulten die Sirenen in Bukarest, über 200 US-amerikanische Bomber verdunkelten den Himmel. Die Hauptstadt Rumäniens, damals noch ein Verbündeter Nazi-Deutschlands, wurde angegriffen, viele Menschen schafften es nicht mehr in die Luftschutzkeller. Hauptziel der Angriffe war der Nordbahnhof, die Alliierten wollten militärische Transporte an die Ostfront verhindern. Doch starben dabei auch tausende Zivilisten und hunderte Nutzbauten und Wohnhäuser wurden in Schutt und Asche verwandelt. Und es blieb nicht dabei: Bis zum Bruch Rumäniens mit Nazi-Deutschland und dem darauf folgenden Frontenwechsel am 23. August 1944 flogen die Amerikaner und Briten weitere 16 Luftangriffe. Etwa 3.000 Bomben wurden während dieser Zeit auf Bukarest abgeworfen, tagsüber waren es die Amerikaner, nachtsüber die britische Luftwaffe. Die rumänische Zeitung Adevărul“ hat im Jahr 2011 einen bebilderten Artikel zum Thema veröffentlicht und auch einen Militärhistoriker interviewt und Zeitzeugenberichte zitiert. Laut militärischen Quellen sind in den insgesamt 17 Bombardements vom April bis August 1944 über 5.500 Menschen ums Leben gekommen und über 3.300 wurden verletzt. 3.456 Wohnhäuser wurden dabei völlig zerstört, etwa ebensoviele ernsthaft beschädigt, dadurch wurden knapp 48.000 Bukarester obdachlos. Diese Zahlen sind in der Grö‎ßenordnung sicherlich nicht mit jenen in Dresden zu vergleichen, doch die Bombenangriffe waren genauso sinnlos und inhuman.



    Zeit für die Posteingangsliste. Neue Postbriefe lasse ich mir kommende Woche in die Hand drücken.







    E-Mails erhielten wir bis Sonntagmittag von Paul Gager, Christian Mayer und Georg Pleschberger (alle drei aus Österreich), Arman Sabciyan (Türkei), Andy Martynyuk (aus Moskau, Russland) sowie von Anna Seiser, Günter Jacob, Siegbert Gerhard, Andreas Pawelczyk, Klaus Pfahl, Alexander von Obert, Ralf Urbanczyk, Klaus Nindel, Helmut Matt, Horst Cersovsky, Volker Willschrey, Dieter Feltes, Andreas Fessler, Martina Pohl, Dieter Sommer, Heinz-Günter Hessenbruch, Jörg Hoffmann und Sieghard Brodka (alle aus Deutschland). src=http://devrri.freshlemon.ro/wp-content/uploads/2023/10/foto.jpg
    Osterstrau‎ß-Gru‎ß von Dieter Feltes




    Das Internetformular nutzten Paul Gager (Österreich) sowie Walter Grube und Daniel Kähler (Deutschland).



    Ostergrü‎ße per Fax erhielten wir von Günter Spiegelberg und Heinz-Günter Hessenbruch (beide aus Deutschland).




    Audiobeitrag hören:




  • 24.01.2015

    24.01.2015

    Ambassadeur — Les récentes attaques terroristes de Paris ouvrent à nouveau le débat sur la question de l’efficacité de l’Etat pour ce qui est du maintien des valeurs de la démocratie. C’est ce qu’a déclaré samedi à Bucarest l’Ambassadeur de France en Roumanie, François Saint-Paul. Et son Excellence d’ajouter que, sur la toile de fond de la flambée des phénomènes extrémistes, un effort soutenu était nécessaire afin de rendre l’Etat efficace et consolidé. L’Ambassadeur de France en Roumanie, François Saint-Paul, s’exprimait lors du débat portant sur «La démocratie européenne de l’Ouest à l’Est», organisé par la Fondation «La solidarité culturelle roumaine» dont il est devenu «Membre d’Honneur».



    Crise ukrainienne — Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a exprimé sa profonde inquiétude à propos des bombardements de la ville ukrainienne de Marioupol et des pertes de vies humaines au sein de la population civile. Le Protocole de Minsk continue de ne pas être respecté, et cela doit s’arrêter, a ajouté le chef de la diplomatie roumaine. Tout cela dans le contexte où au moins 20 civils ont été tués samedi dans des bombardements au lance-roquettes multiples Grad à Marioupol, port stratégique et derrière grande ville de lEst séparatiste prorusse contrôlée par Kiev.



    Economie — Les évolutions économiques qui ont suivi l’offensive monétaire annoncée par la Banque Centrale Européenne, seront analysées à Bucarest par les responsables roumains et par les représentants du FMI, lit-on dans un communiqué de l’institution financière. Selon le communiqué, la mission des bailleurs de fonds internationaux se rendra en Roumanie en début de la semaine prochaine pour examiner jusquau 10 février les priorités du gouvernement de Bucarest pour ce qui est de la continuation des réformes économiques. A l’agenda des pourparlers également : la loi de la faillite personnelle et la crise des crédits en francs suisses, qui touche environ 75.000 Roumains.



    Accord — Les maires de 2 villes – Iasi (dans le nord-est de la Roumanie), de Chisinau (capitale de la République de Moldova) et de Cernauti (ville ukrainienne à la frontière avec la Roumanie) – ont signé Samedi un accord de coopération dans les domaines de l’éducation, de la culture et de l’administration publique. Le document a été signé à Iasi, en Roumanie, dans le contexte où cette ville aspire au statut de Capitale Européenne de la Culture. Rappelons-le, en 2007 la ville transylvaine de Sibiu a été Capitale Européenne de la Culture aux côtés du Luxembourg.



    Union – De nombreuses cérémonies ont été prévues samedi à travers la Roumanie, à loccasion du 156e anniversaire de lUnion de la Valachie et de la Moldavie. Le président roumain Klaus Iohannis et le premier ministre Victor Ponta ont participé aux manifestations organisées à Iasi, importante ville de l’est de la Roumanie, capitale de l’ancienne Principauté de Moldavie. Rappelons-le, le 24 janvier 1859, lAssemblée élective de Bucarest faisait élire à lunanimité Alexandru Ioan Cuza, prince de Moldavie, en tant que souverain de la Valachie et des Principautés Unies. Jusquà son départ du pouvoir, en 1866, Alexandru Ioan Cuza a mis en œuvre des réformes radicales jetant les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Cest en 1918 que le processus de constitution de lEtat national roumain sest achevé, quatre provinces à population roumaine majoritaire, administrées par les empires voisins, intégrant alors le Royaume de Roumanie. La Fête de l’Union des deux anciennes principautés roumaines a également été marquée en République de Moldova voisine.



    Tennis — Le duo Florin Mergea (Roumanie) – Michaella Krajicek (Pays-Bas) s’est qualifié Samedi dans les 8e de finale de l’épreuve de double mixte de l’Open d’Australie, le premier tournoi de Grand Chelem de l’année, après avoir vaincu Elina Svitolina (Ukraine) et Raven Klassen (Afrique du Sud). Florin Mergea s’est également qualifié dans les 8e de finale de double messieurs aux côtés de Dominic Inglot du Royaume Uni. Dans la même étape de la compétition d’Australie on retrouve le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean-Julien Rojer. Pour ce qui est de l’épreuve de simple dames, la Roumanie y est représentée par Simona Halep, numéro 3 mondiale et 3e favorite de la compétition, ainsi que par Irina Begu. Simona Halep doit affronter dimanche la Belge Yanina Wickmayer, alors que Irina Begu jouera contre Eugénie Bouchar du Canada, numéro 7 mondiale.

  • Les bombardements américains d’avril 1944

    Les bombardements américains d’avril 1944

    Le 4 avril 1944, plusieurs centaines de bombardiers américains décollaient de Foggia, en Italie, pour survoler l’espace aérien roumain et bombarder des cibles économiques. Le but était que les Etats-Unis aident leur allié soviétique dans la lutte contre la coalition dirigée par l’Allemagne nazie. Les bombardements américains ont également pris pour cible la ville de Bucarest, où ils souhaitaient détruire le triage de la Gare du Nord. Ceci a fait quelques milliers de morts parmi les civils innocents, la plupart étant des réfugiés de la Moldavie du Nord, région où le front était arrivé.



    L’écrivain Mihail Sebastian notait dans son Journal, le 8 avril 1944 : « Hier après-midi, je suis allé faire un tour dans le quartier de Griviţa. Depuis la gare jusqu’au Boulevard Basarab, aucune maison n’est sortie indemne. Le paysage est déchirant. On déterre encore des morts, on entend encore des gémissements sous les décombres. A un coin de rue, trois femmes pleuraient avec des cris aigus, en s’arrachant les vêtements, un cadavre calciné, qui venait d’être sorti de sous les éboulis. Il avait plu un peu le matin et une odeur de boue, de suie et de bois brûlé flottait sur tout le faubourg. Vision atroce, de cauchemar. Je n’ai plus été en état de continuer après Basarab, et je suis rentré, avec un sentiment d’écœurement, d’horreur et d’impuissance ».



    Le bilan officiel a été de 2942 morts et 2126 blessés ; La mémoire sociale a été, elle aussi, fortement marquée par les événements. Le chef d’orchestre Emanuel Elenescu, interrogé par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine en 1994, se souvenait de comment tout avait commencé le 4 avril 1944 : « Une semaine auparavant, un exercice de défense passive avait été prévu pour 10h. Comme ils ne sont pas disciplinés par ici, les gens n’ont même pas fait attention. Les sirènes ont sonné comme quoi le danger était passé, et chacun a vaqué à ses occupations. Vers une heure et demie ou deux heures moins le quart, les sirènes se mettent à sonner : alarme. Les gens n’ont pas fait attention, parce qu’ils savaient que c’était un exercice de défense passive. Moi, j’étais dans la rue Popa Tatu, près de la Radiodiffusion, et j’ai rencontré ma mère et mon frère, qui déjeunaient dans un restaurant à proximité. Quand la sirène eut fini de sonner, j’ai entendu un bruit d’avions. Avec mon oreille musicale exercée, je me suis rendu compte que ce n’était pas un bruit habituel, c’était un bruit d’avions très lourds, qui donnait froid dans le dos. C’était comme si le ciel avait tremblé. Et j’ai dit : « Maman, entrons là, dans un abri, c’est une alarme véritable, ça ! ». Et nous sommes entrés dans un magasin alimentaire situé Calea Griviţei et le bombardement a commencé. Il y a eu 3 vagues d’avions successives. L’abri s’ébranlait, et nous avec ; c’était comme s’il avait sauté, comme si c’était un tremblement de terre. C’étaient des avions Liberator”, on les appelait des “forteresses volantes”, ils avaient des mitrailleuses dans les ailes, dans la queue et aussi devant. Et quand nous sommes sortis, le marché Matache était plein de morts. Un tramway, non cloué au sol, s’appuyait sur une maison, tandis que sa ligne était pliée. Et aucun des morts n’avaient été touché par les bombes. C’est le souffle qui les a tués. Tous avaient peu de sang sur le visage, et ils étaient tuméfiés. Au moment de l’explosion, le vide se produit et les gens ont fait implosion ».



    La Radiodiffusion Roumaine a changé de siège et Emanuel Elenescu se souvient de la manière dont elle a continué d’émettre. Les raids américains se sont eux-aussi poursuivis : « Dans la soirée, j’avais une émission avec l’Orchestre de la Radio, dont je faisais partie. Je suis allé à la Radio où tout était en ruines, on n’a rien pu y faire. Des alertes il y en avait chaque jour, même en l’absence des bombardements. Comme on ne pouvait plus réaliser d’émissions, on s’est vu donner un ordre de dispersion par le maréchal Antonescu. Nous avons été dispersés dans le village de Bod, dans le sud de la province de Transylvanie. C’était un village de Saxons, les Roumains y étant peu nombreux. Le village se trouvait à 2 kilomètres de l’émetteur de Bod. C’est là, plus précisément dans une guinguette d’un Saxon, Schuster de son nom, que nous avons aménagé un studio. Nous réalisions 2 émissions en direct par jour. Ce qui veut dire que l’on continuait à faire notre boulot. Quand des alertes du type « Achtung ! Achtung ! » se faisaient entendre on savait que l’on devrait s’attendre aux premières vagues d’avions, interrompre l’émission et s’enfuir dans une plaine, près de Bod. Un jour, je dirigeais la « Pathétique » de Tchaïkovski. A un moment donné j’entends un bruit de tympanon. Le tympanoniste me regarde et moi je regarde le tympanoniste. Finalement on se rendit compte que ce que l’on entendait en réalité c’était des avions américains qui survolaient le village de Bod, à une hauteur très petite et s’apprêtaient à bombarder la ville de Brasov. Ce fut là une erreur, une sorte de blague stupide d’un ingénieur du son qui a omis de nous aviser que l’alarme avait été donnée. Nous nous sommes aussitôt enfuis dans la plaine ».



    Le professeur Olimpiu Borzea figure également parmi les quelques témoins des bombardements de 1944 que le Centre d’Histoire Orale a retrouvé en vie en 2001 et désireux de faire part de ses souvenirs : « Dans la période avril-mai, j’ai fait le tour des hôpitaux de Roumanie. D’abord à Socola, ensuite à Vaslui, puis à l’hôpital Elizabeta de Bucarest. Ensuite, on m’a envoyé à l’Internat de l’Ecole franciscaine de la rue du même nom. A chaque fois que les bombardements se faisaient entendre, on nous conduisait au sous-sol. Et je me rappelle les lamentations d’un jeune soldat auquel j’ai fini par dire : t’as pas honte, toi ? Regarde un peu ces jeunes infirmières à quel point elles arrivent à se tenir calmes et toi, tu n’arrêtes pas de pleurnicher, quel genre de soldat es-tu ? Il ne savait même pas tenir son thermomètre, il l’avait placé vice versa et la pauvre infirmière n’arrivait pas à s’expliquer pourquoi il n’avait pas de fièvre, même s’il brûlait très fort. Et elle essayait de lui reprendre la fièvre. Finalement, je lui ai dit : « fais-moi voir un peu ton thermomètre ». Et j’ai constaté qu’il était abîmé et donc, je lui ai passé le mien. Et surprise, il n’avait pas de fièvre ».



    Les bombardements américains ont bien servi à la logique de guerre qui dit que l’adversaire doit être anéanti à tout prix. Malheureusement, ce sont toujours les civils innocents qui doivent payer le prix sans être responsables du conflit proprement dit. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop, Ioana Stancescu)