Tag: Boris

  • 27.09.2024

    27.09.2024

    Drones – Dans la nuit de jeudi à vendredi, les habitants du nord du département de Tulcea, sur le Danube, ont reçu des alertes mobiles du type message RO-Alert, en raison des attaques aux drones russes sur le territoire de l’Ukraine voisine. Par la suite, le ministère roumain de la Défense a fait savoir que les forces armées russes avaient de nouveau attaqué plusieurs cibles civiles et d’infrastructure portuaire ukrainiennes, à proximité de la frontière fluviale avec la Roumanie. Afin de surveiller la situation, les autorités ont envoyé dans la zone 4 aéronefs dont 2 des Forces de l’air roumaines et 2 appartenant à l’Armée de l’air espagnole, ces derniers se trouvant en Roumanie pour des missions de la police de l’air.  Selon le ministère de la Défense de Bucarest, il est possible que l’un des drones ait franchi pour une courte période de temps l’espace aérien de la Roumanie, mais sans qu’un impacte de celui-ci sur le sol soit signalé. Bucarest a aussi transmis un message ferme qui condamne ces nouvelles attaques russes contres des cibles et des éléments d’infrastructure civile ukrainiennes, les considérant comme injustifiées et en grave contradiction avec les normes du droit international.

     

    Journalistes – Le Service Fédéral de Sécurité de la Fédération de Russie a lancé des enquêtes pénales contre 3 journalistes, deux Américains et un Roumain, qui auraient franchi illégalement la frontière russe avec l’Ukraine afin de réaliser des reportages dans la partie occupée de la région de Kursk, ont fait savoir les agences de presse russes citées par l’AFP.  Conformément à ces sources, le journaliste roumain s’appelle Mircea Barbu et il travaille pour le site d’informations Hotnews.ro. Des enquêtes similaires visent une douzaine de journalistes étrangers qui ne se trouvent pas en Russie. Ils risquent cependant des peines de cinq ans de prison ferme, selon le code Pénal de la Fédération de Russie. Rappelons-le, l’armée ukrainienne a lancé le 6 août une offensive-éclair dans la région russe de Koursk à la frontière avec l’Ukraine. C’est pour la première fois qu’une armée étrangère avance sur le sol russe après la Seconde Guerre mondiale.

     

    Chercheurs – La Nuit des Chercheurs est célébrée ce vendredi à Bucarest, et dans d’autres villes de Roumanie, à travers des événements destinés à montrer au public ce que signifie être chercheur et à quel point le travail de recherche est intéressant. Par exemple, le Musée National d’Histoire Naturelle « Grigore Antipa » de la capitale invite les passionnés de science à découvrir, entre autres, des détails invisibles de la nature grâce à la microscopie électronique. A son tour, l’Institut Astronomique de l’Académie Roumaine expose des fragments de météorites récupérés dans différentes régions de la planète, ainsi que des maquettes des principaux types de véhicules spatiaux par lesquels l’homme explore actuellement l’espace cosmique. Dans un parc de Bucarest, des chercheurs présentent des projets innovants, des expériences originales et des démonstrations inédites de phénomènes naturels et de technologies de pointe. Chaque année, à la fin du mois de septembre, des chercheurs de 23 pays et de plus de 400 villes d’Europe célèbrent, à travers des rencontres avec le public, les contributions de la science au développement durable d’une société meilleure.

     

    Photovoltaïques – Feu vert, ce vendredi, en Roumanie, à une nouvelle session de financement pour les particuliers dans le cadre du Programme « La Maison verte – Photovoltaïques» (Casa Verde Fotovoltaice). L’Administration du Fonds pour l’Environnement a alloué un budget record de 2 milliards de lei (environ 400 millions d’euros), des fonds qui aideront 67 000 ménages à réduire leurs factures d’électricité, produite de manière écologique. Pour la première fois, le financement couvre également l’achat de batteries pour le stockage de l’énergie électrique produite. Ceux qui souhaitent s’inscrire doivent avoir leur domicile en Roumanie, être propriétaires du bien immobilier sur lequel les panneaux seront installés, ce bien doit être exclusivement résidentiel et ne doit pas avoir de dettes envers l’État.

     

    Main d’oeuvre – La Roumanie est devenue une destination de plus en plus attrayante pour les travailleurs étrangers, grâce à sa croissance économique et au déficit de main-d’œuvre locale dans plusieurs secteurs. Le nombre de contrats de travail individuels a dépassé, l’année dernière, les 200 000. La majorité des travailleurs étrangers de Roumanie proviennent d’Asie, de pays avec un niveau de vie assez modeste. Les experts soulignent que leur insertion dans la société roumaine n’est pas facile, mais leur contribution à l’économie locale est essentielle pour maintenir le rythme de développement. Les autorités roumaines veulent introduire un cadre législatif pour aider les immigrants. Selon l’Institut National de la Statistique, la Roumanie comptait, entre avril et juin derniers, une population active d’environ 8,4 millions de personnes, dont 7,9 millions étaient employées et 421 000 au chômage.

     

    Cyclone Ashley – Les autorités roumaines vont mobiliser des forces supplémentaires dans les départements où des problèmes sont attendus en raison des précipitations apportées par le cyclone Ashley depuis la mer Méditerranée. Il y aura des pluies abondantes partout dans le pays à partir de dimanche après-midi, pendant au moins 24 heures, et les températures chuteront considérablement et brusquement de 34 à 15 degrés. Plusieurs réunions opérationnelles ont déjà eu lieu au sein du gouvernement pour que les autorités locales soient prêtes à faire face à d’éventuels phénomènes météorologiques extrêmes.

    Parallèlement, la situation sur le Danube est surveillée. La crue attendue sur le fleuve ne posera cependant pas de problèmes, a précisé le directeur général des Eaux Roumaines, Sorin Lucaci. Selon les calculs des hydrologues, le débit du Danube à l’entrée du pays atteindra, au début du mois prochain, les 7 600 mètres cubes par seconde, et, combiné avec les pluies et l’eau apportée par les principaux fleuves des zones touchées, il atteindra un maximum de 9 500 mètres cubes par seconde, soit une valeur contrôlable.

     

    Football – L’équipe du club FCSB (Bucarest) a vaincu les Lettons de RFS sur le score de 4 buts à 1, jeudi soir, sur l’Arène nationale de Bucarest, dans la première étape du nouveau format de la Ligue Europa de football. Au total, les Roumains ont 8 matchs à jouer dans leur groupe. Parmi leurs principaux adversaires mentionnons les Ecossais de Rangers, les Anglais de Manchester United et les Grecs de PAOK Salonic et Olympiacos Pireu. L’équipe de Bucarest et la seule à représenter la Roumanie dans les compétitions européennes.

     

    Météo – En attendant le cyclone Ashley, le temps est au beau fixe ce vendredi en Roumanie où il fait encore trop chaud pour cette période de l’année, notamment dans le sud. Les maxima de la journée vont de 24 à 34 degrés. – 27 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Après Boris, c’est Ashley qui arrive en Roumanie

    Après Boris, c’est Ashley qui arrive en Roumanie

    L’Europe subit encore les conséquences de la tempête Boris

     

    Du 12 au 16 septembre, l’Europe centrale a enregistré des précipitations record, lorsque la tempête Boris a touché la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, l’Autriche, la République tchèque, l’Italie et l’Allemagne, faisant 24 morts et causant des dégâts considérables. Des milliers de personnes ont été obligées à quitter leurs foyers, après que les inondations ont détruit des maisons, fait écrouler des ponts et détérioré l’infrastructure.

     

    Le cyclone Ashley est attendu en Roumanie ce dimanche

     

    Les effets de cette terrible tempête n’ont même pas été entièrement remédiés, et voilà qu’un nouveau cyclone venu de la mer Méditerranée, appelé Ashley, se manifeste déjà en Europe Occidentale et se dirige vers la Roumanie, où la météo devrait connaître aussi un changement radical, à commencer par dimanche.

     

    Les températures vont chuter

     

    Les responsables gouvernementaux se sont déjà réunis pour aider les autorités locales à se préparer pour gérer de possibles phénomènes météorologiques extrêmes. Les températures devraient chuter du jour au lendemain de 34 à 15 degrés, avec des maxima de 22 degrés dimanche et lundi lorsque des pluies abondantes sont attendues, avec des précipitations allant jusqu’à 90 l/m² sur la moitié sud du territoire, ainsi que sur les Carpates méridionales.

     

    C’est l’échange de masses d’air très froides sur un fond d’air particulièrement chaud qui causera des phénomènes météo extrêmes, qui demandent une attention accrue a expliqué la cheffe de l’Administration nationale de météorologie, Elena Mateescu.

     

    Elena Mateescu : « Il s’agit d’une instabilité atmosphérique particulière, d’abord sur l’ouest et le nord-ouest, il s’agit certainement d’une alerte code jaune, étant donné les quantités de précipitations prévues initialement, de 30 à 40 l /m². Puis, à commencer par dimanche et jusqu’à lundi lorsque cet épisode d’instabilité atteindra son intensité maximum, plusieurs régions du pays, seront placées en alerte code jaune, voire l’intégralité du territoire national, et il y aura même des régions en alerte code orange ».

     

    Des alertes code jaune, orange et rouge

     

    Qui plus est, les autorités pourraient même émettre des alertes code rouge si en 24 heures les précipitations sont susceptibles de dépasser les 100 l/m², a également déclaré Elena Mateescu.

     

    Des forces supplémentaires seront mobilisées dans les départements jugés à risque par les autorités. Dans ces régions, les mairies doivent assurer des permanences, évacuer les personnes vulnérables et maintenir un lien permanent avec les centres de coordination et avec les Inspections des situations d’urgences. Bref, après Boris, la Roumanie se prépare pour accueillir ce dimanche le cyclone Ashley. (trad. Alex Diaconescu)

  • Le Courrier des auditeurs du 27.09.2024

    Le Courrier des auditeurs du 27.09.2024

    Été indien en Roumanie

     

    Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie la météo fait des siennes. Après quelques jours plutôt froids, avec des températures plutôt basses, l’été semble être de retour avec plus de 30 degrés dans les thermomètres. On en profite, car on est tous un peu nostalgiques et on aimerait bien être toujours en période de vacances. Mais ce n’est pourtant pas le cas. Je l’ai déjà dit, pour moi c’est le mois de septembre qui ressemble plutôt à une nouvelle année : une nouvelle année de travail, une nouvelle année scolaire, de nouveaux projets en tout genre – tout cela dans l’attente des prochaines vacances.

     

    Paul Jamet de France

     

    Et justement à propos de ces fluctuations de températures et de cette météo capricieuse, je tiens à remercier tous nos amis qui nous ont transmis leur soutien pour les inondations qui ont frappé la Roumanie semaine dernière. J’ai eu le plaisir d’avoir au téléphone Paul Jamet de France, qui a tenu à s’exprimer de voix vive à ce sujet et nous lui en remercions. C’est très touchant d’avoir pensé aux Roumains qui ont vécu ce véritable désastre naturel et qui ont vu leurs foyers, les efforts de toute une vie, submergés par les eaux…. Sans plus parler de ceux qui ont perdu un membre de leur famille. La tempête Boris n’a pas épargné la Roumanie et les amis de RRI ne sont pas restés indifférents.

     

    Maguy Roy de France

     

    Parmi eux, aussi, Maguy Roy de France qui nous a transmis tout de suite le message suivant :

     

    « En mon nom et au nom du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie, je compatis à votre douleur suite à la tempête meurtrière Boris qui a frappé durement la Roumanie causant plusieurs victimes, inondant des régions entières, rendant inhabitables des centaines de maisons. Cet évènement climatique lié sans doute au réchauffement de la planète, nous fait prendre conscience de l’urgence d’agir. Mais en ce moment dramatique, je partage vos inquiétudes et votre impuissance devant des éléments déchaînés et je mesure la force qu’il vous faudra pour tout reconstruire, panser les plaies, effacer les traumatismes avec résilience. Prenez soin de vous, de vos proches et gardez courage dans cette épreuve. De tout coeur avec vous. Avec toute ma sympathie ».

     

    Merci pour ces mots, chère Maguy Roy. Vous l’avez bien dit, ces manifestations violentes de la météo et de la nature, sont très probablement une conséquence du réchauffement climatique. Je commence à me demander s’il n’est pas en fait irréversible et si ces phénomènes extrêmes ne deviennent une normalité à l’avenir…

     

    Et c’est toujours Maguy Roy qui s’intéresse aux frais de scolarité dans les universités roumaines :

    « Ioana Stancescu nous a fait part de la réussite de sa fille au baccalauréat (Bravo et toutes nos félicitations à cette jeune fille !) et de son intention d’entrer à l’université dans une filière très sélective : des études de mise en scène. Elle devait passer un examen d’admission dans l’enseignement supérieur. A-t-elle été reçue ? Autre question: Cet examen est-il obligatoire pour tous les bacheliers ou uniquement pour les filières très recherchées ? Quel est le coût d’une inscription en université en Roumanie ? De quelles aides les étudiants peuvent-ils bénéficier ? Comment est organisée l’année scolaire universitaire ? Existe-t-il en Roumanie d’autres “écoles de métiers” pour l’apprentissage de la mise en scène ? Peut-être des écoles privées sûrement plus onéreuses ? »

     

    Alors, pour la première question : réponse affirmative, la fille d’Ioana a été admise à la faculté, et en plus elle était en tête de liste ! Donc toutes nos félicitations pour cette superbe réussite !

     

    Les frais de scolarité dans les universités roumaines 

     

    Pour ce qui est de l’examen d’admission à la faculté, vous l’avez bien deviné, toutes les universités de Roumanie – qu’elles soient publiques ou privées – n’imposent pas d’examen d’admission, certaines organisent uniquement un concours de dossiers de candidature. Mais c’est vrai que les jeunes qui veulent s’inscrire à une section ou une faculté plus prestigieuse ou plus recherchée, devront passer quand même un examen. Quant aux frais de scolarité, il faut dire qu’ils sont parmi les plus bas en Europe. En fait, dans le système public d’enseignement, les études universitaires sont gratuites pour les Roumains, dans la limite des places disponibles mais qui sont majoritaires en fait. Il existe aussi des places payantes à occuper par ceux dont la note d’admission n’a pas été suffisamment élevée pour obtenir une place gratuite. Il y a aussi plein d’universités privées dont les frais de scolarité partent de 750 – 1000 euros par an pour des spécialisations classiques, telles le droit, ou les langues étrangères, et peuvent aller jusqu’à 10 000 euros par an pour la faculté de médecine dentaire en langue anglaise par exemple. A l’Université Polytechinque de Timisoara par exemple, les places payantes de la Faculté d’Informatique, Technologies et Systèmes de télécommunications coûtent 3 600 lei par an (un peu plus de 750 euros) et ceux de la faculté de Communications et relations publiques coûtent 2 550 lei par an (environ 500 euros). Ici il faudra aussi payer pour les examens de fin d’année, environ 150 euros par épreuve. Les tarifs varient donc, mais c’est vrai qu’ils sont bien plus accessibles que ceux d’autres universités européennes, ce qui attire en Roumanie aussi de nombreux étudiants étrangers surtout que des formations en anglais et en français sont également proposées. Pour les jeunes roumains, l’idéal c’est d’être admis sur une place gratuite dans une Université publique, mais les université privées sont tout aussi recherchées. Une chose est sûre, les étudiants roumains ont accès à un enseignement universitaire de très bonne qualité soit à titre gratuit, soit à des prix accessibles même pour les budgets roumains. Une fois qu’ils ont eu leur diplôme de licence et de master, ils peuvent commencer leur vie active fiers d’avoir une bonne formation et sans soucis financiers, puisque les frais de scolarisation universitaire n’auraient pas pesé trop lourd sur eux.

     

    Voici en deux mots aussi la réponse concernant l’organisation de l’année universitaire en Roumanie : c’est très simple en fait. L’année universitaire est structurée en deux semestres. A la fin de chaque semestre une période d’évaluation est prévue, soit un mois pendant lequel les étudiants passent l’examen final à chaque discipline étudiée. Pas de cours durant ce mois-là, il n’y a que des examens et le reste du temps est consacré à l’étude individuelle. Les cours commencent chaque année le 1er octobre et finissent début juin, alors que sessions d’examens sont généralement prévues – l’une : fin janvier – début février, l’autre : en juin. Au cours de l’année scolaire, il y a bien évidemment, deux semaines de vacances de Noël, une semaine de vacances de Pâques et une semaine de vacances entre les deux semestres vers la mi-février. Voilà en bref, quelques détails sur la vie universitaire de Roumanie, un sujet proposé par Maguy Roy de France, membre du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie.

     

    Philippe Marsan de France

     

    Et on continue par un message de Philippe Marsan de France, qui dit :« Ce samedi soir 14 septembre, la télévision française montre des inondations en Roumanie. Apparemment le territoire est particulièrement touché. Dans quelle région ? Je vous transmets mon soutien. » 

    Effectivement, c’est l’est de la Roumanie qui a été le plus touché par les inondations, notamment les départements de Vaslui et de Galati, ce dernier étant aussi traversé par le Danube.

    Quant à votre question sur les vins roumains, je vous suggère de consulter notre site rri.ro, aux rubriques Visitez la Roumanie et Radio Tour, vous y trouverez plusieurs articles sur les vignobles de Roumanie et les différents types de vins qui y sont produits.

    Merci aussi pour la photo de votre récepteur ancien ! Il est vraiment super et je trouve extraordinaire qu’il fonctionne encore !

     

    Amady Faye du Sénégal

     

    Enfin je ne saurais terminer ce Courrier des auditeurs, sans citer un message de notre cher ami Amady Faye du Sénégal qui nous a envoyé un rapport d’écoute de la semaine dernière et un message de soutien qui dit :

     

    « Charlotte entame le courrier par : “semaine mouvementée en Roumanie suite à la tempête Boris et au tremblement de terre dans le centre – est du pays “. Effectivement, j’ai vu à la télé les inondations et dégâts provoqués par cette tempête en Pologne, République Tchèque et Roumanie ».

     

    Merci d’avoir pensé à nous, cher Amady Faye. Quant à la chanson que vous avez tellement appréciée elle est interprétée par Monica Anghel et s’intitule « Pune-ti zambetul la loc »  (Remets sont sourire sur ton visage).

     

  • L’UE apporte son aide aux victimes des inondations

    L’UE apporte son aide aux victimes des inondations

    Le bilan des inondations provoquées par la tempête Boris en Europe centrale et orientale s’élève déjà à plusieurs dizaines de morts. Bien que les pluies aient généralement cessé, les inondations continuent de menacer les agglomérations de la région. Ces dernières ont également causé d’importants dégâts matériels, estimés à plusieurs milliards d’euros, selon une analyse d’une société d’investissement. En Roumanie, certains experts ont estimé que le montant des dégâts dépasserait le milliard d’euros. Mais d’autres affirment que ce chiffre est optimiste et que l’ampleur des pertes pourrait doubler voire tripler.

     

    Les chiffres inquiétants de la Banque mondiales

    L’année dernière encore, une analyse de la Banque mondiale évaluait à 1,7 milliard d’euros les dommages annuels moyens causés par les inondations en Roumanie. Aujourd’hui, sept personnes sont mortes et plus de 6 500 habitations ont été endommagées par la tempête Boris. Le gouvernement roumain a affecté environ 20 millions d’euros à l’aide immédiate aux familles touchées. Bien qu’un système d’assurance obligatoire soit en place, dans les zones sinistrées de Galati et Vaslui (sud-est), qui ont été les plus touchées par les inondations, le taux d’assurance est d’environ 7 %, soit un tiers de la moyenne nationale de 23 %. La présidente de la

     

    10 milliards de d’euros de l’UE en aide aux sinistrés

    Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé jeudi l’octroi d’une aide de 10 milliards d’euros au titre du Fonds de cohésion de l’UE pour les pays d’Europe centrale, dont la Roumanie, touchés par les inondations. Elle a déclaré que l’UE disposait de deux sources d’aide potentielles – le Fonds de cohésion et le Fonds de solidarité – qu’elle pouvait utiliser pour contribuer au financement des réparations et de la reconstruction.

     

    Une résolution du Parlement européen pour faire face aux phénomènes météorologiques extrêmes

    Jeudi également, à Strasbourg, le Parlement européen a adopté une résolution exprimant son inquiétude face à l’intensité et à la fréquence croissantes des phénomènes météorologiques extrêmes sur le continent et dans le monde, ainsi que son mécontentement face aux récentes coupes budgétaires dans le mécanisme de protection civile de l’UE. Dans le document sur les inondations dévastatrices en Autriche, en République tchèque, en Allemagne, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie et en Slovaquie, les députés appellent à un financement suffisant et actualisé pour accroître la préparation et améliorer le renforcement des capacités, en particulier dans la perspective du prochain budget pluriannuel de l’UE. Ils souhaitent également que le Fonds de solidarité soit « proportionnel à l’augmentation du nombre et de la gravité des catastrophes naturelles en Europe », invitent la Commission à accélérer la mobilisation des fonds pour les pays touchés et demandent que d’autres types d’aide technique et financière soient mis à disposition. Rien qu’au cours des 30 dernières années, soulignent les médias, les inondations en Europe ont touché 5,5 millions de personnes, tué près de 3 000 personnes et causé des dommages économiques d’une valeur totale de plus de 170 milliards d’euros.

  • 19.09.2024

    19.09.2024

    OTAN – L’OTAN doit réagir aux incursions de la Russie dans l’espace aérien des pays membres, dans le contexte de la guerre en Ukraine, a souligné le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, lors de la réunion en format B9 (Bucarest 9) des ministres de la Défense des États alliés du flanc oriental de l’OTAN, qui a eu lieu mercredi à Bucarest. Le représentant de la Pologne a également déclaré que le mois prochain, les ministres alliés de la Défense discuteraient de la destruction des drones qui violent l’espace aérien de l’OTAN. L’initiative B9 réunit la Roumanie, la Pologne, la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie et la Slovaquie. Des discussions sur la sécurité dans la région, ainsi que sur le soutien à la défense de l’indépendance de l’Ukraine par la décision de la Roumanie de donner un système Patriot à l’Ukraine, ont également eu lieu avec la ministre des Affaires étrangères, Luminiţa Odobescu, qui a reçu à Bucarest son homologue de Kiev, Andrii Sybiha.

     

    Défense – A Bucarest, le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie, convoqué par le président Klaus Iohannis, se penche en priorité ce jeudi sur le conflit en Ukraine voisine et ses conséquences pour la Roumanie. Également à l’ordre du jour : les opportunités du nouveau contexte géopolitique de renforcer le partenariat stratégique avec la République de Moldova voisine et roumanophone, étant donné qu’il est nécessaire d’assurer l’irréversibilité du parcours européen celle-ci. Et pas en dernier lieu, le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie débattra du plan national de dotation de l’Armée roumaine dans la décennie à suivre.

     

    Immigrants – La plupart des Roumains estiment que les immigrants qui viennent travailler en Roumanie à représentent plutôt une opportunité qu’une menace pour l’emploi, constate une récente enquête. Environ 68 % des immigrants aident l’économie roumaine en occupant les emplois vacants. Par contre, 25 % des personnes interrogées ont répondu que les travailleurs étrangers occupaient les postes des Roumains, qui se voient à leur tour obligés de partir travailler à l’étranger. Les jeunes de moins de 20 ans s’avèrent être les plus tolérants avec les immigrants, tout comme les personnes ayant fait des études supérieures et les Bucarestois. Le même sondage constate également que 67 % des participants sont d’accord avec les bonus financiers accordés aux Roumains de la diaspora qui souhaitent rentrer au pays, alors que 31% sont contre.

     

    Industrie – Revitaliser l’industrie nationale – c’est une priorité pour le gouvernement de Bucarest qui travaille sur un Plan National pour la Grande Industrie chiffré à presque 2 milliards d’euros. Celui-ci comporte 3 piliers principaux : aide aux investissements stratégiques dans l’industrie de la transformation, aide d’Etat pour les grandes compagnies qui font des investissements censés réduire les émissions directs de gaz à effet de serre et enfin l’énergie et l’aide aux compagnies qui produisent des matières premières. Selon le premier ministre Marcel Ciolacu, l’Exécutif de Bucarest souhaite consolider le modèle de développement économique fondé sur les investissements.

     

    Inondations  – L’institut roumain d’Hydrologie et Gestion des Eaux annonce que le niveau du débit du Danube son l’entrée en Roumanie dans la zone de Bazias augmentera considérablement d’ici le 24 septembre, allant jusqu’à 8 000 m cubes par seconde, soit plus du double par rapport à la moyenne pluriannuelle de septembre. Les autorités assurent néanmoins que le barrage des Portes de Fer est prêt et peut gérer le transit de cette crue causée par les précipitations abondantes tombées ces derniers jours en Europe. Entre temps, c’est toujours l’est de la Roumanie qui court le plus grand risque de se voir confronté à de nouvelles inondations. Cette même région a déjà été sévèrement affectée par le cyclone Boris qui a traversé la Roumanie aussi. Des alertes code orange et jaune aux crues importantes venant des montagnes sont en vigueur, annonçant aussi des débits à la hausse sur les petites rivières de la zone. Dans les localités inondées à la fin de la semaine dernière des sauveteurs-pompiers, gendarmes et bénévoles venus de tout le pays sont en alerte et continuent à aider les gens en difficulté, dont certains ont toujours besoin de produits de première nécessité. Ces inondations ont causé plusieurs victimes en Roumanie et on causé d’énormes dégâts matériels.

     

    Boris – L’Europe reste en alerte face au cyclone Boris, qui a déjà frappé la Roumanie, la Pologne, la République tchèque et l’Autriche. Selon le ministère roumain des AE, en Hongrie voisine, des restrictions de circulations sont envisagées en raison des inondations causées par les récentes précipitations abondantes. La capitale hongroise, Budapest, en est aussi concernée, notamment l’accès routier et piéton au Danube. Des barrages provisoires y ont déjà été installés sur une distance de 544 km le long du fleuve et autres rivières. Par ailleurs, dans le nord de l’Italie, une alerte code rouge aux pluies et débordement des rivières est en vigueur. D’ailleurs, les inondations qui ont touché dernièrement l’Europe ont fait l’objet de débats, mercredi, au Parlement Européen de Strasbourg. L’occasion pour les députés européens de Roumanie de demander aux institutions européennes un budget plus consistant pour l’aide en cas de désastres naturels.

     

    Météo – Ciel variable ce jeudi sur l’ouest et le sud-ouest de la Roumanie et plutôt couvert sur le reste du territoire. Il pleut notamment sur l’est et le sud-est ainsi que sur le centre et aussi par endroits sur le sud et le relief. Par endroits les précipitations pourraient dépasser les 15, voire les 25 l/m². Les températures maximales de la journée sont assez basses et vont de 16 à 26 degrés.

     

  • Les conséquences des inondations en Europe

    Les conséquences des inondations en Europe

    Des alertes aux fortes pluies, aux vents violents et aux inondations ont été émises sur une large partie de l’Italie, alors que la tempête Boris s’apprête à frapper le pays. Ces avertissements interviennent alors que les précipitations ont déjà dévasté certaines régions de Pologne, de République tchèque, de Roumanie et d’Autriche cette semaine, causant la mort de plusieurs personnes. La tempête Boris a apporté de fortes quantités de pluie et de neige au cours du week-end, obligeant des milliers de personnes à fuir leur domicile, parfois en hélicoptère, après s’être réfugiées sur des toits ou des voitures. Dans tous ces Etats, l’état de catastrophe naturelle a été déclaré, avec des centaines de milliers de foyers privés d’électricité ou d’eau, des routes coupées et des transports ferroviaires interrompus.

     

    Des conséquences dévastatrices malgré l’amélioration des conditions météorologiques

     

    Bien que les conditions météorologiques montrent des signes d’amélioration dans plusieurs régions, les sols restent saturés et les rivières continuent de sortir de leur lit, ce qui incite les autorités à la prudence. En Autriche, de nombreux villages sont encore coupés du monde. Au total, plus de 33 000 interventions ont été effectuées depuis le début. À Vienne, quatre lignes de métro ont été partiellement fermées, de même que les parcs de la ville en raison du risque de chutes d’arbres. En République tchèque, plus de 60 000 foyers sont privés d’électricité, notamment dans le nord-est. L’eau du plus grand réservoir du pays, dans le sud, a débordé. Selon les experts, il s’agit des pires inondations que la région ait connues depuis celles de 2002 à Prague, Dresde et Vienne. Les régions du sud-ouest de la Pologne ont été les plus touchées par les inondations, à la frontière tchèque. Dans certaines villes, des rues entières ont été submergées. Dans la petite ville de Nysa, les eaux ont inondé l’hôpital du district, qui a dû être entièrement évacué.

     

    L’est de la Roumanie gravement impacté

     

    En Roumanie, c’est l’est du pays qui a été le plus touché. Plus de 6 000 foyers ont été inondés. D’importantes équipes du ministère de l’Intérieur se trouvent dans les zones touchées avec des véhicules d’urgence et des pompes à grande capacité pour évacuer l’eau et la boue des maisons inondées. Des camps ont été installés pour les victimes de la catastrophe. Entre-temps, les distributions d’aide ont commencé et le gouvernement de Bucarest a alloué les premières aides financières directes aux populations sinistrées. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a envoyé un message de solidarité aux personnes touchées par les inondations et a déclaré que ces dernières bénéficieraient de l’aide de l’Union européenne. Les experts préviennent que la fréquence des inondations associées à de fortes précipitations devrait augmenter en Europe centrale et occidentale, dans un monde confronté à un réchauffement supérieur au 1,5 degré qu’il n’aurait pas fallu dépasser.