Tag: boulevard

  • Forced landing in central Bucharest

    Forced landing in central Bucharest

    A US Army Black Hawk helicopter was forced to land on Thursday in central Bucharest, in Charles de Gaulle Square, bringing down 2 lamp posts during the procedure.



    The aircraft was part of a group of 6 helicopters training for the Romanian Air Forces Day on 20 July, and for a ceremony the following day to mark the end of Romanias nearly 20-year long military participation in the international mission in Afghanistan.



    The images shot by eyewitnesses indicate that the helicopter, which had reported technical problems, suddenly lost altitude and flew over the vehicles moving on one of Bucharests main boulevards, before landing in a roundabout cleared by the police in time to avoid a possible tragedy. Two cars were damaged, but nobody has been injured.



    Because of the incident, the military parade on Air Forces Day will not include aircraft flights, and Hercules and Spartan aircraft having taken part in the missions in Afghanistan will take part in the 21 July ceremonies. The decisions were made by the Romanian defence ministry, which cancelled the training flights scheduled for these days over Bucharest for the 2 events. “Citizen safety is very important to us, which is why measures have been taken to prevent such incidents in the future, the ministry said.



    The military prosecutors office started a criminal investigation in this respect, according to spokesman Florin Bobin:



    Florin Bobin: “A criminal case has been opened, to investigate the incident. Most likely we are talking about a violation of Art. 349 – 350 Criminal Code, failure to take and failure to observe workplace safety and security measures. We are complying with all the relevant regulations, including the Treaty regulating the presence of the US military forces on Romanian territory.



    The US Embassy in Bucharest announced it was closely monitoring the incident involving the American helicopter, and said it was working with the Romanian authorities to address the situation.



    Black Hawk is a 2-engine military helicopter produced by the US company Lokheed Martin. Romania plans to purchase 12 such helicopters for around 270 million euro, with the funding coming from the state budget and EU sources. (tr. A.M. Popescu)

  • Michel Beine (Belgique) – meilleurs lieux de promenade de Bucarest

    Michel Beine (Belgique) – meilleurs lieux de promenade de Bucarest

    Bucarest a de nombreux parcs où l’on peut se promener quand il fait beau. Vous avez sans doute déjà entendu parler du parc Herastrau, qui est le plus grand. Il est situé dans le nord de la ville et a un lac immense au centre où l’on peut faire des randonnées en bateau. Le parc est formé de plusieurs jardins, dont un jardin japonais, de nombreuses aires de jeux pour les petits (même un petit parc d’attraction et une île destinée aux enfants), alors que ses allées sont bordées de grands arbres. Parfois on a l’impression de se trouver dans une forêt. En même temps, les restos et terrasses ne font pas défaut et vous pouvez y prendre un café, des glaces ou un bon repas si vous voulez.



    Des parcs avec des lacs existent dans d’autres quartiers de Bucarest. Dans le sud-est il y a le parc de Titan un endroit idéal pour se promener au cœur de la nature, où les endroits sauvages alternent avec les aires de jeux pour enfants. C’est un parc superbe en toute saison mais je le préfère en automne, lorsque les arbres entourant le lac sont multicolores. On ne saurait oublier non plus le parc appelé Tineretului (le parc de la jeunesse) — double par rapport au parc Titan. Ici il y a vraiment des endroits sauvages, oubliés même, car, à la différence du parc Titan récemment réaménagé — le parc Tineretului a une partie qui n’a pas encore été réhabilitée. S’y ajoute le jardin de Cismigiu à l’ombre duquel vous pouvez trouver abri si vous visitez le centre de la capitale. Et ce ne sont pas les seuls parcs et jardins de Bucarest.



    Mais si vous préférez d’explorer la ville, alors vous pouvez faire une belle promenade le long de l’avenue de la Victoire, Calea Victoriei, qui traverse le centre — ville. Vous y admirerez quelques-uns des plus beaux et des plus importants bâtiments de la ville : le Musée d’histoire, l’Athénée roumain, la Bibliothèque Centrale Universitaire, l’ancien Palais Royal — aujourd’hui Musée national d’art de la Roumanie, le Musée George Enescu et la liste se poursuit. Une véritable incursion dans l’histoire, la culture et l’architecture de la capitale roumaine.

  • Fest(in) sur le Boulevard, chez “Nottara”

    Fest(in) sur le Boulevard, chez “Nottara”

    Ces jours-ci, la comédie théâtrale récupère tous ses droits sur le boulevard Magheru, le plus connu des avenues de Bucarest, mais aussi l’une de la trentaine d’artères urbaines les plus chères au monde. Le Théâtre « Nottara », sis justement au 20, Boulevard Magheru, est l’organisateur du Festival international de théâtre « Fest(in) sur le Boulevard », dont la première édition a commencé le 12 octobre et sera clôturée une semaine plus tard, le 19 octobre.



    Deux sections se disputent l’attention du public : la première, celle de la compétition, porte un titre rimant avec les temps qui courent, « Quelle crise terrible, mon cher! », tandis que la seconde est tout simplement celle du « Boulevard de la comédie ». Marinela Ţepuş, critique de théâtre et directrice de la compagnie Nottara : « Pourquoi avoir pensé à deux sections? Parce que nous avons imaginé un festival de niche, qui nous permette, d’ici quelques années, d’attirer un financement européen. Nous avons donné ce nom au festival, « Le Boulevard de la comédie », parce que nous avons constaté que le public roumain est friand de comédies. Et également, parce que, depuis 1990, la comédie est très présente dans les deux salles du Théâtre Nottara. En fait, ce Boulevard de la comédie, qui est à fréquenter constamment dans notre salle principale, sera inauguré à l’occasion de ce festival. La compagnie Nottara se donne pour tâche de remettre à l’honneur la comédie boulevardière, qui n’est pas un genre mineur, comme on aurait pu le croire. »



    Les spectacles en compétition, venus de France, Autriche, Serbie, Bulgarie et Roumanie, parlent de la crise dans tous ses états: économique, sociale, politique, sexuelle ou identitaire. Le gagnant sera choisi par un jury dont le président est le comédien Emil Boroghină, directeur du très réputé Festival international « Shakespeare », de la ville de Craiova (sud de la Roumanie).



    Le Fest(in) sur le Boulevard a été officiellement inauguré par un événement inédit, appelé « Tartine au théâtre” », proposé par le metteur en scène Mihai Lungeanu : « Cette proposition s’appuie sur l’idée de faire descendre le théâtre dans la rue, non pas comme manifestation mais comme une sorte de captatio benevolentiae. La plupart des gens passent devant le bâtiment, les directions de déplacement étant clairement parallèles. Moi, j’ai essayé de les pousser à se croiser. Pour que le chemin du passant s’arrête, pendant une minute ou deux, entre deux rideaux de scène ; dans cet espace, il a l’occasion d’apercevoir des extraits de spectacles festivaliers et reçoit une tranche de pain et une brochure-programme, dans l’idée de redéfinir le public. Celui-ci n’est pas une masse amorphe mais un rassemblement de spectateurs. Je crois que ce festival a besoin de cette ouverture non-conformiste, afin d’attirer l’attention du passant. »



    Le metteur en scène Mihai Lungeanu coordonne aussi la section spectacles – lecture du festival, où sont lus des textes dramatiques contemporains roumains consacrés, bien évidemment, à la crise. Le Théâtre « Nottara » accueille également, en marge du Festival international de théâtre Fest(in) sur le Boulevard, le colloque « Quelle crise terrible, mon cher! », une réunion des directeurs de festivals de Bucarest et des régions, des lancements de livre de théâtre et l’exposition « Acteurs, acteurs, acteurs! », où les photographes Maria Ştefănescu et Sorin Radu proposent des portraits de comédiens de la compagnie Nottara. (trad. : Ileana Taroi)