Tag: braga

  • Bragă: Comeback eines Erfrischungsgetränks

    Bragă: Comeback eines Erfrischungsgetränks

    Bragă




    Ich bin IA und hei‎ße Sie, liebe Hörerinnen und Hörer, herzlich willkommen zu unserer kulinarischen Rubrik. Heute gebe ich ihnen zwei Rezepte für ein erfrischendes Getränk. Bragă, so hei‎ßt das Getränk in Rumänien, das in der Zwischenkriegszeit ein sehr beliebtes Sommergetränk war, das von den heutigen Erfrischungsgetränken verdrängt wurde und nun wieder ein Comeback erlebt.




    Bragă ist ein leicht trübes, sü‎ßsaures Getränk von der Konsistenz eines Nektars, das durch Kochen von gemahlenem Getreide (Weizen, Hirse, Mais, Roggen) gewonnen wird. Es hat einen sehr niedrigen Alkoholgehalt.




    Es ist ein ursprünglich türkisches Getränk, das sich im Balkan verbreitet hat. In den slawischen Sprachen und der türkischen wird es Boza genannt. Vor allem in der Zwischenkriegszeit war es in den südlichen Teilen des Landes weitverbreitet. Die Kombination aus Geschichte und einzigartigem Geschmack hat Bragă heute zu einem Erlebnis werden lassen.




    Mich hat es nicht überzeugt, aber zahlreiche Rumänen sind überzeugt, dass ein Glas kühles und natürliches Bragă an einem hei‎ßen Sommertag nicht zu übertreffen ist. Durch starkes Schwitzen verlieren wir an hei‎ßen Tagen viele Vitamine und Mineralien und Bragă ist eine ausgezeichnete Quelle für B-Vitamine (B1, B2, B3, B6, B12), die Vitamine A und E sowie Kalzium, Phosphor, Eisen und Zink.


    Ein guter Begleiter für ein kühlen Glas Braga ist eine Brezel oder ein Börek.




    Aus dem Internet habe ich 2 Braga-Rezepte für sie ausgesucht. Beide sind leicht und werden mit wenigen Zutaten zubereitet, aber es dauert ziemlich lange, bis das Getränk fertig ist.




    Im ersten Rezept werden 500 g Hirse, 2 Esslöffel Weizenmehl und Wasser als Zutaten verwendet.



    Für die Zubereitung: Hirse und Mehl in eine Schüssel mit 6 Litern Wasser geben und gut vermischen. Etwa drei Stunden lang kochen lassen. Vom Herd nehmen und für etwa eine Stunde abkühlen lassen. Bis zum ursprünglichen Volumen mit Wasser auffüllen und erneut kochen, bis ein dicker Brei entsteht. Diesen auf ein Holzbrett stürzen, verstreichen und vollständig abkühlen lassen. Dann in einen gro‎ßen Topf geben und 8–10 Liter Wasser hinzufügen. Dabei gut umrühren. Acht Stunden lang gären lassen und anschlie‎ßend abseihen. Die Braga vor dem Servieren mindestens eine Stunde in den Kühlschrank stellen.





    Für das zweite Rezept werden neben Wasser, 1 kg Getreide (Weizen, Gerste, Roggen, Mais usw.) in gleichen Mengen und 2 kg Maismehl benötigt.



    Für die Zubereitung das Getreide in eine Schüssel mit ein wenig Wasser geben. Den Topf mit einem Handtuch abdecken und über Nacht an einen warmen Ort stellen, um die Keimung zu beschleunigen. Das Wasser abgie‎ßen und das Getreide auf einem Blechen trocknen. Nach dem Trocknen das Korn mahlen. Dabei entsteht das sogenannte Malz. Hierfür kann ein Fleischwolf, eine Nuss- oder eine Kaffeemühle verwendet werden. Das Malz gut mit dem Maismehl mischen und in einen Topf mit kochendem Wasser unter ständigem Umrühren hinzugeben. Es sollte nicht zu viel Wasser sein. Aus diesem Teig Fladen mit einem Durchmesser von 10 bis 15 cm formen und bei starker Hitze im Ofen goldbraun backen, dann herausnehmen und abkühlen lassen. Die Fladen in Stücke brechen und in ein Fass mit einem Fassungsvermögen von 10 bis 12 Litern geben. Früher wurde dafür ein Holzfass verwendet. 6 Liter kochendes Wasser über die Fladen gie‎ßen. Nach zwei bis drei Tagen ist die Braga fertig. Die gleichen Fladen können ein weiteres Mal verwendet werden, allerdings mit weniger Wasser (etwa 4 bis 4,5 Liter).

  • Il était une fois Bucarest – La « braga » et les « bragagii »

    Il était une fois Bucarest – La « braga » et les « bragagii »

    « Ieftin ca braga/Aussi peu cher que la braga » est une phrase toujours utilisée en roumain, dans un langage familier, pour désigner des produits ou des services très accessibles en terme de prix à tout un chacun. L’origine de cette phrase est liée à une boisson rafraîchissante orientale, appelée « boza » dans les langues slaves et turque, que les Roumains avaient plébiscitée pendant des siècles pour son goût aigre-doux, avec une petite touche alcoolisée. La braga était préférée par les catégories de population moins aisées et notamment par les habitants de Bucarest, qui la sirotaient bien fraîche, même glacée, afin de faire face à la canicule estivale. Souvent, ils l’accompagnaient des célèbres « covrigi » – espèce de bretzels – que l’on peut toujours acheter dans les rues de la capitale. Pourtant, si la production et la consommation des covrigi n’ont pas connu de syncopes, la braga, elle, est devenue une rareté, surtout durant la dernière partie de la période communiste.

    Ce n’est que récemment, depuis juste quelques années, que la fabrication de cette boisson a repris, et les peu de « bragagii » – fabricants de braga – encore en vie ont ressorti les vieilles recettes pour les partager avec les nouveaux venus dans le métier.

    Dragoș Bogdan, qui est un d’entre eux, connait parfaitement l’histoire de la consommation de braga dans les Principautés roumaines : Il y avait jadis cette phrase – « aussi peu cher que la braga », qui se référait au prix très bas du produit, que tout un chacun pouvait acheter, mais aussi à la popularité de la boisson, très présente sur les foires, par exemple. Dans les campagnes, les bragagii arpentaient les villages en portant de gros seaux remplis de leur rafraichissement, sans se faire payer à chaque fois. Ils marquaient sur le chambranle de la porte d’entrée les verres de braga ingurgités par les enfants, qui jouaient dans la rue, et puis ils revenaient une semaine ou une dizaine de jours plus tard pour encaisser le sous dû par le père des enfants. La braga était tellement bon marché et consommée en une quantité telle, que le bragagiu était un habitué de la maison. Les temps modernes ont mis la braga en compétition avec les boissons rafraîchissantes qui apparaissent vers la fin du XIXème et le début du XXème siècle. Celles-ci étaient préparées dans de petites fabriques, à partir des recettes de boissons rafraîchissantes que nous connaissons si bien. Mis dans des bouteilles individuelles de capacité différente, ces rafraîchissements, que la main humaine n’avait pas touchés, ont poussé les fabricants à se faire de la pub, s’appuyant sur l’argument du respect des exigences de sécurité alimentaire. Cela explique peut-être pourquoi la braga a commencé à perdre du terrain devant les nouveaux-venus et à passer dans l’ombre. Cela est d’autant plus visible à Bucarest, y compris à cause de sa nouvelle qualité de capitale de la Grande Roumanie, que l’élite de l’époque veut transformer en une capitale d’un niveau européen. Une décision qui a non seulement enrichi la ville de bâtiments imposants et majestueux, mais qui a aussi voulu « nettoyer » les rues d’une partie des commerces ambulants. Les bragagii allaient donc migrer en quelque sorte vers la périphérie, devenant des habitués des faubourgs, qu’ils n’ont plus quittés. A la fin de la deuxième guerre mondiale et après l’installation du régime communiste en Roumanie, lorsque tout ce qui était commerce et production devient propriété de l’Etat, certains bragagii n’ont pas voulu se joindre aux coopératives ni aux fabriques de l’industrie alimentaire d’Etat, continuant à fabriquer leur braga de façon plus ou moins licite.

    Vers la fin des années 1980, la braga avait pratiquement disparu de Bucarest, où seulement les anciens bragagii la préparaient encore pour la famille et les ami. L’on avait cependant plus de chances de la savourer à Galați, Brăila, Turnu Severin et Giurgiu, des villes de régions danubiennes multiethniques, qui avaient entretenu des échanges culturels plus intenses avec les anciennes provinces de l’Empire ottoman.

    Mais comment prépare-t-on la braga ? Dragoș Bogdan répond à la question : En fait, tous les bragagii préparent à peu près la même chose, c’est-à-dire une boisson fermentée à base de céréales cuites à l’eau et mélangées ensuite avec du sucre ou du miel. Le mélange est filtré juste ce qu’il faut et puis il est laissé fermenter pendant quelques jours. La boisson doit être aigre-douce et un peu pétillante aussi. Mais chaque bragagiu a sa propre recette. Pourquoi ? Parce que c’est selon le goût de chacun. Si je constate que le produit final est meilleur en ajoutant ou en retirant un ingrédient ou en modifiant la quantité, je vais le préparer ainsi. Donc, les recettes de braga ne sont pas très strictes, mais le goût est à peu près le même, quel que soit le bragagiu. De toute façon, ils ne sont plus nombreux à travers le pays (…), mais ce qui est important c’est ce qui rapproche et ce qui différencie les variantes de la variante de base. Cela ne fait qu’enrichir l’héritage.

    Dragoș Bogdan veut partager sa passion pour la bragă et a ouvert sa propre « bragagerie/bar à braga » dans une zone historique de Bucarest, où il veut aussi renouer avec la gastronomie orientale prisée autrefois par les habitants de la capitale : Cette relation s’est construite dans le temps, parce que la braga a besoin de temps pour s’adapter et se faire connaitre, et plus on la connait plus on a des interrogations et des questions à poser. En 2013-2014, j’ai fait une recherche à travers les pays des Balkans qui avaient fait partie de l’Empire ottoman. J’ai cherché des recettes de Braga, des façons de la consommer, et j’ai constaté que là où elle existait, même si je ne connaissais pas la langue des lieux, les gens me traitaient comme si j’étais un frère ou quelqu’un de proche, avec lequel ils ont beaucoup de choses à partager. Je me suis donc rendu compte que la braga est un véhicule capable de nous transporter partout dans les Balkans et de nous rapprocher les uns des autres. Plus tard, en 2016, j’ai décidé d’ouvrir ma propre bragagerie, qui existe toujours, et d’y vendre ma propre production de bragă.

    Pour l’instant, c’est aussi l’un des peu nombreux endroits de Bucarest où l’on peut boire de la bragă artisanale, en espérant de pouvoir bientôt utiliser la phrase « ieftin ca braga/aussi peu cher que la braga » au sens très concret. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • ‘Braga’ producers in the old Bucharest

    ‘Braga’ producers in the old Bucharest

    In Romanian, in informal conversations, people use the expression ‘ieftin ca braga, in a word for word translation ‘cheap as fermented millet drink, to say that something is very cheap, affordable to anyone. The expression was concocted starting from the popularity of the oriental fermented millet drink called ‘braga, a very popular drink in the Romanian space for many centuries thanks to its slightly sweet and acidic flavor. ‘Braga or ‘boza as it is called in Turkish and the Slavic languages used to be the favorite drink of the modest people of the old Bucharest, especially during the scorching summer days, when they used to drink it cold, with ice or sometimes accompanied by various pretzels which are still available in many street kiosks today. But the story of ‘braga was different.



    With the modern world, but especially in the last part of the communist period, the soft drink once preferred by Romanians was no longer available. Only recently has it begun to be made again in marketable quantities, and the few surviving producers have brought out the old recipes for newer producers to take over.



    One of them is Dragoș Bogdan, who will next outline the history of ‘braga consumption in the Romanian principalities: “In the past there was this expression ‘ieftin ca braga – the word for word translation being ‘cheap as fermented millet drink and in English meaning very cheap, which obviously referred to the low value of the product, but on the other hand it meant that everyone could afford it, so it was very popular and very common everywhere in the markets. In villages, those who made ‘braga offered it to the children playing in the street for free or bartered it for fruit, which they received from the childrens fathers on an established date. The millet drink – ‘braga was so cheap and its consumption was part of daily life that those who made it became regular visitors. In modern times, braga somehow competes with the soft drinks that, at the end of the 19th century and the beginning of the 20th century, begin to appear. These beverages were made in production units, small factories that used the recipes we know very well today, of soft drinks. They were individually bottled in recipients of various sizes. And then, this manner of advertising was adopted by the manufacturers of soft drinks, which were produced on automated production lines, not by human hand. So, their product met the sanitary requirements. Maybe that’s why ‘braga started to lose ground and was forgotten for a while. In Bucharest, especially, this happened also because it became the capital of Greater Romania, and the intention of the leaders was to make Bucharest a European capital. This meant that, in addition to the majestic, imposing buildings, there was also the idea of cleaning the streets of some of Bucharest’s itinerant trade. That is why, somehow, the ‘braga producers migrated to the border areas, settling on the city outskirts. After the Second World War and the establishment of the communist power, when all trade and production belonged to the state, some ‘braga producers did not want to join these production cooperatives or state food production units and made ‘braga more or less legally.



    Towards the end of the 1980s, in Bucharest you could find braga only extremely rarely, maybe only in the houses of the old braga producers who made it for their own use. However, there were more chances to enjoy it in Galati, Brăila, Turnu Severin and Giurgiu, Danube regions where the ethnic communities had been more diverse and the cultural exchanges with the former provinces of the Ottoman Empire more intense.



    But what is ‘braga made of? Dragoș Bogdan returns with details: “All ‘braga producers do pretty much the same thing, namely a fermented drink from boiled grains, which are then mixed with water and a sweetener, either sugar or honey. The drink is filtered a little and then left to ferment for a few days. ‘Braga should be sweet and sour and a little acidic. But each producer has its own recipe. Why? Because they do it according to their own taste. If one sees that adding or excluding an ingredient or changing an amount makes the drink better, then one will stick to that better version. So, recipes are not very strict when it comes to ‘braga, but the taste is more or less the same. Anyway, there are very few braga makers left in the country(…).



    Wishing to share his passion for ‘braga with others, and out of a desire to reconnect with the fashionable oriental gastronomy of the capital’s past, Dragoș Bogdan opened his own braga pub in a historical area of Bucharest.



    Dragos Bogdan: “It was a relationship that was built in time, because ‘braga requires a period of adaptation, of getting to know it, and, as you get to know it, more questions arise. So, between 2013-2014, I did some research in all the countries of the Balkans, the ones that used to be part of the Ottoman Empire, and I looked for ‘braga. I looked for recipes, consumption habits and I learned that, where I found braga, those I talked to, even though I didn’t know their language, treated me like a brother, like an acquaintance, like someone with whom they have something in common. And then I realized that braga is a vehicle that can transport us anywhere in the Balkans and make us feel closer to those we meet. Later, in 2016, I decided to open my own millet drink pub, with my own millet drink production, which I still have today.



    For the time being, he owns one of the few places in Bucharest where you can drink fermented millet drink. (LS)

  • Braga şi bragagii din vechiul Bucureşti

    Braga şi bragagii din vechiul Bucureşti

    Ieftin ca braga este o expresie des întâlnită și azi în discuțiile
    neprotocolare dintre români. Se referă la produse sau servicii care au prețuri
    extrem de accesibile, fiind la îndemâna oricui. Originea ei se referă la
    popularitatea băuturii orientale denumită bragă, foarte prizată în spațiul
    românesc de-a lungul multor secole datorită gustului său dulce-acrișor, puțin
    alcoolizat. Braga (sau boza, cum i se spune în limba turcă și în limbile de
    origine slavă) era preferata românilor modești, mai ales a bucureștenilor care,
    pe canicula din timpul verii, o consumau rece, uneori cu gheață, alteori
    acompaniată de celebrii covrigi care și azi se vând la chioșcuri.

    Dacă, însă,
    covrigii au avut făcuți, vânduți și savurați neîntrerupt, nu același lucru s-a
    întâmplat cu braga. Odată cu timpurile moderne, dar mai ales în ultima parte a
    perioadei comuniste, răcoritoarea preferată odinioară de români nu prea se mai
    găsea. De-abia recent, în ultimii ani, a reînceput să fie fabricată în
    cantități ce pot fi comercializate, iar puținii bragagii rămași în viață au
    scos la iveală vechile rețete pentru a fi preluate de bragagii mai noi.

    Unul
    din ei este Dragoș Bogdan care ne și schițează acum istoricul consumului de
    bragă în țările române.

    Pe vremuri exista expresia ieftin ca
    braga, care evident că se refera la o valoare mică a produsului, dar pe de
    altă parte însemna că toată lumea și o putea permite, astfel încât era foarte
    populară și foarte des întâlnită peste tot în târguri. Pe ulițe erau bragagii
    care veneau cu cobilița în spinare și care chiar nu pretindeau bani de fiecare
    dată, ci pe uluca de la poarta casei nota câte cănițe a dat copiilor care se
    jucau în stradă, spunându-le că, la un moment dat, peste câteva zile, o
    săptămână, zece zile, cum considera el tatăl lor trebuia să-i dea o para.
    Într-atât era de ieftină și așa de mult s-a încetățenit consumul ei, încât
    bragagiul era un obișnuit al casei. În timpurile moderne, braga intră cumva în
    competiție cu băuturile răcoritoare care, la sfârșit de secol XIX și început de
    secol XX, încep să apară.

    Erau făcute în unități de producție, mici făbricuțe
    care foloseau rețetele pe care astăzi le știm foarte bine, de sucuri
    răcoritoare. Ele se ambalau în mod individual în sticle de diverse mărimi. Și
    atunci, a fost adoptată această manieră de a-și face reclamă a producătorilor
    de băuturi răcoritoare neatinse de mână. Adică produsul lor corespundea
    cerințelor sanitare. Poate de aceea braga a început să piardă teren și cumva să
    intre într-un con așa de umbră. În București, mai ales, se întâmplă lucrul ăsta
    și din pricina că devine capitala României Mari, intenția conducătorilor fiind
    de a face din București o capitală la nivel european. Asta însemna că, pe lângă
    clădirile maiestuoase, impozante, apare și ideea de a curăța străzile de o
    parte a comerțului ambulant din București. De aceea, cumva, bragagii migrează
    către zonele mărginașe, devin obișnuiți ai mahalalelor și rămân cantonați
    acolo. După cel de-al doilea Război Mondial și instalarea puterii comuniste,
    atunci când tot comerțul și producția aparțin statului, unii bragagii n-au vrut
    să se înscrie în cooperativele astea de producție sau în unitățile de producție
    alimentară de stat și au făcut braga mai mult sau mai puțin licit.


    Spre sfârșitul anilor 1980, la București
    nu mai găseai bragă decât extrem de rar, poate doar în casele bragagiilor vechi
    care o făceau pentru uz propriu. Totuși, șanse să o savurezi erau mai multe la
    Galați, Brăila, Turnu Severin și Giurgiu, regiuni dunărene unde etniile
    fuseseră mai diversificate și schimburile culturale cu fostele provincii ale
    Imperiului Otoman mai intense. Dar din ce este făcută, totuși, braga ?

    Dragoș Bogdan: Ideea este că toți bragagii fac cam
    același lucru, adică o băutură fermentată din cereale fierte, care apoi sunt
    amestecate cu apă și un îndulcitor, fie zahăr, fie miere, cu alte cuvinte ce îi
    dă mâna fiecăruia să pună băutura. Aceasta se filtrează puțin și apoi se lasă
    la fermentat câteva zile. Și braga trebuie să fie dulce acrișoară și să piște
    puțin la limbă, să fie un pic înțepătoare așa. Dar fiecare bragagiu și are
    propria lui rețetă. De ce? Pentru că o face după gustul propriu. Dacă văd că
    dacă o dată rețeta îmi iese mai bine băutura adăugând sau excluzând un produs
    sau modificând o cantitate, mă străduiesc să o fac așa cum consider eu că este
    cel mai bine. Și atunci rețetele nu sunt foarte stricte în ceea ce privește
    braga. Braga seamănă, cam la toți bragagii are cam același gust. Oricum,
    bragagii au rămas foarte puțini în țară(…) și ceea ce este important este atât
    similaritatea produselor, cât și deosebirea, adică faptul că o bragă nu seamănă
    una cu alta. Iar asta nu face decât să îmbogățească zestrea.


    Dorind să împărtășească și cu alții
    pasiunea pentru bragă, Dragoș Bogdan și-a deschis propria bragagerie într-o
    zonă istorică a Bucureștiului și din dorința de a reînnoda legătură cu
    gastronomia orientală la modă în trecutul capitalei.

    Dragoș Bogdan: A fost o relație care s-a construit în timp pentru că braga necesită o
    perioadă de adaptare, de cunoaștere și, pe măsură ce o cunoști, ți se nasc și
    mai multe întrebări și mai multe curiozități. Așa încât, undeva în 2013-2014,
    am făcut o cercetare în toate țările Balcanilor, cele care intrau înainte în
    componența Imperiului Otoman și am căutat braga. Am căutat rețete, obiceiuri de
    consum și am constatat că acolo unde am găsit-o cei cu care discutam, deși nu
    le cunoșteam limba, mă tratau ca pe un frate, ca pe un cunoscut, ca pe cineva
    cu care au ceva în comun. Și atunci mi-am dat seama că braga este un vehicul
    care poate să ne transporte oriunde în Balcani și să ne facă să ne simțim mai
    apropiați de cei pe care îi întâlnim. Ulterior, în 2016, am hotărât să îmi
    deschid propria bragagerie cu propria producție de bragă pe care și astăzi o
    am.


    Și momentan, aici se află unul dintre
    puținele localuri din București unde se poate consuma bragă artizanală, în
    speranța că, în curând, vom putea rosti expresia ieftin ca braga și în sensul
    ei propriu.

  • Semana deportiva 26 de marzo de 2014

    Semana deportiva 26 de marzo de 2014

    ¡saludos, amigos y bienvenidos a esta nueva cita con la Semana deportiva en RRI!



    Gala de Premios Laureus 2014



    El icono de la gimnasia mundial, Nadia Comaneci, la Reina de Montreal, está en Kuala Lumpur, la capital de Malaysia, para la Gala de los premios Laureus, que se entregan hoy miércoles, 26 de marzo. Los Premios Laureus, considerados los Oscar del deporte, alcanzan su décimoquinta edición en Kuala Lumpur marcados por la tragedia del vuelo MH370 de Malaysian Airlines, desaparecido en el Océano Índico el pasado 8 de marzo con 239 personas a bordo, que, según informaciones oficiales , han fallecido.



    Nadia, embajadora de la Academia Laureus, junto con el gran tenista Ilie Năstase, mostraron sus condolencias y rezaron por los desaparecidos. Tambien han transmitido mensajes otros dos embajadores Laureus, los estadounidenses Edwin Moses, doble oro olímpico de 400 vallas -en Montreal76 (Canadá) y en Los Ángeles84 (EEUU)- y presidente de la Academia Laureus, y Mark Spitz -que ganó siete de sus nueve oros en natación en los Juegos de Múnich72 (Alemania).



    Nadia Comăneci también apoyará en Kuala Lumpur a un proyecto de Special Olympics, junto con Mark Spitz y Edwin Moses .



    Entre los que optan a los Premios Laureus, están el número 1 del tenis mundial Rafa Nadal, nominado a Mejor Deportista del Año y a Reaparición del Año, y el joven piloto Marc Márquez, brillante ganador del Mundial de MotoGP , que ha recibido una nominación a Deportista Revelación.


    El futbolista del Real Madrid, Cristiano Ronaldo está nominado al Mejor Deportista del año y con ello podría hacer historia al convertirse en el primer jugador de equipo que gana un Laureus individual. La selección brasileña de fútbol masculino opta al mejor equipo del año y Nairo Quintana (Colombia, ciclismo) está nominado en Revelación del año. El futbolista brasileño Ronaldinho compite en Retorno del año, entre otros.


    Hoy miércoles se entregan los premios en Kuala Lumpur a las estrellas del deporte en 2013, según el voto de los miembros de Laureus. Entre ellos, están dos destacados rumanos, Nadia Comaneci e Ilie Nastase, ambos miembros fundadores de la Academia.



    Esgrima



    Tiberiu Dolniceanu ganó el concurso de Copa Mundial de espada celebrado en Moscú. El esgrimista rumano derrotó en la final al sud-coreano Kim Junghyun por 15-10. Para Dolniceanu, líder en la clasificación de la Copa Mundial, este es el segundo título en 4 etapas de Copa Mundial en 2014, tras haberse adjudicado el bronce en Madrid. También en Moscú, el equipo masculino de espada de Rumanía, campeón europeo y vicecampeón mundial vigente se situó en la octava posición.



    Tenis



    La pareja integrada por la tenista rumana Monica Niculescu y la checa Klara Zakopalova falló la clasificación para los cuartos de la prueba de dobles en el torneo WTA de Miami, que reparte 5.427.105 dólares en premios, al haber sido derrotada el pasado domingo en dos sets, 6-3, 7-5, por la pareja de la rusa Ala Kudriavtzeva y la australiana Anastasia Rodionova.



    Gimnasia artística



    La gimnasta rumana Andreea Munteanu, en su primer año de Señores ganó la final de barra de equilibrio y se situó en la tercera posición en la prueba de suelo, el pasado domingo en el marco de la competición de gimnasia artística Trofeo Citta di Jesolo, de Treviso (Italia), hallada en su séptima edición.



    Fútbol, al final de la semana deportiva



    El internacional rumano Alexandru Maxim anotó el gol debido al cual el VfB Stuttgart ganó al Hamburger SV por 1-0, en casa, en la ronda 26 de la Bundesliga de Alemania.



    El delantero rumano Bogdan Stancu anotó para el Genclerbirligi Ankara, que derrotó al Elazigspor por 3-1, en un partido de la 26ª etapa del campeonato de fútbol de Turquía.



    Raul Rusescu juega muy bien en Portugal, donde suma 6 goles con el Braga en todas las competiciones, un equipo que lo ha tomado prestado por un contrato de cesión con el Sevilla. El ex delantero del Steaua podrá hacer el traspaso definitivo este verano, pero el Braga tendrá que competir con algunos clubes de renombre. . Además del Benfica, el FC Porto y el AS Roma, recientemente, Raul Rusescu ha captado el interés de un club de Francia, según señala el rotativo estadiodeportivo. Por ahora el nombre de este equipo se ha mantenido secreto, hasta que se sepa la opción del futbolista. Al final, el que tendrá la ultima palabra será, por supuesto, el Sevilla.


    Hasta aquí los deportes. Simona Sarbescu y les esperamos a visitar nuestra página web y nuestro perfil en FaceBook, RRI. ¡Feliz semana!.



  • Semana deportiva 22 de enero de 2014

    Semana deportiva 22 de enero de 2014

    ¡Muy buenas noches, queridos oyentes! Soy Simona Sarbescu y les traigo primero noticias del


    Tenis



    En el Abierto de Australia, la tenista rumana Simona Halep , número 10 mundial, perdió ante la eslovaca Dominika Cibulkova en solo una hora, por 3-6, 0-6.


    Halep llegó por primera vez a los cuartos de final de un torneo de Grand Slam. En el Abierto de Australia, Halep derrotó a la serbia Jelena Jankovic , Nr. 8 , por 6-4 , 2-6, 6-0. Dominika Cibulkova número 20 mundial, venció anteriormente, por 3-6, 6-4 , 6-1 a la rusa Maria Sharapova, número 3 .


    En Melbourne, S. Halep recibe 270.000 dólares australianos (unos 237.500 dólares americanos o 175.000 euros) y 430 puntos WTA.


    Solo 3 rumanas se han clasificado para semifinales de Grand Slam en la historia de los partidos de simple: Virginia Ruzici, dos veces en 1978, cuando ganó el Roland Garros, y en 1980, cuando fue eliminada en la final de la misma competición por la estadounidense Chris Evert Lloyd, Florenţa Mihai, finalista en 1977 también en Roland Garros, cuando fue derrotada por la yugoslava Mima Jausovec e Irina Spîrlea, también vencida en 1997, en el penúltimo acto del Abierto de EE.UU., por Venus Williams.



    Juegos Olímpicos de invierno



    La biatlonista rumana Eva Tofalvi se ha clasificado para los Juegos Olímpicos de Invierno en Sochi, y será el emblema de Rumanía en la apertura de esta competición. Tofalvi, ahora en su quinta participación olímpica, llevará la bandera por segunda vez consecutiva. Eva Tofalvi , de 35 años , se ha asegurado la participación en Sochi, en la sexta ronda de la Copa del Mundo de biatlón, que tuvo lugar en Anthloz, en Italia. En la última carrera individual antes de los Juegos Olímpicos ,la deportista de Miercurea Ciuc terminó en el puesto 25 , lo que le trajo los puntos necesarios para estar presente en la Olimpiada de Sochi . En los Juegos Olímpicos, Eva Tofalvi ha ocupado dos veces el puesto 11, en Nagano en 1998 y en Vancouver en 2010, ambas veces en la prueba individual de 15 km.



    Esgrima



    La selección femenina de espada de Rumanía, compuesta por Ana Maria Branza, Simona Pop, Maria Udrea y Raluca Sbarcea ganó el pasado domingo en Doha (Qatar ), la primera fase de la Copa del Mundo de esgrima en 2014.



    Después de una primera ronda libre, Rumanía superó en los octavos a Polonia, en los cuartos de final derrotó a Estonia por 45-44 , y venció en las semifinales a los Estados Unidos ( 26 a 25) .



    En la final de esta competición, Rumanía venció por 19-18 , a la selección femenina de China.



    Boxeo



    El pasado sábado por la noche, el boxeador rumano Lucian Bute sufrió la segunda derrota de su carrera en Montreal ante el canadiense de origen haitiano Jean Pascal . Este último ganó la pelea por el título de la categoría semipesada y tomó posesión del cinturón de campeón de la NABF. Bute se mostró decepcionado por la derrota y pidió a Pascal la revancha.



    Fútbol


    Raul Rusescu ha jugado sólo tres partidos para el Braga, pero suficiente como para mostrar su clase y convertirse en el jugador con el mejor promedio: un gol a cada 38 minutos.



    El año pasado, el goleador de la I Liga dejaba el Steaua para el Sevilla . Sin embargo, este fichaje le ha traído el período más negro de su carrera, porque jugó sólo un partido en el campeonato español.

    En total, el balance indicaba siete partidos en todas las competiciones, tres goles en la Liga Europa, así que su destino estaba decidido. Los españoles querían deshacerse de él y lo prestaron en Portugal, al Sporting de Braga, pero el rumano pronto demostró que estaban equivocados acerca de él. A pesar de que tiene menos de un mes con su nuevo club, Rusescu ha conquistado a los Lusitanos .

    En tres partidos en el campeonato, anotó el mismo número de goles y ahora es el mejor en Portugal: un gol a cada 38 minutos. Ha logrado dos tantos en la liga frente a Vitoria Guimaraes y uno en la Copa de la Liga contra el equipo de Beira Mar . El centrocampista rumano espera, debido a los buenos resultados que ha tenido en el Braga hasta la fecha, convencer a los españoles a tomarle de nuevo tras terminarse la temporada .





    Otro rumano, el delantero Ciprian Marica anotó un gol para el Getafe en la 20 ª jornada de la liga de fútbol española . El Getafe terminó en un empate a 2 con el Real Sociedad, en casa.



    Los vascos lideraban por 2-0 , pero llegó el tanto de Ciprian Marica que, a los 28 minutos, recortó distancias (1-2) y dio ánimos a un Getafe que no paró de acosar la portería de Sociedad hasta el descanso. Marica fue sustituido en el minuto 87. Este es el segundo gol que marca para el Getafe en 13 partidos. En la clasificación, los mejores tres equipos tienen 50 puntos cada uno: FC Barcelona, ​​Real Madrid y Atlético de Madrid . El Getafe se encuentra en el 11 º lugar con 24 puntos. Soy Simona Sarbescu. Hasta aquí los deportes.

  • Boissons rafraîchissantes dans l’espace roumain

    Boissons rafraîchissantes dans l’espace roumain

    Toutes les composantes de la civilisation matérielle subissent les influences des êtres humains et des différentes cultures, au point que, bien souvent, nous sommes surpris de constater la présence d’éléments communs dans des cultures et coutumes séparées par de grandes distances géographiques. Les influences exercées sur une communauté quelconque peuvent être également identifiées en étudiant ses habitudes alimentaires. Ainsi, par exemple, l’espace roumain est le terrain de rencontre de plats et boissons venus des quatre coins du monde.



    Si la cuisine roumaine est plutôt variée, les boissons rafraîchissantes traditionnelles ne suivent pas son exemple. Cette assertion ne s’applique pas aux différentes variétés d’eau ou de jus de fruits de saison, mais aux boissons préparées. De toute façon, le mot « traditionnel » est strictement une convention, puisqu’un plat ou une boisson peuvent être « traditionnels » pour plusieurs communautés ou peuples. C’est ce qui se passe avec « la braga », désignée comme traditionnelle dans une région immense, entre l’Europe Centrale et l’Asie Centrale.



    La « braga » est la version roumaine de la « boza » turque — une boisson rafraîchissante acide-sucrée, à base de millet, maïs ou seigle fermenté. Aussi bizarre que cela puisse paraître, la « braga » est un élément d’histoire matérielle qui raconte à sa manière l’évolution géopolitique de l’espace compris entre les Carpates, le Danube et la Mer Noire au deuxième millénaire de notre ère. En roumain, le mot « braga » est entré par la filière russe, mais dans la région des Balkans cette boisson est désignée par le mot turc boza. La boisson, elle, existait déjà au 10e siècle, fabriquée par les Turcs nomades du Kazakhstan et du Kirghizstan d’aujourd’hui. Au 13e siècle, la migration des Turcs ottomans d’Asie Centrale a ramené la « boza » en Anatolie. Il est bien connu que les us et coutumes voyagent avec les conquérants pour être adoptés par les conquis. La « boza » (« braga ») s’infiltre dans les cuisines des peuples balkaniques à partir du 16e siècle, lorsque les Ottomans occupent la région et arrivent aux portes de l’Europe Centrale.



    Le « kvas », boisson de la même famille que la « braga », est traditionnellement consommé en Russie et dans d’autres Etats ex-soviétiques, comme la Biélorussie, l’Ukraine, les pays baltes, la Géorgie, le Kazakhstan, l’Arménie, la République de Moldova, mais aussi en Pologne. Des fois, le kvas est enrichi de fruits et de plantes aromatiques, tels les fraises ou la menthe fraîche. Cette boisson est déjà mentionnée dans les chroniques russes de la fin du 10e siècle, à peu près à la même époque que la « boza » chez les Turcs migrateurs.



    Aujourd’hui, la « braga » est synonyme de nostalgie, une boisson saine et bon marché, symbole d’une société calme, patriarcale, sans convulsion sociale. En roumain on dit même « bon marché comme la braga », mais cette expression est de moins en moins utilisée car la boisson elle même est devenue quasi introuvable. Avant 1945, la braga, accompagnée de « covrigi » (des variétés de craquelins ou de bretzels) constituait le repas le plus facile à trouver et le moins coûteux du Bucarestois lambda, surtout pendant les journées caniculaires d’été. Dans les albums d’images anciennes de la capitale, les photos de vendeurs de « braga », les « bragagii », venus d’habitude d’autres horizons balkaniques, ne sont pas rares.



    A la différence du kvas, encore très populaire en République de Moldova, la « braga » n’est plus vraiment fabriquée. Les générations changent, les habitudes aussi, soient-elles vestimentaires ou culinaires. A la fin des année 1970, la « braga » était déjà une rareté, pour bel et bien disparaître dans les années 1980. Les enfants et les adolescents de l’époque étaient déjà acquis aux sodas et autres boissons acidulées, la « braga » venant d’un autre temps. Les boissons rafraîchissantes ayant elles aussi une importante composante sociale, la « braga » n’existe donc plus dans le paysage urbain post-moderne de Roumanie. (trad. Ileana Taroi)