Tag: Brancusi

  • La semaine du 17 au 23 février 2025

    La semaine du 17 au 23 février 2025

    Premier discours du président par intérim de la Roumanie devant les représentants missions diplomatiques accrédités à Bucarest

    La Roumanie réaffirme ses orientations majeures en matière de politique étrangère, s’inscrivant pleinement dans son engagement au sein de l’UE et de l’OTAN, tout en consolidant son Partenariat Stratégique avec les États-Unis. Ouverte à la coopération avec les nations partageant ses valeurs et principes, Bucarest réitère sa position sur la scène internationale. Ce message a été au cœur de l’intervention du président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, lors de la rencontre annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accréditées à Bucarest. À cette occasion, il a également exhorté à mettre fin à l’agression russe contre l’Ukraine, qui entre dans sa troisième année, plaidant pour un cessez-le-feu suivi d’une paix juste et durable, une responsabilité qui incombe, selon lui, non seulement aux belligérants, mais aussi à l’ensemble de la communauté internationale. Ilie Bolojan a par ailleurs appelé les diplomates roumains à redoubler d’efforts pour promouvoir l’économie nationale, insistant sur le fait que la Roumanie demeure un partenaire fiable et attractif sur le plan économique.

     

    A Paris, Bucarest a plaidé pour la coopeération des Etats-membres avec les Etats-Unis pour résoudre le conflit en Ukraine

    Le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, s’est rendu ce mercredi à Paris pour participer à une nouvelle réunion sur la sécurité en Europe, organisée par le président français Emmanuel Macron en présence des dirigeants européens. Cette rencontre élargie fait suite à un premier échange plus restreint tenu lundi. À cette occasion, Ilie Bolojan a plaidé en faveur d’une coopération renforcée entre les pays européens et les États-Unis pour résoudre la crise russo-ukrainienne, alors que Washington a entamé un dialogue avec Moscou en vue de mettre fin au conflit. « La sécurité de l’Ukraine est aussi celle de l’Europe et de la Roumanie », a-t-il affirmé, appelant également à une coordination accrue au sein de l’UE pour élaborer un plan d’action en faveur du soutien à l’Ukraine. En marge de la réunion, Ilie Bolojan s’est entretenu avec son homologue français Emmanuel Macron. Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement envers le Partenariat Stratégique entre la France et la Roumanie et ont confirmé le renforcement à venir de la présence militaire française sur le sol roumain.

     

    Deux projets de loi sur la sécurité nationale ont été avalisés par la Chambre des Députés

    Cette semaine toujours, la Chambre des députés de Roumanie a adopté sans amendements, en première lecture, un projet de loi autorisant l’abattage des drones pénétrant illégalement dans l’espace aérien national. Ces appareils pourront être neutralisés ou détruits si les forces militaires roumaines ou celles de l’OTAN ne parviennent pas à les contrôler. Les députés ont également validé un projet de loi encadrant l’organisation des missions militaires sur le territoire national en temps de paix. Parmi les mesures envisagées, l’une d’elles prévoit la possibilité de transférer, pour une durée limitée, l’autorité de certaines structures de l’Armée roumaine à un commandant des forces alliées impliquées dans ces opérations. Ces textes ont suscité des critiques de la part des partis souverainistes de l’opposition parlementaire. En revanche, la coalition gouvernementale – composée du Parti social-démocrate (PSD), du Parti national libéral (PNL) et de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) – ainsi que le parti d’opposition pro-européen, l’Union Sauvez la Roumanie (USR), ont voté en leur faveur.

    Des pourparlers à Bruxelles entre le Premier minsitre roumain et la cheffe de la Commission européenne

    La renégociation du Plan national de relance et de résilience (PNRR) et la situation sécuritaire mondiale et régionale ont figuré au cœur des discussions, ce vendredi, à Bruxelles, entre le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Bucarest entend maximiser l’absorption des fonds européens alloués via le mécanisme européen et mise sur une mobilisation accrue pour combler les lacunes en matière d’attraction de ces financements. Toutefois, Marcel Ciolacu estime que plusieurs aspects du PNRR doivent encore être ajustés aux réalités actuelles et que les investissements bénéficiant d’un cofinancement plus faible doivent être reconfigurés.

     

    De nouvelles précisions concernant les élections présidentielles annulées en Roumanie

    De nouvelles précisions ont été apportées cette semaine sur l’annulation des élections présidentielles en Roumanie à la fin de l’année dernière. Le président de la Cour constitutionnelle de Roumanie (CCR), Marian Enache, a exclu toute possibilité de réorganiser le second tour du scrutin initial. Dans une interview accordée à la publication en ligne juridice.ro, il a défendu la décision unanime des juges de la CCR d’invalider le processus électoral, rappelant qu’elle reposait sur des documents déclassifiés lors d’une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie. Ces documents faisaient état de graves irrégularités liées à l’égalité des chances, au financement de la campagne et aux tentatives d’influence sur les votes. Selon Marian Enache, l’annulation des élections représentait la seule solution constitutionnelle permettant d’assurer un processus électoral équitable pour l’ensemble des citoyens.

     

    La Journée Nationale Constantin Brancusi

    Depuis 2015, le 19 février, la Roumanie marque la Journée Nationale Constantin Brâncuși, en l’honneur du grand sculpteur roumain. Cette année, à l’occasion du 149e anniversaire de la naissance de Brancusi, l’Institut Culturel Roumain (ICR) a organisé plusieurs événements thématiques au pays et à l’étranger. Par exemple, mardi, le documentaire « Brâncuși, métamorphoses de la sculpture » a été projeté à Bucarest, montrant au public des archives vidéo rares de l’atelier du grand sculpteur roumain. À l’étranger également, des expositions, des projections de films et des conférences ont été organisées par l’ICR à Pékin, Istanbul, Madrid, Tel Aviv, Londres, Paris, Vienne, Lisbonne, Stockholm, Paris, Vienne et Lisbonne.

     

    La Roumanie arrive dans les 8e de finale de la Ligue Europa

    Enfin, côté sport, nous avons eu une bonne nouvelle cette semaine. L’équipe du club champion de football de la Roumanie, FCSB de Bucarest, s’est qualifiée dans les 8e de finale de l’Europa League après avoir éliminé l’équipe grecque du PAOK Thessalonique, entraînée par le Roumain Răzvan Lucescu, jeudi soir dans le match retour qui s’est tenue sur l’Arène nationale de Bucarest devant plus de 50 000 spectateurs. Les Grecs se sont inclinés face aux Bucarestois sur le score de 4-1 sur l’ensemble des deux matchs disputés, à savoir 2-1 à l’aller en Grèce et respectivement 2-0 au match retour de Bucarest. Le FCSB jouera le match aller des huitièmes de finale, à domicile, le 6 mars et le match retour le 13 mars.

  • Connaître le monde / Să cunoști lumea, un projet pour les personnes handicapées

    Connaître le monde / Să cunoști lumea, un projet pour les personnes handicapées

    Rapprocher les personnes handicapées de leur propre expressivité

     

    Le collectif de création théâtrale Vanner Collective a proposé un projet artistique pluridisciplinaire « Să cunoști lumea / Connaître le monde », qui se décline comme une série d’activités censées faire rapprocher les personnes handicapées de leur propre expressivité. Ateliers créatifs et de développement personnel, thérapie par l’art, éducation visuelle et psycho-relationnelle, sessions photo, le tout ayant la créativité comme  cible partagée. Les photos du projet ont été exposées au Combinat du Fonds des plasticiens à la mi-septembre et début octobre.

     

    Denisa Nicolae, co-fondatrice de Vanner Collective, a parlé des sources d’inspiration et de la mise en page du projet :

    « Ce sont douze œuvres photographiques dont chacune parle de quelque chose de perfectible et non de parfait. Qui parle de la beauté tournée vers l’intérieur, de la force des gens d’exister tout simplement. A l’exemple d’autres projets visant l’inclusion, l’égalité, un monde normal, le projet « Connaître le monde » est axé sur la beauté et les superpouvoirs des personnes handicapées et je crois qu’il a la capacité de faire changer des perceptions et paradigmes, de porter loin les voix des personnes handicapées et des autres personnes impliquées dans le projet, de renforcer leur confiance en elles-mêmes ainsi qu’en une société plus inclusive. Il peut aussi renforcer l’empathie et le souci pour ce qui nous entoure et, pas en dernier lieu, il est en mesure de faire tourner notre regard aussi bien vers l’intérieur de nous-mêmes et vers le monde extérieur et sa beauté. »

     

    Difficultés et espoirs

     

    Denisa Nicolae explique les difficultés à surmonter et les espoirs nourris par les organisateurs après avoir collecté les réactions à ce projet. : « Nous sommes absolument convaincus du fait que l’exposition « Connaître le monde » ne passera pas inaperçue et qu’elle aura un impact émotionnel, civique et autre sur les visiteurs et sur tous ceux qui entreront directement ou indirectement en contact avec cette exposition. Le message que nous avons voulu transmettre aussi par cette initiative était celui de stigmatisation et d’inclusion des personnes handicapées. Mais, par-dessus tout, un message d’encouragement à découvrir les superpouvoirs et à montrer la beauté au-delà des limites. Assurer un environnement inclusif et sûr aux participants a été un de nos objectifs majeurs dans le cadre du projet « Connaître le monde ». L’organisation des activités n’a pas été sans défis, dont le plus grand a été de trouver des espaces faciles d’accès qui soutiennent et s’adaptent à nos activités. Parlant d’inclusion, d’élimination de la stigmatisation, la première épreuve a été de trouver de tels espaces à Bucarest, des espaces accessibles qui offrent un environnement sûr aux personnes handicapées. »

     

    Brancusi comme source d’inspiration

     

    L’installation photographique réalisée dans le cadre du projet « Connaître le monde » s’inspire des œuvres de Constantin Brâncuși (1876-1957), le sculpteur roumain qui a contribué de façon essentielle au renouveau du langage et de la vision artistique dans la sculpture contemporaine.

     

    Alina Rotaru, l’artiste derrière les photos et le concept de l’installation, explique :

    « Constantin Brâncuși e sculpteur au-delà de ses sculptures, car il nous a laissé en héritage l’outil de voir les arrondis dans les angles. C’est comme s’il avait inventé la roue, une roue que nous apprenons à utiliser dans notre quotidien. Durant mes recherches biographiques, j’ai lu les livres consacrés à ses créations et j’ai vu ses œuvres ; cela m’a fait comprendre que j’avais rencontré une source d’inspiration. Pratiquement, j’ai commencé à connaître le monde d’un point de vue artistique grâce à ses idées. « Connaître le monde  » est un projet inspiré de l’univers de Brâncuși et propose une redéfinition du concept de perfection par rapport aux temps que nous vivons. À travers cette installation photographique, nous nous proposons de montrer la beauté de dix personnes qui représentent un noyau d’une grande valeur dans notre société. Si la nature se régénère, par ce projet nous essayons de régénérer notre façon de penser. » (Trad. Ileana Ţăroi)

  • La Roumanie – plus présente dans le patrimoine de l’UNESCO

    La Roumanie – plus présente dans le patrimoine de l’UNESCO

    L’ensemble monumental « La Voie des héros », un des chefs-d’œuvre du sculpteur Constantin Brâncuşi en Roumanie, et les frontières de l’Empire romain – Dacie ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ainsi sont-ils considérés comme quelques-uns des exemples les plus remarquables de l’art public du XXe siècle.

     

    La Voie des héros

    L’ensemble sculptural de Târgu Jiu, petite ville du sud-ouest de la Roumanie, composé de quatre œuvres – soit  « La Table du silence », « L’Allée des chaises », «  La Porte du baiser » et «  La Colonne sans fin » – a été conçu et construit par Constantin Brâncuşi. Les quatre œuvres ont été réalisées dans les années 1937-1938, en hommage aux soldats tombés sur les champs d’honneur de la Première Guerre mondiale.

    Ces ensembles sculpturaux alignés sur un axe de 1,5 km de long sur le Boulevard des Héros à Târgu Jiu sont quelques-unes des rares œuvres du grand sculpteur présentes en Roumanie.

    « La reconnaissance accordée nous oblige à protéger l’ensemble monumental, à le garder intact pour les générations futures et pour la mémoire culturelle de l’humanité », a déclaré la ministre de la Culture, Raluca Turcan.

     

    Le limes romain

    Le deuxième dossier admis est celui de la ligne de fortifications romaines (limes en latin) érigées le long de la frontière nord de la province de Dacie, qui compte 277 sites répartis dans 16 départements. Faisant partie du système général de défense de l’Empire romain, les Frontières de l’Empire romain – Dacie témoignent de l’expansion maximale de la puissance de l’Empire romain à travers la consolidation de ses frontières septentrionales. Long de plus de mille kilomètres, c’est le plus grand segment des frontières de l’Empire romain et comprend à la fois des secteurs terrestres et fluviaux.

     

    Constantin Brâncuşi

    Constantin Brâncuşi est né dans le petit village de Hobita, dans le département de Gorj, mais il a passé la plupart de sa vie à Paris. Il est arrivé dans la capitale française en 1904, après un long voyage de 18 mois, et a travaillé finalement sous la direction du grand sculpteur Auguste Rodin. Il a quitté cependant son atelier en 1907 en affirmant que « Rien ne pousse à l’ombre des grands arbres ! ». Il est devenu l’un des artistes les plus influents du XXe siècle. Après sa mort en 1957, il a légué à l’Etat français son atelier et une partie de ses œuvres. Il a souhaité laisser ses œuvres en Roumanie, mais le gouvernement communiste de l’époque a refusé son offre.

    En 2023, la ville de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, a organisé la première exposition rétrospective des œuvres de l’artiste. C’était la première exposition dans son pays natal de ces 50 dernières années. Entre temps à Paris, le Centre Pompidou a organisé une exposition rétrospective en son honneur, la première du genre depuis celle de 1995.

     

    La liste des monuments roumains inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO

    Les nouveaux monuments inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, s’ajoutent à une longue liste comprenant le delta du Danube (présente depuis 1991), les villages aux églises fortifiées de Transylvanie (1993), les églises de Moldavie (1993, 2010), le monastère de Hurezi (1993), les Citadelles Daces des Monts Orăştiei (1999), le Centre historique de Sighişoara (1999), les églises en bois de Maramureş (1999), les Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe (2017) et le Paysage minier culturel de Roşia Montană (2021).

     

  • 27.07.2024 (mise à jour)

    27.07.2024 (mise à jour)

    Orban – La Hongrie, qui assure la présidence tournante semestrielle du Conseil de l’Union européenne, mettra l’adhésion totale de la Roumanie voisine à l’espace Schengen à l’ordre du jour européen à l’automne, a déclaré une nouvelle fois le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Dans son discours à l’université d’été de Băile Tusnad (centre de la Roumanie), Orban a déclaré qu’il espérait un vote favorable d’ici la fin de l’année. Il a également évoqué le conflit en Ukraine, avertissant que l’Europe devra payer le prix si le républicain Donald Trump remporte l’élection présidentielle américaine.

     

    Ukraine – L’armée russe a annoncé ce samedi qu’elle avait capturé un autre village dans l’est de l’Ukraine. « Les unités du Groupement central des troupes ont libéré le village de Lozuvavetske », a déclaré le ministère russe de la défense dans son rapport quotidien, repris par les agences de presse internationales. Le village est situé à l’est de la ville de Pokrovsk, un secteur où, selon les analystes militaires, les troupes russes ont progressé relativement rapidement ces derniers mois.

     

    UNESCO – L’ensemble monumental « Calea Eroilor » (l’avenue des héros), réalisé par le sculpteur Constantin Brâncuși à Târgu Jiu (sud), et les Frontières de l’Empire romain – Dace ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’annonce a été faite samedi lors d’une session du Comité de l’UNESCO à New Delhi, en Inde. Les nouvelles inscriptions complètent la présence roumaine sur la liste du patrimoine mondial, qui comprend, entre autres, le delta du Danube, les forteresses daciennes des monts Orăștiei et les églises de Moldavie et de Maramureș.

     

    Sécheresse – Les fonds qui seront accordés aux exploitations agricoles roumaines dont les récoltes sont menacées par la sécheresse tripleront presque les allocations budgétaires destinées aux subventions agricoles, a estimé le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu. Ce dernier a visité, aux côtés du ministre de l’Agriculture Florin Barbu, les départements de Vrancea et Galati, parmi les plus touchés par les conditions météorologiques, où plus de 90 % des récoltes de maïs et de tournesol ont été perdues. Dans le sud et l’est du pays, environ 2 millions d’hectares de terres cultivées sont menacés par la sécheresse. Marcel Ciolacu a toutefois assuré que la Roumanie n’avait pas de problème de sécurité alimentaire, puisqu’elle dispose d’une surface agricole irriguée assez importante. D’autre part, le Premier ministre a annoncé que le gouvernement présenterait, le 1er septembre prochain, un plan de réduction des dépenses. Il n’est pas prévu d’augmenter la TVA ou les cotisations de sécurité sociale, a déclaré M. Ciolacu – lors des discussions avec la Commission européenne. Il a toutefois été conclu que certaines exemptions fiscales seraient supprimées, mais que les médicaments et les denrées alimentaires resteraient soumis à une TVA de 9 %. Les commentaires du chef du gouvernement s’inscrivent dans le contexte de l’annonce par l’Union européenne du maintien de la procédure de déficit excessif à l’encontre de la Roumanie. Des actions similaires ont été lancées vendredi contre six autres pays de l’UE, dont la France, la Pologne et la Hongrie.

     

     Numérique – La Commission européenne a approuvé le déblocage de 1,7 milliard d’euros en faveur de la Roumanie à destination de projets stratégiques de recherche et d’innovation. Le ministre roumain en charge du numérique, Bogdan Ivan, a annoncé qu’après deux ans de négociations, l’exécutif de l’UE a considéré que la « Bonne gouvernance de la stratégie nationale ou régionale de spécialisation intelligente », sous la coordination du ministère, a été remplie. Ainsi, les fonds européens sont destinés à l’investissement dans toutes les régions du pays, et l’objectif est, selon le ministre, de permettre la mise en place « d’un écosystème d’innovation dans lequel soutenir les entrepreneurs sur le terrain, les Roumains qui développent des technologies de pointe et apportent de la valeur à l’économie et à l’industrie ».

     

    JO – La joueuse de tennis roumaine Irina Begu a été battue 6-2, 7-5 par la Polonaise Iga Swiatek, actuelle numéro un mondiale, samedi au premier tour du simple dames des Jeux olympiques de Paris. Begu participe à ses troisièmes Jeux olympiques, après avoir perdu au premier tour du simple en 2012 à Londres et en 2016 à Rio. Irina Begu jouera également à Paris en double dames, aux côtés de Monica Niculescu, contre les Taïwanaises Su-Wei Hsieh/Chia Yi Yi Tsao. La Roumaine Ana Bogdan (31, 96 WTA), qui faisait ses débuts olympiques, a également été battue 7-5, 6-3 par l’Italienne Jasmine Paolini. Ana Bogdan jouera également en double dames, aux côtés de Jaqueline Cristian, contre les Japonaises Shuko Aoyama/Eni Shibahara au premier tour.

     

    Météo – Fortes chaleurs en Roumanie où des orages sont attendus sur l’est du territoire. Les maximas seront comprises entre 26 et 34 degrés. 32 degrés et du soleil aujourd’hui à Bucarest.

  • Peştişani, chez Brâncuşi

    Peştişani, chez Brâncuşi

    La maison-musée du sculpteur Constantin Brancusi

     

    Pour les touristes qui souhaitent visiter la maison natale, transformée en Maison-musée, du sculpteur roumain mondialement connu Constantin Brancusi, la commune de Peştişani, dans le département de Gorj, au sud-ouest de la Roumanie, est la destination recherchée.

     

    Sise à une vingtaine de kilomètres de la ville de Târgu Jiu, le chef-lieu du département où sont exposées en plein air les œuvres monumentales du maître, Peştişani diversifie de plus en plus son offre touristique.

     

    Isabela Coară, du Centre d’informations touristiques de la commune, a mis en évidence cet aspect : « Le premier objectif que le touriste cherche dans la commune de Peştişani est la Maison-musée Constantin Brâncuşi. Tout le monde sait que Brancusi est né à Hobiţa, pas à Peştişani, mais tout le monde ne sait pas qu’en réalité Hobiţa est un des sept villages qui constituent la commune de Peştişani. Actuellement, nous avons environ 130 places d’hébergement auxquels devraient s’ajouter très probablement une trentaine d’autres d’ici la fin de l’année. »

     

    Constuite en 1870, cette maison est un exemple typique de l’architecture locale

     

    La Maison-musée Constantin Brâncuşi, construite par le père du sculpteur en 1870, est un exemple typique de l’architecture locale. Elle est composée de deux pièces, d’un garde-manger et d’une véranda ouverte, meublés d’objets de mobilier paysan, exécutés au début du XXème siècle. On peut y admirer aussi des photos, des albums et des documents qui évoquent différents moments de la vie du célèbre sculpteur roumain.

     

    De nombreuses autres attractions à découvrir dans les parages

     

    Outre cet objectif touristique, la zone de la commune de Peştişani est riche de plusieurs autres points d’attraction, fait savoir Isabela Coară :  « Les vacanciers peuvent se rendre aux lacs de Valea Bistriţei et admirer des paysages exceptionnels. Ils peuvent monter jusqu’à l’étage alpin du Massif Vâlcan, pique-niquer au bord de l’eau ou tout simplement écouter le bruit des ruisseaux. Les villages de Frânceşti, de Gureni, de Hobiţa et de Peştişani sont fiers de leurs églises en bois. Elles en sont quatre, visitables en fonction des horaires d’ouverture affichés sur le site de la mairie, pestisani.ro . L’église du village qui prête son nom à la commune détient la peinture murale la plus ancienne, datant de 1735. Les quatre lieux de culte font partie d’un circuit local et du circuit national des églises en bois de Roumanie, mis en avant par le ministère du Tourisme. »

     

    Des festivals et événements culturels tout le long de l’été

     

    En été, la commune de Peştişani se transforme en une scène grandeur nature, qui accueille événements culturels et festivals, dont Iulia Coară, du Centre d’informations touristiques local, dresse un aperçu : « Je mentionnerais le Festival de la « cămaşa cu altiţă », ou de la « ia » – la blouse roumaine. Le festival « La Roumanie authentique » a ouvert la série des grands événements. Le village de Hobiţa a accueilli une bonne soixantaine de maîtres artisans, très contents de présenter leurs créations. Le 9 juillet, le Festival international Stradivarius y a fait venir le violoniste Alexandru Tomescu et son violon, créé par l’ancien luthier italien pour un récital en plein air. Du 31 juillet au 4 août, le festival d’art « Le film au village » nous donnera l’occasion d’accueillir à Peştişani plusieurs milliers de gens intéressés par le cinéma. Et puis, c’est au début du mois d’octobre qu’il faudrait se préparer pour le Festival des sarmale et des piftii (des rouleaux de feuilles de choux ou de choucroute farcis et de la viande en gelée). »

     

    Ce dernier festival met en lumière une habitude unique, en Roumanie du moins, celui d’accompagner les rouleaux de choux farcis, servis chauds, d’une viande en gelée. À part cela, la commune de Peştişani peut aussi être le point de départ pour des randonnées – découverte dans les montagnes du département de Gorj. Les itinéraires à travers le Massif Vâlcan dévoilent des paysages magnifiques, des lacs glaciaires, des défilés et des versants abrupts, des dolines et des grottes monuments de la nature. (Trad. Ileana Ţăroi)       

  • Le courrier des auditeurs du 12 juillet 2024

    Le courrier des auditeurs du 12 juillet 2024

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir, où que soyez. Je suis très contente de vous retrouver au micro de votre courrier, surtout que nous avons plein de choses à discuter en cette fin de semaine. Une fin de semaine plutôt spéciale, car c’est la Fête nationale de la France. Mais aussi la fin du baccalauréat et le début des inscriptions pour les facultés. Et cette fois-ci, je suis directement concernée, car ma fille a terminé le lycée, elle a eu son bac et s’apprête à passer ses épreuves d’admission à l’université. Elle compte faire des études de mise en scène et la concurrence s’annonce acerbe. L’année dernière, une soixantaine de candidats se sont disputés les dix places disponibles. Donc, j’ai besoin de vos encouragements !

     

    Avant de passer à vos lettres et à vos messages, permettez-moi de présenter les condoléances de toute notre équipe à notre cher ami Guy Le Louet, secrétaire et ancien président, de Radio Club du Perche qui a perdu son épouse. Nous sommes de tout cœur avec vous et nous espérons que nos émissions estivales vous apportent un peu de confort émotionnel dans cette période triste.

     

    La rétrospective Brancusi du Centre Pompidou

     

    Bonjour cher Jean Marc Olry, de France et merci de m’avoir donné brièvement de vos nouvelles. Je suis très contente que vous avez eu l’occasion de visiter la rétrospective Brancusi du Centre Pompidou. Ouverte du 27 mars au 1er juillet dernier, l’exposition a réunit des sculptures, des photographies, des dessins et des films censés mettre en avant la création et la personnalité de cet immense artiste considéré à juste titre, comme l’inventeur de la sculpture moderne. « La dernière exposition rétrospective Brancusi en France, et la seule, remonte à 1995. Une occasion unique de découvrir sous un jour nouveau cet immense artiste du 20e siècle. », est-il marqué sur le site de l’exposition.

     

    Les élections en France vues par la presse roumaine

     

    Et puis, dans le même message, notre ami Jean Marc Olry se penche sur un sujet beaucoup plus stressant, à savoir la politique. Hé bien, chers amis, si vous pensez que l’été est la saison de la dolce far niente, de la détente, du calme, du repos et des plages ensoleillées, détrompez-vous ! L’été 2024 est tout ce que l’on veut sauf calme. Il suffit de regarder vers la scène politique du monde pour commencer à sentir des frissons dans le dos. Pendant que les Etats Unis se préparent pour un scrutin présidentiel dont l’enjeu reste immense, la France, elle, nous inquiète par  un changement radical qui se produit au sein de sa classe politique et qui sera, on le craint, lourd de conséquences dans les années à venir. Notre ami, Jean Marc Olry nous en parle et s’interroge sur la manière dont les milieux intellectuels roumains – journalistes, écrivains, gens du spectacle voient-ils  la France et les Français en ce moment stressant.

     

    Dans un article sur le site Contributors.ro, l’analyste politique Radu Carp, mon ancien collègue de lycée, explique pour les lecteurs roumains que de son point de vue, la participation record des Français au premier tour des élections, à savoir 69%, a confirmé que le scrutin a été plutôt, un référendum pro ou contre Macron. D’ailleurs, plusieurs journalistes de Roumanie considèrent que le président français a fait une grande erreur au moment où il a décidé de dissoudre l’Assemblée parlementaire et d’organiser des élections anticipées. Radu Carp affirme que « même si Macron estimait une victoire du Rassemblement national, il a été pris au dépourvu par la création du Nouveau Front Populaire ». Dans le même article, l’auteur cite le magazine L’Economist qui a analysé l’impacte sur l’économie française des programmes du Rassemblement national et du NFP. Si le RN s’était emparé du pouvoir, le déficit de la France aurait risqué une hausse de 0,7% à court terme pour se situer à 6,4% d’ici 2026. C’est beaucoup, mais par énorme, affirme la source. En revanche, si le FNP arrive à mettre en place ses idées, les effets sur l’économie risquent de produire un désastre, s’inquiète la publication L’Economiste. Espérons que les partis politiques trouveront une manière de cohabiter censée calmer les esprits et surtout, permettre à la France de rester une démocratie stable et prospère. Quoi qu’il en soit, l’effet des élections en France se fera sentir partout en Europe. Dans un autre article publié sur le site Republica.ro et avant le résultat du second tour, Petronela Caso citait Le Guadian qui affirmait que « la France, membre fondateur et moteur de l’UE et du G7, puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, risque à présent de se transformer en un partenaire incommode dans les négociations menées au sein de l’UE et de l’OTAN. Elle risque aussi de devenir un partisan moins enthousiaste de l’Ukraine et de son adhésion européenne ». Malheureusement, à l’heure actuelle, l’instabilité et l’absence totale de prédictibilité aussi bien économique que politique sont les mots clé de l’Europe de nos jours. Tout cela dans un contexte de guerre et d’agression militaire qui fait de plus en plus peur.

     

    L’anthologie “Le Grand Tour” qui réunit 27 contributions – une par Etat membre de l’UE

     

    Mais puisque je ne veux pas marquer le 14 juillet par de tels propos pessimistes, je me permets de changer de sujet et de parler littérature, une idée qui appartient à Paul Jamet, de France. Notre auditeur me signale par mail, l’existence d’un ouvrage fort intéressant paru en 2022, chez Grasset et intitulé « Le Grand Tour ». C’est une anthologie qui réunit 27 contributions – une par Etat membre de l’UE. Pour la Roumanie, poursuit M. Jamet, « le contributeur est le grand écrivain contemporain Norman Manea exilé aux États-Unis et connu pour son ouvrage ” L’enveloppe Noire ” qui aborde un sujet très délicat, celui de la place des juifs dans la société roumaine. » D’après ce que notre ami français nous explique, Norman Manea commence sa contribution – intitulée Le Pays des Hêtres – en parlant de sa Bucovine natale – il est né près de Suceava – avant d’aborder la question de l’Holocauste. »  Comme quoi, ni même la littérature n’arrive plus à nous éloigner du politique. C’est tellement incompréhensible et douloureux de voir la légèreté avec laquelle les catastrophes de l’histoire risquent se répètent ! Cher Paul Jamet, je vais noter le titre de cet ouvrage pour le proposer en automne, au moment de la rentrée, aux libraires de Kyralina. Qui sait, peut-être qu’un d’entre eux voudrait en faire son coup de cœur.

     

    Dirigeons-nous en Algérie pour un petit coucou amical à notre auditeur Farid Boumechaal qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Nous sommes contents de vous savoir à l’écoute de notre volet actualité et les détails que vous avez notés vous valent une belle carte QSL électronique. Un peu de patience et vous allez la recevoir dans votre boîte mail. A bientôt de vous lire !

     

    Revenons en France pour un clin d’œil amical à Philippe Marsan de Biganos à qui je dis un grand merci pour son rapport d’écoute très bien fourni pour le mois de mai. M. Marsan a été à l’écoute entre autres, de nos actualités, de la chronique consacrée à l’agenda culturel, d’une nouvelle édition Visitez la Roumanie lors de laquelle RRI vous a emmené au bord de la mer Noire. Merci également d’avoir suivi le programme musical de jazz et, bien évidemment, le Courrier des auditeurs. Puisque le rapport d’écoute date du dimanche de Pâques orthodoxes, notre ami a pu apprendre au micro de RRI des détails sur les traditions roumaines à l’occasion des fêtes pascales. Valentina au micro du courrier en ce moment, a fait le tour des plats que les Roumains préparent en ce jour spécial. Cher Philippe Marsan, j’espère que vous profitez en ce moment du calme de l’été pour écouter RRI et concocter des rapports d’écoute qui nous servent beaucoup dans notre travail. Je vous passe le bonjour de nous tous et à bientôt de vous lire !

     

    Madame, Monsieur, l’actuelle édition du courrier touche à sa fin. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous d’ici un mois. En attendant, portez vous bien, profitez du soleil et des vacances et écoutez RRI

  • La ville de Târgu Jiu, 10 ans après l’attribution du trophée “La Pomme d’Or “

    La ville de Târgu Jiu, 10 ans après l’attribution du trophée “La Pomme d’Or “

    La Pomme d’Or – en récompense pour les efforts de développer le tourisme

    Târgu Jiu, ville située dans le sud-ouest de la Roumanie et chef-lieu du département de Gorj, a récemment célébré le 10e anniversaire depuis la réception du prestigieux trophée « La Pomme d’Or », remis par la Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains du Tourisme (FIJET). Depuis 1970, cette distinction récompense une organisation, une ville ou une personnalité en reconnaissance de ses efforts pour la promotion et le développement du tourisme.

     

    Târgu Jiu a reçu le trophée « La Pomme d’Or » en 2014. Le jury de la FIJET a jugé que cette ville est une destination unique grâce aux œuvres monumentale, en plein air, du célèbre sculpteur Constantin Brâncuşi, qui attirent de nombreux touristes. Pour rappel, installé à Paris depuis 1909, Constantin Brâncuşi était déjà une un artiste célèbre lorsqu’il est retourné dans son pays natal, la Roumanie, en 1937 pour créer les œuvres admirées aujourd’hui par les visiteurs de Târgu Jiu. Sur demande de la « Ligue Nationale des Femmes de Gorj », Constantin Brâncuşi a réalisé, en l’espace d’une année, plusieurs œuvres monumentales situées sur une voie désormais appelée « Calea Eroilor », « La voie des héros ».

     

    L’Axe Brancusi ou la Voie des Héros

     

    C’est sur cette voie, également appelée « l’Axe Brancusi », que se trouve aussi le pont où, le 14 octobre 1916, de violents combats ont eu lieu, la population de la ville parvenant à stopper l’avancée des troupes allemandes vers le sud. Dans le Jardin public, près de la rivière Jiu, se trouve la Table du Silence, entourée de douze chaises rondes en pierre en forme de sablier. Ensuite, le long de l’allée, on peut observer de part et d’autre 30 chaises carrées en pierre, également en forme de sablier. À l’entrée du Jardin public il y la « Porte du Baiser », une œuvre en pierre poreuse haute de plus de 5 mètres. Sur les deux colonnes, on peut voir le symbole du baiser, constitué de deux moitiés d’un cercle, un motif caractéristique du sculpteur Constantin Brâncuşi. À l’autre extrémité de « l’Axe Brâncuşi » se trouve la « Colonne sans fin » à environ 1,2 km de distance. Haute de 29 mètres, elle est composée de modules en bronze en forme de sablier, fixés sur un axe métallique. Installée dans un parc entouré de bâtiments peu élevés, l’œuvre de Brâncuşi est visible de loin.

     

    Une cérémonie devant la Table du Silence

     

    Lors de la cérémonie tenue devant la « Table du Silence » dans le Jardin public de Târgu Jiu, à l’occasion du 10e anniversaire de l’attribution du trophée « La Pomme d’Or », les membres du Comité exécutif de la Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains du Tourisme y étaient également présents et ils ont eu l’opportunité de découvrir d’autres attractions du département de Gorj. Après l’événement, le président de FIJET, Tijani Haddad, a évoqué la Roumanie en tant que destination touristique et a souligné la manière dont la ville de Târgu Jiu met en valeur les œuvres de Brâncuşi.

     

    Tijani Haddad : « Nous sommes convaincus que la Roumanie est désormais une destination très attractive non seulement pour les touristes européens, mais aussi pour ceux de nombreux autres pays, grâce à ses montagnes, à ses rivières et à l’hospitalité de sa population. Nous espérons que cet événement sera bénéfique pour la Roumanie et nous espérons avoir d’autres opportunités de promouvoir ce pays sur la scène internationale du tourisme. Nous sommes venus ici spécialement pour célébrer l’attribution de la Pomme d’Or à la ville de Târgu Jiu, il y a 10 ans. Les habitants ont marqué ce moment par des célébrations. Nous sommes donc revenus pour cette occasion, qui a attiré une participation impressionnante, incluant de nombreux groupes folkloriques, dont beaucoup étaient composés d’enfants. Ce fut une cérémonie fantastique, et nous avons été impressionnés par l’organisation de l’événement. Nous espérons que notre fédération continuera à faire tout son possible pour promouvoir ce que nous avons vu lors de cette visite, à savoir la destination et les attraits touristiques de la Roumanie.”

     

    Targu Jiu, une ville de plus en plus vistée

     

    Grâce aux efforts de promotion des dernières années, la ville de Târgu Jiu et le département de Gorj ont considérablement accru leur visibilité tant au niveau national qu’international. En témoignent les plus de 150 000 touristes se sont rendus « Chez Brancusi », soit un nombre presque double par rapport à celui de 2020. « Chez Brâncuşi » est non seulement le surnom de Targu Jiu, mais c’est aussi le nom de l’association en charge de la promotion du tourisme à Târgu Jiu et dans le département de Gorj. (Trad. Rada Stanica)