Tag: BRD

  • Le Chêne de Lucian Pintilie, première production cinématographique roumaine numérisée en format 4K

    Le Chêne de Lucian Pintilie, première production cinématographique roumaine numérisée en format 4K

    Le long métrage « Le Chêne » réalisé par Lucian Pintilie en 1992 reste un des meilleurs films de la cinématographie roumaine et la première production numérisée en format 4K par la BRD – Groupe Société Générale et Fundaţia9. Projetée en première en 2019, au Festival Lumière mis en place à Lyon à la mémoire des frères Lumière, la version numérique du film a été également présentée en Roumanie en février 2020, lors d’une soirée de gala. La numérisation a eu lieu aux laboratoires Hiventy de France et la restauration a été réalisée en Roumanie, aux studios Avanpost Media, sous la coordination du directeur d’image Florin Mihailescu, un proche du réalisateur Lucian Pintilie. Le processus de restauration, qui a duré de six mois, a permis d’améliorer l’image et le son et de transposer le film en format numérique 4K.

    Présenté en première au Festival de Cannes en 1992, le film « Le Chêne », inspiré du roman « Balanţa » de Ion Băieşu, est le premier long métrage que Lucian Pintilie a réalisé une fois de retour en Roumanie après son exil. La production raconte l’histoire d’une institutrice et d’un médecin qui essaient de s’en sortir pendant les derniers jours du communisme. A l’affiche, on retrouve des noms célèbres de comédiens roumains tels Maia Morgenstern, Răzvan Vasilescu, Victor Rebengiuc, Marcel Iureș. D’ailleurs, c’est justement ce film qui a servi de tremplin pour la carrière internationale de Maia Morgenstern qui s’est vu récompenser du Prix de la meilleure interprétation féminine remis par l’Académie européenne de film pour son rôle dans « Le Chêne ».

    La restauration du film « Le Chêne » s’inscrit dans un programme plus ample mené par Fundaţia9 et le Fonds pour le cinéma « Lucian Pintilie » créé à la mémoire du grand réalisateur roumain à l’initiative de Corina Suteu, membre au Conseil directeur de cette fondation. Ce fonds permet à Fundaţia9 de rendre hommage à la mémoire du grand cinéaste roumain, et de soutenir les films d’auteur signés par des jeunes cinéastes en début de carrière, dans l’esprit du cinéma de Lucian Pintilie.

    Anca Dragoi, responsable de la Fondation, sur la numérisation du film « Le Chêne » :« La mise en place d’un Fonds pour le cinéma « Lucian Pintilie » sert à soutenir la jeune génération de réalisateurs roumains. On s’est également rendu compte à quel point il est important de récupérer l’œuvre cinématographique de Pintilie, surtout que cet exercice ne fait pas nécessairement la règle en Roumanie. Or nous, on voudrait bien créer un exemple de bonne pratique. D’une façon idéale, il faudrait que ce premier projet de restauration et de numérisation ouvre la voie à la récupération du patrimoine audiovisuel de Roumanie. On est parfaitement conscients à quel point le cinéma roumain a besoin d’être soutenu et je serais très contente que la restauration du Chêne soit un premier exemple en ce sens, censé encourager aussi bien l’Etat que le secteur privé à s’y impliquer davantage. Les premières discussions en ce sens, on les a menées avec le coproducteur français, qui est aussi le distributeur du film, à savoir MK2, et qui s’est avéré extrêmement efficace. A l’époque, nous avons dû choisir entre plusieurs offres compétitives, mais on s’est dit qu’il était important, ne serait-ce que d’un point de vue symbolique, de montrer qu’en Roumanie aussi, on est capables de faire des choses de très bonne qualité. Du coup, après avoir comparé les offres reçues dont certaines appartenaient à des laboratoires prestigieux d’Europe, on a décidé de travailler pour la restauration avec le studio Avanpost de Roumanie. Et franchement, je pense que tout le monde y a gagné, même nous, afin de booster la confiance en nos compétences ».

    Pour mieux comprendre le processus de restauration du film, écoutons Sebastian Plămădeală, un des techniciens en chef au studio Avanpost : « On a été très content de la confiance dont Fundaţia9 nous a investis pour ce projet innovateur et plein de défis. Heureusement, nous avons lancé le processus de restauration de la variante du film déjà numérisée en format 4K. On a donc bénéficié d’un scan du négatif fait par le coproducteur français MK2 qui a également assuré les transpositions du son en format numérique. Cela veut dire que nous avons pu nous lancer directement sur le processus de restauration sans nous occuper de transposer le film du format analogique en format numérique. La restauration s’est déroulée sur trois plans parallèles : la colorisation de la pellicule, la restauration de la bande son et la restauration des images, par la suppression des impuretés. Chaque processus de ce type relève un grand défi puisqu’en l’absence de l’artiste, c’est toujours à l’équipe chargée de la restauration de prendre toutes les décisions. Dans ce cas concret, on a eu la chance d’avoir à nos côtés M. Florin Mihăilescu, un proche de Lucian Pintilie qui connaissait bien les options du maître. Du coup, on a pu suivre la trajectoire du film original ».

    La restauration du long métrage « Le Chêne » est le fruit d’un travail de six mois, d’une équipe Avanpost formée de trois professionnels du son et de cinq professionnels de l’image, avec une coordinatrice. La distribution internationale du film est assurée par les Français de MK2, coproducteurs du film. (trad. Ioana Stancescu)

  • Sports roundup

    Sports roundup


    The International Football Federation
    (FIFA) has
    decided that players born in 1997
    be eligible for the Olympic
    Games in Tokyo. On
    March 27th,
    Romanian Football Federation
    notified FIFA on the situation of our eligible players asking for
    confirmation in the case of those
    born in 1997, although next
    year these will no longer be part of the under-23 age bracket as the
    competition had to be postponed.


    FIFA
    responded in a communique quote: ‘Any
    player born on or after January 1, 1997 will be able to play, plus
    the three allocated over-aged players.’ unquote.
    We
    recall that the summer Olympics in Tokyo, which were supposed to
    unfold between July 24th
    and August 9th
    this year have been postponed due to the COVID pandemic and are to
    take place over July 23rd
    and august 8th
    2021.

    The
    game of Romania’s under-21 squad against Denmark in the
    preliminaries of the European Under 21 Football Championship, which
    was supposed to be played on March 31st
    has been rescheduled for November. Under these circumstances, that
    will be their last qualifying match for the European Championship.

    The
    other matches pitching our squad against Finland away, on September
    4th,
    and four days later also away against Malta will be taking place as
    scheduled. On October 9th,
    our young footballers will be up against Ukraine and take on Malta in
    a home game on October 13th.
    The match when Romania is supposed to take on Denmark has not been
    scheduled yet.

    Romania
    is presently ranking second in Group 8th, five points less
    than the team on the first place, Denmark. Starting EURO 2021, 16
    football sides with players under 21 will be playing in the
    competition’s final tournament.

    Besides
    the two host countries, Hungary and Slovenia, 9 group winners and the
    best runner-up will qualify for the final tournament. The other 8
    squads on the second position will be playing tie matches for the
    other 4 available places.

    The
    BRD Bucharest Open women’s tennis tournament due to take place
    between July 13th and 19th has been rescheduled
    also due to the pandemic, the vice-president of the Romanian Tennis
    Federation, George Cosac has told AGERPRESS news agency. BRD
    Bucharest Open is the only WTA tournament hosted by Romania.


    (translated
    by bill)

  • Sports roundup

    Sports roundup


    The International Football Federation
    (FIFA) has
    decided that players born in 1997
    be eligible for the Olympic
    Games in Tokyo. On
    March 27th,
    Romanian Football Federation
    notified FIFA on the situation of our eligible players asking for
    confirmation in the case of those
    born in 1997, although next
    year these will no longer be part of the under-23 age bracket as the
    competition had to be postponed.


    FIFA
    responded in a communique quote: ‘Any
    player born on or after January 1, 1997 will be able to play, plus
    the three allocated over-aged players.’ unquote.
    We
    recall that the summer Olympics in Tokyo, which were supposed to
    unfold between July 24th
    and August 9th
    this year have been postponed due to the COVID pandemic and are to
    take place over July 23rd
    and august 8th
    2021.

    The
    game of Romania’s under-21 squad against Denmark in the
    preliminaries of the European Under 21 Football Championship, which
    was supposed to be played on March 31st
    has been rescheduled for November. Under these circumstances, that
    will be their last qualifying match for the European Championship.

    The
    other matches pitching our squad against Finland away, on September
    4th,
    and four days later also away against Malta will be taking place as
    scheduled. On October 9th,
    our young footballers will be up against Ukraine and take on Malta in
    a home game on October 13th.
    The match when Romania is supposed to take on Denmark has not been
    scheduled yet.

    Romania
    is presently ranking second in Group 8th, five points less
    than the team on the first place, Denmark. Starting EURO 2021, 16
    football sides with players under 21 will be playing in the
    competition’s final tournament.

    Besides
    the two host countries, Hungary and Slovenia, 9 group winners and the
    best runner-up will qualify for the final tournament. The other 8
    squads on the second position will be playing tie matches for the
    other 4 available places.

    The
    BRD Bucharest Open women’s tennis tournament due to take place
    between July 13th and 19th has been rescheduled
    also due to the pandemic, the vice-president of the Romanian Tennis
    Federation, George Cosac has told AGERPRESS news agency. BRD
    Bucharest Open is the only WTA tournament hosted by Romania.


    (translated
    by bill)

  • Cinété à Bucarest

    Cinété à Bucarest

    Du 11 juillet au 11 septembre, la Fondation 9 invite les Bucarestois à visionner, en plein air, à partir du 21 h, des films classiques et contemporains. Intitulé Cinété, ce projet, qui en est à sa première édition, fait partie dun programme qui a déjà une riche tradition. Ecoutons Anca Drăgoi, coordinatrice de projet: « Au cœur de la capitale roumaine, un beau bâtiment de patrimoine abrite la résidence artistique de la BRD –Société générale, connue sous le nom de Scène 9. Le projet qui sadresse notamment au jeune public est orienté vers la zone dexploration ou dexpérimentation artistique. Nous tentons dy inclure le plus grand nombre possible de domaines culturels et artistiques. Voilà pourquoi nous abritons et produisons des évènements culturels. Parmi eux, le débat qui sinscrit dans le programme Echanges de mercredi, coordonné par la poétesse Svetlana Cârstean, avec qui nous avons un partenariat conclu il y a assez longtemps. Nous déroulons aussi notre propre projet cinématographique, baptisé Cinété et qui consiste en des projetions de films en plein air. A cela sajoute toute une série dexpositions darts visuels censées faire découvrir au public des artistes contemporains de Roumanie et de létranger. Bref, il sagit dun espace dexpérimentation, qui offre aussi à certains artistes la possibilité de sexprimer. »



    Notre interlocutrice, Anca Drăgoi, nous a également décrit la réaction du public à légard de leffort créatif des artistes: « Le public a vraiment besoin de cette diversité. En témoignent aussi bien les retours positifs que le nombre croissant de participants à nos événements. Il faut savoir que chaque art a son public qui réagit de manière différente. En déroulant ces projets, notre fondation envisage de rapprocher la culture des gens, de la rendre toujours plus accessible, didentifier de nouvelles modalités permettant de mener un dialogue de plus en plus engagé, ouvert et amical avec le grand public ».



    Anca Drăgoi nous a fourni des détails sur le programme Cinété 2019: « Le projet Cinété a été créé cette année. Nous avons voulu profiter du fait que lédifice où ont lieu nos activités dispose dune très belle cour, dun jardin dété, que nous souhaitons animer durant lété. Comme le projet nen est quà ses débuts, nous avons pensé à une offre artistique invitant à la détente sans pour autant perdre de vue la récupération de la mémoire culturelle, soit une des missions assumées par la Fondation 9. Voilà pourquoi on combine des films darchives de Roumanie et de France avec des productions cinématographiques récentes des deux pays. Nous nous réjouissons que la sélection ait été faite par le prestigieux commissaire international dexpositions Richard Pena, directeur émérite du Festival du Film de New York et professeur détudes cinématographiques à lUniversité Columbia. Cest lui en fait qui a proposé ce mélange entre vieux et nouveau. Doù le slogan de cette première édition de Cinété Classique et récent .Un autre trait caractéristique de cette première édition cest le fait de présenter exclusivement des films portant la signature de réalisatrices. Les deux dernières projections font partie du programme « lEurope créative », qui vise à mettre en valeur des espaces et des édifices historiques par le biais de projections de films en plein air. »



    Sur la liste des réalisatrices dont les films figurent à laffiche de Cinété on retrouve Agnès Varda, Elisabeta Bostan, Claire Denis ou Ruxandra Zenide. (Trad.Mariana Tudose)


  • Noël Bernard – eine Legende unter den rumänischen Journalisten von Radio Free Europe

    Noël Bernard – eine Legende unter den rumänischen Journalisten von Radio Free Europe

    Noël Bernard wurde 1925 in Bukarest geboren. Sein Vater war jüdischer und seine Mutter österreichischer Abstammung. 1940 wanderte er gemeinsam mit seiner Familie nach Palästina aus und lie‎ß sich dort nieder. Nach dem Krieg zog er über Gro‎ßbritannien in die BRD um, wo er der Leiter des rumänischen Dienstes von Radio Freies Europa wurde. Bernard gilt als Anhaltspunkt im Radiojournalismus, dank seiner ausgewogenen, ruhigen, gründlichen und hartnäckigen Berichterstattung über die Entwicklungen im kommunistischen Rumänien bis 1981. In diesem Jahr starb er im Alter von nur 56 Jahren.



    Bernards Tod war ein harter Rückschlag für seine Kollegen, Freunde und Hörer. Der Essayist Virgil Ierunca widmete dem Verstorbenen damals einen denkwürdigen Nachruf, den er im Studio von Radio Freies Europa vorlas, die Aufzeichnung befindet sich heute auch im Archiv des Zentrums für Mündliche Geschichte des Rumänischen Rundfunks. Im folgenden einige Auszüge:



    Noël Bernards Biographie hat etwas von der lichtähnlichen Einfachheit eines Schicksals. Er wurde geboren und starb in den Studios von Radio Freies Europa. Das hei‎ßt: in Rumänien. Denn im imaginären Raum des Studios wurde das reelle Rumänien installiert, das Noël Bernard, dieser gemä‎ßigte Agnostiker, wie eine Religion betrat. Eine seltsame Religion mit Millionen von unsichtbaren Gläubigen, die im von der Geschichte abgeschirmten und im Unglück eingeschlossenen Land immer auf seine Worte warteten, wie auf eine Art Erlösung. Es gibt ein Geheimnis der Berufung. Noël Bernards Berufung war es, der Lüge als Lärm die Wahrheit als das wesentliche Flüstern entgegenzusetzen. Über die wesentliche Wahrheit zu flüstern, hei‎ßt, die einfachsten Worte zu nehmen und sie so zu platzieren, dass jedes von ihnen den Herzschlag des Zuhörers begleitet. Das bedeutet nicht, die Wahrheit zu verhüllen, sondern das Wort mit jener geheimnisvollen Dimension auszustatten, die der Wahrheit selbst ein Gewicht verleiht, eine mahnende Notwendigkeit, eine würdige Verwurzelung. Alles ohne Nachdruck, ohne Anma‎ßung.“




    Noël Bernard wusste, wie man gute Presse macht, weil er den Beruf liebte. Das bedeutete nicht nur den Wunsch, möglichst professionell zu sein, sondern die Prinzipien vorrangig zu behandeln, die jeder Mensch aus der Kindheit kennt: die Suche nach der Wahrheit, der Respekt, die Menschlichkeit.



    Wer jemals Noël Bernard gehört hat — gibt es überhaupt jemanden, der ihn nicht gehört hat? –, wird seine Stimme nie vergessen können. Eine Stimme, in deren Transparenz plötzlich die klare Stimme, die Kraft der Idee, der Respekt für die Taten zusammenschmolzen. Manchmal fehlten weder die fruchtbare Ironie noch die Zeichen des Staunens, aber diese rhetorischen Figuren über Umwege wichen nie von der eleganten Würde des Gesagten ab. Noël Bernard war mehr als ein guter Journalist. Es mag Menschen gegeben haben, die mit diesem leidenschaftlichen Blick auf die Realität nicht viel anzufangen wussten. Diesen Menschen werden wir mit den Worten des Schriftstellers Paul Valery begegnen: »Die Wahrheit kann nur leidenschaftlich erfasst werden.«“




    Radio Freies Europa war in den Jahren der kommunistischen Diktatur, die mit dem nahenden Ende immer düsterer wurde, nicht nur ein lebenswichtiges Informationsmittel, sondern auch eine echte Sozialmedizin. Alles dank demselben Noël Bernard.



    Ferner sei gesagt, dass das Geheimnis von Noël Bernard nicht aus der leidenschaftlichen Verschleierung von Ideen und Taten bestand, denn so wäre er einer Ideologie verfallen, sondern darin, die Wahrheit mit Leidenschaft in Frage zu stellen. Noël Bernard war kein Ideologe, sondern ein Gewissen, das den Durst nach Gerechtigkeit und Freiheit der Rumänen überall verkörperte. Dank ihm ist »Free Europe« zu einer Tribüne der Menschenrechte geworden, zu der jeder mit seinen Anliegen kommt, um dort oben gehört zu werden, wo keine Beschwerden und Bestätigungen ankommen. An Radio Free Europe und seinen Intendanten richteten auch die streikenden Bergleute aus dem Schiltal ihre historischen Forderungen. Wird au‎ßerdem jemand je vergessen können, dass die Rumänen nach dem Erdbeben von 1977 ihre Schmerzen und ihr Elend dank Noël Bernard leichter ertragen konnten, der Radio Freies Europa in ein offenes Studio für Anrufe und Hilferufe verwandelt hat?“




    Nach dem Tod von Noël Bernard zeigten die Worte seines Freundes Virgil Ierunca, kraft der Emotionen und Hoffnung, was sein Nachlass für jeden von uns bedeutet.



    Wenn Intelligenz nichts anderes ist als ein organisiertes Gedächtnis, dann hat Noël Bernard diese Intelligenz durch eine unvorstellbare Verschwendung von Nüchternheit, Anstrengung, Verständnis und Handeln verbraucht. Er kam immer als Erster in seiner Werkstatt an und war der Letzte, der sie verlie‎ß. Alles, was Rumänien hätte interessieren können, wurde angehört, untersucht, interpretiert, um später im Land ohne Antennen, in dem systematisch falsch informierten Land, veröffentlicht zu werden. Das Mikrofon wurde für Noel Bernard zum lebendigen Instrument seiner Intelligenz und der kollektiven Erinnerung. Das Geheimnis des Todes strebt jetzt danach, diese kostbare Präsenz in eine erschütternde Abwesenheit zu verwandeln. Zu dieser letzten Stunde, der Zeit der Trennung von unserem verschwenderischen Freund, müssen die Fehlzeiten jedoch unentschuldigt bleiben. Hier spricht Freies Europa ohne Noël Bernard, als ob die Tränen die Trauer wegspülen könnten, die Ihre und die unsere, die luftige Trauer der Wellen.“




    Radio Free Europe war nach Noël Bernards Tod nicht mehr derselbe Sender, aber diejenigen, die ihm folgten, setzten das fort, was er begonnen hatte. Und die Zeit gab ihnen Recht.

  • July 17, 2016 UPDATE

    July 17, 2016 UPDATE

    TENNIS Romanian tennis player Simona Halep, the odds-on favourite of the BRD Bucharest Open, on Sunday won the finals of this competition against Anastasija Sevastova of Latvia, whom she beat in two sets, 6-0, 6-0. This is Halep’s second BRD Open trophy after the one she reaped two years ago. It is also Halep’s 21st WTA finals and the 13th title she has won in her career. In another development, Spain has trounced Romania 4-1 in the Davis Cup’s second round of the Europe/Africa zone. In the last games on Sunday Florin Mergea conceded defeat to Roberto Bautista, 4-6, 3-6, 2-6, while Adrian Ungur was defeated in two sets 3-6, 6-7 by Pablo Busta.



    COUP Turkey is Romania’s strategic partner, its NATO ally and the country’s stability on the basis of observing democracy and democratically-elected institutions is important for regional, European and international security, Romanian president Klaus Iohannis said in an official communiqué issued after the aborted coup in Turkey, which left almost 300 dead. According to the authorities in Bucharest, there are no Romanians among the victims. The Romanian embassy and consular offices in Turkey are granting support, if need be, to those nearly 10 thousand Romanian citizens currently on holiday in this country. Bucharest has already sent two humanitarian transports to Istanbul with support from the Romanian Foreign Ministry, which set up a crisis cell. Apparently the situation in Turkey returns to normality, with no borders closed or travel restrictions. The Turkish embassy in Bucharest says that all institutions are functioning properly. Turkish president Recep Erdogan has called on the USA to extradite cleric Fetullah Gulen, whom he considers responsible for the coup. Washington has pledged support in investigating the coup but has called on the authorities in Ankara to prove that Gulen is guilty indeed. Roughly 6,000 people, including tens of generals, justices and prosecutors have been arrested all over Turkey for alleged participation in the aborted coup. The authorities in Ankara say they are considering reintroducing the death penalty 10 years after being abolished.



    MISSING A Romanian who was on holiday in Nice with his wife and son has been reported missing following the terror attack on Thursday. The boy was found on Saturday in a hospital close to the site of the attack, and according to the Foreign Ministry in Bucharest, his condition is stable, while his mom has been identified with severe wounds. In a phone call with his Romanian counterpart Dacian Ciolos, French Prime Minister Manuel Valls has given assurances that the authorities ‘are doing their best to clarify the situation’. France is today in mourning for the 84 people who lost their lives in the attack on France’s national day claimed by ISIS. Seven people in connection with the Tunisian attacker have been arrested. According to French Interior Minister Bernard Cazeneueve, the attacker seems to have been radicalized very quickly. The French official has mentioned a new type of terror attacks, which proves the complexity of the anti-terror fight.



    SUMMIT Prime Minister Dacian Ciolos said during the ASEM summit held in Ulan Bator that Romania could be a major transport hub, thanks to its opening to the Black Sea. In a statement to Radio Romania, Ciolos has said that thanks to the Danube, Romania can assure the transport of the goods arriving in the port of Constanta to the entire Europe. The Prime Minister has underlined Romania’s readiness to get involved in such projects adding that Bucharest has already started talks with countries riparian of the Black Sea, the Caspian and countries from Central Asia on this issue. On Friday and Saturday Ciolos took part in the 11th ASEM Summit hosted by Mongolia to mark 20 years since the opening of the political dialogue between Asia and Europe, ‘a major event in the economic and political relations between European and Asian countries’ as it was described in a communiqué issued by the Romanian government. Against the background of the latest terror attacks, the Romanian official has said that setting up an international tribunal against terrorism, a Spanish-Romanian initiative, would be a clear message that action can be taken at a multilateral level with instruments that are stronger than political statements.

  • Das Geschäft der kommunistischen Securitate mit der Familienzusammenführung

    Das Geschäft der kommunistischen Securitate mit der Familienzusammenführung

    In den 1950er Jahren lag die rumänische Wirtschaft fast am Boden; durch die Zerstörungen des Zweiten Weltkrieges, die Zahlung von Entschädigungen an die Sowjetuunion und die systematische Plünderung war der rumänische Staat fast nicht mehr fähig, den Mindestlebensstandard für die Bürger zu garantieren. Unter diesen Umständen überlegte sich die Securitate, der bewaffnete Arm der politischen Polizei, die auch wirtschaftliche Funktionen übernommen hatte, eine produktive Lösung — den Verkauf von Ausreisewilligen gegen harten Devisen. Über Jahrzehnte lie‎ß das kommunistische Regime Familien der Siebenbürger Sachsen und der Banater Schwaben gegen gro‎ßzügige Bezahlung durch die Bundesrepublik Deutschland ausreisen. Auch mit Israel machte der Warschauer-Pakt-Staat dieses Geschäft, wenn es um die Ausreise rumänischer Juden ging. In den 1970er und 1980er Jahren wurde der Freikauf“ zur wichtigen Bedingung der endgültigen Ausreise aus Rumänien — auch die rumänischstämmigen Emigranten konnten von ihren im Ausland lebenden Verwandten freigekauft werden.



    Anfang Mai veranstaltete das Auslandsbüro der Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) in Bukarest eine Fachkonferenz mit dem Titel Die geheimen Abkommen — Geschichte der unterstützten Emigration der Rumäniendeutschen“. Bei der sehr gut besuchten Konferenz konnten sich die Teilnehmer ein lebhaftes Bild über einen sehr interessanten und kritisch diskutierten Teil der deutsch-rumänischen Geschichte machen. Die Geschichte des Freikaufs Deutscher aus Rumänien während des kommunistischen Regimes durch die Bundesregierung wurde unter anderen von dem leitenden Unterhändler, Dr. Heinz Günther Hüsch, und von der Leiterin der Abteilung Investigationen im Nationalrat für die Aufarbeitung des Securitate-Archivs, Dr. Germina Nagâţ, dargestellt und diskutiert.



    Wenn es damals für die Bundesrepublik die einzige Möglichkeit war, die Rumäniendeutschen aus den Fängen des kommunistischen Regimes zu befreien (so Dr. Hüsch), war es für die rumänische Diktatur nur eine Beschaffungsma‎ßnahme für ausländische Devisen und Güter, ohne jegliche ethnische Konnotation (so Dr. Nagâţ). Die Securitate hatte von Anfang an das Geschäft mit der Familienzusammenführung“ an sich gezogen. Vorbild der deutschen Familienzusammenführung“ mit ihren Kategorien war der vor ganz anderem historischen Hintergrund, aber unter ähnlichen Umständen sich vollziehende Ausreisehandel mit jüdischen Bürgern Rumäniens. Dr. Germina Nagâţ ist Leiterin der Abteilung Investigationen im Nationalrat für die Aufarbeitung des Securitate-Archivs (CNSAS) in Bukarest. Sie erzählte, wie die kommunistischen Behörden angefangen hatten, rumänische Staatsbürger jüdischer Abstammung an ihre im Ausland lebenden Familienangehörigen regelrecht zu verkaufen:



    Eine Securitate-Akte, nämlich die Akte Nr. 2871 vom Auslandsnachrichtendienst vermerkt eine Episode, die wir als Startpunkt nehmen können, um zu verstehen, wie der Handel der Securitate mit rumänischen Staatsangehörigen angefangen hatte. Im Mai 1958 kam eine Nachricht vom rumänischen Securitate-Büro in London, man habe einen Vertrag über das Mieten eines Flugzeugs abgeschlossen. Mit besagtem Flugzeug sollten 11 gro‎ße Zuchtschweine der Rasse Landrace nach Rumänien geflogen werden, die durch einen britischen Vermittler namens Henry Jakober, Deckname Kraus“ gekauft worden waren. Dieser Henry Jakober Kraus“ war der Leiter der sog. operativen Kombination“, wodurch die Securitate hunderttausenden rumänischen Staatsangehörigen, meistens jüdischer Abstammung, die endgültige Ausreise aus Rumänien gegen Bezahlung erlaubte. Jakober, der das Rumänien der Zwischenkriegszeit sehr gut kannte und seit den 1930er Jahren nach Gro‎ßbritannien emigriert war, war damals Direktor der Firma Oil Cakes & Doyle Seeds“ mit Sitz in London. Er sprach Rumänisch und hatte ausgezeichnete Beziehungen zum Landwirtschaftsministerium, dem Handelsministerium und zahlreichen Unternehmen der damaligen Rumänischen Volksrepublik. Bei Gesprächen mit seinen Partnern aus Bukarest, die meisten von ihnen verdeckte Securitate-Offiziere, behauptete er wiederholt, er sei ein gro‎ßer Bewunderer der politischen Entwicklungen im kommunistischen Rumänien. Für den Anfang sagte Herr Jakober, er könne nicht nur lebendige Tiere verschaffen, sondern auch genetisches Material aus Dänemark. Im Mai 1958 wurden also die ersten 11 Landrace-Schweine verdeckt nach Rumänien geflogen.“




    Von den geheimen Viehtransporten zu den geheimen Menschentransporten war nur ein kleiner Schritt — der westliche Geschäftsmann und die kommunistische Securitate verstanden sich ausgezeichnet und waren äu‎ßerst einfallsreich. Dr. Germina Nagâţ dazu:



    Ein Jahr nach dieser ersten gelungenen Transaktion, im Mai 1959, wird in einem Bericht des Securitate-Dienstes Nr. 1 vermerkt, der britische Parlamentsabgeordnete John Platz habe bei den rumänischen Behörden interveniert, um die Ausreise einer jüdischen Familie aus Rumänien zu ermöglichen. Dabei hätte der Handelspartner Jakober behauptet, er spräche im Namen des britischen Parlamentariers; von der rumänischen Seite hätte man geantwortet, für eine solche Angelegenheit sei das Handelsministerium nicht zuständig, aber man werde den Gesuch an die Zuständigen weiter leiten. Im September 1959 reichte der rumänische Staatsbürger jüdischer Abstammung Beri Bernard Marcu ein Gesuch beim Innenministerium ein; dabei bat er um die Freilassung seines Vaters aus dem Gefängnis — 1954 war der Vater wegen Handelns mit Devisen zu einer Freiheitsstrafe mit Zwangsarbeit verurteilt worden. In seinem Gesuch bot Herr Bernard Beri Marcu dem rumänischen Staat eine Entschädigung von 10.000 US-Dollar, und präzisierte, das Geld käme von den im Ausland lebenden Verwandten des Gefangenen, die nicht nur seine Freilassung, sondern auch das Ausstellen eines Visums für das Aussiedeln nach Israel wünschen. Der Vorschlag Bernard Beri Marcus wurde angenommen, eine Bank wurde genannt, der Empfänger sollte den Betrag in rumänischen Lei erhalten. Dies scheint das erste Ausreisevisum zu sein, das von den rumänischen Behörden mit Genehmigung von höchster Stelle gegen Bezahlung ausgestellt wurde. Besonders wichtig ist dabei, dass es nicht nur um einen Reisepass, sondern auch um eine Freilassung aus dem Gefängnis handelte.“




    Der Freikauf von Menschen war ein Geschäft mit gro‎ßem Potential, und die Regierung in Bukarest konnte sich eine solche Gelegenheit nicht entgehen lassen. Dr. Germina Nagâţ erläutert weiter:



    Nach weiteren gelungenen Transaktionen und Importen von Tieren (Schweine, Rinder, Geflügel) oder anderen Waren notierte die Securitate 1960, man habe bei Gesprächen mit Herrn Jakober in London Folgendes festgelegt: Nach der Ankunft des ersten Rinder- oder Schaftransports in Rumänien werde das Ausreisevisum für Mentzer Marcu, Vater von Beri Bernard Marcu, ausgestellt, weil Jakober das Geld erst nach der Ausreise von Mentzer Marcu erhalten werde. Nach Lieferung der Corrierdale-Schafe werde auch der Familie von Bernard Beri Marcu die Ausreise genehmigt, und Bernard Beri Marcu selbst werde erst nach Lieferung der Zebu-Rinder ausreisen dürfen. Die Dokumente zeigen harte Geschäftsleute am Werk, es wird Tierkopf gegen Menschenkopf verhandelt. Die Verhandlungen um Rinder, Schafe und Schweine liefen gleichzeitig mit den Verhandlungen um den Freikauf von Menschen und wurden in denselben Dokumenten eingetragen. Ab 1958 wurde die Ausreise von jüdischen Familien nach Eintreffen im Land von Kühen, Schafen und Schweinen, später auch von Hunden der Rasse Collie, Futter, Melkmaschinen oder Apparatur zum Herstellen von Medikamenten genehmigt. Ab 1961 jedoch wurden die Kombinationen gegen Barzahlungen“ vorgezogen. Die rumänischen Behörden waren an speziellen Waren und an Bargeld interessiert und stellten ohne zu zögern die gewünschten Ausreisevisa aus, (ich zitiere) zum Aufrechterhalten der normalen Beziehungen zu Jakober und zum Aufnehmen von eventuellen neuen Kombinationen.“




    Für Geldsummen wurden Leute aus dem Gefängnis entlassen, 1961 auch Rumäniendeutsche, zu denen Personen gehörten, die wegen sog. Vaterlandsverrats“ verurteilt worden waren. Dr. Germina Nagâţ zitierte aus einem im November 1962 an die Securitate gesandten langen Bericht über die Bemühungen der damaligen Landsmannschaftschefs, den Freikauf von Sachsen und Schwaben via Jakober bei den deutschen Behörden zu bewirken. Diese winkten jedoch ab — und fanden eine andere Lösung.



    In den fünfziger Jahren begann auch im Falle der deutschen Minderheiten die Ausstellung von Ausreisevisa gegen entsprechende Bezahlung. Eine Stuttgarter Rechtsschutzstelle der evangelischen Kirche holte inhaftierte Priester und politische Gefangene in Osteuropa aus dem Gefängnis und organisierte ihre Ausreise in den Westen. Die Kosten trugen meist die Angehörigen — teilweise Summen im fünfstelligen Bereich.



    Nach Aufnahme diplomatischer Beziehungen zwischen Rumänien und der Bundesrepublik Deutschland 1967 erhielt dann ein Rechtsanwalt, Dr. Heinz Günther Hüsch, durch das damalige Ministerium für Vertriebene und Flüchtlinge den Auftrag, zu längerfristigen Vereinbarungen mit höheren Ausreisezahlen zu gelangen. Nach Eingliederung dieses Ministeriums in das Innenressort bildeten dessen Minister und dessen Bürokratie das verschwiegene Gerüst, dessen Rückhalt Dr. Hüschs ungewöhnliche Arbeit ermöglichte. Im Zeitraum von 1968 bis 1989 war Hüsch Deutschlands Verhandlungsführer in der Geheimsache Kanal über den Freikauf von 226.654 Rumäniendeutschen. Im Zuge dessen hatte er unter dem ihm von der Securitate gegebenen Decknamen Eduard mehr als 200 offizielle und zwischen 600 und 1000 inoffizielle Treffen mit Vertretern der rumänischen Regierung. Seine Mission endete erst mit dem Sturz des Ceaușescu-Regimes während der Rumänischen Revolution 1989.







    In der folgenden, knapp 15-minütigen Originalton-Aufnahme zum Nachhören erinnert sich Dr. Heinz Günther Hüsch an die Verhandlungen: src=/files/Panoramice/Pro

    Foto: www.kas.de/rumaenien


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    Dr. Hüschs Auftrag blieb als Konsens der politischen Parteien und der Regierungen bis im Herbst 1989 bestehen. Bundeskanzler Helmut Schmidt konnte bei seinem Besuch in Bukarest im Januar 1978 für den Zeitraum von fünf Jahren die Ausreise von jährlich 11.000 Deutschen aus Rumänien erreichen. Mitte der 1980er Jahre stieg die Aussiedlerzahl auf 16.500, die höchste Aussiedlerzahl vor der Wende wurde 1989 mit 23.387 Aussiedlern erreicht. Mit dem Anstieg der Aussiedlerzahl wuchsen auch die Prokopfpreise, die sich im Durchschnitt zwischen 6.000 und 8.000 DM bewegten. Ein Abbruch der Verhandlungen sei von deutscher Seite mehrfach erwogen worden, weil man wiederholt über das Verhalten der rumänischen Seite, die bis zu Erpressungsversuchen ging, empört war, sagte Dr. Hüsch.



    Durchgesetzt hat sich jedoch letztlich bei allen Parteien die Auffassung, man solle das Mögliche tun, um den Rumäniendeutschen die Ausreise aus dem diktatorischen Staat, aus Unfreiheit und wirtschaftlicher Not zu ermöglichen. Es sei eine humanitäre Aktion gewesen, gekauft wurde Freiheit, das entspreche der Fürsorgepflicht, die Deutsche für Deutsche haben, so der langjährige Verhandlungsführer. Er habe die grö‎ßte Aktion dieser Art in der europäischen Nachkriegsgeschichte aus Überzeugung vermittelt, versicherte Dr. Hüsch. Die Gesamtzahl der deutschstämmigen Aussiedler, die während des Kommunismus Rumänien gegen Bezahlung verlassen haben, konnte nicht genau ermittelt werden — es dürften zwischen 250.000 und 400.000 Personen gewesen sein.



    Deutsch von Daniela Cîrjan




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