Tag: Brésil

  • 20.04.2023

    20.04.2023

    Céréales – Le gouvernement de Bucarest se prépare à accorder son propre soutien aux fermiers qui cultivent des céréales, qui devrait s’ajouter aux compensations proposées par la Commission européenne dans le contexte de la crise des céréales d’Ukraine. Un projet de décret gouvernemental figure à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui, lorsque l’exécutif devrait évoquer aussi d’autres mesures liées à la situation créé par l’importation et le transit de céréales de l’Etat voisin en guerre actuellement. Hier, la Roumanie a décidé de continuer à permettre le transit des céréales d’Ukraine, mais a introduit des mesures supplémentaires de contrôle afin de protéger les fermiers. Les décisions ont été annoncées à l’issue des pourparlers entre le ministre roumain de tutelle, Petre Daea avec son homologue ukrainien, Mikola Solski. Le même jour, les ministres en charge du commerce et respectivement de l’agriculture de cinq Etats : Pologne, Hongrie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie ont analysé la situation avec le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, et avec le commissaire européen à l’agriculture, Janusz Wojciechowski. Et la cheffe de l’exécutif communautaire, Ursula von der Leyen, a annoncé des mesures intégrées et promis une nouvelle aide financière d’une centaine de millions d’euros aux fermiers touchés par les facilités offertes aux producteurs de céréales d’Ukraine.

    Brésil – En visite officielle au Brésil, le président roumain, Klaus Iohannis a rencontré le vice-gouverneur de l’Etat de Rio de Janeiro et avec le vice – maire de la ville et signé un mémorandum qui vise la coopération dans le domaine de l’environnement. Selon l’envoyée spéciale de la Radio publique roumaine, durant les entretiens avec les autorités locales de la métropole Rio de Janeiro, le président Iohannis a présenté les opportunités économiques offertes par la Roumanie et a invité les investisseurs de la région d’y venir, soulignant le fait que des projets communs dans plusieurs domaines pourraient être déroulés. Le chef de l’Etat a apprécié l’implication intense des autorités dans des aspects liés à la protection de l’environnement et a encouragé l’intensification de la collaboration dans ce domaine qui pourrait devenir un des piliers de la coopération sectorielle entre les deux Etats. Ce fut le dernier point à l’agenda de la visite du président roumain au Brésil. Sa tournée en Amérique du Sud se poursuivra par des visites officielles au Chili et en Argentine.

    Chisinau/expulsion – La République de Moldova a expulsé un diplomate russe qui accompagnait le président du Tatarstan, Rustam Minnihanov, dans sa tentative d’arriver sur le territoire de la Moldavie. Le diplomate, déclaré persona non grata et un autre employé de l’ambassade de Russie ont été accusés de comportement inapproprié envers les agents de la police aux frontières, qui n’ont pas permis au leader du Tatarstan d’entrer en République de Moldova. Le Tatarstan est une république autonome russe et son président est un partisan de la guerre que la Russie mène en Ukraine. Aux dires du premier ministre moldave, Dorin Recean tous ceux qui contribuent au meurtre des enfants et des femmes en Ukraine, n’ont rien à chercher sur le territoire de la République de Moldova. Le chef du gouvernement a également déclaré que les autorités de Chisinau n’accepteraient point que la République de Moldova soit associée aux autorités de la guerre en Ukraine.

    Moldavie/UE – Le Parlement européen a adopté mercredi à Strasbourg, avec une large majorité une résolution qui affirme que l’adhésion de la République de Moldova constituerait un investissement stratégique dans une Europe unie et puissante et plaide pour le déclenchement des négociations d’adhésion avant la fin de l’année. Le document précise aussi que la République de Moldova est toujours exposée à la pression russe et à son chantage énergétique, aux troubles économiques causées par la guerre en Ukraine voisine ainsi qu’aux tentatives soutenues par le Kremlin de déstabiliser le gouvernement pro-européen du pays.

    Navire – Un navire maritime de surveillance de la Police roumaine aux frontières participe dans les eaux de l’Italie à l’opération commune « Themis 2003 » organisée par l’agence Frontex de l’UE. L’équipage roumain constitué de 28 membres réalise des missions de patrouille, de recherche et sauvetage en mer Méditerranée, selon les déclarations faites au micro de la correspondante de la radio publique roumaine en Italie par le commandant du navire, le commissaire de police Nicolae Stignei.

    Ballet – Le théâtre de ballet de Sibiu, dans le centre de la Roumanie a été invité à la troisième édition du Festival international de théâtre et danse de Poznan en Pologne, appelé « les frontières de la nature – les frontières de la culture », organisé par le théâtre de danse polonais. Le ballet de Sibiu présentera à Poznan le 23 avril pour le grand public et le 26 avril dans le cadre d’un événement restreint, la production de danse contemporaine la plus récente réalisée à Sibiu – le spectacle « One way ticket » / « Un billet aller », créée par la chorégraphe Sandra Mavhima. Le spectacle est un essai chorégraphique sur les défis auxquels se confrontent les européens qui choisissent d’émigrer en Occident à la recherche d’une vie meilleure. Les spécytacles invitées superposent différents styles et compréhensions du concept de frontière. Des artistes et des compagnies de danse d’Ukraine, de République Tchèque et de Pologne se produiront sur la scène du festival aux côtés du théâtre de ballet de Sibiu.

    Météo – Météo toujours instable en Roumanie avec des pluies sur le sud, l’est, sur le relief ainsi que dans une moindre mesure sur le centre. Les maxima iront de 12 à 21 degrés. 11 degrés en ce moment à Bucarest.

    Ukraine – Un porte-parole de l’armée ukrainienne a accusé Moscou de « provocation » après les déclarations faites par les forces séparatistes qui lui sont alliés conformément auxquelles les militaires ukrainiens auraient fait sauter quatre immeubles de la ville minière de Bakhmout, dans l’est du pays tuant aussi une vingtaine de civils. Il a précisé que les troupes ukrainiennes ne ciblaient jamais des civils. La Russie nie avoir été impliquée dans ces explosions. L’armée russe d’invasion assiège la ville de Bakmout depuis plus de six mois. Selon l’Ukraine, les combats menées dans la région sont essentiels pour bloquer les forces russes sur l’intégralité du front est, alors que les analystes militaires sont d’avis que l’importance stratégique de la ville était assez limitée.

  • 19.04.2023 (mise à jour)

    19.04.2023 (mise à jour)

    Céréales – La Roumanie mettra en
    place des restrictions sur les importations de céréales ukrainiennes et
    instituera des contrôles aux frontières sur les produits agricoles originaires de
    l’Ukraine voisine, a annoncé mercredi le ministre de l’Agriculture et du
    Développement régional. La décision fait suite à une discussion en ligne que le
    responsable de Bucarest a eue avec son homologue de Kiev, Mikola Solski. Les
    deux ministres se rencontreront vendredi, 21 avril, dans la capitale roumaine,
    afin de transposer en pratique les meilleures solutions pour leurs pays. Petre
    Daea a réitéré le fait que la Roumanie, en tant que pays membre de l’UE,
    soutient les démarches de Bruxelles d’appuyer l’Ukraine face à l’agression
    russe et continuera à assurer le transit des céréales ukrainiennes vers les
    pays tiers. Des mesures similaires ont été adoptées par d’autres pays de
    l’Europe de l’Est afin de protéger leurs propres agriculteurs. Mercredi encore,
    la CE a annoncé une nouvelle enveloppe de 100 millions d’euros d’aide accordée
    aux agriculteurs européens impactés par les importations des céréales
    ukrainiennes. Ce nouvel appui succède à un autre, de 36,3 millions d’euros
    destinés aux cultivateurs des pays voisins de l’Ukraine.










    Motion – La Chambre des députés a
    rejeté mercredi la motion simple avancée par l’USR et la Force de droite, les
    deux en opposition, contre le ministre de l’Agriculture, Petre Daea. La motion
    a fait l’objet d’un débat en session plénière. Les signataires du décret
    tiennent le ministre Daea pour responsable de la majoration des prix aux
    aliments de base et pour la mauvaise gestion des crises provoquées par la peste
    porcine et la grippe aviaire. Ils accusent le ministre d’avoir également raté
    l’octroi de fonds européens pour les agriculteurs roumains touchés par les
    importations de céréales d’Ukraine. Pour sa part, Petre Daea rejette toutes les
    accusations.


    Moldavie – Le Parlement européen
    réitère son engagement envers l’adhésion de la République de Moldavie à l’UE.
    Dans une résolution adoptée mercredi, les députés européens affirment que
    l’intégration européenne de la Moldavie serait un investissement géostratégique
    dans une Europe unie et forte. A leurs dires, les négociations d’adhésion
    devraient commencer avant la fin de l’année, une fois accomplies les neuf
    étapes identifiées par la Commission européenne. Et eux d’ajouter que Bruxelles
    doit continuer à appuyer la République de Moldavie pour qu’elle obtienne son
    indépendance énergétique. Ce pays reste vulnérable à la pression russe, au
    chantage énergétique, aux troubles économiques provoquées par la guerre en Ukraine
    et aux tentatives déstabilisatrices du Kremlin.










    Brésil – Le président roumain Klaus Iohannis poursuit sa tournée officielle
    au Brésil. Mardi, Klaus Iohannis a
    rencontré son homologue, le président Luiz Inácio Lula da Silva. Les deux dirigeants
    ont signé une déclaration commune concernant la relation bilatérale entre les
    deux pays. Klaus Iohannis a également assuré le président brésilien de son
    soutien au partenariat entre l’Union européenne et le Brésil visant à mener des
    projets au bénéfice des citoyens. Après le Brésil, le président roumain se
    rendra au Chili et en Argentine. Ces visites officielles ont pour but de
    relancer le dialogue au plus haut niveau entre ces différents Etats et de
    présenter la position de la Roumanie, en tant que membre de l’UE et de l’OTAN,
    sur la guerre menée en Ukraine par la Russie.


    Météo – En Roumanie, la météo demeure instable, avec des pluies
    sur le sud et sur l’est du territoire. Mercredi, les températures iront de 12 à
    21 degrés. De la pluie et 18 degrés mercredi, à Bucarest.









  • 18.04.2023 (mise à jour)

    18.04.2023 (mise à jour)

    Brésil
    – Le président roumain, Klaus Iohannis est arrivé mardi au Brésil, première
    étape d’une tournée officielle en Amérique du Sud, qui implique aussi des
    visites au Chili et en Argentine. L’objectif de ces visites est de relancer le
    dialogue au plus haut niveau avec ces Etats et de présenter la position de la
    Roumanie, en tant que membre de l’UE et de l’OTAN, au sujet de la guerre menée
    par la Russie en Ukraine. Cela faisait
    23 ans qu’un chef d’Etat roumain ne s’était pas déplacé au Brésil. Mardi, Klaus
    Iohannis a rencontré son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva. Le
    renforcement de la relation avec le Brésil qui est le principal partenaire
    commercial de la Roumanie en Amérique latine constitue l’objectif principal de
    cette visite.














    Motion
    – La Chambre des députés a examiné une motion simple avancée par l’opposition
    contre le ministre de l’Agriculture, Petre Daea. Celui-ci est tenu pour
    responsable pour le montant insuffisant de l’aide que la Commission européenne
    a versée aux agriculteurs roumains impactés par les importations de céréales
    bon marché d’Ukraine. Selon les signataires de la motion, le ministre est également
    responsable de la flambée des prix aux aliments de base et de la mauvaise
    gestion des crises provoquées par la peste porcine et la grippe aviaire. Petre
    Daea rejette toutes ces accusations et affirme que les subventions pour les
    cultivateurs seront versées à temps.










    Gouvernement
    – L’exécutif de Bucarest se penche cette semaine sur les propositions
    ministérielles de réduction des dépenses budgétaires, après que le chef du
    gouvernement eut attiré l’attention sur un déficit plus élevé que prévu. Le
    gouvernement est prêt à renoncer à acquérir certains biens et services et à
    réduire le nombre des déplacements. Pour sa part, le premier ministre s’est
    engagé à ne pas toucher aux salaires ou aux investissements. Aux dires du
    ministre des finances, Adrian Câciu, son ministère est en train d’élaborer un
    paquet de mesures au terme duquel il sera interdit de cumuler la pension de retraite avec le
    salaire, de majorer les salaires et de faire des embauches dans le système public.
    Parallèlement, le gouvernement devrait améliorer la collecte des recettes
    fiscales, a ajouté le responsable des finances.


    Anti-corruption
    – La Roumanie s’est vu inviter par l’Organisation pour la coopération et le
    développement économique de rejoindre le groupe de travail sur la corruption et
    d’adhérer à la convention anti-corruption de l’organisation. Par ce geste, le
    pays se voit transmettre un signal très fort sur ses capacités de respecter les
    normes et les bonnes pratiques dans la lutte contre la corruption, a déclaré le
    chef du gouvernement de Bucarest. Par conséquent, les sociétés roumaines se
    verront accroître leur réputation et elles pourront rejoindre les chaînes mondiales
    d’approvisionnement.








    Météo
    – En Roumanie, la météo sera plutôt instable, avec des températures inférieures
    à la moyenne saisonnière. Il pleuvra sur le sud-est. Les températures iront
    mercredi de 11 à 18 degrés. Nous aurons 17 degrés à midi, à Bucarest.

  • 18.04.2023

    18.04.2023

    Gouvernement – L’exécutif de Bucarest doit analyser cette semaine les propositions des ministères de réduire les dépenses budgétaires, après l’appel lancé par le premier ministre Nicolae Ciuca en raison du déficit plus élevé qu’initialement prévu. Le gouvernement doit renoncer à l’acquisition de certains biens et de services et réduire le nombre des déplacements, mais le chef de l’exécutif promet de ne pas opérer des réductions des salaires, ni des investissements. Conformément au ministre des finances, Adrian Câciu, son ministère est en train d’élaborer un paquet de mesures qui pourraient inclure l’interdiction du cumul pension de retraite et salaire ou bien l’interdiction de majorer des salaires ou bien de faire des embauches dans le système public. Parallèlement, le gouvernement devrait améliorer la collecte des recettes budgétaires, tant pour ce qui est du Fisc que des douanes, a également ajouté le responsable des finances.

    Motion – Les députés roumains débattent aujourd’hui de la motion simple déposée par l’opposition à l’encontre du ministre de l’agriculture, Petre Daea. Le vote final est prévu pour demain. Les élus de l’USR et de la Force de la Droite demandent la démission du ministre Petre Daea qu’ils accusent d’être mal préparé et carrément dépassé par les problèmes de l’agriculture, tout en étant coupable de l’échec de l’accès aux fonds européens destinés aux fermiers roumains touchés par les importations en provenance de l’Ukraine. Par ailleurs, Petre Daea affirme que d’autres financements de la part de la Commission européenne étaient attendus, hormis les 10 millions d’euros reçus par la Roumanie en guise de compensation. Rappelons-le, fin mars, cinq Etats (la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie) ont sollicité de l’aide supplémentaire « afin de soutenir les producteurs agricoles à avoir souffert des pertes ». Entre temps, la Pologne et la Hongrie ont décidé d’interdire les importations de céréales d’Ukraine, décision jugée inacceptable par la Commission européenne. Le gouvernement de la Slovaquie a approuvé l’institution d’une interdiction sur l’importation de produits agricoles d’Ukraine et la Bulgarie réclame également des difficultés pour les fermiers locaux, qui ne peuvent pas résister face aux prix trop bas des céréales ukrainiennes, exemptées de taxes dans le cadre des mesures de soutien de l’Union pour ce pays sévèrement touché par l’invasion russe.

    Brasilia – Le président roumain, Klaus Iohannis est arrivé aujourd’hui à Brasilia pour une visite officielle, première étape d’une tournée en Amérique du Sud, qui implique aussi des visites au Chili et en Argentine. L’objectif de ces visites est de relancer le dialogue au plus haut niveau avec ces Etats et de présenter la position de la Roumanie, en tant que membre de l’UE et de l’OTAN, au sujet de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Cela faisait 23 ans qu’un chef d’Etat roumain ne s’était pas déplacé au Brésil. Klaus Iohannis devrait parler à son homologue, le président Lula da Silva, de l’état et des perspectives de la relation bilatérale entre les deux Etats ainsi que des sujets d’actualité aux niveaux régionaux et internationaux. Le renforcement de la relation avec le Brésil qui est le principal partenaire commercial de la Roumanie en Amérique latine constitue l’objectif principal de cette visite. Ce partenariat devrait faire l’objet d’une déclaration commune des deux présidents. Par cette déclaration, les deux pays entendent s’engager à développer leur relation bilatérale en intensifiant le dialogue politique et en augmentant la coopération dans certains domaines comme le commerce, les investissements, l’industrie, la recherche et l’innovation scientifique, la sécurité cybernétique, la transition numérique, le changement climatique, l’agriculture durable, l’éducation et la culture.



    Bruxelles – La Commission européenne a annoncé mener des investigations afin de savoir si l’aide d’Etat accordé par la Roumanie à la compagnie aérienne Blue Air respecte les normes européennes. Blue Air avait bénéficié en 2020 d’aides de la part des autorités roumaines afin de faire face aux difficultés générées par la pandémie de coronavirus. La compagnie aérienne a cessé ses activités en novembre 2022, les autorités ayant temporairement suspendu sa licence d’exploitation à cause de sa situation financière. Au lieu d’essayer de récupérer le montant de l’aide accordé et de restructurer la compagnie, l’Etat roumain a continué à aider Blue Air, s’acquittant même de ses dettes et prenant le contrôle de 75% de ses actions, c’est pour ces raisons que la Commission a diligenté une enquête détaillée.

    Tokyo – Les ministres des affaires étrangères du G7 ont convenu d’intensifier les sanctions économiques contre la Russie à cause de la situation en Ukraine. Cette décision figure dans la déclaration commune adoptée suite aux trois jours de discussion qui viennent de se dérouler au Japon. Dans cette déclaration, les ministres des affaires étrangères du G7 réaffirment qu’ils vont continuer de soutenir la coordination, l’application et l’intensification des sanctions contre la Russie, et qu’ils maintiennent leur soutien ferme envers l’Ukraine. De plus, ils ont convenu d’intensifier la coordination afin de lutter contre le contournement des sanctions et les livraisons d’armes à la Russie par des pays tiers.

    Zagreb – A Zagreb, en Croatie, lors du deuxième jour des Championnats d’Europe, le sportif roumain Ştefan Ionuţ Coman participe à la compétition de luttes libres, dans la catégorie des 65 kilos. La Roumanie participe avec 17 sportifs aux Championnats d’Europe de Zagreb. A Erevan, en Arménie, les Sportifs roumains participent également à la compétition continentale d’haltérophilie. Les représentants de la Roumanie ont déjà remporté 11 médailles, dont six d’or.

    Météo – Temps mauvais en Roumanie et des températures inférieures aux moyennes pluriannuelles. Il pleut sur le sud-ouest, le centre et sur le relief. En haute montagne, à plus de 1 700 mètres d’altitude, des chutes de neige sont possibles. Les maximas iront aujourd’hui de 10 à 19 degrés.

  • Leandro Vasconcelos Ferreira

    Leandro Vasconcelos Ferreira

    Avant de venir ici, Leandro a vécu et travaillé pendant plus d’une décennie à Dublin, où il a connu son épouse roumaine. C’est aussi la raison pour laquelle il est venu en Roumanie : « J’ai vécu en Irlande pendant 11 ans. J’ai suivi les cours d’une faculté en anglais et c’est toujours dans ce pays que j’ai connu une Roumaine. Nous avons voyagé ensemble en Roumanie et puis je suis venu à Bucarest. C’est une très belle ville, mais pour moi ce fut assez difficile au début puisque j’étais habitué à la vie en Irlande, à Dublin. C’est la capitale de l’Irlande, mais c’est une petite ville, où beaucoup d’habitants utilisent le vélo ou préfèrent marcher à pied. Une fois arrivé à Bucarest, cela m’a semblé difficile, parce qu’il y a tant de voitures dans le trafic. »

    Leandro Vasconcelos Ferreira s’est finalement adapté au rythme agité de la vie à Bucarest et a vite appris le Roumain. Actuellement il avoue se sentir très bien en Roumanie, presque comme chez lui au Brésil. « Je ne parle pas très bien le roumain, mais ça va, comme dit le Roumain, parce que le roumain et le portugais proviennent les deux du latin et sont assez similaires. J’aime la Roumanie et Bucarest parce qu’en été il fait beau, il fait chaud comme chez moi au Brésil. Je ne suis pas habitué au trafic à 100 % et lorsque je dois aller quelque part, je préfère marcher ou m’y rendre à vélo. J’ai bien une voiture, mais je ne l’utilise pas. Je crois que je prends le véhicule un ou deux jours par mois. Ma voiture est presque tout le temps garée sur le parking. »Leandro est une personne très active, qui aime les sports. Le trafic intense et chaotique de Bucarest le dérange et nous lui avons demandé ce qu’il aimerait changer, hormis le trafic, dans la Capitale et même en Roumanie : « J’ai fait une sorte d’itinéraire et je me suis rendu à Sibiu, Cluj, Oradea, Timisoara, Iasi et Suceava. Pour moi, il est clair qu’il s’agit d’un problème d’infrastructure et que c’est très compliqué de gérer le problème des autoroutes. Certes, il faut construire des autoroutes et c’est d’ailleurs ce que je ferais moi-même, mais je changerais la mentalité des gens à Bucarest. Ils devraient utiliser davantage le vélo parce que c’est une ville sise en plaine, donc il n’y a pas de collines et rouler à deux roues est assez facile. Depuis que je suis arrivé, j’ai néanmoins constaté que les choses ont changé un peu. Actuellement il existe des pistes cyclables sur le boulevard Splaiul Independentei et cela est très bien puisqu’on l’on peut arriver du quartier Crângasi jusqu’à la Université polytechnique. Avant, c’était impossible. Maintenant on peut rouler à vélo aussi sur l’Avenue Victoriei et c’est très bien. Au cours des week-ends, les boulevards ferment et les gens peuvent se promener en toute tranquillité à vélo ou bien en trottinette électrique. »

    Ce n’est pas un secret, notre interlocuteur aime bien la Roumanie et ses nouveaux amis. Son cercle de proches inclut non seulement des étrangers, mais aussi des Roumains, avec lesquels il s’est lié d’amitié. Qu’est ce que notre interlocuteur aime quand il s’agit de sa vie à Bucarest : « En été, il est possible de faire beaucoup de sport. Je cours chaque jour, lorsqu’il pleut je cours sur le tapis de course. S’il ne pleut pas je sors sur le boulevard où j’habite, dans le quartier Unirii. Je vais jouer au foot avec un de mes amis ou bien avec un groupe d’expats et de Roumains, et je fais aussi du vélo. J’aime beaucoup aller au restaurant ; à mon avis, les Roumains savent très bien cuisiner. J’apprécie la cuisine roumaine, mais aussi certaines autres : d’Italie, de Chine. Côté gastronomie roumaine, j’aime les mici, les sarmale, la polenta, presque tout. »

    En Irlande, Leandro se rendait souvent aux restos ou aux magasins aux produits culinaires brésiliens, et ces magasins lui manquent beaucoup en Roumanie, où ils sont carrément absents. Certes, la famille et les amis lui manquent le plus. L’arrivée en Roumanie l’a sans aucun doute beaucoup changé. Qu’est-ce qu’il aimerait prendre avec lui s’il fallait quitter la Roumanie ? « Comme je l’ai déjà dit, pour moi c’est difficile avec le trafic, mais dans la vie professionnelle, venir en Roumanie a été un changement positif. J’ai beaucoup appris et j’ai trouvé un très bon emploi. Je me suis fait beaucoup d’amis ici, je crois que les Roumains sont beaucoup plus ouverts que les Irlandais, qui ont une culture plus fermée à l’égard des étrangers. J’aimerais emporter mes amis et tout ce que j’ai appris professionnellement en Roumanie. » L’avenir est incertain pour tous, surtout durant cette période, et par conséquent Leandro ne sait pas s’il restera ou pas en Roumanie à long terme. A la fin, il nous a avoué ce qu’il aimerait apporter du Brésil en Roumanie : « Un restaurant au barbecue brésilien, puisqu’ici en Roumanie les gens aiment beaucoup un bon barbecue, mais ils choisissent surtout le porc et le poulet. Au Brésil, nous préférons le bœuf. Je crois qu’un resto à la cuisine brésilienne a ouvert à Cluj, mais je n’ai pas eu encore l’occasion d’y aller. Les Roumains et les Brésiliens partagent beaucoup de choses. Un de mes amis est venu d’Italie en Roumanie. Je l’ai attendu dans un arrêt de bus et il m’a dit : cet endroit est similaire au Brésil. Les gens, les maisons et les étés sont très similaires à ce que nous avons au Brésil », a conclu notre invité au micro de RRI.

  • Raul Passos (Brésil)

    Raul Passos (Brésil)

    Il a étudié la composition et la direction d’orchestre à la Faculté de musique et des beaux-arts de l’Etat de Paraná au Brésil et les lettres à l’Université fédérale du même Etat. Il a fait un master en interprétation musicale à l’Université nationale de musique de Bucarest, ville où il s’est installé en 2017. Raul Passos a une vaste expérience en tant que traducteur. Il a également publié des articles dans un magazine de musique brésilien. Tout au long de sa carrière, il a enseigné le piano, la théorie musicale et a été chef de chœur. Raul a aussi fait office d’interprète du portugais au roumain pour la Police fédérale du Brésil.

    Il s’est petit à petit rapproché de la Roumanie, vu la distance géographique qui sépare les deux pays. Voici ce qu’il avoue : « En effet, nous sommes un peu loin, géographiquement parlant, mais d’un point de vue culturel et linguistique, nous sommes très proches. Dès mon enfance, j’ai éprouvé une sorte d’attirance pour l’Europe de l’Est, en général. Mon père parlait souvent de l’histoire du Vieux continent, de la Roumanie, de la Hongrie, enfin, des pays satellites de l’Union soviétique. Ces endroits éloignés me semblaient entourés d’une aura magique. Ces histoires-là, il me les racontait pour éveiller ma curiosité. Il a bien réussi son coup, car je me suis mis à chercher des informations sur l’Europe de l’Est, sur la Roumanie tout particulièrement, le pays qui a le plus suscité mon intérêt. Plus tard, alors que j’étais à la Faculté de composition et de direction d’orchestre, j’ai travaillé sous la houlette du compositeur brésilien Harry Crowl. Lors de ses nombreux voyages à travers le monde, il avait rencontré quelques Roumains aussi. Parmi eux, le compositeur Sorin Lerescu, avec qui il avait un lien à part. En l’entendant parler de lui, je lui ai dit que j’aimerais aller une fois en Roumanie, car j’étais bien curieux de connaître ce pays. Et comme il a pris mes propos au sérieux, il a fait les premières démarches pour qu’une fois mon diplôme universitaire en poche, je puisse parachever mes études en Roumanie. C’est ainsi qu’allait commencer l’histoire de mes liens avec la Roumanie et la langue roumaine. Après avoir fait un master ici, je suis rentré au Brésil, sans pour autant perdre le contact avec la Roumanie. J’ai appris le roumain du mieux que je pouvais. Je l’étudie toujours et je m’efforce de le parler aussi bien que je peux. En même temps, j’ai commencé à tisser des liens entre la Roumanie et le Brésil, parce que j’ai constaté que les deux pays ne se connaissaient pas vraiment. Chaque fois que j’ai eu l’occasion de donner un récital au Brésil, j’ai essayé d’y inclure l’œuvre d’un compositeur roumain, comme par exemple Enescu, Constantinescu, Marțian Negrea, de sorte à familiariser le public brésilien avec la culture roumaine. Et puisque je travaillais aussi comme traducteur du roumain vers le portugais, je me suis penché sur des poèmes de Tudor Arghezi et d’Octavian Goga. Mes traductions ont paru dans plusieurs magazines littéraires du Brésil. En 2016, le président de l’organisation pour laquelle je travaille actuellement m’a proposé de venir m’installer en Roumanie. Je devais m’occuper de la gestion de la juridiction de langue roumaine de cette organisation. J’ai accepté l’invitation et suis venu avec ma femme. C’était la première fois qu’elle s’y rendait. Elle parle elle aussi le roumain. Depuis avril 2017, nous vivons ici, à Bucarest. »

    Raul Passos tente donc de construire un pont culturel entre son pays d’origine, le Brésil, et la Roumanie, son pays d’adoption. A quoi ressemble sa vie maintenant et pourquoi cela vaut-il la peine de venir en Roumanie ? Voici ses réponses : « Je crois que tout pays mérite d’être connu de plus près. J’avais un professeur ici, à Bucarest, Mme Verona Maier, qui disait que la curiosité est une forme d’amour. C’est justement ce que je ressens envers la Roumanie. J’ai toujours eu cette curiosité, ce désir d’en savoir davantage. C’est ce qui explique, je crois, mon lien émotionnel avec la Roumanie. Elle a bien des choses en commun avec mon pays natal, le Brésil. Et je ne parle pas que de l’origine latine des deux langues. Les Roumains disent, par exemple, qu’ils font contre mauvaise fortune bon cœur. Cela vaut pour le peuple brésilien aussi. En vivant ici, j’ai découvert plusieurs similitudes entre nos deux pays et nos deux peuples. »

    Le fait de parler le roumain et d’avoir ici des amis a aidé Raul Passos et sa famille à s’intégrer tout de suite dans l’ambiance de la capitale roumaine. Cependant, la vie n’y a pas toujours été facile et Raul avoue que la Roumanie l’a changé. Qu’est-ce qui lui manque le plus du Brésil ? : « Les amis que j’ai laissés là-bas, les liens émotionnels, mais je suis conscient qu’il y a toujours un prix à payer. Pourtant, je ne regrette pas d’être parti et d’avoir emménagé ici. J’ai une vie spéciale et agréable en Roumanie. A part mes amis, ce sont quelques plats qui me manquent et puis certains fruits, que j’ai du mal à trouver ici. Votre pays m’a toujours poussé à devenir meilleur. C’est vrai que j’ai dû relever certains défis, mais ils m’ont aidé à évoluer. Je trouve que les défis qui se sont posés devant moi, ici, ont été enrichissants pour mon développement personnel. Et pour cela, je suis très reconnaissant à la Roumanie », a conclu le musicien brésilien Raul Passos au micro de RRI.

  • Le Brésil en perspective

    Le Brésil en perspective

    Nous commencerons par le Brésil qui est au centre de lactualité mondiale. En effet, la dernière élection a porté au pouvoir le représentant dun mouvement conservateur qui rappelle les heures sombres de la dictature militaire. Quelles sont les racines de ce mouvement ? Pourquoi sont-ils arrivés au pouvoir ? Cest à ces questions que nous allons répondre avec notre invité, le politologue et professeur des universités Sergiu Miscoiu.



  • 21.10.2013 (mise à jour)

    21.10.2013 (mise à jour)

    Stabilité — La Roumanie a maintenu sa stabilité financière cette dernière année, en dépit du contexte international difficile, lit-on dans le Rapport sur la stabilité financière 2013, rendu public par la Banque nationale de Roumanie. Le document fait état d’améliorations en matière d’évolutions macroéconomiques internes, mais le secteur bancaire reste vulnérable par le niveau élevé des prêts non performants. Selon le rapport, les principaux défis à l’adresse de la stabilité financière de la Roumanie sont la reprise du crédit dans des conditions durables et la gestion adéquate de la qualité des actifs bancaires.





    Accord — Une délégation du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale viendra mardi à Bucarest afin d’évaluer le nouvel accord de type préventif avec la Roumanie. Deux semaines durant, des discussions avec les autorités auront lieu, ainsi que des rencontres avec les représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’affaires, des banques et avec des organisations de la société civile. Le comité directeur du FMI a approuvé, en septembre, la lettre d’intention envoyée par les autorités roumaines en vue de la conclusion d’un nouvel accord de type préventif de 2 milliards d’euros environ sur deux ans, auxquels s’ajoutent deux autres milliards d’euros de la Commission européenne. C’est le troisième accord demandé par la Roumanie au FMI, depuis le déclenchement de la crise économique. Le premier a été finalisé en 2009, et le second, de type préventif, en 2011.



    Football – La sélection de football de la Roumanie rencontrera la Grèce, dans le barrage pour la qualification au Championnat du monde du Brésil 2014, suite au tirage au sort qui a eu lieu lundi à Zurich. Le match aller aura lieu le 15 novembre en Grèce, et le match retour – le 19 novembre, à Bucarest. La Roumanie, qui n’a pas été tête de série au tirage au sort, a terminé seconde dans le Groupe D des préliminaires, après les Pays-Bas, vice champions en titre. La Grèce s’est classée deuxième au Groupe G, derrière la Bosnie. La Coupe du monde du Brésil aura lieu du 12 juin au 13 juillet 2014. La dernière présence de la Roumanie à une tournée finale mondiale date d’il y a 15 ans. Sachez également que mardi, la championne de Roumanie au football, Steaua Bucarest, joue contre les Suisses de FC Bâle, au Groupe E de la Ligue des champions. Pour ce qui est des deux premiers matchs, les Roumains ont été dépassés par les londoniens de Chelsea et les Allemands de Schalke 04.