Tag: brevet

  • 21.06.2023 (mise à jour)

    21.06.2023 (mise à jour)


    Visite – La
    Roumanie est favorable au démarrage aussi rapide que possible des négociations
    d’adhésion européenne de la République de Moldova, a affirmé mercredi, à
    Chisinau, le premier ministre roumain Marcel Ciolacu, qui effectue sa première
    visite à l’étranger. Il a été reçu par la présidente moldave Maia Sandu et
    s’est entretenu avec son homologue Dorin Recean sur la coopération
    roumano-moldave dans les domaines de la sécurité, de l’économie, des
    investissements et de l’infrastructure. Dorin Recean s’est quant à lui dit en
    faveur de la création d’un milieu économique favorable et a invité les agents
    économiques roumains à investir dans son pays. A son tour, le premier ministre
    roumain a réitéré l’ouverture de Bucarest d’offrir tout son appui pour accélérer
    le processus d’intégration européenne de la République de Moldova. « Nous
    sommes obligés de mettre ensemble un accent particulier sur la zone économique.
    Les relations commerciales entre la Roumanie et la République de Moldova ont
    augmenté de 50 % l’année dernière, nous avons atteint près de 3,6 milliards de
    dollars et je pense que nous sommes dans la bonne voie », a déclaré
    Marcel Ciolacu. Il est accompagné à Chisinau par le nouveau chef du Sénat de
    Bucarest, et ancien premier ministre, le libéral Nicolae Ciuca.


    Gaz – Les
    sociétés OMV Petrom et Romgaz ont approuvé le projet d’exploitation des
    gisements de gaz naturel du périmètre Neptun Deep, de la mer Noire. Chacune des
    deux sociétés aura une participation de 50% et la première étape du projet supposera
    un investissement de 4 milliards d’euros censée générer par la suite la
    production de 100 milliards de mètres cubes de gaz naturel. L’ancien premier
    ministre, Nicolae Ciuca, a affirmé que la Roumanie sera bientôt indépendante du
    point de vue énergétique. A partir du moment où les travaux d’exploitation dans
    le périmètre Neptun Deep seront entièrement opérationnels, la production
    intérieure sera deux fois plus grande qu’à présent et le pays deviendra le pays
    producteur de gaz le plus important d’Europe.






    Ukraine – Les leaders et représentants d’une soixantaine de pays se
    sont réunis à Londres pour une conférence sur la reconstruction de l’Ukraine
    envahie par les troupes russes. La Roumanie y est représentée par sa ministre
    des AE, Luminiţa Odobescu. Kiev tente ainsi de mobiliser autant de pays que
    possible, des entreprises et des institutions financières pour appuyer
    l’Ukraine. Ses besoins immédiats s’élèvent à 14 milliards de dollars, mais le
    cout total en a été estimé à 411 milliards par la BM. Les Etats-Unis ont annoncé une aide supplémentaire de 1,3 milliards de
    dollars à l’économie ukrainienne, notamment aux infrastructures essentielles.












    Paris – Le
    groupement tactique de l’OTAN déployé en Roumanie, dont la France est la
    nation-cadre, représente une « contribution importante au renforcement de
    la crédibilité et de l’efficacité de la position collective de dissuasion et de
    défense dans la région de la mer Noire et une preuve de la solidité de
    l’engagement allié renforcé dans la région », a déclaré mercredi le ministre
    roumain de la Défense, Angel Tîlvar. Celui-ci a rencontré à Paris, son
    homologue français, Sébastien Lecornu.
    Les deux responsables ont examiné des aspects liés à la coopération dans
    des programmes de dotation de l’Armée roumaine. Ils ont également mis en
    évidence l’importance du soutien de l’UE
    pour les pays du Voisinage Oriental affectés par la situation de
    sécurité dans la région. Dans ce contexte, ils ont également mis en avant la
    situation extrêmement vulnérable de la République de Moldova. Et pas en dernier
    lieu, les deux ministres se sont penchés sur la coopération bilatérale au sein
    des initiatives européennes pour le développement des capacités défense.







    Brevet – Les
    élèves de Roumanie qui ont terminé le collège ont passé mercredi l’épreuve de
    maths, le 2e examen de l’Evaluation nationale, équivalent du Brevet
    français. Lundi, ils ont passé l’épreuve de langue et de littérature roumaine.
    Puis, jeudi, les élèves appartenant aux minorités nationales passeront un
    examen en langue et littérature maternelle. Les premiers résultats seront
    affichés le 28 juin et les résultats finaux le 4 juillet. C’est en fonction de
    la moyenne obtenue à l’examen de l’Evaluation nationale que les élèves roumains
    se feront inscrire au lycée. Ceux qui n’ont pas passé leur Brevet sont censés
    continuer leur scolarité dans une école professionnelle. 10% des élèves
    roumains se trouvent dans cette situation.

    Météo – Jeudi, les températures seront à la
    hausse partout en Roumanie. Des pluies tomberont sur plusieurs régions. Les températures
    maximales iront de 26 à 33 degrés. Nous aurons 30 degrés jeudi, à midi, dans la
    capitale roumaine.

  • 14/06/2022 (mise à jour)

    14/06/2022 (mise à jour)

    Emmanuel MacronLe chef de l’Etat français, Emmanuel
    Macron est arrivé mardi soir en Roumanie. Mercredi, il sera reçu par le chef de
    l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à la base aérienne Mihail Kogalniceanu, dans le
    sud-est de la Roumanie, a fait savoir l’Administration présidentielle. Les deux
    chefs d’Etat auront des pourparlers officiels et des rencontres avec des
    militaires roumains, français et d’autres pays alliés déployés en Roumanie dans
    le cadre du Groupement tactique de l’OTAN, créé suite à la décision des
    ministres de la Défense des Etats membres de renforcer le flanc est de
    l’Alliance. Paris y a déployé un système de défense sol-air de dernière
    génération face aux menaces de la Russie. Selon un communiqué de l’Elysée, le
    président Macron exprimera un message
    très clair de l’engagement de la France auprès des alliés de l’Otan et des
    partenaires européens. Macron et Iohannis examineront les modalités de
    renforcement du Partenariat stratégique roumano- français, l’adhésion de la
    Roumanie à Schengen et l’implication active de Bucarest dans la défense des
    frontières extérieures de l’UE. Les pourparlers porteront aussi sur les
    demandes formulées par l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie
    d’intégrer l’Union. Mercredi encore, Emmanuel Macron se rendra en République de
    Moldova voisine, pour réaffirmer la détermination de Paris d’aider ce pays, un
    des plus pauvres d’Europe et parmi les plus affectés par l’invasion russe en
    Ukraine.




    Brevet des collèges – En Roumanie, plus de 150 000 élèves
    de la dernière classe de collège ont passé mardi la première épreuve écrite, en
    langue et littérature roumaines, de l’évaluation nationale, équivalent du
    brevet des collèges. L’épreuve de mathématiques est prévue jeudi. La moyenne
    des notes obtenues comptera à hauteur de 80 % dans le calcul du résultat en vue
    de l’admission au lysée, alors que la moyenne des années de collège
    représentera 20 % de la note finale. La période des examens nationaux se
    poursuivra la semaine prochaine par les épreuves écrites du bac.








    Chisinau – Radio Chisinau, l’antenne de Radio Roumanie qui transmet en
    République de Moldova pourra continuer à utiliser dans sa titulature, le toponyme « Chisinau » pendant
    les dix ans à venir. La décision appartient au Conseil municipal de Chisinau et
    elle survient après que le même conseil eut refusé à la Société roumaine de
    radiodiffusion ce même droit, en poussant le Ministère roumain des Affaires
    Etrangères a qualifié cette décision de non justifiée et de politique. La
    Société roumaine de Radiodiffusion a salué l’actuelle décision et rappelle dans
    un communiqué que Radio Chisinau est la seule chaîne de radio de République de
    Moldova qui émet exclusivement en roumain. Le nom
    de Chisinau est utilisé par Radio Chisinau depuis 2011.






    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea, tête de série
    n° 6, s’est qualifiée mardi au deuxième tour du tournoi WTA 250 de Birmingham,
    au Royaume-Uni, après une victoire contre l’Américaine Shelby Rogers. Dans les
    huitièmes de finale, elle affrontera la Serbe, Aleksandra Krunic. Les deux
    autres Roumaines qualifiées dans les huitièmes de finale sont Simona Halep et
    Gabriela Ruse.










    Météo – La météo sera plutôt clémente dans les 24 prochaines
    heures, avec des températures proches de la normale saisonnière. Le ciel sera
    plutôt variable, plutôt couvert dans l’est et le sud du pays. Le vent soufflera
    légèrement sur le relief. Les températures iront mercredi du 21 au 29 degrés.
    En raison des précipitations abondantes des derniers jours, les hydrologues ont
    placé les rivières des dix départements du sud et du sud-est du pays en
    vigilance jaune crue, en vigueur jusqu’à mercredi. Mardi dans l’après-midi,
    Bucarest et les alentours ont été placés en alerte rouge aux pluies
    torrentielles. Plusieurs
    rues de la capitale se sont retrouvées sous les eaux et le trafic routier et
    ferroviaire ont été fortement perturbés après que des arbres déracinés ont
    bloqué les routes. Plusieurs avions à destination de Bucarest ont dû atterrir ailleurs,
    sur d’autres aéroports nationaux et même en Serbie, tandis que d’autres ont
    survolé la capitale, en attendant l’amélioration des conditions
    météorologiques.



  • 03.06.2022 (mise à jour)

    03.06.2022 (mise à jour)

    Exercice – Des militaires roumains, américains et de 5 autres Etats
    européens, participent à un exercice conjoint sur la base otanienne de Smârdan,
    dans l’est de la Roumanie. Ils suivent une formation technique de combat terrestre
    et aérien. Plus d’un millier de militaires roumains, français, belges,
    bulgares, italiens, portugais et américains participent à ces manœuvres qui se
    déroulent depuis le 24 mai, avec pour principal objectif de renforcer
    l’interopérabilité par des exercices de conception assistés par ordinateur, des
    entraînements tactiques et de combat sur le terrain et des tirs à munition
    réelle. Par ces exercices d’instruction, le Commandement de la Brigade
    multinationale du sud-est se prépare pour assurer la contribution de cette
    structure de combat à la défense collective de l’Alliance, explique dans un
    communiqué le ministère de la Défense de Bucarest.












    Prix – Le
    chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, se verra remettre le Prix Charles IV européen
    de l’association des Allemands des Sudètes, dans le cadre d’une cérémonie
    organisée samedi à Hof, en Allemagne. Par ce prix, l’Association affirme
    reconnaître les mérites de Klaus Iohannis vis-à-vis de la coopération entre les
    peuples et les pays de l’Europe centrale.




















    Brevet – Vendredi,
    3 juin, fut le dernier jour d’école pour les élèves roumains en dernière année
    de collège censés passer d’ici quelques jours leur diplôme de Brevet. Les
    épreuves écrites de langue roumaine et de maths se dérouleront à la mi-juin,
    juste après les épreuves du Baccalauréat qui débute le lundi, 6 juin. Pour les
    autres élèves, les grandes vacances commenceront le 10 juin et la rentrée est
    prévue le 5 septembre.




    Météo – La
    météo s’annonce particulièrement capricieuse samedi, notamment dans
    l’après-midi quand des pluies torrentielles, accompagnées de la grêle et de
    fortes rafales feront leur apparition dans la moitié nord et à la montagne.
    Dans le reste du territoire, il fera chaud et le ciel sera variable. Les
    températures iront samedi de 22 à 32 degrés. 31 degrés à midi, à Bucarest.



  • Préparatifs pour les examens nationaux

    Préparatifs pour les examens nationaux

    De nouveau à l’école, près de trois mois après la fermeture des établissements roumains d’enseignement, sur décision des autorités, pour limiter la propagation du coronavirus. Cependant, seuls les élèves des années fin de cycle d’enseignement sont revenus à l’école à compter de mardi, afin de participer aux cours de formation en vue des examens nationaux, à savoir l’évaluation nationale (brevet) et le baccalauréat pour ceux de terminale. Les autres continueront à suivre les leçons en ligne à partir de chez eux. La ministre de l’Éducation, Monica Anisie, a récemment annoncé que du 2 au 12 juin, seules des activités de formation et de conseil auraient lieu, et que la fréquentation de l’école pendant cette période est facultative. Les élèves pour lesquels les parents ont décidé de ne pas les envoyer à l’école, ceux qui ont des problèmes de santé ou qui ont des personnes appartenant aux groupes à risque dans leur famille continueront à préparer leurs examens en ligne.



    Et c’est toujours mardi que les inscriptions pour l’évaluation nationale (brevet) ont commencé. Ainsi, les élèves en dernière année de collège peuvent s’inscrire avant le 5 juin, et la première épreuve est prévue le 15 juin. Pour la première fois, il y aura une autre session de cet examen, prévue le 29 juin, pour les élèves qui ne peuvent pas le passer pour des raisons médicales. La première épreuve écrite du Baccalauréat aura lieu le 22 juin ; une session spéciale a également été annoncée, à laquelle pourront participer les élèves qui ont eu des problèmes de santé. Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, par un ordre conjoint des ministres de l’Éducation et de la Santé, des procédures spécifiques d’organisation des activités éducatives ont été élaborées. Ainsi, à l’entrée des écoles, les élèves et les enseignants se verront mesurer la température, qui ne doit pas dépasser 37,3° Celsius. Si une personne présente des symptômes ou est soupçonnée d’avoir une santé précaire, elle ne sera pas autorisée à accéder à l’école et il lui sera conseillé de s’adresser à son médecin traitant. En outre, tout le monde doit porter un masque de protection.



    Dans les salles de classe, les pupitres ont été disposés de sorte que la distance de deux mètres soit respectée. La ministre de l’Éducation, Monica Anisie, a également assuré que les bancs et les chaises seraient désinfectés tous les jours dans les salles de classe, et que les élèves entreraient dans l’école sur un couloir et en sortiraient sur un autre, dans le respect des règles de distanciation physique. Les procédures de prévention seront également appliquées au moment des examens nationaux.



    En ce qui concerne l’admission à la faculté, les représentants du ministère de l’Éducation déclarent que, compte tenu de la situation particulière créée dans le domaine de l’éducation, cette année, les examens ne se tiendront plus comme avant et que le cadre juridique a été créé afin qu’ils puissent également être passés en ligne. Certaines universités organiseront leur examen d’entrée pour les trois cycles – licence, maîtrise, doctorat — uniquement en ligne, mais d’autres estiment nécessaire d’avoir un entretien en présentiel avec le candidat afin de l’évaluer à sa vraie valeur.


    (Trad. : Ligia)

  • Les élèves ne reprennent plus leurs cours

    Les élèves ne reprennent plus leurs cours

    La pandémie de coronavirus a poussé les autorités roumaines à décider, le 11 mars, d’une fermeture temporaire de tous les établissements scolaires. Dans le contexte d’une prolongation de l’état d’urgence, le retour des élèves et des étudiants dans les salles de classe et les amphis a été reporté. Lundi, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a fait savoir que les maternelles, les écoles et les universités resteraient fermées jusqu’à la rentrée de septembre. D’ici la fin de l’année scolaire, les enfants feront des cours en ligne.

    Le ministère de l’Education a précisé que dans le cas des enfants et des professeurs dépourvus des moyens techniques pour la formation à distance, ce sera aux Inspections scolaires départementales d’assurer les ressources éducationnelles nécessaires.La ministre de tutelle, Monica Anisie, a annoncé que pour chaque discipline, il suffira de deux notes pour faire une moyenne, que les évaluations de fin de semestre prévues pour certaines disciplines seraient annulées et que la matière d’étude du second semestre serait reportée.

    Pour sa part, le ministère de l’Education s’est engagé à mettre en place de nouvelles méthodologies didactiques pour que la matière prévue au second semestre soit étudiée durant l’année scolaire 2020-2021. Seuls les élèves des années terminales seront tenus de retourner en classe à partir du 2 juin pour préparer, deux semaines durant, leurs examens de fin de collège et respectivement de lycée, d’école professionnelle ou d’études post-bac. Les autorités adopteront un maximum de précautions afin que leur retour se fasse de manière prudente. Mme la ministre Monica Anisie a précisé que le Brevet et le Bac restaient fixés aux dates prévues :« Le Brevet aura lieu à partir du 15 juin et le Bac débutera le 22 juin, par les évaluations écrites, avant de passer à celles des compétences. Le calendrier définitif sera bientôt mis en place. Quant aux élèves qui souhaitent intégrer un système d’enseignement technique, leur admission se fera à base de projet, avec une équivalence de l’épreuve pratique. »

    D’autre part, les parents des enfants censés commencer leur scolarité à partir de septembre prochain pourront avancer des demandes d’inscription en ligne, a encore précisé la responsable de l’Education nationale. A la place d’une évaluation psychologique des futurs écoliers en CP, il suffira que les parents remplissent une déclaration sur l’honneur accompagnée d’un certificat délivré par l’école maternelle fréquentée par l’enfant.Quant à l’enseignement supérieur, il convient de préciser que les étudiants continueront la formation à distance et que les examens de fin d’année se passeront en ligne. Ce sera à chaque faculté d’élaborer son propre calendrier d’examens. Des mesures similaires ont été mises en place dans d’autres pays européens tels l’Italie, la Lettonie, le Portugal ou encore la Hongrie. (trad. Ioana Stancescu)

  • Les écoles poursuivent leurs programmes scolaires en ligne

    Les écoles poursuivent leurs programmes scolaires en ligne

    Une fois les vacances de Pâques finies, les élèves roumains ont repris à partir de ce mercredi leurs cours en ligne. C’est la méthode d’apprentissage proposée par les autorités en cette période de confinement, car les établissements scolaires ont dû fermer leurs portes le 11 mars dernier.

    Dans une allocution sur une chaîne privée de télévision, le ministre de la Santé, Nelu Tataru, a déclaré que les écoles pourraient rouvrir fin mai ou début juin. On doit rester vigilants quant à la sécurité des enfants, a fait savoir le responsable roumain de la Santé, qui a affirmé que des protocoles seraient mis en place afin d’assurer une reprise des activités dépourvue de risques. Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a déclaré pour sa part que les autorités n’avaient jamais pris en compte le scénario d’un possible gel de l’année scolaire. L’objectif de notre gouvernement est de faire en sorte que tous les élèves et les étudiants mènent à bonne fin leur année scolaire et que ceux qui sont concernés par différents examens, tels le Brevet ou le Baccalauréat, puissent les passer.

    Selon une annonce faite début avril par le ministère de l’Education, la structure de l’année scolaire n’a pas connu de modifications substantielles, ce qui fait que les cours devraient normalement s’achever le 12 juin. Dans une interview accordée à la Radio publique, Mme Luminita Barcari, secrétaire d’Etat au ministère de l’Education, a appelé les enseignants à faire de leur mieux pour permettre aux enfants de rester connectés à la vie scolaire.« On doit continuer de rester à la maison, de patienter et de travailler en ligne le plus possible, en essayant de ne pas trop fatiguer les enfants. Il faut prendre en compte leur âge, puisqu’il y en a qui disent que leurs professeurs les font travailler trop, tandis que d’autres ne travaillent presque pas. Essayons donc de trouver le juste milieu. Quelle que soit la date d’une reprise des cours, cette année scolaire sera menée à terme, c’est sûr. On a imaginé des scénarios afin de permettre aux enfants de passer tous les examens prévus ».

    Sur les connaissances à acquérir en vue du Brevet et du Baccalauréat, le ministère de l’Education nationale a décidé de supprimer les disciplines du second semestre. La décision a été adoptée en accord avec les représentants des élèves, des étudiants, des parents d’élèves et des enseignants et elle a reçu l’aval du Conseil des recteurs de Roumanie. Luminita Badea, secrétaire d’Etat au ministère de l’Education, a également précisé que chaque semaine, les enfants trouvent sur le site du ministère des tests d’évaluation censés leur permettre de bien réviser en vue de leurs examens.

    Enfin, le ministère de l’Education en partenariat avec la Télévision publique a mis en place un programme d’enseignement télévisé. Réalisé par des professeurs bénévoles, ce programme offre aux élèves en classes terminales du soutien en vue de leurs examens. (trad. Ioana Stancescu)

  • Smaranda Brăescu, première femme parachutiste et première femme pilote de Roumanie

    Smaranda Brăescu, première femme parachutiste et première femme pilote de Roumanie


    L’aéronautique a été un domaine très à la mode dans la Roumanie des années 1920 — 1940. Ce fut une période d’effervescente émulation parmi les jeunes qui s’engageaient dans tout ce que ce domaine supposait : aéroclubs, programmes, entraînements, concours. Certains ont obtenu des performances notables et se battaient d’égal à égal avec les grands compétiteurs de pays à tradition dans le domaine.


    Un des grands noms de l’aéronautique roumaine est celui de Smaranda Braescu. Elle fut une présence assez inattendue parmi les pilotes et parachutistes roumains non seulement parce qu’elle était femme, mais aussi parce qu’elle ne provenait pas des couches supérieures de la société roumaine de l’époque.


    Smaranda Braescu a été la première femme pilote, parachutiste et instructrice de pilotes de combat de Roumanie. Avec son caractère fort elle a suivi sa passion avec une ténacité extraordinaire. Elle a été championne européenne au parachutisme en 1931, à 34 ans, lorsqu’elle a sauté de l’altitude de 6 mille mètres pour établir un record européen, et championne mondiale en 1932, à Sacramento, aux Etats-Unis, avec un saut réalisé à l’altitude de 7400 mètres. Ce fut un record du monde imbattable pendant pas moins de 20 ans. Elle fut décorée de l’ordre de la Vertu aéronautique, classe croix d’or.


    La ténacité avec laquelle Smaranda Braescu a pratiqué son hobby est assez surprenante si on prend en compte le fait qu’elle avait étudié les Beaux arts à Bucarest, à la section art décoratif et poterie. Ce qui plus est, pendant la guerre, Smaranda a servi dans la fameuse « escadrille blanche » formée d’avions sanitaires, active sur le front est jusqu’à la steppe kalmouke, au delà de Stalingrad, et puis d’ouest en Transylvanie, Hongrie et Tchécoslovaquie. Aux côtés de 11 personnalités, elle a signé un mémorandum qui condamnait la falsification des élections de novembre 1946. Poursuivie par les autorités communistes, Smaranda Braescu a disparu. Il paraît qu’elle a trouvé refuge dans un couvent, où les religieuses l’ont ensevelie sous un faux nom après son décès le 2 février 1948, à seulement 51 ans.


    Ana Maria Sireteanu est l’arrière petite-fille de la grande championne roumaine. Elle se souvient de la force du caractère de Smaranda Braescu, que même un accident très grave n’avait pas pu briser : « Après un saut à Satu Mare, elle fut traînée par le parachute et s’est blessée aux jambes. Ceci pourrait être un indice pour ceux qui découvriront sa dépouille. Les effets de ce grave accident aux jambes seraient toujours visibles. Elle a passé 5 mois dans un hôpital où un médecin providentiel l’a opérée. Après sept mois de plus, une personne qui avait subi un accident si grave a obtenu deux records, l’un européen et l’autre mondial, en 1931 et respectivement en 1932. Ces exploits prouvent la motivation et le désir acharné de produire des performances pour son pays. »


    Les historiens découvrent des détails sur les personnalités de l’histoire en étudiant des sources écrites. Parmi elles figurent aussi les journaux personnels. Celui de Smaranda Braescu indique le fait qu’elle avait une personnalité forte. Ana Maria Sireteanu: « Dans les notes personnelles qu’elle ne voulait pas faire publier pendant sa vie, on apprend que Smaranda Braescu avait une personnalité passionnelle. Souvent elle évoque des mots pas vraiment polis au sujet de personnalités de l’aéronautique roumaine qui la chicanaient. Ceux-ci ne lui ont pas délivré de laissez passer, elle devait attendre beaucoup de temps avant les audiences où elle avait été invitée. Ses collaborations et son activité à l’Association roumaine de parachutisme et d’aéronautique et notamment le côté propagation de l’aéronautique sont moins connues. Cette partie de son activité a été très intense, puisque Smaranda Braescu était très populaire et très aimée par tous les Roumains et non seulement pas ses camarades de l’aviation. A l’époque le grand public soutenait avec enthousiasme l’aéronautique roumaine. »


    Ana Maria Sireteanu se souvient aussi du célèbre épisode où Smaranda a volé son avion qu’elle avait tant attendu : « Fabriqué en Angleterre en 1935, Milles Hawk était un avion léger et très performant pour cette époque-là, le bois y étant prédominant. La carlingue était bien évidemment ouverte et Smaranda ressemblait à une reine lorsqu’elle pilotait cet appareil qui lui offrait une très bonne visibilité. Smaranda avait acquitté l’avion, grâce à une loi émise par le Secrétariat d’Etat et les autorités de l’époque: ceux qui se montraient performants se voyaient accorder un bonus représentant la moitié du prix d’un avion. Le reste de l’argent était obtenu suite à une donation publique, réalisée par le quotidien Universul, qui a mis en place une campagne. Elle a commandé l’avion, qui était presque achevé, mais les responsable de la société ne voulaient pas le lui remettre, faute d’argent pour le carburant, arguaient-ils. Smaranda les a d’ailleurs très mal notés dans son journal. Face à cette situation, Smaranda Braescu a volé l’avion et quitté l’Angleterre, en traversant la Manche et défiant le brouillard pour finalement atterrir en France, où l’histoire a fait couler beaucoup d’encre dans la presse. Le colonel Andrei Popovici, secrétaire au Club aéronautique roumain, a présenté ses excuses mais il n’a cessé de lui créer des ennuis, comme par exemple, il refusa de lui donner le permis de traverser les pays européens. »


    Smaranda Braescu avait obtenu son brevet de pilote aux Etats-Unis en 1932, sur Roosevelt Field, soit l’aéroport d’où avait décollé Charles Lindbergh pour son vol transatlantique. Elle s’est finalement vu délivrer le permis par le Club aéronautique français. (trad.: Alexandra Pop, Alex Diaconescu)