Tag: brioche

  • Le Cozonac

    Le Cozonac

    Le cozonac, la brioche traditionnelle roumaine est une présence incontournable de tout repas festif à Noël ou à Pâques. C’est en même temps un véritable défi puisque cette brioche est servie normalement en dessert à la fin d’un repas déjà assez copieux. Mais on ne refuse jamais une ou deux tranches de cozonac plein de noix et de cacao. De nos jours, les cozonaci abondent dans les supermarchés roumains et dans les pâtisseries artisanales. Et pourtant, malgré cette offre pléthorique, préparer ses propres cozonaci pour Noël est une activité avec un charme à part qui s’étend sur plusieurs heures, voire jours.

    Côté ingrédients, il vous faut : 1 kilo de farine, 7 jaunes d’œuf, 4 blancs d’œuf, 1 grande tasse de sucre, 200 grammes de beurre, 2 cuillerées d’huile, 1 cuillerée de rhum, 50 gramme de levure, sucre vanillé, sucré glacé, noix, raisins secs, noisettes, loukoum, un peu de sel, un demi litre de lait. Délayer la levure dans un verre de lait tiède avec une cuillerée de sucre. Dans un grand bol mettez trois cuillerées de farine et les ébouillanter avec un verre de lait. Bien mélanger pour éviter les grumeaux.

    Quand ce mélange a refroidi, ajouter la levure et pétrir vigoureusement. Saupoudrer de farine et laisser reposer pour qu’elle prenne de volume. Travailler les jaunes d’œuf avec un peu de sel d’abord, puis avec le sucre, jusqu’à la consistance d’une crème mousseuse. Battre les blancs en neige. Faites fondre le beurre. Une fois que la levure est montée, pétrir la pâte avec la farine qui reste, les jaunes d’œuf, un verre de lait tiède puis les blancs d’œuf, pendant une bonne demi-heure. Quand la pâte a pris forme, ajouter l’huile, le sucr vanillé et petit à petit le beurre fondu. Si la pâte est trop ferme, ajoutez du lait pour la ramollir. Laissez la pâte lever deux à trois heures à chaleur sèche. Beurrer les moules à brioche. Les remplir de pâte à moitié.

    Petit conseil technique : huilez vos mains pour pouvoir manipuler la pâte. On peut leur donner une forme allongée, en faire des tresses. En Valachie, les formes sont toujours rectangulaires, alors qu’en Moldavie elles sont rondes. Laisser lever encore environ une demi-heure, les badigeonner de jaune d’œuf et les parsemez de noix, raisins secs, noisettes, loukoum et enfournez à feu moyen, voire doux pendant environ une heure. Comme je vous le disais en début de rubrique, on mange des « cozonaci » en dessert ou bien au petit déjeuner, accompagné d’un bon verre de lait chaud.

  • Michel Minouflet (France) – le “Cozonac”

    Michel Minouflet (France) – le “Cozonac”

    Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas du tout à quoi rime le cozonac, disons que ce pain sucré auquel on ajoute du lait, des œufs, du beurre et selon la recette, des raisins secs, des noix, du loukoum ou du cacao ressemble très bien au Panettone italien, à l’exception de la forme. Le cozonac roumain est rectangulaire à la différence du gâteau italien qui est rond. En fait, avant de commencer à vous dicter la recette proprement dite qui, attention, demande pas mal de patience, du temps et de la force, je voudrais vous dire que ce dessert qui ne s’absente jamais de la table des Roumains en toute période de fête, fut choisi pour représenter la Roumanie à l’initiative du Café Europe sous la présidence autrichienne pour la Journée de l’Europe, en 2006.



    En fait le cozonac n’est pas un gâteau quelconque. Il est le dessert traditionnel des Roumains à Noël et à Pâques, c’est-à-dire, il se prépare toujours au bout d’une période de carême. Du coup, la tradition dit que la maîtresse de la maison doive être pure de corps, la paix dans l’âme et le repos dans l’esprit. Ce n’est que de cette manière que le cozonac sera bon. En plus, puisque c’est un gâteau à base d’une pâte qui doit lever, il faut le préparer dans une cuisine bien réchauffée, où les portes ne doivent pas claquer et où il n’existe pas de courant d’air, sinon la pâte risque de ne plus lever. Et maintenant, voici les ingrédients :



    1 kilo de farine, 7 oeufs, 250 gr de sucre en poudre, 25 cl de lait, 50 gr de levure de boulanger, 180 gr de beurre, zestes dune orange, zestes dun citron, 1 cuillerée à café dessence de vanille, 2 cuillerée à soupe de rhum ambré, 1 pincée de sel.



    Pour la farce, cela dépend de ce que vous préférez : raisins secs, amandes décortiquées, chocolat, noix ou loukoum. Ou un peu du tout !



    Et maintenant, les pas à suivre :


    Commencez la veille par mélanger dans un bol la levure avec 1 cuillerée à soupe de sucre et 1 cuillerée à soupe de farine. Laissez gonfler la pâte jusqu’à ce qu’elle double de volume. Réserver.


    Dans un saladier mélanger les jaunes d’œufs avec la moitié du sucre et le sel. Y ajouter les zestes dorange et du citron. Bien mélanger et réserver.



    Faire fondre le beurre, ensuite chauffer le lait dans lequel ajoutez les 125 gr de sucre en poudre restant. Dans un autre récipient, mettre la farine et y ajouter le mélange d’œuf et sucre et la levure. Commencer à pétrir. Ajouter ensuite le lait sucré tiédi et 3 blancs d’œufs en neige. Mettre ensuite le rhum et la vanille. Pétrir 2 minutes. Ajouter le beurre fondu par petite quantité. Attendre que la pâte labsorbe avant den ajouter encore. Une fois le beurre terminé, continuez à pétrir un petit quart d’heure jusqu’à ce que la pâte se détache des mains et du pétrin. On en fait une grosse boule, on la parsème de farine et on la laisse reposer quelques heures, voir toute la nuit, recouverte dune vielle nappe propre et bien au chaud, loin de la porte et de la fenêtre. Votre pâte doit doubler de volume.



    Lorsque la pâte a levé et elle est prête à déborder, on enduit ses mains de beurre (chaud, naturellement), on prend des morceaux de la pâte quon tresse sur la planche enfarinée. On y ajoute des raisins secs sans pépin ou bien des amandes décortiquées ou de morceaux de loukoum et on place ces nattes dans des moules beurrés, ne les remplissant quà moitié. On laisse de nouveau lever.



    Lorsquils sont pleins à ras, on badigeonne la pâte doeuf fouetté et on met les moules au four où on les laisse à feu doux, une heure environ. Lorsquils sont prêts, ils doivent être légers. On les laisse tiédir dans leurs moules, toujours au chaud. On les sort lorsquils sont tièdes et on les laisse refroidir sur une planche avant de les entamer. Bon appétit !