Tag: BTP

  • 23.05.2024 (mise à jour)

    23.05.2024 (mise à jour)

    Protestations – Plusieurs organisations syndicales ont protesté ce jeudi, à Bucarest, devant le siège du gouvernement. Elles ont dénoncé des iniquités et des discriminations salariales dans leurs domaines d’activité. Il s’agit notamment des salariés de la protection de l’environnement, de l’Office national du Registre du commerce, des Archives nationales, du Conseil national pour la lutte contre la discrimination, mais aussi des employés des secteurs du sport et de la jeunesse. Les protestataires ont été rejoints par quelques salariés du gouvernement qui ont déclenché spontanément un arrêt de travail. Entre temps, le gouvernement vient d’adopter un décret d’urgence qui prévoit des hausses salariales de 10%, en deux tranches, accordées à plusieurs catégories de la fonction publique. De leur côté les syndicats ont critiqué ce décret.

     

    Salaire minimum – Le Salaire minimum en Roumanie augmentera à l’équivalent de 744 euros brut à commencer par le 1er juillet et les employeurs bénéficieront d’une exemption d’impôt sur un montant de 40 euros jusqu’à la fin de l’année. C’est ce qu’a annoncé sur Facebook le premier ministre roumain Marcel Ciolacu à l’issue d’une réunion entre le gouvernement et les représentants des associations patronales et des syndicats. De l’avis du premier ministre, la Roumanie se situe sur la bonne voie pour implémenter le salaire minimum européen.

     

    Expo défense – L’exposition de technique militaire régionale « Black Sea Defence and Aerospace » 2024 a lieu, ces jeudi et vendredi à Bucarest. Y participent plus de 400 producteurs d’équipements et de technique militaire d’une trentaine d’Etats membres ou partenaires de l’OTAN. L’occasion de présenter aux experts du monde entier, la technique militaire et l’armement de dernière génération, ainsi que la principale attraction de cet évènement, à savoir l’avion multi-rôle de cinquième génération F-35 que les États-Unis ont exposé pour la première fois en Europe. Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu a affirmé en ouverture de l’exposition que, dans le contexte du conflit sanglant en Ukraine, revitaliser l’industrie nationale de la défense, était devenu une priorité du gouvernement de Bucarest.

     

    Forum défense – La Roumanie soutient ouvertement la République de Moldova et l’Ukraine dans leurs aspirations européennes et les progrès des deux Etats sur la voie des réformes sont visibles, même si « cette voie n’est pas du tout facile » a déclaré aujourd’hui à Bucarest, le président du Sénat Nicolae Ciuca, en marge du Forum sécuritaire de la mer Noire et des Balkans. Il a précisé que les deux pays devraient œuvrer sur plusieurs directions d’action claires, en vue de leur intégration à l’UE. Des responsables politiques, des diplomates, des militaires et des analystes sécuritaires de Roumanie, des Etats Unis et d’autres pays membres de l’OTAN et de l’UE se sont réunis dans la Capitale roumaine à l’occasion de cet important événement consacré à la sécurité, à la défense et à la politique étrangère. Les participants à la 8e édition de « Black Sea and Balkans Security Forum » débatent de sujets liés aux évolutions sécuritaires dans la région de la mer Noire, dans le contexte de la guerre en Ukraine. George Scutaru, directeur général et membré fondateur de New Strategy Center România, l’ONG qui organise l’événement, a précisé que la Roumanie se situait à la frontière d’une région de guerre. C’est pourquoi elle devrait investir dans des capacités de défense et adapter sa législation à la situation actuelle. Le forum de Bucarest a réuni, entre autres, le renommé économiste Nouriel Roubini, l’ex-commandant des forces de l’OTAN en Europe, le général Phillip Breedlove et le général en réserve David Petraues, ex patron de la CIA.

     

    Exercice militaire – Quelque 1 500 militaires roumains, français et belges, ainsi que de la République de Moldova, avec plus de 360 moyens techniques participent à l’exercice multinational « Wind Spring 24 », qui fait partie d’une application de l’OTAN. Il se déroule dans plusieurs terrains d’entrainement du centre de la Roumanie et vise à simuler les conditions du champ de bataille moderne, ainsi qu’à faire augmenter la confiance, la comprehension, la transparence et le niveau d’interopérabilité entre les structures alliées et partenaires. « Wind Spring 24 » est lié à l’exercice « Swift Response 2 » qui réunit 5.000 militaires de sept Etats alliés et partenaires.

     

    Bâtiment – Plus d’un tiers des ouvriers du bâtiment touchent entre 900 et 1 600 euros et la moyenne nette des salaires dans ce secteur est de 1000 euros par mois, selon les chiffres présentés par une plate-forme de recrutement enligne de Roumanie. Selon celle-ci, plus de 11 000 places étaient disponibles depuis le début de l’année dans le secteur du BTP, soit le sixième employeur le plus actif de l’économie roumaine après le commerce, les services, les centres d’appel, l’industrie alimentaire et le tourisme. Le besoin de salariés dans ce secteur ne fait que progresser durant la saison estivale, parallèlement avec le nombre de projets en déroulement. Le départ des travailleurs du secteur à l’étranger ne fait qu’amplifier la demande de main d’œuvre, qui est payée à un niveau similaire au personnel d’autres domaines : ingénierie, industrie extractive, production industrielle et financier.

     

    Elections – Le ministère des AE de Bucarest annonce avoir terminé d’envoyer aux missions diplomatiques et aux offices consulaires de Roumanie toutes les fournitures nécessaires pour le déroulement des élections pour le Parlement européen, le 9 juin. Il s’agit de 2 millions et demi de bulletins de vote, quelque 8 500 tampons, 2,3 millions de timbres autocollants certifiant la participation au vote et 915 tampons de contrôle. La Roumanie organise à l’occasion de ce scrutin quelque 915 bureaux de vote à l’étranger. La liste de ceux-ci est à retrouver sur la page internet du ministère des Affaires Etrangères.

     

    Jeunesse – Le gouvernement roumain a approuvé aujourd’hui la stratégie nationale pour la Jeunesse 2024 – 2027. Reposant sur les résultats d’une recherche académique, la stratégie vise plusieurs secteurs qui peuvent influencer la qualité de vie des jeunes. Son objectif est de faire augmenter le nombre de projets destinés aux jeunes afin d’augmenter l’accès à l’éducation, à la culture et pour développer l’esprit d’entrepreneur, a déclaré le porte parole du gouvernement de Bucarest, Mihai Constantin. Et à lui de préciser que dans l’implémentation de la stratégie impliquera plusieurs institutions des domaines de l’Education, de la culture et du milieu des affaires.

  • Majoration du salaire minimum en Roumanie.

    Majoration du salaire minimum en Roumanie.

    Le gouvernement roumain a décidé jeudi de majorer le salaire minimum de 10% de 3000 à 3300 lei brut par mois soit l’équivalent de 660 euros brut. Cette annonce a été faite durant les procédures d’engagement de la responsabilité du gouvernement pour le paquet de reformes fiscales censées couvrir le déficit budgétaire. Y bénéficient plus de 1,8 millions de salariés des transports, du commerce et des PMEs. Son objectif est de protéger les revenus de tous les salariés, de stimuler l’occupation de la main d’œuvre et de réduire le travail au noir. S’y ajoutent d’autres catégories sociales, dont les revenus sont calculés en fonction de la valeur du SMIC, telles les personnes à handicap et celles qui touchent des revenus depuis des activités indépendantes et de droits de propriété intellectuelle.

    Ce gouvernement ne renoncera pas à la priorité d’augmenter le salaire minimum et nous souhaitons introduire un autre seuil de cette majoration en 2024 que nous allons négocier avec les partenaires sociaux, a affirmé le chef de l’exécutif, Marcel Ciolacu. Il a par ailleurs souligné le fait qu’aucun salaire minimum ne devrait baisser en Roumanie suite à l’application des réformes fiscales et budgétaires adoptées par l’engagement de la responsabilité gouvernementale. C’est pourquoi, l’exécutif a décidé de retirer le projet de décret d’urgence sur la majoration du salaire minimum dans certains secteurs dont les salariés sont exemptés de la contribution à la sécu.

    « Les calculs présentés jeudi matin par le ministère des Finances montrent que suite à l’introduction des contributions à la sécu pour tous les salariés, le SMIC des ouvriers du BTP, de l’agriculture et de l’industrie alimentaire auraient pu baisser. A ce moment-là, on a tous, et surtout moi-même promis, de ne pas le permettre. Aucun salaire minimum net ne doit baisser. Par conséquent, nous avons décidé de retirer de l’ordre du jour ce décret qui vise uniquement ces catégories. Les ministères de tutelle ré-analyseront le texte. D’ici là, tous les salaires du BTP, de l’agriculture et de l’industrie alimentaire demeureront inchangées. Autrement dit, ils ne sont pas concernés parce qu’ils bénéficient toujours de l’exemption de la contribution à la sécu. » a déclaré le premier ministre Marcel Ciolacu.

    Notons aussi que le bloc national syndical a proposé en effet de majorer le salaire minimum dans ces trois secteurs d’un taux plus important, censé compenser la contribution à la sécu, ce que le gouvernement a refusé de faire. La nouvelle variante du décret d’urgence pourrait figurer à l’ordre du jour de la réunion du gouvernement la semaine prochaine. D’ici là, le ministère des Finances de Bucarest doit refaire toute une série de calculs. (Ştefan Stoica)

  • La hausse du SMIC en Roumanie

    La hausse du SMIC en Roumanie


    Confrontés à l’une des
    inflations les plus significatives de l’UE, les Roumains ont de plus en plus de
    mal à joindre les deux bouts. La population à faibles revenus est fortement
    impactée par la flambée des prix, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Une
    guerre qui a complètement bouleversé la vie des Ukrainiens, tout en provoquant
    des sanctions contre Moscou, l’isolement de la Russie sur la carte politique, une
    crise énergétique dans l’UE, une autre, alimentaire, dans des pays tiers et une
    explosion de l’inflation dans toute l’Europe. A l’heure où l’on parle, le taux
    d’inflation se monte en Roumanie à 15,5% et la Banque centrale prévoit pour la
    fin de l’année un taux majoré à 16,3%.

    Or, une telle situation pousse le
    gouvernement à adopter des mesures de soutien à la population notamment à celle
    à la retraite dont les pensions augmenteront de 12,5% à partir du 1e
    janvier 2023. Mais, les responsables politiques ont décidé que les Roumains
    payés au SMIC nécessitent eux aussi, un coup de main de la part du gouvernement.
    Réuni jeudi en séance avec ses partenaires sociaux, celui-ci est parvenu à un
    accord au terme duquel le salaire minimum brut passera de 2550 lei, soit 510
    euros à 3000 lei, soit 600 euros. Presque 2,2 millions de salariés
    bénéficieront de cette majoration. Dans le domaine du BTP, le salaire minimum
    ne sera plus inférieur à 4000 lei, soit 800 euros. Toutes ces mesures ont été décidées
    par le gouvernement, les syndicats et les patronats. Le représentant des PME,
    Vasile Priceputu, a expliqué que sur les 3000 lei, 200 seront exonérés de
    taxes. D’ailleurs, en début de la semaine prochaine, les membres du Conseil
    national tripartite pour le Dialogue social se réuniront pour avancer des
    propositions sur les éventuelles déductions salariales sur les sommes payées supérieures
    à 3000 lei. Vasile Priceputu :


    « La population doit
    être rassurée que le SMIC sera de 3000 lei à partir du 1 janvier 2023. Sur la
    majoration de 450 lei, 200 lei seront déductibles. Comme on l’a déjà dit en
    réunion gouvernementale, on souhait qu’en Roumanie, les salariés gagnent
    davantage. Il faut être raisonnable. Par exemple, dans le domaine du Bâtiment,
    les salaires dépasseront tous les 4000 lei. Même un ouvrier non qualifié
    touchera plus de 4000 lei net. Une proposition que le Conseil a soutenue
    ».


    Une telle majoration
    salariale aura des effets positifs sur la croissance économique, aussi bien à
    travers la hausse du pouvoir d’achat des Roumains qu’à travers la diminution du
    travail au noir. Par ailleurs, les représentants du Ministère de l’Emploi
    apprécient que la majoration du SMIC poussera certaines catégories salariales,
    notamment les femmes et les jeunes, à se diriger vers des secteurs en pénurie
    de main d’œuvre.





  • 15/04/2022 (mise à jour)

    15/04/2022 (mise à jour)

    Loi — Le projet de modification de la Loi dite « offshore », qui fixe les conditions d’exploitation des gisements de pétrole et de gaz en mer Noire, a été soumis au parlement, a annoncé le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă. Le projet prévoit que 60 % du bénéfice obtenu suite à l’exploitation du gaz revienne à l’Etat, et 40 % aux investisseurs. L’Etat et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz exploité, et le surplus sera exporté. Le document règlemente aussi le régime fiscal des périmètres sur terre, à plus de 3 000 m de profondeur, découverts dans les départements de Buzău et de Brăila (est et sud-est). « Une fois cette loi entrée en vigueur, la stabilité et la prédictibilité législative seront assurées pour les investisseurs, et les investissements offshore et sur terre seront débloqués », a déclaré M Ciucă. Le chef du cabinet de Bucarest a indiqué que l’exploitation dans le périmètre Neptun Deep commencerait fin 2026, début 2027 au plus tôt, alors que celle au département de Buzău, début 2024. Parmi les effets de cette loi, le chef du gouvernement roumain a mentionné l’assurance de l’indépendance énergétique et l’accès à du gaz moins cher pour les citoyens roumains.



    BTP — Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi un décret d’urgence visant à soutenir le secteur du BTP. Les mesures qui y figurent sont censées compenser la hausse des prix des matériaux de construction et de la main d’œuvre. Pour sa part, le ministre du Développement, Cseke Attila, précise que l’Etat roumain se propose d’allouer 1,77 milliards de lei, pour éviter le risque que certains contrats soient bloqués ou que certains entrepreneurs fassent faillite.



    OTAN — 180 militaires portugais, déployés dans le cadre des mesures de l’OTAN pour renforcer le flanc est, sont arrivés vendredi en Roumanie. Ils y ont été accueillis par le chef de l’Etat major de la Défense, le général Daniel Petrescu. Le détachement sera intégré aux structures nationales et de l’Alliance, afin d’accroître la capacité de réaction, l’interopérabilité, et non dernièrement pour souligner la solidarité alliée. La nouvelle normalité, c’est la présence de troupes alliées en Roumanie. Les mesures adoptées sont éminemment défensives, adaptées à la situation sécuritaire de notre zone de responsabilité, a précisé le général. Le détachement portugais sera formé de 220 hommes au total, mais aussi de technique militaire, de matériel et d’équipement qui arriveront en Roumanie les prochains jours.



    MiG-21 Lancer — Les vols avec des avions MiG-21 Lancer dont sont équipées les Forces aériennes roumaines ont été suspendus à partir de ce vendredi. Cette décision a été prise étant donné la fréquence très élevée des événements et accidents d’exploitation de ces aéronefs. Le ministre de la Défense, Vasile Dîncu, a déclaré que les MiG resteraient dans les hangars et que les pilotes seraient réaffectés sur des F-16 ou à d’autres missions. Il a assuré que cette décision n’affectait pas la capacité de défense antiaérienne de la Roumanie en ce moment, parce qu’elle dispose d’une escadrille de F-16. Un puissant détachement de police aérienne multinational de 22 aéronefs opérés par les forces de l’OTAN se trouve aussi en Roumanie.



    Réfugiés — Environ 10 000 réfugiés ukrainiens sont entrés en Roumanie ces dernières 24 heures, a fait savoir vendredi l’Inspection générale de la Police aux frontières roumaine. Depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, plus de 714 000 Ukrainiens sont entrés sur le territoire de la Romanie. Environ 80 000 d’entre eux, dont 30 000 enfants, y sont restés. Parmi eux, plus de 4 000 ont demandé l’asile.



    Colectiv — La Cour d’Appel de Bucarest a reporté une nouvelle fois le prononcé de l’arrêt définitif dans le dossier de l’incendie qui a eu lieu dans la discothèque Colectiv de Bucarest il y a 7 ans, lorsque 64 personnes ont perdu la vie et près de 200 autres ont été blessées. Le procès a pris fin en décembre dernier, et depuis lors les juges ont reporté le prononcé de l’arrêt à plusieurs reprises. En première instance, le maire du 4e arrondissement de la capitale, Cristian Popescu Piedone, et les 3 patrons du club et les gérants de la société fournissant des services pyrotechniques et autres mis en examen avaient écopé de peines de prison ferme allant de 4 à 13 ans. S’y ajoutent des dédommagements se chiffrant à quelques dizaines de millions d’euros, à payer entre autres par la Mairie du secteur où se trouvait la discothèque et par l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest et du département d’Ilfov.



    Cannes — Les réalisateurs Cristian Mungiu et Alexandru Belc représenteront la Roumanie à la 75e édition du Festival de Cannes, du 17 au 28 mai. Cristian Mungiu propose cette fois-ci le film « R.M.N », une coproduction française, roumaine et belge, pour la compétition officielle pour le trophée Palme d’Or si convoité. Pour sa part, Alexandru Belc participe avec le film « Métronome » dans la section Un certain regard. Pour rappel, Cristian Mungiu est déjà un habituel du Festival de Cannes. Il y a décroché la Palme d’Or en 2007 pour son film « 4 mois, 3 semaines et 2 jours ». Puis, en 2012, son film « Au-delà des collines » a été récompensé du prix du meilleur scénario et en 2016, le long-métrage « Baccalauréat » a reçu le prix de la meilleure réalisation. Par ailleurs, « Métronome » est le film de début d’Alexandru Belc. 18 pellicules sont en lice pour la palme d’Or et 15 figurent dans la section Un certain regard. La sélection officielle a été réalisée parmi 2 200 films inscrits.



    Tennis — La Pologne a dépassé l’équipe féminine de tennis de la Roumanie 2-0, dans les qualifications pour la compétition Billie Jean King Cup. Magda Linette a vaincu Irina Begu et Mihaela Buzărnescu a perdu devant la n° 1 mondiale Iga Swiatek. Samedi, Irina Begu jouera contre Iga Swiatek, alors que Mihaela Buzarnescu affrontera Magda Linette, et aussi le match de double Magdalena Frech/Alicja Rosolska – Andreea Mitu/Andreea Prisăcariu. Pour sa part, la meilleure joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, n’est pas disponible pour cette compétition, mais il en va de même pour Monica Niculescu, Raluca Olaru, Gabriela Ruse et Jaqueline Cristian. Dans les matchs directs contre la Roumanie, la Pologne arrive en tête avec un score de 4-2.



  • Soutien à l’économie roumaine

    Soutien à l’économie roumaine

    L’économie roumaine – comme l’économie mondiale – traverse une période difficile, affectée, entre autres, aussi par le conflit russo-ukrainien. Le gouvernement de Bucarest a adopté jeudi les premières mesures de soutien à l’économie, visant notamment le secteur du BTP. 1,77 milliard de lei seront alloués pour couvrir la hausse des prix des matériaux de construction, mais aussi celle de l’augmentation des tarifs de la main-d’œuvre. Selon les statistiques afférentes au mois de janvier, le secteur du BTP contribue avec de 6,6 points de pourcentage au Produit intérieur brut de la Roumanie. Le premier ministre Nicolae Ciucă a déclaré que les lignes de financement avaient déjà été identifiées :



    « Nous avons besoin de ce secteur pour qu’il soit en mesure d’assumer les autres projets à venir, car nous avons également un large éventail de projets dans le Plan national de relance et de résilience que nous devons réaliser. Pratiquement, dans tout cet ensemble de mesures, il y a deux composantes essentielles : nous investissons dans l’économie, nous maintenons les emplois et nous réussissons à atteindre les objectifs assumés pour développer la Roumanie ».



    D’ailleurs, le ministre du Développement, Cseke Attila, a déclaré qu’il y avait un risque de blocage de certains contrats et même de faillite de certains entrepreneurs. Il a présenté quelques exemples de flambée de prix dans le domaine du BTP. « Le prix du métal a augmenté de 70 % de janvier à mars derniers, le ciment – de 20 %. La main-d’œuvre a également connu des majorations de tarifs ces derniers mois. Et aussi l’électricité, le diesel, le bitume, le fer, le bois, la brique, tous les prix montent depuis un an », a déclaré le ministre du Développement. Cseke Attila a précisé dans quelles situations la mesure d’appui au secteur du BTP sera accordée :



    « Elle s’appliquera également aux contrats qui faisaient l’objet d’une procédure de passation de marché au moment de l’adoption de l’Ordonnance gouvernementale 15 de la fin août dernier. Les contrats dont les marchés publics sont en cours et dont les offres n’ont pas encore été soumises seront ajustés. Elle s’appliquera également aux contrats en cours qui n’ont pas de clause d’ajustement, respectivement à ceux qui ont une clause d’ajustement prévue sur la base de l’Ordonnance 15 de l’année dernière, mais cette clause nouvellement réglementée par l’Ordonnance d’urgence adoptée aujourd’hui couvre mieux les réalités du marché ».



    Par ailleurs, jeudi, feu vert à la réhabilitation de l’infrastructure ferroviaire du port de Constanţa (sud-est), visant à faciliter la prise en charge de flux de fret supplémentaires et le développement du transport multimodal. 200 millions de lei provenant du Fonds de réserve budgétaire à la disposition du gouvernement seront alloués à l’infrastructure ferroviaire. Selon le ministre des Transports, Sorin Grindeanu, cette mesure permettra d’assurer le rythme et la capacité de toutes les activités de transport dans le port.


    (Trad. : Ligia)

  • 31.07.2018

    31.07.2018

    Emplois – Les compagnies de Roumanie activant dans des secteurs tels que l’hôtellerie, l’alimentation publique, l’industrie légère l’agriculture ou le BTP ont embauché ces dernières années des ressortissants de pays hors l’UE. Il s’agit notamment de pays au niveau de vie inférieur à celui de Roumanie, tels que Philippines, Népal, Vietnam, Inde Indonésie et Thaïlande. Parmi les raisons qui poussent les employeurs roumains à faire appel à cette stratégie figure aussi la migration de certaines catégories sociales autochtones vers l’Occident, la baisse de la natalité ou l’incapacité de l’enseignement roumain à s’adapter aux besoins du marché de l’emploi.

    Immigration – 900 personnes ont sollicité la protection internationale à l’Etat roumain, dans la première moitié de l’année en cours, soit 55% de moins qu’à la même période de 2017. Selon l’Inspection générale de l’Immigration, la plupart des demandeurs d’asile proviennent d’Irak, de Syrie et d’Iran, les centres de Bucarest et de Timişoara (ouest du pays) ayant reçu le plus grand nombre de requêtes. Près de 950 personnes ont été inscrites au programme d’intégration.

    Dédommagements – Les éleveurs de cochons de Roumanie affectées par la peste porcine africaine ont touché jusqu’ici des dédommagements s’élevant à près de 28.000 euros, ont fait savoir les autorités du domaine. Ces dédommagements sont censés couvrir les frais de liquidation des foyers de maladie et les pertes collatérales. Afin d’empêcher la propagation de la peste porcine africaine, on a instauré des restrictions pour le transport des produits à base de porc et organisé une campagne d’information sur les mesures de prévention. 440 foyers de maladie ont été dépistés depuis le début de l’années dans les exploitations professionnelles mais aussi dans les petites fermes.

    Autoroute – Les tronçons 3 et 4 de l’autoroute A10 reliant les villes de Sebeș et de Turda, au centre de la Roumanie ont été ouverts à la circulation, au bout de 4 ans de travaux. Les deux tronçons totalisent 27 km. La construction de cette autoroute, qui mesurera 70 Km, coûtera environ 40 millions d’euros. 75% de ce montant total représentent la contribution de l’UE via le Fonds européen de dévloppement régional, tandis que 25% proviennent du budget d’Etat.

    Statistiques – La Roumanie, qui occupe la 4e place parmi les pays membres de l’UE en ce qui concerne l’élevage ovin et caprin, a importé, en 2017, de la viande de mouton pour 3,5 millions d’euros, y compris de Nouvelle Zélande. Selon les données fournies par l’Institut national de la statistique, la Roumanie détenait l’année dernière 10 millions d’ovins et 1 million et demi de caprins. Les exportations d’animaux vivants se sont montées à 180 millions d’euros, celles de viande d’ovins et de caprins s’étant élevées à plus de 35 millions d’euros. A noter aussi que les Roumains ne sont pas des consommateurs réguliers de viande de mouton. Internet – Plus de 500 localités de Roumanie ont été connectées à l’Internet à grande vitesse, ces six derniers mois, par le biais du projet Ro-Net, a fait savoir le ministre des communications et de la société informationnelle, Bogdan Cojocaru. D’ici fin septembre, 400 mille foyers à travers le pays et les institutions des régions respectives auront accès à l’Internet à grande vitesse, a précisé le ministre. Il a également ajouté qu’un nouveau projet serait mis en place pour le développement de l’infrastructure large bande dans les zones défavorisées, qui permettrait la connexion à Internet de 170 mille autres logements. Le budget alloué à ce projet s’élève à près de 64 millions d’euros.

    Météo – Le temps est généralement instable sur la plupart du territoire. On signale des pluies à verse et des phénomènes orageux notamment au centre, dans le nord-est et le sud-ouest, régions concernées par une vigilance jaune, valable jusqu’à mercredi matin. Les températures de la journée iront de 25 à 33 degrés. Il faisait 26° à midi dans la capitale, Bucarest. Ces derniers jours, au moins deux personnes ont perdu la vie et de nombreuses maisons ont été inondées. Le trafic est suspendu sur certaines routes nationales.

  • Des ingénieurs pour l’essor du pays

    Des ingénieurs pour l’essor du pays

    L’admission aux facultés polytechniques de Roumanie était caractérisée par une concurrence acerbe, encouragée d’ailleurs par le régime. De l’industrie sidérurgique à celle constructrice de machines et à la pétrochimie, presque tous les jeunes appliqués aspiraient à devenir ingénieurs, un métier qui apportait du prestige social et des revenus assez généreux pour l’époque. Mais la révolution de 1989 et la faillite d’une grande partie de l’industrie communiste a fait de l’ingénierie un métier démodé. Seules les TIC se sont développées, domaine où les Roumains sont désormais des spécialistes reconnus au niveau international.

    Mais même dans cette époque post-industrielle, basée sur les services, il faut avoir une certaine inventivité technologique dans tous les domaines et elle ne peut être fournie que par des ingénieurs, affirme l’analyste économique Petrisor Peiu, professeur à l’Université polytechnique de Bucarest : « Il s’agit d’un besoin général d’ingénieurs. En partant des besoins liés au développement économique de la Roumanie, on estime qu’il s’agit d’un déficit se variant de 150 mille à 200 mille ingénieurs. Afin de pouvoir développer des produits à grande valeur ajoutée, il faut trouver des professionnels hautement qualifiés. Par conséquent, la Roumanie a besoin d’ingénieurs dans tous les domaines dans lesquels des appareils sont produits : électronique, électrotechnique, télécoms, optique, mécanique de précision. L’industrie automobile a elle aussi besoin d’un autre genre d’ingénieurs que ceux qui sont actuellement actifs sur le marché de l’emploi. Bref, on a besoin de gens capables de produire de la technologie. »

    Et c’est ainsi qu’apparaît un décalage considérable entre la demande de main d’œuvre des entreprises et l’offre du marché, décalage observé par tous les spécialistes en ressources humaines, selon Florin Godean, président de l’Association roumaine des Agents de travail temporaire (ARAMIT) : « L’économie est à la hausse depuis plusieurs années et c’est pourquoi la demande de personnel qualifié est directement liée à cette croissance économique. L’industrie automobile enregistre une des plus importantes croissances en Roumanie. Dans ce secteur il existe tout d’abord une demande de main d’œuvre dans d’autres villes que Bucarest, où la logistique est celle qui demande du personnel. Hormis la logistique, à Bucarest il y a aussi une forte demande d’ingénieurs dans le domaine des télécoms. Mais il y a toute une série de domaines économiques où les ressources humaines qualifiées sont déficitaires ».

    Cette situation ne fait qu’empêcher leur développement, affirme le même Petrisor Peiu : « Il y a un manque d’ingénieurs capables de concevoir et de réaliser des projets de grande complexité technique. Il est par exemple impossible désormais de construire les passages routiers et les ponts sur le Danube avec uniquement des ressources roumaines. C’est pourquoi les entreprises étrangères s’y installent. Nous n’avons pas les ressources humaines nécessaires pour coordonner et pour créer de la technologie pour des projets complexes. D’autres exemples à l’appui : les barrages et centrales hydrauliques, les grandes entreprises productrices d’énergie thermique et nucléaire. Elles ne peuvent plus être conçues et réalisées avec des ressources humaines de Roumanie ».

    Comment est-on arrivé à cette situation? Premièrement, par rapport au nécessaire actuel, l’école roumaine ne peut livrer que 40 – 50.000 diplômés spécialisés dans le domaine. Deuxièmement, l’exode des ingénieurs se poursuit, sans répit depuis 1990. Selon les spécialistes, environ 25% des jeunes inscrits dans des universités techniques n’arrivent même pas à exercer leur métier un seul jour en Roumanie, étant embauchés tout de suite à l’étranger. S’y ajoute la crainte que le marché de l’emploi dans le domaine de l’ingénierie n’est pas suffisamment développé et que les diplômés de l’Université Polytechnique se voient souvent obligés à entamer une reconversion professionnelle. Une idée reçue, de l’avis de Petrişor Peiu : « En électronique, télécommunications, électrotechnique, transports – le besoin de personnel qualifié est très grand et le risque de ne pas trouver d’emploi dans le domaine est très faible. A l’heure où l’on parle, je ne connais pas de diplômés de la Polytechnique de Bucarest qui soient au chômage ou qui ne puissent pas pratiquer leur métier. »

    Et les patrons, comment se rapportent-ils à cette pénurie d’ingénieurs ? Florin Godean répond : « Pour ce qui est du BTP ou du domaine automobile, on constate que les employeurs ont baissé considérablement le niveau et leurs prétentions à l’égard des employés. Certains auront du mal à trouver du personnel même s’ils augmentent les salaires. De plus, vu que les coûts relatifs à la main d’œuvre ont augmenté, certains patrons optent pour une croissance plus tempérée de leur affaire, ce qui touche aussi l’économie au sens large du terme. » Et la solution ? Une fois de plus on se voit contraints de se tourner vers l’enseignement et souligner qu’il faut mieux l’adapter aux besoins du marché. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine – 15.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 15.09.2017

    Sujets divers en cette fin de semaine dans la presse nationale. Les enseignants se révoltent contre le ministère de l’Education nationale qui vient d’interdire tout matériel éducationnel auxiliaire qui n’est pas autorisé. Aucun recueil de textes et d’exercices de mathématiques n’a été autorisé jusqu’ici. Les quotidiens annoncent également la majoration du prix des carburants, l’effondrement du BTP à cause de la chute des investissements publics mais aussi le début des « Journées de Bucarest ».



  • Tendance BTP : les maisons en bois

    Tendance BTP : les maisons en bois

    Les affaires du BTP se sont beaucoup développées ces dernières années, stimulées par l’intérêt des Roumains et des compagnies pour les investissements dans l’immobilier. Si bien que l’année dernière ces affaires ont atteint les 80 milliards de lei, par rapport à 76,7 milliards de lei en 2015. De nouvelles sociétés du BTP ont vu le jour : plus précisément 1617 au cours des deux premiers mois de cette année, alors que sur l’ensemble de 2016 on en compte 8741. Les appartements bon marché accessibles par le programme « Le premier logement » ont été le principal moteur du marché, affirment les analystes de l’immobilier. Un autre argument en faveur des perspectives positives du marché, c’est le nombre croissant de permis de construire pour les bâtiments résidentiels, soit une hausse de 51% en février 2017 par rapport à janvier.



    De nouvelles tendances sont également à remarquer sur le marché. A part les constructions en brique et béton, les Roumains s’intéressent de plus en plus aux maisons en bois. Bien que ce soit encore un concept nouveau en Roumanie, la demande pour des maisons en bois n’est pas négligeable. Du coup, le nombre des sociétés qui construisent de telles maisons se multiplie, notamment dans les zones de montagne, où des dizaines d’ateliers viennent d’ouvrir leurs portes.



    Les Français sont les clients les plus intéressés par les maisons en bois fabriquées en Roumanie. Une société de la commune de Şura Mare, au département de Sibiu, en Transylvanie, leur propose des produits divers, exécutés dans les meilleures conditions : maisons, chalets de vacances, cabanes, mobilier de jardin, maisonnettes pour enfants et autres objets pour l’aménagement des jardins.



    Ecaterina Burulea, directrice de ventes de la société de Şura Mare, nous parle de son activité : « Ca fait déjà presque 17 ans que nous travaillons dans ce domaine. Nous avons commencé par des maisonnettes de jardin et de petits objets de mobilier. Puis, nous avons élargi notre affaire. Nous avons construit des maisons de plus en plus grandes. Pendant un certain temps, tous les produits de notre société étaient destinés à l’exportation, notamment en France et en Italie.



    Mais ces dernières années, les Roumains ont commencé à se faire bâtir de plus en plus de maisons en bois. Les nôtres sont en bois massif. Une fois la maison montée, le bois est traité contre la moisissure, les rayons ultraviolets, les incendies etc. On utilise une laque protectrice dont la nuance est choisie par le client. Nous offrons le matériau pour la construction, les portes, les fenêtres, le projet technique, une couverture pour le toit et le montage. La maison reste, donc, à l’état naturel. Par la suite, le client doit la peindre, la couvrir d’une laque protectrice et s’occuper des services communaux et des finissages. Notre siège est à Sibiu, c’est donc ici que tous les éléments en bois sont produits aux dimensions nécessaires, puis ils sont transportés par la route et montés sur place, où que ce soit en Roumanie et en Europe.»



    Construire des maisons en bois — c’est facile et rapide. Mais quand il est temps d’élargir son affaire, les producteurs comptent plutôt sur les exportations. Pour les ventes en Roumanie, c’est le programme « Le premier logement » qui a joué un rôle très important, venant en aide aux constructeurs de maisons en bois.



    Ecaterina Burulean explique : « Ces derniers temps, on constate une tendance croissante en Roumanie dans ce domaine, ce qui nous réjouit beaucoup. Les ventes se portent très bien, nous avons déjà des commandes pour les mois à venir, mais aussi de plus en plus de demandes d’exportation. Fin avril, nous avons monté une maison en Autriche, en janvier nous avons fait des exportations en France, en décembre 2016 — en Grande Bretagne. Au cours des années, nous avons beaucoup exporté en Grèce, en Italie, en Hongrie, en France, en Espagne. A un moment donné la totalité de nos maisons étaient destinées à l’exportation, mais ces derniers temps on a gagné beaucoup de terrain sur le marché local aussi… »



    Mais quels sont les avantages d’une maison en bois ? Réponse avec Ecaterina Burulean: « Premièrement, le prix. Un client autrichien nous a dit que le même modèle de maison coûtait environ 130.000 euros en Autriche, alors que chez nous ça coûte environ 30.000 euros, tout compris. Donc il y a une différence énorme de prix. Ensuite, il s’agit de la qualité de l’exécution et du fait que nous livrons les produits dans les plus brefs délais, surtout si le client ne demande que le matériau de construction. Chaque produit est personnalisé selon les demandes du client. Environ 70% de notre production est composée de chalets de vacances ou de résidences occasionnelles. Le prix est donc l’élément décisif pour le client, car une maison en bois coûte 30-40% moins cher qu’une maison en brique par exemple.



    Deuxièmement, la construction est très rapide, elle dure entre 3 et 4 jours, en fonction des dimensions de la maison. Au bout de 2 ou 3 mois, le bénéficiaire peut déjà y emménager si tout est bien organisé. Autre avantage : l’efficacité thermique. Bien que le mur soit assez fin, son isolation thermique est nettement supérieure à celle d’un mur en brique. Par exemple, nos murs ont 4,5 cm d’épaisseur, soit l’équivalent de 18 cm de mur en brique. Enfin, un autre avantage est l’aspect d’une maison en bois, dans le sens qu’elle s’intègre beaucoup mieux dans un paysage de montagne. »



    Le prix d’un chalet en bois varie aussi en fonction du modèle choisi et du nombre de compartiments ; bref, tout dépend de la quantité de bois utilisée. Par exemple, pour un chalet à un seul niveau, le prix est de 115 euros le mètre carré. S’y ajoute le coût de la main d’œuvre et une couverture du toit. 80% des clients préfèrent des maisons de petites dimensions, à utiliser en tant que résidence de vacances. (trad. : Valentina Beleavski)

  • 19.01.2016 (mise à jour)

    19.01.2016 (mise à jour)

    Intempéries — Après les chutes de neige abondantes et le blizzard, la Roumanie doit affronter le grand froid. Les températures glaciales devraient persister, selon les prévisionnistes, jusquà jeudi. Mercredi, les minimales devraient descendre jusquà moins 25 degrés, tandis que les maxima ne devraient pas dépasser les 2 degrés. Par ailleurs, les conséquences de la météo extrême de ce week-end sont toujours visibles. Les trafics routier et ferroviaire restent perturbés, notamment dans le sud et le sud-est du pays, les régions les plus touchées par les intempéries. L’électricité est coupée dans plusieurs communes.



    Retraites – La Cour constitutionnelle roumaine examine mercredi une saisine du gouvernement de Bucarest visant la conformité de la loi des retraites spéciales pour les élus locaux avec la loi fondamentale. Cet acte réglementaire violerait, selon lexécutif, plusieurs articles de la Constitution en instituant un régime spécial de privilèges juste pour une partie de ces élus locaux. Dans le même temps, lexécutif roumain conteste loctroi rétroactif de ces droits et attire lattention sur labsence de ressources budgétaires dédiées. Quelques 16 mille personnes pourraient bénéficier de la mise en œuvre de cette loi. Il sagit de maire, vice-maires, présidents et vice-présidents de Conseils départementaux qui devraient toucher des retraites allant de 350 à 1500 euros.



    BTP – La Roumanie arrive troisième au sein de lUE pour ce qui est de la croissance du secteur du BTP en novembre dernier, par rapport à la même période de 2014. Selon les données rendues publiques par loffice statistique communautaire, Eurostat, cette hausse sest chiffrée à 6,8%, juste derrière les évolutions similaires enregistrées en Slovaquie et en Suède. Au niveau de lUE28, le secteur du BTP a augmenté en moyenne de 1,9%, révèle encore lEurostat.

  • A la Une de la presse roumaine 02.09.2015

    A la Une de la presse roumaine 02.09.2015

    Dans la presse en ligne de ce mercredi : la crise
    des réfugiés vue depuis Bruxelles et depuis Bucarest, nouvelle disposition
    légale dans le BTP en Roumanie, l’avenir des régimes de retraite, musique
    classique et tennis.




  • Le marché immobilier roumain

    Le marché immobilier roumain

    La compagnie de conseil et d’audit PricewaterhouseCoopers Roumanie s’attend cette année à des investissements significatifs dans le domaine immobilier et à la relance de la construction, notamment à Bucarest, Timişoara et Cluj-Napoca, les investisseurs ayant témoigné en 2014 d’un appétit accru pour le secteur immobilier. « En 2014 on a enregistré un grand nombre de transactions visant des propriétés – aussi bien pour le secteur des bureaux que pour celui commercial. En 2015, nous nous attendons à des investissements importants dans ce secteur» – déclarait la représentante de PricewaterhouseCoopers, Francesca Postolache, dans un communiqué. En Roumanie, la valeur des transactions immobilières a progressé de 300 millions d’euros en 2013 à 1,2 milliards d’euros en 2014.

    Selon DTZ Echinox, 45% de ces transactions représentent des acquisitions de projets dans le domaine du commerce de détail, 30% des bureaux, le secteur industriel, lui, a attiré 15% des transactions, celui des terrains 10%. La compagnie estime que le marché des investissements continuera à progresser pendant les années à venir.

    Le président de l’Association des courtiers immobiliers de Roumanie, Dragoş Vlăsceanu, explique: « En 2014, nous avons enregistré le plus grand nombre de transactions immobilières de l’histoire – soit près de 850 mille contre 700 mille en 2007. 2014 a été une année de pointe, de boom immobilier. Du point de vue de la dynamique, les transactions ont progressé de 20% par rapport à notre meilleure année – à savoir 2007. »

    Une légère hausse des prix commence à se faire jour sur le marché. Dragoş Vlăsceanu: « Aucun des paramètres pouvant influencer les prix ne semble suggérer que ceux-ci vont baisser. Au contraire, la demande est croissante, car les gens choisissent, pour la plupart, de retirer leur argent des banques pour acheter des propriétés, qui représentent en ce moment l’investissement le plus rentable. La situation économique et financière sur le marché encourage l’achat de propriétés immobilières. Le gouvernement lui-même stimule et influence l’achat de logements, par la poursuite du programme « Premier logement ». En 2015, les fonds destinés à ce programme sont les plus grands alloués jusqu’ici, car on constate que la demande est en hausse. »

    Dragoş Vlăsceanu s’est également rapporté à la construction de maisons de vacances : « Les Roumains n’ont pas récupéré à tel point pour penser à s’acheter une maison de vacances. Aussi, le nombre de personnes qui se le permettent est-il encore plutôt réduit. Le marché est toujours bloqué. En échange, les locations vont bon train – sauf en banlieue, car la distance à parcourir implique des coûts supplémentaires. Les gens cherchent des appartements à louer dans les agglomérations urbaines, dans les zones où le réseau de transport en commun est très développé – notamment le métro. Les ventes vont, elles aussi, bon train. Pourquoi ? Parce que le prix du mètre carré a baissé jusqu’à 700 euros environ. »

    Selon le portail imobiliare.ro, à l’échelle nationale, au mois de mai le prix moyen sollicité pour les appartements mis en vente était de 928 euros le mètre carré, un chiffre supérieur de 0,8% par rapport à la même époque de l’année dernière. A Bucarest, pour la même période, les prix ont baissé en moyenne de 2,3%, jusqu’à la 1.056 euros. En échange, les vieux appartements ont été plus chers de 0,7%, étant vendus contre 1.031 euros le mètre carré. A Braşov, les prix moyens ont augmenté, au mois de mai, de 6,1%, jusqu’à 855 euros le mètre carré, tandis qu’à Cluj-Napoca, les prix ont progressé de 863 à 1.011 euros le m2. A Constanţa, selon Imobiliare.ro, le prix a atteint 900 euros le m2, progressant de 4,2% par rapport à mai 2014. A Timişoara, les vendeurs demandent 875 euros par m2, soit 8,2% de plus par rapport à l’année dernière.

    Selon l’agence roumaine de presse Mediafax, Joseph Houlihan, président du Comité directeur de European Property Federation, a récemment affirmé qu’en Roumanie le marché de l’immobilier était en hausse, suscitant de plus en plus l’intérêt des entrepreneurs et des investisseurs en raison des rendements qu’il offre. « Le marché roumain de l’immobilier offre à présent aux investisseurs les plus grands rendements d’Europe centrale et orientale, soit environ 8%, alors que les propriétés similaires de Varsovie et de Prague offrent des rendements de 6,5% tout au plus » – affirme Joseph Houlihan.

    Plusieurs immeubles de bureaux sont en construction à Bucarest, quelque 120 mille m2 seront livrés cette années et 500 mille l’année prochaine – selon Ziarul Financiar. (Aut.: Cristian Mihu; Trad.: Dominique)

  • L’absorption des fonds européens

    Le Programme opérationnel « Développement de la capacité administrative » a le taux d’absorption le plus significatif, mais ce sont le secteur des transports et le Programme opérationnel régional qui attirent le plus d’argent européen en Roumanie. Hormis les fonds structurels et de cohésion, la Roumanie reçoit des sommes importantes destinées à l’agriculture et au développement rural.



    Voici ce que déclarait, dans une interview à Radio Roumanie, le ministre roumain des Fonds européens, Eugen Teodorovici: « 2014 a été une très bonne année, puisque, pour la deuxième fois de suite, la Roumanie a attiré l’intégralité des fonds européens alloués pour cette année. Autre aspect positif, les rentrées ont dépassé de plus de 700 millions d’euros celles de 2013. Par comparaison, 2015 s’avère bien difficile, vu la superposition de deux périodes de programmation. Il y a d’abord celle de 2007-2013, qui s’achève en 2015. La Roumanie devrait absorber le plus possible de ces fonds, d’autant plus que durant près de cinq ans et demi son taux d’absorption a été pratiquement nul. A mon avis, nous parviendrons à absorber cette année 80%, voire plus, de l’enveloppe que la Commission européenne a impartie à la Roumanie pour l’exercice financier actuel ».



    Qu’est-ce qu’il faut faire pour atteindre et dépasser ce taux d’absorption de 80%? Voici la réponse du ministre roumain Eugen Teodorovici: « Nous devons procéder à une mobilisation générale, à tous les échelons: administration centrale et locale, ministères, consultants, compagnies du BTP, bref au niveau de tous les participants à ce processus. Et ce parce que même si nous mettons en place un système plus simple et plus efficace, il nous sera difficile d’atteindre, en fin d’année, le niveau que j’évoquais tout à l’heure, tant que les factures à rembourser ne nous parviennent pas à vive cadence. Je pense que 2015 amènera bien des changements pour ce qui est de la législation, des procédures, des marchés publics, du nombre de jours nécessaires pour effectuer les paiements, les évaluations, la sélection. Je mentionnerais, à titre d’exemple, le fait que si auparavant il fallait mettre plus de six mois pour évaluer et sélectionner un projet, à présent, au bout d’un mois, un mois et demi, tout est réglé, jusqu’à la signature du contrat de financement. Autrement dit, le processus est significativement accéléré. Même cas de figure pour les paiements. Les bénéficiaires devaient attendre plusieurs mois avant de se faire rembourser. Maintenant, en fonction aussi des différents Programmes opérationnels, la procédure ne dure plus qu’une vingtaine de jours ».



    Le ministre roumain des fonds européens, Eugen Teodorovici, a également précisé les initiatives préconisées pour l’année en cours: « Tout d’abord, il faut agir sur les ressources humaines. Voilà pourquoi nous avons majoré les salaires dans les structures intermédiaires. Tous ceux qui travaillent dans le secteur des fonds européens touchent des salaires raisonnables par rapport au niveau national de rémunération. Le critère de la performance est également pris en compte, en ce sens que les fonctionnaires ne touchent pas les bonus mensuels accordés par l’Union européenne s’ils ne remplissent pas les tâches qui leur ont été imparties et auxquelles ils ont consenti. Ce conditionnement vise à les rendre responsables et dévoués à la cause. J’ai demandé d’être tenu au courant des paiements, car je souhaite avoir une idée exacte du travail accompli chaque mois et ce qu’il faudrait faire encore pour atteindre la cible fixée. Une cible ambitieuse, c’est vrai, mais tout à fait réalisable, avant la fin de l’année ».



    En ce qui concerne l’intervalle 2014 — 2020, le ministre des Fonds européens a identifié les domaines auxquels est destiné cet argent: « Dans les grandes lignes, les priorités sont presque les mêmes, à savoir l’infrastructure, l’environnement, les transports, l’énergie, autant de secteurs où la Roumanie, à l’instar d’autres pays d’Europe de l’Est; on doit toujours d’investir des sommes importantes, vu le nombre considérable des choses à améliorer. Le secteur privé n’est pas négligé lui non plus. Au contraire, on envisage d’octroyer plus de 4 milliards d’euros aux compagnies privées, dont plus de 3,2 milliards d’euros aux PMEs. L’innovation et la recherche bénéficient elles aussi d’enveloppes importantes, vu leur importance pour l’avenir. Par ailleurs, plus de 4,2 milliards d’euros sont alloués au secteur social avec ses différents volets: enseignement, inclusion sociale, jeunesse, création de nouveaux emplois. Pour conclure, je dirais que les fonds européens sont judicieusement impartis, un accent particulier étant mis sur les domaines où la Roumanie peut prouver que, par rapport aux autres Etats de la région, elle a vraiment un avantage compétitif qu’elle est capable de mettre à profit ».



    Pour l’exercice 2014 — 2020, la Roumanie bénéficiera de près de 43 milliards d’euros, dont plus de 22 milliards octroyés à la politique de cohésion.

  • 24.07.2013

    24.07.2013

    Privatisation – Le gouvernement roumain a approuvé ce mercredi le contrat de privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, le document allant être remis au Conseil suprême de défense du pays pour avis. Le contrat de vente devrait être signé en septembre et la procédure de privatisation sera bouclée sous 60 jours, a précisé le premier ministre Victor Ponta. La compagnie Groupe ferroviaire roumain, composante du groupe Grampet, a gagné en juin dernier l’appel à candidatures pour la privatisation de CFR Marfa, offrant 202 millions d’euros pour 51% des actions. La GFR, qui détient une part de marché de 30%, a également promis d’investir environ 204 millions dans la modernisation de la compagnie de fret ferroviaire, dont la part de marché dépasse les 40%.



    Stabilité – La Roumanie doit miser sur la macro-stabilité dans les 10 ou 20 ans à venir, car l’absence de celle-ci pourrait s’avérer être une attaque contre la démocratie, a déclaré mercredi le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. Il a averti les acteurs politiques qu’en accélérant la croissance économique en période pré-électorale, ils ne font qu’accélérer le déclin en période post-électorale. Le gouverneur de la Banque centrale a ajouté que la Roumanie devrait s’appuyer sur la mise en valeur de ses propres ressources, qu’il s’agisse de ressources naturelles ou de capital humain.



    Grève – Les travailleurs roumains d’une compagnie de BTP basée à Toulouse sont en grève depuis lundi. Ils exigent le paiement de deux mois d’arriérés de salaires. La situation est d’autant plus intenable que les salariés sont en situation de grands déplacements et qu’ils doivent financer les frais de carburant des véhicules de l’entreprise avec leur propre argent, relate la chaîne de télévision France 3. Selon les syndicalistes français, la direction de la compagnie aurait refusé toute négociation avec les travailleurs roumains, tandis que de telles pratiques ne sont pas chose rare pour les sociétés opérant dans la région de Toulouse.



    Négociations – Les membres de la délégation conjointe du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Mondiale, qui se trouve ces jours-ci à Bucarest, doivent rencontrer ce mercredi des responsables des ministères roumains de l’économie et des finances. Mardi, ils ont mené de discussions avec les représentants de l’Association des compagnies d’utilités du secteur énergétique. Selon ces derniers, de nouvelles majorations de prix sont à attendre dans ce secteur en raison de la libéralisation du marché et de la réduction du nombre de certificats verts accordés aux investissements dans les énergies renouvelables. La visite de cette mission des bailleurs de fonds internationaux survient dans le contexte où la Roumanie souhaite conclure un nouvel accord de précaution. Notons qu’en juin dernier elle a finalisé avec succès le précédent accord du même type.



    Football – Le Steaua Bucarest, champion de foot de Roumanie s’est qualifié pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, après avoir vaincu, sur le score général de 5 à 1, les Macédoniens de Vardar Skopje. Les footballeurs roumains devront affronter les Géorgiens de Dinamo Tbilisi.