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  • Derniers amendements au budget de l’Etat 2021

    Derniers amendements au budget de l’Etat 2021

    Le gouvernement de coalition de centre-droit de Bucarest
    a fait les derniers amendements au projet du budget de l’Etat et des assurances
    sociales pour 2021, avant que le document n’arrive sur la table du Parlement. C’est
    un budget difficilement négocié entre la coalition gouvernementale formée du
    Parti national libéral, l’Alliance entre l’Union sauvez la Roumanie (USR) et le
    parti PLUS et l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) et rédigé en tenant
    compte des fonds diminués par la pandémie et des contraintes imposées par la
    nécessité de réduire un déficit trop profond.






    Alors que leaders des partis de la coalition majoritaire
    ont convenu de ne plus modifier le document au Législatif, afin d’accélérer le
    processus d’adoption, dans l’opposition, le Parti Social-Démocrate (PSD) a l’intention
    de proposer une multitude d’amendements dont certains visent à reprendre la croissance
    des salaires et des pensions de retraite que leurs adversaires politiques ont
    décidé de geler. D’ailleurs, lundi, dans le cadre de l’Heure du premier
    ministre, les sociaux-démocrates ont appelé le libéral Florin Cîţu devant la Chambre
    de Députés, pour l’accuser d’avoir préparé un budget d’austérité.






    « Le budget de cette année est équilibré, crédible,
    reconnu par les partenaires internationaux et construit autour des investissements
    » -
    rétorque le chef de l’Exécutif, qui a critiqué le PSD pour avoir proposé des
    amendements au budget qui, cumulés, représentent 6% du PIB et l’argent devrait
    provenir de la contribution de la Roumanie au budget européen.






    Le premier ministre Florin Cîţu ajoute : « C’est un
    budget construit autour des investissements, puisque nous l’avons démontré
    clairement que les investissements sont la voie de la Roumanie vers le
    développement. Mais c’est aussi un budget qui nous force à faire des réformes
    et vous en avez peur, n’est-ce pas ? Vous avez peur que les sinécuristes
    qui occupent vos postes devront les quitter ou qu’ils ne toucheront plus les mêmes
    salaires ! Je vous le dis maintenant : on fera la réforme cette année !
    ».






    A son tour, l’UDMR a parlé d’un budget d’après-crise, mais
    ciblé sur les investissements, alors que l’USR – d’un budget de la responsabilité,
    de la solidarité et de la relance économique. Le leader des députés de l’USR, Ionuţ
    Moşteanu : « Le budget de cette année est ciblé sur le développement
    et les investissements. Aujourd’hui le gouvernement présente un budget d’investissements
    de 61,4 milliards de lei (quelque 12 milliards d’euros), soit le plus grand de
    l’histoire. »







    Le premier ministre est « le champion absolu de la
    haine », répond le leader social – démocrate Marcel Cioalcu. Il accuse Florin Cîțu
    de détester les salariés du secteur public, car il les menace par des coupes de
    revenus et des licenciements. « Mais il déteste aussi le milieu privé, vu
    que cela fait une année déjà qu’il promet de l’aider, sans résultat »
    , ajoute
    encore M Ciolacu.






    Marcel Cioalcu : « Au lieu de proposer un budget à
    même de réparer (la situation), vous avez pris la faux dans vos mais et vous
    avez commencé à couper les revenus des Roumains. L’énergie est plus chère, la nourriture
    aussi, tout comme les médicaments et mais cela n’a pas d’importance pour vous ».


    De l’avis du PSD, la Roumanie est « à la dérive » puisque
    le gouvernement a alloué les sommes les plus réduites de l’UE à la lutte contre
    la pandémie et à la relance économique, a conclu Marcel Ciolacu.






  • 10.01.2021 (mise à jour)

    10.01.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie -
    Dimanche, quelque 3000 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été rapportés
    en Roumanie sur près de 16.000 tests effectués ces 24 dernières heures. Cela
    porte le total des infections à plus de 671.000 Roumains, depuis le début de la
    pandémie, dont près de 600.000 personnes ont guéri. Ces 24 dernières heures il
    y a eu 62 décès causés par le coronavirus, alors que 1065 malades sont
    actuellement en soins intensifs. La plupart des cas d’infection ont été recensé
    à Bucarest, soit 825.


    Protection du consommateur – Près de
    la moitié des réclamations reçues en 2020 par le Centre Européen des
    consommateurs de Roumanie ont visé les transports. Il s’agit de plaintes
    portées par des gens mécontents des services reçus en matière de transport
    aérien, routiers, ferroviaire ou naval ou encore en ce qui concerne les
    locations de voitures. La plupart des réclamations portaient sur des
    annulations causées par la pandémie, tant dans le domaine des transports, que
    dans celui des services touristiques, que ce soit des services rachetés
    individuellement ou sous forme de paquet touristique. Les Roumains ont
    également exprimé leur mécontentement en ce qui concerne les vêtements et les
    chaussures achetés, les services des restaurants et des bars, ainsi que
    certains services de loisirs et culturels.


    Fonctionnaires publics – 1.250.000
    personnes travaillaient au sein des institutions et des autorités publiques de
    Roumanie en novembre 2020. Plus de 64% d’entre elles sont employées par l’administration
    publique centrale. Selon le ministère des Finances de Bucarest, sur les quelque
    800.000 salariés de l’administration publique centrale, 600.000 travaillaient
    pour des institutions financées entièrement du budget de l’Etat. La plupart des
    postes sont à retrouver dans le domaine de l’Education, soit près de 300.000,
    suivi par le ministère de l’Intérieur, avec 125.000 employés. Toujours en
    novembre dernier, près de 450.000 personnes travaillaient pour l’administration
    publique locale, dont plus de la moitié – pour des institutions intégralement
    financées des budgets locaux.






    Tennis – 7 sportifs roumains sont en
    lice pour s’adjuger une place au tableau principale de l’Open d’Australie, le
    premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Dans la compétition masculine,
    Marius Copil aura pour premier adversaire Dane Sweeney, un match qui aura lieu
    à Doha, au Qatar. Dans la compétition féminine, étaient présentes les joueuses
    roumaines : Irina Bara, Mihaela Buzărnescu, Monica Niculescu, Jaqueline
    Cristian, Laura Paar et Gabriela Talabă. Irina Bara et Gabriela Tabala ont perdu les matchs joués ce dimanche. Par ailleurs, 5 joueuses roumaines de
    tennis sont déjà qualifiées au tableau principal de l’Open d’Australie : Simona
    Halep (2 WTA), Patricia Ţig (56 WTA), Sorana Cîrstea (71 WTA), Irina Begu (78
    WTA) et Ana Bogdan (92 WTA). Les qualifications auront lieu du 10 au 13
    janvier, alors que le tournoi de Melbourne est prévu du 8 au 21 février.




    Handball – L’équipe roumaine de
    handball féminin HC Dunărea Brăila a vaincu dimanche à domicile les Françaises
    de Fleury Loiret Handball, score 29 à 27, dans son premier match du Groupe D de
    la nouvellement créée Ligue Européenne. Dans la même compétition, dans le
    Groupe C, une autre équipe roumaine, Minaur Baia Mare, a eu raison des
    Norvégiennes de Storhamar Handball Elite lors d’un match fini sur le score de
    33 à 29. Par ailleurs, dans la Ligue des Champions de handball féminin, le club
    champion de Roumanie, SCM Ramnicu Valcea a perdu
    face au club hongrois de Györ, 20 buts à 37.



    Météo – Le temps est plutôt morose en
    Roumanie. Une vigilance jaune à la neige abondante est en vigueur jusqu’à lundi
    dans l’après-midi dans une vingtaine de départements du sud et du sud-ouest du
    pays, y compris à Bucarest. Le vent y sera assez fort. On attend du verglas
    aussi et des maxima qui ne dépasseront pas les 2 degrés dans la capitale.

  • 06.01.2020 (mise à jour)

    06.01.2020 (mise à jour)

    Budget – Le président
    roumain Klaus Iohannis a promulgué, lundi, les lois
    du budget d’Etat et du budget des assurances sociales d’Etat pour l’année 2020,
    informe l’Administration présidentielle. Le 23 décembre dernier, le
    gouvernement libéral de Bucarest avait engagé sa responsabilité sur le projet
    de budget pour cette année. C’était une première pour l’Exécutif roumain en
    matière d’allocations budgétaires, le premier ministre Ludovic Orban expliquant
    le choix de cette procédure par le besoin de faire adopter les projets de loi
    en question avant la fin de l’année 2019. Selon M. Orban, la construction
    budgétaire prend en compte une croissance économique de 4,1%, une inflation de
    3,1% et un taux de change moyen de 4,75 lei pour un euro. Les présidents,
    membres de l’opposition, des deux Chambres parlementaires ont attaqué à la Cour
    constitutionnelle l’engagement de la responsabilité du gouvernement sur la loi
    du budget.

    Visites – Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, fera, mardi, une visite de travail
    dans le land allemand de Bavière, où il rencontrera le ministre-président du
    land, Markus Soder, qui est aussi le président de l’Union
    chrétienne-sociale (CSU), membre de la coalition au pouvoir à Berlin, apprend-on par l’Administration
    présidentielle. Le chef de l’Etat prendra part à une réunion du gouvernement du
    land, discutera avec les membres de cette institution des relations
    bilatérales, de l’actualité européenne et prononcera une allocution. Le
    président participera à la rencontre annuelle du groupe parlementaire de la CSU
    au Bundestag – chambre basse du Parlement allemand. A l’occasion, Klaus
    Iohannis présentera la vision de la Roumanie sur l’avenir de l’Europe.


    Le premier ministre roumain Ludovic Orban
    effectuera du 7 au 9 janvier une visite de travail à Bruxelles. Il se rendra
    aux sièges des institutions européennes et de l’OTAN. Selon un communiqué du
    gouvernement de Bucarest, le chef de l’Exécutif roumain rencontrera la
    présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le secrétaire
    général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, le président du Conseil européen, Charles
    Michel, et le président du Parlement européen, David Sassoli.

    Santé -
    C’est une erreur humaine qui est à l’origine de l’incident produit à l’Hôpital
    Floreasca de Bucarest, le plus grand établissement hospitalier des urgences de
    Roumanie, où une malade est décédée, le mois dernier, après avoir été brûlée
    pendant une intervention chirurgicale. C’est la conclusion de l’Inspection
    sanitaire d’Etat, qui a sanctionné l’hôpital et l’équipe chirurgicale, en
    appliquant une amende de 30.000 lei (environ 6.300 euros). Le ministère de la
    santé informe aussi, via un communiqué de presse, que la direction de l’hôpital
    Floreasca a décidé, suite à une enquête administrative, de rompre le contrat
    administratif du Pr Mircea Beuran, pour non-respect des obligations
    contractuelles en tant que médecin chef de la Clinique de chirurgie III. Ce
    lundi, des médecins et des infirmiers de l’hôpital Floreasca ont interrompu
    leur activité pour protester contre la destitution du Pr Beuran ; les
    protestataires ont assuré uniquement les urgences majeures. L’Autorité
    nationale de management de la qualité dans le domaine de la santé a suspendu,
    le mois dernier, l’accréditation de l’établissement hospitalier, qui n’avait
    pas rapporté l’incident mentionné dans le délai légal de 24 heures.

    Iran – Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a appelé l’Iran à éviter « davantage de violence et de provocations », à l’issue d’une réunion extraordinaire des ambassadeurs de l’Alliance atlantique sur la crise entre Washington et Téhéran. Nous sommes tous d’accord que l’Iran ne doit jamais obtenir l’arme nucléaire, nous avons des préoccupations communes concernant les tests balistiques iraniens et nous condamnons d’une même voix le soutien de Téhéran pour différents groupes terroristes, a ajouté M. Stoltenberg. Une foule endeuillée accompagnait, ce lundi, à Téhéran, le cercueil du général Qassem Soleimani, aux cris de « Mort à l’Amérique ». Le commandant militaire le plus populaire d’Iran avait été tué, en Irak, dans une attaque aux drones, lancée par les Etats-Unis. L’Iran a répliqué en annonçant une nouvelle diminution de ses engagements assumés dans le cadre de l’accord international sur son programme nucléaire, accord dont les Etats-Unis se sont déjà retirés en 2018. Les Etats européens signataires de l’accord conclu en 2015 ont dit « regretter profondément » la décision de l’Iran de supprimer toute limitation de l’enrichissement de l’uranium le concernant. Sur la toile de fond de ces tensions, une réunion extraordinaire de l’OTAN se tient à Bruxelles, la chancelière allemande Angela Merkel se rendra à Moscou pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine, tandis que le président américain Donald Trump annonce de lourdes sanctions contre l’Irak, si le gouvernement de Bagdad suit la décision du parlement de demander à Washington de retirer ses troupes du territoire irakien. A Bucarest, le premier ministre Ludovic Orban déclare suivre avec attention et inquiétude l’évolution de la situation entre les Etats-Unis et l’Iran, affirmant qu’il ne souhaite pas une escalade des tensions.

    Religion – En
    Roumanie (pays orthodoxe majoritaire), les chrétiens orthodoxes et
    grecs-catholiques ont célébré lundi le Baptême du Christ. Au bord des
    rivières ou devant les églises, les prêtres ont célébré la messe pour bénir
    l’eau en souvenir du baptême reçu par Jésus-Christ dans les eaux du Jourdain. Pour
    les catholiques, c’était lÉpiphanie, qui célèbre le Messie venu et
    incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l’hommage de mages. En
    revanche, pour les chrétiens orthodoxes de rite ancien, c’était la veille de Noël, ouvrant les deux
    semaines des fêtes d’hiver, qui s’achèveront le 19 janvier, lorsque l’Eglise
    orthodoxe de rite ancien célébrera le Baptême du Christ.

    Météo – En Roumanie, dans
    les prochaines 24 heures, il fera froid, notamment au centre du pays et dans
    les régions de colline et de montagne. Mardi, les températures maximales se
    situeront entre 3°C et 6°C.

  • La semaine du 04 au 16 mars 2019

    La semaine du 04 au 16 mars 2019

    Le budget d’Etat reste inchangé

    Le budget d’Etat 2019, sujet de dissensions majeures entre le gouvernement d’un côté de la barricade et le président, appuyé par l’opposition, de l’autre, s’est retrouvé devant le chef de l’Etat cette semaine, qui, ayant épuisé toutes les voies d’attaque à sa disposition, s’est vu obligé de le promulguer.

    Après une arrivée tardive de ce document au Parlement, à peine en février, le chef de l’Etat avait saisi la Cour constitutionnelle. Par la suite, malgré le verdict de constitutionnalité rendu par la Cour, le président roumain a décidé de renvoyer le document au Parlement, le qualifiant de « budget du déshonneur national ». Ce budget du Parti social-démocrate repose sur un scénario fantaisiste et ne prévoit pas de garanties concernant sa mise en œuvre, fait confirmé par les institutions européennes et autres institutions nationales, soutient Klaus Iohannis, épaulé de près par l’opposition de droite.

    C’est un budget, conclut la présidence roumaine, qui ne respecte pas les traités internationaux signés par la Roumanie, ainsi que les lois en la matière. Ce budget, tel que Parti Social Démocrate l’a imaginé, sert les intérêts politiques d’un groupe restreint, a lancé le président roumain.

    Toutefois, selon le Parti social-démocrate, le budget pour 2019 est bien construit et très rigoureux et le chef de l’Etat roumain, par sa décision de le bloquer, ne fait que perturber le fonctionnement de toutes les institutions. Les sociaux-démocrates soutiennent que le budget assure les ressources nécessaires à tous les domaines importants de l’économie. Ils disent même que c’est un projet de budget révolutionnaire, qui vise à soutenir l’éducation et la santé, et que la démarche présidentielle pour retarder sa mise en application est strictement politique.

    Après tous ces débats, le Parlement a réexaminé cette semaine la Loi du budget d’Etat 2019 pour la retransmettre, inchangée, au président.

    Frans Timmermans, à Bucarest

    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, et le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, se sont rencontrés lundi à Bucarest, lors de la visite du haut responsable européen à l’occasion de la présidence du Conseil de l’UE que la Roumanie assure au premier semestre de cette année. Les discussions ne visaient pas uniquement le bon fonctionnement des institutions européennes.

    Ce lundi, par exemple, Frans Timmermans a abordé la question, épineuse pour les autorités de Bucarest, de la démocratie et de l’Etat de droit. Les modifications des lois de la justice, d’abord dans le Parlement et ensuite par décret gouvernemental, sont pour le moins problématiques et elles ont alerté les partenaires de la Roumanie. Frans Timmermans signale qu’il n’a remarqué aucun progrès suite à la publication, à l’automne dernier, du rapport défavorable concernant la justice dans le cadre du MCV, le Mécanisme de coopération et de vérification. Au contraire, estime-t-il, depuis l’automne 2018, il ne constate que le refus du gouvernement roumain de prendre en compte ce document. Le haut officiel de l’Union a exprimé son espoir que les experts des deux parties trouvent rapidement des solutions pour mettre en application les recommandations du MCV.

    Lorsque l’Etat de droit est menacé, a-t-il expliqué, la corruption augmente presque de manière automatique. C’est pour cette raison que la Commission s’est proposé d’instituer un lien entre l’octroi des fonds européens et le respect de l’Etat de droit dans les pays membres, a conclu le premier vice-président de la Commission européenne.

    Rapport de Washington sur le respect des droits de l’homme en Roumanie

    La corruption des officiels et les violences policières contre les Roms sont les principaux problèmes que le Département d’Etat des Etats-Unis signale dans son rapport 2018 sur la Roumanie. La pénurie de personnel, d’espace et d’équipements techniques du système judiciaire empêche la célérité et l’efficacité des actes de justice et ralentit excessivement les procès.

    La corruption reste largement présente – note le Département d’Etat américain – malgré les nombreuses poursuites pénales et il existe beaucoup de preuves de ce type de pratiques au niveau gouvernemental. Le document précise qu’il y a eu des officiels qui se sont engagés impunément dans des pratiques de corruption. La Direction nationale de lutte contre la corruption continue l’investigation et l’instruction des cas de corruption qui impliquent des personnalités politiques, judiciaires ou administratives, explique le rapport, mais les décisions dans ces cas ont été souvent inconsistantes, avec des sentences très variables pour des délits similaires. La corruption a été très courante dans les affaires de contrats de marchés publics et le pourboire est une chose normale dans le secteur public, notamment dans le secteur médical.

    Selon le Département d’Etat, les discriminations faites aux Roms continuent d’être un problème majeur en Roumanie.

    Quant à la liberté de la presse, le Département américain d’Etat note que les médias indépendants ont été actifs et ont exprimé une pluralité de points de vue sans restrictions explicites. Par contre, pour ce qui est des moyens d’information contrôlés par ou en lien proche avec des personnes et des groupes politiques, les informations et l’orientation éditoriale auraient souvent reflété les opinions des patrons et auraient compris des critiques contre leurs opposants politiques et contre d’autres médias.

    Consultations à Bucarest sur le Brexit

    Le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, se trouvait jeudi, à Bucarest, pour des consultations au plus haut niveau sur la sortie de la Grande Bretagne de l’UE, notamment sur la stratégie de l’UE dans la période à suivre. Selon Michel Barnier, que le deuxième rejet, mardi, de l’accord du Brexit au Parlement de Londres complique davantage la situation. A son avis, la priorité doit être accordée aux 4,5 millions de citoyens directement touchés par le Brexit, dont 3,5 millions de ressortissants européens vivant au Royaume-Uni, près d’1 million de Britanniques qui se trouvent dans l’UE.

  • Le budget d’Etat 2017

    Construit sur une prévision de croissance de 5,2% d’un PIB de 181 milliards d’euros, sur un déficit public inférieur à 3% et sur une hypothèse d’inflation moyenne annuelle de 1,4%, le budget d’Etat 2017, récemment adopté par le Parlement de Bucarest, suscite de vifs débats.

    Dans une interview à Radio Roumanie, l’analyste économique, Aurelian Dochia affirmait: « Dans ses prévisions, la Commission européenne table sur un taux de croissance de 4,4%. Un rythme alerte pour l’Europe, on est bien d’accord, mais qui se trouve pourtant en dessous des prévisions avancées par le gouvernement de Bucarest et des chiffres autour desquels se construit le budget voté par notre Parlement. Du coup, une question s’impose: comment la Roumanie pourra-t-elle clôturer l’année économique 2017, vu qu’un rythme de croissance inférieur à celui prévu par le gouvernement impliquera automatiquement des recettes budgétaires inférieures à celles attendues? Concrètement, à la fin de l’année, le pays pourrait afficher soit une hausse du déficit- aspect prévu déjà par Bruxelles, soit des économies sur les dépenses. Voilà. On risque donc, cette année aussi, de voir les investissements sacrifiés et encore, cela ne suffirait pas pour résoudre la situation. Je n’entrevois aucune solution pour réduire les dépenses sur les salaires, les retraites ou la sécu, ce qui fait que le taux de déficit dépasse le plus probablement les 3% d’ici la fin de l’année. »

    Des prévisions plutôt pessimistes que partage l’analyste économique Radu Sovianu. A son avis, le scénario de croissance économique sur lequel repose le budget est surréaliste : « Personnellement, j’ai eu la curiosité de jeter un coup d’œil sur les prévisions pour 2017 avancées par la Commission nationale chargée de la Prévision et, rien qu’à voir de quoi se nourrit cette croissance économique de 5,2% stipulée par le gouvernement, je me permets de la qualifier de beaucoup trop optimiste. Rien qu’un exemple: selon les prévisions de ladite commission, on s’attend à ce que la contribution de l’industrie à la croissance économique soit deux fois plus élevée en 2017 qu’en 2016. D’où cette idée? Qu’est-ce que l’industrie roumaine a-t-elle fait de notable pour que la production ait une contribution de 50% supérieure à celle de l’année précédente? »

    En réplique, le premier ministre Sorin Grindeanu affirme que son gouvernement s’attend à une relance des investissements: « Les prévisions de dépenses d’investissements se montent à 4,8% du PIB, soit 0,9 points de pourcentage de plus qu’en 2016. On a majoré les enveloppes budgétaires destinées à plusieurs ministères tels celui de la Défense, qui s’est vu alloué 2% du PIB ou encore celui de l’Education nationale – 2,2%, le Ministère de la Santé auquel on a accordé une majoration budgétaire de 18%, la Sécu qui a reçu de 10,3% de plus qu’en 2016, l’Agriculture qui s’est vu allouée une enveloppe de 83,2% supérieure à la précédente ou encore les Transports, 60,5% de plus qu’en 2016. »

    Le nouveau budget d’Etat prévoit également une majoration salariale de 15% dans le système sanitaire et dans l’éducation, une révision à la hausse du point retraite à partir du 1 juillet, la majoration du salaire minimum et du minimum retraite, la finalisation de 90 kilomètres d’autoroute, la fin des travaux de modernisation de 272 kilomètres de routes nationales, la signature de contrats pour la construction de 2500 maternelles et 2000 établissements scolaires.

    De l’avis du député social-démocrate, Leonardo Badea, les prévisions budgétaires témoigne d’une confiance accrue en l’économie roumaine. En plus, dit-il, les nouvelles mesures gouvernementales encourageront la consommation. D’ailleurs, l’actuelle construction budgétaire repose sur la majoration des revenus de la population, sur la hausse des investissements dans l’infrastructure et la baisse des taxes.

    Leonardo Badea: « Le budget, tel qu’il se présente actuellement, prône un virage vers la prospérité dans la vie des Roumains. Il est d’ailleurs le plus important indicateur de la justesse des politiques publiques assumées. Cette vision s’appuie sur des mécanismes fondés sur l’impact des majorations salariales sur la demande, à travers la consommation. Il faudrait que la Roumanie abandonne un modèle économique fondé principalement sur la main d’œuvre bon marché, pour adopter celui privilégiant la main d’œuvre qualifiée. »

    En réplique, le sénateur libéral Florin Câțu a annoncé que son parti a rejeté l’actuel projet de budget car il reposerait sur des chiffres faux: « Tel qu’il a été conçu par le Parti Social-Démocrate (PSD), l’actuel budget n’est pas capable d’assurer la croissance économique du pays. Il ne va pas offrir plus d’argent aux Roumains, il poussera le déficit budgétaire au-dessus de la barre fixée et ne permettra la moindre évolution économique du pays en fin d’année. Le PSD nous présente un budget susceptible de contenter la clientèle politique et de rassurer les non avisés. »

    A la fin, rappelons que selon les données de l’Institut national de la statistique, la croissance économique de la Roumanie a été de 4,8% du PIB, en 2016. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 05.02.2017 (mise à jour)

    05.02.2017 (mise à jour)

    Abrogation – Réuni en séance spéciale ce dimanche, le gouvernement de Bucarest a abrogé par décret d’urgence le controversé décret d’urgence nr 13 qui porte sur des modifications des Codes pénaux, notamment en ce qui concerne l’abus de fonction. Ces modifications ont engendré des protestations sans précédent dans la Roumanie post-communiste, car elles auraient exonéré de la responsabilité pénale des personnages politiques de premier plan et les fonctionnaires de l’administration centrale et locale. Le président Klaus Iohannis a affirmé que la décision du gouvernement d’abroger le décret d’urgence nr 13 était un pas vers la normalité. Entre temps, à Bucarest, des dizaines de milliers de personnes se sont réunies pour la 6e journée consécutive devant le siège du gouvernement de Bucarest pour continuer les protestations. Les manifestants affirment entre autres ne plus faire confiance à l’Exécutif investi il y a un mois seulement et dirigé par le social-démocrate Sorin Grindeanu. Par ailleurs, plus d’un millier de manifestants, des personnes âgées pour la plupart, protestaient dimanche devant le siège de la présidence de Bucarest, en signe de soutien pour cabinet Grindeanu et demandent la démission du président Klaus Iohannis. Pour sa part, Liviu Dragnea, le chef du Parti Social Démocrate a déclaré dans un message posté sur Facebook que son parti n’était à l’origine d’aucune manifestation publique.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, participe lundi à Bruxelles au Conseil Affaires Etrangères de l’UE. Selon un communiqué du ministère de Bucarest, les principaux sujets à l’agenda du Conseil visent l’Ukraine et les modalités à renforcer la relation de l’UE avec ce pays, les évolutions en Lybie après le sommet de l’Union à Malte, les relations de l’UE avec l’Egypte et le processus de paix au Moyen Orient. En marge du Conseil, le ministre roumain aura des pourparlers avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avec le premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans et avec le haut représentant pour la Politique Etrangère, Federica Mogherini. Dimanche, le ministre Melescanu avait déclaré qu’il allait présenter aussi les récentes évolutions de Roumanie à ses interlocuteurs de Bruxelles.

    Budget – Le plénum réuni du Parlement de Bucarest doit débattre lundi du projet de budget de l’Etat pour 2017. Au nom du cabinet de la coalition formée du Parti Social – Démocrate (PSD) et de l’Alliance des Libéraux est des Démocrates (ALDE), le ministre des Finances, Viorel Ştefan, a assuré que le budget respectait les principales directions établies par le programme de gouvernance, parmi lesquelles la réduction de la TVA de 20 à 19% ou l’élimination de l’impôt sur le revenu pour les retraites inférieures ou égales à 2000 lei (440 euros). Le budget, qui repose sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit maximum de 3%, permettra aussi de respecter les engagements visant l’octroi de 2% du PIB au ministère de la Défense. L’opposition considère que les estimations de recettes qui sont à la base du budget sont surestimées.

    Tennis – Dimanche à Minsk, l’équipe masculine de tennis de la Roumanie a perdu le match contre le Bélarus, score général 2-3, au premier tour du Groupe I de Coupe Davis zone Europe-Afrique. Dans le match décisif, le Roumain Adrian Ungur a été vaincu par Egor Gerasimov. Antérieurement, le Roumain Marius Copil avait gagné le match contre Ilya Ivashka. Rappelons-le, samedi, les joueurs roumains Horia Tecău et Marius Copil ont perdu le match contre les Biélorusses Max Mirnyi/Yaraslav Shyla. Vendredi, le Roumain Adrian Ungur a dépassé Ilya Ivashka, et Marius Copil s’est incliné devant Egor Gerasimov. Pour rester dans le Groupe I de la Coupe Davis, la Roumanie disputera le match de barrage avec Israël en septembre 2017.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera assez chaud pour cette période de l’année. On attend des pluies sur l’ouest et de la giboulée, voire de la neige en haute montagne. Les températures maximales iront jusqu’à 13 degrés.

  • 05.02.2017

    05.02.2017

    Décrets – Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourd’hui en séance spéciale pour abroger le controversé décret d’urgence portant sur des modifications des Codes pénaux qui ont engendré des protestations sans précédent dans la Roumanie post-communiste. Le premier ministre Sorin Grindeanu a fait savoir qu’il allait démarrer des consultations avec les partis afin d’harmoniser le Code pénal avec les décisions de la Cour Constitutionnelle. Il a encore précisé que le ministre de la Justice, Florin Iordache, allait assumer les conséquences des évolutions de cette dernière semaine en Roumanie. La décision d’abroger le décret d’urgence a été prise dans le contexte où, pendant 5 jours consécutifs, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale, Bucarest, de nombreuses villes du pays mais aussi dans la diaspora pour exprimer leur mécontentement face au décret d’urgence, qui à leur avis exonère de la responsabilité pénale des personnages politiques de premier plan et les fonctionnaires de l’administration centrale et locale. Le président de roumain, Klaus Iohannis, a saisi la Cour constitutionnelle, signalant l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement, d’une part, la justice et le Parlement de l’autre. Le Conseil supérieur de la magistrature et le Parquet général, l’Avocat du peuple (équivalent du Défenseur des droits) et le procureur général contestent, à leur tour, les dispositions du décret. Les ambassades des Etats Unis, de Belgique, du Canada, de France, d’Allemagne, des Pays-Bas, du Royaume Uni et de Suède ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de la situation de Bucarest. Elles avertissent que les actions du gouvernement risquent d’affecter gravement les partenariats avec la Roumanie, fondés sur des valeurs communes, spécifiques à l’UE et à l’OTAN.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Afaires Etrangères, Teodor Melescanu, se rendra lundi à Bruxelles pour discuter avec les partenaires européens de la Roumanie du controversé décret d’urgence portant modification des Codes pénaux. Il a précisé qu’il était tout à fait normal d’avoir de telles discussions et qu’il tenterait de trouver un moyen pour calmer la situation. Le chef de la diplomatie roumaine a encore affirmé que ledit décret aurait pourrait être mieux géré et qu’il y a eu des problèmes de communication qui ont été surmontés, espère-t-il. Le la réunion du Conseil Affaires Etrangères est prévue lundi à Bruxelles, avec la participation des ministres des AE des Etats membres de l’UE.

    Budget – Les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest continuent aujourd’hui de débattre du projet de budget de l’Etat pour 2017. Le rapport doit être rédigé jusqu’à ce soir, pour que le document soit débattu en séance plénière lundi. Au nom du cabinet formé du Parti Social Démocrate et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates, le ministre des Finances, Viorel Ştefan, a assuré que le budget respectait les principales directions établies par le programme de gouvernance, parmi lesquelles la réduction de la TVA de 20 à 19% ou l’élimination de l’impôt sur le revenu pour les retraites inférieures ou égales à 2000 lei (440 euros). Le budget, qui repose sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit maximum de 3%, permettra aussi de respecter les engagements visant l’octroi de 2% du PIB au ministère de la Défense. L’opposition considère que les estimations de recettes qui sont à la base du budget sont surestimées.

    Tennis – L’équipe masculine de tennis de la Roumanie joue ce dimanche à Minsk ses deux derniers matchs de la compétition de simple, contre le Bélarus, au premier tour du Groupe I de Coupe Davis zone Europe-Afrique. Le Roumain Marius Copil affrontera Ilya Ivashka, alors que son compatriote Adrian Ungur rencontrera Egor Gerasimov. Le score entre les deux équipes est maintenant 2-1 pour le Belarus. Samedi, les joueurs roumains Horia Tecău et Marius Copil ont perdu le match contre les Biélorusses Max Mirnyi/Yaraslav Shyla. Vendredi, le Roumain Adrian Ungur a dépassé Ilya Ivashka, et Marius Copil s’est incliné devant Egor Gerasimov.

    Handball – Le club champion de handball féminin de Roumanie, CSM Bucarest, a eu raison samedi de l’équipe slovène RK Krim Merkator Ljubljana, score 24 – 21, dans un match aller du Groupe 2 principal de la Ligue des Champions de handball féminin. Détentrice du trophée, CSM Bucarest a eu une victoire nette et a de bonnes changes d’accéder aux étapes supérieures de la compétition. Pour l’instant, l’équipe roumaine occupe la 5e place du groupe dont elle fait partie.

    Boxe – Samedi, à Londres, le boxeur roumain Cristian « Hammer » (le Marteau) Ciocan a défendu son titre de champion d’Europe WBO de la catégorie poids lourds et a vaincu par KO technique au 7e round le Britannique David Price. C’est la 21e victoire du joueur roumain (29 ans), qui compte aussi à son palmarès 4 défaites. Cristian Ciocan est invaincu depuis 2015 lorsqu’il avait abandonné le match en faveur du Britannique Tyson Fury, après 8 rounds. Le Roumain défendra à nouveau son titre WBO Europe le 25 mars, à Hambourg.


    Météo – En Roumanie, il fait assez chaud pour cette période de l’année. Le ciel est couvert sur l’ouest, le centre et le nord où l’on signale de la pluie. Les précipitations sont mixtes en montagne. Les températures maximales de ce dimanche iront de 5 à 14 degrés. 9 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 03.02.2017

    03.02.2017

    Justice – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, devrait s’adresser au Parlement, le 7 février, au sujet des modifications apportées par le gouvernement aux Codes pénal et de procédure pénale et des événements qu’elles sont suscités. Il a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de cette démarche de l’Exécutif, signalant l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement, d’une part, la justice et le Parlement de l’autre. Après le Conseil supérieur de la magistrature et le Parquet général, le Défenseur des droits de l’homme conteste lui aussi ce décret gouvernemental. Rappelons que le gouvernement de Bucarest a adopté mardi soir un projet de loi sur la grâce de certaines peines et émis un décret d’urgence portant modification des Codes pénaux. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont protesté hier aussi, pour la troisième journée de suite, contre le décret dépénalisant partiellement certains actes de corruption. Les institutions judiciaires ont elles aussi critiqué, à l’unisson, ledit décret. Le gouvernement social-démocrate a pourtant décidé de maintenir ces modifications législatives, après le vote de confiance accordé jeudi au cabinet Grindeanu par le Parti social-démocrate. Liviu Dragnea, chef de file des sociaux-démocrates, dénonce une campagne de désinformation à ce sujet et estime que toute tentative de miner l’activité du gouvernement risque de déstabiliser l’ordre de droit en Roumanie.

    Budget – Les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest et le ministre des Finances, Viorel Ştefan, examinent ce vendredi le projet de budget de l’Etat pour 2017. Le budget, qui repose sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit maximum de 3%, permettra aussi de respecter les engagements visant l’octroi de 2% du PIB au ministère de la Défense. L’Exécutif table sur un taux d’inflation inférieur à 1,4 % et sur un taux de chômage de 4,3%. Selon le ministre du domaine, Viorel Ştefan, le projet de budget prend en compte des données économiques réelles, le programme de gouvernance du Parti social-démocrate, mais aussi des politiques publiques et des projets nationaux. Un accent particulier y est mis sur l’éducation, la santé, l’infrastructure et les investissements.

    Sommet – La migration et l’avenir de l’UE après le Brexit sont au cœur des discussions menées aujourd’hui au sommet informel du Conseil de l’UE, organisé à Malte, où la Roumanie est représentée par le président Klaus Iohannis. Les dirigeants européens doivent se pencher notamment sur la migration depuis la Libye et les routes migratoires en Méditerranée. Le Conseil s’est proposé de répondre à la crise migratoire par la solution des causes à l’origine de ce phénomène, à savoir les conflits, l’instabilité politique et économique, les violation des droits de l’homme et la pauvreté. La première mesure envisagée consiste à stopper la migration clandestine. Les leaders européens devraient également aborder le sujet du renforcement des frontières extérieures de l’Union, sur lequel Bucarest a maintes fois insisté. Le Conseil de l’UE compte recourir aux nouvelles technologies pour les contrôles aux frontières.

    Tennis – Le joueur de tennis roumain Adrian Ungur (313e ATP), rencontre ce vendredi, à Minsk, Ilya Ivashka du Bélarus (175e ATP), dans un match comptant pour le premier tour du Groupe I de Coupe Davis, de la zone Europe-Afrique. Toujours vendredi, un autre sportif roumain, Marius Copil (129e ATP) affrontera Egor Gerasimov du Bélarus (341e ATP). Samedi, au double messieurs, les Roumains Horia Tecău et Nicolae Frunza rencontreront la paire formée des Biélorusses Max Mirnyi et Egor Gerasimov. Dimanche sont programmés les deux derniers matches du simple messieurs, à savoir Marius Copil – Ilya Ivashka et respectivement Adrian Ungur – Egor Gerasimov. Par ailleurs, la meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, n. 4 mondiale, s’est retirée du tournoi de Saint-Pétersbourg, en raison d’une blessure au genou. La Russe Natalia Vikhlyantseva (115e) se qualifie ainsi pour le dernier carré sans avoir à lutter.

    Météo – Le temps continue de se radoucir sur la plupart des régions, notamment dans l’ouest et le centre. Les hydrologues ont émis des vigilances orange aux inondations valables jusqu’à vendredi soir et qui concernent plusieurs rivières du nord du pays. Les températures maximales de la journée s’étaleront entre moins 3 et 13 degrés. Il faisait 3 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.