Tag: Burleanu

  • La semaine du 16 au 23 avril 2018

    La semaine du 16 au 23 avril 2018

    La cheffe des procureurs anticorruption garde ses fonctions

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a rejeté, lundi, la demande de révocation de ses fonctions de la cheffe de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruţa Kovesi. Cette demande formulée par le ministre de la justice Tudorel Toader avait déjà reçu l’avis négatif de la section de procureurs du Conseil Supérieur de la Magistrature. « Les arguments ne m’ont pas convaincu » a expliqué le chef de l’Etat. Pour sa part, le ministre Tudorel Toader, accuse la cheffe des procureurs anti-corruption d’avoir excédé ses pouvoirs et d’avoir endommagé l’image de la Roumanie à l’étranger. Peu après l’annonce faite par le président du pays, il a fait connaître sur les réseaux sociaux son intention d’en saisir la Cour constitutionnelle. Sa démarche est soutenue par le Parti Social Démocrate (principale formation politique de la coalition au pouvoir) et par la première ministre Viorica Dăncilă. Quant au Parti libéral, d’opposition, il se félicite de la décision du président Klaus Iohannis de rejeter la demande de révocation de ses fonctions de Laura Codruţa Kövesi et qualifie de ridicules les accusations formulées contre cette dernière par le ministre de la Justice. Enfin, l’Union Sauvez la Roumanie, toujours dans l’opposition, juge tout à fait naturel le refus du président.

    Protestations dans les hôpitaux

    En Roumanie, les syndicats des professionnels de la Santé ont annoncé jeudi le calendrier des mouvements de protestation qu’ils organiseront dans la période suivante sur fond des mécontentements salariaux. Un ample mouvement de protestation est prévu le 26 avril, à Bucarest, avant une grève d’avertissement d’une heure, lancée le 7 mai et une autre, générale, prévue le 11 mai. Les médecins ont déploré la baisse des revenus jusqu’à 300 euros de moins, suite à l’application d’un nouveau règlement qui limite à 30% les suppléments de salaire. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a annoncé que les hôpitaux devraient couvrir ces diminutions de salaires à partir de leurs propres budgets et que ces dépenses seront ensuite couvertes par le gouvernement. La première ministre roumaine Viorica Dancila a demandé aux ministres de la Santé, de l’Emploi et des Finances de trouver une solution pour résoudre les problèmes liés aux salaires dans le système public de santé.

    Coopération roumano-italienne

    L’Italie souhaite investir en Roumanie, notamment dans les domaines de l’agriculture, des Technologies, de l’énergie ou encore de la défense. C’est ce qu’a déclaré jeudi le premier ministre démissionnaire de l’Italie, Paolo Gentiloni. Il s’est entretenu à Bucarest avec le président roumain Klaus Iohannis et avec la première ministre Viorica Dăncilă sur les relations bilatérales roumano-italiennes, considérées comme des relations privilégiées par les deux parties. L’Italie est un partenaire stratégique de la Roumanie, le taux des échanges commerciaux s’élevant à près de 14 milliards d’euros en 2017, soit un niveau record pour la dernière décennie. Les investissements italiens en Roumanie sont extrêmement variés, a souligné la cheffe du gouvernement de Bucarest. La communauté roumaine d’Italie a également figuré à l’agenda des pourparlers des deux premiers ministres. L’occasion pour Paolo Gentiloni de remarquer la très bonne intégration dans la société italienne des 1,3 millions de Roumains établis dans son pays. A son tour, le président roumain Klaus Iohannis s’est déclaré content de la situation des Roumains vivant en Italie: « Nous sommes tous les deux très contents du fait que les deux communautés soient non seulement acceptées mais parfaitement intégrées. Les Italiens sont très bien intégrés en Roumanie et je pense surtout la forte communauté d’hommes d’affaires italiens. A son tour, la communauté roumaine d’Italie, qui est très nombreuse d’ailleurs, vu qu’un million 300 mille Roumains y vivent, est très bien intégrée et parfaitement tolérée en Italie. » L’avenir de l’espace communautaire et la présidence tournante de l’UE que Bucarest assurera à compter du 1er janvier 2019 ont également figuré à l’agenda des pourparlers roumano-italiens.

    Răzvan Burleanu, nouveau mandat à la tête de la FRF

    Le président en exercice de la Fédération Roumaine de Football, Răzvan Burleanu, a été reconduit mercredi pour un nouveau mandat de 4 ans, ayant réuni 168 voix sur 254 membres affiliés de la Fédération. Son principal contre-candidat, l’ancien joueur Ionuţ Lupescu, membre de la soit disant « génération d’or du football roumain » des années 90, n’a recueilli que 78 voix. Ce qui a compté le plus, a été le fait que, tout au long de son mandat, Răzvan Burleanu a vivement soutenu les petits clubs, les équipes d’amateurs et le football féminin, si bien que sa victoire ait été assurée justement par les représentants des équipes des divisions inférieures. Selon la presse sportive, deux clubs de la Ligue 1 seulement ont voté pour M Burleanu : CFR Cluj et FC Botosani. « Je serai un président qui fera tout pour l’unité. Une unité de tous ceux qui veulent agir positivement » a affirmé Razvan Burleanu juste après le décompte des voix.

  • Criza fotbalului românesc

    Criza fotbalului românesc

    În România, nimic nu stârneşte pasiuni mai aprinse decât politica şi fotbalul. Domenii la care, afirmă o butadă celebră, se pricepe toată lumea. Dacă în politică, însă, adeziunile şi antipatiile se distribuie între stânga şi dreapta, între putere şi opoziţie, între un personaj sau altul, echipa naţională de fotbal e percepută drept a tuturor românilor. Şi toţi par să împărtăşească convingerea unui fost mare jucător, Sorin Cârţu, potrivit căruia avem cea mai modestă echipă naţională din 1970 şi până azi”, după ce reprezentativa a ratat lamentabil calificarea în optimile de finală ale Campionatului European din Franţa.



    Învinşi, pe 19 iunie, cu 0-1, de Albania – contraperformaţă fără precedent după 1948 -, fotbaliştii români au terminat pe ultimul loc în Grupa A a turneului final, cu un singur punct din trei partide. În primele două jocuri, România pierduse cu echipa ţării-gazdă, cu 1-2, în partida inaugurală a turneului, şi remizase cu Elveţia, 1-1. Fără idei în atac, cu gafe in apărare şi în poartă şi cu un selecţioner, Anghel Iordănescu, defazat — astfel s-a prezentat România la Euro 2016, scria cotidianul bucureştean Gazeta Sporturilor, înainte de a cere demisiile antrenorului şi şefilor de la Federaţie.



    Abia după o săptămâna de la eliminare, preşedintele FRF, Răzvan Burleanu, a binevoit să spună că lui Iordănescu nu-i va fi prelungit contractul, care expiră în această vară. Numele antrenorului care se va ocupa de echipa naţionala va fi anunţat până la finalul Euro 2016 — a mai spus Burleanu, într-o conferinţă de presă în care a preferat să acuze vehement greaua moştenire lăsată de predecesorul său, Mircea Sandu, ce s-a retras în 2014 după aproape un sfert de veac de domnie discreţionară la şefia Federaţiei.



    Un deşert” sau o mlaştină” spune Burleanu c-a preluat de la Sandu şi, până la un punct, comentatorii îi dau dreptate, notând că fotbalul românesc e profund corupt şi se află la un pas de falimentul sportiv şi financiar. Atât Sandu, cât şi fostul şef al Ligii Profesioniste de Fotbal, Dumitru Dragomir, fac obiectul mai multor dosare de corupţie. Sumedenie de foşti impresari, preşedinţi sau finanţatori de cluburi au ajuns, deja, după gratii.



    Înglodate în datorii, echipele agonizează în insolvenţă şi multe sucombă în faliment. Dacă predecesorii lor din anii 90 erau titulari la Real Madrid, Barcelona, AC Milan ori Ajax Amsterdam, internaţionalii români de azi sunt mai mult rezerve la echipe din Balcani sau Golf. Toate acestea, însă, nu scuză amatorismul actualei conduceri de la Federaţie, apărută de nicăieri, de nimic recomandată şi instalată, acum doi ani, mai speculează ziarele, cu susţinerea politicului şi a serviciilor speciale.



    Pe 4 septembrie încep, deja, preliminariile pentru Cupa Mondială 2018 din Rusia. Şi, dintr-o grupă cu Polonia, Danemarca, Muntenegru, Armenia şi Kazahstan, reprezentativa României pare să aibă şanse minime de calificare.