Ce tipuri de clienți ajung la psiholog? (partea a 2-a)
În această a doua parte explorăm următoarele tipuri de clienți care ajung în cabinetul psihologic sau într-un proces psihoterapeutic:
4. Persoanele care suferă de tulburare de stres sau burnout.
5. Persoanele care au probleme legate de mediul familial
6. Persoanele cu nevoi sau probleme legate de dezvoltarea personală
7. Persoanele care suferă de dependențe
Elles
vivent au même rythme que la plupart d’entre nous. Elles font face aux mêmes
défis que nous tous. Mais avec une
sensibilité plus marquée. Les trois femmes dont nous allons parler aujourd’hui
ont décidé d’explorer plus en profondeur le phénomène du burnout et de trouver des solutions pour lui échapper et s’en
sortir.
De cette
ambition sont nés plusieurs projets de résidence visant à explorer ce
phénomène, ainsi que plusieurs performances et expériences inoubliables qui se
poursuivent encore aujourd’hui. Alors, lançons-nous, prenons cette
problématique à bras le corps, en compagnie de la chorégraphe Andreea Novac, à
l’origine du projet Burnout :
Andreea Novac : « Burnout est né du besoin ou
plutôt d’une réalité, celle à laquelle j’étais moi-même confrontée l’année
dernière. Je sors d’une période de plusieurs années qui m’ont
« brûlée ». Et l’année dernière, alors que j’étais complètement vidée
d’énergie, je sentais qu’il fallait que je continue malgré tout. J’ai alors
rédigé ce projet sur le burnout. Et aussi, un point important :
j’entendais beaucoup de gens parler de ce phénomène dans mon entourage, surtout
professionnel. A chaque fois, lorsque je le pouvais, je leur demandais comment
ils se sentaient et ils me répondaient « je suis épuisé ! je n’en
peux plus, je ne sais plus rien, je n’ai plus envie de rien ». J’ai donc
rédigé ce projet que j’ai déposé à l’AFCN (l’administration du fond culturel
national) qui a accepté de le financer. J’avais très envie d’explorer cette
notion de burnout sous plusieurs angles, pas seulement d’un point de vue
artistique. J’avais envie de comprendre le burnout dans un contexte un peu plus
large, social, comprendre comment on en arrive là, pourquoi on n’arrive plus à
rattraper, par exemple, ou pourquoi on ne s’autorise plus à se reposer. J’au
aussi eu envie de comprendre les effets du burnout sur moi-même, et là je parle
des conséquences psychologiques, mais j’ai aussi cherché à comprendre ce que
cela impliquait sur le plan physique, car le burnout se manifeste aussi
physiquement, pas seulement psychologiquement, le corps se transforme aussi. C’est
comme ça que j’ai débuté le projet. J’ai
commencé en partant de cette idée, qui a ensuite ouvert trois directions
différentes. Car nous étions trois artistes à participer. »
Nous nous sommes entretenus avec Alina Uşurelu, artiste visuel et
performeuse qui nous a raconté son
expérience dans le cadre de ce projet :
Alina Uşurelu: « Le projet Burnout est à l’initiative de la chorégraphe Andreea
Novac, qui nous a invités à participer, Irina Marinescu et moi-même. L’année
dernière elle nous a proposé une collaboration avec l’idée que nous sommes des
chercheuses qui abordent la question du burnout sous un angle différent. Nous
sommes chacune partie en résidence dans différentes villes de Roumanie. Par
exemple moi je suis allée à Cluj.
Là-bas, j’ai effectué mes recherches sur le burnout dans la Casa
Tranzit, avec Roxana, qui est médecin, et avec qui j’ai étudié ce phénomène de
burnout en me penchant sur les trois dernières années de pandémies et de
guerre. Et d’une certaine manière, ce flux d’informations extrêmement puissant
nous a bouleversées sur le plan émotionnel et nous a submergées sans que nous
ne nous y attendions. Personnellement, je me suis rendue compte que, comme
beaucoup dans le domaine culturel ou artistique, j’ai tendance à
m’enthousiasmer et à plonger à corps perdu dans un processus, et je finis par
me « brûler » toute seule. Ca a été une expérience déterminante pour
moi qui m’a appris à m’autoréguler dans ce contexte. Notre société nous pousse
à jouer plusieurs rôles et nous ne sommes plus en mesure de faire le tri, pour
ne jouer que ceux qui nous intéressent. Et nous n’avons plus la capacité de
juger si nous sommes en mesure de jouer le rôle qui nous est imposé par le
monde extérieur. J’aimerais aller plus loin dans ce projet. J’ai déjà vécu une
expérience complètement différente lorsque j’étais à Cluj. J’ai présenté ce
projet, qui a été pour moi une expérience unique, à l’AREAL de Bucarest ainsi
que dans la vitrine de la Galerie Suprainfinit. Je souhaiterais désormais
pouvoir le mettre en avant dans d’autres espaces, qui soient encore plus
déroutants pour moi, mais aussi pour le public ».
Irina
Marinescu, chorégraphe et danseuse, ajoute :
Irina Marinescu: « Pour moi ce projet a été très très
révélateur, et m’a donné de nombreuses pistes de travail. C’est aussi un
travail personnel, pour ne plus se retrouver en situation de burnout. Car ce
projet est né de notre volonté à toutes les trois, de notre besoin profond de
regarder droit dans les yeux un problème qui nous concerne nous, mais aussi
d’autres. De nombreuses personnes dans différents domaines sont touchées par ce
phénomène. Je continue à explorer le sujet, car l’année dernière, deux pistes
de travail ont émergé pendant ma résidence : la mise en place d’un atelier
de danse pour récupérer après un burnout, et le partage de ces informations
dans la formation en danse-thérapie que je suis actuellement. Aussi bien le
projet de danse proprement dit que le processus du travail, j’aimerais bien les
continuer pour les présenter dans d’autres espaces aussi. Ma résidence s’est
déroulée près des Gorges de la Nera et du coup, avec mes collègues, on a
compris ce qu’un vrai repos veut dire. Nos ateliers ont été donc organisés au
cœur de la nature. Que ça soit Socolari ou à Bucarest, mon travail s’est
concentré sur l’idée de réconfort, de détente. Une occasion pour remettre en
valeur le rôle des berceuses. Le fait de sortir au cœur de la nature a un fort
impact, puisque le spectacle gagne en potentiel. J’aime bien travailler sur de
tels projets qui rassemblent les gens. Dans le cas de mon atelier, au symbole
de la berceuse s’ajoute celui du tricotage et du fait que les participants sont
attachés les uns aux autres à l’aide d’un fil. C’est un geste symbolique dans
une société dominée par tous ces cahiers de charges qui nous incombent malgré
nous ».
Les
experts affirment que pour lutter contre le Burnout il faudrait s’accorder au
moins dix minutes en début de journée ou pendant la journée à ne rien faire,
juste pour nous connecter au propre corps. Cela nous permettre de voir plus
facilement les choses qui s’avèrent essentielles et celles qu’on pourrait
supprimer.
Trăiesc
în ritmul în care o facem şi majoritatea dintre noi. Experimentează viaţa cu
provocările noastre ale tuturor. Dar cu un grad de sensibilitate în plus, cele
trei femei despre care vorbim astăzi s-au gândit să exploreze fenomenul de
burnout altfel şi să găsească soluţii alternative de a-l întrerupe, dacă nu
chiar de a ieşi din el.
Au rezultat nişte rezidenţe de explorare a
fenomenului, mai multe performance-uri şi multe experienţe de neuitat care
continuă încă. Dar s-o luăm de-a fira păr! Coregrafa Andreea Novac a fost la
originea proiectului artistic numit Burnout:
Burnout-ul a plecat
dintr-o necesitate sau dintr-o realitate cu care eu mă confruntam anul trecut.
Vin după niște ani care m-au ars destul de mult. Și anul trecut eram chiar
într-un moment în care, deși știam că trebuie să continui într-un fel sau
altul, să fac ceea ce fac, simțeam că nu mai am de unde și nu mai am cu ce și
nu mai am ce. Atunci am scris acest proiect despre burnout. Şi încă un lucru
important: auzeam același lucru la persoanele din jur sau în cercul de oameni
mai mult sau mai puțin apropiat. Mai ales profesional.
De fiecare dată când
puneam întrebarea asta, cum ești, îmi spuneau sunt epuizată sau sunt epuizat!
Nu mai pot, nu mai știu, nu mai vreau. Și am scris acest proiect pe care l-am
depus la AFCN (n.r. Administraţia Fondului Cultural Naţional) și a luat (n.r.
finanţare) și mi-am dorit foarte mult să mă uit la burnout din mai multe
perspective, adică nu doar din perspectiva artistică. Mi-am dorit să înțeleg
burnout-ul și într-un context un pic mai larg, social, de ce apare el, de ce nu
ne putem odihni, spre exemplu, sau de ce nu ne permitem să ne odihnim. Mi-am
dorit să înțeleg ce efecte are burnout-ul asupra mea și acum vorbesc de efecte
psihologice și mi-am dorit să văd ce-mi face inclusiv fizic, pentru că
manifestările burnout-ului nu sunt, nu mai psihice, sunt și fizice, adică se
întâmplă niște transformări și la nivelul corpului. Și cam așa a pornit. De aici am plecat cu
ideea și pe urmă ea s-a dezvoltat în 3 direcții diferite. Pentru că am fost 3 artiste
implicate.
Am vorbit
şi cu Alina Uşurelu, artist vizual şi performer, care ne-a povestit despre
experienţa sa în cadrul acestui proiect:
Proiectul Burnout a fost
inițiat de coregrafa Andreea Novac, care ne-a invitat în proces de mine și pe
Irina Marinescu anul trecut să colaborăm fiecare dintre noi cu câte un
cercetător și specialist care privește fenomenul de burnout din perspective
diferite. Fiecare dintre noi am avut o perioadă de rezidență în câte un oraș
din România. La mine a fost Cluj. Am
cercetat fenomenul de burnout la Casa Tranzit de la Cluj, împreună cu Roxana,
care este medic, și am privit cumva fenomenul ăsta de burnout și din
perspectiva ultimilor 3 ani de pandemie și război. Și cumva, tot acest flux de
informații foarte puternice ne-au afectat la nivel emoțional și ne-au introdus,
fără ca noi să vrem neapărat să ajungem acolo, într-un overload (n.r. într-o
supraîncărcare) de informații.
Pentru mine a fost o experiență în care eu să-mi
dau seama ca operator cultural și ca artist, cum din entuziasm intru în foarte
multe procese în același timp și ajung să mă ard singură. Și, cumva, a fost o
experiență foarte importantă pentru mine să mă autoreglez în tot contextul ăsta.
Societatea în care trăim ne impune să ne asumăm foarte multe roluri și nu mai
suntem capabili să facem această filtrare a lor, a rolurilor pe care ni le
dorim. Și nu mai avem capacitatea de a discerne dacă rolul care vine din
exterior este unul pe care îl putem îndeplini. Pentru mine, proiectul este unul
pe care aș vrea să-l duc mai departe. Deja am avut experiența unor
spații complet diferite pe lângă Cluj. L-am prezentat și la AREAL (n.r. spaţiu
coregrafic din centrul Bucureştiului) şi l-am prezentat și la Galeria
Suprainfinit în vitrină, ceea ce a fost o experiență foarte, foarte interesantă
și intenția mea este de a-l amplasa în locuri cât mai diverse și cât mai
challenging pentru mine și pentru public.
Irina
Marinescu, coregraf şi performer, a adăugat: Pentru mine a fost
un proiect foarte, foarte revelator și unul care mi-a dat și multe direcții de
lucru, în continuare. E ceva la care lucrez atât personal, să nu mai ajung în
situația de burnout, pentru că noi, toate trei, am pornit acest proiect dintr-o
dorință și o nevoie sinceră de a ne uita la ceva care ne afectează periodic și
nu doar pe noi. E ceva relevant pentru foarte mulți oameni din
diferite domenii. Pentru mine a însemnat şi un remediu personal. Și în
continuare este ceva la care lucrez, în sensul în care de anul trecut după o
perioadă de rezidență, am rămas cu 2 direcții de cercetare, în sensul de
ateliere de dans pentru recuperare după epuizare şi cum pot aduce informațiile
pe care le am și în contextul formării de dans-terapie pe care o urmez. Și performance-ului şi work in progress
(n.r. procesului în lucru) pe care le-am făcut în anul trecut vreau să le dedic
timp pentru a le duce și mai departe și în mai multe locuri. Au fost două părți:
o dată partea care se concentrează pe ce este burnout-ul și efectul și una mai
degrabă de recovery (n.r. revenire).
Am avut rezidență în apropiere de Cheile Nerei,
ne-am uitat și eu și colegele mele la ce înseamnă odihnă, ce înseamnă recuperare
și în cadrul ăsta performance-urile pe care le-am ţinut au fost în natură sdau,
mai degrabă, în spaţii publice. Atât la Socolari cât și București, eu am lucrat
pe ideea de alinare, relaxare și de cântec de leagăn. Am descoperit bogăția a
ceea ce înseamnă cântecul de leagăn. Mi s-a părut că are un potențial foarte
mare acest performance în alt spațiu decât cel scenic. Creează un altfel de
legătură, mai ales că mie îmi place să lucrez în sensul ăsta de instalații
performative care implică oamenii, aduce efectiv la un loc oamenii, în cazul acesta, cu cântecul de leagăn și cu
croșetatul și adusul unui fir pe care îl țin toți participanții la un
spectacol. Mi s-a părut că aduce și un fel de acțiune simbolică, contra
culturii multi-tasking în care ne găsim mai mult sau mai puțin cu voia noastră.
Dintre concluziile fireşti ale cercetărilor
semnalăm importanţa de a ne da timp, măcar 10 minute la început de zi, sau din
când în când în timpul zilei, pentru a nu face nimic anume, ci a ne conecta
doar la propriul corp, aflând exact ce avem nevoie în acea zi şi la ce anume
putem renunţa, chiar dacă pare imposibil de renunţat.
Nach Daten in der Erhebung zu Arbeitsbedingungen von 2016 arbeiteten über 35% der Beschäftigten in Rumänien mehr als 40 Stunden pro Woche — in der EU waren es im Schnitt gerade 23%. Viele wünschen sich aber, Überstunden zu machen — denn sie verdienen so mehr und können ihre niedrigen Löhne aufbessern. Dass es so zu Problemen für die Gesundheit und das Familienleben kommt, ist vorprogrammiert, sagt Dragoş Iliescu von der Hochschule für Psychologie und Erziehungswissenschaften an der Uni Bukarest:
Überstunden sind ein Stressfaktor, und wenn eine Person längerfristig einem Stressfaktor ausgesetzt ist, führt das zu eigentlich unheilbaren Leiden — zum Beispiel zum Burnout, der dann in die Depression führt. Aber auch körperliche Leiden erscheinen — wie hoher Blutdruck oder auch Herzversagen.“
Nach dem Gesetz dürfen Überstunden nicht die Hälfte der Regelarbeitszeit übersteigen, bei einem 40-Stunden-Wochenpensum wären das 20 Stunden mehr. Das kann durch Freizeit ausgeglichen werden — oder durch mehr Geld. Für die zweite Lösung entscheiden sich die meisten Firmen in Rumänien. Es kommt dabei zu Extremsituationen wie bei der Firma Daewoo Mangalia Heavy Industries, die die Schiffswerft in Mangalia betreibt. In 2016 leisteten die Beschäftigten dort rund eine Million Überstunden, sagt die Gewerkschaft. Marin Florian war früher Chef der Gewerkschaft und ist heute im Ruhestand. Er erinnert sich, dass von morgens früh bis abends spät gearbeitet wurde, auch am Wochenende. Jeder, der Überstunden machen wollte, durfte das tun, sagt Marin Florian:
Es gab zwar auch Fälle, wo Leute keine Überstunden arbeiteten. Aber das waren ganz wenige, denn die Arbeiter wussten, dass Überstunden mehr Geld bedeutet. Denn Überstunden wurden doppelt bezahlt. Die Situation war so, dass über dem normalen Pensum von 170 Stunden im Monat noch einmal 140 Stunden gearbeitet wurde. Manche Arbeiter kamen auf 320 Stunden im Monat“.
Manchen Arbeitern wurde auch nahegelegt, auf ihren Urlaub zu verzichten, berichtet der Ex-Gewerkschafter. Dafür wurden sie entsprechend bezahlt. Das war zwar gegen geltendes Gesetz, aber eine Firma mit zwei Milliarden Lei Umsatz leistet sich ein Bußgeld von 3000 Lei aus der Portokasse, so Marin Florian. Doch die Knochenarbeit hatte Folgen, meint er.
58% der Beschäftigten klagten über verschiedene Leiden — an der Wirbelsäule, am Gehör, an Augen oder Herz. In einigen Familien kam es zu Trennungen, denn die Frauen sagten, sie könnten nicht mit jemandem zusammen sein, wenn der ständig auf der Werft ist, auch wenn er gutes Geld verdient. Als Kinder gebeten wurden, ein Bild der Familie zu zeichnen, malten sie nur die Mutter — der Vater war ja nie da.“
Dragoş Iliescu von der Hochschule für Psychologie und Erziehungswissenschaften an der Uni Bukarest konnte das in einer Studie bestätigen, die er zusammen mit der Dachgewerkschaft BNS und der Friedrich Ebert Stiftung Rumänien durchführte.
Das Burnout-Risiko ist bei Beschäftigten, die Überstunden machen, 127% höher als bei jenen, die das nicht tun. Das Risiko, mit dem Familienleben nicht zufrieden zu sein, 109% höher. Überstunden machen das Gleichgewicht zwischen Berufs- und Familienleben kaputt. Man sieht mehr Trennungen, Scheidungen, Gewalt. In 96% mehr Fällen sehen wir Suchtverhalten: Nikotin, Alkohol, andere Stoffe.“
Spezialisten empfehlen deshalb, Überstunden mit Freizeit statt Geld zu auszugleichen, meint der rumänische Experte.
Die schädlichen Auswirkungen können nicht durch Geld wettgemacht werden, sondern nur durch freie Stunden oder Tage. Wer über eine bestimmte Dauer wieder zum normalen Takt wieder findet, baut die negativen Wirkungen wieder ab. Der menschliche Organismus ist flexibel genug dafür.“
Auch auf der Basis seines Berichts wird im Moment im Parlament über ein Gesetz diskutiert, das Firmen, wo illegal mehr gearbeitet wird, schärfer bestraft.