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  • Le transport en bus, trolleybus et tram à Bucarest et dans ses alentours

    Le transport en bus, trolleybus et tram à Bucarest et dans ses alentours

    Aujourd’hui nous parlons transports en commun. Et nous regardons de plus près la capitale roumaine.

     

    Si vous arrivez à Bucarest, vous pouvez facilement vous déplacer à pied ou à vélo dans la ville. Mais attention, la ville est assez grande et il faudra à un moment donné prendre le transport en commun. Si tel est le cas, alors vous avez le choix entre le bus, le tram, le trolleybus ou le métro. Ces moyens de transport en commun vous permettent de vous déplacer dans la ville de manière sûre et efficace.

     

    Plusieurs modalités de payer pour les déplacements en bus

     

    Si vous vous demandez où ou comment acheter vos tickets, alors sachez que c’est très facile, en fait, de payer pour le transport de surface. En fait, il y en a plusieurs modalités de paiement. Et nous les allons passer en revue tout de suite.

     

    La carte « Activ » 

     

    Commençons par la carte de voyage. On y met la somme de son choix et on l’utilise dans les transports en commun de surface, mais pas au métro.

     

    Délivrée par la société qui assure le transport en tram, bus ou trolleybus à Bucarest, soit la STB (Société de Transport Bucarest), elle peut être rechargée en utilisant les bornes de paiement numérisés SelfPay. Il y en a environ 2 000 tant dans la ville de Bucarest que dans le département d’Ilfov, qui l’entoure et qui est devenue une sorte de zone métropolitaine de la capitale roumaine. Pour mettre de l’argent sur la carte de voyage, vous pouvez payer tant en espèces, que par carte bancaire. Le menu est également en anglais et les endroits où les bornes se trouvent sont très variés : les centres commerciaux, les marchés, les stations-service, les magasins de proximité, les banques partenaires, les mairies et d’autres institutions publiques. Bref, il y en a partout. Qui plus est, ces cartes appelées « Activ », peuvent être rechargées aussi dans les magasins partenaires PayPoint.

     

    Attention : les bornes PayPoint ne vous permettront pas de recharger les cartes qui contiennent aussi des voyages en métro, les cartes temporaires de 24 heures ou 72 heures, les abonnements à tarif réduit, ni les cartes qui comprennent des voyages en train.

     

    Des prix très accessibles

     

    Si vous vous demandez combien il faut payer pour le voyage, vous devez savoir que le prix n’est pas du tout élevé en Roumanie. Un voyage métropolitain coute 3 lei (soit presque 60 centimes d’euro) et le billet est valable pendant 90 minutes. Vous pouvez également acheter 10 voyages pour 25 lei (5 euros). Si vous validez la carte dans plusieurs véhicules durant la période de 90 minutes de validité d’un voyage sur les routes métropolitaines, l’appareil affichera le message « Transfert de la ligne X à la ligne Y ». Donc il est possible d’utiliser plusieurs moyens de transports en commun de surface, sans être taxé à chaque fois, pendant une heure et demi.

     

    Une fois montés dans le bus ou autre transport, vous pouvez interroger la carte pour savoir combien de minutes il vous reste pour le voyage.

     

    Les touristes ont aussi l’option d’acheter une carte métropolitaine de 24 heures pour 8 lei (soit 1,6 euros) ou bien de 72 heures, qui coûte 20 lei (4 euros). Toute carte bancaire est acceptée.

     

    Payer pour le transport par appli ou SMS

     

    A part la carte « Activ » il y a aussi d’autres moyens de payer pour le transport en commun de surface à Bucarest. Par exemple, en utilisant l’application 24Pay (avec menu en anglais) ou en envoyant un SMS au numéro 7458. Attention ! Cette dernière option est disponible uniquement si vous avez un numéro de téléphone roumain.

     

    Autre chose très importante : il faut procurer le voyage avant de monter dans le véhicule, sinon vous risquez une amende.

     

    Les transports, en temps réel sur Google Maps

     

    Enfin, voici comment vous pouvez vous renseigner sur la situation sur le terrain en matière transports en commun à Bucarest.

     

    C’est l’application Google Maps qui vous montrera en temps (plus ou moins) réel le taux d’occupation des bus, des trams et des trolleybus qui circulent à travers la capitale. Cela, parce que chaque véhicule nouveau de la flotte de la Société de Transport Bucarest est doté de plusieurs compteurs automatiques de voyageurs qui transmettent, par le biais de l’ordinateur du bord, le nombre de personnes se trouvant à l’intérieur du véhicule, une information transmise aussi à Google Maps. Les trams Imperio, les trolleybus Solaris, les autobus électriques, les autobus Mercedes hybrides et Otokar disposent de cette fonction. A part le taux d’occupation, l’application indique aussi la position du véhicule et les temps d’attente. Il faut mentionner, avant de finir cette rubrique, que Bucarest est la seule ville de Roumanie bénéficiant de cette fonction.

    Alors bon voyage à travers la capitale et n’hésitez pas à prendre le transport en commun ! (trad. Andra Juganaru)

     

     

     

  • Histoires de vie découvertes en 2021

    Histoires de vie découvertes en 2021

    Nous avons accompagné dans les écoles le programme déducation nutritionnelle « Goûte attentivement, profite du moment », lancé suite à lidentification dune tendance mondiale chez les jeunes à choisir des collations plutôt que des repas copieux ou à les éviter, de peur de grossir. Florentina Baloş, ambassadrice « Goûte attentivement, profite du moment » nous a dit :



    « Goûte attentivement. Profite du moment » est ciblé sur l’attention que l’on doit prêter aux repas afin de profiter de l’instant présent, de savourer le goût des aliments, d’y prendre plaisir, car les goûters font partie de notre vie. Lancé par lAssociation « Sută la Sută Românesc », le projet a été initié en partenariat avec l’Autorité nationale pour la protection du consommateur et 5 lycées de Bucarest. Les études ont montré que les jeunes préfèrent les goûters aux repas consistants, ce qui fait que des questions telles « qu’est-ce qu’on mange ? », « pourquoi mange-t-on ? » et « comment mange-t-on ? » restent en quelque sorte sans réponse. On mange de manière chaotique, souvent on ne sait même pas de quoi on se nourrit, puisqu’on ne lit pas les étiquettes. Du coup, notre projet se propose d’informer et d’éduquer le jeune public dans cette direction ».



    Un autre projet – une histoire émouvante – nous a menés dans la commune dAugustin, dans le département de Braşov (centre). Une commune de 1 900 habitants, dont beaucoup sont très pauvres et la moitié dorigine rom, où deux enseignants ont jeté les fondements du projet Edubuzz ou le bus dapprentissage. Natalia Ginghină et Adrian Secal sont les enseignants qui ont créé Edubuzz, un projet caritatif auquel la joueuse de tennis roumaine Simona Halep a également contribué. Adrian nous a dit à propos dEdubuzz que :



    « Cet espace permet aux enfants de suivre des cours de rattrapage une fois les heures de classe terminées. On a voulu aménager un endroit en dehors de l’école, mais à proximité de celle-ci, afin que les gamins puissent y rester, une fois la journée d’école finie. On a de nombreux enfants jamais inscrits à l’école ou en situation de décrochage scolaire. C’est une communauté frappée par un taux d’abandon scolaire et d’absentéisme élevé, et le nombre d’enfants qui ne fréquentent pas les cours est très grand. Cest pourquoi on a décidé de leur offrir la possibilité de suivre des cours de rattrapage ou même dapprendre, car certains nont peut-être même pas été en classe du tout jusquici. »



    Et Natalia a complété :



    « L’idée d’un tel bus a été alimentée par notre besoin de passer davantage de temps avec les enfants, même en dehors des heures de classe, afin de pouvoir leur proposer plus d’activités à faire ensemble. Mais, une fois qu’on a aménagé le bus et qu’on a donc trouvé cette idée, cet endroit n’est plus destiné à nos élèves seulement ; il est là pour accueillir aussi d’autres enfants, comme par exemple ceux qui ne fréquentent pas l’école pour une raison ou pour une autre. C’est une sorte d’endroit qui accueille les enfants après la journée d’école, sauf qu’il a fini par servir aussi de salle de classe. »



    HORA, la fabrique d’instruments de musique en bois de Reghin (est de la Roumanie), est la plus grande d’Europe. En 2021, elle a fêté son 70e anniversaire. Défiant les bouleversements causés par la pandémie, HORA a réussi à lancer sur le marché trois nouveaux produits. Quel que soit le domaine d’activité, il faut s’adapter à l’économie de marché, affirme Dorin Man, son directeur technique, qui explique :



    « Notre fabrique a développé trois grandes chaînes de production. Il y a tout d’abord celle consacrée à la fabrication de guitares. Vient ensuite la ligne de production d’instruments à archet : violons, violes, violoncelles, contrebasses et éventuellement certains autres instruments de ce type, tel le psautier. Là aussi la gamme est très large, en fonction des essences de bois utilisées, de la structure, des couleurs et de la qualité. Cette dernière varie suivant que les instruments s’adressent à des joueurs débutants, avancés ou professionnels. La troisième chaîne de production, créée dans le but d’accroître la diversité dans le contexte du marché international, est celle des instruments spécifiques des différentes communautés ethniques. Nous avons donc fabriqué l’instrument à percussion appelé cajon, ainsi que le violon trompette ou à pavillon, spécifique à la région de Bihor (ouest). Nous avons également amélioré les guitares électriques et lancé sur le marché deux types de guitares solo électriques. »



    Une autre histoire merveilleuse, cest celle de la journaliste et écrivaine Janneke Vos de Groot, originaire des Pays-Bas, qui sest installée avec son époux en Roumanie voici 15 ans. Passionnés par la vie dans la nature et par les chevaux islandais, le couple sest établi dans le village de Oarba de Mureş, appartenant à la ville de Iernut (centre), et vit dans un environnement naturel et même développe le tourisme rural dans la région. Janneke Vos de Groot a écrit six livres sur la Roumanie, principalement sur la région quils habitent, et a ainsi tenté plusieurs touristes à venir connaître notre pays. Et quand ils viennent dans la région, elle emmène les visiteurs partout.



    « D’habitude je les emmène à Brașov, à Cluj – ce sont de belles villes. Après, quand je leur demande ce qu’ils ont aimé le plus, ils me répondent toujours : Oarba de Mureș, la campagne, voir comment vivent et travaillent les gens. Souvent, les femmes du village préparent une « ciorba », une soupe aigre du coin, et un autre plat traditionnel pour le groupe de touristes et ça fait toujours son effet. Même une visite du Palais du Parlement de Bucarest n’est pas aussi populaire qu’un déjeuner à Oarba de Mureș ! »



    Nous avons rassemblé de nombreuses histoires, racontées pour embellir votre journée ! Et cest ce que nous promettons de faire cette année aussi.


    (Trad.: Ligia)

  • Le bus d’apprentissage

    Le bus d’apprentissage

    Cette semaine, on vous racontera une histoire émouvante. L’action se passe dans la commune d’Augustin, dans le département de Braşov, au sud de la dépression nommée Baraolt. Un endroit où vit une communauté forte de 1900 habitants, dont la moitié est d’ethnie Rom et très pauvre. C’est à l’intention de tous les enfants démunis d’Augustin que deux instituteurs ont eu l’idée de mettre en place le projet Edubuzz, qui a aussi bénéficié du soutien de la joueuse de tennis roumaine, Simona Halep. Natalia Ginghină et Adrian Secal ont décidé d’aménager, dans un ancien bus voué à la casse, un endroit destiné à l’apprentissage. Davantage sur l’Edubuzz avec Adrian Secal :« Cet espace permet aux enfants de suivre des cours de rattrapage une fois les heures de classe terminées. On a voulu aménager un endroit en dehors de l’école, mais à proximité de celle-ci, afin que les gamins puissent y rester, une fois la journée d’école finie. On a de nombreux enfants jamais inscrits à l’école ou en situation de décrochage scolaire. C’est une communauté frappée par un taux d’abandon scolaire et d’absentéisme élevé et le nombre d’enfants qui ne se rendent pas en cours est très grand. Voilà pourquoi on a décidé de leur offrir la possibilité de rattraper, car il y en a pas mal à ne s’être jamais rendu en classe.»

    A son tour, Natalia Ginghină rajoute : « L’idée d’un tel bus a été alimentée par notre besoin de passer davantage de temps avec les enfants, même en dehors des heures de classe, afin de pouvoir leur proposer plus d’activités à faire ensemble. Mais, une fois qu’on a aménagé le bus et qu’on a donc trouvé cette idée, cet endroit n’est plus destiné à nos élèves seulement ; il est là pour accueillir aussi d’autres enfants, comme par exemple ceux qui ne fréquentent pas l’école pour une raison ou une autre. C’est une sorte d’endroit qui accueille les enfants après la journée d’école, sauf qu’il a fini par servir aussi de salle de classe. »

    Touchés par le nombre impressionnant de décrocheurs scolaires parmi les enfants de la commune d’Augustin, Natalia et Adrian ont mis en place un projet éducationnel qui privilégie la force de s’adapter. Natalia Ginghină explique : « On a créé un système à même de répondre aux besoins de la communauté locale. Du coup, au lieu de faire des programmations, on applique le principe du premier venu premier servi. Cela nous a permis d’accueillir en ce moment presque 200 enfants du village. Pour travailler avec eux, on a renoncé au système d’apprentissage classique, qui impose à l’enfant de se rendre régulièrement en classe et on s’adapte au calendrier des villageois. Par exemple, si les enfants doivent aider leurs parents à travailler dans la forêt ou à la ferme, alors ils ne viendront pas nous voir. Ils le feront quand ils le pourront. Dans le cas de ces enfants, on n’a pas de journée d’école ordinaire, mais on leur propose des activités qui leur permettent d’apprendre à lire, à écrire, à participer à différents jeux pédagogiques ou même à des activités en plein air, telles le jardinage, des soirées de musique autour d’un feu de camp, comme on a fait récemment, ou encore des randonnées dans les alentours. »

    On a interrogé Adrian sur le programme d’ouverture du bus.« En principe, on essaye d’ouvrir ses portes le plus tôt possible, vers 9h30 et souvent, il nous arrive de partir vers 20h30 et même 21h00. On a des enfants qui y passent pratiquement toute la journée, surtout qu’ils trouvent plein de choses à faire. Puisque le village manque d’un endroit où ces enfants puissent jouer, ils préfèrent restent avec nous. Cela leur permet de feuilleter des bouquins, ou encore de se reposer dans des hamacs, de s’activer pour nous donner un coup de main dans la cour, autour du bus, ou encore de jouer à des jeux de plateau ou de faire d’autres activités. Voilà pourquoi ils préfèrent trainer avec nous. »

    Natalia explique :« D’habitude, c’est Adrian qui les attend dans le bus le matin, puisque son emploi du temps est plutôt flexible. Moi, je m’y rends à la fin de mes heures de cours, c’est-à-dire à partir de 11h00, midi ou même deux heures de l’après-midi. Et puis, toujours dans la deuxième partie de la journée, on a une autre collègue qui vient, une institutrice qui enseigne dans un autre village. En ce moment, on cherche à coopter d’autres villageois aussi, afin de devenir suffisamment nombreux pour pouvoir entreprendre des excursions à bord de notre bus. La région est très chouette. Mais pour les enfants qui ne peuvent pas nous accompagner dans nos sorties, il faut qu’un endroit qui puisse les accueillir reste sur place. »

    Quant aux projets d’avenir, ceux-ci ne manquent pas, avoue Adrian :« On dispose d’un espace qu’on souhaiterait aménager pour qu’on puisse offrir le plus de facilités et d’opportunités aux enfants. Du coup, le moindre soutien nous sera bien utile. On espère aménager des douches et des toilettes, y compris une laverie. Après, on envisage d’installer une petite scène et des chaises dans une grange et puis, aménager des places à l’ombre dans la cour, afin que les gamins s’y installent pour travailler leurs leçons. On ne veut pas nous contenter de mettre à profit seulement le bus, mais tout l’espace autour, qu’on a à notre disposition. »

    Et puis, un deuxième bus sera bientôt transformé en espace d’apprentissage, ajoute Natalia.« Derrière la cour, on a installé un deuxième bus qu’on n’a pas encore commencé à transformer, mais on compte le faire, pour y travailler avec les enfants du village. Tout ça pour dire que le besoin et la volonté existent. On aurait besoin davantage de personnes prêtes à nous soutenir d’une manière ou d’une autre, selon leurs possibilités. Par exemple, des personnes prêtes à mettre à profit leurs compétences, ou qui veulent échanger avec les gamins en présentiel ou même à distance, des personnes qui contribuent financièrement à notre projet ou qui s’y intéressent et veulent savoir où on est. En fait, si on était plusieurs, on pourrait faire plus de choses. », conclut Natalia son histoire, tout en lançant un appel à la solidarité. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Les transports publics à Bucarest

    Les transports publics à Bucarest

    A
    Bucarest, les transports publics sont assurés par deux grandes sociétés d’Etat :
    l’une gère le métro et l’autre les transports en surface. Il s’agit de la
    société Metrorex, qui appartient au ministère des Transports, et de la Société
    de transport Bucarest, STB, gérée par la municipalité. Le réseau de transport
    en surface est formé de 145 lignes de bus, 17 de trolleybus et 24 lignes de
    tram qui avant la crise sanitaire provoquée par le coronavirus transportaient
    en toute sécurité 2 millions et demi de voyageurs. Pour sa part, le métro
    bucarestois ajoute aux transports publics quatre lignes et 53 stations. Totalisant
    quelque 71 km, le réseau de métro n’a pas réussi à tenir le pas avec le développement
    fulminant de la capitale roumaine, mais son rôle est essentiel pour assurer l’aller-retour
    des Bucarestois entre leur domicile et les lieux de travail. Et cela est d’autant
    plus évident dans le nord de la ville, où se trouvent de nombreux immeubles de bureaux,
    une sorte de quartier de la Défense bucarestois.


    Après
    deux moins de confinement et de réduction du nombre de véhicules en service, le
    18 mai, la STB a fait sortir de ses garages et dépôts tous les bus, trams et
    trolleybus disponibles. Selon la mairie de la Capitale roumaine, tous les véhicules
    sont constamment désinfectés avec des substances qui tuent les virus, tout
    comme les arrêts avec leurs bancs. Afin de prévenir la propagation du nouveau
    coronavirus, la STB recommande à tous les usagers de couvrir leurs nez et
    bouche avec des masques de protection ou au moins avec des masques en coton ou
    des foulards. Qui plus est, les Bucarestois qui empruntent les transports en
    commun sont conseillés de porter des lunettes, des lunettes de protection ou même
    des lunettes de soleil, même si le ciel est ouvert ou s’il fait nuit. Les
    voyageurs sont également priés de respecter les nouvelles réglementations concernant
    la distanciation physique.

    D’ailleurs, de nouvelles règles seront introduites visant
    notamment la réduction du nombre de voyageurs dans les transports. Ils pourront
    occuper les sièges disponibles, ainsi qu’une ligne de places debout. Bref,
    chaque moyen de transport en surface sera rempli à moitié par rapport à sa
    capacité maximale. L’idée maîtresse, c’est de maintenir une distance d’un mètre
    en demi entre les personnes qui voyagent debout, du moins en théorie. Autre
    nouveauté pour les transports bucarestois : l’accès des voyageurs dans les
    véhicules de la STB se fera uniquement par la première porte, et la descente
    par les autres portes. Auparavant, il n’y avait pas de règle précise, on
    attendait que les autres voyageurs descendent avant de monter. Afin de faire
    respecter les nouvelles règles d’accès dans les transports en commun dans les
    stations à forte affluence, les voyageurs seront dirigés vers les portes d’entrée
    dans les véhicules par des vigiles de la STB, épaulés par les agents de la
    police locale. Des mesures similaires ont été adoptées dans le cas du métro
    bucarestois : des vigiles permettent l’accès uniquement aux voyageurs
    munis d’un masque de protection. Les voyageurs sont conseillés de porter des
    gants en latex, sinon des gants normaux. Le personnel de la Metrorex est épaulé
    de policiers et de gendarmes, prêts à tout moment à fermer les tourniquets d’accès
    sur les quais si le nombre des usagers est trop élevé.


    Sachez
    enfin qu’un voyage en tram, bus et trolleybus à Bucarest coûte 1,3 lei, soit 27
    centimes d’euro, sans limite de distance en ville. Pour ce qui est des lignes
    qui relient la Capitale aux localités qui l’entourent et à l’aéroport
    international Henri Coanda, le prix d’un voyage est de 3,5 lei, soit 72 centimes
    d’euro. Deux lignes de bus, appelées Express, relient l’aéroport à la ville :
    la 780 va jusqu’à la Gare du Nord, alors que la 783 jusqu’au centre-ville, d’où
    les voyageurs peuvent emprunter deux lignes de métro. Afin de pouvoir utiliser
    les transports publics en surface, les voyageurs doivent se munir d’une carte Activ
    qui coûte 77 centimes d’euro, à laquelle s’ajoute un tarif journalier de 8 lei,
    soit un peu plus d’un euro et demi. Un autre moyen de paiement est disponible via
    SMS au numéro 7458, où vous pouvez vous acheter un abonnement d’une journée
    valable sur toutes les lignes, un voyage Express, un voyage urbain ou un voyage
    régional. Le tarif s’ajoutera à votre facture de téléphonie mobile. D’autres
    instructions visant l’achat de la carte de voyage sont disponibles sur le site
    de la Société de transports de Bucarest www.stbsa.ro.

    Du côté du métro
    bucarestois, une carte à 2 voyages coûte 5 lei, environ 1 euro, alors qu’une
    carte de 10 voyages est à 20 lei, soit 4 euros et demi. Les autorités assurent
    avoir tout fait pour garantir la sécurité des voyageurs et limiter la propagation
    de l’épidémie de coronavirus. A l’heure actuelle, les transports en commun sont
    à moitié pleins par rapport à une journée normale, puisque les écoles demeurent
    fermées et nombre de Bucarestois ne sont pas sortis du confinement. L’afflux de
    voyageurs est comparable à celui du mois d’août, lorsque les Bucarestois sont
    pour la plupart en vacances. Et pourtant, suite au déconfinement, le nombre des
    voyageurs ne fait qu’augmenter d’un jour à l’autre, alors que le trafic routier
    encombré et les embouteillages réapparaissent sur les boulevards de la Capitale.
    Reste à voir comment les règles de distanciation physique seront respectées aux
    heures de pointe, notamment dans les stations à forte affluence.

  • A la Une de la presse roumaine 24.05.2019

    A la Une de la presse roumaine 24.05.2019

    La presse instruit ses lecteurs en vue des élections européennes prévues ce dimanche en Roumanie, la Boîte du bébé viendra en aide aux jeunes familles à compter du 1er juin, les bibliothèques publiques sont en voie de disparition, la maire de Bucarest veut doter la ville de plusieurs bus et trams pour convaincre la population à renoncer aux voitures personnelles, alors que le gouvernement vient de réglementer les plateformes alternatives de transport de personnes.

  • Voyager dans le monde de la culture avec un abonnement au transport en commun

    Voyager dans le monde de la culture avec un abonnement au transport en commun

    « Voyagez dans le monde de la culture avec un abonnement au transport en commun » est le slogan dune campagne lancée par la Régie autonome des transports de Bucarest. 22 institutions culturelles de la capitale roumaine offrent chaque mois des prix par tirage au sort aux utilisateurs des transports urbains. Spectacles de théâtre, de cirque, cours de langues étrangères sont à la clé.





    Imaginée au début, en décembre dernier, comme un cadeau de Noël, cette campagne a attiré quelque 2 mille participants et 650 gagnants dune invitation pour deux personnes à un spectacle.




    Constantin Tobescu, porte-parole de la Régie autonome des transports de Bucarest explique : « Notre objectif est de faire accroître lintérêt des Bucarestois pour la culture. Puisque notre Régie et la plupart des institutions de culture, les théâtres, le cirque, sont subordonnées à la municipalité, nous devons collaborer pour essayer de déterminer les gens à souvrir davantage à la culture. Nous avons démarré ce projet en collaboration avec la Direction pour la culture, les sports et le tourisme. Nous avons contacté la plupart des théâtres, le cirque, la Maison Schiller et dautres institutions culturelles et avons entamé une collaboration pour les deux prochaines années. Les institutions culturelles sengagent à offrir des invitations aux différents spectacles aux utilisateurs des transports urbains qui sinscrivent et gagnent le tirage au sort. Les possesseurs dabonnements individuels sont les utilisateurs les plus fidèles. Laspect culturel est important et nous souhaitons développer cette collaboration et lélargir aux maisons dédition – comme nous lavons fait pendant la foire du livre Gaudeamus. Puisque le transport en commun est une présence dans la vie publique de la ville, nous souhaitons en faire un instrument douverture culturelle. Des projets de ce genre existent déjà au niveau européen – à Paris, par exemple ».



    Pour gagner une invitation dans le cadre de cette campagne, il suffit que le possesseur dun abonnement individuel mensuel consulte le site de la Régie et sinscrive au tirage au sort. Les institutions culturelles partenaires et leurs données de contact sont à retrouver sur le même site. En visitant donc le site de la Régie autonome des transports de Bucarest, le public peut avoir accès à toute loffre culturelle bucarestoise.





    Constantin Tobescu, porte-parole de la Régie espère que, grâce à ces invitations, le nombre de personnes intéressées par la culture augmentera : « Nous offrons des invitations à tous les spectacles figurant à laffiche des institutions culturelles. Ils sont très nombreux et lintérêt des utilisateurs des transports en commun est grand. Certains nous ont même adressé des messages, nous demandant dintensifier notre collaboration avec les théâtres, de sorte que nous puissions offrir aussi des invitations à des spectacles joués dhabitude à guichet fermé.»





    Voilà une belle idée, soutenue avec enthousiasme par les institutions culturelles de la capitale roumaine et appréciée par les utilisateurs des transports urbains, qui peuvent exprimer leurs préférences culturelles. Et pour que tout le monde soit content, les gagnants intéressés par dautres prix que ceux qui leur ont été offerts peuvent les échanger avec dautres gagnants, toujours par le biais du site de la Régie. (Trad. : Dominique)

  • 01.05.2016

    01.05.2016

    Pâques – Les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques célèbrent ce dimanche la Résurrection de Jésus, la plus importante fête chrétienne, soit plus dun mois après les chrétiens catholiques et protestants. Il sagit dune fête du triomphe de lamour et de lhumilité qui donne du sens aux vies des humains, a affirmé le chef de lEglise orthodoxe roumaine, Daniel, dans son homélie prononcée à la cathédrale du Patriarcat de Bucarest. Il a appelé les fidèles à prier pour les Roumains vivant à létranger. “Nous les attendons tous à rentrer définitivement au pays, parce que nombre des communes roumaines sont tristes et démunies sans eux. Nos villages vieillissent, beaucoup denfants sont restés sans parents, tandis que nombre de grands-parents manquent daide parce que leurs filles et leurs fils sont partis loin deux et ne peuvent plus leur apporter le réconfort pour leurs vieux jours”, a dit le patriarche roumain, Daniel.


    De confession luthérienne, le président roumain, Klaus Iohannis, était présent, lui aussi, à la messe de la Résurrection, tandis que près de 87% des Roumains se déclarent chrétiens orthodoxes. Dans le même temps, selon une récente enquête dopinion, 68% des Roumains souhaitent que les fidèles catholiques et orthodoxes fêtent Pâques le même jour, estimant que les écarts entre les calendriers respectés par les différentes églises chrétiennes devaient être éliminés. La coïncidence de date entre les Pâques orthodoxes et la fête du Travail, ce premier mai, a fait oublier cette dernière. En Roumanie, le premier mai est plutôt envisagé comme un jour férié et de repos plutôt quun jour daction sociale.



    Révocation – Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a annoncé quil remettra mardi, au président Klaus Iohannis, sa demande de révocation du professeur Vlad Alexandrescu de ses fonctions de ministre de la Culture ainsi que sa proposition pour un nouveau titulaire de ce portefeuille. Cest la gestion hésitante dun scandale à lOpéra national de Bucarest, éclaté sur la toile dirrégularités importantes commises par la direction de cette institution, qui est principalement reproché à Vlad Alexandrescu. Toutefois, dans une lettre à une association intellectuelle, celui-ci a accusé des pressions, voire des “menaces” et des “intimidations” venues de la part dautres membres du cabinet et de réseaux dinfluence qui agiraient dans le secteur culturel, et notamment dans les domaines du patrimoine et des musées.



    Salaire – Plus dun million cent mille Roumains se voient majorer les salaires denviron 50 euros, à compter de ce premier mai. Aux termes dun arrêté gouvernemental adopté à la fin de lannée dernière, le salaire minimum brut garanti passe de 1050 lei à 1250 lei, soit à quelque 280 euros. Lacte réglementaire prévoit également de sanctionner les sociétés qui concluent des contrats de travail stipulant des sommes inférieures, lamende se montant à quelque 200 euros. Selon le ministère du Travail, pour offrir ce nouveau salaire, lemployeur devra payer des charges se montant toujours à un pu plus de 200 euros. La majoration du salaire minimum vise à équilibrer son poids dans le cadre du salaire moyen, le rapport entre les deux approchant désormais les 60%, soit une situation similaire à celle des pays développés de lUE.



    Royauté – La princesse Margarita de Roumanie, gardienne de la couronne de lex-famille royale roumaine, et son époux Radu, ont rejoint dautres représentants de maisons royales européennes lors des cérémonies marquant les 70 ans du roi Charles XVI Gustave de Suède, samedi à Stockholm. Il sagit dune troisième visite à dimension officielle de la princesse, cette année, après celles effectuées en Turquie et en République de Moldova. Notons que le roi Charles XVI Gustave et la reine Silvia ont visité, eux aussi la Roumanie, en 2003.



    Tourisme – La Régie autonome de transport bucarestoise (RATB) a rouvert dimanche sa ligne touristique “Bucharest City Tour”, le tour de la capitale roumaine en bus à impériale. Ces véhicules de 77 places circulent notamment sur un trajet nord-sud, reliant plusieurs attractions touristiques de la ville. Plusieurs guides audio, en roumain, anglais, français et italiens sont disponibles sur lensemble du parcours. Les tarifs vont de 25 lei, soit un peu plus de 5 euros 50, pour les adultes à 10 lei pour les enfants, soit quelque 2 euros 50. Les cartes magnétiques daccès peuvent être achetées directement dans les véhicules et sont valables pour un jour.



    Boxe – Le Roumain Lucian Bute a rencontré dimanche, à Washington, le Suédois Badou Jack, lors dun match comptant comptant pour le titre mondial WBC, soit la plus ancienne et la plus prestigieuse compétition de boxe. Le match a été terminé à égalité, le titre restant en la possession de Badou Jack. Lucian Bute (36 ans) a été ancien champion des super-moyens pendant quatre ans et demi, a 9 fois défendu avec succès son titre. Quant à son adversaire, Badou Jack (32 ans), il a défendu pour la deuxième fois son titre WBC.

  • Nachrichten 05.02.2016

    Nachrichten 05.02.2016

    Am Freitag morgen sind bei einem schweren Verkehrsunfall auf einer Landstra‎ße im Südosten Rumäniens fünf Menschen ums Leben gekommen. Weitere 30 Menschen sind schwer verletzt worden. Ein Bus mit 33 Passagieren stie‎ß von hinten gegen einen LKW, der Sand transportierte. Die Ursachen des Unglücks sind noch nicht bekannt.



    Der rumänische Verteidigungsminister, Mihnea Motoc ist am Freitag in Amsterdam am Rande des informellen Treffens der EU-Verteidigungsminister mit seinem französischen Gegenüber Jean-Yves Le Drian zusammengekommen. Bei dem Treffen mit Verteidigungsminister Le Drian sagte Mihnea Motoc, es sei notwendig, dass die NATO sich weiterhin an das das neue Sicherheitsklima anpa‎ßt, und betonte die wichtige Rolle der NATO-Präsenz an der Ostgrenze der Europäischen Union und am Schwarzen Meer. Ebenfalls am Freitag traf der rumänische Verteidigungsminister auch mit seiner italienischen Amtskollegin, Roberta Pinotti, zusammen. Hauptthema der Gespräche war das Schaffen eines neuen gesetzlichen Rahmens für die bilaterale Kooperation. Es geht dabei um das Management und die Planung der Verteidigung, die Ausbildung des militärischen und zivilen Personals, die Kontrolle der militärischen Ausrüstungen und Waffen, die Abrüstung, die Cyber-Abwehr im militärischen Bereich sowie um wirtschaftlich-militärischen und technisch-wissenschaftlichen Aktivitäten.



    Erstmals ist bei einer schwangeren Frau in Europa das Zika-Virus festgestellt worden, das bei ungeborenen Kindern gefährliche Fehlbildungen verursachen kann. Die Zika-Infektion wurde bei einer Frau in Katalonien diagnostiziert, wie das spanische Gesundheitsministerium am Donnerstag mitteilte. Die Frau war zuvor in Kolumbien auf Reisen gewesen. Das spanische Gesundheitsministerium sprach von insgesamt sieben “importierten” Zika-Fällen. Die schwangere Frau werde medizinisch betreut, nachdem sie Krankheitssymptome gezeigt habe. Sie befinde sich im zweiten Drittel der Schwangerschaft, ihr Fall sei “nicht schwerwiegend”, hie‎ß es ohne nähere Erläuterungen. In Europa wurden bereits einige dutzend Zika-Fälle erfasst, vor dem Fall in Spanien jedoch noch nicht bei Schwangeren. Das spanische Gesundheitsministerium unterstrich, durch die vorhandenen Fälle bestehe nicht das Risiko einer Weiterverbreitung in Spanien. Das von Stechmücken übertragene Zika-Virus führt bei rund 20 Prozent der Infizierten zu grippeähnlichen Symptomen und ist normalerweise nicht tödlich. Schwangere können das Virus aber auf ihre ungeborenen Kinder übertragen, bei denen es zu gefährlichen Fehlbildungen führen kann. Bisher gibt es keinen Impfstoff gegen das Virus und kein Medikament zur Behandlung Erkrankter.



    Am Donnerstag ist der erste Rumäne an Schweinegrippe gestorben, meldete das Nationale Zentrum zur Überwachung und Kontrolle von Ansteckenden Krankheiten in Bukarest. Es handelt sich um einen 38-jährigen Mann aus Bukarest. Der Mann war nicht gegen Grippe geimpft, er litt auch an anderen Krankheiten und die Komplikationen führten schlie‎ßlich zu seinem Tod. Laut dem Nationalen Institut für Offentliche Gesundheit wurden nur letzte Woche 72 neue Grippeerkrankungen gemeldet. Weitere 23 Patienten leiden an saisonbedingte Grippe. Bis jetzt wurden 563.000 Rumänen gegen Grippe geimpft. In der benachbarten Ukraine sind bis jetzt mehr als 150 Menschen an Schweinegrippe gestorben.



    Die rumänischen und die tschechischen Tennisdamen spielen am Samstag und Sonntag in Klausenburg für die FedCup. Am Freitag hat das Auslosen der Einzelspiele stattgefunden. Das Spiel zählt für die erste Runde der Weltgruppe. Im ersten Spiel wird Simona Halep (Platz 3 WTA) gegen Karolina Pliskova auftreten. (Platz 13 WTA). Tschechien wird noch von Petra Kvitova (Platz 9 WTA), Barbora Strycova (Platz 41 WTA) und Denisa Allertova (Platz 59 WTA) vertreten. Für das rumänische Team spielen neben Simona Halep auch Monica Niculescu (Platz 40 WTA), Andreea Mitu (Platz 96 WTA) und Raluca Olaru (Platz 45 WTA im Doppel). Mit 9 Titeln sind die tschechischen Damen in den letzten Jahren die besten im Fed Cup.



  • Basketball spielen… einmal anders!

    Basketball spielen… einmal anders!

    Rollstuhlbasketball ist eine Sportart für Behinderte und Disziplin der Paralympics. Neben Menschen mit körperlicher Behinderung dürfen auch Nichtbehinderte mitspielen. Die Regeln sind an die des klassischen Basketballs angelehnt und in einigen Punkten an die Anforderungen des Rollstuhlgebrauchs angepasst. In unserer Reihe Rumänien einmal anders“ berichten wir über ein Basketballspiel zwischen Behinderten und Nichtbehinderten, das auf die Situation der Behinderten in Rumänien aufmerksam machen sollte.



    Ende Oktober traten Rollstuhlbasketballspieler von der Stiftung Motivation und bekannte rumänische Blogger bei einem gemischten Basketballspiel in einem Bukarester Einkaufszentrum gegeneinander an. Neben dem sportlichen Charakter der Veranstaltung (übrigens, es war ein starkes Spiel, bei dem die erfahrenen Rollstuhlsportler ihren Gegnern klar überlegen waren) sollte die Begegnung auch dazu dienen, auf die verschiedenen Diskriminierungsformen aufmerksam zu machen, mit denen die Behinderten konfrontiert werden. Projektkoordinator Adrian Szelmenczi erzählt, wie er auf die Idee dieses gemischten Spiels gekommen ist:



    Die Idee zu diesem Spiel war relativ einfach. Es reicht schon, einen kurzen Spaziergang durch Bukarest zu machen — man merkt sofort, dass die Behinderten kaum Zugang zu einem normalen Leben in der Gesellschaft haben. Ich meine damit die einfachsten Alltagssituationen, wie das Fahren mit dem Rollstuhl über eine hohe Bordsteinkante, wenn man über die Stra‎ße muss, oder das Benutzen eines öffentlichen Verkehrsmittels in Bukarest, sei es ein Bus oder eine Stra‎ßenbahn. Bei der U-Bahn sieht die Lage etwas besser aus, aber die Busse und Stra‎ßenbahnen lassen noch viel zu wünschen übrig. Dazu kommen noch die vielen geparkten Autos auf dem Bürgersteig, die den Rollstuhlfahrern viele Probleme bereiten, weil sie einfach nicht durchkommen können. Daraus schlussfolgerten wir, dass die Bukarester Stadtverwaltung sich nicht genug darum kümmert, die Stadt zugänglicher zu machen. Es geht dabei nicht nur um Rollstuhlfahrer, sondern auch um Mütter, die mit ihren Kindern im Kinderwagen unterwegs sind, oder um Senioren, die eine Gehhilfe benutzen. Deshalb betrachten wir dieses Spiel als eine gute Gelegenheit, auf die Existenz der Behinderten in unserer Stadt aufmerksam zu machen. Es gibt sie ja, auch wenn man sie meistens nicht wahrnimmt, auch wenn sie sich oft gezwungen sehen, zu Hause zu bleiben.“




    Der 24-jährige Soziologiestudent und Rollstuhlfahrer Andrei Bratu sagte uns, warum er an dieser Aktion teilgenommen hat:



    Die Organisation Active Watch und die Stiftung Motivation hatten die Initiative für dieses Freundschafts-Basketballspiel — wir sollten einfach aus der Wohnung heraus. Das ist für uns leichter gesagt als getan, weil die rumänische Hauptstadt Bukarest nicht besonders rollstuhlfahrerfreundlich ist. Wir tun halt, was wir können. Basketball spiele ich seit 2012 — ich habe es in einem Sommerlager in Bran zum ersten Mal probiert, es hat mit gut gefallen, und ich dachte mir, dass ich auch in Bukarest weitermachen sollte. Inzwischen ist Basketballspielen mein Hobby geworden.“




    Andrei fährt mit seinem Privatwagen zur Uni und studiert in einem Gebäude, das mit einem Aufzug versehen ist. Infolge eines ärztlichen Fehlers wurde Andrei schon als Kind an den Rollstuhl gefesselt. Am komischen Verhalten der Nichtbehinderten gegenüber Behinderten hat er sich inzwischen gewöhnt. Sein Vorschlag wäre, dass alle Leute mal öfter aus der Wohnung herausgehen und mehr Sport treiben sollten.



    Die Sportler von der Stiftung Motivation spielen seit langer Zeit Basketball und beteiligen sich an Sportsbegegnungen auf nationaler Ebene. Irina Zamfirescu von Active Watch sagte uns, dass nach diesem besonderen Basketballspiel eine Kampagne zur Sensibilisierung der Bukarester Stadtverwaltung folgen wird. Die Stadtverwaltung soll verstehen, dass die Stadt allen Mitbürgern zugänglich sein muss. Darüber hinaus sollten sich auch die Bürger in Geduld üben. Irina Zamfirescu:



    Die Diskriminierung der Behinderten ist ein Problem, das wir auf die Agenda der Öffentlichkeit bringen wollen. Zurzeit haben Behinderte keinen Zugang zum grö‎ßten öffentlichen Gut, zu ihrer Stadt, Bukarest. Anschlie‎ßend führt das zur Diskriminierung in den Bereichen Ausbildung und Zugang zum Arbeitsmarkt — es ist ein Alarmsignal.“




    Gegen die Rollstuhlbasketballer von der Stiftung Motivation spielten bekannte rumänische Blogger, die für dieses Spiel in Rollstühlen sa‎ßen. Vor dem Spiel versuchten die Blogger, die mitmachen wollten, sich die besonderen Regeln des Rollstuhlbasketballspiels schnell, an Ort und Stelle, zu merken. Der Trainer der Mannschaft Motivation Ilfov, Alin Săftel, sagte uns, das Spiel sei sehr spannend gewesen. Über die Blogger-Mannschaft sagte er:



    Ich versuchte, ihnen einige Tipps über das Benutzen des Rollsuhls zu geben, aber das ging ihnen zu schnell. Wir haben während des Spiels gesehen, dass es ihnen schwer fiel, den Rollstuhl zu lenken. Bis sie sich daran gewöhnt hatten, war das Spiel leider schon zu Ende.“




    Cristian China Brita ist einer der Blogger, die sich entschieden hatten, an diesem Basketballspiel teilzunehmen. Wie hat er es empfunden?



    Es war eine Lektion fürs Leben. Einige Minuten lang haben wir empfunden, wie sich die Rollstuhlfahrer jeden Tag fühlen. Wir nehmen es als selbstverständlich hin, dass wir uns auf den eigenen Beinen frei bewegen können. Für uns, ‚Beinchen‘, wie uns die Leute von der Motivation Stiftung nennen, ist das ganz natürlich. Diesmal mussten wir uns in den Rollstuhl setzen und damit fahren — oh, Mann, sie haben uns bei diesem Basketballspiel vielleicht geschlagen! Wir wurden mit einem unerbittlichen Punkteunterschied besiegt. Wir waren am Boden geschlagen, und sie waren gro‎ßartig. Es ist wunderbar zu sehen, was hier passiert, man spürt die Energie und den Enthusiasmus der Leute, man schaut sie sich an und lernt ganz viel von ihnen. Die kleinen Probleme des Alltags werden nach und nach vergessen, und man beginnt, das Leben mehr zu genie‎ßen.“