Tag: cadeaux

  • Des biscuits personnalisés

    Des biscuits personnalisés

    Offrir
    et recevoir des cadeaux est une tradition qui
    remonte à la nuit des temps. Offrir un cadeau peut procurer une joie
    immense, lorsque l’on voit les yeux de celui qui le reçoit se mettre à pétiller
    de plaisir et parfois de surprise. Certains détestent chercher des cadeaux pour
    les autres par peur de ne rien trouver qui convienne. Pour chacune des
    situations mentionnées, il est de plus en plus facile de trouver une solution,
    en offrant un cadeau original, prêt à l’emploi et fabriqué par d’autres. Lorsque
    vous faites le choix de vous tourner vers ce genre de cadeau, alors vous vous
    transformez en petite fée du bonheur. La jeune bucarestoise Raluca Matei s’est
    inspirée de cette idée, et a d’abord créé des biscuits peints que sa fille
    pouvait emmener à l’école pour son goûter.


    Une initiative qui a été
    accueilli avec un tel enthousiasme que notre interlocutrice a décidé de se
    lancer, en créant la marque « récit de biscuit » dont elle est venue
    nous parler. Raluca Matei : « Il
    s’agit en fait de pain d’épice. Au départ, je fabriquais des biscuits, mais
    petit à petit je n’ai fait que du pain d’épice, car j’ai découvert une recette
    vraiment délicieuse. La texture est moelleuse, et spongieuse à la fois, et
    surtout très parfumée. Les clients ont adoré, c’est la raison qui m’a poussée à
    ne faire que ça. L’idée m’est venue avec les biscuits que je faisais pour ma fille
    en guise de martisor qu’elle distribuait ensuite à l’école. Le concept a
    rencontré un franc succès. J’ai ensuite offert plusieurs modèles en cadeaux
    pour des anniversaires, pour les professeurs, les autres enfants, les adultes,
    les grands parents, bref, pour tout le monde ».





    De création en création, voilà
    maintenant quatre ans que l’activité de Raluca se déploie, et l’équipe semble
    optimiste pour l’avenir. Comme chaque vie raconte une histoire, nous avons
    demandé à Raluca quels étaient les récits qu’elle choisissait de raconter sur
    ses biscuits :« Chaque
    biscuit raconte une histoire différente. Les clients font des cadeaux à leurs proches,
    à leurs amis. Ils nous parlent de la personne à qui ils souhaitent faire
    ce cadeau, et en fonction de cela nous allons parler de ses loisirs, de ce
    qu’ils aiment. Le récit finit alors par s’écrire tout seul sur le biscuit. La
    personne reçoit donc, un cadeau personnalisé, adapté rien que pour elle.
    »




    Raluca Matei nous raconte en
    détail l’aventure de cette entreprise originale : « Nous avons réussi à inaugurer un
    laboratoire. Nous sommes une équipe composée de 5 femmes, que nous espérons
    agrandir. Aujourd’hui nous travaillons dans toute la Roumanie, et même dans
    d’autres pays européens. Nous avons envoyé de nombreux cadeaux pour de nombreux
    clients. Des pains d’épice sous différentes formes : bouquet de fleurs,
    boîte d’anniversaire, puzzle, sachets pour les mariages, pour les baptêmes,
    etc. Tout est fabriqué et peint à la main par nos soins. Chaque pièce est
    unique. Tout est fabriqué main en fonction de la demande du client, avec des
    colorants alimentaires, sur tous les thèmes possibles et imaginables. Les
    clients nous ont poussés à envisager tous les thèmes de la cuisine, du
    café, du voyage, de la passion. Nous avons absolument tout exploré, les
    personnages des dessins animé, des films, des paysages, tout ! »





    Des biscuits en forme de cœur,
    ornés de fleurs, de clés, de pétales, de feuilles, des pains d’épice en forme
    de galet peint à la manière des martisor traditionnels, décorés pour Halloween
    avec des citrouilles et des chapeaux de magicien, ou tout simplement, des
    biscuits qui ressemblent à s’y méprendre à des fleurs, disposées en un
    savoureux bouquet. On trouve vraiment de tout dans ces ateliers magiques !


    Victime de son succès, il est
    important de passer commande bien à l’avance pour que Raluca vous envoie ses
    merveilles en temps et en heure : « Nos clients savent qu’il est
    nécessaire de commande deux à trois mois à l’avance pour être certains de
    recevoir les biscuits dans les temps. Les très gros bouquets avec des messages
    tels que « je t’aime » ou « joyeux anniversaire », ou les
    biscuits pour enfants sur lesquels on peint des personnages, ou ceux pour
    adultes sur lesquels on dispose de jolis ornements originaux afin de rendre
    leur cadeau unique. Tout est fait avec une grande passion et beaucoup de joie.
    Nous sommes convaincues de faire quelque chose d’exceptionnel et d’unique et
    nous espérons que cela vous aura convaincu de passer commande chez nous afin de
    goûter à nos délices, car c’est surtout la saveur qui nous importe avant toute
    chose.
    »




    C’est
    donc l’occasion de profiter de la fête des mères, de l’arrivée du printemps, ou
    simplement du prochain anniversaire dans votre calendrier pour franchir le pas
    et commander un savoureux pain d’épice fait maison ! (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • Hommage au chef bien-aimé

    Hommage au chef bien-aimé

    Ce besoin est éprouvé par certaines personnalités assoiffées de pouvoir et de ses apparences trompeuses. Il n’en est pas moins que ce culte de la personnalité fut porté au sommet de l’ignominie par les régimes fascistes et communistes. La période du communisme roumain, surtout la partie comprise entre les années 1965 et 1989, ne fit pas exception. Le président Nicolae Ceausescu fut, en effet, l’objet d’un culte outrancier, qui semblait violer les dernières frontières du bon sens. Ce n’était au fond que l’expression de l’indicible violence du régime. Les louanges excessives s’étendaient à longueur des pages de journaux, s’étalaient à travers les spectacles pharaoniques et les défilés monstrueux montés dans les stades ou qui arpentaient les grands boulevards lors de grandes messes du régime, et n’arrêtaient pas d’infester les émissions de radio ou de télévisions. Le culte de la personnalité du leader communiste s’exprimait encore à travers les cadeaux que toutes les organisations politiques, quel que fût leur niveau de pouvoir, les instituts culturels ou scientifiques, se devaient d’offrir en hommage au pharaon contemporain. Au fil des années, ces milliers de cadeaux reçus par le couple présidentiel d’alors se sont amassés en tas, formant des collections inédites, d’une variété et d’une richesse époustouflante. Les tableaux et les sculptures qui rendaient hommage à la génialité du fameux couple, qui dirigeait alors le destin de la Roumanie, forment déjà une collection impressionnante. Il était inconcevable qu’un artiste plasticien de l’époque, surtout s’il bénéficiait d’une certaine notoriété, ne rende hommage, à travers ses œuvres, au couple honni.



    Aussi, le Musée national d’art contemporain a récemment publié, seulement en petit format, un album de 440 pages, où Cornel Ilie a repris une partie des œuvres d’art offerts, souvent par les auteurs mêmes, au couple dictatorial roumain. Intitulé, à bon escient, « Un portrait pour nos Camarades », un clin d’œil au sobriquet dont Monsieur tout-le-monde avait affublé Nicolae Ceauşescu, surnommé en catimini « le Camarade », l’album actuel fait suite à la parution, en 2018, de l’album intitulé « Un portrait pour notre Camarade », du même Cornel Ilie. Ce premier album avait repris des œuvres offerts en cadeau uniquement au camarade Ceauşescu, et entreposées depuis dans les collections du Musée national d’histoire de la Roumanie. Călina Bârzu, muséographe au Musée national d’art contemporain, et commissaire de l’exposition rassemblant ces objets d’art d’un genre pas comme les autres, avait organisé l’exposition des cadeaux présidentiels en parallèle avec une autre, dédiée à l’automobile et aux objets quotidiens de la même époque, soit de la dernière période du demi-siècle communiste de Roumanie. La mise face-à-face de ces deux collections n’est forcément pas innocente. Leur franchir le seuil c’est aussi vouloir comprendre le quotidien, la vie de tous les jours de deux générations de Roumains, celles qui ont vécu entre 1945 et 1989. Ecoutons la commissaire d’exposition Călina Bârzu :



    « L’exposition a été montée conformément au catalogue 2019, celui qui avait voulu marquer les 30 années écoulées depuis la Révolution de 1989. Nous avions réalisé une sélection de ce que l’on appelle les œuvres artistiques offerts en hommage au couple Elena et Nicolae Ceausescu. Vous allez pouvoir y admirer des œuvres d’artistes célèbres, tout comme des artefacts confectionnés par des artisans anonymes, dans de petites coopératives, et qui se sont néanmoins retrouvés dans les collections du musée. Le vernissage de l’exposition a eu lieu au mois de décembre 2019. Depuis lors, nous avons fait rouler plusieurs collections dans cette même exposition. Enfin, grâce à la collaboration avec l’association Retromobil Roumanie, nous avons pu mettre en lumière ces objets, que l’on peut appeler de consommation ou de culte, c’est selon, des objets en lien avec l’industrie automobile de l’époque. Cela peut aller du permis de conduire, des cartes routières, des revues auto, des carnets de bord, jusqu’au frigo que l’on pouvait faire installer dans son coffre, voire au poste télé que l’on pouvait relier à la batterie de son véhicule motorisé. Même les plaques d’immatriculation racontent une histoire, car il y avait une sorte de code, de hiérarchie des numéros inscrits sur ces plaques minéralogiques, selon l’appartenance à la nomenklatura, selon le rang du propriétaire au sein de la nomenklatura, ou non. Il y a ensuite des objets qui faisait partie du voyage. Enfin, nous exposons également une collection de photos, où sont repris les modèles prisés de l’époque. »



    Bien que présenté en petit format, le catalogue des cadeaux reçus en guise d’hommage par le couple dictatorial de la part de ses sujets surprend à merveille la force du message de propagande que les auteurs de ces œuvres ont à dessein voulu transmettre. Les œuvres de Sabin Bălaşa, né en 1932 et l’un des peintres les mieux cotés dans son époque, sont présentes dans l’album, notamment son tableau, intitulé « L’époque Ceaușescu », réalisé en 1988. La peinture, huile sur toile, illustre 4 mineurs peints sur fond bleu foncé, et dont le regard est rivé droit devant. Călina Bârzu :



    « Notre collection comprend des cartes de vœux que les institutions et les entreprises publiques adressaient à diverses occasions au couple présidentiel, des vœux qui accompagnaient les cadeaux offerts. Vous remarquerez aussi cette belle maquette d’avion, offerte par l’usine d’avions de Bacau, symbole de son travail. Certains objets de cette collection proviennent des collections du musée du parti communiste, d’autres du Musée d’art de la Roumanie. Ces œuvres devaient mettre en avant le rôle indispensable de Nicolae Ceausescu, le dirigeant du parti. C’est toujours autour de lui que s’organise la scène illustrée dans le tableau. Il fallait que l’artiste marie ces deux desiderata : faire valoir, d’une part, les bons résultats obtenus par le collectif qui commandait l’œuvre, le collectif d’une entreprise par exemple, puis, d’autre part, mettre en exergue le rôle singulier du « génie des Carpates », du commandant suprême. Car c’est lui qui avait rendu ces exploits possibles, c’est à lui que l’on devait tous les exploits techniques, technologiques, économiques. C’est lui seul qui devait apparaître comme le personnage clé, celui qui avait apporté le bien-être et le progrès de la nation. Et il faut souligner que tous ces objets se trouvent dans un état excellent de conservation ».



    On quitte l’exposition abritée par le Musée d’Art contemporain avec un sentiment mélangé, entre nostalgie et amertume. Une chose est sûre : l’art sous la dictature, aussi riche que possible dans ses expressions, demeure un art en cage, un art enchaîné.


    (Trad. Ionut Jugureanu)



  • Les cadeaux reçus par le couple Ceauşescu

    Les cadeaux reçus par le couple Ceauşescu

    Le Musée national d’histoire de Roumanie détient une collection spéciale, composée d’objets reçus en cadeau par l’ancien président de la Roumanie communiste de 1965 à 1989, Nicolae Ceaușescu, et par son épouse, Elena Ceaușescu. Le couple Ceaușescu a fait l’objet du culte de la personnalité le plus dévergondé jamais voué à un chef dans l’histoire de la Roumanie, pratiqué, de surcroît, à une époque où le niveau de vie des Roumains était à son plus bas historique. Les objets scintillants, qui rendent hommage au couple dictatorial, contrastent manifestement avec l’atmosphère sombre des années d’avant 1989. Leur nombre et leur diversité ont justifié la création d’une exposition à part entière, qui leur a été dédiée avant la chute du régime communiste.

    Cristina Păiușan-Nuică, chercheure au Musée national d’histoire de Roumanie, présente cette collection impressionnante d’objets hérités par la Roumanie, après la chute du dictateur : « Ce sont plus de 10.000 objets, juste les cadeaux, sans les portraits de Ceaușescu, réunis dans l’expo « Omagială/Hommage », qui constituent une collection séparée. Elle a même été présentée dans un album, mis en page par Cornel Ilie et intitulé « Un tableau pour le camarade ». « La collection spéciale » est le nom de cette collection qui rassemble les plus de 10.000 cadeaux, autres que des toiles, reçus par Ceaușescu et divisés en deux catégories. La première est faite des cadeaux de l’étranger, reçus pendant ses visites dans d’autres pays ou de la part des délégations étrangères venues en Roumanie. La seconde catégorie inclut les cadeaux reçus à l’occasion des visites dans les différentes régions de Roumanie ou lors des congrès et de ses anniversaires. »

    Nicolae Ceaușescu avait reçu une multitude de cadeaux très divers : un tas de maquettes (plusieurs tracteurs, la première voiture Dacia, la première auto de la marque Oltcit, le premier hélicoptère, des rames de train et des locomotives). Assiettes, verres, serviettes traditionnelles, mouchoirs, taies d’oreiller complètent cette collection inédite. Avant 1989, la plupart de ces objets étaient présentés dans le cadre de l’exposition intitulée « Omagială/Hommage » à laquelle le Musée national d’histoire avait alloué dix salles de plusieurs milliers de mètres carrés. Il y en avait plusieurs sections, en fonction de la provenance des objets, par exemple des défenses d’éléphant, des peaux de tigre, des sandales, des tissus coréens ou chinois, des sacs à main, des chapeaux texans reçus lors de la visite aux Etats-Unis et au Texas. Dans les années 1980, des cadeaux reçus par Elena Ceauşescu commencent à faire leur apparition.

    Cristina Păiușan-Nuică a expliqué cela par l’importance croissante acquise par Elena Ceaușescu au cours de la dernière décennie communiste. « Lors des visites ou de l’accueil de différentes délégations, Elena Ceaușescu se voyait offrir des sandales, des sacs à main, des rubans, des écharpes, des boucles d’oreille, des portefeuilles et beaucoup d’autres objets du même genre. Et puis, il y avait aussi les cadeaux qu’elle recevait à l’occasion de ses anniversaires. Plus le régime communiste et l’époque Ceaușescu s’imbibaient du culte de la personnalité, plus le culte de la personnalité d’Elena Ceaușescu s’exacerbait, pour égaler, à partir de 1986-1987, celui voué à Nicolae Ceaușescu. Nous avons un morceau de l’écorce d’un arbre sur lequel est gravé « la camarade académicienne docteure ingénieure », des portraits réalisés par des peintres plus ou moins connus, où elle ressemble plutôt à Blanche-Neige qu’à soi-même. »

    Tous ces cadeaux étaient personnalisés, raconte Cristina Păiușan-Nuică : «Ils étaient personnalisés et leur étaient dédiés. De petites dédicaces brodées sur une serviette, sur une taie d’oreiller ou imprimées sur une tablette attachée à un objet ou à un autre, par exemple une maquette, une sculpture. On y trouve des références à l’événement, la date et l’origine du cadeau. Malheureusement, tous les objets ne sont pas marqués ainsi, pour alléger la tâche du chercheur qui tente de les identifier. C’est un vrai travail de détective. »Une collection comme celle qui rassemble les cadeaux reçus par le couple Ceaușescu est impossible à évaluer financièrement, en raison de sa valeur historique, croit Cristina Păiușan-Nuică. « Vu le nombre et la diversité de ces objets, il est impossible de préciser un montant. Ils font partie de l’histoire de la Roumanie et ils valent beaucoup, j’imagine. Ce sont des objets uniques, impossibles à refaire, en cas de destruction. Une copie pourrait être réalisée, bien sûr, mais ce serait tout à fait différent. En plus de la valeur de l’objet en soi, il faut prendre en compte la valeur historique et le fait que ceux à qui ils étaient offerts les avaient vus, du moins une fois. »

    La réorganisation de l’espace muséal a balayé la grande exposition réalisée avant 1989. Le Musée national d’histoire présente à nouveau les cadeaux au public dans le cadre d’une autre expo, « 1989, 30 ans après », ainsi qu’en ligne, dans le projet virtuel « Le communisme en Roumanie ». ( trad. Ileana Taroi)

  • Le Courrier des auditeurs du 21.12.2018

    Le Courrier des auditeurs du 21.12.2018

    Bonjour ou bonsoir, où que vous soyez. En Roumanie, cest la ruée aux cadeaux de Noël ; les centres commerciaux ne désemplissent pas. Les Roumains sont-ils généreux avec leurs proches ? Dépensent-ils sans compter ? Selon une enquête récente, près de trois quarts des sondés déclarent acheter des cadeaux aux parents, 71% à leur partenaire, 51% aux enfants et 29% à la famille élargie. Quen est-il des budgets ? Eh bien, pour la moitié des Roumains, le budget total alloué aux cadeaux ne dépasse pas les 300 lei, soit moins de 80 euros ; deux Roumains sur 5 dépenseront jusquà 750 lei (160 euros). Pour faire face aux dépenses, 33% des sujets questionnés affirment avoir mis de largent de côté depuis plusieurs mois à cet effet. 13% des personnes interrogées ont affirmé avoir alloué un budget de 100 lei (21 euros) tout au plus pour les cadeaux, mais 37% ont prévu tout au plus 300 lei. 27% affirment pouvoir aller jusquà 500 lei (110 euros environ) pour pouvoir faire plaisir à plusieurs personnes. Alors que 7% dépensent jusquà 1000 lei (220 euros), seuls 5% ont une enveloppe de plus de 1000 lei pour les cadeaux de Noël. Un Roumain sur 10 estime que lachat des cadeaux de Noël est une activité coûteuse, dautres la trouvent détendue ou amusante. La moitié des Roumains affirment quils savent déjà quels cadeaux ils mettront sous le sapin et sont décidés à ne pas dépasser le budget prévu. 8% seulement ont laissé les cadeaux pour la dernière minute. La moitié des sujets questionnés mettent le cap sur les centres commerciaux pour les achats, alors que près dun quart préfèrent les magasins en ligne. 21% achètent les cadeaux dans les boutiques du quartier. Lenquête a été réalisée du 10 au 30 novembre sur un échantillon de 2775 personnes habitant en milieu urbain.



    Un autre sondage indique que le budget alloué aux cadeaux est de 12% plus important que lannée dernière, et une personne sur cinq sendette pour les fêtes. Selon une étude à ce propos, les Roumains sont en tête du classement de ceux qui adoptent un tel comportement. Et seulement 18% des sondés mettent de largent de côté pour Noël, mais là, nous sommes dans la moyenne européenne.



    Dun autre côté, les Roumains allouent, sur leurs salaires, le plus dargent pour les aliments et les boissons, par rapport à dautres nationalités de lUE ; les chiffres enregistrés par les détaillants senvolent. Les affaires des compagnies se chiffreront à 103 milliards de lei, en hausse de près de 6 milliards par rapport au résultat de 2017, selon les analystes. Selon Eurostat, ce sont les Roumains qui ont alloué en 2017 la plus grande partie des revenus des ménages pour les aliments et les boissons non alcoolisées (27,8%), plus du double de la moyenne européenne. Ils sont suivis par les Lituaniens avec 22% et les Bulgares avec 19,5%. A lopposé, les Roumains allouent beaucoup moins aux restaurants et aux hôtels. Cela est une conséquence du niveau de vie bas en Roumanie. Ce nest pas que les Roumains mangent plus que les autres Européens, mais quils dépensent plus par rapport à leurs revenus.



    Bien le bonjour en France à Maurice Mercier. « Depuis quelque temps, impossible de vous recevoir sur les OC, sur toutes les fréquences et heures TU, jai donc décidé découter vos émissions sur Internet ». Heureusement quil y a Internet. Par ailleurs, nous avons bien noté ta liste de QSLs manquantes, nous verrons ce que nous pouvons encore trouver. Bien des choses à toi, Maurice.



    Cest le moment des fêtes, avec leur magie. Voyons si elles ont le même charme en Nouvelle Zélande, où nous écoute M Brian Webb, que nous remercions pour ce nouveau bulletin de réception accompagné de commentaires.



    Je découvre une carte postale de Gilles Gautier, de France, qui a pensé à nous même pendant ses vacances. Salut, Gilles. Les ondes rapprochent, je vois que vous avez rendu visite à notre ami Philippe Marsan et à Mme Maryse. Quelle chance que vous ayez pu profiter dun temps magnifique ! Ici, maintenant, nous avons un peu de neige et beaucoup de grisaille. Mais que veux-tu, cest lhiver.



    Cest une véritable collection de rapports découte que M Jean-François Meile, de France, nous a adressés. Merci bien, et à bientôt.



    Merci aussi à M Bernard Watelet, lui aussi de France, pour ses bulletins de réception et pour la jolie carte postale de sa région dont il agrémente à chaque fois son pli. Cela fait plaisir.



    M Osamu Aikawa, du Japon, nous a écrit à lépoque des typhons – il semble que plus dune vingtaine ont frappé son pays cette année, cest impressionnant. Bonne continuation, M Aikawa.



    Cordiales salutations à M Paul Jamet, lui aussi de France, et merci pour les rapports découte. Pour les cartes QSL, nous avons fait tout notre possible et insisté quelles soient envoyées afin quelles arrivent dans les délais pour le concours du RCP. Vous savez que RRI groupe ses envois. Nous espérons que vous ayez reçu les QSLs à temps. Vous nous avouez : « Dans lactualité, je suis avec intérêt la préparation de la Roumanie pour assurer la présidence du Conseil de lUE à compter du 1er janvier 2019 pour une durée de 6 mois. Nous espérons tous que les turbulences politiques internes ne compromettent pas cette présidence qui aura une grande importance pour lUE mais aussi pour la Roumanie. Une présidence marquée par les élections européennes fin mai 2019 mais aussi pour la préparation du programme de recherche et dinnovation « Horizon Europe », 100 milliards deuros, 3° budget de lUE. Les enjeux sont considérables. » Merci davoir échangé ces pensées avec nous, et aussi pour votre question, M Jamet.



    Bien le bonjour en France à M Jean Barbat, qui nous adresse, outre un rapport découte, une question. Cest noté.



    Philippe Marsan, de France, vous nous disiez : « Roxana Maracineanu a été nommée au ministère des Sports. Ancienne championne de natation, née à Bucarest en 1975. Cela me fait plaisir et penser à toute l’équipe de RRI, un rapprochement supplémentaire entre la France et la Roumanie. Nous lui souhaitons pleine réussite et succès. » Merci davoir pensé à nous. Bien des choses à vous.



    Chers amis, cest le moment de vous souhaiter, à toutes celles et à tous ceux qui célébrez cette fête, de passer un très joyeux Noël et que la Nouvelle année vous trouve en excellente santé, quelle vous apporte son corollaire de bonheur et de réussite.

  • Fête de Noël en Roumanie

    Fête de Noël en Roumanie

    Noël est une fête de la joie et de l’espoir, mais aussi de la tolérance et des moments passés en famille, auprès des êtres chers. On dit qu’il est de mauvais augure d’être fâché ce jour-là. Comme chaque année, les Roumains ont été très dépensiers. Les magasins ont prolongé leur programme et ont annoncé des soldes après des soldes. Par la suite, le monde s’est bousculé pour acheter les cadeaux les plus beaux, les plus originaux ou les moins chers.



    Après avoir dressé les sapins de Noël et reçu les cadeaux, la plupart des Roumains ont commencé à faire la fête. Les produits traditionnels n’ont pas manqué à table, comme par exemple le saucisson de foie de porc, le boudin, la tête marbrée et les fromages accompagnés de quelques légumes – recommandées par les médecins – qui puissent réduire les effets non diététiques des autres plats. Les « sarmale », le plat traditionnel, des rouleaux de viande hachée, enveloppés dans une feuille de vigne ou de chou, suivies par le rôti et les saucisses, arrosés avec du vin, ont parfait le festin conclu avec des « cozonaci » ou des grandes brioches aux noix, au loukoum et aux raisins secs. L’esprit de Noël est plus présent à la campagne et dans les villages, où les traditions sont suivies à la lettre, pieusement. Les chanteurs de noëls sont allés de maison en maison et ont reçu, en échange de leurs vœux de santé, abondance et d’accomplissement de tous les désirs, qu’ils ont souhaité à leurs hôtes, des craquelins ronds, des noix et des pommes.



    Le temps inhabituellement chaud pour cette période de l’année a déterminé beaucoup de Roumains à choisir comme destination pour passer les fêtes les stations des sports d’hiver de la Vallée de Prahova (dans le sud de la Roumanie), du Maramureş (dans le nord-ouest) et de la Bucovine (dans le nord-est), pour profiter quand même de la neige. Car, à la montagne, il a neigé abondamment à des altitudes plus elevées et les pistes de ski ont été parfaites pour la pratique des sports d’hiver, surtout que la couche de neige a dépassé les 50 cm d’épaisseur. Les stations de Predeal, Sinaia et Buşteni ont été au top des destinations préférées, le taux d’occupation dépassant 80%. Les touristes sont arrivés même au Lac Bâlea, dans les Monts Făgăraş, à plus de 2000 mètres d’altitude, où le nouvel Hôtel de Glace a été ouvert, une attraction touristique unique en Roumanie. Chacune des ses 15 chambres glacées a été décorée avec des sculptures de neige et de glace représentant des vedettes de la musique roumaine et internationale et la plupart des touristes accueillis par cet hôtel ont été des étrangers. Les pensions de Moldavie ont, elles aussi, ouvert leurs portes pour ceux qui ont voulu découvrir les beautés et les bontés des lieux. Dans le département de Neamt, par exemple, le niveau d’occupation des pensions a été de 100%, et les visiteurs n’ont manqué de rien.



    A l’occasion de Noël, le président Klaus Iohannis a transmis un message dans lequel il a exhorté les Roumains à avoir de la compassion et de la solidarité pour ceux qui ont le plus besoin de soutien. Réjouissons-nous de ces moments de fête et n’oublions pas que le plus beau cadeau que l’on puisse offrir, c’est de montrer notre appréciation et notre reconnaissance envers les autres, a ajouté le chef de l’Etat roumain. (Trad.: Nadine Vlàdescu)

  • Jacques Augustin (France) – le budget des Roumains pour les fêtes

    Jacques Augustin (France) – le budget des Roumains pour les fêtes

    Il convient de mentionner que le nombre de Roumains à planifier en temps utile leur budget de Noël est à la hausse ces dernières années, selon un sondage d’opinion commandé par Provident Financial Romania et repris par la presse. Plus de 65% des sondés ont affirmé faire leurs achats pour les fêtes de fin d’année à l’avance, tandis que 29% des personnes questionnées ont avoué laisser les cadeaux pour la dernière minute.



    N’empêche : 43% des Roumains déclarent avoir mis de côté le budget pour Noël qu’ils pourront, disent-ils, revoir à la hausse en y ajoutant leur salaire de décembre. 4 sondés sur 10 affirment que ni Noël, ni le Réveillon du Nouvel An ne les poussent à dépenser plus qu’ils ne le font quotidiennement, tandis que 14% des personnes interrogées disent dépenser moins qu’à l’accoutumée, puisque le repas de Noël sera en famille et donc les coûts seront partagés entre tous les convives.



    Quant aux cadeaux de Noël, disons que selon la source citée, 44% des Roumains sont prêts à leur allouer un tiers de leurs revenus mensuels, tandis qu’un quart des sondés dépenseront moins de 10% de leur salaire mensuel, grâce aux économies faites à l’avance. Seul un Roumain sur cinq se dit prêt à dépenser plus de la moitié des revenus mensuels de sa famille pour acheter des cadeaux, tandis que 9% des sondés dépenseront plus qu’ils ne se le permettent et se verront donc obligés d’emprunter de l’argent.



    Aux dires de Viktor Boczan, à la tête du Provident Financial Romania, « le nombre de Roumains prêts à planifier en temps utile leurs dépenses pour mieux économiser à la veille de Noël est à la hausse depuis quelques années. Cela témoigne d’une conduite financière responsable».



    Et maintenant, il est temps de parler chiffres. Combien les Roumains sont-ils prêts à dépenser en 2015 pour les cadeaux de Noël ? Hé bien, la plupart d’entre eux ont prévu de débourser un tiers du salaire moyen en Roumanie, c’est-à-dire 110 euros. Un poids qui propulse notre pays en première position dans un classement élaboré par l’institution financière ING auprès de 12 Etats européens, plus les Etats-Unis et l’Australie. Pour cette année, les Britanniques prévoient un budget de 420 euros pour les cadeaux, supérieur d’une quarantaine d’euros à celui des Américains. Au pôle opposé se trouvent les Néerlandais qui, avec un budget de cadeaux de seulement 40 euros, sont déclarés les moins généreux parmi les 14 Etats pris en compte. Pourtant, il ne faut pas oublier que les Pays Bas fêtent le 5 décembre la Sinterklaas ou la Saint Nicolas. C’est un véritable jour de fête dont la connotation religieuse est quelque peu passée. C’est le 5 décembre au soir que les enfants reçoivent leurs cadeaux, le saint protecteur des enfants faisant office de Père Noël.



    Plus généreux que les Néerlandais, les Allemands affirment avoir prévu pour les cadeaux de Noël un budget de quelque 200 euros, tout comme les Italiens, les Espagnols et les Australiens. En Europe Centrale, les choses s’arrangent différemment en fonction de pays : tandis que les Tchèques sont prêts à débourser 180 euros pour faire des surprises à leurs proches, le budget des Polonais n’est que de 70 euros. En dépit d’une légère amélioration de la situation économique européenne, le sondage indique que le budget de dépenses de Noël 2015 sera presque identique à celui de 2014. Seulement 16% des sondés se sont dits prêts à débourser plus qu’ils ne l’ont fait l’année dernière.

  • A la Une de la presse roumaine du 24.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 24.12.2013

    A la veille de Noël, les quotidiens parus à Bucarest consacrent des pages entières aux traditions roumaines de cette période de lannée, mais aussi à la rétrospective des événements ayant marqué 2013.


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