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  • Restrictions et confinement dans les grandes villes roumaines

    Restrictions et confinement dans les grandes villes roumaines

    Seulement un mois et quelques jours après leur réouverture et malgré les nombreuses demandes des représentants du secteur de l’hôtellerie-restauration, les restaurants, les cafés et les bars de Bucarest ont de nouveau fermé leurs portes, dans la nuit de dimanche à lundi à minuit, pour les deux prochaines semaines. Le Comité municipal pour les situations d’urgence l’a décidé après que l’incidence de trois cas de COVID-19 pour mille habitants eut été dépassée ces derniers jours dans la capitale. Mariana Stancu, porte-parole de la préfecture de Bucarest, explique :



    « Cette activité à l’intérieur est interdite. Elle n’est autorisée qu’à l’extérieur, quand une terrasse avec un toit, un plafond et un seul mur est aménagée, avec le maintien de la distance de 2 mètres entre les tables et, évidemment, avec la participation de six personnes tout au plus à table, si elles sont de familles différentes. L’activité dans les bars, dans les clubs et dans les discothèques est interdite. »



    A la différence des restrictions appliquées par le passé dans le scénario rouge, maintenant, les enfants de maternelle et les élèves d’école primaire de Bucarest sont physiquement présents dans les classes. Quant à eux, les élèves des années de fin de cycle apprennent dans un système mixte, la moitié en présentiel, la moitié en ligne. Toujours à partir de ce lundi, les cinémas, les salles de spectacles ou de concerts ont été fermés au public à Bucarest, et les activités culturelles en plein air sont interdites.



    D’autre part, la municipalité de Timişoara (ouest), où le taux d’infection a largement dépassé le seuil de 6 cas pour mille habitants, ainsi que plusieurs communes du département de Timiş ont été confinées pour 14 jours à compter de ce lundi. Il est possible de circuler la nuit uniquement en se munissant d’une déclaration sur l’honneur pour des raisons justifiées, avec une carte de légitimation ou avec une attestation de l’employeur. Dans les localités concernées, toutes les activités scolaires et préscolaires passent en ligne. Les horaires des magasins ont été réduits, à l’exception des pharmacies et des stations-service, et les services religieux ne peuvent être célébrés qu’à l’extérieur. Là, contrairement à la capitale, l’exploitation des terrasses a également été interdite. Le préfet du comté de Timiş, Németh László, affirme que la mesure du confinement a été prise en dernier recours, Timişoara étant dans le scénario rouge depuis plusieurs semaines. Németh László :



    « Nous sommes dans une situation où il n’y a plus de lits disponibles en soins intensifs. En ce moment, Timişoara est à la recherche de places dans d’autres départements ou villes afin d’y envoyer des patients. Cela indique que nous sommes dans une situation que Timişoara n’a jamais expérimentée auparavant. Timişoara a le taux d’infection le plus élevé du pays. Cette tendance à la hausse existe depuis la mi-janvier et elle se poursuit. »



    Le maire Dominic Fritz a souligné que le non-respect des mesures mises en place affecterait tout le monde, soit par un confinement encore plus long, soit par des pertes de vies humaines. Mécontentes des nouvelles restrictions imposées par les autorités et du projet de loi sur la vaccination obligatoire, qui fait l’objet d’un débat parlementaire, des centaines de personnes ont manifesté dimanche dans la capitale et à Timişoara. Des actions similaires, mais d’une ampleur moindre, ont également été signalées à Oradea (nord-ouest) et Sibiu (centre).


    (Trad. : Ligia)


  • Relâchement de certaines restrictions à Bucarest

    Relâchement de certaines restrictions à Bucarest

    Avec une incidence des infections au COVID-19 inférieure à trois pour mille habitants ces derniers jours, Bucarest n’est plus en zone rouge, où il se trouvait depuis quelques semaines, et bénéficie, à partir de ce lundi, de certaines mesures d’assouplissement des restrictions. La grande nouvelle, c’est la réouverture des bars et restaurants à l’intérieur ainsi que des cinémas, théâtres et salles de jeux. Ils fonctionnent toutefois à 30% de leur capacité et selon des horaires limités, jusqu’à 21 h. Les mariages et baptêmes continuent d’être interdits et l’activité des restaurants et cafés à l’intérieur des hôtels, maisons d’hôtes ou autres établissements d’hébergement est autorisée jusqu’à 23 h 00. Près de trois quarts des départements roumains sont en zone verte, avec moins de 1,5 cas d’infection pour mille habitants, et le reste en zone jaune. À deux exceptions près — les comtés de Timiş (ouest) et Cluj (centre-ouest), où les données centralisées ces derniers jours ont indiqué plus de trois cas pour mille habitants, mais le nombre de malades baisse.



    Par ailleurs, les chiffres annoncés quotidiennement par le Groupe de communication stratégique font état d’une légère baisse du nombre de nouveaux cas de maladie dans le pays ainsi que du nombre de décès, par rapport à la situation existante il y a quelques semaines. C’est aussi pourquoi, à partir du 8 février, les écoles pourraient rouvrir en présentiel. Le ministre de l’Éducation, Sorin Cîmpeanu, a souligné, dans une intervention télévisée, que plusieurs institutions de santé étudiaient la situation. Sorin Cîmpeanu :



    « L’intérêt pour l’ouverture des écoles reste majeur. Cela fera partie d’une analyse permanente, qui s’achèvera par une décision annoncée pour le 2 février. Les personnes ayant des compétences dans le domaine sanitaire prêtent une attention particulière à ces évolutions. »



    Le ministre de la Santé Vlad Voiculescu appelle toutefois à la prudence, et note que le nombre de cas augmente dans beaucoup de pays européens et que le risque d’une nouvelle vague de la pandémie est également élevé pour la Roumanie.



    Parallèlement, la campagne de vaccination se poursuit. Moins d’un mois après l’immunisation de la première personne en Roumanie, le 27 décembre, environ un demi-million de doses ont été administrées, celles de rappel comprises. Et le nombre des rendez-vous pour la vaccination augmente. La Roumanie est maintenant dans la deuxième phase de la campagne d’immunisation, qui a débuté le 15 janvier et s’adresse aux personnes de plus de 65 ans, aux personnes atteintes de maladies chroniques, quel que soit leur âge, ainsi qu’au personnel travaillant dans des domaines essentiels. En ce qui concerne la livraison des vaccins, la compagnie Pfizer a annoncé le retour au calendrier de livraison initial pour l’Union européenne, donc aussi pour la Roumanie, à partir du 25 janvier, et a déclaré qu’elle augmenterait le nombre de flacons autour du 15 février.


    (Trad. : Ligia)


  • Talks on supporting the hospitality industry

    Talks on supporting the hospitality industry

    Representatives of the hotel, restaurant and café sector (HoReCa), one of the most affected by the COVID-19 crisis in Romania, discussed with PM Ludovic Orban and the economy minister Virgil Popescu about a state-aid scheme to offset the losses incurred by the companies in this sector.



    According to the economy minister, the estimated budget is 500 million euros, and the financing ceiling for a company will be 800,000 euro. Next week at the latest, the Government will come up with a bill approving the mechanism under which hospitality companies and travel agencies will receive these grants.



    The state-aid scheme will be implemented after being approved by the European Commission, and the implementation mechanism will be facilitated by a software solution to cut the red tape.



    Other measures discussed at the meeting were the granting of furlough payments to employees, and means to implement flexible working hours. The PM believes a 6-month extension of the furlough programme to be necessary for the employees whose activity was affected by the health crisis, and flexible working hours to be useful and meeting the needs of the HoReCa sector.



    The talks between the government and industry officials will continue in the coming period. So far, the government has granted tax cuts, continued to pay furlough benefits and paid over 41% of the salaries of employees.



    Restaurants are currently closed in Romania over the large number of coronavirus infections, and the cold weather prevents outdoor bars, cafes and restaurants from running at full capacity. According to statistics, 10,000 restaurants have been closed in Romania so far over the pandemic. Moreover, estimates indicate that the next 6 months will be dramatic for the hospitality industry, with 70-80% of the hotels expected to shut down. Business owners say they have lost nearly 80% of their turnout and that almost 100,000 jobs in the sector, accounting for almost half of the total, will be lost by the end of the year.



    This is why representatives for the industry request concrete measures to be taken by the government, so that the industry may survive in the forthcoming period. According to entrepreneurs, the industry will not return to normal parameters until 2023, and the hotel industry in another 2 years.



    A survey conducted recently at the request of the HORA Romanian Hotel and Restaurant Employers Organisation says that almost 8 out of 10 Romanians believe restaurants should be reopened. (translated by A.M.Popescu)

  • Sauver l’HoReCa

    Sauver l’HoReCa

    Le premier ministre Ludovic Orban et le ministre de l’Economie Virgil Popescu ont rencontré ce mercredi les représentants du secteur « hôtellerie-restauration-cafés ». Le but : discuter du plan d’aide de l’Etat qui vise à compenser les pertes de chiffres d’affaires des entreprises du secteur, un des plus touchés par la crise de Covid-19 en Roumanie.

    D’après le ministre de l’Economie, le budget estimé est de 500 millions d’euros et le montant maximal pour une société ne pourra pas dépasser les 800.000 euros. L’Exécutif devrait finaliser au plus tard la semaine prochaine le projet de loi qui détaillera les mesures qui permettront aux entreprises de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme d’accéder au fonds de soutien. Le mécanisme d’aide sera soumis à l’approbation de la Commission européenne et une application devrait faciliter l’accès au fonds.

    Jusqu’à présent, le gouvernement a accordé diverses facilités financières et fiscales, a couvert l’indemnité d’activité partielle ainsi que plus de 41% du salaire de base pour les salariés. Lors des discussions, mercredi, le premier ministre a évoqué la nécessité de prolonger de six mois la possibilité pour les patrons de recourir au chômage partiel pour les salariés dont l’activité a été impactée par la crise sanitaire. De même, au vu de Ludovic Orban, il serait utile d’appliquer des horaires de travail plus flexibles, pour mieux répondre aux besoins du secteur HoReCa. Les consultations entre le gouvernement roumain et les représentants du domaine devraient se poursuivre dans la période à venir.

    Les restaurants sont actuellement fermés en Roumanie à cause du nombre important de contaminations au nouveau coronavirus à travers le pays. Les terrasses ont le droit de rester ouvertes, mais le mauvais temps ne permet plus vraiment de les utiliser. Les statistiques font état de 10.000 restaurants fermés actuellement en Roumanie en raison de la pandémie. En plus, on estime que les six mois à venir seront dramatiques pour l’industrie hôtelière, avec 70-80% des hôtels du pays qui pourraient fermer.

    Les entrepreneurs de l’HoReCa disent avoir subi jusqu’à 80% de perte de chiffre d’affaires et affirment que près de 100.000 personnes, soit la moitié des salariés du secteur, perdront leur emploi d’ici la fin de l’année. C’est pourquoi ils réclament des mesures concrètes de la part de l’exécutif, des mesures qui assurent la survie du secteur dans la période à venir. Les entrepreneurs estiment qu’il faudra attendre l’année 2023 pour retrouver une activité « normale » dans les cafés et restaurants et encore deux ans de plus pour permettre aux hôtels de se redresser complétement.

    Notons qu’une récente enquête, réalisée à la demande de l’Organisation patronale des hôtels et des restaurants de Roumanie (HORA), montre que près de 8 Roumains sur 10 trouvent qu’il faudrait rouvrir les restaurants. (Trad. Elena Diaconu)

  • De nouvelles mesures de relachement

    De nouvelles mesures de relachement

    A partir du mardi, 1er septembre, tous les hôtels et les pensions de Roumanie ont le droit d’ouvrir à nouveau les portes de leurs restaurants. Adoptée lundi par le gouvernement, la mesure était attendue depuis longtemps par les patrons du secteur de l’hôtellerie-restauration. A leurs dires, une prolongation des mesures de restriction aurait certainement engendré des pertes considérables, voir même la faillite dans certains cas. La nouvelle mesure de relâchement pourrait concerner aussi bien les restaurants et les cafés ouverts à l’intérieur de différentes structures d’hébergement que les restaurants indépendants des localités où le taux d’incidence des cas d’infection rapporté sur deux semaines ne dépasse pas les 1,5 malades par millier d’habitants. Les agents économiques du secteur de l’hôtellerie-restauration seront tenus de respecter une série de mesures censées entraver la propagation du coronavirus, tandis que les clients seront soumis à un tri épidémiologique. Les clubs et les bars restent néanmoins, fermés.

    Autre mesure impatiemment attendue: la reprise des activités culturelles dans des espaces clos. La décision des autorités de reporter à plusieurs reprises un relachement des restrictions frappant le secteur culturel a entraîné des protestations dans les rangs des artistes de Roumanie. Forcés à rester en chômage technique, ceux-ci ont protesté, en affirmant que le public présent en salle ne courait pas plus de risque que le public présent aux offices religieux organisés par les églises. Les salles de théâtre et de ciné pourront donc rouvrir leurs portes dans toutes les localités où le taux d’incidence des cas de Covid-19 n’est pas inquiétant à condition que la capacité d’accueil soit réduite à 50 %.

    Le ministre des Affaires Intérieures, Marcel Vela, precise: La reprise de toutes ces activités est permise dans tous les départements affichant un taux d’incidence cumulé sur deux semaines de 1,5 cas de Covid-19 confirmé tout au plus, par millier d’habitants. En fonction du nombre des cas d’infection enregistrés en deux semaines, les Comités départementaux pour les situations d’urgence peuvent décider de restreindre, voir de suspendre, les activités de certains opérateurs économiques, tout comme ils peuvent décider de la rouverture de certaines activités.

    Le premier ministre, Ludovic Orban, a pour sa part demané auxs ministres de la Santé, de l’Economie et de la Culture à discuter avec les responsables du secteur de l’hôtellerie-restauration et respectivement du domaine artistique de l’importance de respecter les mesures de protection sanitaire. Une fois adoptée la décision gouvernementale et une fois publiée dans le Journal officiel, les Ministères de la Santé et respectivement de la Culture devront émettre un ordre commun concernant les mesures de protection sanitaire à respecter une fois les activités culturelles reprises. Quant aux Ministères de la Santé et de l’Economie, ceux-ci devront émettre un ordre visant les restrictions sanitaires à mettre en place dans tous les restaurants et les cafés.

    Par ailleurs, les autorités ont décidé d’accroître le nombre de personnes admises aux différents événements privés – atteliers, cours de formation, etc- de 20 à 50 pour les événements déroulés dans des espaces clos et de 50 à 100 pour ceux tenus en plein air. (trad.Ioana Stancescu)

  • Restaurants reopen to outdoor service only

    Restaurants reopen to outdoor service only

    Cafes and
    restaurants with outdoor seating have been allowed to reopen with the setting
    in of summer. Many Romanians, especially the youth, have met the decision with
    enthusiasm. To prevent the pandemic from spreading, clients will be admitted
    only after triage, while people displaying visible symptoms associated with
    respiratory infections will be denied access. The owners will also have to make
    sure hand sanitizers and certified biocides are available for client use. There
    will be one-way corridors across the outdoor space, so that contact is kept at
    a minimum. Additionally menus, salt shakers, oil and vinegar pitchers and other
    objects cannot be reused and will be disinfected. Owners are urged to use
    throwaway menus only. Besides, the serving personnel will wear face masks and
    gloves.

    Food consumption will be for
    seated clients only, to limit the circulation of clients inside the open-air
    space, with a maximum number of 4 people seated at a distance of 1.5 meters of
    each other at the table, with the exception of family members sharing the same
    home. Tables will be placed at least 2 meters apart, while clients will have to
    book a table ahead of time to avoid overcrowding. The personnel of restaurants
    and cafes will also have to log in the names of all clients with a reservation,
    in the event an epidemiological inquiry is needed. All tables will be sanitized
    after each client or group of clients leaves, using only certified biocides. The
    authorities will reassess the evolution of the pandemic in two weeks’ time and,
    depending on the results, they will further ease lockdown restrictions.

    In
    other COVID-related news, the hospitality industry in Romania has had massive
    losses this season, estimated to nearly €1 billion, says Călin Ile, the president of the Romanian
    Hospitality Industry Federation. Some 6 million bookings were lost over
    March-May, tantamount to €240 million in revenues. Călin Ile wants the state to introduce confidence-inspiring measures
    to support the tourism sector. In turn, Dragoş Anastasiu, the president of the Romanian-German Chamber of
    Commerce, claims more flexible measures
    are needed. Tourism advisor Traian Bădulescu says it’s time Romania built a favorable image
    abroad to attract foreign torusists. Everything is ok right now, we are waiting
    on foreign tourist arrivals, Bădulescu went on to say.


    (Translated by V. Palcu)