Tag: calendrier

  • 29.01.2025

    29.01.2025

    Artefacts – De nouvelles informations nous sont fournies au sujet des pièces du trésor roumain volées dans la nuit de vendredi à samedi dans un musée des Pays-Bas. La police néerlandaise affirme avoir des preuves que plusieurs suspects du cambriolage sont originaires d’une province du nord-ouest des Pays-Bas. Les autorités néerlandaises indiquent également que des recherches techniques et tactiques approfondies ont été menées à l’intérieur et autour du musée et qu’une équipe de quelques dizaines d’enquêteurs et de spécialistes travaille sur l’affaire afin d’arrêter les voleurs et de récupérer les objets. Il s’agit du casque en or de Coțofenești et de trois bracelets de la capitale dace de Sarmisegetuza Regia – des objets de patrimoine et des éléments essentiels de l’histoire et de l’identité du peuple roumain, un patrimoine culturel inestimable non seulement pour la Roumanie mais aussi pour le monde entier, comme l’a déclaré la ministre de la culture de Bucarest, Natalia Intotero. La ministre a limogé le directeur du Musée National d’Histoire de la Roumanie, Ernest Oberländer-Târnoveanu, en lui reprochant la manière dont il a communiqué publiquement et institutionnellement dans l’affaire du vol des objets du trésor. Pour précision, c’est le musée d’Histoire qui avait envoyé les objets pour une exposition aux Pays-Bas.

     

    Elections – A Bucarest, le gouvernement de la coalition formée du PSD-PNL-UDMR a adopté mardi une décision fixant le calendrier électoral en vue du premier tour des élections présidentielles du 4 mai prochain. La période électorale débutera le 18 février, la date limite pour déposer les candidatures auprès du Bureau Electoral Central étant le 15 mars. Puis, la campagne électorale débutera le 4 avril et se terminera le matin du 3 mai. Le vote en Roumanie aura lieu le dimanche 4 mai, alors que dans les 950 bureaux de l’étranger, le vote sera organisé sur trois jours, soit les 2, 3 et 4 mai. Les Roumains de l’étranger peuvent également voter par correspondance en s’inscrivant sur le site www.votstrainatate.ro.

     

    Budget – Les leaders de la coalition gouvernementale de Bucarest se penchent à nouveau ce mercredi sur le projet de budget de cette année. Il s’agit des derniers calculs sur la manière dont l’argent de l’État sera distribué, avant que le projet de loi ne soit soumis pour adoption au gouvernement, vendredi, et au Parlement, la semaine prochaine, pour être voté. Les sommes les plus importantes seront allouées au paiement des pensions de retraite et aux investissements, tandis que les dépenses en matière de biens, salaires et services seront réduites dans tous les ministères et les institutions, selon le ministre des Finances. L’objectif en est de réduire les budgets des ministères de 5 % par rapport à l’année dernière, à l’exception des portefeuilles de la Santé, de l’Intérieur, de l’Education, des Transports et de la Défense nationale. Les investissements dépasseront les 7 % du PIB pour soutenir la croissance économique et le développement du pays. Pour l’agriculture, les priorités envisagées sont : le soutien accordé au développement du secteur de l’élevage, la poursuite du programme national INVESTALIM pour la modernisation et la diversification de l’industrie alimentaire et le financement des systèmes d’irrigation. En même temps, le ministère de l’Economie poursuivra son soutien massif aux entrepreneurs à travers les programmes Start-up Nation et Construct Plus, alors que l’industrie de la défense bénéficiera cette année encore de plus de 2 % du PIB. Le ministère des Transports poursuivra également ses investissements, démarrés les années précédentes, notamment pour la construction d’autoroutes, de voies rapides et pour l’amélioration du réseau routier national.

     

    Diplomatie – A Bruxelles, le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a discuté avec la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, chargée des droits sociaux et des compétences, des emplois de qualité et de la formation, la Roumaine Roxana Mînzatu, de plusieurs dossiers importants à l’agenda européen actuel. Continuer de soutenir le processus d’élargissement de l’UE, poursuivre le soutien accordé à l’Ukraine en guerre et à la République de Moldova, développer une vision stratégique pour la mer Noire – autant de sujets abordés par les deux responsables. Ils ont également discuté de la promotion des objectifs de convergence et de cohésion dans les négociations sur le prochain cadre financier pluriannuel d’après 2027 et du renforcement de l’action européenne dans le domaine de la défense. A Bruxelles encore, le ministre roumain des AE a participé au Conseil des affaires étrangères et a rencontré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.

     

    Académie – L’Académie roumaine a lancé ce mercredi « L’Année du cardinal Iuliu Hossu » par une séance commémorative. L’année 2025 a été établie par la loi comme « Année du cardinal Iuliu Hossu » en hommage à sa vie, son œuvre, sa personnalité, son martyre, son rôle décisif dans la Grande Union et aux efforts qu’il a déployés pour sauver les Juifs pendant l’Holocauste. Brillant intellectuel de Transylvanie, le cardinal Iuliu Hossu fut une figure marquante de l’histoire de la Roumanie. Il a été arrêté et enfermé dans les prisons communistes pour avoir refusé de renier sa foi grecque-catholique et pour son travail à la défense des fidèles de cette église. A cette occasion, le président Klaus Iohannis a envoyé un message rappelant les paroles du cardinal – « Notre foi est notre vie » – des mots qui, à son avis, peuvent devenir un puissant appel à la conscience civique, à l’unité et au courage, à la solidarité avec nos semblables et avec l’avenir du pays.

     

    Serbie – Dans les 10 jours à venir, le président serbe Aleksandar Vučić décidera soit de convoquer des élections législatives, soit de la former un nouveau gouvernement. Cela dans le contexte où, le premier ministre serbe Miloš Vučević a démissionné mardi, après plusieurs mois de manifestations antigouvernementales. Les manifestations ont été déclenchées par l’effondrement du plafond d’une gare nouvellement rénovée à Novi Sad, la deuxième plus grande ville de Serbie, effondrement qui a causé la mort de 15 personnes. Les manifestants ont imputé cet accident mortel à la corruption et à la négligence des autorités, demandant que tous les documents relatifs à la construction soient rendus publiques et que les coupables soient punis. A noter aussi que le premier ministre démissionnaire Miloš Vučević, un proche allié du président, avait été maire de Novi Sad lorsque les travaux de rénovation de la gare avaient commencé.

     

    Foot – Manchester United arrivera à Bucarest ce soir pour le match prévu jeudi contre l’équipe du club Bucarestois champion de Roumanie de football FCSB, dans le cadre de la 8e et dernière étape de la phase principale de l’Europa League. Le célèbre club anglais est 4e au classement avec 15 points cumulés, tandis que le FCSB est en 8e position avec 14 points. Les 8 premières équipes sont directement qualifiées dans les 16èmes de finale, tandis que les équipes classées entre la 9ème et la 24ème place disputeront un barrage aller-retour pour une place en 16ème de finale.

     

     Météo – Il fait très chaud aujourd’hui sur l’ensemble du pays, avec des maxima qui iront de 8 à 19 degrés. Le ciel sera pourtant couvert sur l’ouest, le centre et le nord-ouest où l’on attend de la pluie par endroits. Les précipitations sont mixtes en montagne, à plus de 1 500 m d’altitude. Nous avons une belle journée ensoleillée à Bucarest aussi avec une température maximale attendue de 17 degrés.

  • Les Fêtes religieuses selon l’ancien calendrier

    Les Fêtes religieuses selon l’ancien calendrier

    Le calendrier à l’ancienne est donc le calendrier Julien, qui marque les jours selon une ancienne méthode de calcul qui ne prenait pas en considération la véritable durée du mouvement de la Terre autour du soleil : le calendrier Julien est donc décalé de 13 jours par rapport au calendrier que l’on utilise aujourd’hui. Par conséquent, Noël et le Nouvel An sont ainsi célébrés avec plusieurs jours de décalage par rapport au calendrier d’Europe occidentale, Noël le 7 janvier et la Nouvelle Année, dans la nuit du 13 au 14 janvier.

    Même si la date diffère, le calendrier à l’ancienne des traditions et coutumes de Noël est similaire à celui actuel.  Les fidèles s’habillent en costumes folkloriques et chantent des cantiques de Noël, avant de se réunir autour de la table.

     

    Paul Condrat, un Lipovéen de Jurilovca, nous a parlé des fêtes organisées par sa communauté :

    « Les Lipovéens sont des russes, de confession orthodoxe qui respecte l’ancien calendrier. C’est une orthodoxie archaïque et originelle. Par rapport aux restes des Orthodoxes, qui utilisent le calendrier nouveau ou Grégorien, les Lipovéens utilisent, eux, le calendrier julien. Il existe également quelques différences culturelles. De nos jours, la plupart des traditions sont encore respectées. Les fêtes diffèrent un peu : ces célébrations, c’est à dire la Naissance du Seigneur et le passage au Nouvel An, sont marquées en cercle restreint, au sin de la famille. La Nuit du Réveillon est marquée d’une manière calme et paisible. La veille de Noël, les enfants et les jeunes chantent des cantiques de Noël. Le premier jour du Nouvel An, c’est aux enfants plus petits de faire du porte à porte pour chanter des cantiques de Noël, notamment la chanson dite de la Petite charrue, qui commence par les mots « Dieu marche sur les champs ». La transition vers la nouvelle année est marquée de cette manière.»

     

    Nous avons demandé à Paul Condrat s’il y avait des plats particuliers censés apporter chance et succès pour la nouvelle année:

    « D’une certaine manière, les paroles des cantiques de Noël se retrouvent également sur la table. Par exemple, chez les Lipoveni, la tradition veut qu’à Noël, on prépare des petits fours sous la forme d’une noix. La pâte est simple et très bonne, même s’il n’y a pas de crème. »

     

    La célébration des fêtes d’hiver selon l’ancien calendrier est aussi un prétexte pour les fidèles d’autres confessions de continuer à faire la fête.

    Nous avons demandé à Paul Condrat quelles sont les douceurs préparées pour les touristes :

    « Nous leurs offrons  de la bonne gastronomie traditionnelle, avec des plats à base de poisson et bien sûr, nous avons aussi des plats traditionnels à base de porc : des sarmale, de piftia de porc, sorte d’aspic au porc. Parmi les plats traditionnels on retrouve les plats à base de poisson, tel le bortsch qui reste la vedette de la table, qui ne peut manquer à aucun repas. Il y a aussi des entrées à base poisson, tels des amuse-bouche aux taramas, du poisson mariné ou encore des boulettes de poisson. »

     

    La communauté ukrainienne

    Dans la communauté ukrainienne du nord de la Roumanie, les femmes préparent douze plats végétariens pour le repas qui précède Noël, en utilisant des champignons, des haricots, de la farine, de la farine de maïs, des pommes de terre et de la choucroute. Pour obtenir 12 plats, on utilise souvent les mêmes ingrédients. Un des plats spécifiques est une sorte de raviole à base de farine blanche, fourré soit de confiture, soit de noix ou encore, du chou.

    La soupe de chou en saumure et les « petits rouleaux remplis d’une sorte de porridge au millet » sont des plats présents sur toutes les tables en cette période de fête. Pour les Ukrainiens de Maramureş, la tradition veut que neuf plats soient placés sur la table de Noël, symbolisant la richesse tout au long de l’année. Le plat le plus important reste la « hrebleanca », un plat à base de champignons cuits dans du jus de chou. Le plateau de blé cuit, symbole de riches récoltes, et le poisson ne peuvent pas manquer non plus de la table. Selon une coutume spécifique à cette région, les pieds de la table restent attachés avec une chaîne jusqu’au jour de l’Epiphanie pour que le bien reste dans le foyer. Parmi les desserts traditionnels que les ukrainiens mangent à Noël, mentionnons la kutya, un plat composé de grains de blé bouillis, de miel et de graines de pavot.

     

    A la fin, disons que le jour de Noël, la communauté serbe du Banat prépare des plats à base de poisson, du porcelet à la broche et une tarte appelée « cesniţa », avec beaucoup de noix et de miel, afin que l’année à venir soit douce et tendre. Avant d’enfourner la tarte, on y glisse deux pièces de monnaie. Ceux qui les trouveront  auront de la chance toute l’année.

  • La semaine du 06 au 12 janvier 2025

    La semaine du 06 au 12 janvier 2025

    Le calendrier du nouveau scrutin présidentiel est fixé

     

    Les partis politiques qui forment l’actuelle coalition gouvernementale de Roumanie, aux côtés des représentants des minorités nationales, ont convenu mercredi du calendrier des nouvelles élections présidentielles : le premier tour aura lieu le 4 mai prochain et le second – le 18 mai prochain. Une décision qui doit encore se concrétiser de manière légale, la semaine prochaine, par des actes normatifs adoptés par l’Exécutif. Pour rappel, cette décision survient dans le contexte où, à la fin de l’année dernière, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé d’annuler le processus de l’élection présidentielle, en raison des interférences hybrides extérieures et du financement non déclaré de la campagne électorale d’un des deux candidats arrivés au second tour de scrutin. Plus concrètement, il s’agit du candidat indépendant Calin Georgescu, ultra nationaliste et admirateur déclaré de Vladimir Poutine, qui a fait surprise générale en réunissant la majorité des voix au premier tour de l’élection présidentielle, du 24 novembre dernier.

     

    Cette semaine encore, lors de sa première réunion de cette année, la coalition gouvernementale a aussi décidé que l’ancien chef de file des libéraux Crin Antonescu serait validé en février prochain en tant que candidat commun de la coalition à l’élection présidentielle. D’ici là, un sondage d’opinion sera organisé afin de connaître l’état d’esprit de la population et les problèmes auxquels celle-ci est confrontée. Annoncé le 23 décembre dernier, en tant que représentant unique de la coalition pour le fauteuil présidentiel, il y a quelques jours, Crin Antonescu déclarait avoir quitté cet accord, invoquant l’absence d’une date concrète de l’élection présidentielle, mais aussi le manque de soutien de toutes les forces politiques qu’il l’avaient proposé.

     

    Et c’est toujours ce mercredi que la Cour d’Appel de Bucarest a publié la motivation de la décision par laquelle elle avait rejeté le 31 décembre, l’action lancée en justice par le candidat Calin Georgescu et la Coalition pour la Défense de l’État de Droit contre le Bureau Electoral Central au sujet de l’annulation de l’élection présidentielle. « Les décisions de la Cour Constitutionnelle de Roumanie sont définitives et obligatoires. Par conséquent elle ne peuvent pas être examinées en justice », écrit dans sa motivation la Cour d’Appel de Bucarest, qui précise aussi que par l’annulation du scrutin présidentiel, les droits civils et fondamentaux des citoyens, tels qu’ils figurent dans la Constitution n’ont pas été transgressés.

     

    Stéphane Séjourné, visite à Bucarest

     

    Cette semaine, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a reçu à Bucarest Stéphane Séjourné, vice-président exécutif de la Commission européenne à la Prospérité et à la Stratégie industrielle, Commissaire européen à l’Industrie, aux PME et au Marché unique. Les deux responsables ont parlé de l’état de l’économie européenne et de l’importance de poursuivre les investissements nécessaires au redressement et au développement commun. Le chef de l’Exécutif de Bucarest estime que, malgré les défis économiques européens et mondiaux actuels, l’économie roumaine se développera et qu’elle compte sur le soutien de la Commission Européenne pour faire accroître l’absorption des fonds européens et pour protéger le niveau de vie des Roumains. Le commissaire européen s’est également entretenu avec le président du Sénat de Bucarest, Ilie Bolojan. Puis, aux côtés du ministre romain de l’Economie, Bogdan Ivan, il a visité l’usine roumaine « Prime Batteries Technology » qui produit des accumulateurs lithium-ion de dernière génération et des systèmes personnalisés de stockage de l’énergie. Les deux ont également visité les instituts de recherche aérospatiale et des turbo-moteurs, l’occasion aussi de discuter de l’utilisation des drones à des fins civiles et militaires, ainsi que de l’impact de la concurrence globale dans ce domaine. Lors de sa visite, le commissaire Stéphane Séjourné a déclaré que Bucarest était la première capitale qu’il visitait dans le cadre d’un tournoi plus large, son objectif étant de soutenir le développement industriel de la Roumanie et de souligner l’importance stratégique de ce secteur.

     

    La Roumanie, incluse au programme Visa Waiver

     

    Enfin, un évènement marquant l’entrée officielle de la Roumanie au programme Visa Weaver d’exemption de visa pour les États-Unis était organisé vendredi au siège du Département de Sécurité Intérieure à Washington, en présence du Secrétaire pour la sécurité intérieure, des États-Unis, Alejandro Mayorkas, et de l’ambassadeur de Roumanie, aux États-Unis Andrei Muraru.

     

    Antérieurement, à Bucarest, le nouveau ministre des affaires étrangères, Emil Hurezeanu, a déclaré que les Roumains pourraient voyager sans visa aux États-Unis à compter de mars prochain, une fois que les autorités américaines mettent à jour la plate-forme électronique d’autorisation des voyages ESTA. Cela permettra aux ressortissants roumains de ne plus passer par des interviews au consulat des États-Unis. Ils recevront une autorisation de voyage valable pendant deux ans, avec un nombre illimité d’entrées et de sorties des États-Unis. Cette autorisation pourra être utilisée pour des visites allant jusqu’à 90 jours. Son coût est de 21 $ américains, à la différence des visas dont le prix est de 185 $. Les Roumains peuvent demander toujours des visas américains, dont l’avantage et la validité de 10 ans et une durée de séjour de six mois maximum.

     

    Le chef de la diplomatie de Bucarest a aussi souligné les avantages économiques de l’inclusion de la Roumanie au programme Visa Waiver. À part la croissance du nombre de touristes, il y aura davantage des séjours d’affaires et des investisseurs qui voyageront plus facilement, ce qui entraînera la croissance des échanges commerciaux, a expliqué Emil Hurezeanu. Suite à cette décision du gouvernement fédéral des États-Unis, la Roumanie devient le 43e participant au programme américain d’exemption de visa. (trad. Valentina Beleavski)

  • 28.08.2024

    28.08.2024

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest doit fixer ce mercredi le calendrier de l’élection présidentielle. Les dates proposées sont le 24 novembre prochain pour le premier tour et le 8 décembre pour le second. Les élections législatives auront lieux, elles, entre ces deux scrutins, le dimanche du 1er décembre, qui est aussi la fête nationale de la Roumanie. La campagne électorale commencera le 1 er novembre et s’achèvera le matin du 30 novembre.

     

    Déficit – Au cours des 7e premiers mois de cette année, le déficit budgétaire de la Roumanie a dépassé le seuil de 4 % du PIB, selon les données fournies par le Ministère des Finances de Bucarest. L’analyse de l’exécution budgétaire montre qu’entre janvier et juillet 2024, les recettes de l’Etat roumain se sont chiffrées à plus de 331 milliards de lei (66 milliards d’euros), soit une hausse de 15 % par rapport à la même période de 2023. En même temps, les dépenses ont augmenté de plus de 23 %, pour atteindre les 402 milliards de lei (80 milliards d’euros). A noter que le budget de cette année est construit sur un déficit de 5 % du PIB. Par ailleurs, le ministre des Investissements et des Projets européens, Adrian Câciu, a fait savoir que la Roumanie avait reçu jusqu’ici près de 24 milliards d’euros issus des fonds de la Politique de Cohésion de l’UE de l’exercice financier 2014-2020, avec un taux d’absorption de 99 %.

     

    OCDE – La Roumanie a reçu officiellement l’avis dans le domaine de la concurrence dans le cadre de son processus d’adhésion à l’Organisation de coopération et de développement économique. Selon un communiqué du Conseil de la Concurrence, l’avis a été émis à la fin du processus d’évaluation de son activité entre 2018 et 2022. Au cours de cette analyse, le Conseil a du prouver que ses actions sont conformes aux exigences de l’organisation internationale. L’OCDE a aussi formulé plusieurs recommandations dont la mise en œuvre sera examinée d’ici une année. L’adhésion à l’OCDE est une priorité pour Bucarest, étant considérée comme le 3e grand objectif stratégique de la Roumanie, après son adhésion à l’OTAN et à l’UE.

     

    Moldova – La République de Moldova voisine a marqué mardi les 33 ans de son indépendance face à l’ancienne Union Soviétique. Présents aux cérémonies organisées à cette occasion, les présidents de la Lituanie, de l’Estonie et de la Lettonie ont signé une déclaration commune exprimant leur soutien à l’adhésion européenne de ce petit pays. A son tour, le président roumain Klaus Iohannis a affirmé que la Roumanie continuerait à offrir à la République de Moldova son appui stratégique sur tous les niveaux. Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu a rassuré son homologue moldave, Dorin Recean, du fait que la Roumanie serait à l’avenir aussi « dans la première ligne des efforts pour consolider le parcours européen, la stabilité et le développement démocratique » du pays voisin.

     

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Gabriela Ruse affronte ce mercredi la Tchèque Barbora Krejcikova, championne à Wimbledon de cette année, au 2e tour de l’US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de cette année. Venue des qualifications, Gabriela Ruse a vaincu dans son premier match Julia Grabher d’Autriche. Elle reste la seule représentante de la Roumanie dans cette compétition.

     

    Jeux paralympiques – Les Jeux Paralympiques d’été s’ouvrent ce soir à Paris et les compétitions se dérouleront jusqu’au 8 septembre. La Roumanie y est représentée par 6 sportifs, à 3 disciplines : le para – judo réservé aux malvoyants (Alexandru Bologa et Daniel Vargoczki), le para – cyclisme (Eduard Novak et Theodor Matican) et le para tennis de table (Camelia Ciripan et Bobi Simion). Ces deux derniers sont en fait les premiers à entrer en compétition, pour affrontera jeudi à l’épreuve de double le duo japonais Yuri Tomono/ Koyo Iwabuchi.

     

    Intempéries – Les tempêtes ont frappé mardi soir plusieurs régions de la Roumanie. Les météorologues ont émis des dizaines d’avertissements à la météo sévère imminente, y compris des alertes code rouge, qui se sont superposées au code jaune déjà en vigueur dans les Carpates orientales, au centre, au sud et à l’est du pays. À Iași, dans le nord-est, par exemple, une forte tempête a effrayé les habitants, qui ont appelé en grand nombre le numéro d’urgence 112. Les rafales ont abattu plusieurs arbres et des voitures ont été endommagées. Une bonne partie des rues de la ville ont été inondées, le niveau de l’eau dépassant les 10 centimètres sur un boulevard du centre-ville. Le vent fort a arraché un toit, et deux vols d’une compagnie low-cost ont atterri à l’aéroport de Iași avec des dizaines de minutes de retard en raison des conditions météorologiques difficiles. Toujours dans le nord-est, dans le département de Botoșani, les pompiers ont été appelés pour éteindre un incendie déclenché par la foudre qui a frappé un arbre. Des dizaines de rues et de sous-sols ont également été inondés à Cluj-Napoca (nord-ouest) à la suite d’une pluie torrentielle, accompagnée de vents forts et d’éclairs.

     

      

    Météo – Après des orages mardi dans la soirée, ce mercredi, la canicule a persisté notamment dans l’ouest de la Roumanie, alors que dans d’autres régions la météo est restée plutôt instable, avec un ciel couvert et des phénomènes orageux et des chutes de grêle. Le vent est plus fort sur le sud-est, le sud et les montagnes. Des précipitations importantes sont attendues dans le sud-est, pouvant aller jusqu’à 25, voire 30 l/m². Ce mercredi, les maxima de Roumanie vont de 25 à 34 degrés. Le ciel est couvert à Bucarest où la température maximale grimpera jusqu’à 29 degrés.

  • Les Pâques en Roumanie : une richesse des symboles et traditions

    Les Pâques en Roumanie : une richesse des symboles et traditions

    De la
    lumière sainte, des œufs peints, un lapin avec des
    cadeaux, des repas en famille, le sacrifice de l’agneau, la « pasca », beaucoup d’émotions dans la vie liturgique – voilà la richesse
    des Pâques roumaines. Dans les minutes suivantes, nous vous proposons une brève
    présentation de l’histoire, des traditions et des significations des principaux
    éléments qui composent ce que l’on appelle « la plus grande fête du
    christianisme ».




    L’étymologie
    du mot « Paști » (Pâques en roumain, au pluriel)
    nous conduit vers les anciens égyptiens. En hébreux, le mot
    « Pesach », qui signifie « passage » a été hérité de la
    langue des Egyptiens. Le monde romain-byzantin l’a emprunté ensuite, sous la
    forme « Pascha », nom neutre, d’où il est entré dans les langues
    latines.




    Chez les
    Juifs, « Pessah » ou la fête des pains sans levain, reste la fête la
    plus importante. Elle commémore la traversée miraculeuse de la mer Rouge, qui
    les a conduits de l’esclavage sous les égyptiens à la liberté. Le Pessah juif
    était célébré huit jours durant, du 15eau 22e jour du
    mois de Nisan, septième mois de l’année civile des Hébreux et premier mois de
    leur année sacrée. La cène qui marquait le passage de la mer Rouge avait lieu
    dans la nuit du 14eau 15edu mois, à la pleine lune, après
    l’équinoxe du printemps. En 33 de notre ère, cette fête coïncida avec des
    événements étonnants racontés dans la Bible, ayant Jésus Christ pour
    protagoniste et qui se passaient dans la province romaine de la Judée : il
    s’agissait d’un autre passage, de la mort à sa propre Résurrection, à l’époque
    du préfet romain Ponce Pilate.


    D’ailleurs,
    les Romains avaient toujours l’habitude de célébrer le passage vers un temps nouveau.
    Pour un certain laps de temps, la Rome antique célébrait le Nouvel An le 1er
    mars. Ce mois marquait plusieurs autres célébrations de grands dieux de la
    végétation et de la fécondité qui, à l’origine, étaient des personnifications
    du Soleil. Par exemple, le dieu Mars était considéré l’incarnation du Soleil à
    l’équinoxe du printemps. Bien avant d’être considéré comme le dieu de la
    guerre, il était considéré le « Jeune Soleil », un dieu de la
    fécondité et de l’abondance, de la multiplication des grains et des animaux. Le
    même mois de mars, les romains célébraient aussi les Matronalia, la fête des épouses et des mères de famille, dédiée à
    Junona Lucina et à Matrona. Lucina (nom provenant du mot « lux »,
    « lumière » en latin) était la déesse de la lumière, tandis que Matrona
    (nom provenant de « mater », « mère » en latin) était la
    protectrice des mères.


    Le 15e
    mars était à la fois le jour de Jupiter et le jour d’Anna Perenna, dont
    le nom signifiait « l’année pérenne », c’est-à-dire éternellement
    renouvelée. Le jour du 25e mars était appelé Hilaria (« jour de la joie » en latin) parce que c’était
    le jour de la résurrection d’Attis, l’époux de Cybèle, déesse de la fécondité,
    honorée dans l’ensemble du monde antique. C’était donc un jour de la victoire
    de la vie sur la mort et d’une promesse d’immortalité. Dans la Grèce classique
    aussi il y avait une fête du printemps, qui était liée à Dionysos, représentant
    le Soleil fécondateur. Son nom était « Anthesterion »,
    provenant du grec où ce mot signifie « fleur ». Par ailleurs, dans la
    Rome antique, Flora, la déesse du printemps, des fleurs et de la floraison,
    était aussi vénérée pendant un festival appelé Floralia. Il n’est donc pas surprenant qu’en Roumanie, le dimanche
    des Rameaux (appelé « Florii ») marque les 7 derniers jours de
    préparation avant Pâques.




    Les
    traditions roumaines dédiées aux fêtes pascales placent au centre l’œuf, peint
    surtout en rouge, mais aussi dans d’autres couleurs. Le rouge symbolise le
    sang, le feu, mais aussi l’amour et la joie de vivre, le jaune signifie la
    lumière, la jeunesse et le bonheur, le vert symbolise la renaissance de la
    nature, l’espoir et la fécondité, tandis que le bleu est la couleur de la
    vitalité et de la santé. Sur les œufs peints selon la tradition roumaine, les
    lignes utilisées ont aussi des significations des plus diverses. La spirale
    signifie l’éternité, la ligne verticale symbolise la vie, la ligne horizontale
    représente la mort, tandis que le rectangle signifie la pensée et la sagesse.


    Assis autour de la table, les gens cognent entre
    eux les œufs peints, en disant « Le Christ est ressuscité » et en
    répondant « Il est vraiment ressuscité ». L’œuf, présent dans
    de nombreuses mythologies, symbolise avant tout, la source de la vie et la
    naissance de notre monde. Les habitants de l’Égypte et de l’ancienne Perse, par
    exemple, s’offraient des œufs, teints ou peints, qu’ils cassaient avant de les
    manger, comme un acte sacré, pour aider le monde à renaître.




    Un autre
    symbole pascal est le lapin qui offre des cadeaux. Le lapin appartient à la
    lignée du bestiaire lunaire et aux archétypes associés au clair de la lune.
    Dans l’art chrétien médiéval, il avait une signification particulière : il
    était vu comme hermaphrodite, ce qui a conduit à la connexion avec la Vierge
    Marie, la mère de Jésus Christ, en raison de sa virginité. Les images avec un
    lapin offrant des cadeaux et des œufs de Pâques sont spécifiques à l’Allemagne
    et remontent au XVe siècle. Le lapin est aussi un symbole de la fertilité,
    présent dans toutes les mythologies. Il est associé à la divinité de la Terre
    Mère, à l’idée de la régénération et du renouvellement ininterrompu de la vie.
    C’était aussi un être céleste, qui incarnait une ancienne déesse germanique,
    Eostra, mythifiant le printemps et la fécondité, encore adorée au XIIIe siècle,
    à la campagne. Comme les Saxons célébraient l’arrivée du printemps avec des
    fêtes tumultueuses, les missionnaires chrétiens n’avaient d’autre choix que de
    les intégrer. En outre, la fête païenne d’Eostra coïncidait avec la célébration
    de la résurrection de Jésus Christ.




    L’agneau
    est un autre animal associé à Pâques. Son symbolisme est lié à la célébration
    juive du passage de la mer Rouge. A Pâques, chaque chef de famille devait
    choisir un agneau ou un bouc mâle de son troupeau, sans défauts physiques, qu’il
    devait garder du 10e jusqu’au 14e jour du mois de Nisan
    et le sacrifier d’un coup de poignard avant de le manger. L’agneau est aussi le
    signe de la douceur, de la simplicité, de l’innocence et de la pureté, autant
    d’attributs de Jésus-Christ.




    Pendant
    les 7 jours des Pâques juives, on ne consomme que du pain sans levain. Ce pain
    rappelle le pain sans levain que les Israélites ont préparé la nuit de leur fuite
    d’Égypte et symbolise, par l’absence de ferments levants, la propreté, la
    prévention de corruption et l’appel à une vie pure et sainte. Les traditions
    populaires roumaines sont loin de cette tradition juive qui associe le pain à l’amertume
    de l’esclavage en Égypte. Pour marquer la joie à Pâques, la « pasca »est,
    en fait, un pain sucré.




    La dernière
    partie de notre programme est consacré au jour de célébration de Pâques. Bien
    que les catholiques et les protestants aient célébré Pâques le 9 avril dernier,
    les Pâques orthodoxes ont lieu, cette année, le dimanche, 16. Cette situation découle
    des calculs astronomiques imprécis qui ont servi au premier synode œcuménique,
    organisé à Nicée en 325 de notre ère, de décider que les Pâques chrétiennes ne
    seraient plus célébrées au même moment que la fête juive, mais le premier
    dimanche après la pleine lune suivant l’équinoxe de printemps. La notion d’équinoxe
    vernal avait une signification particulière, car elle était considérée comme un
    moment représentatif du temps primordial où Dieu sépara la lumière des ténèbres
    et ordonna que la lumière soit donnée par le soleil – le jour, et par la lune -
    la nuit.


    Jusqu’en
    1582, tous les chrétiens célébraient Pâques à la même date. Le changement de date
    dans le christianisme occidental s’est fait par une réforme du calendrier
    initiée par le pape Grégoire VIII, qui voulait corriger le décalage découvert
    par les astronomes entre le calendrier utilisé jusqu’alors, soit le calendrier
    julien, et le temps astronomique réel. En utilisant le calendrier julien, la
    date de Pâques était, donc erronée. Alors que les catholiques commençaient à
    célébrer Pâques selon le nouveau calendrier rectifié, les Eglises orthodoxes
    continuaient, elles, à célébrer selon le calendrier julien, qui indiquait
    pourtant l’équinoxe et la pleine lune à des dates qui ne correspondaient plus
    aux dates astronomiques. Ceci explique l’écart qui persiste de nos jours encore.


    Lors de
    la conférence inter-orthodoxe de Constantinople en 1923, les Eglises orthodoxes
    ont essayé de trouver un compromis entre les deux calendriers, julien et
    grégorien. Lors de cette conférence, on a donc fixé Noël selon le calendrier
    grégorien, et Pâques, selon l’ancien calendrier julien.




    Avant de
    finir l’exposée de ce panorama des traditions pascales en Roumanie, il faut
    préciser que la plupart des Roumains suivent, du point de vue liturgique, la
    tradition byzantine. Les 7 jours de la Semaine sainte prennent fin à la nuit de
    la Résurrection, ce moment culminant de la fête pascale. La Semaine Sainte
    débute par le Dimanche des Rameaux. Dans les églises à travers la Roumanie, les
    prêtres rappellent dans leurs offices religieux chaque instant avant le sacrifice
    suprême que Jésus-Christ a fait pour sauver l’humanité entière. C’est une nuit
    spéciale, symbolisant la nuit de la lumière, de la purification, la libération
    de l’humanité de l’esclavage de l’enfer, du mal et de la mort. C’est pourquoi la
    fête pascale est une célébration de la lumière. A minuit, lorsque les gens se
    rendent au service de la Résurrection, ils allument des bougies, symbolisant le
    passage des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie.




    En vous
    remerciant de votre attention, nous souhaitons à ceux qui célèbrent Pâques, de Bonnes
    Fêtes, ainsi qu’à tous ceux qui nous écoutent, un printemps plein d’espoir et
    de lumière ! (écrit par Andra Juganaru)

  • 26.07.2018 (mise à jour)

    26.07.2018 (mise à jour)

    Incendies — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé qu’il ne détenait aucune information sur l’existence de ressortissants roumains parmi les 80 victimes enregistrées ces derniers jours dans les incendies qui ont ravagé la Grèce. La dépositaire de la couronne de Roumanie, fille aînée du feu roi Michel 1er et présidente de la Croix rouge roumaine, la princesse Margareta, a adressé un message de condoléances et de solidarité au peuple grec, promettant à la Croix rouge hellène l’aide sans délai de sa consœur. La Patriarchie roumaine encourage ses diocèses à venir en aide aux sinistrés grecs, lançant plusieurs appels aux dons, destinés à l’archidiocèse d’Athènes. Pour rappel, les autorités roumaines avaient envoyé mercredi deux aéronefs, dont un avion équipé pour lutter contre les incendies, en renfort aux autorités grecques. Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a émis un avertissement de voyage pour la Suède, en raison des incendies qui ravagent le nord et le centre du pays.



    Visite — Poursuite de la tournée de la cheffe du gouvernement roumain, Viorica Dancila, dans les Balkans occidentaux, tournée qui l’a conduite, jeudi, en République de Macédoine. Au programme de la visite, rencontres avec le chef de l’Etat, Gjorge Ivanov, le premier-ministre Zoran Zaev et avec le président du Parlement, Talat Xhaferi. Mercredi, Mme Dancila a fait une visite au Monténégro, où elle a été reçue par le président Milo Djukanovic. Elle a également rencontré son homologue Duško Markovic et le chef du Législatif, Ivan Brajović. Mme Dancila a exprimé son espoir que les autorités de Podgorica suivraient les pas nécessaires pour adhérer à l’UE. Elle a également souligné que les Balkans occidentaux constituent une priorité de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, durant le premier semestre 2019. Bucarest fournira l’assistance technique nécessaire pour que cette démarche réussisse, a précisé la responsable roumaine.



    DNA — A Bucarest, les quatre candidats aux fonctions de procureur en chef de la Direction nationale anticorruption ont participé jeudi à des entretiens avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Une décision devrait être prise vendredi quant à une nomination ou à une relance des procédures, a affirmé le ministre. Les quatre magistrats qui briguent un mandat à la tête du Parquet anticorruption sont Florentina Mirică — procureure en chef de la Section « Lutte contre la corruption », de la DNA, Cristian Lazar, adjoint au procureur en chef de la Section Poursuites pénales du Parquet général, Marius Iacob, adjoint au procureur en chef du Parquet anticorruption et Elena Grecu, procureur en chef dans la structure centrale de la Direction nationale anticorruption. Rappelons-le, l’ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi, a été révoquée le 9 juillet dernier par le chef de l’Etat, conformément à une décision en ce sens de la Cour constitutionnelle.



    Avions — Deux avions de combat britanniques Typhoon, qui participent à des misions de police aérienne en Roumanie, ont dû décoller d’urgence jeudi depuis la base aérienne Mihail Kogălniceanu (sud-est), en raison du fait qu’un avion russe survolant la mer Noire s’était beaucoup rapproché de l’espace aérien de l’OTAN. Une déclaration des Forces aériennes britanniques précise qu’il s’agissait d’un aéronef russe Soukhoï 24. Un événement similaire a eu lieu au mois de mai.



    Calendrier — La Roumanie a finalisé le calendrier des événements et réunions qui seront organisés dans le pays et à l’étranger durant la présidence du Conseil de l’UE qu’elle assurera au premier semestre 2019. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu, qui a présenté le bilan de son mandat. Le calendrier respectif comportera 1.400 réunions formelles, accueillies par Bruxelles et Strasbourg et 300 rencontres tenues dans le pays.



    Peste porcine — Les autorités roumaines tentent de limiter la propagation de la peste porcine africaine. Un comité pour les situations d’urgence a été mis en place au sein du ministère de l’Agriculture. Les autorités de Bucarest ont informé la Commission européenne qu’elles allaient solliciter le dédommagement des fermiers qui ont dû abattre les animaux. Près de 440 foyers de peste porcine ont été dépistés en Roumanie depuis le début de l’année.



    Météo — Les météorologues ont prolongé jusqu’à samedi soir l’alerte jaune aux pluies abondantes et à la météo instable, valable pour trois quarts du territoire de la Roumanie. Le mercure grimpera jusqu’à 32°. Les hydrologues ont eux aussi lancé plusieurs alertes en raison des pluies torrentielles des derniers jours, voire semaines. Une vigilance orange aux inondations concerne plusieurs rivières de l’est, du nord-est et du sud-est. Une personne est décédée emportée par les eaux et de nombreuses maisons ainsi que des terrains agricoles ont été inondés.


  • Nouveau calendrier du baccalauréat

    Nouveau calendrier du baccalauréat

    Pour la première fois depuis décembre 1989, l’examen du baccalauréat commence dès le mois de février, avec une première session comportant les épreuves orales de communication et les compétences numériques. Quelque 177 mille lycéens de terminale et jeunes qui ont échoué au bac ces dernières années sont attendus aux épreuves échelonnées du 12 au 22 février. Il s’agit des tests de compétence de communication orale en roumain et dans la langue maternelle – pour les jeunes issus des minorités ethniques -, ainsi que des épreuves orales censées évaluer la maîtrise d’une langue étrangère et les compétences numériques. Les épreuves écrites, les seules à être notées, sont prévues dans la seconde session du baccalauréat, du 25 au 28 juin.

    Ce calendrier a été établi d’un commun accord avec les représentants des parents et des élèves, par l’ancien ministre social – démocrate de l’Education, Liviu Pop, qui a quitté l’équipe gouvernementale au moment de la démission de l’ex premier ministre Mihai Tudose. Pop avait motivé cette nouvelle formule de l’examen du baccalauréat par le fait que la période précédant les épreuves écrites est très chargée pour les élèves. Pour leur part, les syndicats de l’Enseignement mettent en garde contre le fait que les changements opérés dans le calendrier de cet examen national risquent de conduire à des situations bizarres, que la loi en vigueur ne prend pas en compte. Par exemple, à la fin de l’année scolaire, certains élèves devront passer un examen de repêchage ou se retrouveront en situation de redoublement, ce qui ne leur permettra pas de se présenter aux épreuves écrites du bac. Selon la nouvelle formule, même en ce cas de figure, ils auront déjà passé une partie du bac.

    Toutefois, ce n’est qu’en juin prochain que l’on pourra tirer les conclusions sur les nouvelles règles, éventuellement par comparaison avec l’examen du baccalauréat de 2017, lorsque les élèves ont obtenu les meilleurs résultats jamais enregistrés ces 8 dernières années. Le taux de réussite a été de près de 73%, en hausse de 5% par rapport à 2016. Sur les plus de 135 mille jeunes inscrits au bac, seulement 97 ont obtenu la note maximale. Les résultats ont été enregistrés dans les comtés de Sibiu (centre), Bacău et Iaşi (est) et Cluj (nord-ouest). Au pôle opposé se sont retrouvés les départements de Ilfov et de Giurgiu( sud du pays).

    Liviu Pop, ministre de l’Education à cette époque-là, affirmait que les bons résultats des élèves à l’examen du baccalauréat de 2017 s’expliquaient non pas par un degré moindre de difficulté des sujets, mais par le niveau de connaissances des jeunes. Pourtant, en 2017 aussi, plusieurs lycées d’enseignement technologique ont rapporté zéro taux de réussite. Le Parti national libéral, d’opposition, avait alors estimé que ces résultats obligeaient les autorités à prendre en urgence des mesures pour appuyer l’enseignement. Selon eux, cet examen est depuis plusieurs années une simple formalité bureaucratique, car en l’absence de compétences pratiques et de qualifications, les jeunes bacheliers ont peu de chances d’intégrer le marché du Travail.