Tag: campagne de vaccination

  • Des mesures pour revigorer la campagne de vaccination

    Des mesures pour revigorer la campagne de vaccination

    Un peu plus de cinq millions de
    Roumains, soit juste un quart de la population du pays, sont complètement
    vaccinés contre le Sars-Cov-2 depuis le début de la campagne nationale d’immunisation,
    en décembre dernier. Ce qui est peu, reconnaissent les responsables en charge,
    dont les campagnes de sensibilisation aux bénéfices de la vaccination n’ont pas
    atteint leurs objectifs. Même constat chez les médecins et les spécialistes,
    qui s’inquiètent de voir que la quatrième vague de la pandémie se confirme, et
    qui se souviennent des problèmes infligés au système de santé par la troisième
    vague. Le nombre de nouvelles infections augmente d’un jour à l’autre, alors
    les autorités espèrent booster le désir des Roumains de se faire vacciner grâce
    à de nouvelles mesures, qui introduisent, pour la première fois, des
    récompenses matérielles.

    Le gouvernement a adopté, lundi, une ordonnance stipulant
    que, dorénavant, les personnes qui se feront complètement immuniser recevront
    un ticket-restaurant d’un montant de cent lei (un peu plus de 20 euros). A cela
    s’ajoutera une loterie avec des gains financiers, ouverte à toutes les
    personnes immunisées jusqu’à présent, a précisé la ministre de la santé, Ioana
    Mihăilă : « A partir du moment
    où l’Ordonnance d’urgence est publiée dans le Journal officiel, les personnes
    qui se font vacciner au schéma complet pourront bénéficier de
    tickets-restaurant, à récupérer au centre de vaccination au moment où ces
    tickets seront disponibles. Comme récompense supplémentaire pour tous ceux qui
    se sont fait complètement vacciner contre la COVID-19, l’on a proposé d’organiser
    une loterie de la vaccination, avec des gains financiers. »
    , a dit la
    ministre.


    Le premier ministre Florin Cîţu a de
    nouveau plaidé pour la vaccination. Dans son opinion, les gens qui travaillent
    dans le système public devraient choisir entre la vaccination gratuite et le
    dépistage régulier payant. « Je
    crois qu’il est important, surtout si on regarde le nombre de personnes
    infectées dernièrement, de prendre au sérieux la vaccination, c’est l’unique
    solution. À mon avis, les personnels qui travaillent pour l’État et pour les
    agences de l’État, la défense, l’intérieur, l’éducation, la santé, devraient se
    faire vacciner ou faire des tests de dépistage chaque semaine. Bien-sûr, les
    ministères en question doivent présenter des propositions, pour trouver les
    solutions. »
    , a expliqué le chef du gouvernement roumain.


    Par ailleurs, le corps de contrôle du
    premier ministre va vérifier la situation créée par la découverte, à travers
    une investigation de presse, de plusieurs centaines de pass sanitaires faux. La
    police a reçu plus de 370 plaintes concernant l’authenticité de pass sanitaires
    douteux.

  • La campagne de vaccination, au ralenti

    La campagne de vaccination, au ralenti

    Sur toile de fond de la baisse des demandes de vaccins de
    la part de la population, la Roumanie enregistre en ce moment un excédent de
    doses de sérums anti-Covid, et elle a demandé que les livraisons attendues au
    mois de juin soient suspendues. Selon le calendrier établi avec la Commission
    européenne, Bucarest aurait dû recevoir ce mois-ci plus de 7 millions de doses
    de vaccin, mais les livraisons se limiteront à 2,6 millions de doses, à la demande
    des autorités roumaines. « Il est très important d’avoir un équilibre
    entre la quantité de vaccins qui est livrée à la Roumanie et le nécessaire de vaccins
    », a déclaré le chef de la campagne d’immunisation, Valeriu Gheorghita.






    Par ailleurs, l’évaluation des centres de vaccination a
    été finalisée la semaine dernière. 11 centres fermeront leurs portes
    temporairement, 127 autres verront leurs horaires réduits et 70 autres ont déjà
    été fermés. Selon Valeriu Gheorghita, on ne souhaite pas fermer définitivement
    les centres de vaccination, car il est difficile d’anticiper l’évolution de la
    situation épidémiologique dans les mois à venir et il faut que le centres
    soient prêts à être réactivés si nécessaire.






    Entre temps, la vaccination se poursuit aussi dans les cabinets
    des médecins traitants tant à Bucarest, la capitale, que dans tous les départements
    du pays. Un tiers des médecins traitants ont signé un contrat avec la Caisse
    nationale d’assurance maladie pour pouvoir administrer les sérums anti-Covid. A
    compter de la semaine prochaine, les autorités roumaines envisagent de mettre
    en œuvre un plan d’action intitulé « La ville fait vacciner le village » qui
    vise à envoyer des équipes mobiles de médecins dans les quelque 3 000 communes
    de Roumanie, d’ici la fin juillet, pour faire vacciner les gens du milieu
    rural. Tout cela parce que « la perspective d’une nouvelle vague de
    contamination, notamment durant la saison froide, est très précise », de l’avis
    des responsables de Bucarest.






    Le même Valeriu Gheorghita insiste sur le fait que les
    informations sur la vaccination doivent arriver plus vite à la population, à l’aide
    des autorités locales, des ONG et des associations internationales. A son avis,
    il est « très probable » que le variant Delta de la souche virale
    Sars-CoV-2 provenant d’Inde devienne le « variant dominant ». Dans ces
    conditions, il est très important que les autorités assurent l’accès à la
    vaccination des gens qui souhaitent se faire immuniser, car si un taux d’immunisation
    suffisant pour arrêter la propagation du virus n’est pas atteint, la Roumanie
    risque d’être frappée par une 4e vague de la pandémie, affirme
    encore le chef de la campagne de vaccination, le médecin militaire Valeriu
    Gheorghita. Il assure que les sérums actuels ont déjà prouvé leur efficacité
    face au variant mentionné, mais à condition d’avoir le schéma complet de vaccination.
    Notons pour terminer, qu’à l’heure où l’on parle, plus de 4,2 millions de Roumains
    sont pleinement immunisés contre le coronaviurs, sur un total de 4,6 millions
    de vaccinés. (Trad. Valentina
    Beleavski)

  • Quatre millions de Roumains complètement vaccinés

    Quatre millions de Roumains complètement vaccinés

    Plus de quatre millions de personnes ont été complètement
    vaccinées contre la Covid-19 en Roumanie, depuis le début de la campagne
    nationale, le 27 décembre 2020. Toutefois, à l’heure où l’on parle,
    la campagne est en perte de vitesse, selon les données officielles. Le nombre
    des gens qui se font immuniser est actuellement de moins de 50.000 en 24
    heures, soit la moitié des chiffres enregistrés en période de pic de campagne. Plus
    de 8,3 millions de doses de vaccin ont été administrées sur l’ensemble du pays.

    Le coordonnateur de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiţă, s’est dit
    satisfait de la mise en œuvre de l’infrastructure et de la campagne en tant que
    telle. Il s’est déclaré content de l’effort fait notamment pour mettre en place
    une infrastructure entièrement nouvelle, avec des centres de vaccination fixes
    et mobiles, ouverts dans les cabinets des médecins traitants ou dans des
    centres médicaux, dans des entreprises ou encore avec des marathons de
    vaccination. À présent, les seuls à ne pas se faire immuniser sont les gens qui
    ne le veulent pas, a affirmé Valeriu Gheorghiță. Dans ce contexte, il a
    confirmé le ralentissement de la campagne, qu’il a expliqué par la baisse de l’intention
    de la population de se faire vacciner, sans rapport avec l’organisation de la
    campagne. Selon Valeriu Gheorghiță, la Roumanie fait partie des États qui
    assurent l’accès le plus facile à la vaccination contre la Covid-19, mais la
    volonté des bénéficiaires est un élément essentiel.

    Et lui d’ajouter qu’il y a
    de place pour faire mieux, mais que l’accès facile est évident, les gens
    pouvant choisir le type de vaccin et le centre de vaccination où ils peuvent se
    rendre munis tout simplement de leur carte d’identité, ou bien se rendre à des
    marathons de vaccination ou préférer les équipes de vaccination mobiles qui se
    rendent dans les entreprises. Valeriu Gheorghiţă a aussi déclaré que le
    contrôle épidémiologique était bon en Roumanie, vu les quelques centaines de
    nouvelles infections par le SARS-CoV-2 dépistées quotidiennement et le taux d’incidence
    cumulé d’environ 0,2‰. « Le taux de positivité des tests est de 0,6%, ce
    qui est bien du point de vue épidémiologique. Ce qui est important c’est de ne
    pas baisser la garde. », a-t-il ajouté. Valeriu Gheorghiță a encore
    annoncé pour cette semaine le début de la vaccination dans 35 hôpitaux publics
    et 6 hôpitaux privés, qui s’ajouteront aux centres déjà ouverts.

    Rappelons que,
    depuis le 1-er juin, la Roumanie a ouvert la vaccination avec le sérum Pfizer aussi aux enfants entre 12 et 15 ans, étant ainsi le
    premier pays de l’UE à immuniser cette tranche d’âge de sa population. Par
    ailleurs, les autorités se sont fixé la cible de 10 millions de personnes
    immunisées jusqu’au 1-er septembre et annonce que la Roumanie respectait le
    calendrier des procédures visant la délivrance du pass sanitaire européen à
    partir du 1-er juillet. (Trad. Ileana
    Ţăroi)

  • Dernières nouveautés concernant la vaccination et la quarantaine

    Dernières nouveautés concernant la vaccination et la quarantaine

    En
    Roumanie, l’intention de se faire vacciner n’a pas diminuer, les données
    sociologiques indiquant un taux d’au moins 50%, déclarait mardi le médecin Valeriu
    Gheorghiţă, président du Comité national de coordination des activités
    relatives à la vaccination de la population contre le SARS-CoV-2. Selon lui,
    plus de 1,2 millions de personnes figurent sur la plateforme mentionnée pour
    recevoir la première et la seconde injection du vaccin Pfizer/BioNTech, pour la
    plupart. À l’heure qu’il est, près de deux millions et demi de gens ont été
    immunisés à l’échelle nationale, dont plus de la moitié ont reçu les deux doses.
    Valeriu Gheorghiţă a rappelé qu’un millier de centres de vaccination étaient
    actuellement ouverts, avec une capacité maximale de 115.000 personnes
    immunisées par jour. Plus de deux tiers en sont des centres Pfizer/BioNTech et
    le reste AstraZeneca et Moderna. Le président du Comité national de
    coordination de la campagne de vaccination a aussi fait savoir que les
    personnes, qui veulent se faire immuniser sans programmation, pourraient se
    rendre prochainement dans les centres qui administrent le vaccin AstraZeneca et
    où il reste des créneaux disponibles.

    Dans un contexte d’accroissement constant
    du nombre des malades de Covid-19 hospitalisés en réanimation et de celui des
    morts à cause de l’infection, les autorités roumaines exhortent à nouveau la
    population à se faire vacciner et à respecter les mesures barrières. Selon l’Institut
    national de santé publique (INSP), seulement
    quelque 18.000 personnes vaccinées, soit moins de 1% du total, ont été testées
    positives au SARS-CoV-2 entre décembre 2020 et avril 2021, après la première
    injection du vaccin, Pfizer/BioNTech pour deux tiers d’entre elles, AstraZeneca
    pour un quart et Moderna pour les autres. Pendant cette même période, près de
    3.000 personnes, soit 0,21% du total de celles à avoir reçu aussi la seconde
    injection, ont été testées positives, la plupart d’entre elles ayant reçu le
    vaccin Pfizer/BioNTech et les autres le vaccin Moderna.

    La seconde injection
    avec le sérum anglo-suédois AstraZeneca a commencé à être administrée en
    Roumanie à peine cette semaine. Par ailleurs, les premières 60.000 doses de
    vaccin américain Johnson&Johnson sont arrivées en Roumanie ce mercredi,
    mais elles ne seront pas utilisées pour l’instant, en attendant la position de
    l’Agence européenne des médicaments (EMA). Aux Etats-Unis, les agences
    fédérales de la santé ont recommandé, mardi, la suspension du vaccin après l’apparition
    d’effets secondaires rares, notamment des caillots sanguins, chez six personnes
    vaccinées. Selon les autorités de Bucarest, la Roumanie devrait se voir livrer 100.000
    autres doses de vaccin Johnson & Johnson en avril, plus d’un demi-million
    de doses en mai et 1,6 millions en juin. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Priorités de la vaccination anticovid

    Priorités de la vaccination anticovid

    Cela
    fait presqu’une année que le premier cas de coronavirus a été confirmé en
    Roumanie. Depuis, le bilan des décès approche les 20 000 personnes. Comme
    partout en UE, la campagne de vaccination anticovid a démarré en Roumanie le 27
    décembre dernier et les données centralisées au niveau intracommunautaire nous
    placent en 3e position en ce qui concerne le taux d’immunisation de
    la population. « Le rythme dans lequel la campagne s’est déroulée
    jusqu’ici nous confirme que nous approchons l’objectif visé, celui d’immuniser
    l’ensemble de la population dans les plus brefs délais » – c’est ce qu’affirme
    le responsable de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiță. Il a
    également fait savoir qu’en Roumanie, le nombre des personnes vaccinées avait
    déjà dépassé celui de personnes infectées.






    La
    stratégie de vaccination adoptée par Bucarest a visé avant toute chose le
    personnel médical et les résultats en sont déjà évidents. Et pour cause, le
    taux d’infection dans les rangs du personnel médical a baissé de 85% en
    Roumanie. Dans la phase actuelle de la campagne on se concentre en priorité sur
    les malades chroniques et sur les personnes âgées de plus de 65 ans, notamment
    celles se trouvant dans les maisons de retraite et dans les centres
    d’assistance sociale. S’y ajoutent les employés des domaines considérés comme
    essentiels pour le fonctionnement de l’Etat. Les enseignants en sont une
    catégorie. Surtout que, début février, les cours ont repris en présentiel un
    peu partout en Roumanie, après presqu’une année d’enseignement à distance.
    Selon le ministère de l’Education, depuis le retour en classe, le 8 février
    dernier, plus de 800 élèves et quelque 640 enseignants ont été dépistés
    positifs au nouveau coronavirus, ce qui fait qu’environ 700 classes ont à
    nouveau passé aux cours en ligne, temporairement cette fois-ci.






    Les
    autorités plaident donc pour une immunisation accélérée dans l’Education. Pour
    ce faire, toutes les inspections scolaires et toutes les universités doivent
    fournir au plus vite à la Direction de santé publique les listes nominales du
    personnel qui souhaite se faire vacciner contre le coronavirus.




    Valeriu
    Gheorghita : « Il n’est plus nécessaire de s’inscrire sur la plate-forme dédiée,
    justement pour ne plus attendre une place libre. Les donnes seront centralisées
    par chaque unité d’enseignement et transmises aux inspections scolaires. En
    coopération avec la Direction de santé publique, on établit les centres où aura
    lieu la vaccination. En principe, chaque département dispose de deux centres. »




    A
    noter que plus de 40 000 salariés de l’Education se sont déjà fait vacciner, et
    la moitié ont reçu aussi le rappel.






    Enfin,
    mentionnons que les sans-abris sont désormais une catégorie prioritaire da la
    campagne de vaccination en Roumanie. Des équipes mobiles spécialisées s’en
    chargent, appuyées par les autorités locales et les directions d’assistance
    sociale. Pour les SDF, le plus grand défi c’est de retrouver les personnes en
    question pour leur administrer le rappel du vaccin. Jusqu’ici quelque 300 personnes
    sans-abri ont reçu la première dose du vaccin anticovid et un nombre similaire
    a en reçu aussi le rappel. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La campagne de vaccination rencontre des problèmes

    La campagne de vaccination rencontre des problèmes

    Le
    lancement de la plateforme de programmation en ligne s’est accompagné de
    problèmes dans le déroulement de la campagne de vaccination anti-Covid 19, démarrée
    en Roumanie le 27 décembre dernier. Ainsi, les participants à un récent
    wébinaire organisé par le Collège des médecins ont abordé, entre autres, l’impossibilité,
    pour de nombreux malades chroniques, de prendre rendez-vous, pour se faire
    vacciner, à cause de la forte demande.

    Le coordonnateur de la campagne
    nationale de vaccination contre le SARS-CoV-2, le médecin colonel Valeriu
    Gheorghiță, affirme qu’environ 75% des personnes programmées ont 65 ans et plus,
    ou souffrent de maladies chroniques. Et lui d’expliquer que la base de données
    de la Caisse nationale d’assurance maladie était malheureusement lacunaire, des
    malades chroniques n’y figurant pas, ce qui les a empêchés de se programmer
    pour se faire immuniser. De son côté, le médecin Alexandru Rafila, le
    représentant de la Roumanie à l’Organisation mondiale de la santé et, à
    présent, député social-démocrate au Parlement de Bucarest, considère que le
    fonctionnement chancelant de la plateforme de programmation en ligne ainsi que l’ouverture de la deuxième étape d’immunisation
    en l’absence d’une liste de groupes prioritaires pourraient mettre à mal la
    vaccination de la population. Il demande aux autorités d’assurer le
    fonctionnement des centres de vaccination y compris en fin de semaine, de façon
    à atteindre l’immunisation de 70% de la population d’ici septembre. Selon M. Rafila,
    le plus important, pour la Roumanie, c’est de réussir à utiliser efficacement
    les lots hebdomadaires de doses de vaccin. Les autorités se sont fixé l’objectif
    de vacciner, dans un délai de 6 à 9 mois, toutes les personnes qui le souhaitent.
    La secrétaire d’Etat au ministère de la santé, Andreea Moldovan, elle aussi
    médecin, voit la vaccination contre la Covid 19 comme une question de sécurité
    nationale. Elle a rappelé que les études scientifiques réalisées jusqu’à
    présent mettaient en évidence une immunisation apportée par le vaccin similaire
    à celle post-maladie. Les mêmes études indiquent aussi le fait qu’environ 80% des
    personnes ayant guéri de la maladie ont développé des anticorps viables pendant
    des périodes de temps différentes.

    Par ailleurs, le député européen social-démocrate
    et ancien premier ministre, Mihai Tudose, demande à la Commission européenne de
    garantir d’urgence le nombre de doses de vaccin nécessaire à réaliser, d’ici l’été
    prochain, l’immunisation de masse dans l’Union européenne. De l’avis de l’ancien
    premier ministre roumain, il faut mettre en corrélation l’approvisionnement en
    doses de vaccin et la vaccination proprement dite. À son tour, le secrétaire d’Etat
    au ministère de l’intérieur, Raed Arafat, voit un signal positif dans le fait que les gens
    veulent se faire immuniser. Il considère aussi qu’une reconnaissance de la
    vaccination contre le nouveau coronavirus à l’échelle communautaire sera mise
    au point. Rappelons que les 27 sont en train de débattre si les personnes
    vaccinées contre la Covid-19 devraient bénéficier d’une liberté de se déplacer
    plus large que celle des personnes non vaccinées. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • La campagne de vaccination – un bilan d’étape

    La campagne de vaccination – un bilan d’étape

    Cette
    deuxième étape de la campagne de vaccination contre la Covid-19 concerne les
    personnes de plus de 65 ans, les malades chroniques de tous les âges, et les
    personnels des secteurs d’activité jugés essentiels pour le fonctionnement de l’État.
    Le processus de programmation se déroule bien, affirme le premier ministre,
    Florin Cîţu, dans un message sur les réseaux sociaux, où il rappelle les
    chiffres communiqués par le ministère de la santé. Selon ces données, les
    seniors de plus de 65 ans et les personnes souffrant d’une maladie chronique ont
    réservé plus de 75% des rendez-vous de cette deuxième étape de vaccination. « C’est
    exactement ce qu’il faut faire : protéger d’abord les personnes
    vulnérables. », affirme, à son tour, le ministre de la santé, Vlad
    Voiculescu.

    À l’échelle nationale, le Comité de coordination de la campagne de
    vaccination a fait savoir que, sur les 365.000 programmations disponibles, plus
    de 300.000 avaient été réservées en deux jours. Le processus a démarré vendredi
    après-midi et dimanche matin déjà il n’y avait plus de rendez-vous disponible à
    Bucarest et à Cluj. Le nombre des demandes a dépassé la capacité actuelle d’allocation
    des doses de vaccin, or les programmations sont liées au stock de doses et au
    nombre des gens qui veulent se faire immuniser, expliquent les coordonnateurs
    de la campagne. La plateforme en ligne covid.gov.ro a enregistré plus de deux
    millions et demi de visiteurs. Environ 50% des programmations ont été
    effectuées individuellement, sur la plateforme en ligne, tandis que l’autre
    moitié a été réalisée par téléphone, ou par le médecin de famille ou bien par l’employeur.
    Pour l’instant, le processus est suspendu dans plusieurs département du pays,
    faute de rendez-vous disponibles.

    Entre temps, des efforts sont faits pour
    mettre en place de nouveaux centres de vaccination, car seulement une partie des
    650 centres envisagés pour cette étape est fonctionnelle. A Bucarest, par
    exemple, qui rapporte, d’ailleurs, le plus grand nombre de nouvelles infections
    par jour, cette deuxième étape de la campagne de vaccination a débuté uniquement
    dans les centres destinés à l’immunisation du personnel soignant, dans la
    première étape. Selon la Direction de santé publique locale, la capitale
    devrait bénéficier d’une trentaine de nouveaux centres, ouverts en fonction des
    demandes et du nombre de doses de vaccin disponibles. Plus de 200 000 Roumains
    se sont fait vacciner contre le nouveau coronavirus jusqu’à présent. Plusieurs
    centaines d’effets secondaires, mineurs et communs, ont été enregistrés. En
    même temps, d’autres doses de vaccins devraient arriver bientôt en Roumanie. (Trad. :
    Ileana Ţăroi)

  • 08.01.2021

    08.01.2021

    Covid-19 – Le
    ministère roumain de la santé veut simplifier les procédures d’autorisation des
    centres de vaccination anti-COVID-19, la modification en ce sens de la
    législation étant en cours, selon le ministre Vlad Voiculescu. Dans un message
    sur Internet, le premier ministre Florin Cîţu écrit que la capacité de
    vaccination de la Roumanie s’accroît quotidiennement, pour atteindre bientôt un
    millier de centres capables d’effectuer environ 150.000 vaccins par jour. Plus
    de 76.000 Roumains se sont déjà fait immuniser. Bucarest a rapporté vendredi
    près de 5.000 nouveaux cas de de COVID 19, dont les plus nombreux à Bucarest. A
    l’heure qu’il est, 1.100 malades graves sont hospitalisés en soins intensifs et
    le nombre des décès est de plus de 16.500. La Roumanie a enregistré plus de 660.000
    personnes infectées par le coronavirus, depuis le début de la pandémie.


    L’Union européenne a conclu un nouvel
    accord avec
    Pfizer/BioNTech pour l’achat de 300 millions de doses de vaccin en plus des 300
    millions de doses déjà achetées, a annoncé, aujourd’hui, la présidente de la Commission
    européenne, Ursula von der Leyen, selon l’agence de presse DPA. Elle a aussi
    précisé que 75 millions de doses de vaccins supplémentaires devraient être
    livrées au cours du deuxième trimestre de cette année. La campagne d’immunisation
    avec le vaccin américano-allemand Pfizer-BioNTec a débuté dans l’UE en décembre
    dernier. Bruxelles a
    aussi approuvé l’utilisation du vaccin développé par l’Américain Moderna, mais
    la première tranche de 160 millions de doses n’a pas encore été livrée. La
    Commission européenne, tout comme des dirigeants de l’Union, est devenue la
    cible des critiques, la population étant mécontente de la relative lenteur de
    la campagne de vaccination des 450 millions d’habitants du bloc communautaire.

    Budget – La Commission européenne a réitéré son avertissement pour le gouvernement de coalition de centre-droit de Bucarest qu’il doit maîtriser le déficit budgétaire, en raison de la forte hausse de dépenses et la baisse considérable des recettes en 2020, sur fond de pandémie de Covid-19. « Nous attendons un budget robuste pour 2021 de la part de la Roumanie », a affirmé le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, à l’issue d’une conversation téléphonique avec le ministre roumain des finances, Alexandru Nazare. Celui-ci a promis que les investissements et l’utilisation des fonds européens restaient une priorité de l’Exécutif roumain. Le ministre roumain des finances a aussi assuré que Bucarest comptait sur une réduction graduelle du déficit budgétaire à partir de cette année, pour atteindre les 3% du PIB en 2024.


    Réunion – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a aujourd’hui un entretien
    avec le premier ministre libéral Florin Cîţu et avec les autres ministres
    libéraux de l’Exécutif de coalition. Parmi eux, les titulaires de la défense, -
    Nicolae Ciucă, des affaires étrangères – Bogdan Aurescu, des finances -
    Alexandru Nazare, et de l’intérieur – Lucian Bode. Jeudi, le chef de l’Etat a
    eu une autre réunion avec le premier ministre et avec les ministres
    représentant l’USR PLUS. Le gouvernement de coalition installé à Bucarest le 24
    décembre, inclut aussi trois ministres de l’UDMR.

    Education nationale – Les élèves roumains pourraient retourner à l’école à partir du 8 février, c’est une des conclusions de la rencontre du ministre roumain de l’éducation nationale, Sorin Câmpeanu, avec les représentants des syndicats enseignants, des élèves et des parents d’élèves. Cela dépend néanmoins de l’évolution de la pandémie de coronavirus, la réouverture des établissements scolaires étant liée au taux d’incidence enregistré dans chaque zone du pays. Les examens nationaux d’évaluation nationale, pour la fin du collège, et de Baccalauréat se dérouleront en présentiel, en respectant les mesures barrières anti-Covid. Tous les participants à cette rencontre ont demandé une majoration du budget alloué à l’éducation nationale.














    Statistiques -
    La Roumanie occupe la deuxième place dans l’Union européenne, pour ce qui est
    du nombre de mères adolescentes, la grossesse à cet âge-là ayant des
    conséquences négatives sur les futures mamans, ainsi que des coûts sociaux et
    économiques élevés, indique une étude réalisée par l’UNICEF et l’Association
    SAMAS. Ce phénomène se répète dans les mêmes familles, vivant dans la précarité
    économique, sociale et de santé. Selon cette étude réalisée en 2019, près de 17.000
    grossesses ont été enregistrées parmi les adolescentes, une réalité qui pourrait
    être évitée grâce à l’éducation et à des programmes de planning familial,
    adaptés à l’environnement social et culturel dans lequel vivent ces jeunes
    filles. Les auteurs de l’étude recommandent, entre autres, de déclencher une réforme
    de la législation et de l’administration, pour supprimer les barrières devant l’accès
    des mineurs à l’information et aux services de santé de la reproduction et de
    la sexualité, et d’introduire dans le programme scolaire des cours obligatoires
    d’éducation à la santé de la reproduction et de la sexualité.


    Météo – Le temps s’est
    refroidit en Roumanie. Il pleut sur le nord, le nord-ouest et le sud. La
    neige et la grêle sont signalées dans les régions de collines du sud, du centre
    et de l’est. La neige est aussi présente dans les zones de montagne. Les
    températures maximales de la journée vont de 0° à 9°, avec 4° à Bucarest, à
    midi.

  • La campagne de vaccination prend de la vitesse

    La campagne de vaccination prend de la vitesse

    La campagne de vaccination anti-Covid
    19 s’accélère en Roumanie, où, lundi, en une seule journée, le nombre des
    personnes immunisées a été comparable à celui enregistré tout au long de la
    semaine dernière. Selon les données du Registre électronique national des vaccinations,
    l’Institut national de santé publique rapportait, lundi soir plus de 25 000
    immunisations et 47 cas d’effets secondaires bénins et passagers, dont huit cas
    de réactions au site d’injection (telles rougeur, gonflement, douleur,
    induration) et trente-neuf cas de réactions générales, comme la fièvre, les
    maux de tête, les douleurs musculaires ou articulaires, la fatigue, les démangeaisons.

    C’est le médecin colonel Valeriu Gheorghiţă, coordonnateur de la campagne de
    vaccination nationale, qui a annoncé le passage à la vitesse supérieure. Selon
    lui, une grande partie du personnel médical recevra la première dose du vaccin
    Pfizer-BionTech, vu que plus de 90% des 370 centres de vaccination dédiés à
    travers le pays fonctionneraient à un taux d’immunisation estimé à 20 000 personnes
    par jour. Il existe ainsi la possibilité que la deuxième étape de la campagne
    de vaccination, ciblée sur le personnel soignant des centres médico-sociaux,
    démarre dans la seconde moitié de ce mois. Valeriu Gheorghiță a aussi précisé
    que l’ampleur de la campagne de vaccination était liée aux nombre de doses de
    vaccin disponibles, la stratégie nationale envisageant la mise en place de 900
    centres d’immunisation pour la deuxième étape. L’Union européenne a contracté, dans
    la première phase, environ 8,5 millions de doses de vaccin Pfizer/BioNtech pour
    la Roumanie.

    Depuis lundi, la vaccination est en cours dans tous les hôpitaux
    militaires de Roumanie, informe le ministère de la défense de Bucarest, via un
    communiqué de presse. « L’immunisation du personnel médical est un acte de
    responsabilité, qui lui assure la protection et la capacité de continuer à
    soigner, en sécurité, tous les malades.
    », est-il dit dans le communiqué. Jusqu’à
    présent, plus de 70% du personnel de l’Hôpital universitaire des urgences militaire
    central de Bucarest, où fonctionne un centre de vaccination anti-COVID-19, a
    choisi de se faire vacciner. Ceux qui se battent en première ligne contre le
    coronavirus depuis le début de la pandémie, en ont la priorité. Le médecin colonel
    Valeriu Gheorghiţă, qui a reçu lui-même la première dose de vaccin, en présence
    des médias, mardi, a déclaré que la vaccination était la mesure médicale sûre,
    efficace et rapide pour un retour à la normale. « Le temps est venu de
    réduire les conséquences négatives de cette pandémie, de limiter les pertes en
    vies humaines, de limiter les tragédies des familles, de limiter tout ce qui
    nous a affectés durant cette période. »
    , a affirmé le coordonnateur de la
    campagne de vaccination nationale. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • La stratégie de vaccination anti-Covid. Les préparatifs.

    La stratégie de vaccination anti-Covid. Les préparatifs.

    La stratégie de vaccination anti-covid sera rendue
    publique la semaine prochaine, ont fait savoir les autorités de Bucarest. Cela,
    dans le contexte où, aux dires du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, des
    progrès ont été enregistrés au niveau européen dans la mise au point de vaccins
    contre le coronavirus et les spécialistes sont plutôt optimistes. Les lignes
    générales de cette stratégie ont déjà été établies en Roumanie, a précisé le
    président, qui a demandé aux institutions responsables de communiquer avec la
    population de manière claire et transparente et de combattre la désinformation.
    Ces annonces ont été faites lors d’une réunion du président avec les
    responsables du système de santé.






    Klaus Iohannis : « Je crois qu’il est extrêmement
    important de lutter contre la désinformation et les fake news, qui sèment la
    méfiance et ont un effet manipulatoire profondément nocif. Tant que les preuves
    scientifiques témoignent de la sécurité et de l’efficacité des vaccins, dont l’utilisation
    est directement conditionnée par l’avis favorable des organismes scientifiques
    spécialisés, et tant que le vaccin reste le principal facteur capable de mettre
    fin à cette pandémie, il faut réunir nos efforts pour mettre en place une
    campagne de vaccination efficace. »







    Le chef de l’Etat a insisté sur l’importance des efforts
    réunis, pour que la campagne de vaccination permette le retour à une vie
    normale aussi vite que possible. Il a aussi expliqué la manière dont la
    campagne aurait lieu : « La vaccination se fera par étapes et commencera
    par certaines catégories de la population, établies selon des critères
    épidémiologiques et médicaux. Dans un premier temps, il s’agit de faire
    vacciner le personnel soignant, les catégories à risque, mais aussi les
    personnels des secteurs essentiels, tels l’éducation, la sécurité nationale,
    les transports, l’énergie, la fourniture d’eau et d’aliments. »








    Récemment, le ministre roumain de la Santé, Nelu Tataru,
    déclarait qu’en Roumanie la vaccination anti-covid de la population ne serait
    pas obligatoire, mais recommandée par les autorités. Selon le Baromètre de la
    santé publique, 21% des Roumains se feraient vacciner si un vaccin était
    disponible, un tiers s’immuniseraient uniquement après s’être assurés qu’il n’y
    avait pas d’effets secondaires et 8% des Roumains aimeraient se renseigner
    davantage avant de prendre une décision. Tout cela, dans le contexte où la
    moitié des Roumains est en général d’accord avec tout type de vaccination.






    A son tour, le premier ministre Ludovic Orban a déclaré
    que la stratégie de vaccination anti-covid se ferait dans le respect des
    recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci a salué
    les « nouvelles encourageantes » concernant les vaccins contre le
    coronavirus, mais estime que plusieurs mois passeront encore avant que le
    vaccin ne soit disponible à une large échelle. Plusieurs compagnies
    pharmaceutiques ont déjà annoncé avoir développé des vaccins d’une efficacité
    de 90% contre ce virus. De son côté, la Commission Européenne a signé plusieurs
    contrats d’acquisition de vaccins, Bucarest en étant un des bénéficiaires. La
    Roumanie devrait recevoir 10 millions de doses, affirme le chef de l’Etat.
    Celles-ci seraient disponibles au plus tôt au premier trimestre de l’année
    prochaine. (Trad. Valentina Beleavski)