Tag: cannabis

  • 19.09.2023 (mise à jour)

    19.09.2023 (mise à jour)

    ONU – Le président roumain, Klaus Iohannis participe au sommet de la 78e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies à New York. Il doit s’exprimer mercredi dans le cadre des débats généraux de la session. Mardi, la ministre roumaine des Affaires Etrangères, Luminiţa Odobescu, a participé à la troisième réunion du format trilatéral UE – Arabie – Saudite – Ligue des Etats Arabes, organisée avec la participation de l’Egypte et de la Jordanie, en marge de la 78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU. Dans un communiqué du Ministère roumain des Affaires Etrangères, le principal but de ce format porte sur la relance du processus de paix au Moyen Orient et sur la protection de la perspective des deux Etats, israélien et palestinien. La responsable de Bucarest a exprimé le soutien de la Roumanie à ce format trilatéral, tout en soulignant la nécessité de la mise en place d’un horizon politique crédible et d’une série de mesures censées renforcer la confiance et débloquer les négociations de paix. Luminita Odobescu a par ailleurs plaidé pour le maintien du statu quo sur les lieux saints de Jérusalem, tout en mettant en avant le rôle de gardien de la Jordanie.

    Fiscalité – Au bout de deux mois de négociations entre le PSD et le PNL, le ministre roumain des Finances a soumis enfin au débat public la proposition de loi concernant les nouvelles mesures fiscales et budgétaires. Au terme du nouveau projet, le taux de cotisation des micro-entreprises dont les recettes ne dépassent pas les 60.000 euros sera de 1%, tandis qu’à partir de cette somme il sera de 3%. Le même taux sera appliqué aux entreprises des domaines du logiciel, du juridique ou de l’assistance médicale. Les salariés du BTT et de l’Industrie alimentaire seront tenus pour payer leur contribution à la Sécurité sociale, tandis que les informaticiens devront payer un impôt sur le revenu pour les sommes dépassant les 10.000 lei, soit 2000 euros. Le gouvernement instaure aussi un taux d’imposition minimal sur le chiffre d’affaires dans le cas des grandes compagnies et une taxe supplémentaire d’1% pour les banques. L’Exécutif doit assumer sa responsabilité pour ce nouveau paquet législatif d’ici la fin du mois afin que les mesures soient mises en place à partir du 1 octobre. Selon les autorités, les nouvelles prévisions arriveront à faire baisser le déficit budgétaire, en écartant le risque que le pays se voit priver de milliards d’euros de fonds européens. Les élus de l’USR, d’opposition, ont déclaré déposer une motion de censure visant le paquet de mesures fiscales a annoncé le leader du parti, le député Cătălin Drulă.

    Fermiers – Les
    agriculteurs bulgares ont protesté ce mardi encore contre la reprise des
    importations de céréales ukrainiennes décidée par le gouvernement de Sofia
    suite à la levée de l’embargo par l’UE. Pour sa part, Bucarest a décidé
    d’autoriser de nouveau le transit des céréales ukrainiennes, mais il a mis en
    place une série de restrictions en vigueur un mois durant, le temps que l’Ukraine
    introduise des normes pour contrôler ses exportations. Par conséquent, les
    cultivateurs roumains ont suspendu leurs protestations. Rappelons que la
    Pologne, la Slovaquie et la Hongrie ont décidé à l’unisson de continuer à
    interdire les importations de céréales ukrainiennes en poussant Kiev à dénoncer
    la mesure auprès de l’Organisation mondiale du Commerce.

    Cannabis – Le Sénat de Bucarest a rejeté une proposition de loi censée autoriser la possession d’une quantité de cannabis de trois grammes tout au plus pour usage personnel. Initié par un groupe de députés non affilié, le projet voudrait remplacer les sanctions pénales par des amendes allant de 200 à 600 euros. La proposition sera soumise au vote de la Chambre des députés qui est la chambre décisionnelle dans cette affaire.

    Festival – Le Festival international de musique George Enescu, en est à sa dernière semaine. D’ici et jusqu’à dimanche, le public est attendu à une série de concerts organisés sur la Place du festival, près de l’Athénée roumain. L’entrée est libre et les spectateurs mélomanes pourront écouter des orchestres renommés de Roumanie et de République de Moldavie, accompagnant des solistes célèbres. Le Big Band de la radio sous la baguette de Simona Strungaru sera en concert vendredi soir. Dimanche, le dernier spectacle à l’affiche du festival sera l’orchestre de la Camerata royale qui accompagnera le fameux percussionniste, Zoli Toth.

    Météo – Il fait beau en Roumanie ce mercredi, avec des températures particulièrement élevées. Les maximas de mercredi iront de 22 à 31 degrés. 29 degrés et du soleil à Bucarest aussi.

  • September 19, 2023

    September 19, 2023

    UN The president of Romania
    Klaus Iohannis takes part in the UN General Assembly in New York, and is
    to attend the summit on Sustainable Development Goals. In his address, Mr.
    Iohannis will reiterate Romania’s firm support for efficient multilateralism,
    compliance with international law and a rule-based international
    order. According to Radio Romania’s correspondent, the General Assembly
    session is affected by global divisions, deepened by recurrent crises and in
    particular by Russia’s invasion in Ukraine. The Ukrainian president Volodymyr
    Zelenskyy will attend the meeting for the first time since the war in his
    country started, and is to address today leaders from around the world present
    in New York. The US president Joe Biden will also give his traditional speech
    before the Assembly and will plead for stronger action to fight global warming,
    and for continuing support to Ukraine for as long as necessary.


    TAXES The
    Romanian finance ministry has released for public review a draft law on new tax
    and budget related measures, after nearly 2 months of negotiations between the
    2 members of the ruling coalition, the Social Democrats and the National
    Liberals. Under the bill, micro-enterprises will have to pay a 1% tax on
    revenues under EUR 60,000, and 3% if their turnover is above this threshold. The
    same tax will be levied on software development companies, judicial activities
    or healthcare assistance firms. The employees in constructions and in the food
    industry will have to pay healthcare insurance contributions, while IT staff
    will pay a tax on revenues for all amounts over EUR 2,000. A minimum tax on
    revenues is also introduced for large companies, while banks will have to pay
    an additional 1% tax. The government will take responsibility for this set of
    measures by the end of this month, so that the bill may take effect on October
    1. According to the authorities, the new provisions will help narrow the budget
    deficit and avoid losing billions of Euros in EU funding.


    CANNABIS The Senate of Romania Tuesday
    voted against a bill to decriminalise possession of up to 3 grams of cannabis
    for personal use, and to replace criminal penalties with fines ranging from EUR
    200 to 600. The bill was tabled by a group of non-affiliated MPs, and is next
    to be voted on in the Chamber of Deputies.


    GRAINS Bulgarian
    farmers carry on protests against resuming the imports of Ukrainian grains,
    accepted by the Bulgarian government after the European Commission decided not
    to extend the ban on such imports. In turn, Bucharest continues to allow the
    transit of Ukrainian grains, but has introduced one-month import restrictions
    until Kyiv comes up with a plan for its exports. The measure persuaded Romanian
    farmers to give up their protests. Poland, Slovakia and Hungary unilaterally
    banned imports of Ukrainian grain, prompting Kyiv to complain against them at
    the World Trade Organisation. We have more on this after the news.


    AID
    Romania has sent a second installment of aid to flood-devastated Libya. Two C-130
    airctaft of the Romanian Air Forces have 6 trips planned to deliver 55 tonnes of
    food products and other emergency aid. Libya will also receive over EUR 5 mln
    for shelters, food, water, and medicines. The death toll so far is over 11,000,
    while another 10,000 people are still missing.


    FESTIVAL
    The George Enescu International Music Festival in Bucharest has reached its
    final week. Until Sunday, the public are invited to attend free of charge
    classical music concerts held in the Festival Square near the Romanian
    Athenaeum, where celebrated orchestras from Romania and the Republic of Moldova
    will accompany famous soloists and instrumentalists. The Radio Romania Big Band
    conducted by Simona Strungaru, will give a concert on Friday. On Sunday, the last
    performance in the Festival will be given by the Camerata Regală orchestra with
    the percussionist Zoli Toth. (AMP)

  • Des peines plus dures pour le trafic de drogue. 

    Des peines plus dures pour le trafic de drogue. 

    Les élus nationaux ont raffermi les peines pour trafic de drogue. Selon un projet de loi adopté mercredi par la chambre des Députés de Bucarest, la culture, la production, la fabrication, l’offre, la vente, la distribution, le transport, la procuration, l’achat, la possession et d’autres opérations relatives à la circulation des drogues à risque impliquent des peines allant de 3 à 10 ans de prison ferme. Si les faits impliquent des drogues à grand risque, les peines vont de 5 à 15 ans, et en cas de décès des suites de la consommation de drogue, les peines vont de 15 à 25 ans. Ce qui plus est, l’importation et l’exportation de drogues à risque sont également punies par des peines de prison ferme de 5 à 15 ans. La loi prévoit que les moyens utilisés à la fabrication illicite de la drogue peuvent être utilisés à des buts didactiques, dans le cadre des institutions en charge de la formation des forces de l’ordre où des campagnes d’information sur les risques associés à la consommation de drogue.

    Aux termes du projet de loi, les faits d’une personne qui effectue des opérations avec des produits susceptibles d’avoir des effets psychoactifs, prétendant d’être autorisés conformément à la loi, constituent une infraction, punies par des peines de prison ferme de 2 à 7 ans, si les faits ne constituent des infractions plus graves. Parallèlement, la pub et la promotion des effets psychoactifs de certains produits constituent des infractions passibles d’une peine de prison d’un à cinq ans. Le projet législatif a également été adopté par le Sénat alors que la Chambre des Députés et chambre décisionnelle. Il avait été réexaminé à la demande du président Klaus Iohannis, qui avait sollicité une réglementation plus claire relatives aux substances introduites récemment dans la loi, telles ceux appelées ethnobotaniques.

    La responsabilité la plus importante dans la lutte contre le trafic de drogue appartient à l’Etat, affirme le député de l’Union démocrate magyare de Roumanie Szabó Ödön: « Il n’y aucun doute, il y a des victimes parmi les enfants et on devrait instituer des centres de récupération de ces enfants et offrir de l’appui aux familles. Les institutions de l’Etat en charge devraient combattre ces infraction à travers le pays ». L’âge auquel les jeunes de Roumanie arrivent à consommer de la drogue est à la baisse et cette situation est une des préoccupations majeures des spécialistes du domaine. Selon eux, la consommation de stupéfiants à un âge jeune est influencée par l’entourage et la curiosité. Ils proposent entre autres, d’adapter la réponse institutionnelle aux nouvelles tendances du phénomène de la consommation de drogue et de coopter la société civile dans des activités spécifiques. (Ştefan Stoica)

  • Pour et contre la dépénalisation des drogues douces

    Pour et contre la dépénalisation des drogues douces

    Malgré les vives
    critiques de l’opposition de centre-droit, des associations de médecins et de
    l’église, le Parlement maltais avait approuvé, à la mi-décembre passé, la loi
    permettant à tout adulte de détenir jusqu’à 7 grammes de cannabis, et d’en cultiver
    un maximum de 4 plantes. Malte est ainsi le premier pays européen à autoriser
    la culture et la possession limitées de cannabis pour un usage personnel. La
    décision intervient dans un contexte favorable à la dépénalisation des drogues
    douces dans l’UE.

    Pour rappel, en octobre dernier, le Luxembourg avait avancé
    une proposition de loi similaire, sans qu’elle soit toutefois encore passée par
    le vote du parlement. L’Allemagne, où
    l’usage du cannabis à des fins médicales a été légalisé en 2017, a annonce à
    son tour vouloir mettre en place un marché réglementé du cannabis, tout comme la
    Suisse, le Luxembourg, les Pays-Bas, ou encore l’Italie, où les utilisateurs en
    ont recueilli suffisamment de signatures pour pouvoir demander l’organisation
    d’un référendum à ce sujet. Le changement de paradigme des gouvernements
    européens intervient à la suite de la décision onusienne de 2020, qui a retiré
    le cannabis de la liste des substances dangereuses.

    Quant au volet économique,
    une étude de l’Institut allemand pour la compétition économique, publiée au
    mois de novembre passé, met en exergue les recettes potentielles engrangées par
    la légalisation du cannabis, des recettes fiscales qui s’élèveraient à pas
    moins de 4,7 milliards d’euros par an pour seule l’Allemagne, sans parler des économiesde 1,3 milliard d’euros par an en matière de dépenses
    de police et de justice, ou encore des 27.000 emplois que ce secteur en plein
    essor serait censé pourvoir.Mais quelles sont les chances que ces mesures, prises
    ou envisagées par divers pays, puissent contrôler l’usage des drogues douces, dont
    le marché est alimenté à l’heure actuelle à la fois par la production nationale
    et par le trafic illégal en provenance d’autres parties du monde ?L’Amérique du Sud, l’Asie de l’Ouest et l’Afrique du
    Nord constituent en effet des sources significatives pour les drogues illicites
    écoulées sur le marché européen, tandis que la Chine constitue la principale
    source de nouvelles substances psychoactives.








    Le rapport européen sur
    la situation des drogues, présenté en juin 2021, met en garde contre les
    risques en termes de santé publique que posent la mise à disposition et la
    consommation accrue d’un plus large éventail de substances, dont les effets sont
    de plus en plus terribles. Selon le document cité, 15% des jeunes adultes
    européens, soit 18 millions de personnes, ont consommé du cannabis au cours de
    la dernière année, tandis que plus de 25 millions d’Européens, âgés de 15 à 64
    ans, soit 7,6% de cette tranche de population, ont consommé du cannabis durant
    la même période.






    Le rapport détaille par
    ailleurs les agissements des groupes appartenant au crime organisé, qui ont
    intensifié la production de drogues illégales en Europe même, alors que de
    nouvelles substances psychoactives de plus en plus puissantes font leur
    apparition. Ainsi, en 2019, pas moins d’1,5 millions d’infractions ont été
    commises en lien avec la consommation ou le trafic de drogue dans l’espace
    européen, dont 82 % sont liées à la consommation ou à la possession
    personnelle. Dans le même temps, 370 laboratoires illégaux ont été fermés par
    les forces de l’ordre de différents pays. Selon l’Observatoire européen, plus
    de la moitié des 45 villes, qui ont des données sur les résidus de cocaïne présents
    dans les eaux usées pour les années 2018 et 2019, font état d’une augmentation
    de ces produits. Les données disponibles au niveau européen font également état
    des grandes quantités de cocaïne et d’héroïne saisies, chaque année, sur
    l’ensemble de l’UE.






    Les spécialistes roumains
    font quant à eux un constat similaire, mettant en exergue l’augmentation
    soutenue, dès un âge de plus en plus tendre, de la consommation de cannabis et
    des substances aux propriétés psychoactives. Aussi, au cours des 11 premiers
    mois de 2021, les agents de la Direction de lutte contre le crime organisé ont
    saisi en Roumanie près d’une tonne et demie d’héroïne, environ 900 kg de
    cocaïne et plus de 400 kg de cannabis, des quantités en forte augmentation par
    rapport à la période précédente.






    Victor Nistor,
    commissaire en chef de la police roumaine, précise toutefois que la plus grande
    partie des substances saisies sont cependant vouées à l’exportation : « Toutes ces
    grandes saisies que l’on a effectuées en Roumanie ces dernières années
    concernaient des drogues en transit, qui n’étaient a priori pas destinées au
    marché roumain. Comme d’autres pays européens, la Roumanie se voit la cible des
    trafiquants, ayant notamment accès aux ports de la mer Noire et se trouvant sur
    la route des Balkans, cette route de l’héroïne qui part d’Afghanistan, traverse
    l’Iran, la Turquie, la Bulgarie, et qui arrive chez nous, avant de continuer vers
    l’Europe occidentale. Si l’on compare notre situation avec celle des pays
    voisins, et je parle strictement de la lutte contre le trafic de drogue, je
    dirais que l’on arrive à faire du bon boulot. Malgré tout, force est de
    constater que les quantités de drogue destinées au marché roumain, tout comme le
    nombre de consommateurs, ne cessent d’augmenter. »






    Le
    commissaire en chef de police estime que la dépénalisation des drogues douces
    n’est pas pour demain en Roumanie, même si certaines associations la réclament.
    Il plaide pour des avancées à petits pas, pour des mesures progressives, afin
    de laisser le temps au système de santé, à l’Education nationale de préparer le
    terrain et de mener leurs campagnes de prévention en amont, avant de passer à la
    dépénalisation de la consommation de certaines catégories de drogues douces.(Trad.
    Ionuţ Jugureanu)

  • Europe and Drug Consumption

    Europe and Drug Consumption

    Despite sharp criticism from
    the center-right opposition, medical associations and the church, Malta’s
    Parliament endorsed, in mid-December, a law allowing adults to carry up to 7
    grams of cannabis and grow no more than four plants at home. Malta has become
    the first EU country to legalize the cultivation and personal use of cannabis.
    The decision comes in the context of a wider trend in the EU, as in October,
    Luxembourg forwarded similar measures, though they haven’t been endorsed by the
    Legislature yet. Germany, where the use of cannabis on medical grounds has been
    legal since 2017, has announced its intention to have a regulated cannabis
    market, following similar announcements from the governments of Switzerland,
    Luxembourg and the Netherlands. In Italy, cannabis fans have gathered enough
    signatures to be able to stage a referendum on the issue.


    Europe has changed its stand on drugs after a 2020 UN decision,
    which removed cannabis from its list of dangerous substances. A survey made
    public by the Institute for Competition Economics in November shows that
    legalizing cannabis would bring Germany 4.7 billion Euros in annual revenues,
    including savings of 1.3 billion Euros in funds allotted for law enforcement.
    Besides, it would create no less than 27 thousand new jobs. But what are the
    chances for these measures, taken or considered by various countries, to keep
    drug consumption at bay – as this is a growing phenomenon in Europe whose
    market relies on both domestic production and drugs trafficked from outside.


    South America, Western Asia and North Africa are major suppliers
    of illegal drugs that find their way to Europe whereas China has become a
    source for the new psychoactive substances. The European report on drugs,
    presented in June 2021, cautions over the public health risks posed by the
    availability and use of a wider range of substances, oftentimes very strong and
    of great purity. According to the report, 15% of Europe’s adults, accounting
    for 18 million, have used cannabis in the past year and over 25% people aged between
    15 and 64, that is 7.6% of this group of Europeans, consumed cannabis in the
    past year.


    The report also describes the way in which organized crime groups
    have stepped up their production of illegal drugs in Europe and points to the
    emergence of new, harmful and strong psychoactive substances. In 2019, 1.5
    million drug offenses were reported in the EU, 82% of which were related to
    personal use or possession. At the same time, 370 illegal laboratories were
    dismantled. According to the European Observatory, more than half of the 45
    cities that have data on cocaine residues in wastewater, for the years 2018 and
    2019, reported increases. Centralized data also show that large amounts of
    cocaine and heroin are still seized in the EU, which raises concerns about the
    possible impact on consumption levels.


    Specialists in Romania also point out that the consumption of
    cannabis and substances with psychoactive properties has increased recently,
    and the age of consumers is decreasing. In the first 11 months of 2021, the
    police officers with the Directorate for Combating Organized Crime seized in
    Romania almost a ton and a half of heroin, almost 900 kg of cocaine and over
    400 kg of cannabis – ​​higher amounts as compared to the past years. Most of
    these substances do not remain in the country, Victor Nistor, Police Chief
    Commissioner explained to Radio Romania:


    Victor Nistor: All the large amounts seized in Romania,
    in recent years, have actually transited Romania, they were not destined for
    the Romanian market. Like other European countries, Romania is targeted by
    trafficking routes, since it has access to the Black Sea port and is located on
    the classic Balkan route of heroine, which departs from Afghanistan, Iran, and
    continues through Turkey, Bulgaria and Romania, to western Europe. If we
    compare ourselves with the surrounding countries, strictly in terms of fighting
    drug trafficking, I believe that we are doing very well. The amounts destined
    for the Romanian market are constantly increasing, as all the drug trafficking
    monitoring reports show that all types of drugs are much more present in the
    market and the number of consumers is constantly growing. said Victor
    Nistor


    Victor Nistor believes that Romania is not ready for the
    legalization of soft drugs, even if some associations are asking for it. He
    says that these measures could be taken gradually, to get the health and
    education systems prepared for it, and people should become aware of the danger
    of exposure to drug consumption. Only then could Romania adopt legislation, not
    necessarily to legalize drugs but mainly to decriminalize consumption for some
    categories of soft drugs.


    (bill & Lacra)

  • Europas Umgang mit weichen Drogen

    Europas Umgang mit weichen Drogen


    Trotz heftiger Kritik seitens der Mitte-Rechts-Opposition, der Ärzteverbände und der Kirche verabschiedete das maltesische Parlament Mitte Dezember ein Gesetz, das jedem Erwachsenen den Besitz von bis zu 7 Gramm Cannabis und den Anbau von maximal 4 Pflanzen erlaubt. Malta ist damit das erste europäische Land, das den begrenzten Anbau und Besitz von Cannabis für den persönlichen Gebrauch erlaubt. Mit dieser Entscheidung steht Malta nicht allein in der Europäischen Union da – im Oktober legte Luxemburg ähnliche Pläne vor, diese wurden jedoch noch nicht vom Parlament gebilligt. Deutschland, das den medizinischen Cannabiskonsum 2017 legalisierte, kündigte an, einen regulierten Cannabis-Markt einrichten zu wollen, nachdem die Regierungen der Schweiz, Luxemburgs und der Niederlande ähnliche Entscheidungen bekannt gaben. In Italien sammelten Cannabis-Befürworter genügend Unterschriften, um ein Referendum zu diesem Thema abzuhalten.




    Der Richtungswechsel der europäischen Regierungen erfolgt, nachdem die Vereinten Nationen 2020 beschlossen hatten, Cannabis von der Liste der gefährlichen Substanzen zu streichen. Eine im November veröffentlichte Studie des Institute for Competition Economics in Düsseldorf zeigt, dass die Legalisierung von Cannabis beispielsweise Deutschland jährlich etwa 4,7 Milliarden Euro an Steuereinnahmen bringen würde. Hinzu kämen Einsparungen von 1,3 Milliarden Euro bei Polizei und Justiz, und 27.000 Arbeitsplätze würde zusätzlich geschaffen. Doch wie kann der Drogenkonsum kontrolliert werden, wenn diese Maßnahmen zum Zug kommen? Der europäische Drogen-Markt, der sowohl durch die inländische Produktion als auch durch den Handel mit Drogen aus anderen Teilen der Welt beliefert wird, wächst. Südamerika, Westasien und Nordafrika sind die Hauptursprungsländer für illegale Drogen, die nach Europa gelangen, während aus China neue psychoaktive Substanzen herkommen.




    Der im Juni 2021 vorgelegte europäische Drogenbericht warnt vor den Gefahren für die öffentliche Gesundheit, die von der Verfügbarkeit und dem Konsum einer breiteren Palette von Wirkstoffen ausgehen. Aus dem Dokument geht hervor, dass 15 % der jungen europäischen Erwachsenen, d. h. 18 Millionen, im vergangenen Jahr Cannabis konsumiert haben. Weiterhin haben mehr als 25 Millionen Menschen zwischen 15 und 64 Jahren, d. h. 7,6 % dieser Altersgruppe, im vergangenen Jahr Cannabis konsumiert. In dem Bericht heißt es auch, dass organisierte Verbrecherbanden illegale Drogen in Europa vermehrt herstellen, und er warnt davor, dass immer wieder neue, schädliche und starke psychoaktive Substanzen auf dem Markt kommen. Im Jahr 2019 wurden in der Europäischen Union 1,5 Millionen Drogendelikte verzeichnet, von denen 82 % auf den Konsum oder den Besitz für den persönlichen Gebrauch entfielen. Gleichzeitig wurden 370 illegale Labors ausgehoben.




    Nach Angaben der europäischen Beobachtungsstelle meldeten mehr als die Hälfte der 45 Städte, die für 2018 und 2019 Daten zu Kokain-Rückständen im Abwasser vorlegten, einen Anstieg. Aus den Daten geht auch hervor, dass in der EU nach wie vor große Mengen an Kokain und Heroin beschlagnahmt werden, was Anlass zur Sorge über die möglichen Auswirkungen auf die Konsumentenzahlen gibt. Fachleute in Rumänien weisen darauf hin, dass auch hier der Konsum von Cannabis und Wirkstoffen mit psychoaktiven Eigenschaften in letzter Zeit zugenommen hat und dass das Alter der Konsumenten immer jünger wird. In den ersten 11 Monaten des Jahres 2021 beschlagnahmten Polizeibeamte der Direktion für die Bekämpfung der organisierten Kriminalität in Rumänien fast eineinhalb Tonnen Heroin, nahezu 900 kg Kokain und mehr als 400 kg Cannabis. Damit verzeichneten sie einen Anstieg, im Vergleich zu den letzten Jahren. Die meisten dieser Substanzen bleiben jedoch nicht im Land, erklärte Victor Nistor, Hauptkommissar der Polizei, gegenüber Radio Rumänien:




    Alle großen Mengen, die in den letzten Jahren in Rumänien beschlagnahmt wurden, waren für den Transit und nicht für den rumänischen Markt bestimmt. Wie andere Länder in Europa ist auch Rumänien ein Ziel des Drogenhandels, da es Schwarzmeerhäfen hat und auf der klassischen Balkanroute des Heroins liegt, die von Afghanistan, dem Iran über die Türkei, Bulgarien und Rumänien bis nach Westeuropa führt. Wir sind, was die Bekämpfung anbelangt, im Vergleich mit den umliegenden Ländern, gut aufgestellt. Aber auch auf den rumänischen Markt gelangen immer mehr Drogen. Alle Berichte über den Drogenhandel spiegeln die Tatsache wider, dass auf dem Markt vermehrt alle Arten von Drogen angeboten werden und die Zahl der Konsumenten ständig zunimmt.“




    Victor Nistor ist überzeugt, dass Rumänien noch nicht für die Legalisierung der weichen Drogen bereit ist, auch wenn einige Verbände dies fordern. Maßnahmen diesbezüglich könnten schrittweise eingeleitet werden, um die Menschen durch das Gesundheits- und Bildungssystem über die Gefahren des Drogenkonsums aufzuklären. Erst dann kann eine Lösung gefunden werden, die nicht unbedingt die Legalisierung, sondern die Entkriminalisierung einiger Kategorien weicher Drogen vorsehen könnte.

  • Präventionsprogramme gegen Drogenkonsum bei Jugendlichen

    Präventionsprogramme gegen Drogenkonsum bei Jugendlichen

    Das Alter, in dem Kinder beginnen, Drogen zu konsumieren ist auf 10–11 Jahre gesunken, warnen die Spezialisten der Landesagentur für Drogenbekämpfung (ANA) in Bukarest, die im Januar auf Landesebene eine Reihe von Präventionsprojekten im schulischen und vorschulischen Umfeld neu aufgelegt hat. Laut Statistik liegt Rumänien bei den meisten Drogen unter dem europäischen Durchschnitt, doch steigt der Konsum in allen Altersgruppen. Die Zahlen der Agentur verdeutlichen, dass am häufigsten Drogen konsumiert werden, die inhaliert werden — Cannabis und solche mit psychoaktiven Wirkungen. Bei Jugendlichen, die Drogen konsumieren, wird nicht nur die Entwicklung des zentralen Nervensystems in Mitleidenschaft gezogen, sondern der ganze Körper, erklärt der Arzt Bogdan Gheorghe:



    In Folge eines lang anhaltenden Konsums sieht die betreffende Person wie ein Zombie aus. Die Folgen gehen über diesen Zustand der, sagen wir mal, Schläfrigkeit hinaus, es kommen unkontrollierte Bewegungen hinzu. Es sind chemische Substanzen, die im Labor hergestellt werden und weil viel kontrolliert wird, ändern die Dealer deren chemische Struktur, so dass eine neue Substanz entsteht, mit ähnlichen Wirkungen wie die herkömmlichen Drogen.“




    In Bezug auf die Auswirkungen von Cannabis wies der Arzt Bogdan Gheorghe darauf hin, dass auch diese Droge die Gesundheit der Verbraucher beeinflussen kann, insbesondere aber die psychische und soziale Anpassungsfähigkeit beeinträchtigen kann. Drogen werden eingeteilt in Drogen, die das zentrale Nervensystem hemmen — dazu gehört Heroin, die das zentrale Nervensystem stimulieren — so etwa Kokain, und Drogen die zu Störungen im zentralen Nervensystem führen — wie Cannabis, erklärte der Arzt. Cannabis kann Herz-, Atemwegsstörungen und nicht zuletzt Störungen des Nervensystems hervorrufen. Der Cannabiskonsum beeinflusst auch das Autofahren, indem er die psychomotorischen Koordinationsreflexe reduziert.



    Um einem frühen Drogenkonsum vorzubeugen, führt die Nationale Anti-Drogen-Agentur Informationskampagnen in Kindergärten und Schulen durch, und zwar in einer Sprache, die für Kinder und Jugendliche zugänglich ist. Meine Anti-Drogen-Botschaft“ — für Grundschüler und Gymnasiasten, Das ABC der Emotionen“ — für Schüler der ersten und zweiten Klasse oder das Projekt How to Grow Healthy“ für Vorschulkinder und Schüler der ersten Klasse sind nur einige der von der Agentur initiierten Projekte.



    Der Teenager erhält Informationen, die Rolle des Präventionsexperten, des Lehrers, ist, ihm die richtigen Informationen zu übermitteln, darüber zu informieren, welche die kurz-, mittel- und langfristigen Auswirkungen sind. Der Jugendliche erhält auf diese Weise die Möglichkeit, eine fundierte Entscheidung zu treffen. Wir können die richtigen Informationen liefern, gekoppelt an Programme, die darauf abzielen, gesunde Lebenskompetenzen aufzubauen und mit potenziellen Krisensituationen umzugehen, die aus dem Drogenkonsum entstehen können. Genau dies ist die Aufgabe der Projekte, die wir fördern — Schutzmechanismen für alle Altersgruppen zu entwickeln, sagt Diana Şerban, Psychologin bei der Landesagentur für Drogenbekämpfung. Diana Şerban erklärt uns, welche die am stärksten gefährdete Altersgruppe ist.



    Aus der Bevölkerungsstudie für die Altersgruppe 15–64 Jahre geht hervor, dass die am stärksten exponierte Altersgruppe 15–24 Jahre ist, also praktisch Teenager und Jugendliche. Wir haben auch die Ergebnisse einer Studie, die in EU- sowie Nicht-EU-Mitgliedstaaten durchgeführt wurde, auf 16-jährige Schüler bezogen, die auf eine Zunahme der Verbreitung des Drogenkonsums im Laufe des Lebens hinweist, was bedeutet, das in diesem Alter hauptsächlich experimentell konsumiert wird. Durch die Projekte, die wir bereits umsetzen, wollen wir unter anderem vermeiden, dass aus experimentellem Konsum regulärer Drogenkonsum, Missbrauch und Sucht entstehen.“




    In diesem Jahr wird die Landesagentur für Drogenbekämpfung auf nationaler Ebene das Projekt Ich und mein Kind“ zur Drogenprävention für Familien entwickeln, wodurch die affektiven Bindungen zwischen Familienmitgliedern sowie zwischen diesen und der Schule gestärkt werden sollen. Womit kann die Familie das Kind vor Drogenkonsum schützen? Laut der Psychologin Diana Şerban ist in erster Linie eine gute Kommunikation zwischen Eltern, Gro‎ßeltern und Kindern wichtig, eine sichere Bindung an das Kind sollte im Alter von 0–3 Jahren entstanden sein, sowie ein vernünftiges Selbstbild.



    Wenn Eltern offen sind und Drogenkonsum nicht als ein Tabu betrachten, als etwas, über das nicht diskutiert werden darf, so wie es oft auch beim Thema Sexualität vorkommt, wenn also diese Kommunikation offen ist und das Kind zu einem bestimmten Zeitpunkt erkennen lässt, dass es einen schlechten Freundeskreis hat, dann kann die Familie eingreifen und helfen. Din Familie kann es in ein Programm einschreiben oder mit dem Kind Psychologen besuchen bzw. sich an einen Sozialarbeiter wenden. Man braucht eine offene Diskussion in der Familie, um aus einer schwierigen Situation herauszufinden.“




    Denn wenn die Eltern ihre Kinder als missraten abstempeln, haben wir es mit einem Risikofaktor zu tun, der die Kommunikation und weitere wichtige Faktoren beeinträchtigt, merkt die Psychologin Diana Şerban noch an.

  • 29.10.2014 (mise à jour)

    29.10.2014 (mise à jour)

    Agriculture — “Une Roumanie indépendante d’un point de vue agricole et énergétique peut soutenir le développement de tous les pays de la région”. C’est ce qu’a déclaré mercredi, à Bucarest, le premier ministre roumain Victor Ponta, en ouverture de la Foire internationale d’équipements et de produits des domaines de l’agriculture, de l’horticulture, de la viticulture et de la zootechnie. Y ont participé également le ministre de l’Agriculture de Chine, Han Changfu, et le ministre roumain de l’Agriculture Daniel Constantin. Si le potentiel de l’agriculture roumaine est utilisé non seulement à des fins internes, mais aussi pour les exportations, alors l’agriculture, aux côtés de l’énergie, garantira l’indépendance économique de la Roumanie et sera un important moteur du développement à l’avenir, a encore affirmé le chef du gouvernement roumain. Dans ce contexte Victor Ponta a rappelé que le port de Constanta était le premier en Europe pour ce qui est du transit des produits agricoles. A noter aussi que la Foire internationale Indagra réunit cette année 700 sociétés de 27 pays.



    Embargo — La Roumanie et la Pologne auront un point de vue commun dans le cadre du Conseil des Ministres dans le but de soutenir de nouvelles mesures censées aider les producteurs agricoles affectés par l’embargo imposé par la Russie. Cette déclaration a été faite par le vice premier ministre ro et ministre de l’Agriculture et du développement rural, Daniel Constantin. Il a participé mercredi à plusieurs débats dans le cadre du Forum 16 + 1 — La Chine et les Etats de l’Europe Centrale et de l’Est organisé à Bucarest. Le ministre roumain a réitéré le fait que la Roumanie était touchée de manière indirecte par l’embargo russe, vu que de nombreux produits alimentaires exportés par d’autres pays risquent de gagner le marché roumain à des prix de dumping.



    Finances — La ministre roumaine des Finances publiques, Ioana-Maria Petrescu a signé mercredi à Berlin, aux côtés des représentants de 52 pays, la Déclaration de conformité aux normes de l’Accord multilatéral pour l’échange automatique de renseignement relatif aux comptes financiers. Un document développé par l’Organisation pour a Coopération et le Développement Economique. Les normes portent sur l’échange automatique de renseignements financiers entre pays et juridictions, dans le but d’identifier les personnes physiques ou les sociétés qui pratiquent l’évasion fiscale par le transfert d’argent dans des comptes de l’étranger.



    Emigration — Plus de 900.000 Roumains vivaient en Italie fin 2013, soit le triple par rapport à 2006, une année avant l’adhésion de la Roumanie à l’UE. C’est ce que constate un rapport statistique portant sur l’immigration en Italie publié à Rome. Aux côtés de l’Albanie, du Maroc, de la Chine et de l’Ukraine, la Roumanie compte parmi les 5 pays d’où proviennent la moitié des étrangers qui ont décidé de s’établir en Italie. Selon le même document, environ 75% des immigrants roumains ont un contrat légal de travail. Parmi eux, 60% travaillent dans le commerce, la restauration, les hôtels ou offrent des services d’aide à domicile. 34% ont opté pour l’industrie et le BTP, et 6% – pour l’agriculture. De même, l’année dernière, il y avait 46.000 sociétés détenues par des Roumains en Italie, étant devancés uniquement par les Marocains dans le secteur des investissements.



    Drogue — Le cannabis a été la drogue la plus consommée en Roumanie en 2013, toutefois le nombre de consommateurs en a baissé par rapport à 2012, constate un rapport de l’Agence nationale antidrogue. Les grands centres universitaires et les départements se trouvant aux frontières sont les zones les plus concernées. Par ailleurs, le cannabis compte pour 80% des captures de drogue en Europe. En même temps, Internet joue un rôle essentiel dans la croissance de la consommation de la drogue. Chaque année, environ un million de captures de drogues illégales sont rapportées en Europe, dont deux tiers en Espagne et en Grande Bretagne.