Tag: capacité

  • La Roumanie et l’article 5 de l’OTAN

    La Roumanie et l’article 5 de l’OTAN

    « L’armée roumaine est en mesure d’exécuter des opérations de défense, dans un contexte national et allié, en cas d’activation de l’article 5 de l’OTAN. » Cette déclaration a été faite dimanche par le chef de l’Etat-major de la Défense, Daniel Petrescu, dans le cadre de l’exercice DEFENDER-Europe 21, le plus important de l’Alliance en l’espace de 25 ans, qui a aussi eu lieu en Roumanie. Exercice annuel multinational de grande envergure, planifié et dirigé par le Commandement des forces terrestres des États-Unis pour l’Europe et l’Afrique, DEFENDER-Europe vise à accroître la capacité de réaction et le niveau d’interopérabilité des Forces terrestres américaines avec les forces des Etats membres de l’OTAN et partenaires. Cette année, l’exercice était prévu avec la participation d’environ 28 000 militaires de 26 pays, censés s’entraîner, presque simultanément, dans une trentaine de zones d’instruction de 12 États, dont la Roumanie.



    L’occasion pour le chef d’Etat-major de la Défense, Daniel Petrescu, de réitérer que la Roumanie est un acteur important dans la région de la mer Noire et sur le Flanc est de l’Alliance, fournisseur de sécurité et de stabilité et qui contribue de manière significative aux niveaux régional, européen et euro-atlantique. Tout cela, grâce aux deux éléments fondamentaux de la défense et de la sécurité nationales : l’appartenance à l’OTAN et le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les États-Unis. Selon les autorités nationales, la Roumanie contribue activement et de manière significative aux missions et opérations alliées, s’investit dans l’élaboration des politiques et décisions de l’OTAN et agit pour accroître la coopération avec ses partenaires alliés. A noter, entre autres, que depuis des années, Bucarest consacre 2 % de son PIB à la Défense.



    Parallèlement, l’année dernière, le Parlement roumain a adopté une décision concernant la création du Quartier général de division multinational Sud-Est dans la garnison de Sibiu (centre), temporairement disloqué dans la garnison de Bucarest. Dimanche, lors de l’exercice DEFENDER-Europe 21, le chef de l’Etat-major de la Défense, Daniel Petrescu, a précisé qu’à l’heure actuelle, le Quartier général avait atteint le niveau nécessaire lui permettant d’opérer en tant que département dans la structure des forces de l’Alliance — point de vue capacité de commandement et contrôle sur le terrain. Et selon lui, le développement de cette structure se poursuivra progressivement jusqu’à ce qu’elle atteigne sa capacité opérationnelle finale en 2024. Le Quartier général de division multinational Sud-Est vise à renforcer la posture de dissuasion et de défense du Flanc est de l’OTAN ainsi qu’à renforcer la cohérence de la chaîne de commandement et de contrôle au niveau régional.


    (Trad. : Ligia)

  • Les hôpitaux roumains dans un état grave

    Les hôpitaux roumains dans un état grave

    La capacité des unités de soins intensifs de Roumanie va augmenter cette semaine, et le gouvernement fournira des fonds pour la bonne conduite de l’activité dans les services d’Anesthésie — Soins intensifs, a assuré le premier ministre Ludovic Orban. Il a fait cette déclaration après ses consultations avec le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, y compris sur le sujet de la tragédie de samedi, de Piatra Neamţ. Ludovic Orban :



    « Le plan pour la semaine en cours prévoit une augmentation de la capacité d’au moins 200 lits. Il y a des solutions que nous avons conçues pour chaque région. Nous avons également discuté de plusieurs solutions possibles pour Bucarest. Nous avons décidé de fournir tout le matériel nécessaire – ventilateurs, injectomats -, partout où il existe une possibilité d’ouvrir des unités de réanimation. En outre, nous essayons de trouver des ressources pour réaliser tous les travaux nécessaires dans les plus brefs délais. »



    Le premier ministre a également annoncé qu’un plan de mise en conformité serait élaboré, qui sera présenté aux managers d’hôpitaux. Encore une fois, Ludovic Orban :



    « Nous visons pratiquement la conformité aux réglementations de fonctionnement des unités de soins intensifs. Nous avons discuté de la possibilité de décompter toutes ces dépenses par le biais de financements européens non remboursables. Au sujet de l’augmentation de la capacité de soigner dans les services de réanimation, nous avons discuté en détail de la situation de chaque département ; la capacité de traitement sera accrue, y compris par l’inclusion de nouveaux hôpitaux qui deviendront des hôpitaux de renfort COVID. »



    Pour sa part, le ministre de la Santé a annoncé que, dans la capitale, deux autres hôpitaux fonctionneront comme des établissements sanitaires de renfort pour COVID-19. Nelu Tataru a déclaré que la principale préoccupation des autorités est désormais d’accroître le nombre de lits de soins intensifs. Il a souligné que de nombreux hôpitaux ont été contraints de se moderniser cette année, et maintenant les autorités doivent s’assurer que les modifications apportées respectent les règles de sécurité. Après l’incendie à l’hôpital de Piatra Neamț, des équipes des Directions de santé publique et de l’Inspection générale pour les situations d’urgence procèdent, à compter de lundi, à des contrôles dans tous les services de soins intensifs au niveau national pour vérifier les équipements et les conditions de mise en service du matériel médical. Les contrôles entrepris jusqu’à présent indiquent qu’il y a des comtés en Roumanie où aucun hôpital ne dispose d’attestation de sécurité-incendie.



    Le syndicat des soignants – SANITAS – avertit que la tragédie de l’Hôpital départemental de Piatra Neamţ, dans laquelle plusieurs patients atteints de COVID-19 en soins intensifs ont péri, peut se répéter partout dans le pays, en raison de la vétusté des équipements et de la surcharge du personnel. La Roumanie enregistre ces jours-ci de nouveaux records en termes de nombre de personnes décédées et de patients admis en soins intensifs en raison de l’infection par le virus SARS-CoV-2, et les hôpitaux sont de plus en plus sollicités.


    (Trad. : Ligia)