Tag: Capitale européenne de la culture

  • Timisoara, une ville effervescente

    Timisoara, une ville effervescente

    Une ville qui ne cesse d’attirer les touristes

     

    Capitale européenne de la culture en 2023, Timișoara, la plus grande ville de l’ouest de la Roumanie, ne cesse d’attirer les visiteurs. L’infrastructure touristique bien développée de la ville et les événements culturels ont continué d’être un point fort. Lors du Salon du tourisme de Vienne, qui s’est tenu du 16 au 19 janvier, les touristes ont découvert ce que cette destination avait à offrir. A noter que le Salon du tourisme de Vienne est l’un des plus grands événements dans son domaine, attirant à la fois les professionnels du tourisme de loisir et du tourisme d’affaires.

     

    Laura Boldovici, directrice de l’Office du tourisme de Timișoara, affirme que la présence de la ville au Salon était nécessaire pour promouvoir davantage une destination déjà très appréciée des touristes.

    « Mes collègues viennent de rentrer du Salon du tourisme de Vienne, un événement de quatre jours, auquel nous avons rencontré un véritable succès pour notre ville. Le nombre de visiteurs a été encore plus élevé qu’en 2024, ce qui confirme l’intérêt des Autrichiens pour les destinations touristiques uniques. Nous avions un stand commun avec les villes d’Oradea et Sibiu, et les visiteurs ont manifesté un vif intérêt pour notre ville. Beaucoup d’entre eux s’ étaient déjà rendus à Timișoara et avaient envie d’y retourner. Nous étions prêts à accueillir le public avec du matériel promotionnel en allemand. Nous étions accompagnés des conférenciers allemands sur le stand afin de pouvoir répondre à toutes les questions et présenter Timișoara de manière professionnelle. Nous ne comptons pas en rester là. Nous allons participer à un autre salon, cette fois-ci avec un stand unique pour Timișoara. Ce salon aura lieu sous peu à Budapest. »

     

    L’Autriche – un marché clé pour le tourisme de Timișoara

     

    Pourquoi se présenter au Salon de Vienne ? Parce que l’Autriche est un marché clé pour le tourisme de Timișoara. Ainsi, jusqu’au printemps, tous les voyageurs qui passent par les aéroports de Vienne ou Budapest pourront voir un panneau extérieur de 40 mètres carrés qui les invite à visiter Timișoara.

     

    t la promotion ne s’arrête pas là, comme nous l’explique Laura Boldovici, directrice de l’Office du tourisme de Timișoara: 

     « Nous faisons la promotion de la ville à travers tout ce qu’elle représente, qu’il s’agisse d’éducation, d’investissements ou d’emploi. Nous allons travailler sur plusieurs niveaux, tout comme l’année dernière. Nous participons également à des salons du tourisme. J’ai mentionné Budapest en février, mais nous nous rendrons aussi à Berlin, Londres, Barcelone, Rimini, Francfort. Cette année, nous voulons également ouvrir un musée interactif pour enfants, unique dans la région. De cette manière, nous voulons faire de Timișoara une destination familiale et conviviale pour petits et grands. »

     

    Des rues piétonnes à découvrir en toute tranquilité

     

    On le sait déjà, en 2023, la ville a reçu le titre de Capitale européenne de la culture, ce qui confirme sa place en tant que scène culturelle effervescente, explique Laura Boldovici, directrice de l’Office du tourisme de Timișoara :

     « Pour tous ceux qui souhaitent participer à des événements mais aussi découvrir des lieux uniques et intéressants, Timișoara est LA destination que nous recommandons. Son centre-ville dispose d’une très grande zone piétonne, probablement la plus grande de Roumanie. Nous avons également le plus grand nombre de monuments historiques du pays. Nous encourageons les visiteurs à commencer leur promenade par le centre-ville, par la place de la Victoire, qui est reliée à la place de la Liberté et ensuite à la plus belle, selon moi, la place de l’Union. Nous avons donc trois places reliées par des rues piétonnes, des terrasses, des endroits où l’on peut s’arrêter et admirer les environs. Ensuite, pour les plus curieux et bien sûr pour ceux qui ont le temps, Timișoara a plusieurs quartiers historiques, qui valent la peine d’être visités et qui sont très intéressants. Il y a également des régions viticoles dans les alentours. Non loin de là, si vous disposez d’un moyen de transport, il y a d’autres villes qui valent aussi le détour : Oradea, Sibiu. Mais Timisoara vaut vraiment la peine d’être visitée, rien que le temps d’un week-end et je vous promets que vous ne vous ennuierez pas. »

     

    Une architecture riche et surprenante

     

    La ville impressionne par la diversité de son architecture dans les styles baroque viennois, néo-byzantin et Art nouveau. Sur ses 15 000 bâtiments, 13 000 sont classés monuments historiques. C’est aussi la seule ville d’Europe à posséder trois théâtres en trois langues – roumain, hongrois et allemand. Il y a un opéra, une salle de concert philarmonique, un théâtre pour les jeunes et un théâtre de marionnettes. Bref, c’est une ville riche en institutions culturelles.

     

    Une vie culturelle effervescente

     

    Mais, l’architecture n’est pas le seul point fort de cette ville de l’ouest de la Roumanie. Plusieurs musées mettent en avant le passé de Timișoara. Vous pouvez visiter, par exemple, le musée du Banat, qui organise ses expositions dans le bastion Teresia, qui fait partie des anciennes fortifications de la ville. Parmi les musées préférés des touristes, mentionnons le Banat Village Museum qui se trouve à la périphérie de la ville. Il expose des maisons typiques des villages de la région du Banat, témoignant du mode de vie des différents groupes ethniques vivant dans cette partie du pays. On y trouve des maisons et des foyers traditionnels roumains, allemands, hongrois, serbes, slovaques et d’autres minorités. Sans oublier le Musée d’art, qui présente des expositions d’art européen et art du Banat, et dont l’exposition permanente présente le travail de l’artiste Corneliu Baba.

     

    Laura Boldovici, directrice de l’Office du tourisme de Timișoara poursuit :

     « En ce moment, on vous propose l’exposition du Musée national d’art qui réunit des peintures de Caravage et de ses disciples. Elle est ouverte jusqu’à la fin du mois de février. Ensuite, les festivals sont une attraction touristique en soi, vous les retrouverez sur notre site internet visit-timișoara.com. Nous gérons également le centre d’information touristique et, plus récemment, nous avons ouvert une boutique de souvenirs où les touristes peuvent trouver des créations des artistes de la ville. Les visiteurs que nous avons rencontrés se disent surpris par Timișoara, par l’atmosphère qui règne dans les rues, par l’hospitalité des habitants et ils sont étonnés de constater qu’ils n’avaient jamais entendu parler de nous avant. Nous vous invitons donc à visiter Timișoara. Vous ne serez pas déçus, c’est promis ! C’est une ville glamour, où le passé se mêle au présent et l’avenir à l’innovation. En 2023, nous avons été la Capitale européenne de la culture et Timișoara reste une destination dynamique, prête à offrir des expériences inoubliables. Venez donc sentir l’énergie de Timișoara et croyez nous, vous partirez avec la ferme intention d’y revenir. »

     

    Une balade en bateau et en tram touristique pour compléter le séjour

     

    Avant de terminer notre balade dans l’ouest du pays, disons aussi que Timișoara est traversée par la rivière de Bega, que l’on peut parcourir en bateau grâce aux transports publics. Il existe également un tramway pour les touristes, qui part de la place de la Liberté le week-end et fait le tour de toute la ville. Une destination unique à ne pas manquer pour les amateurs d’histoire, d’architecture ou simplement pour les petits et grands curieux, c’est bien Timisoara ! (Trad : Charlotte Fromenteaud)

     

  • Les temps forts du programme « Timisoara Capitale Européenne de la Culture 2023 ».

    Les temps forts du programme « Timisoara Capitale Européenne de la Culture 2023 ».

    Une ouverture spectaculaire


    En 2023, la ville roumaine de Timisoara
    (ouest) a été Capitale Européenne de la Culture, un titre qu’elle a partagé
    avec deux autres villes – Vezprem de Hongrie et Eleusis (Elefsina) de Grèce.
    Nous passons donc en revue les principaux moments de cette année culturelle qui
    vient de s’achever.


    La ville de Timişoara a officiellement
    endossé ses habits de Capitale européenne de la culture 2023 le 17 février
    dernier, lors un show grandiose, qui a réuni rien qu’au centre-ville, Place de
    l’Union (Unirii) quelque 17 000 spectateurs venus écouter quelques-uns des
    meilleurs DJ du moment, se régaler d’un spectacle aérien surprenant.

    Au total
    plus de 60 000 participants ont profité des quelque 130 événements tenus dans
    32 endroits de la ville, le weekend de février qui a marqué l’ouverture de la
    Capitale Européenne de la Culture.

    Sous la devise « Shine your light – Light up
    your city! », ce qui se traduirait par « Illumine ta ville à travers toi-même !
    », cette ville surnommée la Petite Vienne a souhaité montrer dès le premier jour
    au monde ses traditions culturelles et son expérience de cohabitation et de
    tolérance entre minorités, cultures et religions différentes.






    Victor Brauner – inventions et magie





    Entre février et mai 2023, l’Institut
    français de Timisoara a proposé une exposition événement consacrée à Victor
    Brauner, peintre, sculpteur et poète juif roumain né au début du 20e
    siècle.


    L’exposition « Victor Brauner -
    invention et magie » a été le fruit d’une collaboration inédite avec le Centre
    Pompidou de Paris.

    Il s’agit en fait de l’exposition la plus importante et la
    plus ample jamais organisée en Europe de l’Est sur cet artiste surréaliste
    d’origine roumaine. 120 ans après sa naissance ce peintre est toujours trop peu
    connu en terre roumaine. C’est pourquoi la commissaire d’exposition Camille
    Morando a sélectionné une centaine de toiles, dessins, sculptures,
    illustrations et documents témoignant de l’ensemble de la carrière artistique
    de Victor Brauner vécue entre Bucarest et Paris entre les années 1920 et 1960.
    Une cinquantaine d’ouvrages ont été un prêt de la part du Centre Pompidou de
    Paris.


    Le tout a été exposé au Musée national
    d’art de Timisoara, une rare occasion de voir au même endroit autant d’œuvres
    de ce grand artiste, qui reste à ce jour un repère du surréalisme mondial. Un
    effort considérable de faire venir en Roumanie un nombre si grand d’œuvres
    d’art, fruit d’un travail assidu d’une équipe de plusieurs dizaines de
    personnes, comme l’a déclaré pour la presse roumaine Ovidiu Sandor président de
    la Fondation Art Encouters, un des organisateurs de l’événement. D’ailleurs
    cette exposition a été possible grâce à un partenariat entre le Musée d’art de
    Timisoara, le Centre Pompidou de Paris, la Fondation Art Encoutners et
    l’Institut Français de Timisoara.


    « Victor Brauner – inventions et
    magie » – « une exposition qui aurait dû avoir lieu il y a longtemps
    en Roumanie », aux dires du même Ovidiu Sandor pour le quotidien Adevarul.




    Adrian Ghenie – Le corps impossible


    L’un des coups de coeur à l’affiche du
    projet Timisoara, Capitale européenne de la culture, a été, sans nul doute,
    l’exposition de l’artiste, Adrian Ghenie. Organisée par la Fondation Art Encounters, du 20 avril au 18 juin dernier,
    l’exposition intitulée « Adrian Ghenie – Le corps impossible » a réuni une
    série d’ouvrages de date récente de cet artiste incontournable de l’art roumain
    contemporain.


    Considéré comme un véritable phénomène sur le marché
    international de l’art, Adrian Ghenie
    est né en 1977, à Baia Mare, dans le nord de la Roumanie, mais vit actuellement
    à Berlin. Ses tableaux proposent un mélange inédit d’abstrait et de réalisme et
    une profondeur psychologique,
    troublante. On a dit de son art
    qu’il ressemble à un véritable acte
    politique et révolutionnaire. Il a
    représenté la Roumanie à la Biennale de Venise en 2015 et a présenté des
    expositions personnelles en 2019 au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg et
    au Palazzo Cini à Venise. En 2022, deux de ses peintures ont été installées de
    manière permanente dans le cadre historique de Chiesa della Madonna della
    Mazza, à Palerme, dans le cadre d’un projet indépendant organisé par Alessandra
    Borghese.




    « Le corps impossible » a été la
    première exposition solo que Ghenie a faite en Roumanie, cette dernière décennie.

    Le public a pris d’assaut le pavillon
    d’exposition pour admirer les 3 tableaux et 12 dessins inspirés de la période
    de pandémie et d’isolement, lorsque le contact interhumain se faisait à travers
    les nouvelles technologies. Dans cette exposition, Adrian Ghenie a mis en avant
    des thèmes nouveaux, tels la relation des gens avec les réseaux sociaux, avec
    leurs propres corps ou encore avec le temps. L’artiste affirme avoir observé
    que, de nos jours, le corps humain est soumis à un langage d’expression
    différent, qui lui impose de nouvelles postures et qui entraîne des changements
    anatomiques, tels des bras plus longs, adaptés aux gadgets actuels.




    Le vernissage a eu lieu le 20 avril, en
    présence de l’artiste, de la commissaire d’exposition, Diana Marincu,
    directrice artistique de la Fondation Art Encounters et des organisateurs.




    Disons aussi que les œuvres d’Adrian
    Ghenie sont vendues pour des sommes élevées lors de ventes aux enchères
    internationales et font partie de collections d’art du monde entier. A titre
    d’exemple, sa peinture Pie Fight Interior 12 s’est vendue pour presque 10,4
    millions dollars américains, lors d’une vente aux enchères Christie’s à Hong
    Kong.




    La Biennale Art Encounters, l’art contemporain à l’honneur





    Nous restons dans le monde des arts
    visuels pour marquer un autre moment phare de la Capitale Européenne de la
    Culture 2023 – la 5e édition de la Biennale Art Encoutners, qui
    s’est voulue cette année le rendez-vous incontournable des arts, des sciences
    et de la fiction. Huit semaines durant, du 19 mai au 16 juillet dernier, la
    Biennale a proposé un programme très intense, avec au menu : des tours
    guidés à travers la ville, des rencontres avec des artistes modernes, des
    conférences et des concerts, le tout pour mettre les projecteurs sur l’art
    contemporain et sur la relation entre l’art et la technologie.

    Le titre même de
    cette Biennale était très parlant : « My Rhino Is Not a Myth. Art – science
    – fictions », en français : « Mon rhinocéros n’est pas un mythe. Art,
    science et fictions ». Comme l’explique pour la presse roumaine Ovidiu
    Șandor, président de la Fondation Art Encounters, le choix du rhinocéros n’est
    pas un hasard, il renvoie à la gravure d’Albrecht Durer que personne n’a jamais
    vue et à une réplique jamais énoncée dans la pièce « Les rhinocéros »
    d’Eugène Ionesco. Tout cela pour marquer la transition entre le réel et
    l’imaginaire, pour annoncer le visiteur qui aura droit à une immersion totale
    dans un monde qui n’existe pas encore, dans la fantaisie.

    Les arts numériques,
    les sciences et la fiction étaient donc au rendez-vous le printemps dernier à
    Timisoara, dans un programme conçu par le commissaire d’exposition suisse
    Adrian Notz.






    Brancusi, sources roumaines et
    perspectives universelles


    Sans doute le moment le plus attendu et
    le plus convoité du programme Timisoara Capitale Européenne de la Culture 2023
    a été l’exposition « Brancusi, sources roumaines et perspectives
    universelles » .


    Faire revenir Constantin Brancusi en Roumanie, c’est
    l’objectif de cette exposition ouverte du 30 septembre 2023 au 28 janvier 2024
    au Musée national d’Art de Timisoara.

    Elle réunit pour la première fois en
    Roumanie une centaine d’œuvres – sculptures, gravures, photos, documents
    d’archive, articles de presse, vidéos – qui illustrent les particularités de
    l’artiste roumain devenu célèbre par le fait qu’il a réussi à créer des formes
    pures, libérées de toute influence. « L’exposition est un retour symbolique de
    Brancusi dans son pays natal, un pays qu’il n’a jamais quitté » renchérit la
    commissaire de l’exposition Doina Lemny.


    Le concept de l’exposition est inédit. Le visiteur est
    plongé dans l’univers unique de Brancusi, c’est une immersion totale en fait.
    Dès l’entrée, on est plongé dans le noir. La seule lumière qui existe tombe sur
    chacune des sculptures exposées, sur les articles affichés ou bien sur les
    messages descriptifs. Rien d’autre autour pour distraire le visiteur, qui est
    invité à pénétrer l’univers intime, personnel de Brancusi, de regarder de plus
    près chaque création pour mieux la comprendre. On découvre d’abord les têtes
    d’enfant endormi qui ont fasciné l’artiste qui a voulu surprendre la douceur,
    l’innocence et la tranquillité de l’enfant qui dort, la perfection en fin de
    compte. Puis, il tourne vers la naissance, puis vers les muses, les visages
    féminins, un peu trop fantastiques pour son époque et uniques à ce jour. « Mademoiselle
    Pogany » domine la salle des muses, en douceur. Suit la pièce consacrée au
    vol, qui présente deux créations qui restent à jamais imprimées dans la mémoire
    du visiteur : « Maiastra », l’oiseau-lyre de Brancusi, une
    grande sculpture en cuivre poli installée sur un piédestal en pierre. Elle veille
    du haut de son socle, majestueuse, brillante, imposante. Un peu sur la
    diagonale, un autre chef d’œuvre de Brancusi attend le visiteur : « L’oiseau dans
    l’espace ». C’est l’image sublimée du vol, que Brancusi se félicitait d’avoir
    enfin trouvée.La salle suivante présente
    une variante plus petite, sculptée dans un morceau unique de bois, de la
    Colonne sans fin. On y remarque les traces des outils, on imagine Brancusi
    travailler juste devant nos yeux. La dernière salle est un petit cinéma où
    roule un film en français sur la création de l’ensemble monumental la Voie des
    Héros de Târgu Jiu et notamment sur la construction de l’immense Colonne sans
    Fin, sous l’œil attentif de Bracunsi lui-même. C’est la fin de l’exposition.


    Une fois de plus ce projet a été possible grâce une
    collaboration étroite avec quelques-uns des plus grands musées d’Europe :
    Le Centre Pompidou de Paris, la Tate Gallery de Londres, la Fondation
    Guggenheim, le Musée d’art national de Bucarest, le Musée d’art de Craiova et
    plusieurs collections privées.


    Tout cela fait de « Brancusi,
    sources roumaines et perspectives universelles », l’exposition la plus
    importante consacrée en Roumanie à ce grand sculpteur, ces 50 dernières années,
    le moment phare de la Capitale Européenne
    de la Culture 2023 et sans doute l’exposition la plus importante de
    l’année 2023 en Roumanie.






    Et ce n’est pas tout



    Plein d’autres manifestations culturelles, artistiques et
    scientifique ont figuré à l’affiche de la Capitale européenne de la Culture
    2023. Les projets écolos n’y maquaient pas non plus.

    « La Pépinière. 1306 plantes pour Timisoara », une installation temporaire,
    avec une structure métallique modulaire qui proposait au public d’explorer la
    ville depuis les hauteurs de chaque plateforme. Une invitation à avoir une
    autre perspective sur les bâtiments historiques connus et à réfléchir sur les
    manières de percevoir l’espace public. Histoire aussi d’ouvrir le dialogue sur
    les changements climatiques, la désertification, l’absence des espaces à
    l’ombre, la crise des ressources ou encore la cohabitation du patrimoine
    naturel et de la ville.


    La vie académique de la ville a été tout aussi
    effervescente, grâce notamment aux rencontres avec 5 lauréats du Prix Nobel,
    invités par l’Université de l’Ouest de Timisora. Il s’agit d’Orhan Pamuk (Nobel
    de Littérature), Jean Marie Lehn (Nobel de Chimie), Jean Pierre Sauvage (Nobel
    de Chimie) et Eric Maskin (Nobel d’Economie) ainsi que de la jeune Nadia Murad,
    Prix Nobel de la Paix en 2018, la première femme qui a eu la force et le
    courage de dévoiler au monde les atrocités commises par l’Etat Islamique.


    Bien évidemment, les concerts en tout genre, les
    spectacles de théâtre de rue, les festivals de théâtre, des projections de
    films ou encore les manifestations culturelles marquant les 34 ans écoulés depuis
    la Révolution anticommuniste roumaine n’ont pas manqué.


    Timisoara a clôturé son vaste programme culturel par un
    weekend de concerts, à la mi-décembre, avec comme principale invitée, la
    chanteuse britannique d’origine
    géorgienne, Katie Melua.



    « Le rideau est tombé
    sur une année pleine de magie et d’inspiration pour Timisoara, qui a brillé sous
    le titre de Capitale européenne de la Culture 2023 », lit-on sur le site
    officiel du programme, timisoara2023.eu

    Mais cette aventure continuera, puisque
    la ville souhaite perpétuer l’esprit de la Capitale, à l’infini.

  • Un programme impressionnant pour « Timișoara 2023 »

    Un programme impressionnant pour « Timișoara 2023 »

    Le compte à rebours du lancement officiel du programme « Timișoara,
    Capitale Européenne de la Culture 2023 », qui aura lieu du 17 au 19
    février 2023, a commencé. En attendant l’inauguration officielle, il faut
    avouer que beaucoup de personnalités de la culture internationale se rendront
    cette année dans la belle ville de Timişoara (dans ouest de la Roumanie). Parmi eux, les acteurs John
    Malkovich et Isabella Rossellini qui monteront sur la scène du Théâtre National
    « Mihai Eminescu ». Ada Hausvater, la directrice du théâtre, nous en
    offre des détails :


    « Il s’agit de deux acteurs exceptionnels, qui
    offrent chaque seconde quelque chose de très spécial à leur public. Ils ont un
    style unique d’interprétation et je suis persuadée que tant le public général,
    que les spécialistes de l’art théâtral profiteront de ces moments
    impressionnants, éternels. »



    John Malkovich, qui sera présent à Timişoara en juin,
    présentera le spectacle intitulé en anglais « The Infernal Comedy »
    (« La comédie infernale »). Quant à Isabella Rossellini, elle y viendra
    en fin novembre, dans le one-woman-show
    « Le sourire de Darwin » (en anglais « Darwin’s Smile »).


    Ce qui plus est, des artistes de toute la Roumanie ont
    été invités à proposer des projets pour enrichir le programme « Timișoara,
    Capitale Européenne de la Culture», qui comprend une multitude d’événements, à
    partir de spectacles, concerts et projections de films en avant-première,
    jusqu’aux installations et même un jardin vertical au centre-ville au bord de
    la rivière de Bega.


    A son tour, l’Université de l’Ouest de Timişoara a invité
    ce printemps trois personnalités importantes de l’art et de la science mondiale,
    des lauréats du prix Nobel de littérature et de chimie – il s’agit de
    l’écrivant turc Orhan Pamuk et des chercheurs français Jean-Marie Lehn et
    Jean-Pierre Sauvage.


    Le maire de Timişoara, Dominic Fritz, ajoute des détails
    sur les participants :


    « Nous sommes très fiers d’avoir des
    partenaires provenant du monde entier, à commencer par le chœur d’enfants de
    Bruxelles, la compagnie britannique de danse « Chameleon » de
    Manchester, la fameuse compagnie de théâtre Rimini Protokoll, les orchestres allemands
    de Gera, Cologne et d’autres villes d’Europe. Tous les grands artistes roumains
    viendront aussi à Timişoara. Nous aurons 12 festivals de musique, à partir du baroque
    jusqu’au rock, et encore 15 festivals thématiques. »



    Le programme « Timișoara, Capitale Européenne de la
    Culture » marquera plusieurs premières artistiques en Roumanie. Par exemple une
    exposition dédiée à Victor Brauner (1903-1966), personnalité emblématique de la
    culture avant-gardiste et surréaliste dont les créations seront présentées pour
    la première fois dans notre pays. Un autre temps fort francophone suivra à
    l’automne : l’exposition « Constantin
    Brancusi, sources roumaines et perspectives universelles », la
    première d’une telle envergure des 50 dernières années en Roumanie.



    Rappelons aussi qu’en 2023, Timişoara est Capitale
    Européenne de la Culture, aux côtés de la ville hongroise Veszprém et la ville
    Elefsina de Grèce.

  • Temps forts francophones de Timisoara, Capitale européenne de la culture 2023

    Temps forts francophones de Timisoara, Capitale européenne de la culture 2023

    En 2023, la ville roumaine de
    Timisoara (ouest) est Capitale Européenne de la Culture, un titre qu’elle
    partage avec deux autres villes – Vezprem de Hongrie et Eleusis (Elefsina) de
    Grèce. Ce sera une année remplie d’événements et la participation francophone y
    sera sans doute importante. Nous vous invitons à découvrir 3 tels événements
    organisés à l’Initiative de Institut Français de Timisoara et de la Fondation
    Art Encouters de la même ville, en coopération avec d’autres institutions
    culturelles françaises et roumaine : une exposition Victor Brauner avec
    des œuvres de l’artiste présentés en première en Roumanie, une exposition Constantin
    Brancusi avec des sculptures qui seront apportées à Timisoara de France et des
    Etats-Unis et aussi la Biennale Art Encouters, une ample manifestation
    culturelle devenue déjà une tradition à Timisoara.


    Mais avant tout cela, une conférence
    de presse aura lieu ce mercredi 18 janvier au Centre Pompidou de Paris,
    justement pour convaincre le public français que ça vaut vraiment la peine de
    se rendre cette année à Timisoara.


    Pour nous parler des temps forts de
    Timisoara 2023, nous avons invité au micro de RRI Elvira Lupsa, producteur
    culturel de la Fondation Art Encouters.

  • Timişoara, Capitale européenne de la culture, mais quand ?

    Timişoara, Capitale européenne de la culture, mais quand ?

    La ville de Timişoara
    (ouest) aurait dû être Capitale européenne de la cultureen 2021. Mais comme les événements pourraient être reportés à
    cause de la pandémie de coronavirus, à en croire les acteurs impliqués au
    niveau européen, Timişoara se prépare à éventuellement tenir le titre en
    question en 2022 ou 2023. Il est vrai qu’il y a eu une courte interruption dans
    les envois de communiqués de presse de l’Association Timişoara 2021, qui laissait
    croire à une interruption de l’activité. C’était à la mi-mars, quand l’état
    d’urgence sanitaire avait été institué en Roumanie. Désormais, avec le déconfinement, les préparatifs ont repris leur rythme habituel. Toutefois, on ne sait toujours pas si les événements auront lieu l’année prochaine ou plus tard.

    Entre temps, les organisateurs roumains ont reçu
    une bonne nouvelle. Simona Neumann, présidente exécutive de l’Association en
    charge du projet Timişoara Capitale européenne de la Culture 2021, nous dit
    laquelle : « Il s’agit de ma reconfirmation en tant que membre du comité
    directeur de la plate-forme Culture Action Europe, dont le but principal est de
    promouvoir la culture dans l’UE. Il ne s’agit pas d’un succès personnel, mais
    d’une réussite de notre Association. Je suis fière de pouvoir représenter notre
    vision au sein de cette structure, notre concept étant fondé sur la promotion
    de la culture dans tous les milieux, sur l’ouverture et la transparence et sur
    la participation de citoyens de toutes les catégories sociales au développement
    de la culture. Voilà mes objectifs pour un deuxième mandat à la tête de cette
    plate-forme européenne. »


    « Il n’y a pas de vraie guérison sans culture » – de nombreuses
    personnes partagent cet avis publié sur le site de la plate-forme Culture
    Action Europe. Quels seraient les pas vers cette guérison ? En cherchant
    une réponse à cette question, on entre dans un tourbillon d’opinions,
    d’attitudes et de solutions, constate Simona Newmann. C’est alors que sa
    mission devient difficile, surtout quand on doit affronter les défis de cette
    période trouble. En ces temps difficiles, plusieurs chapitres de notre
    existence sont bouleversés : la culture, le tourisme, la liberté de se déplacer.
    Il faut s’adapter en permanence, affirme notre invitée. S’y ajoutent les
    incertitudes liées aux normes à respecter à l’avenir par les organisateurs d’événements
    culturels dans des espaces clos ou en plein air. Les discussions sont donc en
    cours avec les municipalités des villes – capitales européennes de la culture
    en 2021, 2022 et 2023, ainsi qu’avec les ministères de la culture de leurs pays
    respectifs. La conclusion a été unanime : il faut être flexible et il faut
    reprogrammer. Timişoara est d’accord de reporter à une date ultérieure les
    événements prévus pour 2021. A présent, c’est à la Commission européenne de
    redéfinir le calendrier des Capitales européennes de la culture. Plusieurs pas
    sont à faire, dont le vote du Parlement européen et du Conseil de l’UE.


    Pour l’instant, l’Association Timişoara Capitale européenne de la culture
    2021 poursuit ses projets qui précédent l’année culturelle. Parmi eux, la
    Journée internationale de la Lumière, qui comportera un manifeste vidéo en 26
    langues. Simona Neumann : « Il s’agit du Manifeste de la Lumière qui est en parfait
    accord avec slogan du programme Timişoara Capitale européenne de la culture
    2021 : « C’est toi qui éclaires la ville ! » Ce manifeste
    appartient en fait à l’écrivaine américaineKitty O’Meara qui signe une très connue poésie méditative
    à ce sujet intitulée « And the people stayed home ». Elle a voulu devenir
    l’ambassadrice de notre manifeste et nous l’avons accueillie très chaleureusement
    au sein de notre projet. »


    La ville de Timişoara sera-t-elle capitale européenne de la culture en
    2021 ? A en croire les informations disponibles en ce moment, la réponse
    est non. Mais les efforts de l’équipe en charge du projet n’auront pas été en
    vain, car les événements prévus seront reportés à 2022 ou 2023. Tant mieux,
    l’équipe de Simona Neumann aura le temps d’adapter son offre culturelle à la
    situation nouvellement créée et d’être prête au moment où tous les projecteurs
    seront fixés sur la ville de Timişoara. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Les projets de début d’année de l’association “Timişoara 2021, Capitale européenne de la culture”

    Les projets de début d’année de l’association “Timişoara 2021, Capitale européenne de la culture”

    « 2021 n’est pour moi que le début d’une
    transformation », déclare Simona Neumann, directrice exécutive de
    l’association Timişoara 2021, Capitale européenne de la culture. Une
    transformation qui demande des années de préparation bien réfléchie, une équipe
    soudée. Elle exige aussi du dialogue, le support des principaux financeurs et
    beaucoup de patience.

    L’association a démarré l’année par l’évaluation d’un
    appel à projets lancé en décembre 2018. Intitulé Searchlight, le projet est une
    initiative culturelle d’implication participative du public. Simona
    Neumann explique :« A travers l’appel
    à projets Searchlight, nous avons souhaité impliquer le public, les
    associations et les institutions de culture qui n’étaient pas encore engagés
    dans la programmation de Timişoara 2021. Notre désir était d’ouvrir les
    opportunités de participation au programme culturel de la capitale et de
    promouvoir de nouvelles idées par rapport à celles déjà incluses dans le
    dossier de candidature. Nous cherchions des projets novateurs et durables, qui
    pouvaient aussi continuer après 2021. Et, bien évidemment, il fallait une
    dimension européenne à ces projets pour pouvoir les inclure dans un programme
    comme celui d’une capitale européenne de la culture. Nous avons reçu 72
    candidatures pour les trois thématiques globales : Lieux, Gens, Connexions.
    Les trois jurys ont choisi 23 projets qui répondaient à tous les critères de
    sélection avec des budgets réalistes, basés sur du cofinancement
    . »


    Il suffit de regarder la liste des 23 propositions qui ont
    remporté l’appel à projets pour observer une concentration d’idées inédites
    pour les trois thématiques. La plupart des opérateurs sont très habiles à jouer
    avec les lettres et les concepts et les résultats sont des plus surprenants. Il
    faut retenir que l’association « Timişoara 2021, Capitale européenne de la
    culture » ne finance pas les projets. Elle a uniquement un rôle
    d’« aimant » : attirer les personnes et les idées qui seront
    intégrées dans un projet cohérent en 2021. C’est Simona Neumann qui nous détaille
    le parcours des projets ayant passé cette sélection :« Nous allons
    faire une analyse avec le comité de l’association dont font partie, évidemment,
    les trois financeurs publics – la Mairie de la ville de Timişoara, le Conseil
    départemental de Timiş et le représentant du ministère de la Culture ainsi que
    les représentants du secteur privé. Nous analyserons les sources de financement
    de cette année et en fonction des résultats nous allons décider s’il est
    possible de lancer un deuxième appel à projets. Ceci est très important pour un
    programme de l’envergure de Timişoara 2021 – car il n’a pas seulement une
    couverture locale et nationale, mais aussi européenne. Le fait d’avoir reçu,
    deux années d’affilé, seulement 30% des budgets alloués à ce programme, nous a
    empêché d’embaucher plus de collègues dans l’équipe exécutive de la Capitale. Ces
    personnes auraient dû mettre en place, parmi d’autres, une relation plus
    soutenue avec la presse classique, mainstream, mais aussi avec les influenceurs
    virtuels
    . »


    La relation avec la presse s’est transformée de manière
    harmonieuse estime Simona Neumann. Si au début il existait pas mal de suspicions
    et il y avait aussi des voix pour affirmer que Timişoara n’avait aucune chance de
    remporter le titre de Capitale européenne de la culture, l’attitude des
    journalistes, surtout des journalistes locaux, a considérablement changé depuis.
    Les journalistes de la presse classique, ainsi que ceux du milieu virtuel ont
    parfaitement compris le fonctionnement du programme. Encore plus, ils ont
    décidé de prendre position contre les voix critiques qui « avaient dépassé
    les limites de la civilité », selon Simona Neumann, pour défendre, avec
    des arguments valides, toute la programmation de Timişoara 2021. « Au-delà d’être de simples canaux de
    communication, dans le meilleur sens de cette expression, les journalistes
    deviennent même des ambassadeurs de Timişoara 2021.
    » D’ailleurs, les membres de l’Association Timişoara 2021
    avaient été avertis que cette situation est habituelle pour les villes désignées
    à être Capitales européennes de la culture. Des accusations et des controverses
    apparaissent souvent. Simona Neumann :« Les attentes
    sont élevées et il y a des personnes qui n’ont pas le temps ou le désir de
    comprendre que ce type de programme est très bien surveillé depuis Bruxelles. Il
    existe des étapes que l’on ne peut pas brûler. Il y a des voix qui veulent tout
    ici et maintenant. Métaphoriquement parlant, les gens veulent déjà voir des
    feux d’artifices et des ballons.
    »


    Si 2021
    n’est qu’un début, alors il y en aura des ballons, plus colorés les uns que les
    autres, qui monteront dans le ciel de Timişoara. Et ceux qui éclateront en
    2021, pour toutes sortes de raisons, généreront d’autres dans les années à
    venir. Capitale européenne de la culture n’est pas qu’un titre, mais une grande
    opportunité de changement offerte aux communautés. (Trad. Elena Diaconu)





  • QSL décembre 2016 – La Place de l’Union de Timisoara

    QSL décembre 2016 – La Place de l’Union de Timisoara

    Son nom rend hommage aux troupes roumaines entrées dans la ville le 3 août 1919 pour y instaurer l’administration roumaine. Un moment qui a parachevé l’Union de la province du Banat avec la Roumanie. D’ailleurs, c’est aussi la fête officielle de la ville de Timisoara. (Rappelons-le, la Roumanie à peu près telle que vous la connaissez aujourd’hui existe depuis un siècle seulement. Avant il y avait 3 principautés roumaines – la Moldavie, à l’est des Carpates, la Valachie, au sud des Carpates et la Transylvanie – à l’ouest des Carpates. Dans un premier temps, la Moldavie et la Valachie se sont unies en 1859 en choisissant le même prince régnant. Puis, le 1er décembre 1918 a eu la Grande Union, lorsque la Transylvanie a rejoint la Roumanie créée auparavant). Mais revenons à Timisoara, et à sa place de l’Union. Initialement, elle s’appelait la place Losonczy, d’après Stefan Losonczy qui avait défendu la forteresse de Timisoara et fut tué par les Turcs en 1552, qui ont conquis la cité. Deux siècles plus tard, les Autrichiens ont conquis la cité de Timisoara. C’est à ce moment – là que prit contour la forme de l’actuelle place qui a longtemps été un marché. D’un point de vue architectural, elle est un excellent exemple de style baroque. La place Unirii est dominée par le dôme catholique érigé en 1736. C’est pourquoi on l’appelle aussi la place du Dôme. Au centre de la place, on retrouve le monument de la Sainte Trinité (que vous voyez sur la carte QSL). La place est entourée par nombre de très beaux bâtiments, dont le Palais baroque qui accueille le Musée d’Art ou encore un ensemble de bâtiments appartenant à l’Evêché serbe, à savoir le siège de l’Evêché, l’église épiscopale serbe et le palais de la communauté serbe.

    Ainsi s’achève notre parcours à travers les rues de 4 grandes villes roumaines : Bucarest (sud), Timisoara (ouest), Cluj (centre) et Baia Mare (nord-ouest). Pourquoi leur avoir consacré notre série de QSLs 2016 ? Parce que ces villes ont été candidates au titre de Capitale européenne de la culture 2021. Entre temps, nous avons appris le gagnant : ce justement Timisoara qui sera Capitale européenne de la culture en 2021 aux côtés de la ville serbe de Novi Sad. C’est un titre très important parce qu’il permettra à la ville de se remettre à neuf d’ici 2021 pour pouvoir accueillir, une année durant, des événements culturels des plus divers qui y attireront des visiteurs non seulement des 4 coins de l’Europe, mais aussi du monde entier. On a pu le constater en 2007 lorsque la ville de Sibiu (Transylvanie) avait eu ce titre aux côtés de Luxembourg. Le centre historique de Sibiu a été complètement restauré et les événements qui y ont eu lieu l’ont aidée à sortir de l’anonymat, la transformant en un repère sur la carte touristique européenne. Depuis, de nombreux touristes étrangers y viennent parce qu’ils en ont entendu parler en tant que Capitale européenne de la culture. Sans oublier les artistes étrangers qui, une fois venus à Sibiu, y sont revenus les années suivantes avec de nouveaux spectacles. Espérons qu’il en sera de même pour Timisoara en 2021. En fait, je suis sûre que ce sera encore mieux, parce que la ville est plus grande que Sibiu et elle a déjà une vie artistique bouillonnante. Bon succès à Timisoara en 2021 et nous vous y attendons nombreux !

  • Timisoara – Capitale européenne de la culture 2021

    Timisoara – Capitale européenne de la culture 2021

    Un jury international a fait son choix parmi les quatre villes candidates de la liste courte : Baia Mare (nord-ouest) a misé sur la tradition ; Bucarest, la capitale, sur une nouvelle vie des quartiers périphériques ; Cluj-Napoca (nord-ouest aussi), sur le lien entre l’est et l’ouest de notre continent ; enfin, Timisoara s’est proposé de parler de toutes les ethnies qui y habitent à travers la culture. La gagnante, Timisoara, rejoindra le trio des Capitales européennes de la culture 2021, qui réunira aussi une ville grecque et une autre de Serbie ou du Monténégro, pays souhaitant intégrer l’UE.

    De l’avis de la ministre roumaine de la culture, Corina Şuteu, la compétition des projets a eu un impact beaucoup plus large qu’on ne le croit : « C’est la première fois que les maires des villes de Roumanie ont réfléchi à une stratégie culturelle en termes de stratégie de développement. C’est la première fois que le lien entre l’architecture, l’urbanisme, l’innovation, l’éducation, la culture et l’environnement a été vue comme une entité intégrée et c’est aussi la première fois que des plans pluriannuels de développement de ce concept de capitale culturelle ont trouvé une traduction opérationnelle, financière et de ressources humaines ».

    Pour le maire de Timisoara, Nicolae Robu, la désignation de sa ville comme capitale européenne de la culture 2021 est une grande victoire de toute une équipe : « Je suis extrêmement, extrêmement ému. Et je suis aussi extrêmement heureux, un sentiment que mes concitoyens partagent, j’en suis persuadé. Je remercie la communauté de Timisoara de son effort, du savoir-faire dont elle a fait preuve dans la mise en page et dans la promotion de ce projet. Car cette victoire est due à un travail d’équipe, de la grande équipe qu’est toute la communauté de Timisoara ».

    Le ministère roumain des affaires étrangères a salué le choix de Timisoara en tant que capitale européenne de la culture 2021 et a annoncé que la présentation de la ville serait une priorité de diplomatie publique et culturelle. Les missions diplomatiques, sections consulaires et instituts culturels de Roumanie à l’étranger contribueront à la préparation et à la présentation du prestigieux statut acquis par Timisoara, qui est un modèle de multiculturalisme, de diversité, de créativité contemporaine, d’innovation et d’esprit européen, a précisé le MAE. En 2007, la ville de Sibiu (centre de la Roumanie) a été, pendant une année, une des deux Capitales de la culture, en partenariat avec Luxembourg. Ce titre est accordé selon une procédure en vigueur depuis 1985. Les villes désignées doivent proposer un programme culturel innovant, étalé sur douze mois, qui mette en exergue la richesse, la diversité mais aussi les points de convergence des cultures européennes. (Trad. Ileana Taroi)

  • QSL janvier 2016 – La Tour Stefan de Baia Mare

    QSL janvier 2016 – La Tour Stefan de Baia Mare

    cette année RRI vous invite à découvrir les villes roumaines candidates au titre de capitale européenne de la culture 2021. Elles étaient 11 l’année dernière. Après la première sélection il n’en reste plus que 4 : Baia Mare (dans le nord-ouest), Cluj Napoca (au centre), Timisoara (ouest) et Bucarest, la capitale, dans le sud de la Roumanie. Nous en avons déjà parlé l’année dernière à l’antenne, dans la série des émissions RRI Spécial intitulée « Une semaine pour 2021 ». Cette fois-ci, grâce à nos cartes QSL, vous aurez l’occasion de découvrir quelques images de ces villes, qui sont effectivement des plus belles de Roumanie.

    Alors, commençons par la carte QSL de janvier. Sur cette carte, on voit la Tour Stefan de Baia Mare, la plus ancienne construction et le symbole de la ville, bâtie au 15e siècle pour servir de clocher à l’église paroissiale catholique Sf Stefan (St. Etienne), érigée un siècle auparavant. La construction de la tour a démarré en 1446, à l’initiative du prince de Transylvanie Jean Hunyadi (Iancu de Hunedoara) pour marquer sa victoire contre les Ottomans, à Ialomita, en 1442. Les travaux se sont achevés deux ans plus tard, en 1448, pendant le règne du fils de Jean Hunyadi, Matthias Corvin, ou Matthias Ier, roi de Hongrie entre 1458 et 1490.

    Dès le début, la tour haute de 50 m a été l’endroit idéal pour observer la ville de Baia Mare et ses alentours. Deux siècles plus tard, en 1628, sa partie supérieure a été refaite et une horloge y fut installée ; le mécanisme d’origine, remplacé par un autre électronique, a été exposé au Musée d’histoire de la ville. Au fil du temps, la tour Stefan a été endommagée, reconstruite et modernisée à plusieurs reprises. Par contre, l’église à laquelle elle appartenait fut démolie en 1847 à cause de son état de dégradation avancé.

    La forme actuelle de la Tour est celle de 1896. Les derniers travaux de restauration remontent à 2007. Pour visiter la Tour de Stefan de Baia Mare, il faut y accéder par la porte sud. Des marches en pierre, en colimaçon, mènent au premier niveau. Pour arriver au dernier niveau, il faut monter un escalier en bois. Enfin, sachez aussi que la Tour de Stefan est non seulement un objectif historique et touristique, elle est aussi un repère culturel de la ville, car elle accueille de nombreux événements.

    Voilà pour la carte QSL de janvier 2016, un endroit essentiel de la ville de Baia Mare, une des 4 candidates roumaines au titre de capitale européenne de la culture 2021.

  • 12.12.2015

    12.12.2015

    Budget – Les débats en marge du projet de budget 2016 se poursuivent ce samedi, au sein des commissions spécialisées du Parlement. Celles-ci travailleront aussi pendant le week-end pour que le vote final soit donné mercredi prochain. Le Parti social démocrate se déclare content du projet de budget, parce qu’il respecte la projection de l’ex-gouvernement de gauche pour ce qui est de l’allègement fiscal et de la croissance économique. Pour leur part, les libéraux ont précisé que la construction budgétaire était en grande partie satisfaisante et que des corrections mineures pourraient y être opérées lors des débats au sein des Commissions.

    Execices – La Frégate « Regina Maria » (Reine Marie) des Forces navales roumaines participe aux côtés de plusieurs bâtiments de guerre américains, turcs et ukrainiens à un exercice en Mer Noire qui s’achèvera le 16 décembre. L’action fait partie de la série de mesures prises par l’OTAN pour renforcer la confiance entre alliés, précise un communiqué de l’Etat major des forces navales. La frégate « Regina Maria », avec son équipage de plus de 220 marins, le destroyer américain USS Ross, une frégate turque et un navire auxiliaire ukrainien effectueront des exercices de combat contre des menaces multiples : aériennes, navales et sous-marines, d’imposition d’embargo maritime et de surveillance du trafic naval. L’exercice se déroule alors que la situation sécuritaire dans le Bassin de le Mer Noire demande une interopérabilité accrue entre les Forces navales roumaines et celles partenaires.

    Discours – Le président roumain Klaus Iohannis souhaite s’adresser au Parlement de Bucarest la semaine prochaine, le 16 décembre. Selon l’Administration présidentielle, le chef de l’Etat s’adressera aux sénateurs et députés pour marquer la première année écoulée depuis le début de son mandat.

    Corruption – Le Prince Paul Lambrino doit se présenter ce samedi devant la Cour d’appel de Brasov (au centre de la Roumanie), une proposition de placement en détention provisoire ayant été formulée à son encontre dans un dossier de rétrocessions illégales de terrains. Celui – ci a été retenu vendredi par les procureurs anticorruption. Dans le cadre de la même enquête, un homme d’affaires et un avocat sont assignés à résidence et 4 autres personnes sont sous contrôle judiciaire. Selon la Direction nationale anticorruption, les personnes mentionnées auraient créé un groupe criminel afin d’obtenir la fortune revendiquée de manière illégale par le Prince Paul. Le préjudice en a été estimé à 136 millions d’euros. Depuis quelques mois, plusieurs hommes politiques font l’objet d’enquêtes portant sur des rétrocessions ou des dédommagements illégaux accordés par l’Autorité nationale pour la restitution des propriétés. Internet – La Roumanie reste en tête du classement européen en ce qui concerne la vitesse d’Internet, a déclaré à Bruxelles le ministre roumain des communications, Marius Bostan, qui participait vendredi à la réunion des ministres des communications de l’UE. L’occasion de discuter de nécessité de réviser le cadre de réglementation pour les réseaux et les services de communications électroniques, appelée la réforme Télécom. Selon le ministre roumain, l’objectif final de cette réforme est de créer un secteur des télécommunications solide et dynamique, pour que l’Europe puisse exploiter au maximum les opportunités d’affaires et d’innovation dans le domaine.

    Capitale de la culture – 4 villes roumaines se retrouvent sur la liste courte du concours qui désignera la Capitale européenne de la culture 2021. Il s’agit de Timisoara (ouest), Baia Mare (nord-ouest), Cluj Napoca (centre ouest) et Bucarest, la capitale. Le jury formé d’experts de l’UE invitera les 4 villes à réviser et à compléter leurs candidatures pour l’étape suivante de la compétition qui se déroulera en août et septembre 2016. Une de ces 4 villes roumaines sera donc capitale européenne de la culture en 2021. Rappelons-le, en 2007 c’est la ville transylvaine de Sibiu qui a détenu ce titre aux côtés du Luxembourg.

    Handball – La sélection nationale de handball de Roumanie doit rencontrer lundi celle du Brésil, championne du monde en titre, dans les 8e de finale des Championnats du Monde qui se déroulent au Danemark. Malgré les défaites face à la Russie, à la Norvège et à l’Espagne, les sportives roumaines se sont qualifiées dans les huitièmes de finale suite aux victoires contre le Puerto Rico et le Kazakhstan. La Roumanie est le seul pays à avoir participé, depuis 1957, à tous les tournois finaux des Mondiaux. Son palmarès comporte trois médailles: l’or, remporté en 1962 et l’argent gagné deux fois, en 1973 et 2005.

    Foot – La sélection nationale de football de la Roumanie connaîtra aujourd’hui ses adversaires au Championnat d’Europe qui se tiendra en France l’année prochaine. Le tirage aux sorts aura lieu ce samedi à Paris. Ce sera le premier Championnat d’Europe avec 24 équipes réparties en 4 groupes. La Roumanie fait partie du 3e groupe. L’Euro 2016 sera accueilli du 10 juin au 10 juillet prochains par 10 villes françaises. La finale se disputera le 10 juillet à Paris. Pour la Roumanie, c’est le 5e tournoi final européen, après ceux de 1984, 1996, 2000 et 2008. Le meilleur résultat de la sélection nationale roumaine dans cette compétition remonte à l’an 2000, lorsqu’elle s’était qualifiée dans les quarts de finale.

    Météo – Le ciel est couvert ce samedi en Roumanie. Toutefois les températures sont légèrement à la hausse, les maximales allant de 0 à 12 degrés. Nous avions 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville des jeunes

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville des jeunes

    Suite et fin aujourd’hui de notre « Semaine pour 2021 à Timisoara ». Tout au long de cette série, nous avons vu à quoi ressemble le présent de la troisième ville de Roumanie qui aspire au titre de Capitale européenne de la culture 2021. Mais la candidature ainsi que tout le processus qu’elle implique concernent l’avenir – qu’il soit proche ou lointain, car les retombées de ce projet, qu’il soit gagnant ou pas l’année prochaine, devraient améliorer et développer la ville à l’intention des générations futures. Alors, comment voit-on cet avenir quand on est jeune à Timisoara ? Etudier et faire sa vie ici, ou bien étudier et la quitter ? Pourquoi choisit-on Timisoara quand on est jeune et on n’est pas né ici ? Débat, avec Ileana Taroi et Andrei Popov et leurs invités: Guillaume Dujardin lecteur de français à l’Université de l’Ouest de Timisoara, Coralie Pavlic, stagiaire au Lycée J.L. Calderon de Timisoara, Alexandru Tihu, étudiant en psychologie, Iulian Costinel Partenie, étudiant, et Delia Craciun chargée de mission culture et communication à l’Insitut Français de Timisoara.






    Retrouvez les photos de l’émission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.726475940812717.1073741842.100003509542655&type=3



    Le prétexte de ce numéro a été Dreamscape le spectacle de la compagnie californienne Hindsight Collab, sur la perception souvent (tragiquement, dans ce cas) erronée de nos sociétés sur la jeune génération. Timişoara a été le terminus de la tournée européenne de la compagnie californienne Hindside Collab. Dreamscape, leur spectacle poignant, imaginé par le dramaturge et metteur en scène, Rickerby Hinds, a été reçu avec des ovations qui ont duré une bonne dizaine de minutes. Cette histoire réelle d’une série tragique de malentendus ayant comme aboutissement la mort par balles d’une adolescente afro-américaine, tuée de manière injustifiée par la police alors qu’elle gît inconsciente dans sa voiture a suscité d’amples débats dans la salle après la représentation, galvanisés par la question d’un jeune d’une douzaine d’années du public – pourquoi y a-t-il toujours du racisme dans le monde?. Si le public roumain s’est interrogé sur l’implication sociale des jeunes et des moins jeunes, comment voit-on les choses sur l’autre rive de l’océan? Dialogue avec les protagonistes du spectacle hip hop Dreamscape – Rhaechyl Walker et John Merchant – ainsi qu’avec le directeur de cette tournée, Alexandru Balasescu, anthropologue et chercheur.






  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville de la révolution et de la pluralité culturelle

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville de la révolution et de la pluralité culturelle

    Nous sommes à Timisoara (ouest), une cité importante non seulement pour lhistoire roumaine mais aussi pour celle de plusieurs empires, dont ceux Ottoman ou de lAutriche-Hongrie. Située au croisement des routes principales de transit vers lOrient et lOccident, Timisoara a toujours été à la fois un nœud commercial important ainsi quun terrain de rencontre de nombreuses cultures. Tout au long de cette semaine, nos interlocuteurs ont mis en exergue le multiculturalisme de cette ville, qui, après 1989, sest encore enrichi avec larrivée de nouvelles communautés ethniques et linguistiques. Quelle est la réalité de cette coexistence, suite à la raréfaction des communautés ethniques traditionnelles ? Ce multiculturalisme a-t-il eu une influence déterminante sur le devenir de la ville et de lensemble de la Roumanie par la suite, car Timisoara est la ville ayant enfanté la révolution roumaine de 1989 ? Comment Timisoara vit-elle aujourdhui sa condition de carrefour des cultures ? Tentatives de réponse avec Ieana Taroi, Andrei Popov et leurs invités: Victor Neumann, historien, philosophe, professeur des universités, Traian Orban, président de lAssociation du Mémorial de la Révolution Timisoara et Sergiu Galis journaliste à Radio Timisoara.





    Cas unique en Roumanie, outre le Théâtre National de langue roumaine, Timisoara comporte aussi deux autres théâtres dits “dEtat”, en langue magyare et allemande, ciblant les deux communautés culturelles les plus importantes de la ville. Alors que le nombre dAllemands et de Hongrois de souche sest rétréci, ces dernières années, sur quel public peuvent-ils toujours compter et comment lamulticulturalité ambiante enrichit-elle leur activité? Réponse avec Balázs Attila, directeur du Théâtre magyar de Timişoara




    et Andreea Andrei, chargée de communication du Théâtre allemand de Timişoara.




    Le prétexte de notre émission “Timisoara ville de la révolution et de la pluralité culturelle”, dans le cadre de notre série “Une semaine pour 2021 à Timisoara”, a été le spectacle “Funambus” de la compagnie française “Underclouds”, présenté dans le cadre du Festival européen du spectacle, organisé par Teatrul National Timisoara, partenaire de RRI pour cette série.





    Retrouvez les photos de lémission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.724941497632828&type=3



    Un bus qui semble être tout aussi vivant que les comédiens-circassiens qui laniment – la représentation de la compagnie française “Underclouds” avec son projet “Funambus” a littéralement envoûté le public de Timişoara, sorti en masse dans les rues de leur ville pour assister à cet exercice de maestria artistique, inédit en Roumanie. Entretien juste après le spectacle avec les protagonistes du spectacle et animateurs dUnderclouds – Chloé Moura et Mathieu Hibon.


  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – Ville-réserve d’architecture

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – Ville-réserve d’architecture

    Nous l’avons vu, les ambitions de Timisoara sont grandes si elle décroche le titre de Capitale européenne de la culture 2021. La ville a plusieurs as dans la manche, des projets insolites qui mettent notamment en exergue l’immense patrimoine architectural de la cité, le plus important du pays. Ce n’est toutefois pas moins vrai que ce trésor a été par endroits irrémédiablement altéré. Quel est l’état des lieux en la matière ? La candidature à la Capitale européenne de la culture a-t-elle apporté, sinon des améliorations concrètes, au moins de l’espoir en ce sens ? Dans le même temps, comment ce patrimoine est-il exploité par les milieux artistiques de la ville — est-il accessible ou une pomme interdite ? Survol tout de suite dans RRI Spécial « Une semaine pour 2021 à Timisoara », avec Smaranda Bica, architecte, professeur des universités, et Sorina Jecza, coordinatrice de la biennale “Timisoara Art Encounters” (les Rencontres artistiques de Timisoara)



    Retrouvez ici les photos de lémission – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.724062254387419.1073741837.100003509542655&type=3



    “Medio Monte”, le spectacle du silence., est le prétexte du RRI Spécial de ce mercredi consacré au patrimoine architectural de Timisoara. Mis en scène par Mihaela Panainte au Théâtre de Baia-Mare (nord-ouest de la Roumanie), cette spectacle expérimental a été présenté dans le cadre du Festival européen du spectacle organisé par Teatrul Naţional Timișoara, partenaire de RRI pour “Une semaine pour 2021 à Tmisoara” –

  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – Vue depuis les coulisses de la candidature

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – Vue depuis les coulisses de la candidature

    La troisième ville roumaine a entamé la réflexion sur sa candidature au titre de capitale européenne de la culture, il y a environ cinq ans. Une association qui gère ce projet a été depuis mise en place. Fait unique en Roumanie, elle est entièrement indépendante, les autorités locales nétant que des membres qui payent des cotisations, certes, plus élevées que dautres. Mais comment se rapportent les habitants de Timisoara eux-mêmes à cette démarche ? La connaissent-ils ? Ce projet a-t-il déjà changé quelque chose à leur quotidien et à celui de la ville en général ? La pression monte-t-elle à lapproche du dépôt des candidatures, qui doit intervenir en octobre ? Cest ce que nous allons tenter dapprendre dans ce numéro de RRI Spécial « Une semaine pour 2021 à Timisoara, sur Radio Roumanie Internationale. Débat avec Simona Neumann, directrice exécutive de lAssociation Timisoara Capitale européenne de la culture 2021, Ingrid Diac, membre du comité de réflexion de lassociation et Delia Craciun, chargée de mission culture et communication à lInstitut français de la ville.


    Une série réalisée en partenariat avec le Théâtre National de Timisoara et Radio Roumanie Timisoara.






    Retrouvez les photos de lémission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.723433387783639.1073741836.100003509542655&type=1



    Prétexte de cette émission – « La Cerisaie » d’Anton Tchékhov, par le théâtre ukrainien Voskresinnia de Lviv, au Festival européen du spectacle de Timisoara – Teatrul National Timisoara


  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – le Théâtre National, pôle communautaire

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – le Théâtre National, pôle communautaire

    Chose promise, chose due — cette semaine nous entamons notre tournée à travers le pays pour vous faire découvrir les villes aspirantes au titre de Capitale européenne de la culture 2021. Vous le savez, c’est à ce moment-là que ce sera le tour de la Roumanie d’accueillir ce projet européen tournant et elle le fera en tandem avec la Grèce. Jusqu’alors beaucoup de choses restent à faire et le temps est beaucoup plus court qu’il n’y paraît. Une dizaine de candidats roumains se préparent assidûment pour cette course, dont le gagnant sera annoncé l’année prochaine.



    Et cette semaine, nous nous trouvons chez l’un des plus forts. Nous sommes à Timisoara, troisième ville roumaine, qui a commencé à réfléchir à cette candidature depuis 2011 déjà. Pourquoi est-ce si important pour elle ? Comment compte-t-elle s’y prendre ? Qu’apporte Timisoara à l’Europe, elle qui se voit comme une Europe en miniature ? Voilà seulement quelques questions auxquelles nous tenterons de trouver des réponses tout au long de cette « Semaine pour 2021 à Timisoara ».



    Le prétexte de cette série est le Festival européen du spectacle de Timisoara, véritable banc dessai des projets de la ville. Organisé par le Théâtre National de la ville, établissement qui a dailleurs eu l’initiative de cette candidature et de la création de l’Association qui la gère, FEST est une carte de visite et un des atouts de cette candidate au titre de Capitale européenne de la culture. Ayant passé par une des transformations institutionnelles les plus spectaculaires de Roumanie, le Théâtre National a changé la donne culturelle dans cette ville. Comment? Débat avec Ada Lupu Hausvater, directrice générale du Théâtre National de Timisoara et Codruta Popov, secrétaire littéraire de cette institution.




    La série “Une semaine pour 2021 à Timisoara” est réalisée en partenariat avec Radio Roumanie Timisoara et le Théâtre National de Timisoara.


    Retrouvez les photos de cette émission ici – https://www.facebook.com/serviciul.francez/media_set?set=a.722853114508333.1073741835.100003509542655&type=1&pnref=story



    360° sur la place du Théâtre National de Timisoara, lieu de la révolution roumaine