Tag: Carmen Banu

  • Le musée de l’Horloge

    Le musée de l’Horloge

    Madame,
    Monsieur, cette semaine, nous prenons la route en direction de la ville de
    Ploieşti, pour y découvrir l’un des musées les plus beaux de Roumanie : le
    Musée de l’Horloge. Sise à seulement 60 kilomètres de la capitale, Bucarest,
    Ploieşti s’enorgueillit d’abriter ce musée rare, créé il y a plus d’un
    demi-siècle par les soins de l’historien Nicolae Simache.

    On vous propose donc
    de faire le tour virtuel de ce petit joyau, en compagnie de la commissaire
    d’exposition Carmen Banu : « Nous voilà arrivés au Musée de
    l’Horloge, « Nicolae Simache »
    din Ploiești. Fondé en 1963, le musée doit son existence au professeur émérite
    d’histoire Nicolae Simanche. Directeur, à l’époque, du Musée régional d’Histoire
    de la ville, Simanche a ouvert 18 sections muséales, dont ce musée qui,
    apparemment, lui a été le plus cher parmi tous les autres. L’édifice est un
    joyau d’architecture, un bâtiment dressé à la fin du XIXème siècle par Luca
    Elefterescu, homme politique, chef du Parti conservateur, magistrat et pétrolier,
    qui était à l’époque le préfet du département de Prahova dont Ploieşti est le chef-lieu.
    C’est une des bâtisses les plus belles de la ville. Construite en style
    néoromantique, elle se trouvait à l’époque dans la zone résidentielle sud de
    Ploiesti. »



    Voici ce que Carmen Banu nous a raconté sur les débuts du musée et les
    collections qu’il renferme : « Le Musée de l’Horloge de Ploiesti
    renferme une riche collection. Les premiers objets exposés ont été procurés
    dans les années 1954. Une année plus tard, s’y ajoutent les premières pendules dites
    « transylvaines » parce qu’elles provenaient de foyers de
    Transylvanie, quoique de fabrication allemande. La collection s’enrichit
    davantage au moment de l’achat d’un lot de 55 montres issues de la collection
    du fameux horloger de Bucarest, Sebastian
    Sașa. Et c’est à partir de ce moment-là que l’idée d’un Musée de l’Horloge
    commence à se crayonner. Les acquisitions ont continué et de nos jours, les
    collections permanentes renferment 4000 objets auxquels s’ajoutent 500 présentés
    dans les expositions temporaires. Le musée met en évidence l’évolution
    enregistrée dans la mesure du temps. Les visiteurs peuvent admirer des objets
    allant des cadrans solaires, en passant par des clepsydres, des horloges
    hydrauliques pour arriver aux montres réalisées manuellement et datant du début
    du XXème siècle. On y trouve aussi quelques objets exceptionnels tels plusieurs
    horloges en style Renaissance, fabriquées vers la seconde moitié du XVIème
    siècle par des horlogers de France ou d’Allemagne. Parmi ces exposés, le plus
    ancien est une horloge de Blois, datant de 1544 et portant la signature du
    maître-horloger Jakob Acustodia. C’est une de nos pièces de résistance, voir
    même la plus importante. S’y ajoute une autre, une horloge fabriquée en 1562
    par le fameux horloger allemand Jeremias Metzker. C’est une série limitée à
    trois objets seulement dont celui de Ploieşti est apparemment le plus ancien. »





    Le tour du musée commence dans une toute première salle où Carmen Banu
    nous emmène : « Parmi les objets qui font la particularité de cette salle
    consacrée aux premiers dispositifs pour mesurer le temps, on trouve une horloge
    hydraulique. Il parait que c’est la seule collection de ce type à détenir un
    tel objet. Appelées comme ça en raison de leur ressemblance à des lampes-
    torche, les horloges- torche ont été fabriquées pour la première fois au
    XVIIème siècle, en Angleterre, et leur succès leur a assuré la survie jusqu’au
    XIXème. Nos collections en possèdent deux.
    »





    C’est le moment
    de découvrir la salle des grandes horloges. Carmen Banu : « La deuxième salle est consacrée aux
    différents dispositifs de mesure du temps datant du XVIIIème au début du XIXème
    siècle. Ces objets impressionnent notamment par leurs dimensions, mais aussi
    par leur beauté. C’est le cas, par exemple, des pendules du XVIIIème siècle.
    D’autres objets qui attisent notre curiosité sont les montres de poche, dont
    les plus anciennes datent de la fin du XVIIème siècle et jusqu’au début du
    XIXème, et qui portent la signature d’horlogers anglais, français ou suisses.
    Le patrimoine du Musée de l’Horloge n’a rien à envier à celui des musées
    similaires d’Allemagne, Suisse ou Etats-Unis. Par exemple, nous avons quelques
    objets créés par le célèbre horloger Abraham Louis Breguet, dont les montres
    sont exposées au Musée Topkapî de Turquie. Il est considéré comme l’horloger le
    plus célèbre de tous les temps.
    »



    Et nous voilà arrivés dans la troisième salle, en compagnie de notre
    guide, la commissaire d’exposition, Carmen Banu : « Les montres de poche que l’on retrouve
    exposées dans cette troisième salle datent des XIXème et XXème siècles. Outre
    leurs qualités techniques, ces montrent impressionnent par leurs qualités
    artistiques et par leurs propriétaires: des personnalités de la vie politique
    ou culturelle de Roumanie. Un tout premier exemple en ce sens serait les deux
    montres ayant appartenu au roi Carol I. On a encore une montre de la collection
    du Tsar Alexandre II de Russie dont nous a fait don, en 1992, une Roumaine
    établie en Suisse. Dans la catégorie des montres aux propriétaires célèbres, on
    en a, par exemple, une ayant appartenu au diplomate roumain Nicolae Titulescu.
    Il s’agit d’un modèle Reverso, créé en
    1931 par la marque LeCoultre. Les collections se complètent par d’autres
    montres tout aussi belles, des montres étranges, fixées dans un lorgnon par
    exemple, ou gravées d’inscriptions maçonniques.
    »



    A la fin, notre
    guide, Carmen Banu nous attire l’attention sur d’autres exposés : « Nos collections comportent aussi
    des pendules de cheminée, d’origine française pour la plupart, dont les
    décorations, notamment en bronze doré, indiquent leur période de création. On a,
    par la suite, des horloges murales. Originaires notamment d’Allemagne, de la
    région du Massif de la Forêt Noire, ce sont surtout les horloges à coucou qui
    attirent l’attention du visiteur. Nos collections renferment des horloges de
    table ou de mur, telle celle issue du patrimoine du prince régnant Alexandru
    Ioan Cuza. C’est une horloge au mécanisme astronomique, qui indique les jours,
    les solstices, les équinoxes et les années bissextiles. S’y ajoute la
    collection de montres ayant appartenu à l’homme politique Mihail Kogalniceanu,
    ou encore au romancier Duiliu Zamfirescu, au peintre Theodor Aman ou encore au
    poète George Coşbuc. En cette période de pandémie, on attend les visiteurs dans
    un endroit beau, unique et sûr »
    . (Trad. Ioana Stancescu)



  • The Clock Museum in Ploiești

    The Clock Museum in Ploiești

    The city of Ploiești, located 60 kilometers from the capital city, is home to the “Nicolae Simache” Clock Museum, venued in one of the most beautiful buildings in this city. Our guide is curator Carmen Banu:



    “The Nicolae Simache Clock Museum in Ploiești was founded in 1963 by professor emeritus Nicolae Simache, who at the time was the director of the Ploiești Regional Museum of History. Simache at the time founded 18 museum sections, including the Clock Museum, which apparently was the closest to his heart. Its an architectural jewel, a building built in late 19th century for the Prahova Prefect, Luca Elefterescu, the head of the Conservative Party at the time, a magistrate and oil magnate. Its one of the most beautiful buildings in the southern part of the city, a residential area built in neo-Romantic style”.



    Carmen Banu also told us more about the collections of the museum and its beginnings.




    “The Clock Museum in Ploiești has an extremely valuable collection. The items were purchased starting 1954. In 1955, the first clocks were purchased, manufactured in Germany and used in households in Transylvania. The collection was enriched with the purchase of 55 clocks from the collection of the famous Bucharest-based clockmaker, SebasianSașa. Hence the idea of founding the Clock Museum in Ploiești. A great number of clocks were purchased over the years, the collection now totaling 4,000 exhibits and the temporary exhibition has 500 items, the most representative in the collection, of course. The exhibition also presents an evolution of keeping time, from sundials, hourglasses, water clocks to wristwatches designed in the first half of the 20th century. Our collection also has a number of valuable items, clocks manufactured in Renaissance style in mid-16th century in France or Germany. The oldest of these is a clock designed in Blois in 1544 by Jakob Acustodia, a famous clockmaker. Its one of the heavyweights of the collection, even though its not the most important. Another valuable item is a limited-series clock created in 1562 by Jeremias Metzker, a famous German clockmaker – only three clocks are known to date in the world, and the one exhibited at the Clock Museum seems to be the oldest”.



    About the exhibits in the first hall of the museum, Carmen Banu told us:


    “As a novelty, here the collection displays time-keeping mechanisms and one item is of particular importance: this water clock, as apparently theres no other such object in similar collections. Lantern clocks were designed in England in the 17th century and due to their success, they were manufactured up until the 19th century. Our collection also contains two such clocks, their name owing to their resemblance to the lantern clocks of the time”.



    Carmen Banu then went on to describe the second exhibition hall.


    “The second hall is devoted to clocks manufactured in the 18th century and early 19th century. Here, of course, the most notable items stand out through their size, but also through their beauty, such as the large grandfather clocks dating back to the 19th century. Pocket watches are also interesting in this part of the collection, designed starting with the 18th century and up until the 19th century by English, French or Swiss clockmakers. The Clock Museums collection can rival any other museum in Germany, Switzerland or the United States. The famous clockmaker Abraham Louis Breguet designed clocks especially for Turkey and the Topkapı Museum also hosts some of his creations. He is considered the greatest clockmaker of all times, and our collections also exhibit some of his creations”.



    The tour continues with the third hall exhibiting pocket watches that belonged to great historical figures.


    “Jewel or pocket watches are exhibited in the third hall, dating back to the 19th and 20th centuries. Apart from their technical quality, they are particularly beautiful through the accuracy of their ornaments. The watches belonged to great Romanian cultural and political figures. I would start with the watches of King Charles I – two of his watches are stored in our collection, as well as other donations, including a watch donated by a Romanian woman settled in Switzerland. The watch had belonged to Tsar Alexander II of Russia, and in 1992 the lady donated it to our museum. The pocket watch collection also exhibits the watch that belonged to diplomat Nicolae Titulescu, a 1931 LeCoultre watch, and the famous Reverso model designed by the same firm”. (V.P.)


  • Uhrenmuseum in Ploiești: reizende Sammlung vom 16.–20. Jahrhundert

    Uhrenmuseum in Ploiești: reizende Sammlung vom 16.–20. Jahrhundert

    Die Kuratorin Carmen Banu erzählt uns über die Entstehungsgeschichte des Museums:



    Das Uhrenmuseum »Nicolae Simache« in Ploiești wurde 1963 von dem emeritierten Professor Nicolae Simache gegründet, der damals Direktor des regionalen Geschichtsmuseums in Ploiești war. Simache gründete damals 18 Museumsabteilungen, darunter das Uhrenmuseum, das ihm offenbar am meisten am Herzen lag. Es ist ein architektonisches Juwel, ein Gebäude, das im späten 19. Jahrhundert für den Präfekten von Prahova, Luca Elefterescu, den damaligen Chef der Konservativen Partei, einen Rechtswissenschaftler und Ölmagnaten, gebaut wurde. Es ist eines der schönsten Gebäude im südlichen Teil der Stadt, einer Wohngegend, die im neoromantischen Stil gebaut wurde.“




    Carmen Banu erzählte uns auch mehr über die Sammlungen des Museums und seine Anfänge.



    Das Uhrenmuseum in Ploiești hat eine äu‎ßerst wertvolle Sammlung. Die Exponate wurden ab 1954 gekauft. Im Jahr 1955 wurden die ersten Uhren gekauft, die in Deutschland hergestellt wurden und in den Haushalten in Siebenbürgen verwendet wurden. Die Sammlung wurde durch den Kauf von 55 Uhren aus der Sammlung des berühmten Bukarester Uhrmachers Sebastian Sașa bereichert. Daraus entstand die Idee, das Uhrenmuseum in Ploiești zu gründen. Im Laufe der Jahre wurde eine gro‎ße Anzahl von Uhren angekauft, so dass die Sammlung heute insgesamt 4000 Exponate umfasst und in der temporären Ausstellung 500 Exemplare zu sehen sind, natürlich die repräsentativsten der Sammlung. Die Ausstellung zeigt auch die Entwicklung der Zeitmessung, von Sonnenuhren, Sanduhren, Wasseruhren bis zu Armbanduhren. Unsere Sammlung enthält auch eine Reihe von wertvollen Gegenständen, Uhren, die im Renaissancestil in der Mitte des 16. Jahrhunderts in Frankreich oder Deutschland hergestellt wurden. Die älteste von ihnen ist eine Uhr, die 1544 in Blois von Jakob Acustodia, einem berühmten Uhrmacher, entworfen wurde. Sie ist eines der Schwergewichte der Sammlung, auch wenn sie nicht die wichtigste ist. Ein weiteres wertvolles Stück ist eine Kleinserienuhr, die 1562 von Jeremias Metzker, einem berühmten deutschen Uhrmacher, geschaffen wurde — bis heute sind weltweit nur drei Uhren bekannt, und die im Uhrenmuseum ausgestellte scheint die älteste zu sein.“




    Über die Exponate im ersten Raum des Museums erzählte uns Carmen Banu:



    Als Neuheit zeigt die Sammlung hier Zeitmessungsmechanismen und ein Objekt von besonderer Bedeutung: eine Wasseruhr. Laternenuhren wurden in England im 17. Jahrhundert entworfen und aufgrund ihres Erfolges wurden sie bis ins 19. Jahrhundert benutzt. In unserer Sammlung befinden sich auch zwei solcher Uhren, die ihren Namen der Ähnlichkeit mit den Laternenuhren der damaligen Zeit verdanken.“




    Carmen Banu beschrieb weiter den zweiten Ausstellungssaal.



    Der zweite Saal ist den Uhren gewidmet, die im 18. und frühen 19. Jahrhundert hergestellt wurden. Hier stechen natürlich die bemerkenswertesten Stücke durch ihre Grö‎ße, aber auch durch ihre Schönheit hervor, wie zum Beispiel die gro‎ßen Standuhren aus dem 19. Jahrhundert. Interessant sind in diesem Teil der Sammlung auch die Taschenuhren, die ab dem 18. und bis ins 19. Jahrhundert von englischen, französischen oder Schweizer Uhrmachern entworfen wurden. Die Sammlung des Uhrenmuseums kann mit jedem anderen Museum in Deutschland, der Schweiz oder den Vereinigten Staaten konkurrieren. Der berühmte Uhrmacher Abraham Louis Breguet entwarf Uhren speziell für die Türkei und das Topkapı-Museum beherbergt auch einige seiner Kreationen. Er gilt als der grö‎ßte Uhrmacher aller Zeiten, und unsere Sammlungen zeigen auch einige seiner Kreationen.“




    Der Rundgang geht weiter mit dem dritten Saal, in dem Taschenuhren ausgestellt sind, die gro‎ßen historischen Persönlichkeiten gehörten.



    Im dritten Saal sind Juwelen- oder Taschenuhren ausgestellt, die aus dem 19. und 20. Jahrhundert stammen. Abgesehen von ihrer technischen Qualität sind sie besonders schön durch ihre Verzierungen. Die Uhren gehörten gro‎ßen rumänischen Persönlichkeiten aus Kultur und Politik. Ich würde mit den Uhren von König Karl I. beginnen — zwei seiner Uhren werden in unserer Sammlung aufbewahrt, ebenso wie andere Schenkungen, darunter eine Uhr, die von einer in der Schweiz ansässigen Rumänin gestiftet wurde. Die Uhr hatte Zar Alexander II. von Russland gehört, und 1992 schenkte die Dame sie unserem Museum. Die Taschenuhrensammlung zeigt auch die Uhr, die dem Diplomaten Nicolae Titulescu gehörte, eine LeCoultre-Uhr von 1931, und das berühmte Modell Reverso, das von derselben Firma entworfen wurde.“



    Audiobeitrag hören:




  • The Clock Museum in Ploiești

    The Clock Museum in Ploiești

    The city of Ploiești, located 60 kilometers from the capital city, is home to the “Nicolae Simache” Clock Museum, venued in one of the most beautiful buildings in this city. Our guide is curator Carmen Banu:



    “The Nicolae Simache Clock Museum in Ploiești was founded in 1963 by professor emeritus Nicolae Simache, who at the time was the director of the Ploiești Regional Museum of History. Simache at the time founded 18 museum sections, including the Clock Museum, which apparently was the closest to his heart. Its an architectural jewel, a building built in late 19th century for the Prahova Prefect, Luca Elefterescu, the head of the Conservative Party at the time, a magistrate and oil magnate. Its one of the most beautiful buildings in the southern part of the city, a residential area built in neo-Romantic style”.



    Carmen Banu also told us more about the collections of the museum and its beginnings.




    “The Clock Museum in Ploiești has an extremely valuable collection. The items were purchased starting 1954. In 1955, the first clocks were purchased, manufactured in Germany and used in households in Transylvania. The collection was enriched with the purchase of 55 clocks from the collection of the famous Bucharest-based clockmaker, SebasianSașa. Hence the idea of founding the Clock Museum in Ploiești. A great number of clocks were purchased over the years, the collection now totaling 4,000 exhibits and the temporary exhibition has 500 items, the most representative in the collection, of course. The exhibition also presents an evolution of keeping time, from sundials, hourglasses, water clocks to wristwatches designed in the first half of the 20th century. Our collection also has a number of valuable items, clocks manufactured in Renaissance style in mid-16th century in France or Germany. The oldest of these is a clock designed in Blois in 1544 by Jakob Acustodia, a famous clockmaker. Its one of the heavyweights of the collection, even though its not the most important. Another valuable item is a limited-series clock created in 1562 by Jeremias Metzker, a famous German clockmaker – only three clocks are known to date in the world, and the one exhibited at the Clock Museum seems to be the oldest”.



    About the exhibits in the first hall of the museum, Carmen Banu told us:


    “As a novelty, here the collection displays time-keeping mechanisms and one item is of particular importance: this water clock, as apparently theres no other such object in similar collections. Lantern clocks were designed in England in the 17th century and due to their success, they were manufactured up until the 19th century. Our collection also contains two such clocks, their name owing to their resemblance to the lantern clocks of the time”.



    Carmen Banu then went on to describe the second exhibition hall.


    “The second hall is devoted to clocks manufactured in the 18th century and early 19th century. Here, of course, the most notable items stand out through their size, but also through their beauty, such as the large grandfather clocks dating back to the 19th century. Pocket watches are also interesting in this part of the collection, designed starting with the 18th century and up until the 19th century by English, French or Swiss clockmakers. The Clock Museums collection can rival any other museum in Germany, Switzerland or the United States. The famous clockmaker Abraham Louis Breguet designed clocks especially for Turkey and the Topkapı Museum also hosts some of his creations. He is considered the greatest clockmaker of all times, and our collections also exhibit some of his creations”.



    The tour continues with the third hall exhibiting pocket watches that belonged to great historical figures.


    “Jewel or pocket watches are exhibited in the third hall, dating back to the 19th and 20th centuries. Apart from their technical quality, they are particularly beautiful through the accuracy of their ornaments. The watches belonged to great Romanian cultural and political figures. I would start with the watches of King Charles I – two of his watches are stored in our collection, as well as other donations, including a watch donated by a Romanian woman settled in Switzerland. The watch had belonged to Tsar Alexander II of Russia, and in 1992 the lady donated it to our museum. The pocket watch collection also exhibits the watch that belonged to diplomat Nicolae Titulescu, a 1931 LeCoultre watch, and the famous Reverso model designed by the same firm”. (V.P.)


  • Le compté de Prahova

    Le compté de Prahova

    Nous allons parler aujourd’hui d’une des zones touristiques les plus visitées de Roumanie, située dans le comté de Prahova. Il sera question de tourisme actif, de dégustations de vins, d’histoire, mais aussi de musées uniques. En cette année 2021, l’offre touristique de cette contrée est bien riche et s’adresse à toutes les catégories de visiteurs. Nous aurons pour guides Anda Popa, de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova, et Carmen Banu, conservatrice au Musée de l’horloge « Nicolae Simache », de Ploiești.

    Le comté de Prahova a un relief varié: plaines, collines, montagnes, de quoi satisfaire les différentes préférences des touristes. Qu’il s’agisse de tourisme actif, culturel, d’affaires ou thermal, la destination est très complexe, explique Anda Popa, de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova: « À ceux qui ne sont pas encore arrivés dans notre région, je propose quelques repères. On est au nord de la capitale roumaine, Bucarest, à 40 minutes de route de l’aéroport international d’Otopeni. Le 45-e parallèle, qui traverse notre pays, passe par la zone collinaire de Dealu Mare, également connue comme la patrie du vin rouge. D’ailleurs, les touristes peuvent y déguster le « Feteasca Neagră », l’ambassadeur des vins roumains. Il faut savoir que nos vins ont les mêmes caractéristiques que ceux de la région de Bordeaux, en France. Nous vous invitons ensuite à visiter le château de Peleş, ancienne résidence d’été de la famille royale roumaine et un des dix plus beaux châteaux du monde, selon le quotidien Le Figaro. Vous pouvez également loger dans des villas construites par le même architecte qui a conçu les plans du château. Dans le massif Bucegi, on peut admirer le Sphynx et la Croix des héros, au sommet du mont Caraiman. En 2013, elle entrait dans le Livre des Records comme étant la plus haute croix du monde, érigée à plus de 2291 mètres d’altitude. Nous vous conseillons également de découvrir la mine de sel de Slănic, la plus grande d’Europe. C’est toujours là que l’on peut contempler le « ciel souterrain », dans le plus grand planétarium 4K de Roumanie. »

    Dans la région de Dealu Mare, les visiteurs sont invités à des dégustations de vin. Les chambres d’hôtes de la région proposent aussi des services de location de vélos, idéals pour faire des randonnées aux alentours. Anda Popa détaille d’autres offres touristiques de la contrée de Prahova : « Si vous aimez le ski et que vous soyez débutant, on vous attend de décembre à mai dans la vallée de Prahova, dans l’une de nos trois stations: Sinaia, Buşteni ou Azuga. Ensuite, nous vous invitons à Floreşti, pour voir les ruines du Palais Cantacuzène, dont l’architecture rappelle celle du Petit Trianon, à Versailles. Enfin, vous êtes conviés à goûter à nos produits du terroir, tels que la cașcavea, une variété de fromage propre à notre région, le bulz, c’est-à-dire la polenta au fromage, le pastrami de mouton, l’eau-de-vie de prunes, le vin. « *

    Chaque région a son cachet, mais la plus connue est sans aucun doute la Vallée de la Prahova, précise Anda Popa, de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de la contrée, qui continue à nous faire des suggestions: « Si vous venez de Bucarest, avant d’atteindre la vallée de la Prahova, prévoyez aussi des étapes, histoire de visiter le jardin botanique et le Zoo de Bucov, la boulangerie de Bărcănești, l’hippodrome de Ploiești, qui s’enorgueillit de plus de 60 ans de tradition dans l’organisation d’événements équestres. Une fois arrivés à Ploiesti, ne manquez pas de visiter les deux musées uniques en Roumanie: le Musée de l’horloge et le Musée de l’huile. Plus au nord, vous pouvez vous arrêter à l’Atelier des fleurs de Lipănești. Par ailleurs, le musée Nicolae Grigorescu et une collection de croquis du célèbre peintre roumain vous attendent dans la ville de Câmpina. Vous aurez également l’occasion d’acheter une blouse roumaine à Breaza ou de participer à des ateliers pour apprendre à fabriquer la vôtre. Enfin, si vous arrivez à Sinaia, nous vous invitons à découvrir l’exposition de trains miniatures. »

    Nous ouvrons maintenant les portes de l’un des deux musées uniques de Ploiești. Avec près d’un millier d’objets exposés, le Musée de l’horloge présente la première montre de poche – « l’œuf de Nuremberg » – ou des montres ayant appartenu à des personnalités, dont le prince régnant Alexandru Ioan Cuza, l’homme politique Mihail Kogălniceanu, le tsar Alexandre II ou les montres des rois Carol Ier et Mihai Ier. Carmen Banu, conservatrice au Musée de l’horloge « Nicolae Simache » de Ploiești : « Fondé en 1963 par le professeur Nicoale Simache, le Musée de l’horloge est unique en Roumanie. Il illustre l’évolution de la mesure du temps sur une période de plus de 400 ans, du milieu du XVIe siècle à la première moitié du XXe. Le musée est accueilli par un bâtiment classé monument historique, construit à la fin du XIXe siècle. D’une grande diversité typologique et artistique, le patrimoine du musée comporte cadrans solaires, horloges d’intérieur et horloges de voyage, sabliers, curiosités horlogères, chronomètres de marine, avec un répertoire décoratif propre à l’époque de leur création. »

    Les horloges musicales s’ajoutent à la liste des objets exposés. Malgré leur ancienneté, de plus de 150 ans, la plupart de ces pièces fonctionnent aujourd’hui encore. On ne saurait oublier de mentionner l’horloge astronomique construite par Jeremias Metzke. C’est la plus ancienne des trois horloges astronomiques les plus précieuses au monde d’un point de vue historique, précise Carmen Banu: « De nombreux objets attirent nos visiteurs. L’une des horloges les plus précieuses, qui suscitent l’intérêt des touristes, est celle fabriquée par Jeremias Metzker au milieu du XVIe siècle, plus précisément en 1562. C’est une horloge astronomique très complexe qui comporte aussi bien des cadrans pour marquer les heures que des cadrans astronomiques indiquant les dates du calendrier, les signes du zodiaque, les planètes que l’on connaissait à l’époque. On a donc affaire à une horloge très complexe même de nos jours. »

    Pour plus de détails sur les objectifs touristiques du comté de Prahova ou pour des suggestions de programmes de vacances, entrez sur le site officiel de la destination, visitprahova.ro, géré par l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova. (Trad. Mariana Tudose)