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  • La carte des producteurs locaux

    La carte des producteurs locaux


    Normalement,
    les Roumains préfèrent se procurer des fruits et des légumes frais au marché,
    chez les producteurs locaux. Mais ces dernières semaines, il est conseillé d’éviter
    les endroits agglomérés, si possible, et les marchés en sont un. Comment peut-on
    alors entrer en contact avec les producteurs locaux ou bien comment les
    fermiers peuvent-il retrouver leurs clients ? Les livraisons à domicile sont devenues
    une solution pour laquelle optent de plus en plus de Roumains, mais il faut
    aussi savoir où chercher et qui appeler.








    Pour leur
    venir en aide, deux étudiants en première année à la Faculté d’automatique de
    la Polytechnique de Bucarest ont eu une très bonne idée : créer une carte en
    ligne des producteurs autochtones roumains. Andrei Leonard et Mihai Feraru ont imaginé
    un instrument très utile grâce auquel les Roumains peuvent trouver les
    producteurs les plus proches de leur région et commander des produits frais qui
    leur parviennent dans les plus brefs délais. Un mois après son lancement, 450 producteurs
    actifs dans une trentaine de domaines sont déjà inscrits sur cette plate-forme.






    Andrei
    Leonard, un des créateurs du site, nous en dit davantage : « Les producteurs
    qui souhaitent s’inscrire sur la plate-forme doivent avoir une société
    autorisée ou un certificat de producteur autorisé. Ils entrent sur le site et marquent
    sur la carte l’endroit où se trouve leur siège. Par la suite, les clients -
    personnes physiques ou compagnies – peuvent y rechercher des producteurs en se
    servant de différents filtres : par catégorie de produit ou par des mots clé.
    Nous travaillons en permanence pour développer le site et venir en aide tant
    aux producteurs qu’aux consommateurs. Les domaines sont très variés et les
    producteurs sont répandus un peu partout dans le pays. Ils vendent non
    seulement des fruits et des légumes, mais aussi du miel, du poisson ou bien des
    produits en verre, des cartons et des emballages. A l’avenir, nous aimerions
    que tout le processus de ces relations d’affaires se réalise par le biais de
    notre plate-forme. Par exemple : une société pourra fixer les producteurs chez
    lesquels elle préfère acheter ses produits. De même, on pourra suivre sur la carte
    le parcours des produits du moment où la commande est lancée jusqu’à la livraison.
    »









    Ainsi, la
    Carte des producteurs locaux fera-t-elle partie intégrante de la chaîne courte de
    distribution par laquelle les entrepreneurs roumains, notamment les fermiers,
    pourront vendre leurs produits directement aux clients, sans passer par des
    intermédiaires.








    A leur tour,
    les clients pourront encourager la production locale, notamment les petits et
    moyens producteurs. Il est très facile d’accéder au site et de l’utiliser, même
    pour ceux qui sont moins habitués à la technologie, précise Andrei Leonard qui ajoute :
    « La carte n’est qu’un des moteurs de recherche sur notre plate-forme. Il
    y en a un autre qui permet de réaliser de petits sites web pour la présentation
    des producteurs et de leurs produits. Nous aimerions éduquer les consommateurs
    à opter pour des produits roumains en tout genre, pas seulement les produits
    agro-alimentaires, et les inviter à opter pour les producteurs qui se trouvent
    tout près d’eux. Nous avons voulu que le site soit aussi intuitif que possible
    à utiliser. Notre concept initial était que même nos grands-parents puissent s’en
    servir. Par conséquent, pour s’inscrire sur la plate-forme, il suffit d’y
    écrire son numéro de téléphone et une courte description de son activité. Nous
    avons voulu aussi proposer plusieurs voies de communication entre les
    producteurs et les consommateurs, qu’ils soient habitués au numérique ou non. »







    La Carte
    des producteurs autochtones roumains est en ligne. Et elle sera très utile sans
    doute après la période de confinement. (Trad. Valentina Beleavski)