Tag: cartes

  • Quoi de neuf, côté trains?

    Quoi de neuf, côté trains?

    De nouveaux
    titres de transport ferroviaire ont été lancés en Roumanie à partir du 1er
    janvier.

    Ainsi, la Compagnie roumaine des Chemins de Fer a-t-elle mis en
    circulation des cartes d’abonnement en format numérique dont la validité va
    d’une semaine à un mois. Les billets en format électronique seront munis d’un
    QR code qui permettra l’accès à bord. Les cartes numériques peuvent s’acheter
    aussi bien aux guichets des gares, que sur les distributeurs de billets ou en
    ligne, en téléchargeant l’application de la CFR. Une fois les cartes de
    transport obtenues, les abonnements pourront être chargés en ligne, sans que le
    passage au guichet ou aux distributeurs soit obligatoire.

    Montrer le code QR


    Les abonnements achetés
    sur Internet, grâce à l’application « CFR billets en ligne »
    permettront aux voyageurs de présenter au contrôleur leur titre de transport
    sous forme de QR code. Une fois téléchargé, le billet permettra le voyage
    seulement à bord d’un seul train et sur une seule route. L’abonnement acheté
    sur l’application de la CFR permet aux voyageurs de réserver leurs places en
    fonction du nombre des places restées libres.

    Spression des trains entre Cluj et Oradea


    Les trains qui
    relient les villes de Cluj et d’Oradea, les deux dans le nord-ouest du pays,
    sont désormais remplacés par des cars et des navettes. La mesure est entrée en
    vigueur le 8 janvier 2024 et elle restera en place jusqu’au 8 janvier 2026.
    Les
    horaires des bus sont à retrouver sur le site de l’Autorité nationale pour la
    Réforme ferroviaire. Leurs numéros seront les mêmes que ceux des trains qu’ils
    remplacent afin de faciliter le voyage. En même temps, les bus et les navettes
    essayeront de respecter les mêmes horaires que les trains, tout en
    arrêtant dans les mêmes gares. Les
    billets peuvent s’acheter directement à bord ou auprès des opérateurs de
    transport ferroviaire. Les cars et les navettes rouleront selon un programme
    publié sur le site de la CFR, dans la section destinée aux Infos pour les
    Voyageurs.


    La Compagnie
    nationale des Chemins de Fer met en place un ample programme de reconstruction
    et d’électrification pour permettre d’alimenter en énergie électrique la ligne
    ferroviaire entre Cluj, Oradea et l’Archevêché du Bihor, près de la frontière
    hongroise. Voilà pourquoi il faut supprimer la circulation des trains sur
    plusieurs tronçons. Le projet a comme objectif l’alimentation en électricité de
    la ligne ferroviaire, l’augmentation de la vitesse de circulation des trains à
    120, voir 160 km/h, la modernisation des gares et des bureaux, des quais censés
    permettre un accès dans le train de plain-pied, des facilités d’accès pour les
    personnes handicapées et la mise en place des panneaux acoustiques pour la
    réduction du bruit.





  • Les premières représentations cartographiques de Bucarest

    Les premières représentations cartographiques de Bucarest

    Au fil des siècles, lhomme a dessiné des cartes, dont la fonction a toujours été utilitaire : elles étaient censées laider à se déplacer. Cette activité sest diversifiée au fil du temps et la cartographie est présente de nos jours dans presque tous les domaines de recherche scientifique.


    Les premières cartes de la capitale roumaine remontent à la fin du 18e siècle et elles sont dues aux guerres austro-russo-turques. Les trois grands empires se sont affrontés sur le territoire des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie, qui ont été occupées successivement en 1739, 1768 et 1792. Les objectifs militaires étaient pris pour cible par les armées qui savançaient contre ladversaire. Cest pourquoi, les premières cartes de la ville de Bucarest furent des cartes militaires, réalisées par les troupes doccupation russes et autrichiennes. Avec chaque nouvelle occupation ennemie, la ville fut lobjet de nouvelles représentations cartographiques, dont linformation fournie était directement liée à son utilité.


    Larchitecte Toader Popescu, professeur à lUniversité darchitecture « Ion Mincu » de Bucarest, sintéresse à lhistoire de la cartographie. Il nous parle des premières cartes de la capitale roumaine et de leur contenu. « Un plan militaire russe de 1770 nous présente un Bucarest assez éloigné de la réalité. Etant réalisé à des fins militaires, il donne une image de la ville vue sous cet angle. Ce que lon voit autour de Bucarest, ce sont des éléments dintérêt militaire, une topographie dintérêt militaire : la ville est présentée comme une structure compacte – alors quelle ne létait pas. Les auteurs de la carte ne sintéressaient pas beaucoup à la structure de cette agglomération urbaine. Les rues sont bordées de constructions similaires, alignées, ce qui ne correspondait pas à la réalité de lépoque. Ce qui intéressait le plus, cétaient les églises et les monastères. La topographie représentée est très imaginative, il ny a pas de différence dans la manière dont la ville est représentée au nord et au sud de la rivière Dâmbovița. »


    Bucarest nétait pas figuré comme un réseau de rues hiérarchisé, on ne voyait pas quelles rues était plus importantes et quelles létait moins. La ville apparaît sur ce plan comme un amas de paroisses et de banlieues. La deuxième représentation cartographique de Bucarest, réalisée toujours à des fins militaires, apporte pourtant un changement, explique Toader Popescu. « Le deuxième plan de Bucarest date de loccupation russe de la ville. Les alentours ne sont plus dintérêt, cest la ville qui compte le plus et elle est très bien délimitée. Sur cette carte, une sorte de ceinture de verdure entoure lactuelle capitale de la Roumanie. Les îlots urbains créés entre les rues sont représentés de manière compacte et sans préoccupation pour leur contenu. Ils figurent autour dédifices importants de la zone centrale. En bas de la carte, du côté gauche, figure une rose des vents. La ville est située au nord de la Dâmbovița, sa position par rapport à la rivière étant assez correctement représentée. On peut voir que la ville ne sétait pas encore étendue sur la corniche sud de la rivière. Dans le principal lit de celle-ci, il y a quelques noyaux dhabitation sur des points plus élevés, comme la Colline de la métropolie, le monastère Mihai Vodă et le monastère Radu-vodă. »


    La troisième représentation cartographique de Bucarest a été réalisée par larmée autrichienne. Cest la représentation la plus détaillée de la ville et elle le restera jusquà la carte russe de 1846, précise Toader Popescu. « Durant loccupation autrichienne de Bucarest, à la fin du 18e siècle, deux autres plans très importants de la ville sont réalisés par des cartographes autrichiens, à un ou deux années dintervalle. On les désigne par les noms de leur cartographe principal : le plan Purcel, de 1789, et le plan Ernst, datant de 1791. Le plan Purcel est meilleur, plus minutieux que lautre, et le premier plan à donner une image du tissu urbain mineur. On ny fait pas de différence entre les constructions importantes et celles moins importantes – comme cétait le cas dans le plan russe antérieur. Les maisonnettes, les palais et les églises importantes y sont représentés avec la même couleur et avec des lignes de la même épaisseur. Cest aussi le premier plan qui présente lutilisation du terrain. Le plan Purcel est le premier à attacher de le lintérêt à une représentation aussi fidèle que possible du réseau viaire. »


    Au début du 19e siècle, Bucarest devient un repère cartographique européen. Depuis, il a été la ville de lespace roumain à bénéficier du plus grand nombre de telles représentations, qui allaient se multiplier à mesure que la Roumanie elle-même prenait contour. (Trad. : Dominique)

  • Les cartes SIM prépayées dans l’équation du térrorisme

    Les cartes SIM prépayées dans l’équation du térrorisme

    Avec de plus en plus d’éléments inconnus, l’équation du terrorisme est de plus en plus difficile à résoudre, malgré les efforts soutenus en ce sens. Bien que 15 années de lutte coordonnée contre ce fléau soient déjà passés, le terrorisme ne cède pas. Bien au contraire, on dirait que la radicalisation de la guerre contre les extrémistes et la riposte de ceux-ci sont renforcées d’un jour à l’autre. DAESH, ou l’organisation auto-intitulée Etat Islamique, devient de plus en plus fort. Il consolide ses positions, continue à recruter des adeptes et à organiser des attentats au cœur même de l’Europe.

    Une Europe qui alloue des sommes énormes dans sa tentative de lutter contre le terrorisme et qui se voit contrainte de se défendre en limitant les droits et libertés de ses citoyens. Ce sont des mesures qui suscitent de vives controverses au sein du Vieux continent et de l’UE. D’un côté, il y a ceux qui estiment que les mesures de surveillance sont justifiées, car ayant pour objectif la protection de la population face à des agresseurs imprévisibles qui fonctionnent selon des règles difficiles à comprendre pour les Européens. De l’autre côté, de nombreuses voix affirment que l’atteinte à la vie privée est inacceptable. Une telle polémique a récemment vu le jour en Roumanie autour des cartes de téléphonie mobile prépayées.

    Et pour cause : la Roumanie est un des derniers pays en Europe où l’on peut s’acheter de telles cartes sans présenter de pièce d’identité. Or, le sujet a commencé à agiter les esprits après que le premier ministre Dacian Ciolos eut déclaré dans une émission télévisée que des cartes prépayées achetées en Roumanie auraient été utilisées pour préparer des attentats en Europe. Est-il important de connaître les données des acheteurs de telles cartes ? Oui, affirme haut et fort Flavius Dumbravă, analyste du domaine des renseignements. Dans une émission sur Radio Roumanie, il expliquait: «Ici on ne parle pas uniquement de terrorisme. Parfois, les gens ont tendance à juger de manière trop simple cette question en disant : «mais nous n’avons pas de terroristes ! » Ou bien «cela peut arriver à n’importe qui, mais pas à nous ». Il s’agit en fait de plusieurs niveaux : trafic de drogue, traite de personnes, corruption… on voit très bien combien de choses se passent. Il y a tant de parents exaspérés de ne plus savoir quoi faire pour sauver leurs enfants. Or il est impossible de dépister les trafiquants de drogue qui se servent de toutes sortes de moyens. Les cartes prépayées ne doivent pas devenir une arme. Les moyens de communication électronique en général ne doivent pas devenir une arme, ni pour le terrorisme, ni pour la corruption, ni pour la traite d’êtres humains. Ils doivent s’inscrire dans la normalité d’un pays qui est démocratique depuis déjà longtemps. »

    En l’absence d’une réglementation en ce sens en Roumanie, les organisations terroristes peuvent se procurer des cartes SIM anonymes sans problèmes, mettent en garde ceux qui estiment qu’il est nécessaire de connaître les données personnelles des acheteurs. Adoptée par le Parlement de Bucarest au début de l’été 2014, la loi qui rendait les cartes prépayées accessibles uniquement sur présentation de pièces d’identité a été déclarée non constitutionnelle trois mois plus tard. Dans la vision des juges, cette loi ne vient que compléter la loi dite «Big Brother», qui permet de stocker pendant 6 mois les données à caractère personnel. Une loi déclarée à son tour inconstitutionnelle.

    Georgiana Iorgulescu, directrice du Centre de Ressources juridiques, affirme que les débats au sujet de la législation anti-terroriste manquent de transparence, et que des consultations publiques à ce sujet sont encore nécessaires : « Le fait qu’il existe des actes terroristes n’implique pas automatiquement la suspension de nos droits. Utilisant comme argument cette menace terroriste, plus ou moins évidente dans le cas de la Roumanie, nous entrons dans une zone grave, d’attentat à la vie privée du citoyen et au secret de la correspondance, sans que les autorités fournissent d’explication. »

    Georgian Pop, chef de la Commission parlementaire de contrôle de l’activité du Service roumain de renseignements, présente plusieurs arguments en faveur du besoin de mettre en corrélation la législation roumaine avec les mesures anti-terroristes de l’UE : « Il faut soutenir toutes les institutions en charge de la prévention parce qu’il ne faut pas poursuivre les terroristes après que ceux-ci perpètrent un attentat pour les déférer à la Justice. Le but, c’est qu’ils ne commettent pas d’attentats susceptibles de se solder par des morts et des blessés. Dans le cadre des infractions assimilées au terrorisme, il faut introduire aussi l’entraînement, le recrutement et le financement du déplacement d’un citoyen européen dans un camp d’entraînement des terroristes. En plus, il faut renforcer davantage le contrôle du commerce et évidemment du trafic d’armement, d’explosifs et de matériel qui peut servir à la fabrication d’engins explosifs artisanaux. »

    « Paradoxalement, ajoute Georgian Pop, un garde forestier roumain a la possibilité de vérifier l’identité et le contenu du sac à dos d’un braconnier présumé, alors qu’un officier antiterroriste des renseignements généraux ou extérieurs ou de l’armée n’a pas le droit de vérifier l’identité d’un suspect de terrorisme à proximité d’un aéroport roumain, même si l’agent en question a reçu l’information selon laquelle une bombe pourrait se trouver dans le sac du suspect ». (trad Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • A la une de la presse roumaine – 26.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 26.01.2015

    Sujets plutôt sociaux ce lundi dans la presse nationale. Les débiteurs en francs suisses ont protesté ce dimanche à Bucarest. Entre temps, la carte nationale de Santé s’avère être un échec. Entre autres, de nombreux Roumains refusent de l’utiliser pour des raisons religieuses.