Tag: catastrophe

  • Les conséquences des inondations en Europe

    Les conséquences des inondations en Europe

    Des alertes aux fortes pluies, aux vents violents et aux inondations ont été émises sur une large partie de l’Italie, alors que la tempête Boris s’apprête à frapper le pays. Ces avertissements interviennent alors que les précipitations ont déjà dévasté certaines régions de Pologne, de République tchèque, de Roumanie et d’Autriche cette semaine, causant la mort de plusieurs personnes. La tempête Boris a apporté de fortes quantités de pluie et de neige au cours du week-end, obligeant des milliers de personnes à fuir leur domicile, parfois en hélicoptère, après s’être réfugiées sur des toits ou des voitures. Dans tous ces Etats, l’état de catastrophe naturelle a été déclaré, avec des centaines de milliers de foyers privés d’électricité ou d’eau, des routes coupées et des transports ferroviaires interrompus.

     

    Des conséquences dévastatrices malgré l’amélioration des conditions météorologiques

     

    Bien que les conditions météorologiques montrent des signes d’amélioration dans plusieurs régions, les sols restent saturés et les rivières continuent de sortir de leur lit, ce qui incite les autorités à la prudence. En Autriche, de nombreux villages sont encore coupés du monde. Au total, plus de 33 000 interventions ont été effectuées depuis le début. À Vienne, quatre lignes de métro ont été partiellement fermées, de même que les parcs de la ville en raison du risque de chutes d’arbres. En République tchèque, plus de 60 000 foyers sont privés d’électricité, notamment dans le nord-est. L’eau du plus grand réservoir du pays, dans le sud, a débordé. Selon les experts, il s’agit des pires inondations que la région ait connues depuis celles de 2002 à Prague, Dresde et Vienne. Les régions du sud-ouest de la Pologne ont été les plus touchées par les inondations, à la frontière tchèque. Dans certaines villes, des rues entières ont été submergées. Dans la petite ville de Nysa, les eaux ont inondé l’hôpital du district, qui a dû être entièrement évacué.

     

    L’est de la Roumanie gravement impacté

     

    En Roumanie, c’est l’est du pays qui a été le plus touché. Plus de 6 000 foyers ont été inondés. D’importantes équipes du ministère de l’Intérieur se trouvent dans les zones touchées avec des véhicules d’urgence et des pompes à grande capacité pour évacuer l’eau et la boue des maisons inondées. Des camps ont été installés pour les victimes de la catastrophe. Entre-temps, les distributions d’aide ont commencé et le gouvernement de Bucarest a alloué les premières aides financières directes aux populations sinistrées. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a envoyé un message de solidarité aux personnes touchées par les inondations et a déclaré que ces dernières bénéficieraient de l’aide de l’Union européenne. Les experts préviennent que la fréquence des inondations associées à de fortes précipitations devrait augmenter en Europe centrale et occidentale, dans un monde confronté à un réchauffement supérieur au 1,5 degré qu’il n’aurait pas fallu dépasser.

  • 1er mars 2023

    1er mars 2023

    Accident – Le
    premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a transmis un message de soutien au
    peuple grec et aux autorités d’Athènes suite à la catastrophe ferroviaire de la
    nuit dernière quand au moins 36 personnes sont mortes et 85 blessées, dans la
    collision entre un train de passagers et un autre de marchandises. Le Ministère
    des Affaires Etrangères de Bucarest a annoncé que pour l’instant, il n’a reçu
    aucune demande d’assistance de la part des citoyens roumains. L’accident s’est
    passé au nord de la ville de Larissa, dans l’ouest de la Grèce. Le train de
    passagers, avec 350 personnes à bord, effectuait la liaison entre Athènes et
    Thessalonique, tandis que le train de marchandises effectuait le trajet
    inverse. Plusieurs wagons ont déraillé après la collision et sous la violence
    du choc, les locomotives et wagons de tête ont été pulvérisés, les conducteurs
    de deux trains tués sur le coup et plusieurs passagers projetés par les
    fenêtres. C’est le pire accident ferroviaire que la Grèce n’ait jamais connu,
    selon les médias locaux.


    Moldova – En
    visite officielle en Roumanie, le premier-ministre moldave, Dorin Recean, a été
    reçu ce mercredi par son homologue de Bucarest, Nicolae Ciuca, dans le cadre
    d’une cérémonie en présence de la garde d’honneur. Le responsable de Chisinau
    aura des discussions avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, le président de la
    Chambre des députés, Marcel Ciolacu, la présidente du Sénat, par intérim, Alina
    Gorghiu et la princesse Margareta, gardienne de la Couronne royale de Roumanie.
    C’est la première visite officielle à l’étranger de Dorin Recean depuis le
    début de son mandat à la tête du gouvernement de la République de Moldova. Sa
    visite en Roumanie survient après celle que la présidente moldave, Maia Sandu,
    a faite la semaine dernière.


    Finlande – Un
    groupe d’ambassadeurs des pays membres de l’OTAN, dont celui de la Roumanie, Dan
    Neculăescu, a fait une visite de travail en Finlande dans le contexte des
    aspirations d’Helsinki de rejoindre l’Alliance de l’Atlantique Nord. Une
    occasion de mettre en lumière la détermination de la Finlande d’adhérer à
    l’OTAN. Lors du sommet de Madrid, en juin 2022, les leaders des pays alliés ont
    décidé d’inviter la Suède et la Finlande de rejoindre l’Alliance. Les
    protocoles d’adhésion ont été signés par 30 pays membres et ratifiés par 28. Il
    ne reste que la Turquie et la Hongrie dont le parlement se prononcera début
    mars. Le secrétaire générale de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a affirmé que la
    Suède et la Finlande ont accompli leurs engagements envers Ankara afin que
    celle-ci approuve leur adhésion. Les deux pays nordiques ont décidé de renoncer
    à leur période de neutralité après que la Russie a attaqué l’Ukraine.














    Alerte – Les
    autorités de Roumanie ont repris ce mercredi l’exercice d’alerte à la
    population en cas de catastrophes. Les sirènes sonneront le premier mercredi du
    mois, comme c’était le cas pendant la pandémie. Parallèlement, une campagne
    d’avertissement de la population en cas de séisme a lieu sur les principales
    chaînes de télé de Roumanie. D’autres conseils en cas de catastrophe sont mis à
    la disposition de la population sur la plateforme « fiipregatit »
    « sois préparé » par le Département pour les situations d’urgence.


    Parquet européen – 121 enquêtes lancées en
    2022 par le Parquet européen, aussi appelé Bureau du procureur général européen
    (BPGE) ont visé la Roumanie, le montant des préjudices étant de plus de 508
    millions d’euros, peut-on lire dans un rapport de l’institution rendu public
    mercredi. L’année dernière, des personnes enquêtées dans cinq dossiers élaborés
    par le BPGE ont été renvoyées en justice en Roumanie et des condamnations ont
    été prononcées en un seul dossier. Les enquêtes concernant la Roumanie ont visé
    des affaires de fraude fiscale, de corruption, de blanchiment d’argent. Le
    Parquet européen est un organisme décentralisé indépendant de l’Union
    européenne (UE) regroupant 22 des 27 États membres de l’UE, y compris la Roumanie.






    Fonds -
    Réuni en séance ce mercredi, le gouvernement de Bucarest s’apprête à allouer
    une enveloppe financière au département de Targu Jiu, dans le sud du pays, une
    région touchée en février par deux séismes et par des glissements de terrain
    suite à des précipitations. Quelque 400.000 euros d’aides seront accordés à
    plus de 500 familles et personnes vivant seules et dont les logements ont été
    endommagés par les catastrophes naturelles. Et puis ce mercredi encore, le
    gouvernement examine un projet de loi portant sur des mesures de protection
    contre les séismes des logements et un autre, de décret d’urgence, censé
    permettre des travaux de renforcement parasismiques dans 39 écoles à haut
    risque.














    Martisor – Ce
    mercredi, 1er mars, c’est le Martisor, une fête dont l’existence
    remonte au début du XXème siècle aussi bien en Roumanie, qu’en Bulgarie et en
    Albanie. Imaginé dans un premier temps comme une sorte d’amulette censée
    protéger contre la maladie et la malchance, le Martisor est en fait un cordon
    natté d’un fil blanc et d’un fil rouge, avec un petit objet de parure, qui est
    porté par les femmes et les filles pendant tout le mois de mars et signifie
    l’arrivée du printemps. Cette tradition a été incluse, en 2017, dans la liste
    représentative UNESCO du patrimoine immatériel de l’humanité, suite à une
    demande commune avancée par la Roumanie, la République de Moldova, la Bulgarie
    et la Macédoine du Nord.


    FILM – Le
    Film « Contre le temps » « Against Time » de la jeune
    cinéaste roumaine, Alexandra Manda, a remporté le Trophée du Meilleur animal et
    celui de la Meilleure chanson originale, au Festival des films du monde de
    Cannes, Remember the Futur. Imaginé comme un projet cinématographique pour un
    examen, ce film raconte les liens qui se créent entre les sauveteurs alpins et
    les chiens d’avalanche. Le Festival des films du monde de Cannes est devenu un
    rendez-vous culturel incontournable d’envergure internationale qui se propose de
    propulser une nouvelle génération de jeunes talents.
























    Météo – Un ciel couvert et partiellement nuageux ce 1er mars,
    en Roumanie où des pluies éparses tombent sous la moitié sud du territoire. Le
    vent souffle légèrement sur le relief. Les températures vont de 3 à 13 degrés. 5
    degrés à midi, à Bucarest.

  • Les catastrophes climatiques en question (II)

    Les catastrophes climatiques en question (II)

    Aujourd’hui nous continuons notre discussion sur les catastrophes climatiques avec le géographe Alexis Metzger. Nous mettrons l’accent sur la définition du problème pour mieux comprendre les actions à mener.



  • 04.03.2021

    04.03.2021

    Coronavirus – Le Groupe de Communication Stratégique fait état en ce jeudi 4 mars de plus de 4.200 nouveau cas de contamination au nouveau coronavirus sur plus de 35.000 tests effectués au niveau national. 98 personnes sont décédées des suites de l’infection ces dernières 24 heures et 1.070 malades sont actuellement en réanimation. De plus en plus de départements se retrouvent dans le scénario rouge, cet-à-dire avec un taux d’incidence supérieur à trois cas pour mille habitants durant 14 jours. Trois communes du département de Timiş, dans l’ouest du pays, ont été confinées pour deux semaines.


    Tremblement de terres – Triste anniversaire en Roumanie aujourd’hui
    – 44 ans depuis le plus fort tremblement de terre enregistré dans le pays. De
    magnitude de 7,2 sur l’échelle de Richter, le séisme du 4 mars 1977 a fait
    1.570 victimes, notamment à Bucarest, et a provoqué d’importants dégâts
    matériels, évalués à l’époque à deux milliards de dollars. 230.000 logements
    avaient été détruits ou largement endommagés et des centaines d’espaces commerciaux
    avaient été mis hors service. Le séisme a également entraîné une crise
    économique et sociale qui, d’après les historiens, n’a pas été surmontée par la
    dictature communiste avant sa chute, en 1989. Or, la capitale de la Roumanie semble se
    trouver aujourd’hui dans une situation inquiétante. Les spécialistes estiment qu’une secousse
    similaire à celle de 1977 ferait s’effondrer des centaines de bâtiments à
    Bucarest. En plus, une étude réalisée par l’Institut roumain
    pour l’évaluation et la stratégie montre que moins de 20% des logements de
    Roumanie étaient couverts par une assurance habitation en 2020. Dans le même
    temps, 54% des Roumains se disent inquiets des risques d’un tremblement de
    terre et environ deux tiers d’entre eux, 67% plus précisément, déclarent qu’ils
    connaissent le comportement à adopter en situation de catastrophe. Chaque année, plus d’une
    centaine de séismes d’une magnitude supérieure à 3 sur l’échelle de Richter sont
    enregistrés en Roumanie.






    Police – Le ministre roumain de l’Intérieur Lucian Bode a annoncé hier soir le
    limogeage des directions de l’Inspection départementale de la Police de Bacău
    et de la Police d’Oneşti. Cela fait suite à un double crime commis il y a quelques jours à Oneşti, dans le
    département de Bacău, au nord-est du pays, qui a choqué l’opinion publique et qui
    suscite encore de nombreux commentaires. Lucian Bode a également disposé la
    saisie du Parquet pour négligence au travail quant à l’intervention des
    forces de l’ordre pour, parmi d’autres, avoir minimisé l’importance de l’événement,
    ne pas avoir fait usage de toutes les informations à leur disposition et avoir
    failli à informer la hiérarchie de manière complète et correcte. Lundi, deux
    artisans qui rénovaient un appartement d’Oneşti ont été tués par l’ancien
    propriétaire du logement. L’homme âgé de 68 ans, mécontent de son évacuation,
    avait pris en hottage les deux travailleurs. La police, après des négociations infructueuses
    avec l’agresseur, a ouvert le feu pour entrer dans le logement et a tiré dans
    les jambes de l’homme, qui est actuellement hospitalisé. Cela arrive alors que
    huit agents de police de Bucarest, accusés d’avoir torturé deux jeunes, ont vient
    d’être retenus par les procureurs. En septembre dernier, deux jeunes ont porté
    plainte pour agression. Ils auraient fait remarquer aux forces de l’ordre qu’ils
    ne portaient pas de masque de protection et qu’ils donnaient des amendes sans
    fondement, suite à quoi ils auraient été battus.




    Tennis – La paire roumano-lettone Monica Niculescu/Jelena
    Ostapenko s’est qualifiée dans les demi-finales de l’épreuve de double du
    Tournoi de tennis de Doha, au Qatar, où elle affrontera les Tchèques Barbora
    Krejcikova/Katerina Siniakova, principales favorites de la compétition. Dans
    les quarts de finale, Niculescu et Ostapenko ont vaincu 6-3, 6-4 Laura
    Siegemund d’Allemagne et Elena Vesnina de Russie.






    Météo – Les températures continuent à grimper en Roumanie, pour dépaser les
    normales de saison dans la plupart du pays. Le ciel est variable sur la moitié
    nord du territoire et plutôt dégagé ailleurs. Le vent est faible a modéré, avec
    des intensifications passagères en montagne et dans le sud-est du pays. Les
    températures maximales vont de 10 à 19 degrés, avec 12 degrés à midià Bucarest.

  • 09.08.2020 (mise à jour)

    09.08.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – Coronavirus – 1.145 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été recensés les 24 dernières heures, selon le rapport rendu public ce dimanche à 13 heures, heure de Bucarest, portant le bilan de la pandémie à 61.768 personnes infectées, dont la moitié ont guéri. Selon le Groupe de Communication stratégique, 458 malades sont actuellement en soins intensifs. 41 personnes sont décédées de samedi à dimanche portant le bilan mortel de la pandémie à 2.700 décès. Le premier cas de coronavirus confirmé en Roumanie a été dépisté le 26 février. Les autorités appellent la population à s’informer uniquement par des sources officielles. La Roumanie a demandé à la Commission européenne, 10 millions de doses de vaccin contre le coronavirus, lorsque celui-ci sera disponible, a annoncé le ministre de la Santé, Nelu Tataru. Il a précisé que les doses seront utilisées surtout pour le personnel médical, pour les malades âgées ou pour ceux qui présentent des comorbidités. Selon le ministre Tataru, nombre de cas d’infection apparaissent lorsque les gens rentrent de leurs vacances. Le nombre de malades de Covid 19 dépend beaucoup de la manière dont ils comprennent le port du masque de protection et la distanciation physique, a rappelé le responsable roumain. Il a dit que, hormis le tourisme national, d’autres risques d’infection se sont intensifiés : les activités économiques et le transport, soit la navette à l’intérieur des départements ainsi qu’entre différents départements. Le ministre de la Santé s’attend à une stagnation du nombre de nouveaux cas d’infection et il a averti que l’évolution de la situation dépendait de la manière dont la population respectait les gestes barrière. Par ailleurs, les autorités italiennes ont prolongé la mesure de placer en quarantaine à domicile toutes les personnes qui ont transité la Roumanie les deux semaines précédant leur arrivé en Italie. La mesure s’applique jusqu’au 7 septembre.

    Sénat – Le président par intérim du Sénat de Bucarest, le social-démocrate Robert Cazanciuc, a présenté dimanche dans une conférence de presse « le livre noir » du gouvernement libéral, le document qui résidera à la base de la motion de censure annoncée par le PSD contre l’exécutif dirigé par le libéral Ludovic Orban. De l’avis du plus important parti d’opposition de Roumanie, le PNL ne contrôle plus la situation, le nombre de cas d’infection au coronavirus les dernières semaines illustre l’échec des libéraux dans la gestion de la pandémie. Selon les sociaux-démocrates, l’exécutif minoritaire monocolore, soutenu par le président roumain, a échoué également dans la relance de l’économie, qui est toujours à l’état de projet. Ce sont les résultats d’un gouvernement intéressé uniquement par le bénéfice personnel et le profit rapide pour les clients politiques, martèlent les sociaux-démocrates.

    Liban – Le président français, Emmanuel Macron a appelé à une action rapide et efficace pour que l’aide de la communauté internationale arrive directement à la population libanaise, fortement éprouvée après la récente explosion meurtrière à Beyrouth. Dimanche, dans le cadre d’une visioconférence internationale réunissant des donateurs internationaux, Emmanuel Macron a appellé les autorités libanaises à répondre aux aspirations que le peuple exprime de manière légitime dans la rue. Demandant une enquête impartiale, crédible et indépendante sur les causes de la catastrophe du 4 août, le président français a ajouté que les leaders du Liban devraient entreprendre les réformes politiques et économiques demandées par le peuple. A la visioconférence, organisée par l’ONU et par la France ont participé 15 chefs d’Etats et de gouvernement, dont celui américain, Donald Trump. La Roumanie a rejoint l’effort international d’appui du Liban, après l’explosion dévastatrice de mardi dans un entrepôt remplis de nitrate d’ammonium à Beyrouth. Huit tonnes environ de matériaux médicaux et de médicaments ont été transportées samedi de la Roumanie au Liban à bord de deux avions des Forces aériennes roumaines. Au moins 158 personnes sont décédées et plus de 6000 ont été blessées dans l’explosion de mardi. 300 mille habitants de Beyrouth sont désormais sans-abri. L’explosion est intervenue sur toile de fond de crise sanitaire générée par le nouveau coronavirus, de crise économique profonde et de mécontentement généralisé des libanais qui déplorent notamment la corruption endémique.

    Coronavirus dans le monde – Une vingtaine de million de personnes ont été infectées au coronavirus dans le monde, selon worldometers.info, dont au moins 12,7 millions ont guéri. Plus de 729 mille personnes sont décédées depuis l’apparition du premier cas en Chine, il y a sept mois. La situation la plus grave est enregistrée aux Etats-Unis. Nombre d’Etats intensifient les efforts pour trouver un vaccin contre le nouveau coronavirus. Le Singapour commence une première phase des tests d’un vaccin sur 100 sujets humains, qui devrait s’achever en octobre. Israël commencera aussi prochainement les tests sur des sujets humains. Les Etats Unis viennent d’accroitre les investissements visant à soutenir un vaccin potentiel qui est entré dans la dernière phase de tests cliniques. Des entreprises pharmaceutiques du monde ont signé des contrats avec l’Allemagne, le Canada, la France, l’Italie et les Pays-Bas pour leur délivrer des vaccins expérimentaux contre la Covid 19.

    Météo – En Roumanie, durant la semaine du 10 au 17 août, les températures seront supérieures aux moyennes pluriannuelles, surtout sur le sud. La Roumanie se confrontera aussi à la sécheresse, notamment sur le sud, le centre et le nord. Lundi, les météorologues s’attendent à une météo caniculaire avec des températures allant jusqu’à 36 degrés, dans le sud du pays.

  • La radio en situation d’urgence et de catastrophe

    La radio en situation d’urgence et de catastrophe

    Malgré son âge vénérable, de plus de 100 ans, le poste de radio continue d’être un des vecteurs de l’information les plus populaires à l’échelle mondiale. La radio a non seulement un rôle éducatif, elle est aussi une plate-forme d’échange sur des thèmes d’intérêt général. En outre, elle peut sauver des vies en cas de désastres naturels ou de conflit armé. Depuis 2012, le 13 février marque la Journée mondiale de la radio. Le thème de cette année est « La radio en situation d’urgence et de catastrophe ».

    Le site Internet de l’événement www.diamundialradio.org présente plusieurs exemples illustrant l’utilité de ce média dans les zones de conflit ou sinistrées. Il met en exergue aussi le rôle joué par la radio portable dans l’endiguement de l’épidémie d’Ebola qui a frappé l’Afrique ou celui des radios scolaires lors des violentes inondations survenues dans le nord du Chili. Un autre exemple s’inscrivant dans le thème de réflexion proposé cette année est celui de Radio Sarajevo. L’importance de ce média s’est avéré cruciale lors du siège la ville de Sarajevo, pendant la guerre dans l’ex-Yougoslavie, révèle le documentaire télévisé intitulé « Bonne nuit, Sarajevo ».

    Pour sa part, Philippe Marsan de France, fidèle auditeur des émissions en français de Radio Roumanie Internationale, nous rappelle comment la radio a aidé les gens pendant les moments les plus difficiles du siècle dernier.

    Philippe Marsan:

    « Quelle belle invention que la Radio ! Tout commença avec la TSF, (Télégraphie Sans Fil). Après l’invention du télégraphe électrique de Morse dont les signaux étaient transmis par les câbles, on pouvait maintenant converser dans l’espace au-delà des mers et des continents. Pendant la première guerre mondiale les « tous nouveaux » appareils de TSF fonctionnaient dans les tranchées, sous le feu des tirs ennemis. Renseignements, secours, ordres de combats, informations, tel était l’utilité de cette nouvelle technique qui permettait de communiquer sans subir la coupure d’une liaison filaire. Très vite, vint la Radiodiffusion utilisant d’abord les ondes longues, puis moyennes ; on découvrit rapidement des ondes courtes qui pouvaient parcourir de longues distances.

    La radio va conquérir les foules. Au début, c’était la chansonnette, puis on entendit des commentaires, des débats, des programmes variés. Alors que dans les années 30, à Paris, le célèbre animateur « Radiolo » indiquait l’heure exacte au coup de gong, des régimes totalitaires en Italie, Allemagne, Espagne diffusaient des programmes de propagande. La Radio devint un moyen d’espoir, de liberté, de résistance pour tous ceux qui se battaient contre la répression, la censure, la dictature, les tyrans. Ce fut le temps de la guerre des radios. Et puis, on se rendit compte que la Radio est utile au-delà des services du quotidien, notamment lors de catastrophes, d’organisation des secours.

    Dans les années 50, le célèbre metteur en scène Christian Jacques nous présente le film « Si tous les gars du Monde ». En mer, un petit chalutier de Concarneau. A son bord des marins, vaillants, courageux pêcheurs frappés par la maladie suite à l’absorption d’un repas. La radio du bateau tombe en panne. Le capitaine utilise sa station « radio amateur ». Il faut faire très vite, et secourir l’équipage en mer. Grâce aux Radioamateurs présents un peu partout dans le monde, une chaîne humaine va se synchroniser pour permettre le parachutage aérien de l’antidote, au bout de bien des péripéties. Bravo à tous ces gars qui permirent de secourir l’équipage.

    Il y eut aussi récemment la guerre de Bosnie, où beaucoup étaient privés des moyens de communications habituels comme Internet, le téléphone ; là aussi la Radio était présente pour informer, alerter, secourir. En France, la protection civile, et d’autres organismes voués à l’intervention des secours possèdent leurs réseaux de transmission « radio ». Et maintenant…. La radio est présente parmi nous, mais c’est de plus en plus sur Internet, les tablettes, les « I phones » qu’elle s’oriente. De nombreux émetteurs en ondes moyennes, ondes courtes deviennent définitivement « muets » ! Saurions nous protéger cet environnement de l’espace qui nous entoure, conserver ces ondes hertziennes qui peuvent dans ce cas précis nous être bénéfiques et positives ».

    David Iurescia d’Argentine, qui écoute les émissions en espagnol de RRI, soulignait, lui: « La radio n’a rien perdu de sa vigueur. En ces temps où des pays tels la Syrie et l’Irak sont confrontés à des conflits militaires et où l’infrastructure a été sérieusement abîmée, la radio, notamment les émissions diffusées en ondes courtes, sont les seules sources d’information pour les habitants. »

    La radio a sans doute été utile dans le passé, mais elle nous sert de nos jours encore. Rien qu’un exemple : depuis quelques semaines, l’épidémie de virus Zika menace de devenir un problème de santé mondialement redouté. Or, c’est toujours la radio qui constitue le meilleur moyen de toucher l’ensemble de la population, surtout les habitants des villages ou des recoins du monde, de les tenir informés des modalités de prévention et des symptômes provoqués par ce virus. La Radio a sauvé et continuera de sauver des milliers de vies, comme elle l’a fait depuis ce SOS lancé par le Titanic, le 15 avril 1912.

    L’eurodéputé Victor Boştinaru a évoqué justement le rôle de la radio en cas d’urgence et de catastrophe : « La Radio a été peut-être toujours le lien le plus direct avec les zones de conflit, de désastre, de crise majeure. Et cela non seulement parce que c’est techniquement très facile, on n’a pas besoin d’une logistique sophistiquée, mais aussi parce que les reporters radio ont toujours été des personnes d’un grand courage et des professionnels qui ont consacré leur vie à leur métier, qui ont affronté de grands dangers pour informer leurs semblables en temps réel de ce qui se passe partout dans le monde. »

    Dans ce contexte, l’auditeur Mikio Kohara, d’Osaka, au Japon, s’est rapporté à la réaction des autorités nipponnes après un événement très grave: « Il y a 21 ans, le matin du 17 janvier 1995, un tremblement de terre de magnitude 7,3 sur l’échelle ouverte de Richer s’est produit dans la province de Hyogo. La circulation, les réseaux téléphonique et d’électricité, l’alimentation en eau ont été coupés. Le séisme a fait 6.434 morts. Beaucoup de personnes ont été évacuées et accueillies dans des abris temporaires, aménagés dans des parcs et des écoles. Un mois après le désastre, la préfecture de Hyogo a eu l’idée d’ouvrir la radio « Disaster FM », qui diffusait des informations sur l’état des victimes et sur les personnes évacuées. Cette radio a émis pendant 45 jours, avec le concours de 67 bénévoles. Son utilité a été immense. Une radio similaire a été ouverte le 11 mars 2011, après le grand séisme qui a touché l’Est du Japon. Ainsi, la radio est proche des gens, elle est un moyen de communication accessible et vital en cas de désastre naturel. »

    A part le rôle de la Radio en cas d’urgence et de catastrophe, l’eurodéputé Victor Boştinaru a également souligné la liberté d’expression des radios dont les émissions sont captées dans des zones de conflit : « Les médias en général et la radio en particulier sont des armes à double tranchant. Ils sont des instruments de communication, des instruments d’information correcte lorsque la liberté des journalistes est respectée, mais ils peuvent être aussi des instruments de manipulation, de propagande et même faire partie de la guerre hybride, comme cela se passe depuis quelque temps. C’est surtout le cas après la crise ukrainienne, étant donné que dans les Etats où la liberté des médias est restreinte, ceux-ci participent à la propagande officielle et à la guerre que le pouvoir mène soit contre ses propres citoyens, soit contre les cibles de leurs actions agressives. Malheureusement, en 2016, la liberté d’expression et le droit du journaliste de pratiquer son métier avec probité sont largement en doute par ces évolutions, par la propagande russe, extrêmement agressive, par la propagande de Daesh. On constate que les médias sont non seulement un instrument de communication et d’information, mais aussi un instrument de guerre. »

    Auditeur des émissions RRI en anglais, Mahesh Jain, fait une remarque similaire : «Lorsque tout autre moyen cesse de fonctionner, la radio reste la seule voie de communication. Récemment, un tremblement de terre terrible a frappé le Népal, rendant les moyens de communication inutilisables. Ce sont les radio-amateurs, qui ont réussi à établir une voie de communication et de transmettre des messages importants. A mon avis, il existe un autre grand désastre, causé par l’homme, lorsque les nations bloquent le flux libre d’informations et limitent l’accès de la population à un autre point de vue. Les instruments modernes de communication, tels la télévision et Internet, sont cryptés et il est très facile pour les gouvernements de bloquer l’accès des citoyens à l’information. Lorsque cela se passe, c’est la radio, mais aussi et surtout les ondes courtes, qui nous aident à mieux comprendre le monde où nous vivons. La radio rapproche les gens et aide à rétablir l’harmonie et la solidarité dans le monde. Veillez à ce que la radio reste vivante ! ».

    Notre ami de longue date, Paul Jamet de France, a répondu lui aussi à notre appel et a tenu à souligner l’importance de la radio en situation d’urgence, mais aussi de cette journée mondiale consacrée à la radio.

    Paul Jamet:

    « Depuis plus d’un siècle, la radio est devenue le média incontournable que nous pouvons utiliser partout très facilement pour nous distraire mais surtout pour nous informer sur l’actualité politique, économique, sportive, sans oublier la météo, les conditions de circulation et en situation d’urgence sur la conduite à tenir, sur les conditions sanitaires, etc. Dans leurs guides ou manuels pour les situations d’urgence, les organisations internationales (UNICEF, Fédération des Croix-rouge, …) conseillent toutes de faire appel aux stations de radio pour informer et conseiller les populations. La radio non seulement informe mais aussi éduque ou tout au moins conseille voire rassure face aux intempéries ou aux épidémies. Elle permet aux professionnels d’être plus efficaces, d’organiser les secours, de guider les populations. Le site web Online Live Disaster Utilities (OLDU) consacre plusieurs pages aux ressources à utiliser en matière de communication face aux situations d’urgences (OLDUCOM : Ressources Communication – Numéros Urgence – Fréquences Radio : oldu.fr/com). Il importe aujourd’hui de conserver des sites émetteurs permettant de s’adresser facilement à de vastes territoires sans dépendre des nombreux maillons de réseaux d’émetteurs ayant une portée limitée. Que cette journée mondiale de la Radio 2016 permette de mieux sensibiliser nos concitoyens au rôle que la Radio joue dans les situations d’urgence : la radio sauve des vies car la Radio c’est la vie … c’est le reflet de notre vie. »

    Voyons pour terminer une récente statistique de l’Union Européenne de Radio, European Broadcasting Union. Selon cette enquête, un citoyen européen passe en moyenne 4 mois de sa vie sur Facebook, alors qu’il passe 9 ans de sa vie à écouter la radio. Chaque semaine, 2 millions et demi d’Européens sont présents dans les tribunes des matchs de foot de la première ligue du championnat interne, tandis que 420 millions d’entre eux écoutent la radio chaque semaine, dont les transmissions en direct des matchs de football. Enfin, selon l’Union européenne de radio, si 29% des habitants de l’UE font confiance au gouvernement national, le taux de ceux qui font confiance à la radio est presque double, à savoir 58%.

    Vous l’avez dit dans vos messages, les spécialistes et les statistiques le confirment une fois de plus: la force de la radio est toujours incontestable. (trad. Mariana Tudose, Dominique, Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine du 17.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 17.10.2013

    Catastrophe, argent et fraude ce sont les mots clés qui se retrouvent dans la presse bucarestoise parue jeudi matin dans la capitale.