Tag: CDI

  • Soluții inovative pentru sistemul de termoficare din Constanța

    Soluții inovative pentru sistemul de termoficare din Constanța

    Cercetarea științifică nu se rezumă doar la activități de laborator și
    formule abstracte care, la prima vedere, par de neînțeles pentru omul obișnuit.


    Ba din contră. Cercetarea poate veni cu soluții concrete la probleme cum
    ar fi încălzirea locuinței, limitarea poluării și transformarea deșeurilor în
    resurse.


    Dovedește acest lucru, proiectul european Multiscale, derulat de Institutul
    pentru Nanotehnologii și Surse Alternative de Energie al Universităţii Ovidius
    din Constanța.


    În cadrul acestuia, un punct termic din cartierul Faleză Nord va livra
    agent termic obținut din energie solară.


    Managerul de proiect, profesor Eden Mamut:


    Este un
    proiect care schimbă modul de raportare al cercetării universitare la
    problematica din societate, în ceea ce privește utilizarea surselor
    regenerabile de energie, reducerea impactului asupra mediului înconjurător,
    folosind cunoștințe din domeniul de vârf cum ar fi nanoștiințele,
    nanotehnologii și nanomateriale. Punctul termic 31 de pe strada Muncel din
    cartierul Faleză Nord urmează să fie convertit într-o centrală cu energie
    solară. Deci, pe acoperișul punctului termic se vor instala 100 de panouri
    solare termice.



    Și pentru că soarele nu strălucește pe cer 24 de ore din 24, a fost
    găsită și o soluție pentru a compensa lipsa luminii solare în anumite momente.


    În plus, profesorul Eden Mamut spune că proiectul ar putea fi extins:


    Pentru acoperirea vârfurilor de noapte, în special, seara și
    a vârfurilor de dimineață, de consum, este necesară suplimentarea acestor
    panouri solare cu energie termică furnizată de la cazanele cu peleți. Sunt două
    cazane cu o capacitate de 500 kw fiecare. Încercăm să evaluăm posibilități prin
    care, aceste experiețe să fie extinse pentru alte puncte termice. Și de
    asemenea, să se asigure o integrare a energiei termice cu energia electrică,
    respectiv cu stațiile de încărcare pentru automobile electrice, deci, per
    ansamblu, o viziune care să aibă ca efect sinergic reducerea poluării în
    municipiul Constanța.





    În cadrul aceluiași proiect, Institutul pentru Nanotehnologii și Surse
    Alternative de Energie al Universităţii Ovidius a găsit o soluție și la
    problema algelor:




    O soluție
    pentru algele de pe plajă, care an de an, implică numeroase resurse, în nevoia
    de a fi culese și ulterior transportate la groapa de gunoi, sunt taxe foarte
    mari. Împreună cu Administrația Bazinală de Apă Dobrogea Litoral, am încercat să
    găsim soluții pentru a reduce volumul acestor alge prin uscarea lor. Iar după
    ce au fost uscate, algele sunt solicitate de diverși întreprinzători pentru a
    folosi aceste alge la extragerea unor principii active pentru biostimulatori
    sau alte tipuri de produse. Noi, prin proiectul MultiScale am definit o serie
    de soluții care să folosească energia solară, și în felul acesta, costurile
    aferente acestei procesări a algelor să fie cât mai reduse. Am realizat
    instalațiile de colectare a energie termice producere de aer cald, pentru
    uscare și s-a realizat proiectul pentru instalația efectivă de uscare.



    Algele astfel prelucrate pot fi folosite apoi ca materie primă în
    agricultură sau industria farmaceutice, la producerea de îngrășăminte sau
    suplimente alimentare.


    Proiectul Cercetări asupra dezvoltării de materiale avansate și
    optimizare multiscalară prin integrarea materialelor nano-structurate în
    sisteme energetice avansate – MultiScaleestefinanțat din fonduri europene
    prin Program Operațional Competitivitate (POC), Axa prioritară 1- Cercetare,
    Dezvoltare Tehnologică şi Inovare (CDI) în Sprijinul Competitivităţii Economice
    şi Dezvoltării Afacerilor.






  • La crise du marché du travail roumain et les travailleurs étrangers

    La crise du marché du travail roumain et les travailleurs étrangers

    Aussi, le déficit croissant de la force de travail interne a mis le pays dans la situation de devoir faire appel aux travailleurs étrangers, ne fut-ce que pour essayer de combler ce manque de main d’œuvre. La Roumanie se situe ainsi en deuxième position dans l’UE, juste après la République Tchèque, dans le classement des pays demandeurs de travailleurs étrangers hors UE. Pour information, la majeure partie des travailleurs étrangers embauchés en 2018 en Roumanie proviennent du Vietnam (35%), suivi par la Turquie, le Népal, la Serbie, le Sri Lanka, la Chine et la Moldova. La crise de la force de travail frappe de plein fouet notamment les industries de l’Horeca, les constructions navales, les grossistes, l’industrie textile ou encore l’industrie du bâtiment… Hasard ou pas, c’est dans ces mêmes industries que travaillent les Roumains partis travailler à l’étranger, en Europe ou ailleurs, qu’il s’agisse de ceux partis depuis plusieurs années, ou plus récemment.

    Parmi les causes du déficit de main d’œuvre roumaine, il faut ajouter a l’émigration massive l’état du système roumain d’enseignement, selon Maria Grapini, eurodéputée sociale-démocrate roumaine, et femme d’affaire à ses heures perdues.Maria Grapini : « Ce qu’il faut savoir c’est que la crise de la force de travail existe au niveau de l’exécution, des jobs les moins qualifiés, cela ne touche pas vraiment ceux qui ont un niveau BAC + 5, par exemple. Malheureusement, l’on ressent là les conséquences de la suppression de l’enseignement technique il y a de cela plusieurs années. Entre temps, un nouveau système a été mis en place. La loi de l’apprentissage a été adoptée. Mais on est loin du compte. J’ai crée mes entreprises dans le domaine du textile. Dans ce domaine, on ressent la crise, en lien direct avec la suppression de l’enseignement technique, des écoles professionnelles. Il y a avait un enseignement pointu dans des domaines spécifiques tels que le tissage, la peinture. Quant à d’autres métiers, tels électricien, soudeur, tourneur, n’en parlons pas ».

    « On importe de la main d’œuvre peu qualifiée », soutiennent à l’unisson les consultants et les responsables RH, telle Dana Ionescu, global mobility manager, chez ADECCO România : « Importer de la main d’œuvre étrangère n’est pas bon marché. Il existe des barèmes salariaux qu’il nous faut respecter. Je vous donne un exemple. Un Roumain, on peut l’embaucher au salaire minimum, alors que l’ouvrier étranger, pour qu’il puisse obtenir le droit de travailler en Roumanie, doit bénéficier d’un salaire équivalent au salaire moyen. A cela, il faut évidemment ajouter les autres charges : les frais des agences d’Intérim, les taxes notariales, les traducteurs et ainsi de suite ».

    Les employeurs roumains continuent à faire croître la demande en main d’œuvre étrangère, ce qui oblige les autorités a délivrer de plus en plus de permis de travail. Dana Ionescu poursuit : « Selon les données centralisées par l’Agence nationale du Travail, 31.464 postes de travail disponibles mis à la disposition des demandeurs d’emploi bénéficiaires d’allocations de chômage, et ce de manière répétée. Mais ces 31.000 places n’ont jamais été occupées. C’est à cause de ce déficit patent de main d’œuvre que le contingent d’employés étrangers, approuvé chaque année par arrêté gouvernemental, croît constamment. Parfois même, le gouvernement est obligé d’approuver une nouvelle majoration de ce quota en cours d’année. »

    Durant cette année en cours, le quota approuvé pour les nouveaux arrivants a augmenté de 55% par rapport à la même période en 2017. En début d’année, seuls 7.000 travailleurs étrangers étaient autorises à travailler en Roumanie. Mais au mois d’août dernier, le gouvernement a changé radicalement d’orientation sous la pression du patronat : les quotas ont alors battu tous les records.

    Dana Ionescu détaille : « Pour les CDI, le quota a doublé, passant de 4 à 8.000 contrats. En revanche, pour les travailleurs détachés, le quota a quadruplé, passant de 1.200 à 5.200. Et il reste encore à voir si on ne va pas assister à une nouvelle augmentation de ce quota, avant la fin de l’année ».

    Au-delà de l’évidente nécessité d’un meilleur ajustement entre les formations proposées par le système public d’enseignement et les besoins du marché du travail, au-delà des effets positifs attendus par la mise en application de la loi de l’Apprentissage, encourager les Roumains émigrés à revenir au pays demeure sans doute une solution-clé.

    L’eurodéputée Maria Grapini aborde le sujet, avec précaution : « Ceux qui sont partis se méfient. Les Roumains que j’ai rencontrés en Espagne par exemple, me disaient n’avoir pas confiance dans le maintien à long terme de leurs emplois en Roumanie. Ils ne parlaient pas tant du niveau des salaires, mais plutôt de la pérennité de leurs potentiels emplois, une fois rentrés au pays. Alors ils n’en veulent pas, ils se méfient, ils n’ont pas cette indispensable confiance dans la pérennité du marché du travail roumain sur le long terme. La Roumanie a besoin de mieux cibler ce besoin lorsqu’elle s’attache à concevoir ses politiques publiques. »

    D’ici là, l’importation de la main d’œuvre étrangère demeure une solution de facilité, et cette tendance ne fait que s’accentuer. Les dirigeants s’intéressent aux modalités de simplification de la législation en la matière. Eliminer la barrière du niveau salarial pour les ouvriers étrangers n’est plus tabou. Des voix s’élèvent pour protester contre la rigidité de ce niveau salarial : selon certains, il ne peut être décrété par la loi, puisqu’il dépend des lois du marché et de la négociation salariale.

    Mais tant qu’une loi ne tranche pas cette question, tous ces discours ne sont que vœux pieux. (Trad. Ionut Jugureanu)