Tag: Ceahlau

  • Drumeții pe Muntele Ceahlău

    Drumeții pe Muntele Ceahlău


    Masivul Ceahlău se află pe teritoriul județului Neamț, în nord-estul României, iar cele mai înalte vârfuri ale acestuia sunt Ocolașul Mare, cu 1907 metri, și Toaca, 1904 metri. Tot aici găsim Parcul Național Ceahlău, o arie protejată, de interes național, cu o suprafață de peste 7.000 de hectare. Turiștii descoperă pe acest munte păduri bogate, pajiști alpine, cascade, stânci izolate, dar și monumente ale naturii. Veți vedea un masiv montan format din roci sedimentare. Astfel, aspectul este unul particular, cu foarte multe structuri create din stâncă, sub acțiunea apei, a vântului, înghețului și a celorlalte fenomene naturale. Liviu Moscaliuc, șef birou și biolog, la Direcția de Administrare a Parcului Național Ceahlău


    “Sunt foarte multe stânci, iar acestea au legendele lor. Pe lângă asta, parcul păstrează un eșantion de ecosistem montan tipic pentru Carpați, ceea ce înseamnă că găsim aici păduri, pajiști înalte și specii de animale, inclusiv cele mari, de carnivore: lup, râs, urs, pisici sălbatice. Unul dintre scopurile principale ale Parcului Național Ceahlău este promovarea turismului de calitate. În acest context, există opt trasee montane marcate care, în majoritate, duc de la poalele Muntelui Ceahlău până în vârf. Sunt și două trasee de legătură. Toate sunt foarte bine marcate și sunt potrivite pentru orice nivel de pregătire fizică. Totuși, este indicat ca turiștii care vin să ne viziteze să-și ia măsurile de precauție tipice drumețiilor montane: haine în mai multe straturi, bocanci sau adidași potriviți pentru așa ceva, cu crampoane, să aibă la ei dulciuri, apă, lanternă, indiferent de sezon.”



    Stațiunea montană Durău, aflată în arealul masivului Ceahlău, este recomandată pentru odihnă, dar și pentru tratamentul nevrozelor astenice, al stărilor de slăbiciune, al anemiei și pentru refacere după eforturi psihice sau intelectuale. Dintre factorii naturali de cură, se remarcă aerul curat, fără praf și particule alergice și atmosfera puternic ozonată. Durăul poate fi și punctul de plecare pentru o serie de excursii.


    Liviu Moscaliuc, de la administrația Parcului Național Ceahlău. “Din Durău, există un traseu foarte utilizat, care duce la Cascada Duruitoarea. Este o cascadă tipică pentru zona asta de conglomerat. Tot din Durău se poate urca de la Cabana Fântânele până sus, pe Vârful Toaca, cel mai vizitat și mai impozant vârf al masivului. Pe parcurs, mai sunt opriri în diverse zone, fie de belvedere, fie cu stânci reprezentative. Sus, pe Vârful Toaca, există o scară de acces, care duce la stația meteorologică de sus, de pe vârf. Aceasta a devenit un punct important de atracție turistică. Scara are 519 trepte destul de abrupte, dar foarte sigure. De asemenea, există un muzeu în Ceahlău, care nu este mare, dar destul de interesant, care prezintă animale și obiecte locale. Însă, pentru a explora arta meșteșugarilor este indicat să se lege vizita pe Muntele Ceahlău cu una în orașul Târgu Neamț, aflat la 40 de km, sau în orașul Piatra Neamț. Mai ales în orașul Piatra Neamț, recomand o vizită la Muzeul de Istorie, în care se pot vedea elemente din civilizația Cucuteni.”



    Administrația Parcului Național Ceahlău dorește să promoveze în interiorul parcului un turism de nișă pentru cei care vor să stea izolați și pierduți în natură câteva zile. De asemenea, se are în vedere organizarea unor tururi ghidate în câteva dintre rezervațiile științifice de pe munte.



    Invitația a fost lansată. În speranța că v-am convins, vă așteptăm și data viitoare cu o nouă destinație. Până atunci, drum bun și vreme frumoasă!






  • Le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș

    Le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș

    Nous nous rendons aujourdhui dans le nord-est de la Roumanie, dans lun des parcs nationaux dont les attractions touristiques sont très appréciées des nombreux touristes. La station balnéaire de Lacu Roșu (Lac Rouge), le point dobservation du massif Suhardul Mic et les Gorges du Bicaz, surnommées « lEmpire de pierre », ne sont que quelques lieux dintérêt de la région.



    Lune des routes les plus spectaculaires de cette zone, qui relie la Transylvanie à la Moldavie, traverse les Gorges du Bicaz. Leau a creusé, à travers la roche des montagnes, un défilé très étroit et très profond dans lequel, par endroits, la différence de niveau entre le sommet du mur de pierre et le cours deau atteint 300 mètres. Ce relief calcaire a donné lieu, en plus des gorges, à de nombreux phénomènes similaires de plus ou moins grande ampleur. Ce sont les Gorges du Bicăjel, celles du Cupaș, du Lapoș et celles du Șugău, chacune ayant son propre charme. Barna Hegyi, directeur de lAdministration du Parc national Cheile Bicazului-Hășmaș (des Gorges de Bicaz-Hășmaș), explique :



    « Le Parc national Cheile Bicazului-Hășmaș est lun des plus petits parcs nationaux de Roumanie, mais il regorge de merveilles naturelles. Tout le monde en Roumanie et en Europe centrale et de lest connaît le Lac Rouge et les Gorges du Bicaz. Le Lac Rouge est un lac de barrage naturel formé en 1836. La forêt avoisinante a été inondée et lon peut encore observer aujourdhui des troncs darbres pétrifiés. De même, les canyons de calcaire des Gorges du Bicaz sont les plus impressionnants avec leurs 6 km de long et leurs parois très élevées. »



    Une fois dans le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș les touristes auront lembarras du choix pour soccuper sur leur temps libre. Barna Hegyi précise :



    « Le Parc propose 18 sentiers de randonnée et trois sentiers ludiques. Des cabines photos sont disposées tout au long de ces derniers, ce qui est unique en Roumanie. Ce type de cabines nexiste que dans les Alpes. A 10 km du Parc national, au bord de la route nationale 12C qui relie la ville de Gheorgheni à Lacu Roşu, on trouve une piste de ski. A lheure actuelle, tous ces sentiers touristiques sont praticables. Il est aussi possible de faire de la randonnée. Il existe aussi une piste cyclable autour du lac et les touristes peuvent louer des vélos électriques dans la station. On peut même parcourir ces sentiers en traineau ! Nous espérons que bientôt il sera aussi possible de faire du patin à glace sur le lac. En tout cas, les touristes ont lembarras du choix en termes dactivités ! »



    Le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș ne dispose pas de centre de visite, mais il existe un centre dinformation dans la station de Lacu Roșu. Vous pouvez aussi vous renseigner sur les sentiers sur le site cheilebicazului-hasmas.ro. Le directeur Barna Hegyi nous renseigne davantage :



    « Chaque semaine nous sommes en contact avec des touristes étrangers qui consultent notre site et demandent des informations au sujet du parc. Nous avons offert nos services à des touristes grecs, hongrois, polonais ou encore anglais. Tous ont été ravis de leur expérience dans le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș. Il ne faut pas oublier que la route 12C qui traverse le Parc et relie la Transylvanie à la Moldavie est très fréquentée et les automobilistes laissent derrière eux beaucoup de déchets que nous essayons de ramasser régulièrement. Cest le seul retour négatif que nous avons des touristes étrangers, et nous essayons de garder la situation sous contrôle. »



    Vous rencontrerez peu dartisans, mais pourrez toutefois trouver de lartisanat dans les Gorges même du Bicaz. Là-bas, beaucoup de vendeurs ambulants de poteries viennent de la commune de Corund. Barna Hegyi raconte que beaucoup de fêtes traditionnelles ont aussi lieu :



    « En général, lété a lieu la Journée du Lac Rouge. Dans le département de Neamț, dans la ville de Bicaz, on organise la fête traditionnelle dArmidem. Les touristes sont généralement acceptés et peuvent participer aux festivités. On ne manque pas dhébergements pour les accueillir. Surtout à Lacu Roșu où la fourchette de prix est assez large. »



    Les sentiers recommandés par ladministration du Parc national sont accessibles aussi bien aux débutants quaux randonneurs expérimentés, et les promenades durent entre 1 et 8 heures. Certains ne sont pas recommandés lhiver, dautres sont accessibles toute lannée, même si les choses se compliquent en cas de précipitations. Afin déviter les accidents et de garantir une expérience inoubliable, il est obligatoire dêtre correctement équipé, de vérifier les conditions météorologiques et de se renseigner auprès de ladministration du Parc. Barna Hegyi nous raconte les prochaines étapes visant à promouvoir le tourisme et mettre en avant les atouts du Parc :



    « Nous avons des objectifs pour le futur. Nous travaillons actuellement sur deux projets européens qui visent, entre autres, à promouvoir le tourisme durable. Nous souhaitons agrandir les pistes cyclables et aménager des sentiers équestres. Ces projets sont soutenus par les autorités locales et les ONG de la région. »



    Le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș est considéré comme la porte dentrée du département de Neamț. Nous pouvons profiter de la vue magnifique sur le lac et le barrage de Bicaz, construit en 1960. Imposant, il se trouve à 6 km de la ville de Bicaz. Derrière se trouve le lac de retenue dIzvorul Muntelui, long de 35 km. Le tout, avec le paysage environnant, les collines avoisinantes, les villages de la vallée et le massif de Ceahlău que lon distingue au fond, forme un ensemble ravissant et pittoresque. De là vous pouvez rejoindre le Parc national Ceahlău, où nous nous rendrons la semaine prochaine.


    (Trad. : Charlotte Fromenteaud)

  • Le Parc national de Ceahlău

    Le Parc national de Ceahlău


    Bois denses, pâturages alpins superbes, cascades spectaculaires, rochers majestueux et plusieurs monuments de la nature uniques en Roumanie, voici les principaux points d’intérêt touristique pour les visiteurs de ce parc naturel. Le massif est constitué de roches sédimentaires. C’est pourquoi son aspect est à part, avec de nombreuses structures taillées dans le rocher par l’action de l’eau, du vent, du gel et des autres phénomènes naturels. Le biologiste Liviu Moscaliuc, spécialiste de la Direction d’administration du Parc national Ceahlău, explique : « Il y a plusieurs rochers et chacun d’entre eux a sa propre légende. Hormis tout cela, le Parc préserve l’échantillon d’un écosystème spécifique des Carpates. Autrement dit, on y trouve des forêts, des pâturages alpins et plusieurs espèces d’animaux, y compris les grands carnassiers tels que le loup, le lynx, l’ours et le chat sauvage. Un des principaux objectifs du Parc national de Ceahlău, c’est de promouvoir le tourisme de qualité. Dans ce contexte, sachez qu’il existe huit itinéraires alpins balisés qui mènent généralement depuis les pieds du massif de Ceahlău jusqu’au sommet. Il y a aussi deux itinéraires de liaison. Ils sont tous très bien balisés et adaptés aux capacités physiques de tous les visiteurs. Néanmoins, les touristes qui visitent les lieux devraient penser à toutes les mesures de précaution spécifiques aux randonnées en montagne : prévoir plusieurs couches de vêtements, choisir des chaussures adaptées à cette activité, éventuellement des crampons, avoir avec eux de l’eau, de la nourriture, une lampe de poche, quelle que soit la saison. »



    A présent cette montagne reçoit surtout des touristes roumains dont le nombre ne cesse d’augmenter d’une année à l’autre, explique Liviu Moscaliuc, responsable de l’Administration du Parc national Ceahlău : « L’année dernière, nous avons recensé 70 000 visiteurs. Il y a une taxe d’accès aux itinéraires, qui est utilisée ensuite pour gérer le Parc. A titre de comparaison, il y a deux ans, nous avons recensé 50 000 visiteurs. Il y a un centre d’information à Izvorul Muntelui qui dispose de trois salles principales. On y trouve des maquettes des rochers et on peut découvrir leurs histoires et les légendes du massif de Ceahlău. Il y a aussi un cinéma 3D et des salles sensorielles ouvertes surtout aux enfants. Toutes les informations en format audio et écrit sont également disponibbles en anglais. »



    Sur le total des touristes de passage par le Parc national de Ceahlău l’année dernière, entre deux et trois mille ont été étrangers, affirme Liviu Moscaliuc, responsable de l’Administration du Parc. « Généralement, les touristes étrangers respectent les conseils et les informations qu’ils reçoivent aux centres d’information. Ils les prennent plus au sérieux que les touristes de Roumanie, qui sont plus indépendants. Nombre de touristes ont mis leurs tentes aux pieds des montagnes et pendant plusieurs jours ils ont fait des randonnées dans la nature. D’autres ont seulement été de passage dans le massif de Ceahlău puisqu’ils visitaient aussi d’autres massifs. Généralement, les retours des touristes ont été plutôt positifs. Ils ont apprécié le paysage, mais aussi l’état des itinéraires, entretenus par l’Administration du Parc et par le service de secours en montagne. »



    La station de montagne de Durău, sise à l’intérieur du Parc, est non seulement l’endroit idéal pour se reposer, mais aussi pour traiter différentes maladies, à commencer par les névroses asthéniques, les états de faiblesse, l’anémie et jusqu’à la récupération après des périodes d’intense activité intellectuelle. Parmi les facteurs curatifs naturels, mentionnons l’air pur, sans poussière et autres particules allergéniques, et l’atmosphère riche en ozone. La localité de Durău peut être aussi le point de départ pour une série d’excursions. Liviu Moscaliuc, responsable de l’Administration du Parc national de Ceahlău, explique : « Un des trajets balisés a pour point de départ la station de Durău et mène jusqu’à la chute d’eau de Duruitoarea. C’est une cascade typique de cette région constituée d’une agglomération de fragments rocheux. Un autre trajet relie Durău au chalet de Fantanelele, en haut du sommet Toaca, le plus connu et le plus imposant sommet du Massif de Ceahlău. En parcourant l’itinéraire, vous découvrirez plusieurs haltes qui vous permettront d’avoir soit des vues panoramiques sur la montagne, soit d’admirer différentes formations rocheuses. Une fois en haut du sommet Toaca, un escalier de 519 marches, un peu abrupt, mais pas du tout dangereux, vous mènera à la station météorologique. Toujours dans le Parc national de Ceahlău, un petit musée présente aux visiteurs la faune locale et différents objets d’artisanat. Mais, pour en apprendre davantage sur le savoir-faire des maîtres artisans de la région, on vous conseille de visiter la localité de Târgu Neamț, à 40 km du massif ou encore la ville de Piatra Neamț dont le Musée d’histoire renferme des objets issus de la culture néolithique de Cucuteni. »



    Si vous choisissez le mois d’août pour passer vos vacances dans la région, une idée serait de visiter aussi la commune de Grințieș. C’est là qu’a lieu en août le Festival des haïdouks, une excellente occasion pour découvrir la beauté des costumes traditionnels et des différentes coutumes ancestrales. A force de parler avec les représentants de l’Administration du Parc national de Ceahlău, on a appris qu’ils envisagent une série de projets censés encourager le tourisme écologique. Liviu Moscaliuc : « A l’intérieur du Parc, on a décidé d’encourager un tourisme ciblé à l’intention des ceux qui souhaitent s’isoler quelques jours dans la nature. On se propose aussi de mettre en place des itinéraires guidés dans les réserves scientifiques. Il s’agit de visites guidées pour des groupes de neuf ou dix personnes tout au plus auxquelles on fera découvrir nos réserves. On a, par exemple, une magnifique forêt de mélèzes qui devient encore plus belle en octobre, quand les arbres perdent leurs aiguilles et changent de couleur, devenant orange. Je tiens à rappeler que le massif de Ceahlău est un parc national et que toute visite est réglementée. Par exemple, la plupart des randonnées se font à pied. De nombreux touristes souhaitent savoir jusqu’où ils peuvent rouler en voiture. Eh bien, les véhicules doivent être garés à Durău ou dans la station de Izvorul Muntelui et il faut ensuite continuer à pied. Nous espérons accueillir le plus de visiteurs possible qui, à force de marcher à l’intérieur du Parc, profiteront de la nature et du calme. »



    Chers amis, notre invitation est lancée. Dans l’espoir que le massif de Ceahlău figure désormais sur la liste de vos destinations de vacances, on vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir ensemble le Parc national de Piatra Craiului.





  • Piatra Neamţ

    Piatra Neamţ

    La început de
    an vă spunem La mulţi ani! şi vă propunem o vizită într-un oraş montan din
    nord-estul României. Mergem la Piatra Neamț, municipiu de reședință al
    județului Neamţ, situat pe valea Bistriței, unde ne putem bucura de o atmosferă
    de excepţie!



    Ne spune mai
    multe Alina Ferens, de la Centrul de informare şi promovare turistică din Piatra Neamţ:

    Oraşul nostru este un cochet şi liniştit oraş de
    provincie, al cărui farmec e dat în primul rând de atmosfera medievală din zona
    centrală a oraşului, dar şi de poziţionarea geografică, pentru că oraşul este
    înconjurat de munţi, iar de aceea, în toate anotimpurile sunt peisaje foarte
    frumoase şi, mai ales acum, dacă avem noroc şi de zăpadă, e o atmosferă foarte
    frumoasă. Oraşul Piatra Neamţ, spunem noi, că ar putea constitui o destinaţie
    de vacanţă atât pentru familii cu copii, cât şi pentru tineri mai dornici de aventură,
    pentru că oferă o diversitate de obiective, de servicii şi de activităţi. Aici
    pot găsi lucruri interesante şi cei pasionaţi de cultură, de istorie, cei care
    caută tradiţii. Pentru cei care iubesc natura, suntem înconjuraţi de munţi şi
    suntem foarte aproape de principalele obiective turistice ale judeţului:
    lacuri, cheile Bicazului, muntele Ceahlău. Există multe posibilităţi de
    petrecere a timpului, atât în oraş, cât şi în împrejurimi, la o distanţă de
    30-40 km. Revenind strict la oraş, în zona centrală este Curtea domnească, din
    vremea lui Ştefan cel Mare, s-au păstrat zidurile de incintă ale Curţii
    domneşti, este Biserica Domnească, Turnul clopotniţă şi pivniţele domneşti,
    care sunt organizate ca muzeu. Tot în zona centrală se află şi principalele muzee
    din oraş, deci cei care sunt pasionaţi de această parte cultural-istorică au ce
    vedea. Avem un muzeu unic în ţară, Muzeul de artă eneolitică Cucuteni, este
    (n.r. şi ) un Muzeu de etnografie, cu expoziţia principală Anotimpurile
    satului, care prezintă tradiţiile şi viaţa sătenilor de altădată organizate pe
    cele patru anotimpuri.



    Tot aici se găseşte şi Muzeul de Artă din Piatra
    Neamț care a fost fondat în 1980. Constituirea colecţiei de artă la
    Piatra-Neamţ este legată de activitatea lui Constantin Matasă (1878-1971),
    preot, arheolog și memorialist. Dincolo de expoziţia permanentă, muzeul
    găzduieşte diferite expoziţii temporare.


    La Piatra Neamţ, o plimbare cu telegondola,
    deasupra oraşului, îl poartă pe vizitator pe muntele Cozia, la o altitudine de
    657 de metri, iarna, atunci când este suficientă zăpadă, loc de pornire pentru
    cei pasionaţi de schi.


    Tot în zona Curţii Domneşti a fost organizată, în
    această perioadă, cea de-a V-a ediţie a
    Târgului de Crăciun, ce se încheie mâine, 2 ianuarie, unde au fost prezenţi
    producători locali, cu produse tradiţionale, pregătite după reţetele bunicilor
    sau diferite decoraţiuni de sezon realizate manual, precum şi atrişti cu colinde,
    obiceiuri de iarnă, cântece de sezon.


    Oraşul este însă mereu gata să îşi dezvăluie
    tradiţiile vizitatorilor. În pensiunile de aici vă puteţi bucura pe tot
    parcursul anului de delicii culinare amintind de bucătăria bunicii, de la borş
    cu hribi, la tochitură şi vărzări
    (plăcinte cu varză şi mirodenii), sau la o papară (omletă cu jumări) şi
    pârjoale stropite cu ţuică din schinduc. De asemenea, suntem siguri că vei
    aprecia hârzobul (păstrăv afumat în crengi de brad), puiul călugăresc, iar la
    desert, vor fi binevenite nişte alivenci, vestitele plăcinte poale-n brâu sau
    dulceaţă de zmeură, afine ori trandafiri. Iarna, de Crăciun, gospodinele servesc
    tochitură moldovenească şi julfă, o delicatesă din foi fine de aluat, cu
    umplutură din seminţe de cânepă pisate, numită şi Pelincile Domnului.






  • Le département de Neamţ

    Le département de Neamţ

    Madame, Monsieur, chers vacanciers avides de partir à la découverte de nouvelles destinations touristiques, cette semaine, nous vous proposons une escapade dans le comté de Neamţ, dans le nord-est de la Roumanie. Une excellente occasion d’emprunter des sentiers de randonnée, de visiter des attractions culturelles, de se familiariser avec l’histoire et les traditions locales, en goûtant aux recettes du terroir.

    Selon Adrian Niţă, porte-parole du Conseil départemental de Neamţ, la région a un grand potentiel touristique, notamment en raison de son riche patrimoine culturel et religieux : « C’est pourquoi le Conseil départemental, par sa Direction de tourisme, a choisi dernièrement de s’investir de plus en plus activement dans les besoins de la communauté locale et de rendre le département de Neamţ encore plus visible sur la carte des destinations roumaines. Le comté de Neamţ est un territoire d’une beauté particulière, où la beauté de la nature se mélange à la richesse de l’histoire, des traditions et à la gentillesse des habitants. Il convient de rappeler que la région réunit le plus grand nombre de monastères de Roumanie, ce qui lui a valu le titre de Destination européenne d’excellence. A part les nombreux édifices de culte, le département dispose de plusieurs aires protégées et de plus de 530 monuments historiques et stations de tourisme certifiées. »

    Autant de ressources censées permettre aux vacanciers de pratiquer toutes les formes de tourisme : montagnard, culturel, religieux, écolo ou balnéaire. Autant d’avantages auxquels s’ajoute une infrastructure d’hébergement et de transport bien mise au point, le département de Neamţ étant desservi par trois aéroports : Bacău, Suceava et Iaşi, poursuit Adrian Niţă : « Les paysages particulièrement beaux, les monuments historiques et d’art, le patrimoine folklorique et ethnographique, tout cela place le comté de Neamţ parmi les destinations de vacances les plus appréciées de Roumanie. Chaque année, les touristes déferlent de partout. Un séjour dans la région devrait commencer par une petite halte au pied du Mont Pietricica, là où se trouve la Perle de la Moldavie, la ville de Piatra Neamţ, chef-lieu du département. Après, nous vous proposons d’aller vers le Mont Ceahlău, ce massif considéré sacré par les Roumains, pour admirer le barrage derrière lequel se trouve le lac Izvorul Muntelui. Surnommée la mer entre les montagnes, cette grande étendue d’eau est au sein d’une nature magnifique. On a ensuite les Gorges du Bicaz ou le Royaume en pierre comme les Roumains les appellent, et le Pays du bison, autour de la Réserve de bisons Vânători-Neamţ, la seule destination de Roumanie figurant parmi les cent destinations soutenables du monde. Depuis quelques jours et suite au vote du public, cette réserve naturelle figure en deuxième position au classement déjà mentionné. Une fois au comté de Neamţ, le touriste aura l’occasion de faire une incursion dans l’univers pur de l’enfance, en visitant la maison familiale du grand conteur roumain Ion Creangă, dans le village de Humuleşti. Une occasion d’y découvrir également le talent des maitres artisans. Pas très loin, les vacanciers pourront visiter aussi bien la Citadelle de Neamţ, jamais conquise par les ennemis, que le monastère homonyme, le site monacal le plus ancien de Roumanie, qui date de 1210. »

    Et c’est toujours au comté de Neamţ que se trouve le seul musée de la culture de Cucuteni de Roumanie. Adrian Niţă : « Ils ne sont pas nombreux ceux qui connaissent l’influence que l’évolution des communautés humaines basées dans cette région a eue sur la cristallisation de l’une des cultures néolithiques européennes les plus brillantes, à savoir celle de Cucuteni. La plupart de ceux qui visitent notre région sont plutôt attirés par le tourisme d’aventure et par les événements inédits organisés sur place. Sur l’ensemble des stations de sports d’hiver, c’est la station de Durău, au pied du Massif de Ceahlău, qui détient la suprématie, avec une piste moderne dotée de remontée mécanique, de canons à neige et d’éclairage nocturne. Et puisque je parlais des événements mis en place normalement dans le département de Neamţ, permettez-moi de rappeler le Brunch écologique au Pays du bison que nous avons organisé en septembre dernier. Le patrimoine culturel de notre contrée s’enorgueillit de plusieurs toiles signées par le grand peintre roumain Nicolae Grigorescu, exposées au monastère d’Agapia ou encore de quelques peintures portant la signature de Nicolae Tonitza et qui se trouvent au monastère de Durău. »

    On ne saurait passer des vacances dans le comté de Neamţ sans jeter un coup d’œil dans les ateliers des maitres artisans de Târpești. Leurs créations, vous pouvez les trouver à l’occasion des différentes fêtes ou foires organisées à travers le département. Adrian Niță, porte-parole du Conseil départemental de Neamţ, conclut : « Avec chaque nouvelle visite sur les terres de légende de Neamţ, la certitude de vous retrouver dans un endroit unique sera encore plus forte. Dans cette région, d’innombrables possibilités de découverte vous attendent, qu’il s’agisse d’attractions historiques ou culturelles. Neamţ est aussi un endroit d’une grande beauté, à même de plaire au touriste le plus exigeant. Tout ce qu’il me reste à faire, c’est de vous inviter sur place pour vous en convaincre par vous-mêmes. »

    L’invitation est lancée ! Nous espérons que vous serez nombreux à découvrir le compte de Neamţ, dès que le contexte le permettra. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Landkreis Neamţ: Natur, Geschichte, Kultur

    Landkreis Neamţ: Natur, Geschichte, Kultur

    Wir machen zuerst Halt im Kreis Neamţ, einem Landkreis an der Grenze zwischen den Ostkarpaten und der Moldauer Hochebene (rum. Podişul Moldovei). Der Landkreis zeichnet sich vor allem durch die atemberaubende Schönheit der Naturlandschaft im Bergmassiv Ceahlău aus.



    Die Touristen, die sich für einen Urlaub in der Region entscheiden, dürfen keinesfalls die Bicaz-Schlucht verpassen. Die Klamm verbindet die Landkreise Neamţ und Harghita. Sie beeindruckt durch die hohen, steilen Felswände, die gegen den Himmel emporragen, sowie durch die wilde Natur. Die Schlucht erstreckt sich entlang einer Strecke von 8 Km. Sie besteht aus drei Teilen, die repräsentative Namen tragen, die auf einen vermeintlichen Eintritt in die Hölle hindeuten: Höllentor, Höllenvorhalle und Höllengrat. Die Fahrer, die die steilen Hänge herabfahren müssen, fühlen sich oft eingeschüchtert — daher die Bezeichnungen. Besonders schwierig ist es, auch einen Parkplatz am Rande der Stra‎ße zu finden, insbesondere an den Stellen, wo die Einheimischen Souvenirs und andere handgefertigte Produkte verkaufen.



    Der zoologische Garten Dragoş Vodă“, bekannt unter anderem für die Wisente, die hier in halbfreier Wildbahn leben, darf ebenfalls nicht verpasst werden. Der Zoo ist Teil des Naturparks Vânători-Neamţ, der sich auf einer Oberfläche von mehr als 30.000 Hektar erstreckt. Die Besucher können hier verschiedene Waldtiere sehen, die sich frei durch die Wälder des Naturparks bewegen. Der Highlight des Naturparks sind, wie gesagt, die Wisente, die hier ungezwungen ihr Leben fristen.



    Simona Balint arbeitet als Beraterin in der Öffentlichkeitsabteilung des Kreisrates Neamţ. Wir trafen sie auf der Frühjahrstourismusmesse Rumäniens:



    Die Besucher können hier verschiedene Bräuche und Sitten kennenlernen. Sie werden die Gelegenheit haben, eine schmackhafte Mahlzeit zu kosten und dabei jede Menge Spa‎ß haben. Piatra Neamţ ist die Hauptstadt unseres Kreises. Dort befindet sich der Fürstenhof (rum. Curtea Domnească). Diejenigen, die sich für Geschichte interessieren, sollten ihn nicht verpassen. Bei Târgu Neamţ ist die Burg Cetatea Neamţului zu besichtigen, eine historisch relevante Sehenswürdigkeit. Stefan der Gro‎ße, seine Mutter und viele Geschichtsereignisse sind damit in Verbindung zu bringen. Auch die Landschaft ist wunderschön. Hier gibt es Nahrung für Leib und Seele. In der Umgebung gibt es auch viele Klöster, die meisten in der Region. Traditionen, Bräuche und gastfreundliche, gro‎ßherzige Menschen sind vor Ort zu treffen. Wir erwarten Sie herzlichst!“




    Zwischen 2007 und 2009 wurde die Burg von Grund auf saniert. Derzeit stellt sie eine gro‎ße Attraktion für Touristen dar. Die Besucher bekommen einen Einblick in Räume, die so eingerichtet wurden, wie es im 14.–18. Jahrhundert üblich war. Im Ostflügel können im Erd- und Untergeschoss das ehemalige Gefängnis, die Schatzkammer, der Vorratsraum und die Küche besichtigt werden. Im ersten Stock befinden sich verschiedene Schlaf- und Wohnzimmer. Im Südflügel gibt es ein Lapidarium und eine Terrasse. Der erste Stock bietet eine wunderschöne Aussicht auf den Fluss Ozana und auf den Markt am Fu‎ße der Burg. Im westlichen Flügel befinden sich der Waffensaal, der Rats- und Richtersaal, ein Übergangsraum, ein Schlafzimmer und ein geheimer Raum, die alle besichtigt werden können. Die mittelalterliche Stimmung wurde mit Hilfe der ausgestellten Gegenständen zum Leben erweckt. Die Gegenstände stammen aus der Zeit Stefan des Gro‎ßen, der 1457–1504 in der Moldau herrschte.



    Eine weitere empfehlenswerte Sehenswürdigkeit in der Umgebung ist das Museum Neculai Popa“ in der Ortschaft Târpeşti. Hier sind mehr als 3.000 archäologische Artefakte ausgestellt. Der Begründer des Museums sammelte sie im Laufe der Zeit, angefangen mit 1977. Die Besucher können hier verschiedene traditionelle Gegenstände sowie Trachten und volkstümliche Masken, traditionelle Kostüme, Holz- und Steinschnitzereien bewundern.

  • Nationalpark Ceahlău: Spektakuläre Wanderrouten in den Ostkarpaten

    Nationalpark Ceahlău: Spektakuläre Wanderrouten in den Ostkarpaten

    Unsere heutige Reise geht in den Nordosten Rumäniens, nämlich zu einem Berg hin, von dem die Einheimischen meinen, er sei einmalig in Rumänien. Es ist das beeindruckendste Bergmassiv in den Ostkarpaten, der Olymp hierzulande. Die spektakulären Landschaften sowie die herrlichen Aussichten waren eine Quelle der Inspiration für zahlreiche rumänische Schriftsteller.



    Der Nationalpark Ceahlău erstreckt sich über eine Fläche von 292 Km2 und beherbergt eine artenreiche Flora und Fauna. 27% der Oberfläche stehen unter Naturschutz. Der Nationalpark Ceahlău ist also ein montanes Schutzgebiet mit Felsformationen, Wäldern, Wiesen und Weiden. Ion Pîrvulescu leitet eine Abteilung innerhalb der Parkverwaltung. Er lieferte uns mehr Informationen zum Nationalpark Ceahlău:



    Am spektakulärsten ist der zentrale Teil des Gebirges. Die Felsformationen, die sich hier gebildet haben, sind beeindruckend. Die artenreiche Pflanzen- und Tierwelt erhöht einmal mehr die Schönheit der Landschaft. Viele Pflanzen und Tiere stehen unter Artenschutz. Ein weiterer Vorteil ist, dass der Naturpark leicht erreichbar und demnach touristenfreundlich ist. Der Naturpark liegt an der Kreuzung zweier Hauptstra‎ßen, die Siebenbürgen mit der Moldau verbinden. Im Vergleich zu anderen Bergregionen, ist der Nationalpark Ceahlău leicht zugänglich.“




    Eine Besucher-Infostelle steht den Wanderlustigen am Fu‎ße des Berges mit wertvollen Informationen zur Verfügung. Den Touristen werden hier durch interaktive Techniken einige Geheimnisse des Berges enthüllt. Die Besucher-Infostelle ist der richtige Ort, um mehr über den Naturpark Ceahlău und seine Naturgeheimnisse zu erfahren. Auch die Kinder werden mit dem Berg und den Bergwanderungen familiarisiert. Die für die Arbeit mit Kindern geschulten Mitarbeiter bringen den kleinsten Besuchern durch spezielle Entdeckungstechniken die Welt der Berge näher. Das Informationszentrum beherbergt auch einen Kinosaal, in dem ein kurzer Dokumentarfilm über das Bergmassiv Ceahlău gezeigt wird. Neuerdings kann sogar ein kurzer 3D-Film angeschaut werden. Ion Pîrvulescu, Abteilungsleiter in der Naturparkverwaltung, bringt mehrere Informationen zu den Wanderrouten in der Umgebung:



    Denjenigen, die in guter Form sind, empfehle ich den längsten Wanderweg. Er startet nördlich von der Ortschaft Durău und geht abwärts bis zum See Izvorul Muntelui. Die Wanderroute ist durch einen roten Streifen ausgeschildert. Sie führt weiter zur Almhütte Cabana Fântânele. Von dort geht es bergauf zur zweithöchsten Bergspitze im Ceahlău-Gebirge, der Spitze Toaca. Der Bergweg geht dann weiter bis zur Berghütte Cabana Dochia. Sie ist die am höchsten gelegenste Hütte im Ceahlău-Gebirge. Es wäre überhaupt nicht überraschend, wenn die Wanderer auf dem Weg zur Spitze hin Gämsen erblicken würden. Dieser Wanderweg durchquert den Massiv vom Norden nach Süden. Er ist durchaus schön und auch nicht besonders anstrengend. Eine etwas kürzere Wanderung geht zum Wasserfall Duruitoarea, in der Umgebung der Ortschaft Durău. Für diese Wanderung sollten etwa 3,5 Stunden eingeplant werden. Die erste Wanderroute, die quer durch das Gebirge führt, nimmt etwas mehr Zeit in Anspruch, um die 7 Stunden.




    Die Gegend sei besonders attraktiv für ausländische Touristen, so unser Gesprächspartner:



    Wir lernten Torristen aus Argentinien, Australien, Südafrika kennen — um nur die zu erwähnen, die von weither kamen. Darüber hinaus kommen sehr viele Touristen aus der Europäischen Union, insbesondere aus Italien, Frankreich, Deutschland, Tschechien, Polen. Sie sind beeindruckt von dem, was sie hier finden.”




    Die Touristen, die durch den Naturpark Ceahlău wandern möchten, unterliegen einer Tagesgebühr von 5 Lei (umgerechnet 1,10 Euro) pro Erwachsener. Für den Campingplatz müssen weitere 10 Lei (umgerechnet 2,40 Euro) pro Übernachtung gezahlt werden.

  • Das Ceahlău-Gebirge: einzigartiger Naturpark in den Ostkarpaten

    Das Ceahlău-Gebirge: einzigartiger Naturpark in den Ostkarpaten

    In der frühchristlichen Zeit suchten Einsiedler und Mönche den Schutz der dichten Wälder auf dem Bergmassiv des Ceahlău. Die Erosion hat hier seltsame Formen geschliffen, auf denen sich Legenden ranken und heute zu den wichtigsten Sehenswürdigkeiten und Pilgerorten gehören. Prof. Daniel Dieaconu, Dr. der Geschichtswissenschaften, hat nicht weniger als 49 dieser Legenden und Geschichten in einem Sammelband zusammengefasst: ” Der Berg Ceahlău ist zwar nicht der höchste in Rumänien, nicht einmal der höchste in den Ostkarpaten – aber er sticht schon dadurch ins Auge, dass er von tiefen Tälern umgeben ist und so eine gro‎ßartige Aura besitzt. Die spektakulär steilen Klippen haben den Menschen seit den Urzeiten Rätsel aufgegeben, die diese natürlich mit Fabelwesen erklärten, so Prof. Dieaconu. Das Massiv hat etwas ganz besonderes an sich, fährt der Historiker weiter. Es soll schon den Dakern als heiliger Berg gedient haben – und nach dem Einzug des Christentums nördlich der Donau waren es besonders die Mönche vom Berg Athos, die das Gebiet besiedelten und heiligsprachen. Die Namen der Bergspitzen klingen ähnlich oder sind sogar identisch wie jene bei Athos, zum Beispiel Panaghia. Von einem hier durchziehenden Schafhirten soll Gheorghe Asachi im 19. Jahrhundert schlie‎ßlich auch die Urgeschichte des rumänischen Volkes erfahren haben, so die Überlieferung – Dokia, die Tochter des Dakerkönigs Decebal soll sich selbst zu Stein verwandelt haben, um dem römischen Kaiser Trajan zu trotzen.



    Wanderer sollten sich diesen Berg auf keinen Fall entgehen lassen, empfiehlt der Historiker – auf sieben Wanderwegen von 5-6 km geht es bis auf 1900 Meter Höhe zum Gipfel Toaca, sagt Daniel Dieaconu. “Auf dem Ceahlău gibt es viele solche Wanderwege – man kann den Aufstieg in Bicaz oder Durau oder aus anderen Gemeinden beginnen, Izvorul Muntelui zum Beispiel, wo es auch Infos für die Reisenden gibt. Auf Tafeln können Wanderer auch nachlesen, warum der jeweilige Ort relevant ist – zum Beispiel der Fels der Dokia, der Wasserstein, der Stein der Tränen und viele andere”.



    Die Natur, so der ortskundige Professor weiter, ist einzigartig – Flora und Fauna sind hier besonders reichhaltig: “ Rund 400 Arten und 1000 Unterarten von Blumen sind hier zu finden – zwei Drittel der gesamten Flora Rumäniens. Es ist ein wahres Labor der Natur und es ist kein WUnder, dass viele Studenten der Naturwissenschaften hier forschen, um so mehr als es zum Beispiel streng geschätzte Einzelreservate gibt – zum Beispiel ein Lärchenreservat. Die Berglilie ist spezifisch für den Ceahlău. 1970 wurden 16 schwarze Bergziegen aus dem Retezat hier angesiedelt. Sie wurden damals in ein Gehege gebracht, aber ein Riesensturm schlug die Umzäunung kaputt und die Tiere gingen frei. Von den damals 16 Ziegen ist die Zahl auf über 100 gestiegen, man kann sie in Gruppen von 10 sehen. Auf Bären trifft man eher selten – sie gehen dem Menschen generell aus dem Weg, wie auch die Luchse oder Auerhähne.”



    Der Nationalpark Ceahlău wurde 2007 zum EU-relevanten Schutzgebiet aufgrund von 13 Habitaten erklärt.

  • Le Parc national Ceahlau

    Le Parc national Ceahlau

    Le Parc national de Ceahlău, aire protégée d’intérêt national située dans le nord-est de la Roumanie, plus précisément dans le massif éponyme, s’étale sur plus de 7000 hectares. Il cache une remarquable biodiversité, tandis que ses forêts abritent la quasi-totalité des espèces animales vivant dans la chaîne des Carpates. Les ermites et les moines de passage dans cet endroit y ont apporté un souffle de sainteté.

    Au fil du temps, les phénomènes naturels ont façonné différentes formes dans les rochers, qui ont inspiré nombre de légendes et sont devenues autant d’attractions touristiques. Parmi elle, le Pic de la Cloche ( Toaca), la Foudroyée (Detunatele), La Pierre à eau, le Rocher de Dochia. A en croire les légendes, ce massif doit son nom au gypaète barbu (sorte de vautour) qui jadis hantait les lieux. Daniel Dieaconu, professeur d’histoire et auteur d’une anthologie recueillant une cinquantaine de légendes et histoires liées au massif de Ceahlau, nous en parle: Le mont Ceahlău n’est pas le plus haut de Roumanie ni des Carpates Orientales, mais ce qu’il a de particulier c’est le fait d’être entouré de vallées profondes qui lui confèrent un air majestueux. Son unicité réside dans ses pentes très escarpées, dans les formes étranges et fascinantes ciselées dans la pierre par le vent et la pluie (colonnes, crocs, aiguilles). C’est la quête d’explications à ces phénomènes qui explique l’apparition des légendes. Nous avons réussi à en recueillir 52. Ceahlau est en effet le mont de Roumanie à avoir inspiré le plus grand nombre de légendes. Un autre élément caractéristique c’est la présence d’innombrables ermitages et monastères perchés sur la montagne ou parsemées dans les vallées des environs. Selon les historiens et les anthropologues, le massif de Ceahlău aurait été le mont sacré des Daces. Lorsque le monachisme naît au nord du Danube, les moines venus du mont Athos ont choisi cette montagne, sacrée, au fil des siècles, par leurs prières et ascèse. D’ailleurs, tout comme le mont Athos, Ceahlău a son saint patron protecteur et sa fête. En outre, le Pic de la Cloche (Toaca) et celui de Panaghia, rappellent les impressionnantes masses rocheuses sculptées par l’érosion au sommet du mont Athos. A commencer par le 19e siècle, les jeunes de la génération quarante huitarde se mettent à recueillir du folklore local. Vasile Alexandri et Alecu Russo sont les premiers à y glaner des légendes. C’est un berger des lieux qui raconte à Gheorghe Asachi la légende de Dochia et de Trajan. Elle allait devenir notre mythe fondamental, le mythe de l’ethnogenèse des Roumains.

    Les amoureux de la nature qui s’aventurent dans ces montagnes y découvrent des forêts épaisses, des pâturages alpins et des formations à genévriers, des chutes d’eau, des rochers isolés, des vestiges historiques et des monuments de la nature. Les touristes peuvent choisir parmi 7 trajets de 5-6 km, dont le point de départ se trouve au pied de la montagne et dont certains aboutissent au sommet Toaca, qui s’élève à près de 2000 mètres d’altitude. Daniel Dieaconu explique : « Dans le massif de Ceahlău il y a de nombreux trajets. On peut prendre pour point de départ les localités de Bicaz ou de Durău ou une des communes environnantes. Durău et Izvorul Muntelui, situé tout près de Bicaz, restent pourtant les plus importantes portes d’entrée dans le parc. Ces localités disposent également de centres d’information où les touristes peuvent obtenir des renseignements et trouver des dépliants. L’année dernière plusieurs panneaux d’affichage ont été installés en montagne, qui présentent des informations sur la biodiversité du parc. Les légendes de la montagne figurent également, en roumain et en anglais, sur des panneaux d’affichage placés à proximité des rochers dont elles racontent l’histoire. »

    Les forêts du massif de Ceahlău sont constituées de hêtres, de charmes et de sapins. La flore et la faune de cet écosystème sont d’une grande diversité. Daniel Dieaconu: « Le massif de Ceahlău compte de nombreux genres et espèces végétales. On y a recensé un millier d’espèces de fleurs, représentant deux tiers de la flore du pays. C’est un véritable laboratoire naturel. Les étudiants de nombreuses facultés y viennent pour leurs travaux pratiques. Dans la zone de protection se trouve une réserve de mélèze, un conifère au feuillage caduc. Campanules des Carpates, polytrics communs, violettes et piloselles abondent dans les prés de ce massif. Parmi les fleurs déclarées monuments de la nature comptent l’edelweiss, la nigritelle, l’anémone hépatique, qui font partie de la catégorie des orchidées de montagne. Le lys de montagne et l’œillet sauvage sont des espèces spécifiques du massif de Ceahlău. En 1970, 16 exemplaires de chamois provenant du massif de Retezat, dans les Carpates Méridionales ont été amenés dans le massif de Ceahlău. Au début, ils ont vécu dans un enclos immense, pourtant, un très fort orage a détruit la clôture. Ayant retrouvé leur liberté, les chamois se sont répandus jusque dans les monts de Giurgeu. A présent, il y en a une centaine. Parfois on peut apercevoir des groupes de chamois comptant une vingtaine d’exemplaires. L’ours y est également à retrouver, mais il est solitaire et il évite l’homme. Parmi les espèces animales, il convient de mentionner le lynx et le coq de bruyère. Quant aux petites espèces d’amphibiens et de reptiles, mention spéciale pour le triton crêté et le sonneur au ventre jaune. S’y ajoutent plusieurs espèces d’oiseaux, dont la buse variable, le tichodrome échelette et la chouette. »

    Le Parc national de Ceahlău a été déclaré Site d’importance communautaire en 2007 pour 13 habitats et pour quelques espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles, ainsi que de plantes. Des projets ont été déroulés dans la zone, dans le but de la protéger et de préserver ces merveilles de la nature. (Aut.: Teofilia Nistor)

  • Attractions touristiques dans le comté de Neamţ

    Attractions touristiques dans le comté de Neamţ

    Dans le nord-est de la Roumanie, dans la vallée de la Bistriţa, au milieu d’une des plus belles dépressions des Carpates Orientales se trouve la ville de Piatra Neamţ. En raison de la beauté du paysage et de son architecture, ainsi que de ses sites touristiques, elle a été surnommée la Perle de la Moldavie.

    Piatra Neamţ est une ville touristique d’intérêt national. Elle est dotée d’une télé gondole et d’une piste de ski. Sur un petit plateau du centre-ville se trouve la Cour princière, un ensemble de monuments historiques remontant à 1468. Mentionnons la tour du clocher, érigée en 1400 et mesurant 19 mètres de haut, à proximité de laquelle se trouvent plusieurs musées, dont celui d’art énéolithique Cucuteni. Ce musée abrite la plus importante collection d’art énéolithique du sud-est de l’Europe, comptant plus de 800 objets, la plupart classés « trésor ».

    Anca Afloarei, chef du Service tourisme du Conseil départemental de Neamţ, est notre guide sur les ondes à travers la ville de Piatra Neamţ et dans les environs : « En prenant Piatra Neamţ pour point de départ et en se dirigeant vers l’ouest du comté, on aboutit à Bicaz, petite ville de montagne. De là, on peut continuer vers les Gorges de Bicaz, situées à une cinquantaine de km de Piatra Neamţ. Les trajets sont courts et faciles à parcourir. Les Gorges de Bicaz sont une aire protégée faisant partie du Parc national «Les Gorges de Bicaz – Hăşmaş ». C’est une région d’une rare beauté. La rivière Bicaz a creusé le rocher sur 8 km, créant ces parois impressionnantes, de 300 m de haut et très rapprochées l’une de l’autre. Elles sont la porte d’entrée dans le comté de Neamţ. Depuis Bicaz, nous pouvons faire un saut vers le nord-ouest du département, pour nous rendre au bord du lac Izvorul Muntelui (la Source de la montagne), qui s’étend derrière le barrage de Bicaz. C’est un barrage d’envergure, imposant, construit en 1960 et mesurant 127 mètres de haut. Le lac de retenue « Izvorul Muntelui » s’étend sur 35 km. A sa beauté s’ajoute celle du paysage environnant, avec les collines, les villages situés dans la vallée et le Massif de Ceahlău, dont la silhouette se profile à l’arrière-plan. Une route longe le lac, permettant d’admirer le paysage sous différents angles. »

    Une grande partie des monastères de Moldavie se trouve dans la contrée de Neamţ, recelant des manuscrits précieux, des objets de culte d’une grande valeur, des collections de livres et des toiles célèbres appartenant entre autres à Nicolae Tonitza (qui se trouvent au monastère de Durău) ou à Nicolae Grigorescu (du monastère d’Agapia).

    Anca Afloarei: « Le Monastère d’Agapia impressionne par son architecture vraiment spéciale. Une fois sur place, vous pourriez visiter un atelier de tissage où les tapis sont fabriqués manuellement, et un autre de poterie. Notre visite dans la contrée se poursuit par une visite de la maison parentale du grand écrivain roumain Ion Creanga. Bâtie juste à l’entrée de la ville de Targu Neamt, vers la moitié du XIXème siècle, la maisonnette offre aux visiteurs aussi bien des informations sur l’enfance du grand écrivain que la possibilité d’admirer toute sorte d’objets spécifiques à la région. Plus loin, le visiteur se retrouvera devant la Forteresse de Neamt. Dressée dans un premier temps par le prince régnant Petru Ier Musat, élargie et consolidée sous le règne d’Etienne le Grand, la forteresse fut entièrement restaurée il y a quelques années et attend les touristes dans différentes salles meublées. A continuer notre chemin vers la localité de Pipirig, nous passerons près du Monastère de Neamt qui mérite un détour. L’édifice figure parmi les plus anciens de Moldavie. Attesté pour la première fois en 1210, l’édifice fut dressé par les soins successifs des princes régnants Petru Musat, Alexandre le Bon et Etienne le Grand. Le monastère abrite la plus ancienne et la plus grande bibliothèque religieuse, véritable musée d’art chrétien et de l’histoire de l’imprimerie. C’est ici qu’ont fonctionné plusieurs écoles célèbres de calligraphie et de miniatures qui ont renforcé l’importance de l’orthodoxie à compter du XVIème siècle. Le monastère est très grand, majestueux. Il est peut-être l’un des plus beaux fondés par Etienne le Grand. Ca vaut vraiment la peine de le visiter. Si vous vous décidez de le faire, je vous conseille de faire également une petite halte à la Réserve de bisons « Dragos Voda », la plus connue des 4 réserves de bisons ouvertes en Roumanie. Elle couvre 11.500 hectares et à part les bisons, vous pourriez voir également des cerfs, des blaireaux, des renards, des ours, des loups, des lièvres et toute sorte d’oiseaux ».

    A 35 kilomètres de la ville de Piatra Neamt, le Mont Ceahlau domine par sa silhouette imposante toute la contrée. Si vous voulez gravir la montagne, la plupart des trajets commencent dans les stations de Izvorul Muntelui et de Durau, juste aux pieds de ce massif légendaire.

    Anca Afloarei : « Surnommé l’Olympe de Moldavie, le Massif de Ceahlau est la deuxième montagne de Roumanie après le Mont Gaina à avoir sa propre journée de fête. Ainsi, chaque année, le 6 août, la tradition veut que l’on grimpe sur la montagne pour se retrouver plus proches de la divinité. Cette légende date du temps des Daces qui escaladaient le Massif jusqu’en haut pour demander à leur dieu de les protéger toute l’année et de leur conférer de l’énergie positive. Ensuite, il fallait redescendre avant la tombée de la nuit car sinon ils risquaient de perdre toute leur énergie. Un phénomène très intéressant qui rend cette montagne encore plus spéciale, c’est celui d’un hologramme que l’on peut voir seulement autour du 6 août, à l’aube, quand la projection du Sommet de Toaca sur les collines d’en face prend la forme d’une pyramide. C’est un phénomène très intéressant qui nourrit l’imagination des touristes dont pas mal préfèrent passer la nuit en montagne pour ne pas le rater. » (Trad. : Ioana Stăncescu, Dominique )

  • Atracţii turistice în judeţul Neamţ

    Atracţii turistice în judeţul Neamţ

    In
    nord-estul României, pe valea Bistriţei, într-una dintre cele mai frumoase
    depresiuni intramontane de la limita Carpaţilor Orientali, este situat oraşul
    Piatra Neamţ. Datorită frumuseţii arhitectonice a clădirilor, a refiefului şi a
    unor obiective incluse în circuitul turistic, oraşul a ajuns să fie supranumit
    Perla Moldovei. Este declarat aşadar oraş turistic de inters naţional, are
    telegondolă, pârtie de schi, iar pe un mic platou ce domină centrul
    oraşului se află Curtea Domnească, un ansamblu de monumente istorice, care
    datează din 1468. Aici se înalţă Turnul clopotniţă ridicat în 1400 şi înalt de
    19 metri, alături de care se găsesc multe muzee printre care Muzeul de
    Artă Eneolitică Cucuteni careadăposteşte cea
    mai importantă colecţie de artă eneolitică din sud-estul Europeicu peste 800 de piese
    majoritatea din categoria tezaur. Am invitat-o pe Anca Afloarei, Sef Serviciu Turism din
    cadrul Consiliului Judeţean Neamţ, să ne prezinte obictivele turistice din
    împrejurimile oraşului Piatra Neamţ: Dacă plecăm din Piatra
    Neamţ spre vestul judeţului ajungem în Bicaz, un mic orăşel de munte. Aici
    drumurile se bifurcă şi unul merge către Cheile Bicazului, situate la o
    distanţă de 50 km de Piatra Neamţ. Traseele sunt scurte şi uşor de parcurs.
    Cheile Bicazului sunt o rezervaţie naturală, protejată care face parte din
    Parcul Naţional Cheile Bicazului – Hăşmaş. Este o zona foarte frumoasă. Pe o
    lungime de 8 km apele repezi ale pârâului Bicaz au săpat în stâncă şi au creat
    aceste minunate chei. Sunt pereţi din stâncă impresionanţi, înalţi de circa 300
    de metri, foarte apropiaţi unul de celălalt. Spectacolul este unul deosebit.
    Aceasta este poarta de intrare dinspre Gheorghieni către Neamţ. De la Bicaz
    punem să mergem spre nord-vestul judeţului, pe malul Lacului Izvorul Muntelui.
    Este lacul care se întinde în spatele barajului de la Bicaz. Este un baraj de
    greutate, construit în 1960, este impunător, are 127 de metri înălţime, se află la
    6 km de oraşul Bicaz. In spatele lui se află Lacul de Acumulare Izvorul Muntelui pe o lungime de 35 de km, care împreună cu
    peisajul din jur, cu dealuri, cu satele din vale şi cu masivul Ceahlăul,
    care se vede în fundal, formează o privelişte deosebit de pitorească. De-a lungul
    lacului se întinde şi şoseaua de unde se poate admira acest peisaj din diverse
    unghiuri şi locuri.



    Mare parte
    dintre mănăstirile din Moldova se găsesc în Neamţ. Acestea deţin manuscrise,
    valoroase obiecte de cult, colecţii de carte şi tipărituri sau picturi
    celebre cum ar fi cele ale lui Nicolae Tonitza de la Mănăstirea Durău sau ale
    lui Nicolae Grigorescu de la Mănăstirea Agapia: La
    Mănăstirea Agapia, arhitectura este una deosebită. Aici se găseşte şi un
    atelier de ţesut covoare manual, iar recent s-a înfiinţat şi un atelier de
    ceramică. Mergem mai departe şi la
    intrarea în oraşul Târgu Neamţ întâlnim Casa lui Ion Creangă unde este
    şi un veritabil Muzeu de Etnografie. Este o casă construită la mijlocul
    veacului al XIX-lea, o casă veche şi micuţă în care putem afla informaţii
    despre copilăria lui Creangă şi unde se pot admira toate piesele vechi care
    sunt specifice acestei zone. Mai departe se poate vizita Cetatea Neamţului,
    care este un monument construit de (domnitorul Moldovei – n.r.) Petru I
    Muşat, apoi a fost extinsă şi consolidată de (domnitorul) Stefan cel
    Mare. Este o cetate pe care noi am restaurat-o, în urmă cu câţiva ani, este
    mobilată, are diverse săli şi invităm turiştii să ajungă şi aici. Dacă plecăm
    de la Târgu Neamţ spre localitatea Pipirig găsim Mănăstirea Neamţ. Este o
    mănăstire dintre cele mai vechi din Moldova. Este atestată documentar prima
    dată în anul 1210 şi a fost ctitorită succesiv de Petru Muşat,
    Alexandru cel Bun şi Stefan cel Mare. Aici turiştii pot găsi cea mai mare şi
    veche blibliotecă mănăstirească, un inegalabil muzeu de artă bisericească
    şi un muzeu al tiparului. Incă din secolul XIV, tradiţiile cărturăreşti
    şi spirituale ale acestui aşezământ sunt legate şi de strălucita activitate a
    unei celebre scoli de caligrafi şi miniaturişti şi a unei tipografii
    organizate curând, după 1500, care a sporit faima ortodoxiei. Biserica este
    mare, impresionantă. Este una dintre cele mai frumoase biserici lăsate de
    Stefan cel Mare moştenire urmaşilor săi.Invităm pe
    toată lumea să ajungă aici şi să vadă aceste lucruri. Pe drumul către
    Mănăstirea Neamţ se găseşte şi Rezervaţia de zimbri Dragoş Vodă.Aici turiştii
    pot vedea zimbri, o parte din ei sunt în libertate, dar există şi
    exemplare în rezervaţie sau în semilibertate ..



    La 35 de km de oraşul Piatra Neamţ se ridică Masivul Ceahlău, cândva muntele
    sfânt al dacilor. Cele mai multe trasee către munte pornesc din zona
    Izvorul Muntelui, dar şi din staţiunea Durău de la poalele Ceahlăului. Despre
    legendele care circulă în acest spaţiu montan ne vorbeşte Anca Afloarei:
    Ceahlăul este muntele care a fermecat de-a lungul istoriei pe cei mai mulţi
    dintre cărturari sau istorici. Este denumit Pionul sau Olimpul Moldovei. Este
    foarte vizitat. Traseele sunt foarte vechi. Este muntele care are şi hram, al
    doilea după Muntele Găina (din Apuseni – n.r.), pe 6 august. In fiecare
    an, la această dată, există obiceiul ca oamenii se urce pe munte. Este o
    tradiţie veche de 5000 de ani. Dacii urcau pe munte şi se închinau
    la regele lor, la zeul lor. Aveau credinţa că zeul îi va proteja pe întregul an
    şi îi va încărca cu energie pozitivă. Ei
    trebuia apoi să coboare la poalele muntelui până la venirea nopţii pentru
    a nu pierde acea energie. Noi sărbătorim şi în prezent această sărbătoare a
    muntelui când are loc şi un festival înainte de 6 august. Ceea ce este
    interesant şi specific doar acestui munte şi unic în lume este
    acel fenomen de formare a hologramei piramidei şi a căii sacre. De
    fapt, această piramidă care se formează în jurul datei de 6 august poate fi
    văzută dimineaţa, la răsăritul soarelui, când proiecţia Vârfului Toaca pe
    dealurile învecinate are o formă perfectă de piramidă. E un fenomen deosebit,
    interesant care stârneşte imaginaţia. Turiştii vin de foarte multe ori şi
    înnoptează pe munte ca să vadă dimineaţa această piramidă.

    In împrejurimile Masivului Ceahlău au apărut, în ultimul timp, numeroase vile,
    pensiuni, cabane turistice sau case de vacanţă care oferă posibilităţi de
    cazare celor interesaţi.

  • Piatra Neamţ

    Piatra Neamţ

    Die heutige Reise führt uns in den Nordosten Rumäniens. In der Region Moldau gibt es eine Stadt, die sich durch besondere Schönheit und althergebrachte Traditionen auszeichnet. Piatra Neamţ zählt zu den schönsten und ältesten Städten in der historischen Provinz Moldau. Die Stadt liegt im Tal des Flusses Bistriţa und wird von bewaldeten Gipfeln umgeben. Zum ersten Mal wurde die Stadt im Jahr 1388 urkundlich erwähnt. Eine besondere positive Entwicklung verzeichnete Piatra Neamţ, nachdem der moldauische Fürst Stefan der Gro‎ße den Fürstenhof, das heutige historische Zentrum der Stadt, errichten lie‎ß.



    Einen Besuch wert in Piatra Neamţ sind zumindest zwei der Museen der Stadt. Das erste ist einzigartig in ganz Europa und in einem Gebäude beherbergt, das 1928-1930 errichtet wurde. Im Museum für neolithische Kunst Cucuteni werden knapp 300 Artefakte aus dem kulturellen Schatz des Landes ausgestellt. Die zweite Sehenswürdigkeit wurde im Jahr 1980 gegründet. Das Ethnographie-Museum widerspiegelt durch seine Ausstellungsstücke die Handwerke, Volkssitten und Nationaltrachten der Region.



    Der Leiter der Presseabteilung der Stadtverwaltung Piatra Neamţ, Gabriel Muraru, ist der Ansicht, dass die Stadt jeder Touristenkategorie etwas anzubieten habe:



    In Piatra Neamţ gibt es die erste Skipiste, die in der Region eröffnet wurde. Sie wurde vor sechs, sieben Jahren eingerichtet. Nicht nur in puncto Wintersport hat der Landkreis Neamţ, genau wie die Region Bukowina, etwas anzubieten, sondern allgemein wird hier für jeden Geschmack und jede Alterskategorie etwas Passendes angeboten. Der Dorftourismus hat hier einen bedeutenden Aufschwung verzeichnet. Die Hoteliers erwarten jetzt zahlreiche Touristen, die ihre Winterferien in der Region schon früh gebucht haben. In der Region Piatra Neamţ gibt es viele Volkskunstschulen, die ein reiches Kunstprogramm anbieten. Besonders beliebt sind die Veranstaltungen zu Töpferei und Maskenbasteln.“




    Uweit von Piatra Neamţ gibt es einen berühmten Reitpark, wo die Touristen ein umfangreiches Angebot rund um den Reitsport wie Pferdepension und Reitschule finden können. Für jede Altersgruppe und jedes Leistungsniveau stehen unterschiedliche Lehrpferde zur Verfügung. Die jüngsten Pferdebegeisterten freuen sich immer, bei uns Ponys zu reiten. Das Feld, wo sich die Reitschule befindet, gilt als das beste landesweit, die Schule beherbergt oftmals nationale und internationale Reitwettbewerbe. Wer Piatra Neamţ besucht, wird bestimmt die Seilbahn bemerken. Ihre Strecke führt entlang der ganzen Stadt auf der Höhe des Berges Cozia, also auf 657 Metern. Die Seilbahn fährt jeden Tag während der Woche beginnend mit dem frühen Morgen bis 21 Uhr und bis Mitternacht an Wochenendtagen. Eine Fahrkarte kostet 16 Lei (umgerechnet rund 4 Euro) hin und zurück, für Gruppen von mehr als 20 Personen und Kinder gibt es Preisermä‎ßigungen.



    Viele Touristen, die in Piatra Neamţ eintreffen, setzen ihren Aufenthalt auch im Badekurort Durău fort, der am Fu‎ße der Ceahlău-Berge in 800 Metern Höhe und 47 Km entfernt von Piatra Neamţ liegt. Der Badekurort hat jede Jahreszeit viel anzubieten, sei es an Wellnessurlaub und Erholung oder Sport, Wanderungen und Freizeit. Im Ferienort Durău gibt es zahlreiche Hotels, Hütten und Pensionen. Genau wie in Piatra Neamţ entsprechen auch in Durău die Unterkunftspreise jedem Budget. Empfehlenswert sind für die reiche traditionelle Speisenauswahl aus Biozutaten ohnehin die Pensionen.