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  • La semaine du 04 au 10 mai 2020

    La semaine du 04 au 10 mai 2020


    1. Coronavirus
    en Roumanie







    Près de 15.000 contaminations et près d’un millier de
    décès – tel est le bilan de l’épidémie de Covid-19 en Roumanie. Le président
    Klaus Iohannis a mis en garde que la situation ne s’était pas améliorée et que
    l’épidémie n’était pas passée. Toutefois, il a réitéré l’annonce qu’après le 15
    mai, l’état d’urgence mis en place à la mi-mars serait levé et remplacé par
    l’état d’alerte. Les Roumains pourront de nouveau circuler librement, sans
    attestation dérogatoire. Les salons de beauté, les cabinets dentaires et les
    musées vont rouvrir, mais en observant la distanciation sociale et avec
    l’obligation de porter le masque. Cet accessoire devient obligatoire aussi dans
    les transports en commun. Les mesures de déconfinement ne s’appliquent pas aux
    localités placées en quarantaine, telles que Suceava (nord-est), Ţăndărei (sud)
    et deux quartiers de Buzău (sud-est).








    2. Amender les amendes








    La Cour constitutionnelle de Roumanie, pour laquelle
    beaucoup ont de l’antipathie et que beaucoup contestent, demeure un arbitre aux
    décisions implacables. Suite à la saisine formulée par l’Avocat du peuple
    (l’équivalent du Défenseur des droits français), les juges de la Cour ont
    décidé que les amendes appliquées pendant l’état d’urgence pour non-respect de
    la quarantaine et de la quatorzaine étaient anticonstitutionnelles. Elles ne
    seront pas pour autant automatiquement annulées, mais doivent être contestées en
    justice. Le premier ministre libéral Ludovic Orban considère que, par cette
    décision, le gouvernement et les autres autorités sont empêchés de protéger la
    santé et la vie des Roumains. Le ministre des Finances, Florin Cîţu, a tenu à
    préciser que le rôle des amendes n’avait pas été de faire des recettes au
    budget de l’Etat, mais de réduire le risque de propagation de l’épidémie.
    Antérieurement, toutefois, son collègue de l’Intérieur, Marcel Vela, déclarait
    qu’il était évident que certains policiers avaient commis des abus au moment
    des vérifications relatives à la libre circulation. Depuis la mise en place de
    l’état d’urgence, les amendes infligées aux citoyens roumains pour
    non-observation des dispositions des autorités sont de l’équivalent de 120
    millions d’euros.






    3. La
    CEDH versus la CCR






    La procureure roumaine Laura Codruţa Kövesi a eu gain de cause à
    la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), dans le procès ouvert contre
    l’Etat roumain, où elle contestait sa révocation du poste de procureur en chef
    de la Direction nationale anti-corruption de Roumanie. Le limogeage de la
    procureure a eu lieu en 2018, lorsque la Cour constitutionnelle avait obligé le
    chef de l’Etat à signer un décret en ce sens. La CEDH a décidé à
    l’unanimité que Mme Kövesi s’était vu refuser le droit à un procès équitable et
    le droit à la liberté d’expression, et qu’elle avait été destituée avant la fin
    de son mandat à la tête de la DNA. A présent cheffe du nouveau parquet européen
    chargé de lutter contre les fraudes aux fonds européens, Laura Codruţa Kövesi a
    précisé qu’elle n’avait pas l’intention de demander des dommages-intérêts, car
    ils seraient payés par les contribuables de Roumanie.






    4. La
    crise post pandémie







    Dans
    ses prévisions de ce printemps, la Commission européenne estime une contraction
    de 6% de l’économie roumaine d’ici la fin de l’année. Cette récession
    s’inscrira dans une crise économique plus vaste, la pire que l’UE ait jamais
    connue. L’Union essuiera une contraction record de 7,4%, selon le commissaire
    européen aux affaires économiques et monétaires, Paolo Gentiloni. A ses dires,
    la Roumanie risque d’afficher un déficit budgétaire d’au moins 8%, selon le
    modèle de tous les autres pays membres obligés de débloquer des liquidités pour
    soutenir l’économie et protéger les emplois. Selon les prévisions économiques
    de la CE, la Roumanie aura un taux d’inflation de 2,5% avant la fin de l’année,
    un taux de chômage de 6,5% en 2020 et de 5,4% en 2021.








    5. Une aide fraternelle








    Le
    jeudi, 7 mai, un convoi de 20 camions transportant des équipements sanitaires,
    offerts par la Roumanie à la République de Moldova voisine, est arrivé à sa destination.
    Une délégation officielle formée du ministre de la Santé,
    Nelu Tătaru, du chef du Département pour les Situations d’Urgence, Raed Arafat,
    et de la secrétaire d’Etat chargée de la relation avec Chişinău, Ana Guţu,
    s’est rendue sur place. Le gouvernement de Bucarest a décidé d’accorder à son
    voisin moldave une aide humanitaire de 3,5 millions d’euros sous forme de
    médicaments, équipements et dispositifs sanitaires. Par ailleurs, la Roumanie a
    envoyé en République deMoldova plusieurs
    dizaines de médecins et d’infirmiers pour aider leurs confrères moldaves à
    soigner les malades de COVID- 19.






    6. L’autonomie en temps de pandémie








    Le
    Sénat de la Roumanie, en tant qu’assemblée décisionnelle, a rejeté, à une large
    majorité, le projet de loi concernant le soi-disant « Pays sicule », au
    centre de la Roumanie. Cette contrée serait devenue une région autonome, à
    personnalité juridique. Antérieurement, le projet législatif, sous la forme
    déposée par ses auteurs de l’Union démocrate des Magyars de Roumanie, avait été
    adopté tacitement, donc sans débats, par les députés. Seule zone à population
    majoritaire d’ethnie magyare, le Pays sicule aurait inclus les départements de
    Covasna et de Harghita ainsi qu’une partie du département de Mureș ; il
    aurait eu une organisation administrative séparée et ses propres institutions,
    la langue hongroise aurait été utilisée en tant que langue officielle et les
    symboles de la nation hongroise auraient pu être affichés. Ce fut ensuite le
    tour de la Chambre des députés de rejeter un autre projet de Code
    administratif, adopté tacitement par les sénateurs. Initié lui aussi par
    l’UDMR, ce projet autorisait l’utilisation des langues des minorités nationales
    dans l’administration locale et les institutions publiques des localités où
    plus de 20% de la population appartenait à une ethnie minoritaire ; il
    autorisait aussi à hisser le drapeau sicule sur les institutions publiques. Le président Klaus Iohannis a accusé avec véhémence l’opposition
    sociale-démocrate, qui contrôle néanmoins les deux Chambres du Parlement, de
    complicité avec l’UDMR et avec Budapest. Les leaders du Parti social-démocrate
    ont contre-attaqué sur le même ton, et l’atmosphère politique s’est à nouveau
    embrasée, typiquement pour une année électorale marquée par deux scrutins -
    local et législatif. (Trad. : Ligia Mihăiescu, Ioana Stăncescu,
    Ileana Ţăroi)



  • 05.05.2020

    05.05.2020

    Covid-19 en
    Roumanie
    – Les salons de coiffure, les
    cabinets dentaires et les musées, fermés en raison de la crise sanitaire du
    nouveau coronavirus, rouvriront en Roumanie le 15 mai, date à partir de
    laquelle la population n’aura plus besoin de remplir une attestation de
    déplacement à l’intérieur des localités. Ce sont des mesures de déconfinement
    progressif, mentionnées par le président Klaus Iohannis, qui a annoncé hier la
    fin de l’état d’urgence à la mi-mai. A la place, il y aura l’état d’alerte, qui
    permettra aux autorités de maintenir la situation sous contrôle. Par ailleurs,
    en Roumanie, le bilan des décès à cause du Covid-19 est monté à 827 personnes,
    celui des cas d’infection confirmés a dépassé les 13.800, quelque 325 nouveaux
    cas étant rapportés dernièrement. Le nombre des personnes guéries a augmenté
    lui aussi, pour arriver en ce moment à 5.500, c’est-à-dire environ 40% du total
    des cas enregistrés. Le ministre de la santé, Nelu Tătaru, a parlé d’une
    évolution de type « plateau », le pic pouvant être atteint vers la
    fin de cette semaine. Selon le Groupe de communication stratégique du
    gouvernement, le nouveau coronavirus a également infecté près de 2.400
    ressortissants roumains de l’étranger, dont la plupart en Italie. 96 Roumains
    de la diaspora ont décédé depuis le début de la pandémie.












    Economie – Le président roumain
    Klaus Iohannis rencontre aujourd’hui des représentants du milieu des affaires,
    pour échanger sur les mesures de relance de l’économie, touchée par la pandémie
    de coronavirus. Hier soir, au bout de six mois de mandat, le premier ministre
    Ludovic Orban a présenté plusieurs mesures économiques, dont celle de la
    couverture, par l’Etat, d’une partie des salaires, qui pourrait s’élever à
    41,5%, et un programme ciblé sur les grandes compagnies. Le ministre des
    finances, Florin Cîţu, a déclaré aujourd’hui que l’économie roumaine
    connaîtrait une relance rapide. Il a aussi expliqué que la crise actuelle était
    différente de celle de 2008 et que les mesures prises par le gouvernement,
    telles le paiement du chômage partiel, auraient aidé à préserver les emplois.










    Tourisme – La
    fréquentation touristique (arrivées et nuitées) des unités d’hébergement a
    baissé de près de 70% en Roumanie, au mois de mars 2020, par rapport à la même
    période de l’année dernière, apprend-on par l’Institut national de la
    statistique de Bucarest. La durée d’hébergement moyenne a été de 2 jours pour les touristes roumains et de 2,1 jours
    pour ceux venus de l’étranger. Les arrivées de touristes étrangers aux points
    frontaliers ont, elles aussi, baissé de plus de 50%, (quelque 410.000 personnes),
    tandis que les départs des touristes roumains à l’étranger ont chuté de près de
    56% (653.000 personnes) en mars 2020 par rapport à mars 2019.




    Covid-19 dans le monde – L’Italie, premier pays à avoir imposé une quarantaine
    sévère à l’ensemble de sa population à cause de la pandémie de coronavirus, a
    commencé alléger les restrictions. Le nombre des décès a été inférieur à 200
    pour le deuxième jour de suite, tandis que le nombre total des personnes infectées est de moins 100.000. A partir
    d’aujourd’hui et jusqu’au 17 mai, les Italiens peuvent se déplacer pour des
    raisons professionnelles, médicales, ou pour se rendre chez des membres de
    leurs familles, à condition de respecter la distanciation physique. Le
    gouvernement britannique se prépare lui aussi à annoncer un plan de levée
    progressive des restrictions, privilégiant entre autres les horaires de travail
    décalés et le télétravail. En France, le déconfinement progressif envisagé par
    le gouvernement à partir du 11 mai est contesté. Le Sénat, contrôlé par la
    droite traditionnelle, a rejeté le projet gouvernemental, mais son vote est
    consultatif, alors que l’Assemblée nationale a déjà approuvé la stratégie de
    l’Exécutif. Le nouveau coronavirus a fait plus de 250.000 morts dans le monde,
    depuis le début de la pandémie, en Chine, en décembre dernier.






















    Collecte – La Commission européenne a organisé, hier, une
    collecte de fonds pour le financement des recherches pour mettre au point un
    vaccin contre le Covid-19. La présidente de la Commission, Ursula von der
    Leyen, a salué la mobilisation exemplaire de la communauté internationale, qui
    a réussi à collecter 7,4 milliards d’euros en seulement quelques heures. Parmi
    ceux qui ont promis de l’argent, la Commission européenne elle-même donnera un
    milliard d’euros, mais les contributions de la France et de l’Allemagne ont
    fait monter le chiffre à plus de deux milliards. La Banque européenne
    d’investissements a promis des fonds importants et un plan d’investissements
    massifs. La Chine a offert plus de 45 millions d’euros et l’Afrique du Sud plus
    d’un milliard. Les Etats-Unis ont été le grand absent de cette action,
    Washington, qui cherche à développer son propre vaccin, étant en conflit avec
    l’Organisation mondiale de la santé et avec Beijing. Le président français,
    Emmanuel Macron, et le roi Abdallah II de Jordanie, ont averti qu’il n’y avait pas
    de place pour la compétition mais pour la compétition.


















    Dépenses – En
    2019, un habitant de l’Union européenne sur trois (32%) ne pouvait pas faire
    face à des dépenses financières inattendues, telles une intervention
    chirurgicale, un enterrement, le remplacement d’une voiture ou d’un lave-linge,
    indique les chiffres rendus publics par Eurostat aujourd’hui. Les personnes
    ayant rencontré de telles difficultés sont plus nombreuses en Croatie (52%), suivie
    par la Lettonie (50%), la Grèce et Chypre (48%), la Lituanie (47%) et la
    Roumanie (44%). En bas de la liste, on trouve le Danemark (23%), la Tchéquie et
    les Pays-Bas (22%). Selon la même source, les personnes vivant seules sont les
    plus touchées, 40% des célibataires et 56% des célibataires avec enfants ne
    pouvant pas faire face à des dépenses imprévues. En revanche, seulement 25% des
    familles avec deux adultes avaient des difficultés à couvrir de telles dépenses.


    Justice – L’ancienne procureure en chef de la Direction
    nationale anti-corruption (DNA) de Bucarest, Laura Codruţa Kövesi, a eu gain de
    cause, aujourd’hui, à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), où elle
    avait contesté sa révocation de ses fonctions, en 2018. Selon la CEDH, en la
    révoquant avant la fin de son mandat, la Roumanie avait violé les droits de
    l’ancienne procureure en chef. A l’époque,
    Tudorel Toader, le ministre de la justice du gouvernement en place, avait
    affirmé que Laura Codruţa Kövesi avait tergiversé des dossiers, qu’elle avait
    dépassé ses attributions, qu’elle avait eu un comportement autoritaire et
    discrétionnaire et qu’elle avait refusé de se présenter aux auditions au
    Parlement.Le
    Conseil supérieur de la magistrature avait donné un avis négatif au rapport du
    ministre Tudorel Toader, qui avait saisi la Cour constitutionnelle. Suite à la
    décision des juges constitutionnels, le président roumain, Klaus Iohannis, avait
    dû signer le décret de révocation de Laura Codruţa Kövesi.




    Météo – La
    météo est à la fraîcheur dans le nord-ouest et le centre de la Roumanie. Les
    températures de la mi-journée se situent entre 14° et 23°, avec 15° à Bucarest,
    à midi.

  • A la Une de la presse roumaine 09.01.2019

    A la Une de la presse roumaine 09.01.2019

    Evenimentul zilei.ro voit dans le
    refus du président Klaus Iohannis de signer « tout document émis par le
    gouvernement ou par le parlement » un moyen électoral sous forme de grève présidentielle. România liberă.ro explique « comment
    le gouvernement veut gagner la guerre contre Iohannis au sujet de l’armée ». Adevărul.ro s’intéresse
    aux conséquences d’une suspension du chef de l’Etat-Major Général sur l’activité de l’armée. Gândul.info informe que l’ancienne
    procureure en chef de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruţa
    Kövesi, a contesté sa révocation à la Cour européenne des droits de l’homme. EVZ s’intéresse à un scandale déclenché dans une commune de Transylvanie autour d’une demande d’enterrement.



  • 10.01.2018

    10.01.2018

    Coopération
    – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, rencontrera jeudi, à
    Cernauti, dans l’ouest de l’Ukraine, son homologue de Kiev, Pavlo Klimkin.
    Selon le ministère ukrainien des Affaires étrangères, les deux responsables
    politiques examineront des questions de coopération bilatérale. Les pourparlers
    seront dominés notamment par les droits éducationnels de la minorité roumaine
    d’Ukraine et par l’inclusion des conclusions de la Commission de Venise dans la
    nouvelle loi ukrainienne de l’Education publique. Egalement à l’agenda des deux
    ministres – des entrevues avec les chefs de l’administration régionale et du
    Conseil local de Cernauti, tout comme avec des représentants de la communauté
    roumaine de la région. Rappelons que selon la version de la Loi de l’éducation
    adoptée par le Parlement de Kiev et promulguée en septembre 2017 par le
    président Petro Porochenko, la minorité roumaine d’Ukraine – forte d’environ
    500.000 personnes -se voit limiter l’accès à l’enseignement en langue
    maternelle.





    Justice
    – Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a déclaré qu’il
    rencontrerait le 16 janvier, à Strasbourg, le président de la Cour européenne
    des droits de l’homme, Guido Raimondi, pour examiner ensemble les pas que
    Bucarest devra faire pour répondre aux exigences de la procédure de l’arrêt
    pilote en matière de conditions de détention dans les prisons de Roumanie. Et
    Toader de préciser qu’un mémorandum à ce sujet sera soumis au vote du
    gouvernement avant d’être envoyé à la CEDH le 22 janvier. En avril 2017, la
    Cour a élaboré une procédure
    d’arrêt piloteconsidérant que le
    surpeuplement carcéral et les conditions matérielles de détention en Roumanie
    constituaient une violation de l’article 3 de la Convention européenne des
    droits de l’homme. La CEDH a également recommandé aux autorités roumaines
    d’adopter des mesures supplémentaires aussi bien de nature logistique que
    pénale, en leur accordant un délai de six mois pour élaborer un plan cohérent.
    La Cour a décidé également de suspendre l’examen de tous les dossiers portant
    sur des conditions inadéquates de détention en Roumanie.





    Police – Le premier ministre roumain, Mihai Tudose, a rencontré ce
    mercredi le chef de la Police roumaine, Bogdan Despescu, pour connaître son
    point de vue au sujet du scandale autour d’un agent de police accusé de
    pédophilie. Les discussions d’aujourd’hui surviennent à la demande formulée
    hier par la ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, de voir M. Despescu
    destitué. Madame la ministre a accusé la direction de la Police d’avoir réagi
    trop lentement et s’est déclarée complètement mécontente des explications
    fournies dans ce dossier. Mercredi, le policier accusé d’agression sexuelle sur
    deux mineurs a été placé en détention provisoire pour 30 jours.







    Economie – La croissance de l’économie roumaine devrait
    progresser pour atteindre les 4,5% en 2018 et les 4,1% en 2019, des résultats
    dépassant les prévisions de croissance de 3,7% et respectivement de 3,5%
    prévues en juin dernier. C’est ce qu’affirme la Banque Mondiale dans son
    rapport « Global Economic Prospects »
    sur les perspectives
    économiques mondiales. L’institution financière s’attend à ce que le PIB
    roumain ait enregistré en 2017 une hausse de 6,4% par rapport aux 4,4% prévus
    initialement. Une montée qui ne devrait s’atténuer qu’en 2020 quand la
    croissance de l’économie roumaine sera de 3,5%. Selon la Banque Mondiale, les
    nouvelles privatisations intervenues dans les pays de l’Europe Centrale, y
    compris en Roumanie, représentent une opportunité censée renforcer la
    productivité. Entre 2013 et 2016, plusieurs entreprises publiques de Roumanie
    ont été dépolitisées et leurs Conseils d’administration ont été
    professionnalisés, peut-on lire dans le même rapport.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu a battu
    ce mercredi l’Américaine Varvara Lepchenko 6-4, 6-2, dans les huitièmes de
    finale du tournoi WTA de Hobart (Australie). Une autre joueuse roumaine,
    Mihaela Buzărnescu, s’est qualifiée, mardi, dans les quarts après avoir dépassé
    l’Allemande Anna-Lena Friedsam. Elle jouera au 3e tour contre l’Américaine
    Alison Riske. Lundi, c’est le coup d’envoi de l’Open d’Australie, premier
    tournoi de Grand Chelem de l’année ; la Roumaine Simona Halep, 1e du monde, est
    la principale favorite.





    Météo – En
    Roumanie, il fait toujours trop chaud pour cette période de l’année. Le ciel
    est couvert sur la plupart des régions, notamment dans le sud et le sud-ouest
    où des pluies éparses sont signalées. Les maxima du jour vont d’un à 13 degrés.
    3 degrés à midi dans la capitale roumaine.

  • 11.12.2014 (mise à jour)

    11.12.2014 (mise à jour)

    Budget — Le cabinet de Bucarest a publié le projet de budget 2015, document qui sera soumis vendredi au Parlement. Le nouveau budget sagence autour dun taux de change de 4,42 lei pour un euro, un déficit de 1,83% du PIB et une croissance économique de 2,5%. Le gouvernement avait adopté mercredi plusieurs arrêtés, dont celui portant sur le calcul des accises en 2015. A partir de l’année prochaine, celles-ci seront payées à un taux de change de 4,73 lei pour un euro. Après 2016, leur montant sera fixé en rapport direct avec le taux d’inflation.



    Baromètre — L’institution présidentielle occupe la première place dans le classement portant sur le niveau de confiance des Roumains dans les structures politiques de l’Etat, tandis que l’armée jouit de la plus grande confiance de la population quand il s’agit des institutions exécutives, selon un sondage réalisé par Inscop Research pour le journal Adevarul. L’Eglise se situe en première position dans la hiérarchie des institutions sociales et privées, tandis que dans les rangs des institutions internationales, c’est l’UE qui bénéficie de la plus grande confiance des Roumains, suivie par l’OTAN et l’ONU. Le sondage Inscop a été réalisé du 27 novembre au 2 décembre sur un échantillon de 1076 personnes.



    CEDH — La Cour européenne des droits de l’homme(CEDH) a déclaré comme inadmissible la plainte déposée par l’ancien premier ministre roumain (2000-2004), le social-démocrate Adrian Năstase, au sujet de sa condamnation dans l’affaire connue sous le nom de « Trophée de la qualité ». Dans la motivation de sa décision, qui a un caractère définitif, la Cour a souligné que les arguments avancés étaient dépourvus de fondement ou incompatibles avec la Convention européenne des droits de l’homme. Nastase a soutenu dans sa plainte que les effets humiliants de sa condamnation, tels l’impossibilité de mener une vie familiale normale et les préjudices subis sur les plans politique et professionnel lui avaient provoqué une grande détresse, laquelle s’est trouvée à l’origine de sa tentative de suicide. Accusé de perception de pots-de-vin et de chantage, Nastase avait été condamné à deux ans de prison ferme. Selon les procureurs anticorruption qui ont instruit le dossier, Nastase aurait eu l’intention de financer sa campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2004, élection dont il est sorti vaincu.



    Justice- La présidente de la Haute Cour de cassation et de Justice de Roumanie, Livia Stanciu, a déclaré que l’indépendance du système judiciaire roumain avait été mise en question pendant la campagne électorale déroulée au mois d’octobre en vue de l’élection présidentielle. Selon elle, les politiciens ont dépassé les limites admissibles du discours politique, en essayant de décrédibiliser la justice. Les hommes politiques ne devraient plus faire de déclarations sur des thèmes ayant trait aux affaires judiciaires, a affirmé, à son tour, le vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Gheorghe Muscalu. Jeudi, le plénum du Conseil a constaté que, par leurs déclarations publiques, le président sortant, Traian Basescu, le premier ministre Victor Ponta et la députée européenne Monica Macovei, ancienne ministre de la justice, ont porté atteinte à l’indépendance du système judiciaire. Les trois avaient fait référence à des affaires judiciaires en cours.