Sur une toile de fond d’absence prolongée de résultats notable au niveau international, le sport roumain seble connaitre un revirement. L’équipe féminine de tennis de table de Roumanie a remporté à la fin de la semaine dernière l’or du Championnat d’Europe, accueilli par le Luxembourg. L’équipe de Roumanie, soit Eliza Samara, Daniela Dodean-Monteiro, Bernadette Szocs, Irina Ciobanu et Adina Diaconu s’est imposée dans une finale dramatique sur score de 3 victoires à 2 contre l’Allemagne.
Le parcours de la Roumanie a été complété par les trois victoires de la phase des groupes, 3 à 0 contre les Pays-bas, 3 à 1 contre la République Tchèque et 3 à 1 contre l’Allemagne. La Roumanie a également eu raison du Portugal dans les quarts de finale sur le score de 3 victoires à 0 et puis de la Russie sur le même score en demi-finale.
Cette performance est d’autant plus impressionnante puisque parmi les sélections nationales du vieux Continent, la naturalisation de joueuses asiatiques, jugées les meilleures au monde, est une pratique courante. Par ailleurs, le résultat ne fait que confirmer la tradition que la Roumanie a cultivé ces 25 voire 30 dernières années.
En effet, le palmarès de la sélection nationale féminine comprend trois autres titres continentaux, en 1992, 2002 et 2005 ainsi que quatre finales perdues en 2010, 2011, 2013 et 2015. Durant cette dernière finale, la Roumanie a été vaincue par l’Allemagne même, donc la victoire à l’édition 2017 des Championnats d’Europe est une sorte de revanche des sportives roumaines.
Une revanche assez attendue, a admis le coach de la Roumanie, Viorel Filimon, celui qui a été nominé en 2015 au titre de meilleur entraineur au monde. Pour ce qui est de la compétition masculine, sachez qu’après une évolution plutôt modeste, la Roumanie a terminé 11e. Dans son dernier match, les sportifs roumains ont en raison 3 à 1 de la Pologne.
