Tag: charbon

  • Nouvelles réglementations du secteur énergétique

    Nouvelles réglementations du secteur énergétique

    Sujet particulièrement important cette année, le secteur énergétique a été au cœur de débats acharnés mardi dans la Chambre des Députés, qui a été chambre décisionnelle dans le cas de deux textes législatifs. L’un vise la fermeture et la conservation de certaines centrales thermiques qui utilisent le charbon alors que l’autre concerne la vente envers la société Nuclearelectrica du stock historique de concentré d’uranium constitué durant la période 2009 – 2011. Le plan d’élimination progressive du charbon du mix énergétique national jusqu’en 2032, un repère du Plan national de relance et de résilience a provoqué de vifs débats, au bout desquels tous les amendements de l’opposition ont été rejetés.

    L’Union Sauvez la Roumanie a accusé la coalition majoritaire réunissant le PNL, le PSD et l’UDMR de fermer les mines roumaines en pleine crise énergétique, sans les remplacer par d’autres capacités de production de l’électricité. L’USR a rappelé que des fonds européens de 1,4 milliards d’euros étaient disponibles à ce sujet, des fonds que le gouvernement roumain devrait attirer. L’Alliance pour l’Union des Roumains a également souligné qu’il fallait préserver une variante soutenable des exploitations minières jusqu’à ce qu’une autre solution soit identifiée.

    En échange, les élus de la coalition majoritaire ont précisé que l’adoption du projet législatif dépendait l’absorption des fonds prévus dans le Plan nationale de relance et de résilience et a assuré que l’accent était mis sur la prolongation du délai de fermeture des mines et sur leur remplacement par des sources d’énergie verte. Suite aux négociations entre l’actuel gouvernement avec la Commission, toutes ces mines ne fermeront plus durant la période 2023 – 2024, mais en 2026, 2030 et certaines seront mises en conservation en 2032, a affirmé le social-démocrate Alfred Simonis. Le projet législatif a finalement été adopté par les députés et sera promulgué par le président Klaus Iohannis. Les débats ont été tendus aussi au sujet du deuxième projet législatif, relatif au concentré d’uranium.

    Depuis l’année dernière, l’administrateur du stock, la Compagnie nationale de l’Uranium fait l’objet d’une procédure de liquidation et la dernière exploitation d’uranium de Roumanie a été fermée. Le leader de l’AUR, George Simion a déclaré que : « L’objectif a été la fermeture de la mine de Crucea. Les gens qui y travaillaient sont partis cueillir des asperges en Allemagne et nous votons des lois dans les commissions spécialisées, dans les plénums des deux Chambres parce qu’elles constituent des repères du Plan national de relance et de résilience, impossibles à franchir et qui nous sont nuisibles », a déclaré George Simion. En échange, le député libéral Dumitru Mărculescu a explique que : « Les mesures proposées contribuent tant au fonctionnement dans des conditions normales de la centrale nucléaire de Cernavoda qu’à la réduction des efforts financiers de l’Etat roumain d’assurer la sécurité et les conditions de stockage du concentré technique d’uranium suite à la liquidation de la Compagnie nationale de l’Uranium », a déclaré le député libéral. Ce projet aussi a reçu le vote de Chambre inférieure du Législatif roumain et sera promulgué par le chef de l’Etat. (Corina Cristea)

  • 25.10.2022

    25.10.2022

    Eclipse – Une éclipse partielle de soleil se
    produira en ce mardi et elle sera visible en Roumanie aussi.
    Le disque solaire sera occulté à
    presque 40 %, lit-on dans un communiqué de l’Observatoire astronomique de Bucarest.
    Le phénomène durera environ deux heures et demie et il commencera dans l’ouest
    du pays et finira dans le sud-est. L’éclipse sera visible depuis la capitale
    aussi. L’éclipse sera visible
    à l’œil nu. Il est indispensable de chausser des lunettes spéciales, sans quoi
    les dégâts sur la vue peuvent être graves et irréversibles.










    Armée – La Roumanie marque ce mardi, 25 octobre,
    la Journée de l’Armée. Des cérémonies sont organisées pour l’occasion dans les
    garnisons à travers le pays et sur les bases internationales. Partout en
    Europe, en Autriche, en Bosnie-Herzégovine, en Bulgarie, en République Tchèque,
    en Russie, en Moldavie, en Hongrie et en Pologne, des cérémonies de dépôt de
    fleurs auront lieu aux monuments dressés à la gloire des soldats roumains.
    Selon les données fournies par le Ministère roumain de la Défense nationale,
    plus de 540.000 soldats roumains ont lutté dans la Seconde Guerre Mondiale dont
    plus de 90.000 ont été tués, presque 60.000 portés disparus et plus de 330.000
    blessés. Après la libération du territoire national, le 25 octobre, l’armée
    roumaine a continué à lutter aux côtés des alliés en Hongrie, Autriche et
    Tchécoslovaquie, en contribuant à la grande victoire du 9 mai 1945 qui a marqué
    la fin de la Deuxième Guerre mondiale.


    Réfugiés – Selon le Ministère roumain des
    Affaires Etrangères, depuis le début de la guerre en Ukraine, plus de 2,6
    millions d’Ukrainiens sont arrivés en Roumanie et plus de 86500 y sont restés.
    Par ailleurs, dans un bilan dressé huit mois après le début de l’invasion russe
    en Ukraine, on met en lumière le soutien que Bucarest a accordé aux
    exportations ukrainiennes de céréales. Et puis, suite à la mise en place d’un
    centre international humanitaire à Suceava, dans le nord-est de la Roumanie,
    notre pays a facilité le passage de 56 convois humanitaires vers l’Ukraine,
    envoyés par des pays tels la France, l’Italie ou l’Allemagne.












    Démission
    – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a signé le décret par lequel il prend
    acte de la démission du ministre de la Défense, Vasile Dîncu et désigne à sa
    place, en temps que ministre par intérim,
    le chef du gouvernement, Nicolae Ciuca. Rappelons-le, le
    social-démocrate, Vasile Dîncu, a démissionné lundi de la tête du Ministère de
    la Défense, en invoquant l’impossibilité de collaborer avec le président de la
    République. La démission intervient deux semaines après que Dîncu avait fait
    des déclarations controversées au sujet de la guerre en Ukraine. Le PSD
    sollicite à la coalition au pouvoir de se réunir en urgence pour décider d’un
    successeur du ministre Dîncu. Le portefeuille de la Défense appartient aux
    sociaux-démocrates, conformément aux négociations menées au sein de la
    coalition PSD-PNL-UDMR.


    CSAT – Le Conseil suprême de Défense du pays se
    réunit ce mardi, à Bucarest, à la demande du chef de l’Etat, Klaus Iohannis.
    Selon l’Administration présidentielle, les débats porteront sur la situation de
    la sécurité régionale dans le contexte de l’agression russe en Ukraine et sur
    les efforts menés par la Roumanie pour améliorer sa situation energétique. Les
    membres du Conseil seront également mis au courant des mesures adoptées pour la
    modernisation de l’Armée roumaine.


















    Charbon – La Roumanie a relancé sa production de
    charbon pour faire face à la crise énergétique. Selon l’Institut national de la
    Statistique, la quantité de charbon récoltée dans les mines a augmenté durant
    les 8 premiers mois de l’année en cours de 1,7%, tandis que les quantités de
    charbon importées ont connu une hausse de 13,5%. La Commission nationale de
    stratégie et de prévision estime pour cette année une production de charbon de
    10% supérieure à celle de 2021 et des importations de 2,8% de plus que l’année
    dernière. Pour 2023, la Roumanie préconise une croissance de 8% de sa
    production de charbon.


    Météo – Il continue à faire particulièrement
    chaud pour ce mois d’octobre, notamment dans le sud et le sud-est de la
    Roumanie. Le ciel est variable, partiellement couvert et des pluies éparses
    pourraient tomber sur la moitié nord du territoire et sur les sommets des
    Carpates. Les températures maximales iront ce mardi de 17 à 27 degrés.



  • 11.08.2022

    11.08.2022

    Sécheresse – En Roumanie 180 000 hectares de cultures de blé sont touchés par la sécheresse sévère, alors que la superficie totale touchée par cette calamité s’élève à près de 330 000 hectares sur trois quarts des départements selon les chiffres transmises par le ministère de l’Agriculture et du développement rural. Le ministre de tutelle, Petre Daea, a annoncé que la production de blé cette année est de 15 à 18% inférieure à celle enregistrée en 2021. Selon le ministre de l’agriculture il y a suffisamment de blé pour couvrir la demande interne de la Roumanie, qui tourne autour des 2,5 à 3 millions de tonnes et même pour assurer une quantité supplémentaire à exporter.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation en Roumanie a baissé à 14,96% au mois de juillet de cette année par rapport à 15,1% en juin, a annoncé aujourd’hui l’Institut national de statistique. Les gaz naturels, l’huile, les pommes de terre et les carburants mènent le classement des produits dont les prix ont progressé au moins de juillet, suivis par l’énergie, les billets d’avion, la farine et la semoule de maïs. Seuls les services de téléphonie ont connu une légère baisse, le reste des produits et des services étant désormais plus chers. Selon les chiffres présentés mardi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, la Banque nationale de Roumanie a majoré à 13,9% ses prévisions sur l’inflation pour la fin de cette année et s’attend à un taux d’inflation de 7,5% pour la fin de l’année prochaine.

    Ukraine – Le premier ministre Nicolae Ciucă déclare que le gouvernement de Bucarest ne dispose pas de chiffres censées justifier les inquiétudes sur la situation actuelle de la centrale nucléaire de Zaporojie en Ukraine voisine. Il affirme que les autorités de Bucarest suivent constamment les paramètres liés à l’environnement et les institutions de l’Etat ont pris toutes les mesures pour informer et protéger la population. Le conseil de Sécurité de l’ONU se réunit aujourd’hui d’urgence pour débattre la situation de la centrale de Zaporojie, que Kiev et Moscou s’accusent réciproquement d’avoir bombardé. Au moins 14 personnes sont décédées à cause des bombardements de la nuit de mardi à mercredi dans la zone autour de la centrale nucléaire qui est la plus grande de ce genre en Europe. Le groupe des Etats les plus industrialisés du G7 a accusé Moscou d’avoir mis en danger la région ukrainienne autour de la centrale, occupée par les troupes russes.

    Réfugiés – Le nombre des ressortissants ukrainiens ayant des contrats de travail en Roumanie est arrivé à quelque 6 500, a déclaré le ministre du travail, Marius Budăi. Plus de 4 000 contrats ont été enregistrés après le début de la guerre, dont la plupart dans l’industrie de transformation, suivie par le BTP, l’hôtellerie, la restauration et le commerce. Plus d’un quart des ukrainiens, soit plus de 1 200 ont choisi des emplois à Bucarest. Par ailleurs, la Police aux frontières a annoncé que quelque 13 500 citoyens ukrainiens avaient traversé les frontières roumaines mercredi. Depuis le 10 février, soit avant le début de la guerre en Ukraine et jusqu’au 9 août, au niveau national près de 1,9 millions de réfugiés sont entrés en Roumanie, dont la vaste majorité ont seulement transité le pays en route vers d’autres Etats.

    Charbon
    L’embargo européen sur le charbon russe entre en vigueur mercredi a minuit,
    quatre mois après son adoption dans le cadre d’une cinquième salve de sanctions
    contre Moscou, au moment ou l’UE fait face a de vives tensions sur ses approvisionnements
    énergétiques, selon l’AFP. Il s’agissait de la première sanction de l’UE
    frappant le secteur énergétique russe. Les Européens ont ensuite décidé fin mai
    un embargo progressif d’ici fin 2022 sur l’essentiel du pétrole russe. L’UE
    importait jusqu’a l’an dernier 45% de son charbon de Russie pour une valeur de
    4 milliards d’euros par an, et certains pays (Allemagne, Pologne…) qui
    l’utilisaient pour leur production d’électricité en étaient particulièrement
    dépendants. Alors que la consommation européenne annuelle de charbon,
    combustible fossile polluant, a chuté de 1.200 à 427 millions de tonnes entre
    1990 et 2020, la fermeture de nombreuses mines sur le continent a contribué a
    accroître la dépendance des Européens aux importations, souligne l’AFP.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep (30 ans, 15e mondiale) affrontera aujourd’hui la sportive suisse, Jil Teichmann, après sa qualification dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 1 000 à Toronto. Dans le deuxième round, la Roumaine a dispose de Chinoise Shuai Zhang 6-4, 6-2. Par ailleurs, le double roumano-allemand Monica Niculescu/Vivian Heisen s’est incliné face au double Storm Sanders (Australie)/Shuai Zhang (Chine), 6-3, 6-3, dans les huitièmes de finale de l’épreuve de double du tournoi de Toronto.

    Canotage – La Roumanie participe avec 11 équipages et 39 sportifs aux Championnats d’Europe de Munich de canotage, qui se déroulent à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche. Parmi les sportifs roumains présents à la compétition d’Allemagne figurent les championnes olympiques Ancuţa Bodnar et Simona Radiş, qui participent à la compétition de deux de double. Lors de la précédente édition des Championnats d’Europe de canotage, la Roumanie a remporté six médailles, dont deux d’or et quatre d’argent. Par ailleurs, aujourd’hui c’est le coup d’envoi des Championnats d’Europe de natation. 11 sportifs roumains participeront aux épreuves de natation, plongeon et plongeon de haut vol, dont le double champion du monde, David Popovici, favori aux épreuves de 100 et 200 m nage libre.

    Météo – Il fait généralement beau en Roumanie et les températures tournent autour des moyennes pluriannuelles. Le ciel est variable, couvert sur le relief, le sud-ouest et le nord du pays. Les maximas vont de 24 à 31 degrés.

  • 27.07.2022 (mise à jour)

    27.07.2022 (mise à jour)

    Gouvernement -
    Le Gouvernement roumain a approuvé mercredi des aides financières d’urgence
    d’un montant total de plus d’un million de lei, soit 200.000 euros accordées
    aux personnes défavorisées. La moitié de cette somme est censée servir à
    améliorer 162 situations graves médicales ou sociales, tandis que le reste sera
    versé à des foyers touchés par les incendies. Par ailleurs, préoccupés par les
    réfugiés ukrainiens de Roumanie, les ministres de Bucarest ont décidé de leur
    offrir gratuitement des produits d’un montant total de 190.000 lei se trouvant
    dans les réserves publiques.




















    Réfugiés -
    Mardi, presque 9500 citoyens ukrainiens ont franchi les frontières roumaines,
    de 18,9% de moins que la veille, informe l’Inspection générale de la Police
    roumaine aux frontières. Depuis le 10 février dernier, soit deux semaines avant
    le début de l’invasion russe de l’Ukraine, 1703825 réfugiés ukrainiens sont
    arrivés en Roumanie, dont une grande partie juste pour la transiter.


    Energie – La Roumanie
    jouit d’un large soutien de la part des Etats-Unis, a fait savoir le ministre
    roumain de l’Energie, Virgil Popescu, lors d’une entrevue mardi, avec des
    représentants du Département américain d’Etat. Dans une note sur Facebook, le
    responsable de Bucarest a déclaré avoir reçu des assurances de la part de Washington
    quant au développement du programme nucléaire civil de Roumanie. L’occasion
    pour le ministre Popescu de rappeler le souhait des autorités roumaines de
    finaliser d’ici la fin de l’année, le financement des travaux de construction
    du 3ème et du 4ème réacteur de la centrale nucléaire de
    Cernavoda. Or, le soutien des Etats-Unis est particulièrement important, a-t-il
    précisé. D’ailleurs, Washington offre le soutien nécessaire à la mise en place,
    en première, en Roumanie, d’un petit réacteur modulaire.




    MAE – La Roumanie est
    profondément encrée dans un système euro atlantique de valeurs, de sécurité et
    de solidarité solide, suite aussi à plusieurs décennies de travail
    diplomatique, a déclaré mercredi, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan
    Aurescu, à l’occasion des 160 ans d’existence du ministère des Affaires
    Etrangères de Roumanie. Il a passé en revue l’histoire du ministère, a rappelé
    les grandes personnalités de la diplomatie roumaine et a souligné les défis de
    l’actuelle période. « Quand pour la
    première fois depuis 1945, le spectre d’une guerre brutale et injuste menée par
    la Russie contre l’Ukraine voisine surgit en Europe, les implications ne
    peuvent être que mondiales… Aux côtés de nos alliés et partenaires, nous sommes
    profondément engagés dans l’élaboration d’une réponse diplomatique complexe à
    cette agression, avec des conséquences humanitaires tragiques et des couts
    économiques inestimables », a affirmé le ministre roumain de l’extérieur,
    Bogdan Aurescu.


    Emirats Arabes Unis – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan
    Aurescu, s’est entretenu mercredi, par téléphone, avec son homologue émirati,
    Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan. La ministre pour l’Environnement et les
    changements climatiques des Emirats Arabes Unis, Mariam Almheiri a également
    participé à la conversation. Le dialogue a succédé aussi bien à la visite que
    le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a faite les 20 et 21 juin dernier aux
    Emirats Arabes Unis qu’à la deuxième session de la Commission de coopération
    entre le Gouvernement roumain et celui émirati, déroulée le 22 juin, à Abou
    Dhabi. La discussion de mercredi a porté sur les modalités censées permettre un
    renforcement de la coopération bilatérale, sur l’identification d’une liste de
    projets prioritaires communs et sur la stimulation des investissements
    réciproques dans différentes domaines clé tels l’énergie, y compris les
    énergies renouvelables, l’agriculture, la sécurité alimentaire,
    l’infrastructure, les transports, le numérique, les technologies de
    l’information et la cybersécurité.


    Stratégie – La Commission européenne a annoncé mercredi
    avoir soutenu la Roumanie dans l’élaboration d’une stratégie de développement économique et sociale de la Vallée du Jiu, une lrégion dépendante de
    l’extraction du charbon. Adoptée par l’Exécutif de Bucarest le 13 juillet
    dernier, la stratégie se propose d’améliorer la qualité de la vie dans la
    région, en assurant sa transition vers une économie climatiquement neutre, de
    promouvoir la diversité économique, l’esprit d’entrepreneuriat, tout comme le
    patrimoine naturel et culturel de cette partie du sud de la Roumanie. Pour
    arriver à mettre en place cette stratégie, les autorités roumaines envisagent
    d’utiliser aussi bien des fonds européens que publics, y compris à travers le
    Mécanisme pour une transition juste.


    Sécheresse – En Roumanie, la superficie totale touchée par
    la sécheresse agricole a dépassé les 150 milles d’hectares, selon les données fournies par le Ministère de
    l’agriculture. Sur les 20 départements les plus impactés, la plupart sont dans
    l’est de la Roumanie. Mercredi, le ministre de l’Agriculture, Petre Daea, a
    précisé que la sécheresse agricole touche pratiquement tout le territoire et
    que les systèmes d’irrigation sont mis à mal par la baisse dramatique du niveau
    des eaux censées les alimenter.

    Covid – Plus de 9800 nouveaux cas de contamination au
    coronavirus sur 30.000 testes effectués, ont été rapportés par la Roumanie ces
    24 dernières heures. Le bilan pandémique s’est alourdi aussi de 29 décès dus au
    Covid-19. A l’heure où l’on parle, plus de 3570 personnes positives sont
    hospitalisées à travers la Roumanie, dont 233 se trouvent dans des unités de
    soins intensifs. Aux dires du ministre de la Santé, Alexandru Rafila, la
    semaine prochaine, le nombre de cas pourrait être de 10.000 par jour. Malgré son
    degré de contamination, ce variant provoque des formes de maladie moins sévères
    que ses prédécesseurs. Le taux d’occupation dans les hôpitaux est de seulement
    14%, bien en dessous de ce qui s’est passé lors des précédentes vagues.








    Sondage – 70% des
    Roumains qui ont choisi d’avoir un deuxième job l’ont fait pour arrondir leurs
    frais à long terme, selon un sondage mené par une plateforme de recrutement.
    8,2% des personnes interviewées ont opté pour un deuxième emploi pour se
    permettre de faire une transaction couteuse et 6,7% des sondés affirment avoir
    toujours eu deux emplois. Selon les spécialistes, une fois réglementé le
    travail à distance, les salariés peuvent mieux gérer leur emplois du temps ce
    qui leur permet de travailler pour deux
    employeurs à la fois. 72% des Roumains en cette situation, ont un emploi à
    plein temps et un deuxième à temps partiel. Avoir simultanément deux emplois
    n’est plus un secret pour personne puisque la moitié des personnes interviewées
    déclarent que les employeurs en sont au courant. Le sondage a été réalisé au
    mois de juillet sur un échantillon de 1 200 personnes.


    Météo – Le sud
    et l’est de la Roumanie seront placés jeudi, en alerte orange à l’instabilité
    atmosphérique, annoncent les météorologues. Dans les régions concernées, les
    pluies torrentielles et les phénomènes orageux feront leur apparition. Les
    quantités d’eau cumulées suite aux précipitations seront de 40 à 60 litres par
    mètre carré. Par ailleurs, le sud, le centre, le nord et l’ouest de la Roumanie
    seront placés en vigilance jaune à la pluie et au vent fort en vigueur jusqu’à
    vendredi. Dans ces régions, la vitesse du vent sera de 55 à 70 km/heure. Enfin,
    le sud et l’est de la Roumanie sont concernés par une alerte jaune à la
    canicule en vigueur jeudi et vendredi. L’indice humidex atteindre le seuil
    critique de 80 unités et les températures maximales iront de 32 à 37
    degrés.





  • 08/04/2022 (mise à jour)

    08/04/2022 (mise à jour)

    Ukraine — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell, qui se sont déplacés vendredi à Kiev, ont condamné fermement l’attaque « horrible » et « dépourvue de discernement » de l’armée russe contre les civils qui se trouvaient dans la gare de Kramatorsk. Les dignitaires européens ont également annoncé une nouvelle aide militaire de 500 millions d’euros pour l’Ukraine. Ils ont annoncé par la même voie le retour de la mission de l’UE à Kiev. Le premier ministre slovaque, Eduard Heger, a également fait partie de la délégation européenne. Deux missiles russes ont frappé une gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, faisant au moins une cinquantaine de morts, dont des enfants, et une centaine de blessés. La gare, où se trouvaient des milliers de personnes, était utilisée pour l’évacuation des zones bombardées par les forces russes. Le président Volodymyr Zelensky affirme que les destructions de Borodyanka, cette ville au nord-ouest de Kiev récemment reprise par les Ukrainiens sont « beaucoup plus atroces » que celles de Boutcha, où des massacres ont été commis. Moscou nie que ses forces auraient tué des civils. Ce vendredi, l’UE a approuvé un cinquième paquet de sanctions contre la Russie, qui prévoit un embargo sur le charbon et la fermeture des ports européens aux navires russes. Ce paquet élargit encore plus la liste noire, affectant les revenus de plusieurs centaines d’oligarques et de responsables politiques de Russie, du Belarus et des régions séparatistes prorusses de Lougansk et de Donetsk d’Ukraine.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a adopté une décision qui établit la manière dont les citoyens roumains qui accueillent des refugiés d’Ukraine peuvent être rémunérés. Durant les trois premiers jours ouvrables de chaque mois, ils doivent déposer une demande aux autorités publiques locales, précisant le nombre de personnes accueillies, leurs nom et prénom, les localités d’où elles déclarent provenir et la période de temps pour laquelle le remboursement des dépenses est demandé. L’argent sera transféré au cours des 10 jours ouvrés suivant la réception des chiffres centralisés. Les Roumains qui accueillent des réfugiés d’Ukraine peuvent toucher quelque 14 euros par personne accueillie par jour. Depuis le début de l’invasion de la Russie au pays voisin, plus de 650 000 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie.



    Transports — En Roumanie, les transports de marchandises seront suivis par un nouveau système numérique, censé tant réduire le risque de l’évasion fiscale, mais aussi la bureaucratie pour les opérateurs de ce secteur. Le gouvernement a approuvé une ordonnance d’urgence qui introduit le système intégré RO e-Transport, également connu sous le nom de radar des marchandises. Des modules informatiques de gestion généreront des codes uniques d’enregistrement pour chaque transport. En plus, la plate-forme sera interconnectée avec des dispositifs spécifiques de surveillance du trafic routier comme par exemple les caméras, et les données seront analysées de manière intégrée. Le système vise les transports de marchandises à risque fiscal élevé, comme les boissons alcoolisées ou les aliments.



    Statistique — La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 5,9 % par rapport à 2020, selon les chiffres provisoires les plus récents de l’Institut national de la statistique. Ils font état d’une contribution moindre des investissements à la croissance économique de 2021, qui passe de 0,9 % à 0,6 %. Les chiffres annoncés par l’INS indiquent aussi une baisse de 0,1 % au dernier trimestre de 2021 par rapport aux 3 mois antérieurs.



    Roms — L’émancipation civique, sociale et économique des Roms de Roumanie est un objectif commun, de grande importance, a affirmé le président Klaus Iohannis dans un message transmis ce vendredi, à l’occasion de la Journée internationale des Roms. Le chef de l’Etat a salué, par la même voie, les efforts de cette communauté de faire connaître son passé et ses coutumes, de faire entendre sa voix et apprécier sa contribution au développement de la société. Le premier ministre Nicolae Ciucă a transmis un message similaire. Le chef du cabinet de Bucarest a mis en exergue le fait que les Roms de Roumanie ont apporté au fil du temps des valeurs culturelles et économiques là où ils ont vécu. La Journée internationale des Roms est une occasion de réfléchir sur la persistance, au niveau mondial, des attitudes racistes et discriminatoires, des stéréotypes, du discours de haine et de l’instigation à des actes hostiles ou à des violences à motif ethnique, qui affectent la communauté rom de manière disproportionnée, estime aussi le ministère des Affaires étrangères. La Roumanie a fait des pas importants pour condamner et éliminer toutes les formes de discrimination contre les Roms, y compris par l’adoption d’une ample législation en la matière, note le ministère des Affaires étrangères.



    Covid — Plus de 1 700 nouveaux cas de Covid-19 ont été rapportés vendredi en Roumanie, un chiffre à la baisse par rapport à jeudi. 23 000 tests de dépistage ont été effectués. Le plus grand nombre de cas d’infection a été rapporté à Bucarest. Les autorités ont également annoncé 9 décès des suites de la Covid-19. A présent, plus de 2 100 malades sont hospitalisés, dont 227 en soins intensifs. Par ailleurs, le nombre de cas de grippe dépisté par le biais de tests spécifiques est à la hausse, mettent en garde les médecins. Dans certaines situations, des malades atteints de grippe ont été même hospitalisés.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Irina Bara (27 ans, 118e WTA) s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi WTA 250 de Bogota, en Colombie, après sa victoire contre la sportive néerlandaise Suzan Lamens 6-0, 0-6, 6-4. Par ailleurs, Irina Begu (31 ans, 66e WTA) s’est arrêtée dans les huitièmes de finale du tournoi WTA de Charleston, aux Etats-Unis. Elle s’est inclinée en deux sets, 6-3, 6-2, devant la Tunisienne Ons Jabeur.



  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell, qui se sont déplacés vendredi à Kiev, ont condamné fermement l’attaque « horrible » et « dépourvue de discernement » de l’armée russe contre les civils qui se trouvaient dans la gare de Kramatorsk. Les dignitaires européens ont également annoncé une nouvelle aide militaire de 500 millions d’euros pour l’Ukraine. Ils ont annoncé par la même voie le retour de la mission de l’UE à Kiev. Le premier ministre slovaque, Eduard Heger, a également fait partie de la délégation européenne. Deux missiles russes ont frappé une gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, faisant au moins une cinquantaine de morts, dont des enfants, et une centaine de blessés. La gare, où se trouvaient des milliers de personnes, était utilisée pour l’évacuation des zones bombardées par les forces russes. Le président Volodymyr Zelensky affirme que les destructions de Borodyanka, cette ville au nord-ouest de Kiev récemment reprise par les Ukrainiens sont « beaucoup plus atroces » que celles de Boutcha, où des massacres ont été commis. Moscou nie que ses forces auraient tué des civils. Ce vendredi, l’UE a approuvé un cinquième paquet de sanctions contre la Russie, qui prévoit un embargo sur le charbon et la fermeture des ports européens aux navires russes. Ce paquet élargit encore plus la liste noire, affectant les revenus de plusieurs centaines d’oligarques et de responsables politiques de Russie, du Belarus et des régions séparatistes prorusses de Lougansk et de Donetsk d’Ukraine.

  • Charbon, le retour

    Charbon, le retour

    Suite à l’augmentation des prix du méthane et des
    hydrocarbures à l’échelle mondiale, la Roumanie se voit contrainte d’augmenter
    sa production d’énergie au charbon. Il y a plus de vingt ans, bien avant
    son adhésion à l’UE, le pays avait pris les mesures nécessaires afin de
    respecter les normes environnementales. Parmi elles, celle de réduire la
    pollution, en diminuant entre autres la production des centrales thermiques à
    charbon. Depuis lors, la Roumanie a fait installer des parcs d’éoliennes et de
    panneaux solaires qui se sont partiellement substituées aux centrales
    thermiques. Lors d’un entretien accordé à Radio Roumanie, le ministre de
    l’Environnement, Tánczos Barna, a expliqué comment le charbon serait utilisé
    dans le mix énergétique roumain.




    « Notre
    capacité de production d’énergie électrique grâce aux centrales thermiques doit
    être portée à son maximum. Selon les normes environnementales en vigueur, nous
    avons le droit de l’augmenter jusqu’ à un certain seuil. Les experts et
    les entreprises spécialisés dans ce domaine vont faire tout leur possible pour
    que ces capacités soient exploitées. A l’heure actuelle, la production
    d’énergie issue de l’exploitation du charbon est réduite, l’UE ayant entamé des
    démarches pour sortir progressivement le charbon du mix énergétique européen.
    C’est justement pour cette raison que la Roumanie avait commencé à diminuer
    l’exploitation du charbon, et par ricochet l’activité de ses centrales thermiques.
    Il est important de souligner que les centrales à charbon ne seront pas remises
    en activité sans autorisation. Nous allons simplement augmenter leur capacité
    de production jusqu’au seuil maximum autorisé. »




    Le ministre a ajouté que la Roumanie n’allait
    pas développer de nouvelles infrastructures afin de produire de l’énergie issue
    de l’exploitation du charbon. Il a toutefois précisé que de nouvelles mines
    pourraient ouvrir, à condition bien sûr de respecter les normes
    environnementales.




    « Le
    cas échéant, de nouvelles capacités de production, d’exploitation du charbon seront développées afin d’assurer
    l’approvisionnement des centrales thermiques. Il s’agit d’une autre démarche,
    une procédure d’autorisation pour l’exploitation minière. Ce sont deux
    démarches effectuées en parallèle, d’une part pour autoriser l’extraction du
    charbon, d’autre part pour l’exploiter dans les centrales afin de produire de
    l’énergie. Nous sommes en charge de ces deux procédures. Le plus important dans
    l’exploitation de ressources polluantes est de respecter les normes
    environnementales en vigueur, et c’est ce que nous allons faire. »




    Selon les Autorités nationales pour la règlementation de l’énergie, au
    cours des derniers jours, le mix énergétique roumain se composait dans
    l’ordre : d’énergie hydraulique
    à hauteur de 35,8 %, d’énergie issue des centrales thermiques à charbon à hauteur de 16,7 %, d’énergie éolienne à hauteur de 16,3 %, d’énergie
    issue des centrales à hydrocarbures
    à hauteur de 15,4 % et d’énergie
    nucléaire à hauteur de 7,6%. (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Lancé en décembre 2019, le Pacte vert se propose datteindre la neutralité carbone en Europe, et cela avant 2050. Par quels moyens ? Eh bien, par un certain nombre d’actions, qui vont des investissements dans les technologies durables et dans l’industrie, jusqu’au transport et à l’habitat écologiques, en passant par l’amélioration des normes environnementales au niveau mondial, ce qui n’est réalisable que via la conclusion d’accords avec les autres acteurs internationaux. Dans ce contexte, l’abandon de l’utilisation des hydrocarbures dans l’industrie énergétique constitue un objectif de choix du Pacte vert européen.



    La Roumanie, pays qui se targue d’une longue et riche tradition minière, continue d’utiliser le charbon, le transformer en électricité dans ses centrales électriques, et assurer ainsi son nécessaire en matière d’électricité. Deux capacités de production d’énergie, situées dans la région d’Olténie (sud) et à Hunedoara (centre), continuent de produire de l’électricité à base de charbon. Si avant 1989, le secteur minier de Roumanie employait près de cent mille personnes dans 450 mines, sa situation actuelle est loin d’être réjouissante. En effet, la plupart des mines ont dû fermer leurs portes, y compris la plus ancienne exploitation minière, celle de Petrila, ouverte en 1859. Selon les données officielles de 2017, le secteur minier ne comptait plus que 3 000 personnes toujours en activité. La situation est sans doute encore pire à l’heure où l’on parle, d’autres capacités de production ayant été fermées dans ce laps de temps. Le mauvais rendement économique du charbon est une conséquence de plusieurs facteurs, dont l’absence d’investissements dans les technologies d’exploitation, les coûts engendrés par les technologies vieillies, l’absence d’investissements nécessaires pour rendre la production efficace et pour respecter les normes en matière environnementale, et enfin la baisse de la demande interne de charbon. Tout cela mène inexorablement à la fermeture des mines, l’une après l’autre.



    Pis encore, Bucarest devrait bientôt proposer à la Commission européenne son plan de sortie définitive du charbon. La Roumanie dispose de fonds pour ce faire, martèle le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, en précisant que la sortie du charbon pourrait devenir une opportunité pour la création de nouveaux emplois, mis à la disposition des mineurs licenciés, tout cela pour autant que l’argent disponible soit utilisé intelligemment. Quant aux perspectives de l’industrie extractive roumaine, écoutons Mihai Melczer, expert dans les problématiques des industries minières, et ancien directeur général du Complexe énergétique de Hunedoara :



    « Lorsque l’on constate que l’exploitation du charbon n’est plus rentable, que les coûts d’exploitation explosent, il faut y mettre un terme. On ne peut pas poursuivre indéfiniment la chose pour l’amour de l’art. Il faut se réorienter vers des secteurs qui offrent une marge, qui vous permettent de réduire les coûts d’exploitation et d’accroître les bénéfices. Le charbon de la Vallée de Jiu est difficile à exploiter. Il ne permet pas l’utilisation des technologies de pointe. On n’est pas en Pologne. Chez nous, les gisements de charbon sont plus difficiles à exploiter. Et s’entêter à poursuivre les activités minières, c’est tout simplement foncer dans le mur, jeter de l’argent par la fenêtre. »



    En effet, les fonds utilisés actuellement pour subventionner les activités minières pourraient certes être employés à meilleur escient, par exemple pour exploiter de nouvelles sources d’énergies renouvelables, qui garantissent la durabilité de l’entreprise. Une chose est sûre, selon Mihai Melczer, ancien conseiller du ministre de l’Energie : les jours du Complexe énergétique de Hunedoara sont bel et bien comptés :



    « Il s’agit d’un organisme qui se trouve carrément en mort cérébrale. Il ne survit que grâce aux perfusions des subventions gouvernementales. Or, d’après ce que j’ai compris, le ministère de l’Energie entend diviser l’actuel complexe en deux entités distinctes : d’une part, le futur Complexe énergétique de la Vallée du Jiu, avec 4 exploitations minières et la centrale électrique thermique de Paroşeni, et de l’autre – la centrale électrique thermique de Mintia. Mais avec la meilleure volonté du monde, ces deux entités seront déficitaires, et cela dès le premier instant de leur existence. L’Etat devra continuer à subventionner les activités minières, d’une manière ou d’une autre, car elles ne pourront pas fonctionner autrement. Et je crains que c’est ce qui va arriver. Pour ma part, cela peut continuer ainsi, mais pour autant que la poursuite de l’exploitation minière s’accompagne d’une diversification des activités. »



    Mihai Melczer met malgré tout en exergue les conséquences sociales engendrées par un éventuel plan de restructuration des activités minières. Car s’il est normal de remplacer une industrie en perte de vitesse par une autre, plus avenante, il ne faut pas perdre de vue que l’on parle de gens, des gens qui ont chacun leur droit à une vie décente. Parmi les projets censés venir en aide aux régions industriellement sinistrées, notons la création à Petroşani de la Renew Acad, institution qui développe des formations censées préparer les anciens mineurs à des emplois dans le domaine de l’énergie verte. Le projet devrait ouvrir aux habitants de cette région mono industrielle d’autres perspectives professionnelles que les seules carrières de mineur. Un autre projet, censé offrir des alternatives professionnelles destinées aux habitants de la région minière de la Vallée du Jiu, entend profiter des propriétés de l’hydrogène, que d’aucuns pressentent comme l’énergie de l’avenir. Mihai Melczer :



    « Un autre projet d’envergure, mais qui est à l’arrêt pour l’instant, est développé avec l’Institut de cryogénie de Vâlcea. Il s’agit d’un hub d’hydrogène installé à proximité de la centrale électrique thermique de Paroşeni. Parce que la Vallée du Jiu dispose d’une infrastructure énergétique très importante : la centrale de Paroşeni, des postes de transformation, des lignes de haute tension. Pour ma part, tout cela constitue des opportunités, et il faudrait continuer de mettre à profit cette infrastructure énergétique qui existe et fonctionne ».



    C’est bien dans cette optique qu’avait été imaginé le projet du hub d’hydrogène, censé intégrer à terme les capacités de production du complexe énergétique de la Vallée du Jiu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)


  • Jean Barbat (France) – Comment les Roumains se chauffent-ils ?

    Jean Barbat (France) – Comment les Roumains se chauffent-ils ?

    Conformément aux chiffres publiés par Eurostat en 2020 et valables pour l’année 2018, environ 9,6% des habitants de la Roumanie ne se permettaient pas de chauffer suffisamment leur logement. Cela peut sembler beaucoup, néanmoins, ce chiffre est à la baisse pour les Roumains. Disons qu’en 2007, 33,3% d’entre eux déclaraient avoir du mal à assurer ces coûts, alors qu’en 2012, le chiffre était encore à 11%, mais a continué de baisser depuis. Le taux enregistré par la Roumanie est supérieur à la moyenne européenne, qui est de 7%, mais sa situation n’est pas la pire. Ainsi, au niveau européen, le taux le plus important de personnes qui déclarent ne pas se permettre de chauffer leur logement est à retrouver en Bulgarie, avec 34%, suivie par la Lituanie avec 28%, la Grèce avec 23%, Chypre avec 22%, le Portugal avec 19% et l’Italie avec 14%. A l’opposé, on retrouve des pays tels que l’Autriche, la Finlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Estonie et la Suède, où seulement 2% de la population a ce genre de problèmes.



    La plupart des Roumains utilisent un poêle à bois pour se chauffer en hiver : 45,7% de la population, soit 3,415 millions de foyers, selon l’Institut national de la statistique. Le charbon ou le gaz sont également utilisés. A la campagne, 2,773 millions de foyers se chauffent au bois, soit 85% de l’ensemble des logements enregistrés en milieu rural. Et ce même si le rendement de transformation du bois en source de chaleur est faible, se situant entre 20 et 40%, ce qui fait du bois une matière chère. Par rapport au bois, le gaz a un meilleur rendement pour obtenir une giga calorie (entre 200 et 349 lei, soit entre 40 et 70 € pour le premier et de 35 à 37 € pour le second). En plus, les poêles à bois sont généralement inefficaces et polluants et ne chauffent qu’une partie de l’habitation – donc un faible confort.



    Selon un sondage national, 35,7% des Roumains ont une chaudière à gaz par logement, 13,5% emploient le réseau de chaleur, 1,8% font appel à un système électrique et 5,5% – à d’autres sources, notamment des centrales à bois, par exemple. La fréquence de l’utilisation du poêle comme système de chauffage est plus élevée parmi les personnes entre 45 et 59 ans, parmi ceux qui ont un faible niveau d’éducation, les personnes inactives et les cols bleus, mais aussi par ceux qui gagnent moins de 1200 lei (environ 245 €), par les personnes résidant en milieu rural, notamment dans les régions Nord-Est, en Munténie et en Olténie et par ceux qui habitent dans des maisons. Les centrales individuelles à gaz sont utilisées surtout par les personnes ayant des études supérieures, par les plus de 60 ans, par les cols gris et blancs, par celles qui gagnent plus de 2000 lei (soit plus de 410 euros) par mois, celles qui résident dans les régions Centre et Ouest, et aussi à Bucarest et en milieu urbain et par ceux qui habitent dans des immeubles collectifs.



    Selon le Conseil de la concurrence, entre août 2016 et août 2018, la demande en bois de chauffage a dépassé l’offre ; de ce fait, le prix du bois ayant cette destination a augmenté de près de 50%, et cela a créé des dysfonctionnements dans l’assurance du bois de chauffage pour la population. L’institution mentionnée a constaté après une étude faite dans quatre départements du pays que les prix moyens pour ce type de bois étaient de 220 lei/tonne (45 €) auprès des producteurs de masse ligneuse, de 300 à 450 lei/tonne (donc de 62 à 93 €) dans les entrepôts des commerçants et de 600 à 650 lei/tonne (donc de 125 à 135 €) dans les réseaux de bricolage. La Direction sylvicole de Vrancea (est) annonce vendre du bois de chauffage avec des prix allant de 55 lei (11 €) à 291 lei (60 euros) le mètre cube. Voilà un peu où en est la Roumanie en ce moment.



    L’Union européenne fait des plans pour éliminer les combustibles fossiles. Le Conseil de la concurrence de Roumanie recommande l’élargissement du réseau gazier, de manière à renoncer progressivement au chauffage au bois. Ainsi, la pollution serait réduite, elle aussi, cette matière première pourrait être économisée et il y aurait moins de coupes illégales.



    La plupart des usagers des centrales à gaz — 42% – sont très satisfaits de ce système de chauffage. Parmi ceux qui utilisent le chauffage urbain, près de 27% en sont très satisfaits, mais parmi ceux qui se chauffent au poêle à bois, à charbon ou à gaz, 25,6% seulement sont très satisfaits.



    Selon un sondage national, 35,4% des Roumains préféreraient utiliser l’énergie produite par les panneaux solaires, 18,5% l’énergie éolienne, 12,6% – celle produite par les centrales hydrauliques et 10,2% donneraient la préférence au gaz. 75% de ceux qui emploient un poêle à bois/charbon/gaz changeraient de système de chauffage, 44,6% des usagers du chauffage urbain le feraient aussi s’ils en avaient les moyens, et également près de 37% de ceux qui ont une centrale à gaz. La plupart, soit plus de 60% de ceux qui sont mécontents du système de chauffage qu’ils utilisent à présent, feraient choix d’une centrale thermique individuelle à gaz.

  • 17.01.2019

    17.01.2019

    Présidence – La présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne a conclu mercredi un premier dossier concernant la protection des données à caractère personnel. Les nouvelles règles sanctionnent par une amende l’utilisation abusive par les partis politiques des données personnelles, utilisation faite dans le but d’influencer le comportement des électeurs. Le texte doit être adopté dans les semaines à venir par le Parlement européen et par le Conseil de l’Union européenne, afin d’être mis en place lors des élections européennes du mois de mai. La proposition fait partie d’un paquet plus vaste de mesures lancé par la Commission européenne, qui vise des élections européennes libres et équitables.

    Grève – Une nouvelle série de négociations aura lieu ce jeudi entre d’une part, le ministre roumain de l’Energie, Anton Anton, et le secrétaire d’Etat, Doru Visan, et de l’autre les leaders syndicaux du Complexe énergétique Oltenia en grève depuis quelques jours. La direction de la compagnie est prête à lancer une nouvelle offre aux mineurs, a tenu à préciser le PDG, Sorin Boza. Et lui d’affirmer que, malgré la fermeture, hier nuit, d’un groupe de la centrale thermique de Rovinari suite à la diminution des réserves de charbon, la capacité de production n’a pas changé. A part des tickets de vacances, la commission mixte en charge des négociations a approuvé une hausse salariale de presque 150 euros pour les mineurs. Une offre que ceux-ci ont rejetée, en réclamant une majoration salariale d’au moins 340 euros brut. Mercredi, le Tribunal de Gorj, dans le sud du pays, a déclaré la grève illégale et a décidé de son arrêt immédiat. Selon la direction de la compagnie, les pertes se montent à presque 3,2 millions d’euros par jour. La grève des mineurs a débuté vendredi soir.

    Grippe – Dix personnes sont décédées jusqu’ici à cause de la grippe en Roumanie. Selon les autorités, la dixième victime est un homme âgé de 82 ans du département d’Arad qui avait des antécédents médicaux et n’avait pas été vacciné contre la grippe. Parmi les victimes, mentionnons un bébé de dix mois et un jeune de 17 ans. Aux dires de la ministre de la Santé, Sorina Pintea, à l’heure où l’on est, il ne saurait être question d’une épidémie de grippe. Le Ministère de la Santé appel les citoyens à se faire vacciner, en sachant que la Roumanie dispose en ce moment d’un million 300 mille doses de vaccin.

    Eurostat – La Roumanie compte parmi les Etats de l’Union européenne qui, en 2016, avaient le plus petit nombre de médecins généralistes rapporté à la population. C’est Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne, qui l’indique dans un rapport publié aujourd’hui. Dans la majorité des Etats membres, en 2016 il existait entre 60 et 120 médecins généralistes pour 100.000 habitants. Deux pays dépassent ces chiffres : le Portugal avec 253 médecins pour 100.000 habitants et l’Irlande avec 179 médecins pour 100.000 habitants. L’Autriche, Les Pays-Bas et la France suivent dans le classement, avec une moyenne de 150-160 médecins généralistes pour 100.000 habitants. A la queue du classement, le moins de médecins généralistes pour 100.000 habitants se trouvent en Grèce (42), Bulgarie (64), Slovénie (68), Lettonie (72), Espagne (75), Grande Bretagne (76) et Roumanie (77 médecins).

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 1 mondiale, a vaincu aujourd’hui l’Américaine Sofia Kenin (37e au classement WTA) en trois sets, 6-3, 6-7, 6-4, assurant ainsi sa place au troisième tour de l’Open d’Australie. Au tableau du simple messieurs, Marius Copil a été éliminé du tournoi australien par le Belge David Goffin, score 5-7,7-5, 6-2, 6-4. Aujourd’hui encore, à l’épreuve de double dames, la paire formée par la Roumaine Sorana Cîrstea et la Lettone Jelena Ostapenko s’est qualifiée au deuxième tour après avoir vaincu le couple Ying-Ying Duan (Chine)/Vera Lapko (Biélorussie), score 6-2, 6-7, 7-6. Toujours au double, la paire roumaine Irina Begu/Mihaela Buzărnescu s’est qualifiée aussi au deuxième tour après s’être imposée 7-5, 3-6, 6-4 devant les Australiennes Lizette Cabrera/Jaimee Fourlis.

    Météo – Les nuages persistent sur le nord et le nord-ouest du territoire roumain, où l’on signale des pluies éparses. Le ciel est variable dans le reste du pays et le vent plutôt modéré. Les températures remontent légèrement, avec des maximales allant de 0 et 12°. 4°

  • 11.04.2016 (mise à jour)

    11.04.2016 (mise à jour)

    Consultations — Le président roumain, Klaus Iohannis, aura, mardi et mercredi, des consultations avec les leaders des partis parlementaires au sujet de la législation sur la sécurité nationale. Le chef de l’Etat a récemment déclaré qu’il fallait améliorer cette législation et même remplacer certaines de ses dispositions qui ne correspondent plus au contexte sécuritaire actuel, au niveau national et global. Klaus Iohannis a également souligné que l’élaboration de cette loi devait tenir compte des droits et libertés des citoyens. A son tour, la ministre roumaine de la Justice, Raluca Prună, a fait savoir que le gouvernement allait entamer mardi les débats sur les lois de sécurité nationale.



    Discours — Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a déclaré lundi, devant la Chambre de députés, que la modernisation du pays et la lutte efficace contre la corruption ne pourraient pas être réalisées sans une réforme de l’administration publique centrale et locale. La Roumanie a besoin d’une administration efficiente et qui fonctionne de manière transparente, a-t-il souligné. Le chef du cabinet de Bucarest a tenu ces propos lors du débat « L’heure du premier-ministre ». Auparavant, Dacian Cioloş avait annoncé qu’après les élections municipales de juin l’Exécutif proposerait plusieurs modifications à la législation actuelle, concernant entre autres le statut des fonctionnaires des administrations locales et centrales et les critères de recrutement. Le vice-premier ministre et ministre du Développement régional, Vasile Dîncu, avait indiqué la possibilité que les maires issus des prochaines municipales suivent des stages de formation censés les aider à mieux remplir leur mission.



    Elections – En Roumanie, les partis politiques, les alliances électorales, les organisations des minorités nationales et les candidats indépendants peuvent déposer leur candidature pour les élections municipales du 5 juin, à partir du lundi 11 avril et jusquau 26 avril. 126 partis, alliances et unions ont fait enregistrer leurs noms et leurs logos de campagne au Bureau électoral central. La campagne électorale débutera le 6 mai et clôturera le 4 juin.



    Protestations – Les gueules noires et les travailleurs du Complexe énergétique Oltenia (sud-ouest), ont commencé une marche de 300 km vers Bucarest pour protester contre le licenciement de plusieurs centaines de salariés de la compagnie. Une fois arrivés dans la capitale roumaine, les protestataires ont lintention de remettre aux autorités une liste de revendications, dont la mise au point urgente dun calendrier pour augmenter lefficacité des capacités de production et des salaires qui reposent sur des critères de performance individuelle. La direction du Complexe énergétique Oltenia avait décidé, à la mi-mars, de diminuer ou darrêter lactivité de ses succursales des secteurs de lénergie et minier, ce qui aura pour résultat des licenciements massifs. Lannée dernière, la compagnie a enregistré des pertes de 895 millions de lei (plus de 200 millions deuros), supérieures de 30% à celles enregistrées en 2014.



    Inflation – Le taux dinflation annuel est resté négatif en mars, en Roumanie, descendant à moins 3%, alors quil était de 2,7% en février, a indiqué lInstitut national de la statistique. La Banque nationale a ramené, en février, à 1,4% son estimation dinflation pour la fin de cette année, 0,3% de plus par rapport à lestimation précédente. La Commission nationale de la prospective a maintenu ses chiffres concernant linflation – 1,8% pour cette année et 2,5% pour lannée prochaine.



    Brancusi – Le ministre roumain de la Culture, Vlad Alexandrescu, a annoncé lundi louverture officielle de la souscription nationale pour lachat de lœuvre « La sagesse de la terre » du célèbre sculpteur Constantin Brâncuşi. Le ministre a mentionné avoir été le premier à y avoir fait un don. Les propriétaires actuels ont récemment accepté loffre de 11 millions deuros proposée par la commission de négociation représentant le gouvernement de Bucarest, qui en payera 5 millions, le reste de la somme faisant lobjet dune souscription publique. La démarche gouvernementale a soulevé des opinions divergentes, car la souscription nationale nest pas une pratique courante en Roumanie. Créée en 1907, « La sagesse de la terre », aux côtés dautres œuvres telles que « Le baiser » ou « La prière », marque la période de création de Constantin Brâncuşi la plus appréciée.

  • 11.04.2016

    11.04.2016

    Discours – Le premier ministre roumain Dacian Cioloş expliquera aujourd’hui au Parlement de Bucarest la réforme de l’administration publique envisagée par son gouvernement. Après les élections municipales de juin, l’Exécutif proposera plusieurs modifications à la législation actuelle, concernant entre autres le statut des fonctionnaires des administrations locales et centrales et les critères de recrutement. L’objectif en est, affirme le premier ministre, de produire un regain de confiance envers ces fonctionnaires, en mettant en avant le fait qu’ils travaillent dans l’intérêt du citoyen. Le vice-premier ministre et ministre du Développement régional, Vasile Dîncu, avait indiqué la possibilité que les maires issus des prochaines municipales suivent des stages de formation censés les aider à mieux remplir leur mission.

    Elections – En Roumanie, les partis politiques, les alliances électorales, les organisations des minorités nationales et les candidats indépendants peuvent déposer leur candidature pour les élections municipales du 5 juin, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 26 avril. 126 partis, alliances et unions ont fait enregistrer leurs noms et leurs logos de campagne au Bureau électoral central. La campagne électorale débutera le 6 mai et clôturera le 4 juin.

    Protestations – Les gueules noires et les travailleurs du Complexe énergétique Oltenia (sud-ouest), ont commencé une marche de 300 km vers Bucarest pour protester contre le licenciement de plusieurs centaines de salariés de la compagnie. Une fois arrivés dans la capitale roumaine, les protestataires ont l’intention de remettre aux autorités une liste de revendications, dont la mise au point urgente d’un calendrier pour augmenter l’efficacité des capacités de production et des salaires qui reposent sur des critères de performance individuelle. La direction du Complexe énergétique Oltenia avait décidé, à la mi-mars, de diminuer ou d’arrêter l’activité de ses succursales des secteurs de l’énergie et minier, ce qui aura pour résultat des licenciements massifs. L’année dernière, la compagnie a enregistré des pertes de 895 millions de lei (plus de 200 millions d’euros), supérieures de 30% à celles enregistrées en 2014.

    Inflation – Le taux d’inflation annuel est resté négatif en mars, en Roumanie, descendant à moins 3%, alors qu’il était de 2,7% en février, a indiqué aujourd’hui l’Institut national de la statistique. La Banque nationale a ramené, en février, à 1,4% son estimation d’inflation pour la fin de cette année, 0,3% de plus par rapport à l’estimation précédente. La Commission nationale de la prospective a maintenu ses chiffres concernant l’inflation – 1,8% pour cette année et 2,5% pour l’année prochaine.

    Brancusi – Le ministre roumain de la Culture, Vlad Alexandrescu, a annoncé aujourd’hui l’ouverture officielle de la souscription nationale pour l’achat de l’œuvre « La sagesse de la terre » du célèbre sculpteur Constantin Brâncuşi. Le ministre a mentionné avoir été le premier à y avoir fait un don. Les propriétaires actuels ont récemment accepté l’offre de 11 millions d’euros proposée par la commission de négociation représentant le gouvernement de Bucarest, qui en payera 5 millions, le reste de la somme faisant l’objet d’une souscription publique. La démarche gouvernementale a soulevé des opinions divergentes, car la souscription nationale n’est pas une pratique courante en Roumanie. Créée en 1907, « La sagesse de la terre », aux côtés d’autres œuvres telles que « Le baiser » ou « La prière », marque la période de création de Constantin Brâncuşi la plus appréciée.

    Handball – L’équipe de handball féminin HCM Baia Mare, vice-championne de Roumanie, a perdu, sur le score final de 32 à 25, le match-retour contre l’équipe Buducnost Podgorica, du Monténégro, dans les quarts de finale de la Ligue des champions. Les Monténégrines, détentrices du trophée continental, s’étaient adjugé la victoire aussi dans le match-aller et se sont qualifiées dans le tournoi Final Four de la Ligue des champions. Ce dernier acte de la compétition, accueilli par la capitale de la Hongrie Budapest, les 7 et 8 mai, bénéficiera de la participation de la championne de Roumanie, CSM Bucarest, qui a réussi la qualification devant les Russes de Rostov Don.

  • 22.02.16 (mise à jour)

    22.02.16 (mise à jour)

    Discours– Le président roumain Klaus Iohannis a proposé aux parlementaires réunis lundi, en séance plénière, que lannée 2016 ne soit ni populiste, ni perdue pour les grands thèmes dintérêt public. Le chef de lEtat a invité les élus à regagner la confiance de lélectorat dans la classe politique et à rendre fonctionnels les grands systèmes publics. Klaus Iohannis a déploré le retard enregistré par les autorités à créer un système de retraite durable, à endiguer la baisse de la natalité et à améliorer linsertion professionnelle des jeunes. Par ailleurs, le président a critiqué le recours à limmunité parlementaire afin de bloquer les requêtes des procureurs visant à arrêter des élus accusés de corruption. En matière de politique étrangère, le chef de lEtat a affirmé que la vague des réfugiés, lescalade de la menace terroriste, les risques sécuritaires aux frontières orientales de lUnion et la mise en question elle même du projet communautaire font de 2016 une année cruciale pour la stabilité dans la région et lavenir européen. Klaus Iohannis a présenté son discours au Parlement en présence des membres du gouvernement et des ambassadeurs accrédites à Bucarest.



    Dépenses– Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a appelé ce lundi les maires des communes de Roumanie à faire preuve dun plus defficacité dans la gestion largent public. Et lui de rappeler que bien que la Roumanie traverse une année électorale, le budget reste le même. Pour obtenir plus de fonds, les autorités locales devraient attirer des investissements directs parallèlement à une collecte plus efficace des taxes et des impôts à travers une meilleure lutte contre lévasion fiscale, a encore affirmé Dacian Ciolos lors de la XIXème session de lAssemblée générale de lAssociation des communes de Roumanie.



    Energie– Le ministre roumain de lEnergie, Victor Grigorescu, a annoncé lundi que la stratégie nationale dans le domaine énergétique sera finalisée dici lautomne 2016. Selon lui, lEtat doit choisir seulement quelques projets et sy impliquer pour faire vraiment preuve de clarté dans ce domaine fondamental. Le secteur du charbon se retrouvera en priorité dans la future stratégie grâce à son rôle au sein de la sécurité énergétique. Par ailleurs, le ministre roumain sest engagé à consulter tous les acteurs du domaine.



    Tennis– La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu, 37ème dans le classement WTA, sest qualifiée lundi pour le deuxième tour du tournoi de Doha après avoir disposé de lAllemande Sabine Lisicki. Une autre joueuse roumaine, Simona Halep a évolué lundi en binôme avec une autre Roumaine, Raluca Olaru, et les deux ont perdu au premier tour, devant le duo slovène formé par Andreja Klepac şi Katarina Srebotnik.



    Météo – Températures à la hausse et un temps trop chaud pour cette période de lannée en Roumanie. Il pleut sur la moitié nord du pays et sur le centre, tandis que le ciel demeure couvert sur louest et le nord-ouest du territoire. Les minimales seront de -3 degrés et les maximales grimperont jusquà 24 degrés.




  • A la une de la presse roumaine – 01.02.2016

    A la une de la presse roumaine – 01.02.2016

    2016 sera l’année des élections les plus onéreuses jamais connues par la Roumanie, explique la presse roumaine qui passe en revue les nouveautés censées rendre les scrutins aussi transparents que possible. Dans le même temps, les journalistes bucarestois ont découvert à quoi sert d’acheter du charbon dont on a pas besoin ou encore que la Roumanie occupe une des trois première places du classement des condamnations par la Cour européenne des droits de l’homme.



  • A la une de la presse roumaine – 29.05.2015

    A la une de la presse roumaine – 29.05.2015

    Huit ans après l’adhésion à l’UE, la Roumanie donne le coup d’envoi d’une nouvelle stratégie nationale pour l’adoption de l’euro, titre Ziarul financiar. Adevarul raconte que lors d’un Sommet en Albanie, le premier ministre roumain Victor Ponta a rouvert le dossier Kosovo. Ziarul financiar explique que les gouvernements de Bucarest ont dépensé 7 milliards d’euros dans une industrie qui vend en dessous du prix de revient. Détails dans la revue de la presse de RRI.