Tag: chauffeurs

  • Le marché roumain de l’emploi en début d’année

    Le marché roumain de l’emploi en début d’année

    Bientôt : des chauffeurs de taxi étrangers à Bucarest

     

    Bucarest sera la première ville de Roumanie à permettre aux étrangers originaires de pays non membres de l’UE à travailler comme chauffeurs de taxi, d’Uber ou de Bolt. Depuis au moins 5 ans, les sociétés de transport roumaines demandent au gouvernement roumain d’autoriser l’importation de chauffeurs professionnels en provenance de pays où l’économie n’est pas très développée, comme le Népal, le Sri Lanka, le Vietnam, les Philippines, et où l’anglais est parlé à un niveau acceptable. Cette mesure sera possible grâce à l’accord aux termes duquel l’examen pour la qualification professionnelle initiale peut être passé en anglais, une norme qui entrera en vigueur au printemps prochain, dans un premier temps uniquement à Bucarest et dans le cadre de sessions spéciales. L’examen théorique en anglais pour les certificats de chauffeur de taxi ou de voiture en régime de location sera mis en place début mars, puis en avril. A noter que la licence pour les chauffeurs professionnels est une condition obligatoire à l’exercice de ce métier, tant en Roumanie que dans n’importe quel autre État-membre de l’UE.

     

    Suppression d’avantages fiscaux dans l’IT

     

    Le secteur des technologies de l’information sera touché de plein fouet par la décision du gouvernement de Bucarest de supprimer à partir de cette année les avantages fiscaux accordés aux informaticiens, avertissent les experts. Ils estiment que le secteur pourra quand même se développer si les autorités et les entreprises investissent dans la numérisation de l’administration locale et de l’économie roumaine. À Cluj-Napoca par exemple, l’année 2025 pourrait apporter un changement majeur grâce au développement d’entreprises basées sur la production de logiciels protégés par les droits d’auteur. Et pour cause. De nombreuses entreprises qui avaient l’habitude d’externaliser la production de logiciels sont aujourd’hui confrontées à des problèmes. D’une part, certaines tâches simples ont été reprises par l’intelligence artificielle et, d’autre part, certaines opérations ont été délocalisées dans des pays où la main-d’œuvre est moins chère qu’en Roumanie. Toutefois, aux dires du directeur exécutif du cluster informatique de Cluj, Andrei Kelemen, les entreprises produisant leurs propres logiciels protégés par des droits d’auteur continuaient à se développer. Selon lui, l’industrie des technologies de l’information connaît un ralentissement, non seulement en Roumanie, mais dans le monde entier, ce qui est particulièrement visible en termes d’embauche de nouveaux spécialistes dans le secteur. Selon des statistiques non officielles, l’industrie informatique roumaine a dépassé la barre des 16 milliards d’euros en 2024.

     

    Pénurie de médecins

     

    Si l’informatique est un domaine où la main d’œuvre abonde, on ne saurait dire de même de la médecine. En fait, c’est un domaine confronté à une énorme pénurie de main d’œuvre. Par exemple, dans l’est de la Roumanie, au département de Vaslui, l’Hôpital Municipal de Huşi manque profondément de médecins dans les sections essentielles, tels les Soins intensifs ou encore la Pneumologie. Cela l’empêche d’honorer son contrat avec la Caisse nationale d’assurances maladie, lui causant des pertes de millions de lei. La situation est particulièrement difficile dans la section de Soins intensifs, où la garde était impossible à assurer en début d’année et où des médecins sans expérience dans le domaine se voient contraints à se débrouiller comment ils le peuvent. A noter que l’Hôpital Municipal de Huşi dessert une zone réunissant plus de 50 000 habitants. Dans ce contexte, l’hôpital est à la recherche de spécialistes en médecine interne, maladies infectieuses, pédiatrie et pneumologie. Les étrangers sont acceptés aussi, à condition de connaître la langue roumaine et d’avoir la nationalité d’un des Etats-membres de l’UE, de l’Espace économique européen ou de la Confédération Suisse. Davantage de détails sont à retrouver sur le site du ministère roumain de la Santé : ms.ro

     

    Le chômage, légèrement à hausse

     

    Et bien que certains domaines soient confrontés à une pénurie accentuée de main d’œuvre, l’offre de travail sur le marché roumaine ne contente pas tout le monde. En novembre 2024, le taux de chômage en Roumanie était de 3,28 %, soit 0,08 % de plus par rapport à octobre, informe l’Agence nationale pour l’occupation de la main d’oeuvre. Concrètement 261 500 personnes étaient sans emploi en novembre en Roumanie. Parmi elles, près de 56 000 bénéficiaient d’une indemnité de chômage. La plupart des personnes sans emploi, soit 191 000, étaient à retrouver en milieu rural. A regarder leur âge, près de 66 000 personnes au chômage avaient entre 40 et 49 ans et plus de 59 000 – étaient âgées de plus de 55 ans. Au pôle opposé l’on retrouve les jeunes entre 25 et 29 ans, dont environ 15 000 ne travaillaient pas. Quant au niveau d’éducation des chômeurs de Roumanie, les personnes sans études ou ayant fait uniquement le primaire en étaient les plus nombreuses, soit près de 32 %, alors que les personnes ayant fait une formation universitaire étaient les moins nombreuses, comptant pour uniquement 5 % du total des chômeurs. (trad. Valentina Beleavski)

     

     

  • 12.07.2024 (mise à jour)

    12.07.2024 (mise à jour)

    Canicule – Vendredi, plusieurs départements du centre, du nord et du sud-est de la Roumanie étaient placés alerte code jaune à la canicule, avec des températures maximales de 36 degrés. Une vigilance orange à la grande chaleur était en vigueur sur le reste du territoire roumain, où les thermomètres ont grimpé jusqu’à 40 degrés. Samedi et dimanche, le centre, le nord et le sud-est du pays sera concerné par une alerte orange à la canicule, tandis que le reste du pays sera concerné par une alerte rouge, avec un pic de température de 41 degrés.  C’est l’alerte code rouge la plus répandue jamais enregistrée en Roumanie. Les autorités nationales et locales se préparent pour faire face aux conséquences négatives entraînées par les grandes chaleurs. Dans plusieurs localités des points de premiers secours ont été mis en place où les gens puissent se mettre à l’abri du soleil et s’hydrater. A cause de la canicule des restrictions de circulation pour les poids-lourds seront en vigueur dans les jours à venir. Par conséquent, les véhicules dépassant les 7 tonnes et demie ne pourront plus circuler ce weekend entre 10h et 22h sur les autoroutes, les routes express et les routes nationales des 28 départements concernés par l’alerte code rouge, On attend 40 degrés samedi à Bucarest.

     

    Salaire – Le salaire moyen net en Roumanie a baissé d’1,9%, soit de 99 lei, entre avril dernier et mai 2024, quand il s’est situé à 5 118 lei nets par mois, soit quelque 1 025 euros, informe INS vendredi. En mai dernier, le salaire mensuel brut a été 8 355 lei, de 2,1% plus petit qu’en avril. Les montants les plus significatifs du salaire moyen net appartiennent aux salariés du domaine des Technologies de l’Information, 11 253 lei nets par mois et les plus réduits à ceux qui travaillent dans l’industrie du textile, avec 2 784 lei.

     

    Chauffeurs – Le gouvernement de Bucarest a modifié le décret d’urgence visant le dépistage des drogues sur la route, après que la société civile a sévèrement critiqué la loi en question. Les responsables roumains ont décidé que dans la situation où le résultat des analyses de sang n’est pas prêt en trois jours tout au plus, le chauffeur concerné se verra remettre le permis de conduire. Les autorités ont précisé que les policiers auront le droit de réclamer un prélèvement seulement en cas d’évidence de la présence des substances illégales. En cas de positivité du teste, le chauffeur concerné se verra suspendre le permis et une enquête sera lancée.

     

    Ours – La Chambre des députés de Bucarest a été convoquée lundi en session extraordinaire pour adopter des modifications législatives à la loi autorisant l’abattage des ours bruns en Roumanie. Le pays pourra procéder à tuer 500 ours dans les régions où leur nombre est tel que les animaux mettent en danger la vie des gens. Quelque 8000 ours bruns vivent actuellement dans les forêts roumaines, mais les sources de nourriture suffisent seulement pour la moitié d’entre eux, a affirmé sur Radio Roumanie, l’ancien ministre de l’Environnement, Tánczos Barna. Cette question a été remise sur le tapis après la mort dramatique d’une randonneuse de 19 ans tuée par un ours brun en Roumanie.

     

    « Minériade » – L’ancien premier ministre roumain de gauche, Petre Roman, a été convoqué ce matin par le Parquet général dans l’affaire de la descente des mineurs sur Bucarest de juin 1990, dans laquelle il est accusé de crime contre l’humanité. En outre, l’ancien chef de l’Etat roumain, Ion Iliescu, l’ancien vice premier ministre, Gelu Voican Voiculescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu sont accusés dans le même dossier. Les procureurs doivent recommencer l’enquête à partir de zéro, après que les preuves recueillies par les enquêteurs ont été annulées devant le tribunal. Ils accusaient les responsables politiques de l’époque d’avoir préparé les 11 et 12 juin 1990, une oppression en force des manifestants réunis Place de l’Université et qui protestaient pacifiquement contre le pouvoir en place. Des forces du ministère de l’Intérieur, de la Défense nationale et du Service roumain de Renseignement, appuyées par plus de 10.000 mineurs et ouvriers venus de toute la Roumanie, auraient été impliquées illégalement dans les représailles. Selon le Parquet militaire, le bilan des représailles déclenchées le 13 juin 1990 contre les protestataires a comporté quatre personnes abattues par des coups de feu, deux personnes violées, 1388 autres frappées et 1250 privées de liberté.

     

     

  • L’été des mécontentements

    L’été des mécontentements

    Les comptables dénoncent le manque de transparence et la bureaucratie excessive

     

    Les comptables, les économistes et les entrepreneurs ont organisé lundi une manifestation de protestation au centre-ville de Bucarest pour dénoncer ce qu’ils ont appelé « la terreur fiscale » et les récentes mesures adoptées par les autorités sans consultation publique, mais avec un impact majeur sur l’ensemble de la société. Sous le slogan « Fin au chaos dans l’administration fiscale », cette manif a réuni des gens venus des quatre coins de la Roumanie, qui ont parcouru les rues de la capitale en criant leur mécontentements, malgré la canicule. Rassemblés Place de la Victoire, devant le siège du Gouvernement, les comptables ont envoyé une délégation pour discuter avec les responsables.

     

    Parmi leurs principaux mécontentements ils ont nommé les plus récentes décisions gouvernementales visant la numérisation de l’administration fiscale. Ils dénoncent le manque de transparence de ce processus et affirment que la mise en place de mécanismes fiscaux numériques obligatoires pour le suivi des factures, de la TVA et des transports de marchandises (e-factura, e-TVA, e-transport) – tout cela ne fait que croître la bureaucratie dans le contexte où il faut remplir davantage de déclarations, alors que certains formulaires comportent des données redondantes. Plus encore, les comptables déplorent les instruments techniques mis à leur disposition par le ministère des Finances, qui ne fonctionnent pas dans les paramètres requis.

     

    Ceci dit, les protestataires demandent de la prédictibilité législative, par la création d’un calendrier clair des modifications fiscales envisagées, annoncées au moins 6 mois avant leur entrée en vigueur.

     

    De l’autre côté de la barricade, les autorités de Bucarest affirment que toutes ces nouvelles mesures sont censées mettre fin à l’évasion fiscale. Le ministre des Finances, Marcel Boloș, a pourtant promis d’avoir un meilleur dialogue avec les parties directement affectées par ces mesures.

     

     

    Les chauffeurs roumains sont aussi mécontents.

     

    Ils demandent l’annulation du décret gouvernemental qui permet à la police de suspendre les permis de conduire des chauffeurs qui refusent d’effectuer un test rapide antidrogue avant d’avoir le résultat final des analyses médicales de sang. Tel est leur mécontentement, qu’une protestation a même eu lieu à Bucarest. Selon les organisateurs : « Le premier ministre Marcel Ciolacu et le ministre de l’Intérieur, Cătălin Predoiu, mettent en danger les vies et les carrières de milliers de chauffeurs innocents. Ceux-ci risquent d’avoir des dossiers pénaux et de perdre leurs emplois à cause des tests faux-positifs ».

     

    Il paraît que leur voix a été entendue, parce que suite à ces protestations, l’Exécutif a promis de changer le Décret portant modification au Code de la Route, dans sa première réunion de cette semaine. Le premier ministre a demandé au ministère de l’Intérieur d’avancer de nouvelles propositions qui garantiront que les chauffeurs ayant un résultat faux-positif au test rapide antidrogue ne soient pas punis, mais aussi que la lutte contre le trafic de la drogue ne soit pas compromise.

     

    Pour quoi tout cet état de choses ? Puisque les appareils de test antidrogue utilisés par la Police roumaine font trop d’erreurs, montrant souvent un test positif, même si le chauffeur n’a pas consommé de drogue. De leur côté, les médecins légistes ont expliqué à plusieurs reprises le fait que plusieurs aliments et médicaments usuels contiennent des substances qui peuvent rendre positifs les textes toxicologiques, mais qui n’affectent pourtant pas la capacité des chauffeurs de conduire. En voici un exemple concret : la codéine, utilisée contre la toux, mais qui donne des résultats positifs aux tests contre les opiacées. Voilà pourquoi il est nécessaire de doter d’urgence les instituts de médecine légale de nouveaux équipements, capables de confirmer ou d’infirmer un test rapide dans un délai aussi court que possible, de quelques jours seulement. Et pour cause. A présent, les résultats de ces tests arrivent au bout de plusieurs mois d’attente, des mois durant lesquels le permis de conduire du chauffeur en question est suspendu. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • Les priorités de la sessions du Parlement

    Les priorités de la sessions du Parlement

    Le Senat et la Chambre des Députés de Bucarest ont entamé
    ce lundi la deuxième session ordinaire du Parlement de cette année. Parmi leurs
    priorités : un paquet de lois visant des modifications fiscales et la réforme
    de l’administration sur lequel le gouvernement envisage engager sa
    responsabilité, une nouvelle loi des pensions de retraite et des punitions plus
    dures pour les chauffeurs qui conduisent sous l’influence de l’alcool ou de la
    drogue.


    Le Premier ministre roumain et leader du Parti social
    démcorate, Marcel Ciolacu, a déclaré :


    « Nous savons qu’il y a beaucoup d’inégalités
    dans l’ancienne loi des retraites. Il y a toujours des pensions de retraite dont
    le niveau ne dépasse pas les 1 500 lei (soit 300 euros) mais il y a aussi des
    personnes dont la pension de retraite atteint les 30 000 ou 40 000 lei (soit 6
    000 ou 8 000 euros). Nous avons discuté avec nos collègues de l’idée que ce paquet
    soit inclus dans une seule loi, à savoir celle sur laquelle nous assumerons la
    responsabilité et qui comportera tant les mesures de lutte contre l’évasion
    fiscale et les reformes de l’administration locale, que des mesures censées
    obtenir un déficit budgétaire inférieur à celui de l’année dernière »
    a précisé Marcel Ciolacu.


    D’ailleurs, la semaine dernière, à Bruxelles, le premier
    ministre roumain a essayé justement de convaincre la Commission européenne que
    l’Exécutif de Bucarest avait la capacité de respecter la nouvelle cible du
    déficit budgétaire de cette année, ayant un taux plus élevé que celui assumé initialement
    par la Roumanie, soit de 4,4 %. Tout cela afin de couvrir l’aide que Bucarest
    avait accordée à l’Ukraine et à la République de Moldova voisines. Qui plus
    est, le Plan National de Relance et de Résilience (PNRR) et les régimes
    spéciaux de retraites ont figuré aussi à l’agenda de ces récentes négociations.


    A leur tour, les partenaires des sociaux-démocrates au
    sein du gouvernement, les libéraux, ont annoncé qu’une nouvelle loi des
    retraites, censée résoudre les inégalités du système, était une priorité.


    Quand même, pour le moment, le document concernant la
    réforme des régimes spéciaux de retraites a été déclaré partiellement
    inconstitutionnel par les juges de la Cour Constitutionnelle de Roumanie, même
    si les modifications opérées étaient une exigence du PNRR.


    En même temps, l’Opposition prépare une motion de censure
    si le nouveau paquet de mesures fiscales et budgétaires est adopté, en
    engageant la responsabilité du Gouvernement. Le leader de l’Union Sauvez la
    Roumanie, Cătălin Drulă, estime qu’une augmentation des taxes et des impôts
    n’est pas une solution viable. Il accuse :


    « Monsieur Ciolacu se prépare pour enterrer
    l’économie roumaine ! La croissance économique a déjà ralenti, elle stagne
    en fait, les entreprises se plaignent, la demande diminue, les ventes aussi,
    alors qu’eux, ils veulent augmenter les taxes et chasser les investisseurs de
    Roumanie. Pourquoi ? Pour payer la facture de leur chaos budgétaire
    »
    a martelé Cătălin Drulă.



    Le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, quant à
    lui, a assuré Bruxelles que la Roumanie était un partenaire crédible,
    responsable et surtout équitable, tant du Conseil que de la Commission et du
    Parlement européen. Les experts du gouvernement roumain continuent de discuter
    avec les responsables européens afin de renégocier le Plan National de Relance
    et de Résilience, selon les principes établis par le Premier ministre lors des
    réunions qu’il a eues à Bruxelles. Et pour cause. Ce n’est qu’après avoir
    constaté la mise en place des réformes par le gouvernement de Bucarest, que la Commission
    européenne proposera au Conseil européen une renégociation du taux du déficit
    budgétaire, ce qui permettra à Bucarest d’obtenir la permission d’avoir un taux
    plus élevé du déficit. Une décision sur ce nouveau taux pourrait être prise avant
    la fin de cette année.

  • Le gouvernement roumain plafonne le prix des assurances auto

    Le gouvernement roumain plafonne le prix des assurances auto


    Le Ministère des Finances de Bucarest a rendu public le projet de loi par lequel il a décidé de plafonner six mois durant, les tarifs des assurances de responsabilité civile. Il sagit dune solution temporaire que lAutorité de surveillance financière, ASF, a identifiée après que lassureur Euroins, détenteur dun tiers du marché roumain des assurances RC, sest vu retirer lautorisation de fonctionnement. Par sa décision, lASF essaie de protéger les chauffeurs roumains du risque dune flambée des prix et éviter quune nouvelle crise ne se produise. Rappelons-le, il y a deux ans, lassureur City Insurance, leader du marché, est entré en incapacité de paiement en entrainant une montée en flèche des tarifs des assurances. Le Ministre des Finances, Adrian Câciu explique :


    « Il sagit dune décision gouvernementale qui sera approuvée au plus tard la semaine prochaine. Par ce document, le Gouvernement essaie de protéger le consommateur quelques mois durant, le temps que lAutorité de surveillance financière prépare son plan dactions afin que le marché arrive à fonctionner au bénéfice des chauffeurs. »


    La décision sur le plafonnement des prix des assurances RC entrera en vigueur cinq jours après sa parution dans le Journal officiel. Aux termes de ce document, les assureurs seront obligés de ramener temporairement leurs prix au niveau des ceux pratiqués en mars 2022, sils navaient pas été plus élevés quà présent. Si cest le cas, cest le tarif actuel qui reste en place. Les notes qui justifient la nécessité dune telle décision gouvernementale montrent limpact que la faillite de la société City Insurance a eu sur le marché des assurances. Les prix ont fait un bond de 30% dans le courant de 2022 par rapport à 2021.


    Lécart est encore plus significatif si lon compare le niveau tarifaire moyen en février 2023 à celui au premier semestre de 2021, donc antérieur au retrait de lautorisation de fonctionnement à City Insurance. Dans ce cas, les statistiques parlent dune croissance de 98% des prix.



    Selon Bogdan Chiriţoiu, à la tête du Conseil de la Concurrence, dans les six mois à venir pendant lesquelles le plafonnement sera en vigueur, la Roumanie devrait adopter des mesures censées rendre le marché des assurances RC fonctionnel. Selon lui, la législation dans ce domaine se heurte à différents obstacles quil faudrait corriger et pour cela, il faut faire preuve de courage. Parmi ceux-ci, le fait que les assureurs sont obligés de couvrir les frais des réparations quel que soit le niveau des prix pratiqués par les garagistes ou encore, le fait que les normes actuellement en vigueur ne fixent pas les critères de tarification de chaque composante qui détermine le coût de lassurance.



    De lavis de Bogdan Chiriţoiu, sur lensemble des sanctions émises parle Conseil de la Concurrence, notamment en décembre dernier, la plupart concernent justementles sociétés dassurance. Dailleurs, tous les assureurs qui vendent des assurances RC ont été amendés, le montant total des amendes se dressant à plus de 20 millions deuros.




  • 07.02.2023

    07.02.2023

    Séisme – Le bilan provisoire des décès causés en Turquie par
    les forts séismes survenus lundi dans sud et le sud-est du pays a dépassé les 3
    300 personnes, selon l’Autorité turque de gestion des catastrophes et des
    urgences (AFAD). Le tremblement de terre a affecté aussi la Syrie voisine. Le
    nombre total des victimes dans les deux pays est de presque 5 000, tout cela suite
    aux plus forts séismes qui aient frappé la région depuis environ un siècle. S’y
    ajoutent de dizaines de milliers de blessés. La Roumanie se joint à l’effort
    international de support offert à la Turquie. Trois avions militaires avec 60
    sauveteurs roumains – des équipes spécialisées de recherche-sauvetage, des
    docteurs, des infirmiers, une équipe de personnel spécialisé et une équipe
    canine – dotés de la technique spécialisée afférente ont déjà atterri à Adana,
    dans le sud du pays.


    Rapatriement – Huit ressortissants roumains sont montés à bord d’un
    avion humanitaire du ministère roumain de la Défense, lundi, à Adana, en
    Turquie, afin d’être rapatriés. Il s’agit de 5 étudiants et 3 professeurs qui
    se trouvaient à Adana et ont demandé le rapatriement suite au tremblement de
    terre survenu lundi dans la zone. Deux ressortissants polonais sont montés à
    bord du même avion. Au total, l’Ambassade de Roumanie à Ankara a reçu 11
    demandes de renseignements et d’assistance consulaire, a fait savoir le
    ministère roumain des AE.


    Manifs – La Fédération syndicale du domaine sanitaire, Sanitas,
    poursuit ses protestations ce mardi exprimant notamment ses mécontentements à
    l’égard des salaires et du sous-financement des institutions médicales et de
    l’assistance sociale en Roumanie. Ils demandent une hausse salariale d’au moins
    15 % afin de couvrir l’inflation et le démarrage de négociations avec le
    gouvernement et les partenaires sociaux afin d’assurer un financement correct
    et suffisant pour les institutions médicales et celle de l’assistance sociale.
    Une délégation de la fédération Sanitas a déjà été reçue lundi par l’Exécutif
    de Bucarest.




    Chauffeurs – A Bucarest, les Sénateurs ont voté à l’unanimité en
    faveur d’une proposition législative visant à compléter le Code pénal, selon
    laquelle les chauffeurs sous l’influence de l’alcool ou de substances
    interdites qui causent des accidents mortels de la route recevront
    automatiquement une peine de prison ferme. Tout cela vu qu’en Roumanie, une
    centaine de personnes perdent la vie chaque année dans des accidents de la
    route et quelque 20 000 chauffeurs arrivent devant les juges pour avoir conduit
    sans permis ou sous l’influence de l’alcool ou de la drogue. Le document est
    maintenant devant la Chambre des Députés, qui est chambre décisionnelle dans ce
    cas.


    Opéra – Le manager général de l’Opéra national de Bucarest,
    Daniel Jinga, et le directeur général du Théâtre d’état académique d’opéra et
    du ballet d’Azebaïdjan, Akif Turan
    Oglu, ont signé à Bakou un partenariat stratégique. Selon un communiqué de
    l’Opéra de Bucarest, le mémorandum de coopération entre les deux institutions
    culturelle porte sur la constitution d’un partenariat créatif, fondé sur
    l’échange de metteurs en scène, de solistes, chefs d’orchestre, techniciens
    ainsi que de productions. Dans ce contexte, le 4 février dernier, Daniel Jinga,
    le directeur de l’IONB, a dirigé le spectacle « Rigoletto » de Giuseppe Verdi,
    sur la principale scène lyrique de l’Azerbaïdjan, avec une distribution de
    niveau international.




    Moldova – Une nouvelle réunion du Conseil d’Association
    UE-République de Moldova a lieu ce mardi à Bruxelles, présidée par le chef de
    la diplomatie européenne, Josep
    Borrell, et par la première ministre moldave, Natalia Gavriliţa. De l’avis des
    analystes moldaves, c’est le format de dialogue le plus important dans la
    relation Chisinau – Bruxelles. C’est la première réunion de ce type, après que
    le pays ait reçu, aux côtés de l’Ukraine, en juin dernier, le statut de
    candidat à l’adhésion à l’UE. La coopération afin de surmonter les défis
    engendrés par la guerre en Ukraine, y compris la crise énergétique,
    l’élargissement des quotas d’exportation sur le marché européen pour les
    producteurs moldaves, la sécurité des frontières – ce sont quelques sujets à
    l’agenda des pourparlers de Bruxelles.


    Météo – D’ici le 10 février une vigilance au temps froid et
    aux températures maximales négatives concerne l’ensemble du territoire de la
    Roumanie. Le gel s’installera notamment dans les régions de l’intérieur de
    l’arc des Carpates. On attend de la neige sur la moitié est du pays et par
    endroits sur le reste du territoire. Les maxima de ce mardi vont de -6 à 4
    degrés. Du soleil et deux degrés seulement à midi à Bucarest.

  • Des sanctions plus dures pour les chauffeurs qui enfreignent la loi

    Des sanctions plus dures pour les chauffeurs qui enfreignent la loi

    En tant
    que première Chambre consultée, le Sénat de Bucarest a adopté à l’unanimité une
    disposition qui vient compléter le Code Pénal, selon laquelle les chauffeurs en
    état d’ébriété ou sous l’influence de substances interdites, ainsi que ceux qui
    conduisent sans permis, iront directement en prison s’ils causent un accident de
    la route avec victimes.


    Une
    centaine de personnes perdent leur vie chaque année dans des accidents de la
    route, causés par des chauffeurs qui se trouvent dans de telles situations en
    Roumanie, un pays qui, pour la cinquième année consécutive, occupe la première
    position de la hiérarchie européenne en ce qui concerne le nombre de décès dans
    des accidents de la route.


    Chaque
    année, environ 20 000 personnes sont poursuivies en justice pour conduite sans
    permis, sous l’influence de l’alcool ou des drogues. Initiée par le sénateur du
    Parti Social-Démocrate, Robert Cazanciuc, ancien Ministre de la Justice, et reprise
    par un groupe de parlementaires du Parti National Libéral et du Parti
    Social-Démocrate, la proposition de loi a été réintroduite dans le circuit
    parlementaire en novembre 2022. Pour rappel, en 2019, elle avait été rejetée
    par la chambre décisionnelle, aux dire de son initiateur : « pour
    des raisons politiques absurdes et au mépris de l’intérêt général de la société,
    celui de vraiment protéger la vie et mettre fin au carnage sur les routes
    roumaines, notamment par des sanctions très sévères qui ont un rôle préventif
    profondément inhibiteur ».


    Robert
    Cazanciuc a déclaré aussi qu’il dédiait cette initiative législative à la
    mémoire d’Anastasia, la fillette de seulement 4 ans, qui en 2022, la Journée
    internationale de l’enfant (célébré le 1er juin en Roumanie), a été
    écrasée devant sa maison par un chauffeur sans permis dans une course folle à
    travers la ville. Robert Cazanciuc a annoncé son intention de proposer la
    modification du Code de la Route, afin que ceux qui ont causé un accident
    entraînant la mort de quelqu’un ne puissent plus jamais conduire.


    « Soyons
    très clairs, » a-t-il expliqué. « Je ne veux pas que quelqu’un aille
    en prison. Si quelqu’un est en prison, c’est qu’un autre est mort. C’est un
    signal d’alarme pour nous tous. Quand on voit quelqu’un que l’on connaît, lors
    d’une fête, avoir consommé des substances interdites, tirons-le par la manche
    pour qu’il ne monte pas au volant. D’ailleurs, cette loi ne suffit pas. Il
    faudra aussi modifier le Code de la route, pour que ceux qui causent ces
    accidents ne puissent plus jamais conduire », a martelé RC.


    Selon le
    rapport d’activité du Ministère Public pour 2021, le nombre d’inculpés renvoyés
    devant les tribunaux pour avoir causé des accidents mortels de la route a
    augmenté de 396 en 2020 à 473 une année plus tard.


    Les
    libéraux ont eux aussi soutenu l’amendement de la loi, montrant qu’elle
    représentait un signal pour davantage de responsabilité. A leur avis, dans des
    situations pareilles, le juge ne pourra pas suspendre l’exécution de la peine. Et
    puis, celui qui conduit dans un tel état, peut se dire sans hésiter avant de
    monter au volant : « si quelque chose se passe, j’irai en prison ».


    Le
    document est maintenant à la Chambre des Députés, qui est Chambre décisionnelle
    dans ce cas. (trad. Andra Juganaru)

  • 07.10.2019

    07.10.2019

    Transports – Des contrôles seront effectués et des mesures supplémentaires de sécurité du trafic routier seront mises en place, a fait savoir le ministre roumain des Transports, Razvan Cuc. Cette annonce fait suite à un grave accident de la route survenu samedi dans le sud de la Roumanie et qui a fait 10 morts. Un chauffeur de poids lourd se serait endormi au volant entrant en collision frontale avec un mini bus. Suite à cet incident, le ministère des Transports souhaite entre autres que les véhicules lourds soient équipés de dispositifs qui ne permettent plus aux chauffeurs de conduire au-delà du nombre d’heures de travail légal. Le ministre Razvan Cuc a également déclaré que des discussions seraient lancées pour mettre en œuvre un programme national en ce sens. A compter de ce lundi donc, un groupe mixte réunissant représentants de la Police et de l’Inspection d’Etat pour le contrôle du trafic routier se penchera sur les tachygraphes pour vérifier si les chauffeurs professionnels respectent – oui ou non – les temps de repos.

    Communications – Plus de la moitié des citoyens européens se disent mal informés sur les menaces numériques, 70% des entreprises détiennent des connaissances minimales en la matière, alors que 80% des compagnies européennes ont déjà été confrontées au moins une fois à un problème de cyber-sécurité. Cette déclaration a été faite ce lundi, à Bucarest, par le ministre roumain des Communications, Alexandru Petrescu, lors d’une conférence spécialisée. Il a également mentionné le fait que les responsables continuaient à investir des ressources significatives pour faire augmenter le niveau des connaissances, pour former et pour renforcer la capacité de prévention et de réponse aux attaques cybernétiques. Pour sa part, la Roumanie a accéléré la diplomatie cybernétique par la signature, cette année, de plusieurs Mémorandums avec des Etas tels Israël, la Pologne ou les Etats-Unis, portant sur la cyber-sécurité des réseaux et des infrastructures de logiciels, de réseaux et de systèmes de communication, y compris les communications en 5G.

    Justice – La ministre roumaine de la Justice, Ana Birchall participe aujourd’hui à Luxembourg aux travaux du Conseil Justice et Affaires intérieures (JAI) – la première réunion formelle de travail des ministres de tutelle des Etats membres de l’UE organisée par la présidence finlandaise de l’UE. Deux jours durant, les responsables se pencheront sur des sujets tels la lutte contre la corruption, le renforcement de la lutte contre la criminalité transfrontalière, les problèmes électroniques ou encore la création du Parquet européen. S’y ajoutent des débats sur l’adhésion de l’UE à la Cour européenne des droits de l’homme, la lutte contre les discours en ligne incitant à la haine, l’Etat de droit, la protection des données personnelles ou encore la relation entre la démocratie, l’Etat de droit et les droits fondamentaux. En marge du Conseil, la ministre Ana Birchall aura aussi des entrevues avec ses homologues des Etats membres de l’UE.

    Football – la sélection nationale de football de la Roumanie s’est réunie aujourd’hui à Bucarest pour préparer les matchs contre les Iles Féroé et la Norvège, prévus le 12 octobre, en déplacement, et respectivement le 15 octobre, à domicile. Ces matches comptent pour les qualifications au Championnat de Europe 2020. L’Espagne est leader de la Poule F, suivie par la Suède, la Roumanie, la Norvège, Malte et les Iles Féroé. Les deux premières classés se verront qualifiées au tournoi final. Le tirage aux sorts pour l’Euro 2020 aura lieu à Bucarest le 30 novembre. De même, la capitale roumaine accueillera 4 matchs de la compétition de l’année prochaine : 3 dans la phase des poules et un dans les 8e de finale. Par ailleurs, la sélection nationale de football des moins de 21 ans de la Roumanie affronte ce jeudi l’Ukraine et le lundi prochain – l’Irlande du Nord, dans les préliminaires de l’Euro 2021. Notons que les jeunes footballeurs roumains se sont qualifiés en première dans les demi-finales du tournoi continental d’Italie et San Marin, cette année.

    Handball – Le club vice-champion de handball féminin de la Roumanie, CSM Bucarest, a vaincu dimanche en déplacement les Danoises de Team Esbjerg sur le score de 24 à 22, dans son premier match du Groupe B de la Ligue des Champions. Par ailleurs, vendredi, le club champion de handball féminin de la Roumanie, SCM Ramnicu Valcea, a débuté par une victoire, à domicile, contre les Allemandes de SG BBM Bietigheim, dans le groupe C. Leurs prochaines adversaires seront les Françaises de Brest Bretagne Handball. Notons que la Roumanie, la France et la Hongrie sont les seuls pays à avoir deux équipes dans la compétition.

    Météo – Il fait très froid en Roumanie pour cette période de l’année, notamment dans le nord-est du pays. Le ciel est couvert sur le nord, le centre et l’est, où il pleut par endroits. On signale de la neige en montagne, notamment dans les Carpates Orientales et Méridionales. Les températures maximales de la journée iront de 6 à 17 degrés. 10 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • Paul Jamet (France) – Quelles sont les sanctions pour les personnes sans kit mains libres?

    Paul Jamet (France) – Quelles sont les sanctions pour les personnes sans kit mains libres?

    Selon le
    nouveau Code de la route, les chauffeurs qui parlent au téléphone pendant
    qu’ils conduisent risquent soit de se voir confisquer leur permis de conduire
    pendant un mois, soit une sanction de 9 à 20 points et une amende allant de
    1305 à 2900 lei, soit de 276 à 614 euros. C’est énorme dans un pays où le
    salaire minimum net ne dépasse pas les 267 euros par mois.

    De plus, la loi est désormais plus claire et
    dit : « Pendant la conduite, il est interdit au chauffeur d’un véhicule
    d’avoir dans la main ou d’utiliser à toutes fins le téléphone portable ainsi
    que tout dispositif mobile doté de la fonction d’enregistrement, ou de saisie
    de texte, photo ou vidéo ». Cette loi concerne aussi les cyclistes. Tout
    cela pour réduire le nombre d’accidents de la route causés par les chauffeurs
    qui parlent au téléphone, envoient des emails ou des textos ou font des
    transmissions live sur les réseaux sociaux pendant qu’ils sont au volant.

    Selon
    d’autres articles que j’ai trouvés sur Internet, et qui citent la Police
    routière de Bucarest, il parait que dans la capitale, un chauffeur reçoit une
    amende toutes les 20 minutes pour l’utilisation d’un portable au volant. Qui
    plus est, la Roumanie est 2e en Europe pour ce qui est des accidents
    de la route mortels. Voilà, cher Paul Jamet, pour la situation en Roumanie.
    Comme vous voyez, elle n’est pas vraiment rose.

  • Des règlementations sur le taxi, en Roumanie

    Des règlementations sur le taxi, en Roumanie

    Un armistice fragile s’est installé dernièrement sur le marché roumain du transport par taxi. Les modifications opérées récemment par le gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila viennent d’entrer en vigueur. Adoptées suite aux protestations des chauffeurs de taxi qui dénoncent la concurrence, disent-ils, non loyale, des VTC (véhicules de transport avec chauffeur), les changements se concrétisent dans l’élimination du syntagme « de façon répétée », qui empêchaient les forces de l’ordre de sanctionner ceux qui pratiquaient des services de transport par l’intermédiaire des applications mobiles. Dorénavant, les chauffeurs qui pratiquent le transport payant de personnes, mais sans autorisation, risquent de se voir infligés une amende et de se retrouver dans l’impossibilité de conduire leur véhicule pendant six mois.

    La porte-parole de la Brigade de la Police routière de Bucarest, Andra Arsintescu, a déclaré sur Radio Roumanie et on cite: « Si les chauffeurs ne sont pas munis d’une licence de taxi, ils risquent une amende allant de l’équivalent en lei de 5000 à 10000 euros, tandis que si la licence n’est pas à jour, l’amende ira de 200 à 1000 euros. Outre les sanctions pécuniaires, le chauffeur se verra suspendre le droit de conduire son véhicule six mois durant, pendant lesquels, la police suspendra aussi les plaques d’immatriculation. »

    Pour leur part, les membres du gouvernement ont assuré élaborer un nouvel acte normatif censé réglementer le marché alternatif de transport, du type Uber ou Clever. Un tel projet se trouve toujours sur la table du Ministre des Transports qui, dit-il, cherche les meilleures solutions juridiques afin d’assurer un régime non discriminatoire sur le marché. Les représentants des VTC affirment que leur activité ne sera pas suspendue, mais que ce sera aux chauffeurs de décider s’ils continuent à transporter des personnes.

    Les sanctions sévères pour les chauffeurs de transport alternatif ont été mises en place au bout de plusieurs mois de pressions de la part des chauffeurs de taxi qui ont protesté, par milliers, devant le siège du Gouvernement, en dénonçant la concurrence non loyale d’Uber. « Leurs chauffeurs n’ont pas les mêmes obligations légales que nous et, en plus, leurs revenus ne sont pas fiscalisés », se révoltaient-ils. Quant aux clients, ceux-ci accusent les chauffeurs de taxi d’être impolis et de pratiquer l’évasion fiscale, en refusant souvent de délivrer un reçu en fin de course. Pire, les chauffeurs sont aussi incriminés de recourir à différentes astuces pour majorer le coût, soit en choisissant un trajet plus long, soit en dotant leur voiture d’un dispositif contrefait leur permettant d’augmenter artificiellement le tarif. (trad. Ioana Stancescu)

  • Jean Barbat (France) – Y a-t-il des retraits de permis de conduire en Roumanie ?

    Jean Barbat (France) – Y a-t-il des retraits de permis de conduire en Roumanie ?

    En Roumanie, le code de la route prévoit plusieurs situations où la police peut interdire à un chauffeur de conduire pendant une période fixe de temps. Bruler le feu rouge, ne pas accorder la priorité, doubler une voiture de manière irrégulière, ne pas respecter les ordres du policier, ne pas se présenter à la police en cas d’accident sans constat à l’amiable – tout cela entraîne une suspension du permis de conduire pendant 30 jours.

    On peut aussi se voir interdire de conduire pendant 60 jours si un accident aux dégâts matériels s’est produit suite aux actions que je viens de mentionner, mais aussi en cas de non-respect des règles de circulation concernant les cortèges officiels, la circulation à contresens ou l’interdiction de circuler sur une route publique.

    On peut aussi interdire à un chauffeur de monter au volant pendant 90 jours s’il a conduit après avoir bu de l’alcool, sans pourtant commettre une infraction, s’il a conduit son véhicule sachant que celui-ci présente des problèmes au système de freinage ou au mécanisme de direction constatés par un spécialiste, s’il n’a pas arrêté la voiture en traversant une voie ferrée ayant les barrières baissées ou les signaux rouges lumineux et sonores en marche ou bien s’il a dépassé par plus de 50 km/h la vitesse légale.

    Pour toute irrégularité constatée, les chauffeurs roumains reçoivent non seulement une amende, mais aussi des points de pénalisation. Au moment ils accumulent 15 points, leur permis est suspendu pour 30 jours. En cas d’accident qui fait des victimes décédées ou des blessées, le permis de conduire est automatiquement confisqué. Voilà en bref sur ce sujet.

  • Modifications du Code de la route

    Modifications du Code de la route


    Contesté par les transporteurs et les chauffeurs en général, le nouveau projet de loi sur la modification du Code de la route a été débattu dans les commissions juridiques de défense et d’administration du Parlement de Bucarest. Le document prévoit entre autres d’augmenter la vitesse maximale autorisée à l’intérieur des localités et modifie certaines procédures concernant l’application des amendes. Ainsi, le contrevenant a-t-il la possibilité d’acquitter sur place la moitié de la somme minimale dans le cas des amendes allant jusqu’à 1700 lei (soit 375 euros). Quant à la vitesse maximale autorisée, le texte propose qu’elle passe de 50 à 60 km/h à l’intérieur des localités et de 100 à 110 km /h en dehors des localités, sur les voies express pour les titulaires de la catégorie B du permis de conduire.


    Par ailleurs, on a rejeté l’amendement adopté antérieurement obligeant les chauffeurs dont l’expérience de conduite est moindre d’une année de se faire accompagner dans les voyages de nuit par un adulte membre de famille ou une autre personne possédant le permis de conduire depuis au moins 5 ans. De même, il est interdit de conduire sous l’influence de l’alcool (soit lorsque le taux d’alcool dépasse les 0,15 mg d’alcool pur par litre d’air expiré ou les 0,2 g d’alcool pur par litre de sang) ou bien sous l’influence des substances ou médicaments à effet psychotrope.



    En tant qu’initiateur de ce projet, le gouvernement a souligné qu’il était nécessaire d’apporter ces modifications au Code de la route puisque les réglementations en vigueur ne prévoient pas de manière nette et impérative cette interdiction. Cette dernière était à déduire de la norme stipulant les sanctions pénales ou les peines contraventionnelles applicables pour cette infraction au Code de la route. L’Exécutif a également proposé de baisser le seuil d’alcoolémie autorisé de 0,8 grammes à 0,5 grammes d’alcool pur par litre de sang.



    Aux termes du nouveau Code de la route, le montant des amendes augmente lui aussi jusqu’à 9.600 lei (soit 2.000 euros) si le chauffeur brûle le feu rouge ou enfreint les règles concernant le passage à niveau. Pour vous faire une idée là-dessus, il faut préciser que les Roumains touchent un SMIC de 800 lei (175 euros) ou un salaire moyen de 1.600 de lei (365 euros).



    Alors que les tarifs des amendes de circulation sont désormais semblables à ceux pratiqués en Europe, l’infrastructure routière de Roumanie n’est pas en très bon état. Pendant que les chauffeurs peinent à se frayer un chemin sur les routes nationales ou départementales bondées de trafic, les autorités font des projets et dessinent les cartes des futures autoroutes. En 23 ans, la Roumanie n’a réussi à construire que près de 400 km d’autoroute. (trad.: Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 11.10.2013

    A la Une de la presse roumaine 11.10.2013

    Un demi-millions de pèlerins sont attendus ces jours-ci à Iasi, annonce Adevarul. Entre temps, selon le même quotidien, le nouveau code de la route permettra aux chauffeurs de boire un verre de vin avant de prendre le volant. Et finalement les journaux font le point sur différents projets d’infrastructure routière dans le pays et dans la capitale…