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  • Hommage au chef bien-aimé

    Hommage au chef bien-aimé

    Ce besoin est éprouvé par certaines personnalités assoiffées de pouvoir et de ses apparences trompeuses. Il n’en est pas moins que ce culte de la personnalité fut porté au sommet de l’ignominie par les régimes fascistes et communistes. La période du communisme roumain, surtout la partie comprise entre les années 1965 et 1989, ne fit pas exception. Le président Nicolae Ceausescu fut, en effet, l’objet d’un culte outrancier, qui semblait violer les dernières frontières du bon sens. Ce n’était au fond que l’expression de l’indicible violence du régime. Les louanges excessives s’étendaient à longueur des pages de journaux, s’étalaient à travers les spectacles pharaoniques et les défilés monstrueux montés dans les stades ou qui arpentaient les grands boulevards lors de grandes messes du régime, et n’arrêtaient pas d’infester les émissions de radio ou de télévisions. Le culte de la personnalité du leader communiste s’exprimait encore à travers les cadeaux que toutes les organisations politiques, quel que fût leur niveau de pouvoir, les instituts culturels ou scientifiques, se devaient d’offrir en hommage au pharaon contemporain. Au fil des années, ces milliers de cadeaux reçus par le couple présidentiel d’alors se sont amassés en tas, formant des collections inédites, d’une variété et d’une richesse époustouflante. Les tableaux et les sculptures qui rendaient hommage à la génialité du fameux couple, qui dirigeait alors le destin de la Roumanie, forment déjà une collection impressionnante. Il était inconcevable qu’un artiste plasticien de l’époque, surtout s’il bénéficiait d’une certaine notoriété, ne rende hommage, à travers ses œuvres, au couple honni.



    Aussi, le Musée national d’art contemporain a récemment publié, seulement en petit format, un album de 440 pages, où Cornel Ilie a repris une partie des œuvres d’art offerts, souvent par les auteurs mêmes, au couple dictatorial roumain. Intitulé, à bon escient, « Un portrait pour nos Camarades », un clin d’œil au sobriquet dont Monsieur tout-le-monde avait affublé Nicolae Ceauşescu, surnommé en catimini « le Camarade », l’album actuel fait suite à la parution, en 2018, de l’album intitulé « Un portrait pour notre Camarade », du même Cornel Ilie. Ce premier album avait repris des œuvres offerts en cadeau uniquement au camarade Ceauşescu, et entreposées depuis dans les collections du Musée national d’histoire de la Roumanie. Călina Bârzu, muséographe au Musée national d’art contemporain, et commissaire de l’exposition rassemblant ces objets d’art d’un genre pas comme les autres, avait organisé l’exposition des cadeaux présidentiels en parallèle avec une autre, dédiée à l’automobile et aux objets quotidiens de la même époque, soit de la dernière période du demi-siècle communiste de Roumanie. La mise face-à-face de ces deux collections n’est forcément pas innocente. Leur franchir le seuil c’est aussi vouloir comprendre le quotidien, la vie de tous les jours de deux générations de Roumains, celles qui ont vécu entre 1945 et 1989. Ecoutons la commissaire d’exposition Călina Bârzu :



    « L’exposition a été montée conformément au catalogue 2019, celui qui avait voulu marquer les 30 années écoulées depuis la Révolution de 1989. Nous avions réalisé une sélection de ce que l’on appelle les œuvres artistiques offerts en hommage au couple Elena et Nicolae Ceausescu. Vous allez pouvoir y admirer des œuvres d’artistes célèbres, tout comme des artefacts confectionnés par des artisans anonymes, dans de petites coopératives, et qui se sont néanmoins retrouvés dans les collections du musée. Le vernissage de l’exposition a eu lieu au mois de décembre 2019. Depuis lors, nous avons fait rouler plusieurs collections dans cette même exposition. Enfin, grâce à la collaboration avec l’association Retromobil Roumanie, nous avons pu mettre en lumière ces objets, que l’on peut appeler de consommation ou de culte, c’est selon, des objets en lien avec l’industrie automobile de l’époque. Cela peut aller du permis de conduire, des cartes routières, des revues auto, des carnets de bord, jusqu’au frigo que l’on pouvait faire installer dans son coffre, voire au poste télé que l’on pouvait relier à la batterie de son véhicule motorisé. Même les plaques d’immatriculation racontent une histoire, car il y avait une sorte de code, de hiérarchie des numéros inscrits sur ces plaques minéralogiques, selon l’appartenance à la nomenklatura, selon le rang du propriétaire au sein de la nomenklatura, ou non. Il y a ensuite des objets qui faisait partie du voyage. Enfin, nous exposons également une collection de photos, où sont repris les modèles prisés de l’époque. »



    Bien que présenté en petit format, le catalogue des cadeaux reçus en guise d’hommage par le couple dictatorial de la part de ses sujets surprend à merveille la force du message de propagande que les auteurs de ces œuvres ont à dessein voulu transmettre. Les œuvres de Sabin Bălaşa, né en 1932 et l’un des peintres les mieux cotés dans son époque, sont présentes dans l’album, notamment son tableau, intitulé « L’époque Ceaușescu », réalisé en 1988. La peinture, huile sur toile, illustre 4 mineurs peints sur fond bleu foncé, et dont le regard est rivé droit devant. Călina Bârzu :



    « Notre collection comprend des cartes de vœux que les institutions et les entreprises publiques adressaient à diverses occasions au couple présidentiel, des vœux qui accompagnaient les cadeaux offerts. Vous remarquerez aussi cette belle maquette d’avion, offerte par l’usine d’avions de Bacau, symbole de son travail. Certains objets de cette collection proviennent des collections du musée du parti communiste, d’autres du Musée d’art de la Roumanie. Ces œuvres devaient mettre en avant le rôle indispensable de Nicolae Ceausescu, le dirigeant du parti. C’est toujours autour de lui que s’organise la scène illustrée dans le tableau. Il fallait que l’artiste marie ces deux desiderata : faire valoir, d’une part, les bons résultats obtenus par le collectif qui commandait l’œuvre, le collectif d’une entreprise par exemple, puis, d’autre part, mettre en exergue le rôle singulier du « génie des Carpates », du commandant suprême. Car c’est lui qui avait rendu ces exploits possibles, c’est à lui que l’on devait tous les exploits techniques, technologiques, économiques. C’est lui seul qui devait apparaître comme le personnage clé, celui qui avait apporté le bien-être et le progrès de la nation. Et il faut souligner que tous ces objets se trouvent dans un état excellent de conservation ».



    On quitte l’exposition abritée par le Musée d’Art contemporain avec un sentiment mélangé, entre nostalgie et amertume. Une chose est sûre : l’art sous la dictature, aussi riche que possible dans ses expressions, demeure un art en cage, un art enchaîné.


    (Trad. Ionut Jugureanu)



  • A bâtons rompus avec Chef Samuel Le Torriellec

    A bâtons rompus avec Chef Samuel Le Torriellec

    Samuel Le Torriellec est un chef hors norme : il aime les tatouages, a cuisiné pour le Pape, a été juré à MasterChef. Goût, honnêteté, expérience et partage sont les mots qu’il emploie en parlant d’une gastronomie de qualité. Bonne nouvelle: au mois de septembre, chef Samuel Le Torriellec ouvre son propre restaurant à Bucarest!



  • A la Une de la presse roumaine 09.01.2019

    A la Une de la presse roumaine 09.01.2019

    Evenimentul zilei.ro voit dans le
    refus du président Klaus Iohannis de signer « tout document émis par le
    gouvernement ou par le parlement » un moyen électoral sous forme de grève présidentielle. România liberă.ro explique « comment
    le gouvernement veut gagner la guerre contre Iohannis au sujet de l’armée ». Adevărul.ro s’intéresse
    aux conséquences d’une suspension du chef de l’Etat-Major Général sur l’activité de l’armée. Gândul.info informe que l’ancienne
    procureure en chef de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruţa
    Kövesi, a contesté sa révocation à la Cour européenne des droits de l’homme. EVZ s’intéresse à un scandale déclenché dans une commune de Transylvanie autour d’une demande d’enterrement.



  • 06.09.2018

    06.09.2018

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, se trouve ce jeudi en Espagne où elle rencontrera son homologue Pedro Sanchez et sera reçue par le roi Felipe VI. La cheffe de l’Exécutif roumain est accompagnée par le vice-premier ministre Paul Stanescu, le ministre des AE, Teodor Melescanu, celui de la Défense, Mihai Fifor, le ministre chargé du milieu des Affaires, Stefan Oprea, et la ministre chargée des Fonds Européens, Rovana Plumb. A l’agenda de la visite figurent des sujets liés à la coopération bilatérale et au niveau européen entre la Roumanie et l’Espagne. Pour leur part, des membres de la communauté roumaine d’Espagne ont annoncé leur intention de protester contre la visite de la première ministre, mécontents principalement de l’intervention en force des gendarmes lors de la manifestation antigouvernementale dite « de la diaspora » du 10 août dernier à Bucarest.

    Peste porcine – L’Autorité sanitaire vétérinaire de Roumanie s’est vu octroyer quelque 30 millions d’euros de plus suite au collectif budgétaire opéré par le gouvernement. L’argent sera utilisé pour éradiquer la peste porcine africaine. Selon l’institution, jusqu’ici, les dossiers de 3000 fermes individuelles et industrielles ont été examinés et 167 en ont été dédommagées. La valeur totale des dédommagements dépasse les 10 millions d’euros, qui seront couverts du budget de l’Autorité sanitaire vétérinaire de Roumanie et à l’aide des fonds européens approuvés en ce sens par la Commission Européenne. Selon l’Autorité, la semaine dernière, il y avait 781 foyers actifs de peste porcine, dans 165 localités. A présent il n’y en a plus que 180 dans 11 départements, alors que le nombre des cochons sacrifiés dépasse les 140.000. Précisons que la peste porcine africaine est une maladie virale des porcines domestiques et sauvages, avec une évolution rapide et un taux de mortalité de 100% pour les animaux infectés.

    UE – Bucarest rendra public vers la fin novembre son calendrier d’événements consacrés à la présidence tournante du Conseil de l’UE, que la Roumanie assurera au premier semestre de 2019. L’annonce a été faite par le ministre délégué aux Affaires Européennes, Victor Negrescu, qui a aussi précisé que, du point de vue de l’organisation et de la logistique, la Roumanie était préparée pour gérer les événements prévus pour son mandat. Le budget estimé pour assurer la présidence tournante de l’UE est 60 – 80 millions d’euros, ajoute pour sa part Daniel Goşa, directeur général du Département chargé des préparatifs pour la présidence.

    DNA – Le ministre roumain de la Justice a proposé Adina Florea, procureur au Parquet auprès du Tribunal de Constanta (sud-est), au poste de procureur en chef de la Direction Nationale Anticorruption. La proposition du ministre sera transmise au Conseil Supérieur de la Magistrature, pour avis, pour arriver enfin devant le président Klaus Iohannis. Pour rappel, l’ancienne cheffe du Parquet anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, a été destituée en juillet dernier, par décret présidentiel, le président ayant été contraint à le faire suite à une décision de la Cour Constitutionnelle. Cette révocation avait été demandée par le ministre de la Justice.

    Diaspora – Les problèmes des Roumains de la diaspora ont fait l’objet d’un débat, mercredi, au Parlement Européen de Bruxelles. L’occasion de mettre en lumière le fait que les droits des ressortissants roumains à utiliser leur propre langue et à préserver leur histoire et leur culture dans les territoires historiques ne sont pas respectés par les autorités de ces pays, alors que la Roumanie fait trop peu pour les protéger. Les représentants de la diaspora roumaine déplorent également le fait que dans les pays voisins de la Roumanie, les écoles où l’enseignement est disséminé aussi en langue roumaine sont de moins en moins nombreuses, le nombre des Roumains assimilés étant donc à la hausse. Ils ont également mentionné les attaques à l’adresse de l’identité des quelque 500.000 Roumains d’Ukraine, suite à l’adoption par Kiev de la nouvelle loi de l’éducation qui limite drastiquement l’accès des minorités à l’enseignement en langue maternelle. Il paraît que les Roumains de la Vallée du Timoc (dans l’est de la Serbie) sont les plus privés de leurs droits, vu que Belgrade ne les reconnaît même pas en tant que minorité. Enfin, les participants à la réunion de Bruxelles ont également plaidé pour la réunification de la Roumanie et de la République de Moldova voisine, république ex-soviétique à population roumanophone majoritaire.

    Football – La sélection roumaine de football s’apprête à affronter contre le Monténégro dans son premier match au sein de la Ligue des Nations, prévu le vendredi soir, à Ploiesti, dans le sud de la Roumanie. Lundi, les footballeurs roumains joueront à Belgrade, contre la Serbie voisine avant de rencontrer la Lituanie, en octobre, lors d’un match allé au sein du même groupe 4. Récente création de l’UEFA, la Ligue des Nations sera prise en compte au moment des qualifications pour l’Euro 2020.

    Météo – Le temps est plutôt instable en ce jeudi en Roumanie, avec des températures qui tournent autour de la normale saisonnière. Il pleut à verse sur l’est, le sud-est, le nord et sur les montagnes. Les températures maximales de la journée iront de 22 à 29 degrés. 22 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 04.09.2018 (mise à jour)

    04.09.2018 (mise à jour)

    Collectif budgétaire – A Bucarest, la réunion du Conseil suprême de défense du pays a été suspendue, mardi, vu que ses membres n’ont pas abouti sur un accord afin de valider le collectif budgétaire avancé par le gouvernement. Le président a demandé à l’Exécutif d’élaborer un nouveau projet et d’éliminer les coupes « inexplicables », à son avis, des budgets des institutions ayant des attributions dans le domaine de la sécurité nationale. Le président Klaus Iohannis avait décidé de convoquer cette réunion parce que le gouvernement lui avait reproché d’avoir bloqué le premier collectif budgétaire de cette année. Celui-ci concerne les droits salariaux, la sécurité sociale, le financement des activités visant à combattre la peste porcine africaine et la contribution de la Roumanie au budget de l’UE. Le chef de l’Etat avait rétorqué que le gouvernement aurait pu rectifier le budget dans n’importe quel domaine, excepté celui de la sécurité nationale, sans aucun avis du Conseil suprême de défense du pays. Il a également affirmé que le budget élaboré par le PSD était irresponsable et qu’il ne pouvait pas être mis en œuvre.


    Auditions – La Commission de Défense du Sénat de la Roumanie a annulé mardi les auditions au sujet des violences survenues lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août à Bucarest. Y avaient été convoqués la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, le coordinateur de l’intervention des gendarmes, Laurenţiu Cazan, et le préfet de la capitale, Mme Speranţa Cliseru. D’autres auditions sur le même thème ont eu lieu au Parquet général, où se sont présentés mardi le préfet et l’adjoint au maire général de la capitale, Aurelian Bădulescu ainsi que l’édile de la capitale, Mme Gabriela Firea. Celle-ci a déclaré que l’enquête établirait qui était coupable pour les violences du 10 août. Samedi, lors de la réunion du Comité exécutif national du PSD, Gabriela Firea avait demandé la démission de la ministre de l’Intérieur, lui reprochant d’avoir transféré au préfet la responsabilité de l’intervention des forces de l’ordre. 770 plaintes pénales ont jusqu’ici été déposées par des personnes qui ont souffert à cause de cette intervention.

    DNA – Les 6 candidats au poste de procureur en chef de la Direction nationale Anticorruption ont été interviewés ces lundi et mardi par le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Sa proposition finale sera rendu publique jeudi. La proposition du ministre pour ce poste sera ensuite transmise au Conseil Supérieur de la Magistrature, pour avis, pour arriver enfin devant le président Klaus Iohannis. Pour rappel, l’ancienne cheffe du Parquet anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, a été destituée en juillet dernier, par décret présidentiel, le président ayant été contraint à le faire par une décision de la Cour Constitutionnelle. Cette révocation avait été demandée par le ministre de la Justice.

    Code Pénal – Une délégation de la Commission de Venise se rendra les 13 et 14 septembre prochains en Roumanie afin de préparer un rapport sur les modifications du Code Pénal et de celui de Procédure Pénale, récemment approuvées par le Parlement de Bucarest. La visite comportera des pourparlers avec le président roumain Klaus Iohannis, avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader, et avec des représentants de la Haute cour de cassation et de Justice de Roumanie, du Parquet Général, du Parquet Anticorruption (DNA) et du Parquet Antiterrorisme (DIICOT), sans oublier le Conseil Supérieur de la Magistrature. S’y ajouteront des discussions avec des parlementaires, dont les membres de la commission spéciale chargée d’examiner les modifications proposées pour les lois de la justice, les représentants des associations des juges et des organisations de la société civile.

    Ministre – L’ancienne championne de natation de la France, Roxana Mărăcineanu, sportive d’origine roumaine, a été nommée ministre des Sports en France. Née en 1975 à Bucarest, elle remplace désormais l’ancienne championne olympique d’escrime Laura Flessel, qui a démissionné. L’ambassadeur de Roumanie à Paris, Luca Niculescu, a félicité Roxana Mărăcineanu pour sa nomination. D’ailleurs, Mme Mărăcineanu a compté parmi les 10 Roumains établis en France dont les mérites ont été reconnus lors du Gala 100 pour le Centenaire, organisé par l’Ambassade de Roumanie à Paris en juin dernier.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera plutôt instable en Roumanie. Les températures seront à la baisse mais tourneront quand même autour de la normale saisonnière. On attend des pluies à verse sur les montagnes. Les températures maximales iront jusqu’à 29 degrés.

  • 02.09.2018

    02.09.2018

    PSD – Le Comité exécutif national du Parti social – démocrate (PSD), principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie a tenu séance samedi, dans la station littorale de Neptun. Les sujets dominants à l’ordre du jour ont été l’évaluation de l’activité du cabinet dirigé par Viorica Dăncilă, au bout de sept mois de mandat et le stade de la mise en œuvre du programme de gouvernance. La direction du Parti social – démocrate et les groupes parlementaires réunis ont également défini la stratégie pour la session parlementaire d’automne, dont la priorité est la nouvelle Loi sur les retraites, que le Parlement devrait adopter avant le mois d’octobre. S’y ajoutent la modification des lois de la sécurité nationale et la loi de l’adoption. Pour sa part, le chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, a déclaré que le gouvernement adopterait un décret d’urgence pour annuler les protocoles entre le Service roumains des renseignements intérieurs et les institutions du domaine de la justice. De même un référendum sur la manière dont la famille devrait être définie dans la Constitution roumaine aura lieu le 7 octobre, a-t-il encore précisé.

    PNL – Ce dimanche, à Bucarest, la veille du début de la session parlementaire d’automne, la direction du Parti National Libéral (PNL, d’opposition), aux côtés de ses sénateurs et députés, se penche sur les priorités législatives du parti. Les libéraux ont déjà demandé que la première ministre Viorica Dancila soit auditionnée par le Parlement au sujet des violences survenues pendant la manifestation anti-gouvernementale du 10 août dernier et au sujet de la peste porcine que les autorités responsables ont du mal à contrôler. D’ailleurs, le chef du PNL, Ludovic Orban, a précisé que les députés de son parti avaient déjà démarré les procédures de création d’une commission parlementaire censée examiner la manière dont les autorités ont géré la crise engendrée par la peste porcine africaine.

    Défense – Convoqué par le président roumain, Klaus Iohannis, le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie se réunira le mardi 4 septembre. Le Conseil se penchera entre autres sur les propositions de collectif budgétaire pour les institutions activant dans le domaine de la sécurité nationale. Selon l’administration présidentielle, tous les membres du Conseil n’ont pas été d’accord avec les propositions avancées par l’Exécutif. Il y a quelques semaines le gouvernement avait demandé au président de convoquer d’urgence le Conseil Suprême de Défense pour examiner le collectif budgétaire. Ce que le chef de l’Etat a refusé de faire, affirmant que l’Exécutif pouvait opérer le collectif budgétaire dans tous les secteurs, à l’exception de celui de la défense nationale. De son côté, le gouvernement estime que ce refus pourrait mettre en danger non seulement les revenus des catégories les plus vulnérables de la société, notamment les retraités, les mères et les enfants, mais aussi l’accès des patients aux services médicaux.

    DNA – Les 6 candidats qui ont postulé pour la fonction de procureur en chef de la Direction nationale anticorruption (DNA) seront interviewés ces lundi et mardi par le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Le résultat des auditions sera rendu public le 6 septembre. La proposition du ministre pour ce poste sera transmise au Conseil Supérieur de la Magistrature, pour avis, pour arriver ensuite devant le président Klaus Iohannis. Pour rappel, l’ancienne cheffe du Parquet anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, a été destituée en juillet dernier, par décret présidentiel, le président ayant été contraint à le faire par une décision de la Cour Constitutionnelle. Cette révocation avait été demandée par le ministre de la Justice.

    Mer Noire – Avram Iancu, un bibliothécaire de 42 ans de Petrosani (sud-ouest) se propose un nouveau défi : traverser la Mer Noire à la nage, depuis Sulina, en Roumanie, jusqu’à Istanbul, en Turquie, soit une distance de 630 km. Il est parti ce dimanche de Sulina, le km zéro du Danube, accompagné par une embarcation d’assistanc en et devrait parcourir le trajet en deux mois environ. Ce n’est pas le premier défi de ce type relevé par Avram Iancu. Il est la première personne au monde à avoir nagé sans costume de protection tout le long du Danube (2860 km), une performance qu’il a menée à bout en 89 jours. Il a aussi traversé la Manche à la nage sans costume en néoprène.

    Cerf d’or – Les trophées de l’édition anniversaire du festival international de la chanson Cerbul de aur (Le cerf d’or) ont été décernés samedi soir à Brasov (centre). Le grand prix a été remporté par la jeune Albanaise Inis Neziri, 17 ans. Le premier prix appartient à Olivier Kaye de Belgique, le 2e – à Antonia Gigovsca de Macédoine, alors que le 3e à Kelly Joice de France. De même la Radio et Télévision publiques roumaines ont accordé un prix spécial à Lidia Isac de République de Moldova. Au programme ont également figuré les récitals d’Edwin Marton, d’Eleni Koureira, membre du jury et représentante de Chypre à l’Eurovision, des groupes roumain The Motans et moldave Carla’s Dreams ou encore celui de Nicole Scherzinger, vedette du groupe Pussycat Dolls.

    Météo – Il fait beau en ce dimanche en Roumanie, avec un temps plutôt caniculaire dans le sud et l’ouest. Le ciel n’est couvert que par endroits sur les montagnes. Les températures maximales iront de 27 à 35 degrés. Déjà 31 degrés à midi à Bucarest.

  • 12.07.2018

    12.07.2018

    DNA – « La lutte anticorruption continuera avec fermeté et la législation en la matière sera mise en œuvre dans le respect des normes internationales d’efficacité ». C’est ce qu’a déclaré ce jeudi le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, lors de l’installation à son poste de la procureure en chef par intérim de la Direction nationale anticorruption, Anca Jurma. De l’avis de M Lazar, Mme Jurma est le bon choix, vue sa vaste expérience en procureur et une très bonne formation professionnelle. Rappelons-le, l’ancienne cheffe du parquet anticorruption, Laura Codruta Kovesi, a été limogée lundi par le chef de l’Etat, qui se conformait ainsi à une décision de la Cour Constitutionnelle le lui demandant impérativement. Mercredi, Mme Kovesi a été nommée procureur au Service « Contrôle » du Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie.

    OTAN – Le conflit en Afghanistan figure aujourd’hui à l’agenda du sommet de l’OTAN à Bruxelles, où la Roumanie est représentée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Jusqu’ici les débats ont été dominés par le président américain Donald Trump qui a demandé aux alliés d’allouer 4% du PIB de leurs pays aux dépenses militaires. Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a exprimé son espoir que le bloc communautaire se mettra d’accord sur le financement des forces de sécurité d’Afghanistan d’ici 2024. Pour sa part, la première ministre britannique Theresa May a déjà confirmé que la Grande Bretagne enverrait un contingent supplémentaire de 440 militaires dans des missions non combattantes en Afghanistan. Notons aussi que les Etats Unis y ont déjà déployé 3000 militaires en septembre dernier, le nombre total des troupes américaines dans ce pays arrivant ainsi à 15.000 soldats. 700 militaires roumains sont actuellement déployés en Afghanistan.

    Importations – Selon Eurostat, la Roumanie se classe en 17e position dans l’UE en ce qui concerne les importations depuis la Russie, chiffrées à près de 2 milliards et demi d’euros. Avec 29 milliards d’euros, l’Allemagne a été le plus grand importateur de produits russes en 2017, suivie par les Pays-Bas et la Pologne. Entre 2008 et 2017, l’UE a enregistré un déficit commercial dans ses relations avec la Russie, constate la même étude ; l’année dernière, le déficit se chiffrait à 59 milliards d’euros. A son tour, l’UE a exporté sur le marché russe équipements, automobiles, produits chimiques et autres biens manufacturés. En revanche, plus de 3 quarts de ses importations depuis la Fédération de Russie ont été des produits énergétiques (notamment du brut et du gaz naturel). Ces données ont été publiées par Eurostat, dans le contexte où le président américain Donald Trump a récemment déclaré que l’Allemagne était complètement contrôlée par la Russie en raison de son accord avec Moscou sur le gazoduc North Stream 2.

    Jazz – Le festival de Jazz de Garâna s’ouvre aujourd’hui dans l’ouest de la Roumanie. Jusqu’à dimanche, des musiciens de 16 pays y monteront sur scène. En plus des concerts, le public aura l’occasion de découvrir plusieurs projets artistiques, dont une installation expérimentale, une exposition d’affiches de jazz et un lancement de livre. Le festival en plein air de Garâna est un événement de référence pour les amateurs de jazz de Roumanie. Ces 20 dernières années, il a réuni plus de 70.000 spectateurs et de nombreux artistes de renommée internationale.

    Météo – Nous avons une belle journée ensoleillée en ce jeudi dans le sud et l’est de la Roumanie. Par contre le ciel est couvert sur l’ouest, le nord, le centre et sur le relief. Les températures maximales iront de 25 à 33 degrés. 29 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 26.06.2018 (mise à jour)

    26.06.2018 (mise à jour)

    Condamnation – L’ancien chef de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), Mme Alina Bica, a été condamnée, mardi, par la Haute cour de cassation et de justice de Roumanie à 4 ans de prison ferme. La décision est définitive. Le tribunal l’a déclarée coupable d’avoir favorisé le délinquant, au moment où, en tant que procureure en chef du parquet antiterrorisme et tout en excédant ses compétences, Mme Bica avait admis une plainte pour la levée d’un séquestre sur des actions. Dans le même dossier, un ancien ministre de l’Economie, Adriean Videanu, titulaire des actions mentionnées, a été acquitté. Mardi encore, Alina Bica a été acquittée dans un autre dossier, où elle était accusée d’avoir commis la même infraction. A l’heure où l’on parle, Mme Bica se trouva à Costa Rica, où elle a reçu en janvier le statut de réfugié politique, selon son avocat.

    Motion – La motion de censure contre le gouvernement, initiée par le Parti national libéral, d’opposition et soutenue par l’Union Sauvez la Roumanie et par le Parti du mouvement populaire, sera débattue et votée, mercredi, au Parlement de Bucarest. L’Exécutif est critiqué entre autres pour les modifications apportées au Code de procédure pénale, pour l’involution de l’économie et pour avoir diminué les attributions du chef de l’Etat. S’y ajoutent la croissance de l’inflation, les modifications du Code fiscal et le retard des travaux dans l’infrastructure routière. Selon l’opposition, la Justice et les institutions de l’Etat sont devenus des simples instruments politiques pour le gouvernement – marionnette contrôlé par le chef du Parti Social-Démocrate, Liviu Dragnea, qui est aussi le président de la Chambre des Députés. Si la motion est validée, l’Exécutif sera destitué.

    Police – Le chef de la Police Roumaine, Cătălin Ioniţă, a démissionné ce mardi pour des raisons personnelles, a fait savoir le ministère de l’Intérieur. M Ioniţă avait été nommé dans cette fonction en janvier 2018, pour une période de 6 mois, suite à une dispute entre la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, et l’ancien premier ministre Mihai Tudose. Son successeur sera le chef de la Police aux frontières, et ancien secrétaire d’Etat et chef du Département d’ordre et de sécurité publique, Ioan Buda.  

    Conseil Européen – Le président roumain Klaus Iohannis participera ces jeudi et vendredi à la réunion du Conseil Européen de Bruxelles. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain d’exprimer le soutien de Bucarest pour les initiatives de l’OTAN et de l’UE en ce qui concerne l’amélioration de la mobilité militaire. Selon l’Administration présidentielle, Klaus Iohannis plaidera également pour le maintien d’un climat attrayant pour les investissements en UE. A l’agenda de la réunion figurent également des sujets d’actualité, tels la migration, le Brexit, le futur budget communautaire ou encore les relations extérieures de l’UE, lit-on dans le communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest.

    Espionnage – Le ministère roumain des Affaires Etrangères n’a reçu aucun communiqué officiel de la part des autorités russes concernant la femme accusée d’espionnage en faveur de la Roumanie. L’annonce a été faite mardi par le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu. Il a précisé que son institution a essayé d’obtenir des éclaircissements à ce sujet auprès de l’ambassade de Russie à Bucarest. Selon l’agence de presse ruse TASS, Carina Ţurcan, une femme à double nationalité roumaine et moldave, membre du conseil d’administration d’une compagnie énergétique russe, a été arrêtée le 14 juin dernier, étant accusée d’espionnage en faveur de la Roumanie. Elle risque une peine de prison ferme allant jusqu’à 20 ans.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera instable en Roumanie sur la plupart du territoire. On attend des pluies à verse un peu partout, les précipitations pouvant dépasser les 30, voire 50 litres par mètre carré dans le sud-ouest, le sud et le sud-est. Les températures maximales ne dépasseront pas les 26 degrés. Par ailleurs, plusieurs rivières ont été placées en alerte jaune et orange aux inondations jusqu’à jeudi.

  • 29.04.2017 (mise à jour)

    29.04.2017 (mise à jour)

    Brexit – Le président roumain Klaus Iohannis a participé samedi à une réunion spéciale du Conseil Européen consacrée au Brexit. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain a insisté sur le fait qu’il fallait avant toute chose discuter de la situation des citoyens européens qui vivent au Royaume Uni, soit environ 3 millions de personnes, et de la situation des résidents britanniques dans l’espace communautaires. Ce n’est qu’après avoir discuté ces aspects que l’on peut se pencher sur les obligations financières liées au Brexit, a déclaré le président roumain. En même temps, les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont adopté à l’unanimité les lignes directrices du mandat des négociations entre l’UE et la Grande Bretagne, après l’activation par Londres de la clause de sortie du bloc communautaire. Selon les principes adoptés à cette réunion, le Conseil Européen exprime son intention d’avoir des relations étroites avec la Grande Bretagne à l’avenir. De même, les 27 ont fait savoir que les négociations se dérouleront de manière unitaire et transparente avec tous les Etats membres. La sortie effective de la Grande Bretagne de l’Union devrait se produire vers la fin mars 2019, au moment où la Roumanie assurera la présidence tournante du Conseil de l’UE.

    Justice – Le Conseil Supérieur de la Magistrature de Roumanie propose que le chef d’Etat n’ait plus le droit de refuser ses propositions aux fonctions de direction de l’instance suprême, ni de procureur général ou de procureur en chef de la Direction nationale anticorruption ou de la Direction de lutte contre le crime organisé et le terrorisme. Ce sont quelques – uns des amendements présentés par le Conseil Supérieur de la Magistrature au ministère de la Justice dans le cadre des initiatives de modifier trois lois portant sur le statut des juges et des procureurs, l’organisation judiciaire et celle du Conseil. Les nominations aux postes mentionnés devraient être faites par le Conseil Supérieur de la Magistrature et avisés par le ministère de la Justice et non pas vice versa, comme il est prévu dans la loi actuelle. Une autre proposition vise à supprimer les instances militaires et à réorganiser les Parquets Militaires.

    Jeunesse – La ville de Timisoara (ouest) a été choisie pour la sélection finale de la compétition au titre de Capitale européenne de la Jeunesse 2020. Un titre que Timisoara dispute avec 4 autre villes : Amiens (France), Klaipeda (Lituanie), Chisinau (République de Moldova) et Villach (Autriche). Les 5 candidats ont deux mois à leur disposition pour préparer un dossier détaillé en faveur de leur de candidature.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, notamment dans le sud, l’est et le centre du pays. On attend de la pluie sur la plupart du territoire. Les températures maximales ne dépasseront pas les 22 degrés.

  • Nachrichten 26.01.2017

    Nachrichten 26.01.2017

    Der rumänische Premierminister Sorin Grindeanu hat angekündigt, dass die Haushaltsvorlage für das Jahr 2017 in der Regierungssitzung von Freitag fertiggestellt werden sollte. Am selben Tag soll diese auch dem Parlament zur Debatte vorgelegt werden. Der Chef der Exekutive versicherte, dass alle im Regierungsprogramm der Mehrheit der Sozial-Demokratischen Partei und der Allianz der Europäsichen Demokraten und Liberalen enthaltenen Ma‎ßnahmen in Betracht gezogen wurden. Das meiste Geld wird den Bereichen Verkehr, Landwirtschaft, Gesundheit und kleine und mittelständische Unternehmen zufliessen. Weniger Geld als 2016 erhalten die Bereiche Bildung, Energie, Regionalentwicklung, innere und äu‎ßere Angelegenheiten, Präsidialverwaltung, die beiden Kammern des Parlaments sowie Au‎ßennachrichtendienst. Die Haushaltsvorlagebasiert auf einem Wirschaftswachstum von 5,2% und einem geschätzten Haushaltsdefizit von 2,96% des BIP. Staatspräsident Klaus Iohannis kritisierte die Senkung der Haushalte für die Einrichtungen im Bereich nationale Sicherheit. Am Donnerstag schickte Präsident Iohannis dem Ministerpräsidenten Grindeanu ein Schreiben, in dem er die Verringerung dieser Haushalte als nicht gerechtfertigt und vollkommen unangebracht bezeichnet.



    Der rumänische Inlandsnachrichtendienst wird einen Kodex für die Berufsethik der Beamten dieser anstalt erarbeiten. Der besagte Kodex soll in einigen Tagen im Amtsblatt veröffentlicht werden, kündigte der Leiter der Anstalt Eduard Hellvig. Er erklärte, dass die Unterlage die Inkompatibilitätszustände, in denen sich die Nachrichtenoffiziere befinden könnten, deutlich festlegen wird. Die Ankündigung kommt, nachdem die Führung des Inlandsnachrichtendienstes am Mittwoch von dem parlamentarischen Ausschuss zur Kontrolle des Inlandsnachrichtendienstes angehört wurde. Im Anschlu‎ß der Anhörungen, die über sieben Stunden gedauert haben, betonte der Chef des Inlandsnachrichtendienstes, Eduard Hellvig, an diesen Tagen gab es Angriffe ohne Präzedenz auf die von ihm geführte Anstalt. Er versicherte allerdings, dass dieser Dienst weder in Machtspielen involviert war, noch sich involvieren werde.



    Das rumänische Justizminsterium hat am Donnerstag angekündigt, es werde am 30. Januar eine öffentliche Debatte über die Eilverordnungsentwürfe der Regierung veranstalten. In besagten Entwürfen geht es um die Begnadigung einiger Strafen und um die Änderung des Strafgesetzbuches und der Strafprozessordnung. Am Mittwoch lehnte der Oberste Rat der Richter und Staatsanwälte in Bukarest die zwei Eilverordnungsentwürfe ab. Eine Bewertung der Vorlagen durch besagten Rat war vom Justizministerium beantragt worden. Diese Bewertung hat allerdings nur konsultativen Charakter. Die Eilverordnungs-Entwürfe sehen die vollständige Begnadigung der Haftstrafen von bis zu 5 Jahren vor. Die Haftstrafen für Personen über 60 Jahre, schwangere Frauen und Personen, die das Sorgerecht für Kinder unter 5 Jahren haben, sollen, laut dem Entwurf, halbiert werden. Die Begnadigung ist für Wiederholungstäter und eine Reihe von Straftaten nicht gültig. Personen, die wegen Bestechungs-Delikte, Einflussnahme, Menschenhandel, Drogenhandel, IT-Delikte, sowie auch Schleuser, sollen nicht begnadigt werden. Der Amtsmissbrauch wird weiterhin eine Straftat sein, nur wenn der Schaden höher als 200.000 Lei (umg. etwa 45.000 Euro), ist. Die Höchststrafe für diese Tat wird au‎ßerdem von 7 auf 3 Jahre reduziert. Gegen die beiden Entwürfe gab es heftige Reaktionen von der parlamentarischen Opposition sowie von mehreren zehntausend Menschen, die Ende letzter Woche auf den Stra‎ßen Bukarests dagegen protestierten. Ihnen schloss sich auch Präsident Klaus Iohannis an. Justizminister Florin Iordache behauptet, dass die Änderungen notwendig seien, um das Problem der Überfüllung der Strafanstalten zu lösen und um die Gesetzgebung an die Beschlüsse des Verfassungsgerichtes anzupassen.



    Der Präsident der Republik Moldau, der prorussische Sozialist Igor Dodon, hat angekündigt, dass er ein Referendum zur Verfassungsnovellierung vorbereitet, um seine Befugnisse zu erweitern. Somit soll er die Möglichkeit haben, das Parlament aufzulösen. Die Presse und Verfassungsrechtsexperten behaupten, Dodon versuche, ein diktatorisches Regime einzuführen, um die totale Macht zu ergreifen. Laut der Verfassung der Republik Moldau hat der Präsident nicht das Recht, ein Referendum zur Verfassungsnovellierung einzuleiten. Dieses kann nur von den Bürgern, der Regierung oder einem Drittel der Abgeordneten eingeleitet werden.


  • Nachrichten 03.11.2016

    Nachrichten 03.11.2016

    Rumänien wird ein wichtiger Akteur auf dem digitalen Binnenmarkt sein und zum Plan einer aktiven EU beitragen. Das sagte am Donnerstag der EU-Kommissar für digitale Wirtschaft und Gesellschaft, Günther Oettinger, auf einer hochkarätig besetzten Fachtagung in Bukarest zum Thema Industrie 4.0. Präsident Klaus Iohannis sagte seinerseits, dass die Digitalisieriung nicht allein ein Instrument für mehr Produktivität in der Wirtschaft sei, sondern auch eines für mehr wirksame Bürgerpolitik.



    Die Aktivität der Nationalen Antikorruptionsbehörde (DNA) beunruhigt viele, die sich bis jetzt für unantastbar hielten. Dies erklärte am Donnerstag in Bukarest die Chef-Staatsanwältin der DNA, Laura Codruţa Kövesi beim Empfang des Titels Kommandeur des Nordstern-Ordens, der ihr vom schwedischen Königshaus verliehen wurde. Dabei sagte Laura Codruţa Kövesi, diese Auszeichnung verdienten in gleichem Maße auch ihre Kollegen von der DNA; es sei eine Anerkennung der Bemühungen aller DNA-Mitarbeiter, professionell und korrekt die Korruption zu bekämpfen. Die Botschafterin Schwedens in Bukarest, Anneli Lindahl Kenny, sagte in diesem Zusammenhang, die Auszeichnung sei der DNA-Chefin für ihren unermüdlichen und mutigen Kampf gegen die Korruption verliehen worden.



    In Rumänien ist die Zahl der Arbeitslosen im September um 1,7 Prozent zurückgegangen; sie erreichte einen historischen Tiefpunkt von 5,9%, so das Nationale Statistikinstitut. Die Arbeitslosigkeit lag zuletzt Anfang des Jahres 2009 so niedrig. Die Arbeitslosigkeit bei Männern beträgt 6,7%, bei Frauen sind es 4,8%.



    Das Londoner High Court hat am Donnerstag auf eine Verfassungsklage hin geurteilt, dass die britische Regierung den Brexit nicht über die Köpfe des Parlaments hinweg entscheiden darf. Demnach müssen die Abgeordneten dem Antrag des Landes auf einen Austritt aus der Europäischen Union nach Artikel 50 zustimmen. Premierministerin May gab bereits bekannt, die Regierung wolle das Urteil anfechten.



    In der Rep. Moldau ist offiziell der Startschuss in den Wahlkampf für die Stichwahl zur Bestimmung des neuen Staatspräsidenten gefallen. Der prorussische Sozialist Igor Dodon bekam im ersten Wahlgang 48% der Stimmen, die prowestliche Reformerin und Ex-Bildungsministerin Maia Sandu 39%. Dodon will die Freihandelsabkommen mit der EU aufkündigen und das Land in die Union Russland-Belarus-Kasachstan führen, während Sandu für Reform und Annäherung zu Europa einsteht. Die Wahlbeteiligung lag am Sonntag bei 49%, die niedrigste in der politischen Geschichte der Moldau.

  • Rumänische Notenbank BNR revidiert Inflationsprognose nach unten

    Rumänische Notenbank BNR revidiert Inflationsprognose nach unten

    Die Rumänische Nationalbank revidierte nach unten die Prognose für die Entwicklung der Inflation in den Jahren 2016 und 2017. Die Indexziffer der Konsumpreise bleibe bis zum Jahresende im negativen Bereich, teilte der Notenbank-Chef Mugur Isarescu am Donnerstag mit. Die Jahresinflation soll bis 2017 das von der Rumänischen Notenbank angestrebte Zielbereich erreichen, ohne aber den Wert von 2,5% zu übertreffen, so Mugur Isarescu. 2018 soll die Inflation die obere Grenze des angestrebten Zielbereiches erreichen, so der Chef der Rumänischen Nationalbank.



    “Auf inländischer Ebene könnten manche Schwierigkeiten im Hinblick auf die Steuerpolitik oder in Bezug auf die Einkommen auftreten, vor allen Dingen, weil 2016 ein Wahljahr ist. Dazu gibt es derzeit keine Abkommen mit internationalen Finanzinstitutionen, was auch gewisse Gefahren in sich birgt. Und die Abänderung der Gesetzgebung im Finanzbereich könnte vermutlich auch Schwierigkeiten bereiten. Auf internationaler Ebene gibt es viele Ungewissheiten im Hinblick auf das globale Wirtschaftwachstum sowie auf die Verbesserung der Wirtschaftlage in der Eurozone. Die Gesamtlage wird durch das Ergebnis der britischen Volksabstimmung, sowie durch die bestehenden geopolitischen Spannungen und durch die Schwierigkeiten im europäischen Bankensystem zugespitzt.“



    Im letzten Quartalsbericht zur Inflation, veröffentlicht im Monat Mai, hatte die Notenbank die Inflationsrate in Rumänien auf 0,6% zum Jahresende und auf 2,7% im Jahr 2017 vorausgeschätzt. Das Grundszenario bringt eine viel niedrigere Entwicklung der Jahresinflationsrate zum Vorschein im Vergleich zur ursprünglichen Einschätzung. Das lässt sich durch die allgemein niedrige Inflationsentwicklung auf globaler und regionaler Ebene erklären. Der internationale Kontext kann die Inflationsentwicklung, sowie die Dynamik volatiler und verwalteter Preise beeinflu‎ßen, erklärte Mugur Isarescu.



    Auch desweiteren sei eine steigende Inflationsentwicklung zu verzeichnen, so der Chef der Notenbank. Im Monat Juni stieg die Jahresinflationsrate von -3,5% im Mai bis auf -0,7%. Diese Entwicklung ist dadurch zu erklären, dass mittlerweile die Folgen der Mehrwertsteuersenkung für Lebensmittel, die im Juni 2015 erfolgte, nachgelassen haben. Dennoch erfolgte am ersten Januar 2016 eine allgemeine Mehrwertsteuersenkung von 24% aud 20%. Dadurch verharre die Inflation immer noch im negativen Bereich, erklärte der Notenbank-Chef.

  • 28.07.2016 (mise à jour)

    28.07.2016 (mise à jour)

    Fonction – Le ministère des AE de Bucarest salue la nomination de l’experte roumaine Maria-Cristina Stepanescu à la fonction de chef de la mission européenne chargée de la gestion des crises de l’EUCAP Nestor, à compter du 1er septembre 2016. Selon le ministère, c’est pour la première fois que la Roumanie occupe un poste de direction d’une mission de l’UE responsable de la gestion des crises. La décision de nommer Mme Stepanescu a été récemment adoptée par le Comité Politique et de Sécurité du Conseil de l’UE, sur proposition du Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. La mission civile de l’UE dans la Corne de l’Afrique, EUCAP Nestor, a été lancée en 2012 sous l’égide de la Politique de Sécurité et de Défense commune. Son objectif est d’appuyer les Etats de la région, dont notamment la Somalie, à renforcer leurs capacités de sécurité maritimes, y compris dans la lutte contre la piraterie.

    Déchets – La Roumanie a été incluse au projet européen Urban_Wins visant la gestion des déchets urbains, aux côtés de 5 autres pays – l’Autriche, l’Italie, le Portugal, la Suède et l’Espagne. Financé par le Programme de recherche et innovation « Horizon 2020», ce programme se déroule sur 3 ans et analyse la manière dont sont éliminés les déchets générés. Plusieurs stratégies seront testée dans 8 villes – pilote, dont Bucarest, la capitale roumaine. Urban_Wins se propose de faire le passage aux modèles de consommation plus efficaces et à une production durable, ainsi que de mettre sur pied un système de gestion plus efficace des déchets, tout cela dans le but d’améliorer la qualité de la vie urbaine et le bien-être des citoyens.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps restera très chaud, voire caniculaire en Roumanie, et l’inconfort thermique sera accentué, notamment dans le sud et l’est. En même temps, les températures baisseront dans l’ouest, le centre et le nord du pays où la météo deviendra instable. Sur l’ensemble du territoire, les températures maximales iront de 24 à 26 degrés.

  • Die Woche 28.03.-01.04.2016 im Überblick

    Die Woche 28.03.-01.04.2016 im Überblick

    Inlandsnachrichtendienst SRI stellt Jahresbilanz vor



    Der Chef des Inlandsnachrichtendienstes SRI, Eduard Hellvig, hat am Mittwoch die Eckdaten der Jahresbilanz seiner Behörde vorgestellt und Terrorismusprävention und -abwehr zur Top-Priorität des SRI sowohl auf rumänischem Staatsgebiet als auch im Rahmen der internationalen Bemühungen erklärt. 2015 habe der Inlandsnachrichtendienst insgesamt 340 mutma‎ßliche Terrorverdächtige ausweisen lassen oder ein Einreiseverbot für sie beantragt, zeigte Hellvig dabei auf. Nach Angaben des SRI-Chefs konnte seine Behörde auch die stetig zunehmende Zahl von Cyber-Attacken gegen staatliche Institutionen erfolgreich abwehren, zudem habe sich der SRI aktiv an der Bekämpfung von Korruption und organisiertem Verbrechen beteiligt. Staatschef Klaus Iohannis verwies in seiner Ansprache vor allem auf die Notwendigkeit einer umgehenden Reform des bestehenden Rechtsrahmens im Bereich der Staats- und auch der Cybersicherheit — sie dürfe nicht weiter verzögert werden, das Fehlen eines kohärenten, einheitlichen und zeitgemä‎ßen Rechtsrahmens“ sei und bleibe ein wunder Punkt für das Land, so Iohannis. Das Staatsoberhaupt erwähnte zudem Transparenz und Kooperation mit anderen Behörden als ausschlaggebende Faktoren für die Glaubwürdigkeit eines Nachrichtendienstes. Der rumänische Innennachrichtendienst SRI ermittelt zusammen mit den Einrichtungen des Nationalen Systems zur Vorbeugung und Bekämpfung des Terrorismus und mit internationalen Partnern über die Verwendung von rumänischen Prepaid-Telefonkarten in Zonen, wo terroristische Gruppierungen aktiv sind. Neulich hatte der rumänische Innennachrichtendienst bekanntgegeben, dass Mitglieder von terroristischen Organisationen in Rumänien Prepaid-Telefonkarten für Auslandsgespräche verwendet hätten. Es wird ermittelt, ob rumänische Prepaid-Karten bei den Terrorangriffen in Europa benutzt wurden.




    Fünf Monate nach der Brandkatastrophe vom Klub Colectiv haben die Behörden einen Bericht veröffentlicht



    Die Familien und Freunde der 64 Opfer, die im vergangenen Herbst infolge der Brandkatastrophe im Musikklub Colectiv ums Leben gekommen sind, haben den Verband Colectiv gegründet. Dieser hat als Ziel, Druck auf die Behörden auszuüben, damit derartige Tragödien nie mehr stattfinden sollen und fordert die Sanktionierung der Verantwortlichen. Eugen Iancu, Gründer des Verbandes und Vater eines Brandopfers, erklärte, die Behörden hätten für die Art und Weise in der gehandelt wurde, gar nicht die Verantwortung übernommen. Die Kontrollgruppe des Premierministers hat fünf Monate nach der Brandkatastrophe einen Bericht veröffentlicht. Die Aktion, die nach dem Brand folgte, war zum grö‎ßten Teil unkoordiniert und improvisiert, so der Bericht. Der Mangel an Notfallübungen, die Gesetze, die miteinander nicht übereinstimmt, die mangelhafte Ausstattung seien, laut Bericht, einige der Ursachen der unglücklichen Situation. Der Rettungsplan wurde nicht gleich umgesetzt, sondern nur nach dem Durchführen der bürokratischen Etappen, obwohl die Anrufe bekanntmachten, dass es sich um einen Notfall handele. Die rumänische Gesetzgebung erlaubt in Notfällen rapide Rettungsaktionen. Der Bericht bestätigt, dass einige Institutionen ihre Aufgabe korrekt erfüllten, während andere wie zum Beispiel das Inspektorat für Notfallsituationen “Dealul Spirii” Bukarest-Ilfov weniger richtig gehandelt hätten. Seinerseits erklärte der Staatssekretär im Innenministerium und Gründer des Rettungsdienstes SMURD, Raed Arafat, er habe dem Premierminister eine technisch dokumentierte Antwort geschickt, so dass unterschiedliche Aspekte geklärt werden können. Er ziehe auch einen Rücktritt in Erwägung, wenn Ministerpräsident Dacian Ciolos dies verlangen sollte, sagte noch Raed Arafat. Die drei Besitzer des Musikklubs “Colectiv” stehen unter Gerichtskontrolle; gegen sie wird weiter wegen Totschlags ermittelt.




    Ein weiterer ehemaliger Folterer aus der kommunistischen Zeit ist zu einer langen Haftstrafe verurteilt worden



    Nach Alexandru Vişinescu ist in Rumänien ein weiterer ehemaliger Folterer aus der kommunistischen Zeit zu einer langen Haftstrafe verurteilt worden. Der Oberste Gerichtshof des Landes verurteilte den ehemaligen Kommandanten der Arbeitskolonie im südöstlichen Periprava, Ion Ficior, zu 20 Jahren Haft wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit. Gegen das Urteil kann noch Berufung eingelegt werden. Staatsanwälte hatten Ficior bereits 2014 angeklagt. Er soll im Zeitraum 1958-1968 als Leiter der Kolonie in Periprava ein repressives, missbräuchliches, unmenschliches und willkürliches Haftregime eingeführt haben. Dem fielen laut Anklageschrift gut 100 politische Häftlinge zum Opfer. In einem ähnlichen Fall war der ehemalige Direktor des Gefängnisses im südöstlichen Râmnicu Sărat, Alexandru Vişinescu, wegen Missbrauchs von politischen Häftlingen zu 20 Jahren Haft rechtskräftig verurteilt worden.




    Die US-Handelskammer hat ihren Bericht über die Wettbewerbsfähigkeit der rumänischen Wirtschaft veröffentlicht



    Der Bericht der US-Handelskammer über die Wettbewerbsfähigkeit der rumänischen Wirtschaft, der am Dienstag in Bukarest veröffentlicht wurde, würdigt die positive Entwicklung Rumäniens, macht aber darauf aufmerksam, dass zwischen dem BIP pro Kopf in Rumänien und jenem in der EU immer noch ein gro‎ßer Unterschied besteht. Eine positive Entwicklung ist in Bereichen wie Korruptionsbekämpfung, Internetzugang, Zahl der Mitarbeiter in Spitzen- und mittlerer Technologie zu erkennen. Der stellvertretende Missionschef der US-Botschaft in Bukarest, Dean Thomson, erklärte, dass trotz der erzielten Fortschritte Rumänien sich weiter für die Umsetzung der Reformen anstrengen müsse, besonders für die nachhaltige Entwicklung und für den Rechtsstaat. Das Billigen und Umsetzen der Regelungen soll transparent sein, vorhersehbar und stabil. Rumänien brauche weiterhin strukturelle Reformen, welche die bürokratischen Schranken auflockern, eine Entwicklung der Unternehmer ermutigen sowie die Eröffnung verschiedener Sektoren für den internationalen Wettbewerb und weitere Investitionen sichern sollen. Bei der öffentlichen Vorstellung des Berichtes der US-Handelskammer erklärte der rumänische Vizepremier Costin Borc, dass solche Berichte der Exekutive helfen, ihre Aktivität zu verbessern.




    Der Spielfilm “Aferim!” wurde bei der 10. Gopo-Preisverleihung mit 12 Preisen ausgezeichnet



    Der Spielfilm “Aferim!” von Radu Jude war der gro‎ße Gewinner bei der 10. Gopo-Preisverleihung in Bukarest, welche die besten Leistungen der rumänischen Kinematographie würdigt. Der Film vermittelt ein Bild über das 19. Jh. in der Wallachei. 2015 wurde ihm bei der Berlinale den Preis für die beste Regie verliehen. Am Montag abend wurde der Streifen mit 12 Preisen ausgezeichnet. “Aferim!” gewann den Gopo-Preis für den besten Film, die beste Regie, das beste Drehbuch, das beste Bild, den besten Schnitt, die besten Kostüme, das beste Bühnenbild, den besten Ton, das beste Makeup und die besten Frisuren. Der “Aferim!”- Hauptdarsteller Teodor Corban erhielt den Gopo-Preis für den besten Schauspieler in einer Hauptrolle. Mihaela Sîrbu und Alexandru Dabija, die ebenfalls in “Aferim!” spielen, wurden mit den Gopo-Preisen für die besten Nebendarsteller ausgezeichnet. Der Gopo-Preis für die beste Schauspielerin in einer Hauptrolle gewann Ioana Flora für die Rolle Paula in dem Spielfilm “Acasă la tata” (Daheim beim Vater“), in der Regie von Andrei Cohn. Der Debütpreis ging an den Regisseur Nicolae Constantin Tanase für seinen ersten Spielfilm “Lumea e a mea” (Mir gehört die Welt“).

  • Sois ton propre Chef

    Sois ton propre Chef

    En Roumanie, les anciens orphelinats s’appellent, de nos jours, « centres de placement », justement pour mettre en exergue leur caractère transitoire. Théoriquement, de là, les enfants sont soit adoptés, soit placés auprès de différents assistants maternels. Bien des fois, il arrive que ces enfants n’aient pas de chance, et là, le centre de placement devient leur foyer dès l’enfance et jusqu’à 18 ans. Dès lors, les orphelins sont censés se débrouiller tout seuls dans un monde inconnu et dépourvus de tout soutien matériel. Souvent, ils manquent de formation professionnelle spécifique, et ont besoin de se faire embaucher pour avoir un revenu. En l’absence de moyens, ils doivent trouver un logement. Considérés adultes, ils doivent se débrouiller pour vivre, même si le centre de placement ne les a pas formés pour cela.



    Afin de prévenir la déroute et les refus auxquels les orphelins peuvent se heurter sur le marché de l’emploi, l’Association pour l’activation des droits de l’homme, ADO Roumanie, a mis en place un projet. 12 jeunes du Centre de placement n° 5 de Periş, comté d’Ilfov, seront formés à titre gracieux pour devenir cuisiniers. A la fin des cours, les initiateurs du projet les mettront en rapport avec des employeurs potentiels.



    L’avocate Elena Corciu, fondatrice de l’association ADO Roumanie, décrit ainsi le projet « Sois ton propre chef »: « Nous souhaitons imprimer une direction à la vie de certains adolescents qui sont obligés de vivre dans un orphelinat jusqu’à leur majorité. En sortant de là, ils se heurtent à la vie réelle, brutale et injuste, où le drame, l’impuissance et l’échec sont les bornes naturelles de leur destin. « Sois ton propre chef » vise à conseiller du point de vue motivationnel et professionnel et à faire l’orientation professionnelle d’un premier groupe de 12 jeunes qui s’apprêtent à quitter le Centre de placement n° 5 de Periş, dans le comté d’Ilfov. Fournir des services de conseil et d’assistance juridique gratuite vise à établir des relations directes avec les employeurs de la communauté en vue de l’embauche des jeunes ».



    « Sois ton propre chef » est un projet lancé par un chef célèbre en Roumanie, Cezar Munteanu, qui n’est pas au premier programme humanitaire de sa carrière. Le chef Cezar a également cuisiné pour les enfants d’Afrique et a pris part à des actions charitables aux Etats Unis. En Roumanie, il a aidé les toxicomanes désireux de revenir à une vie normale et les enfants roms. Maintenant, il s’est investi dans le projet de Periş : « Nous sommes dans la phase où les 12 enfants vont bénéficier de toute notre maestria. Qu’il s’agisse de conseils psychologiques, de gastronomie, les enfants vont bénéficier plus tard d’un programme de suivi très attentif. Il ne faut pas croire qu’ils seront abandonnés après la fin de ce programme. La finalité de ce projet, c’est de créer le premier restaurant social de Roumanie, destiné aux enfants de milieux défavorisés ».



    Le projet « Sois ton propre chef » bénéficie du soutien des autorités locales. Bogdan Pantea, directeur exécutif de la Direction générale de Sécurité sociale et de Protection de l’enfance du département d’Ilfov espère que cette initiative serve d’exemple aux futurs partenariats: « Cette stratégie motivationnelle et professionnelle s’accompagne d’une procédure occupationnelle. Nous avons rencontrés des jeunes inadaptés puisqu’ils ont du mal à se débarrasser d’un style de vie propre au centre de placement, le seul qu’ils ont connu jusqu’à 18 ans. Or, la Direction générale de Sécurité sociale et de protection de l’enfance espère collaborer avec l’ADO ou avec d’autres associations, à la mise en place de projets à même d’offrir une intégration correcte de ces jeunes âgés de 18 ans ».



    Nicu a 16 ans et il est élève en troisième au Centre de placement de Peris. Il n’y a pas vécu depuis toujours, seulement après la mort de sa mère. Il sait jouer de la flûte, mais il est conscient que cela ne suffirait pas pour se débrouiller dans la vie. Qu’est-ce qu’il pense des cours de cuisine? « Ca me plaît. Dans la vie, on ne doit pas mettre tous les oeufs dans le même panier. On doit essayer de faire plusieurs choses. Pendant les classes de cuisine, j’ai appris à faire des frites et à choisir les légumes pour la soupe ».



    Pourtant, la première chose qu’il aimerait bien faire une fois sorti du Centre de placement serait de retrouver sa famille, notamment son frère aîné âgé de 21 ans : « J’aimerais bien renouer les relations avec eux. C’est dur pour moi de ne pas avoir de leurs nouvelles. Surtout de mon frère que j’aimerais bien revoir. Lui, il m’a rendu déjà visite trois ou quatre fois. Dès que le temps lui permet, il vient me voir au centre ».



    A la différence de Nicu, Nicoleta ne connaît pas sa famille. Agée de 18 ans, elle devra quitter bientôt le centre qu’elle habite depuis l’âge de « …8 ans. Avant, je fus dans un centre de Buftea où j’ai eu beaucoup de peine. Ma mère n’a pas voulu de moi. J’ai essayé de la retrouver, mais en vain. Deux ans, j’ai énormément souffert. Et puis, un beau jour, je me suis dit qu’il faudrait m’occuper de ma vie. J’ai fait un cours de serveuse avant de suivre ce cours de cuisine ».



    Nicoleta sait déjà préparer de la salade de bœuf, du caviar d’aubergines, des boulettes de viande hachée ou encore de la soupe. Mais le désir d’avoir un métier n’a pas été le seul qui l’a poussée à bien travailler au cours. Nicoleta: « Finalement, les femmes finissent par se marier et elles doivent savoir préparer une soupe quand leur mari souhaite en manger. Le mari ou l’enfant. Moi, je ne vais jamais renoncer à mon enfant, car j’ai tellement souffert que je ne supporterais pas qu’il souffre aussi. Je vais garder mon enfant près de moi et je vais bien le soigner et lui apprendre des choses pour la vie ».



    Le projet « Sois ton propre chef » a débuté par une session de conseil psychologique de 12 adolescents qui se verront offrir un cours de cuisine jusqu’en septembre. (trad.: Ligia Mihaiescu)