Tag: chemins de fer

  • 11.12.2023 (mise à jour)

    11.12.2023 (mise à jour)

    Budget – Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a présenté aujourd’hui les premiers chiffres relatifs au budget d’Etat pour l’année prochaine. Il a annoncé que le projet devrait passer cette semaine par le Gouvernement et qu’il serait voté par le Parlement avant Noël. Aux dires de Marcel Ciolacu, l’accent sera posé sur les investissements, qui se verront allouer 7,3% du PIB, soit l’enveloppe la plus importante jamais accordée par l’exécutif roumain à ce secteur. Selon lui, l’éducation se verra allouer aussi un budget historique de 4,1%, soit une enveloppe de 60% supérieure. Des budgets majorés de 26% et respectivement 30% seront également accordés à la Santé et aux Transports. Les revenus des salariés de l’Etat devraient augmenter de 5% à l’exception des dignitaires et les négociations avec les enseignants sur les majorations de salaires se poursuivront. Le gouvernement propose une majoration de 13% en janvier et une autre de 7% en août. Ce qui plus est, M Ciolacu a assuré que le budget prévoyait aussi des fonds pour la majoration des pensions de retraite. L’ex-premier ministre, Nicolae Ciuca, leader des libéraux, membre de la coalition gouvernementale aux côtés des sociaux-démocrates de Marcel Ciolacu, a déclaré avoir demandé au ministre des Finances d’assurer le financement des projets déroulés par le biais du programme Anghel Saligny. Selon M Ciucă il s’agirait de travaux démarrés ou qui devraient démarrer et qui en l’absence des allocations budgétaires risquent d’être bloquées. Le projet du budget d’Etat pour l’année 2024 a été soumis aujourd’hui au débat public et pourrait être approuvé ce jeudi.

    CAE – La cheffe
    de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, a participé ce lundi à la réunion
    du Conseil Justice et Affaire Extérieures de l’UE, aux côtés de ses homologues
    de l’espace communautaire. Les participants au Sommet ont évoqué l’aide à
    l’Ukraine et la stratégie à long terme alors que la Hongrie bloque toutes les
    démarches chaque fois que son vote est nécessaire pour une décision dans cette
    direction. L’administration de Budapest se comporte ainsi après que l’Exécutif
    de Bruxelles a floqué les fonds européens pour ne pas avoir délivré les
    réformes promises et pour n’avoir pas réduit les dérapages au sujet de l’Etat
    de droit. Selon Luminiţa Odobescu, l’Union ne se permet pas de montrer des
    signes de fatigue, surtout s’il s’agit de sécurité européenne. « Il est extrêmement important que
    l’Union Européenne maintienne le soutien politique et pratique à
    l’Ukraine », a-t-elle déclaré et a souligné que la Roumanie souhaite
    que les Etats membres adoptent le paquet de soutien pluriannuel pour l’Ukraine
    et qu’ils augmentent la pression sur la Russie par l’adoption d’un 12e
    paquet de sanctions. Un autre objectif de la réunion de Bruxelles est le
    collectif budgétaire multi-annuel de l’UE pour contenir une aide financière de
    quelque 50 milliards d’euros à l’Ukraine durant les 4 prochaines années.

    Schengen – Le
    ministre roumain de l’Intérieur, Catalin Predoiu, participe au Forum Salzbourg,
    qui se tient ces lundi et mardi en Slovénie. Ce sera la première occasion pour
    la partie roumaine et autrichienne de se rencontrer, après les signes de
    flexibilité donnés par Vienne en ce qui concerne l’élargissement de l’espace
    Schengen. Aujourd’hui, le ministre autrichien de l’intérieur, Gerhard Karner, a
    déclaré avoir présenté à la Commission européenne des conditions claires pour
    que celui que celle-ci puisse implémenter avant que le gouvernement de Vienne
    soit d’accord avec l’accès de la Roumanie et de la Bulgarie à l’Espace Schengen
    par la suppression des frontières aériennes. M Karner a affirmé qu’il fallait
    faire des progrès dans le domaine de la protection des frontières extérieures
    de l’UE et que le nombre d’agents de la police aux frontières devrait tripler.
    La Commission devrait allouer des fonds pour l’infrastructure de protection des
    frontières bulgaro-turque et roumano-serbe. Ce qui plus est, il a appelé au
    raffermissement des contrôles aux frontières terrestres, ainsi que la prise en
    charge par la Roumanie et par la Bulgarie des demandeurs d’asile notamment
    afghans et syriens. Certaines demandes de l’Autriche d’accepter la Roumanie
    dans Schengen uniquement pour les frontières aériennes ne sont pas exagérées, a
    déclaré le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. Il affirme que l’accent
    devrait être posé sur le renforcement des frontières par le biais d’un système
    intégré reposant sur la numérisation et il a monté qu’à présent un seul
    poste-frontière utilise quatre systèmes numériques différents. Le chef du
    gouvernement de Bucarest a ajouté qu’il existe un programme de 1,2 milliards
    d’euros de la part de la Commission européenne pour la frontière avec l’Ukraine
    et pour un poste-frontière pilote avec la Serbie.


    Commerce – Le
    déficit commercial de la Roumanie a baissé de près de 19 % durant les 10 premiers mois de cette
    année pour se chiffrer à quelque 23 milliards d’euros, fait savoir l’Institut
    national de la statistique de Bucarest. Les exportations se sont élevées à 79
    milliards d’euros, en hausse de 2,4% par rapport à la période similaire de
    l’année dernière. Les importations ont dépassé les 100 milliards d’euros,
    également en hausse de 3,2%. Les investissements nets réalisés dans l’économie
    nationale ont augmenté de plus de 14% durant les 10 premier mois de cette année
    par rapport à la période similaire de l’année dernière pour dépasser les 24
    milliards d’euros. Selon l’Institut national de la statistique, la plupart des
    investissements ont visé la construction de bâtiments nouveaux, soit près de 15
    milliards d’euros. Quelque 7 milliards d’euros ont été acheminées vers les
    outillages et vers les moyens de transports.



    CFR – Le système
    des chemins de fer de Roumanie est un des plus inefficaces de l’Union
    européenne, selon les chiffres présentés par l’Agence européenne en charge des
    chemins de fer. La Roumanie détient quelque 10 600 kilomètres de chemins de
    fer, un peu plus par rapport à des Etats similaires du point de vue de la
    superficie, tels la Pologne et l’Italie, qui en détiennent le double. Quelque 38% des chemins de fer roumains sont
    électrifiés, alors que la moyenne européenne est de 50% alors que dans des
    Etats tels la Belgique le taux touche les 90%. La Roumanie ne détient aucun
    kilomètre de chemin de fer de grande vitesse, situation rencontrée aussi dans
    11 autres Etats membres. Pour ce qui est de l’arrivée à temps des trains locaux
    et régionaux, la Roumanie est en dernière place, avec des retards de 30% et au
    chapitre trains de fret autochtones et détient un autre record négatif :
    la vitesse la plus réduite de toute l’Union européenne, soit moins de 20 km à
    l’heure. Lorsqu’il s’agit du personnel des chemins de fer, la Roumanie est en
    cinquième position, avec plus de 23 000 personnes – soit plus que la moyenne
    européenne. Dans la catégorie des
    accidents notables, la Roumanie est en 4e position, avec 115 cas
    durant les 12 dernières années et au chapitre incidents mortels, elle est en 3e
    position, avec 82 cas. Pour ce qui est des locomotives, la Roumanie utilise le
    plus grand nombre d’unités polluants de l’UE, soit 1.263, alors que le nombre
    des locomotives électriques est de seulement 904.

  • 07.09.2023 (mise à jour)

    07.09.2023 (mise à jour)

    Cloud gouvernemental – La Roumanie a présenté au Forum des Affaires de l’initiative des trois mers deux projets estimés à plus de 200 millions d’euros, dont un ordinateur de haute performance qui utilise l’Intelligence artificielle, a déclaré le ministre roumain de la recherche, de l’innovation et de la numérisation, Bogdan Ivan. Il a annoncé que ce vendredi, le gouvernement adoptera un projet de décision censé simplifier les marchés publics dans le domaine de l’informatique. Le projet vise à éliminer 50% de la bureaucratie liée aux marchés publics afin d’assurer que les plus d’un milliards d’euros destinés au cloud gouvernemental pourraient être utilisés à temps en Roumanie, a ajouté M Ivan. La Roumanie s’est engagée via le Plan national de relance et de résilience de rendre opérationnel le cloud gouvernemental à hauteur de 70% à la fin 2024 et de le rendre à 100% opérationnel jusqu’à la fin 2026.


    Energie –
    La Roumanie est leader régional et de stabilité dans le domaine de l’énergie, a déclaré dans le cadre du Forum des Affaires de l’Initiative des trois mers, le ministre roumain en charge du domaine, Sebastian Burduja. Selon lui, ce 1er septembre, le taux de remplissage des dépôts de gaz a dépassé les 88%, soit l’objectif assumé devant la Commission européenne, un résultat qui a été apprécié tant à Bruxelles qu’à Chisinau, Capitale de la République de Moldova voisine, Etat qui se confronté à de réelles difficultés dans l’approvisionnement en hydrocarbures. M Burduja a souligné l’implication de la compagnie nationale de transport du gaz, Transgaz, au système national de transport de la République de Moldova par le rachat de la filiale nationale de transport du gaz, soutenant ainsi les démarches des autorités de Chisinau de se détacher de ce qu’elles appellent « les influences et les implications » de Moscou.

    Transports – Le ministre roumain des Transports, Sorin Grindeanu, a présenté au Forum des Affaires de l’initiative des Trois Mers l’état de la mise en œuvre de deux projets transeuropéens de transport : Via Carpathia et Rail-2-Sea. Via Carpathia reliera la Lituanie à la Grèce et prévoit la construction en Roumanie de trois corridors qui s’étendent au total sur plus de 1 700 kilomètres d’autoroutes et de routes express. A présent ces corridors sont achevés à hauteur de 35%. Rail-2-Sea reliera via les chemins de fer les ports polonais de Gdańsk, sur la mer Baltique et roumain de Constanta, sur la mer Noire et implique quatre routes à travers la Roumanie, dont le taux de réalisation est de 30%. Le ministre de l’infrastructure et du développement régional de la République de Moldova, Andrei Spînu, a demandé que ces projets routiers et ferroviaires incluent tant la République de Moldova que l’Ukraine. Ce qui plus est, le général américain James Jones, ex-commandant suprême des Forces alliés en Europe a souligné l’importance de l’infrastructure de transport dans l’actuel contexte sécuritaire et a illustré que celle-ci était nécessaire pour déplacer rapidement les forces de l’OTAN, y compris sur l’axe nord-sud du flanc est de l’Alliance.


    Greco – Le groupe des Etats contre la corruption GRECO recommande à la Roumanie d’être plus efficace dans la promotion de l’intégrité et la prévention de la corruption dans l’administration centrale et dans les institutions qui appliquent la loi. Dans un rapport publié aujourd’hui à Strasbourg, GRECO reconnaît aussi les progrès faits par la Roumanie, notamment pour ce qui est de la création du cadre légal et des institutions lutte contre la corruption et de vérification de l’intégrité des dignitaires et d’autres personnes qui remplissent des fonctions importantes dans l’Etat. Le rapport salue aussi l’adoption par Bucarest des lois sur l’incompatibilité et le conflit d’intérêts, tels l’entrée en vigueur en décembre 2022, de la Loi sur la protection des avertisseurs d’intégrité. Le groupe des Etats contre la corruption demande pourtant aux autorités de Bucarest de renforcer les mesures de prévention et de lutte contre la corruption au niveau des fonctions exécutives au sommet, tel le président du pays, le premier ministre, les vice-premiers ministres, les ministres, les secrétaires et les sous-secrétaires d’Etat, les conseillers d’Etat et ministériels, ainsi que parmi la Police et de la Gendarmerie et fait 26 recommandations à ce sujet. L’Etat roumain doit rapporter au Greco de la mise en œuvre des recommandations jusqu’au 31 décembre 2024, afin de permettre l’analyse du niveau de conformation.

    Météo – Il fait toujours beau en Roumanie. Le ciel sera plutôt bleu et les températures monteront jusqu’à 30 degrés alors que les minimas ne dépasseront plus des 18 degrés durant la nuit.

  • Le monde vu par les premiers utilisateurs roumains des chemins de fer

    Le monde vu par les premiers utilisateurs roumains des chemins de fer

    Le chemin de fer a représenté l’une des plus grandes inventions des temps modernes, les changements provoqués par son introduction étant énormes. Même après l’apparition des moyens de transport concurrents, le chemin de fer a gardé entiers son prestige et son utilité. Au royaume de Roumanie tel qu’il était avant la Grande Guerre, les premières voies ferrées commencent à être construites après l’union de la Moldavie et de la Valachie, en 1859, et l’arrivée sur le trône, en 1866, du prince régnant et futur roi Carol 1er. A partir de là, les voyageurs roumains commencent à emprunter avec enthousiasme ce nouveau moyen de locomotion pour partir à la découverte d’un monde de plus en plus accessible et qui s’élargissait à vue d’œil.

    L’historien Radu Mârza, professeur à l’Université Babeș-Bolyai de Cluj et auteur du livre intitulé « Călători români privind pe fereastra trenului », en français « Des voyageurs roumains regardant par la fenêtre du train (1830-1930) », nous parle du regard ébahi de ces premiers voyageurs modernes mis au contact des réalités européennes de leur temps. « Les voyageurs sont friands de découvertes. A première vue, l’on pense qu’ils s’intéressent en premier lieu au paysage. Mais, en y regardant de plus près leurs récits de voyage, l’on comprend qu’ils s’intéressent moins au paysage, en tout cas moins qu’aux gens rencontrés. Ces gens, qu’ils aperçoivent à la vitesse du train ou lors de l’arrêt du train dans les gares, ces voyageurs avec lesquels ils partagent le wagon, parfois le compartiment. Et puis, ils s’intéressent aussi aux lieux qu’ils traversent. Mais l’idée de paysage naturel, car c’est de ce dernier que j’étais parti dans ma recherche, ce concept ne fait son apparition dans les journaux intimes des voyageurs que vers 1900. Par exemple, l’historien A. D. Xenopol raconte d’une manière très poétique la traversée des Alpes et les péripéties de son voyage par le chemin de fer Semmering, en Autriche. L’écrivain Mihail Sadoveanu, qui voyage en train dans les années 1920, à travers les Pays-Bas, s’intéresse lui aussi assez peu aux paysages, plutôt qu’aux gens et aux villes. Aux gens qui cultivaient leurs jardins par exemple, ou à la modernité architecturale du paysage urbain hollandais, où il s’étonne de l’enchevêtrement des canaux, des voies ferrées et des routes. Il s’intéresse encore aux usines, aux gares, au réseau électrique, et au quotidien des Hollandais, à leur vie de tous les jours. »

    Ce qui est sûr c’est que le chemin de fer fait monter en flèche la mobilité : celle des marchandises et des affaires, mais surtout celle des personnes. Radu Mârza : « La mobilité augmente énormément par rapport aux époques antérieures. Par exemple, pour aller de Bucarest à Karlsbad, la ville de Karlovy Vary d’aujourd’hui, située en République Tchèque, il suffisait d’environ 72 heures dans les années 1920. Or, avant l’apparition du chemin de fer, pour parcourir ce même trajet, il fallait compter une à deux semaines de route. L’on constate donc une véritable explosion de la mobilité. Et cette mobilité accrue rapproche les gens, les aide à se rencontrer plus facilement, à franchir de longues distances aisément et de façon rapide, chose inimaginable autrefois. Et le wagon devient un lieu de socialisation, d’interaction, les gens entrent volontiers en dialogue les uns avec les autres. Encore de nos jours, les choses se passent ainsi. Il nous arrive à ce que le voisin de compartiment nous demande où l’on va, et souvent ce n’est que le début d’une interaction bien plus étayée. Il existe certes des voyageurs plus taiseux, qui préfèrent qu’on leur fiche la paix, ou s’assoupir, ou compter les poteaux, ou admirer le paysage. Cela arrive aujourd’hui, comme il arrivait au début du 20e siècle. Sadoveanu raconte à un certain moment combien il désirait avoir un peu la paix. Liviu Rebreanu, un autre écrivain roumain célèbre de la 1re moitié du 20e siècle, raconte lui-aussi combien un autre voyageur se montrait pressant pour le faire parler. »

    Mais le chemin de fer représente aussi, dans l’imaginaire livresque, come dans la réalité, le lieu sombre de la délinquance, sinon du crime. « Le crime de l’Orient-Express », célèbre roman d’Agatha Christie, est là pour nous rappeler le souvenir de cette autre face de la médaille. Nous avons interrogé Radu Mârza au sujet de cette réalité dans les souvenirs racontés par les voyageurs roumains de l’époque : « Je n’ai pas rencontré de récits qui fassent état de cette situation dans mes recherches de documentation. Mais je me rappelle tout de même une histoire racontée par George Bariț, datant de 1852, lorsqu’il voyageait à travers l’Allemagne. En train forcément. Il arrive à un moment, la nuit, en gare de Magdebourg, un nœud ferroviaire sans doute, car il y avait 4 voies qui partaient dans 4 directions différentes, ce qui lui semblait totalement incongru à l’époque. Et puis, il remarque des affiches placardées sur les murs de la gare, qui avertissaient les voyageurs au sujet des pickpockets. Il était bluffé. Mais c’est à peu près la seule histoire que j’ai pu lire et qui fasse référence à ce genre de choses. »

    Le chemin de fer relie sans doute les gens, mais aussi les territoires, les provinces, les pays, voire les continents. Radu Mârza croit savoir que cette volonté de relier le monde, auparavant cloisonné et épars, est un phénomène qui va bien au-delà de la volonté politique. « Pour ce qui est du « vieux » royaume de Roumanie, soit de l’Etat issu de l’union de la Valachie et de la Moldavie, l’on remarque bien ce phénomène. Les voyageurs de l’époque l’avaient d’ailleurs déjà remarqué dans leur temps. Au 19e siècle, les voyageurs comprennent que le chemin de fer ne fait pas que relier, pour des raisons utilitaires ou sentimentales, les provinces historiques roumaines, mais qu’il répond à un vrai besoin de mobilité et de communication. Et même si pas mal de gens s’étaient montrés réticents en Occident à l’égard de ce mode de transport révolutionnaire qu’était le train pendant les premières décennies de son histoire, les Roumains semblent l’avoir adopté très vite, et qui plus est avec beaucoup d’enthousiasme. On le constate en regardant l’évolution du nombre de billets vendus. Et cela est très significatif, parce que, voyez-vous, le public roumain a accueilli le train à bras ouverts, si l’on peut dire. »

    En effet, les voyageurs roumains des premières décennies de l’existence du train se montrent enthousiastes et ne se privent pas le moins du monde de jouir pleinement de ce nouveau jouet des temps modernes. Un monde devenu ainsi plus petit sans doute, mais aussi plus familier, accessible et attrayant. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 05.11.2020 (mise à jour)

    05.11.2020 (mise à jour)

    COVID-19 – Le nombre de cas de
    contamination au coronavirus enregistrés en Roumanie en 24 heures est à la
    hausse. 9.714 nouveaux cas positifs sur 37.685 tests effectués ont été
    rapportés jeudi, ce qui porte le bilan total à plus de 276.802 personnes
    infectées depuis le début de la pandémie. 121 décès supplémentaires dus à la
    Covid-19 ont été également enregistrés
    jeudi, ce qui monte le nombre total des morts à 7.540. A présent, 12.061
    malades sont hospitalisés dont 1.014 en soins intensifs. Le gouvernement s’apprête à rendre le port du masque
    obligatoire dans tous les espaces publics, là où le taux d’incidence est de 1,5
    cas pour mille habitants.

    Protestations – Les syndicalistes de la Fédération de la Solidarité
    sanitaire ont protesté ce jeudi à Bucarest contre les mauvaises conditions de
    travail. Ils réclament l’adoption de toutes les mesures de sécurité et de protection sanitaire pour le personnel soignant, afin au maximum le nombre de médecins et d’infirmiers contaminés par le Sars-Cov-2 ou
    décédés des suites de ce virus. Par ailleurs, les protestataires souhaitent se
    voir accorder l’accès à toutes les informations concernant la Covid-19, tout
    comme des primes pour le travail déroulé dans des conditions exceptionnelles.
    Les protestations de ce jeudi ont eu lieu deux jours après la Marche de
    l’épuisement, organisée par le personnel sanitaire, membre de la Fédération syndicale Sanitas, mécontent des stratégies de crise incohérentes adoptées par les
    autorités.
























    Croissance
    – Selon la Commission européenne, la reprise
    économique n’est envisageable cette année ni pour le bloc communautaire
    ni pour la zone euro. Ce sera à peine en 2023 que les économies des 27
    retrouveront leur niveau d’avant la pandémie. Bien que plus optimistes que les
    prévisions de l’été, mais toujours frappées d’incertitude en raison de la deuxième
    vague de la pandémie de Covid-19, les prévisions de l’automne 2020 de la
    Commission, tablent sur une contraction de 7,4% de l’économie communautaire en
    2020, avant un retour à une croissance de 4,1 % en 2021 et de 3 % en 2022. Après
    une croissance de 4,2% en 2019, la Roumanie enregistrera cette année une
    contraction de 5,2%, le PIB allant progresser de 3,3% en 2021 et de 3,8% en
    2022. Mais le degré d’incertitude reste élevé et la production réelle ne
    retrouvera son niveau antérieur
    avant 2023. L’exécutif communautaire estime une hausse
    significative du déficit, car l’effort budgétaire pour combattre la crise
    sanitaire s’ajoute aux dérapages fiscaux du passé. Après un déficit de 4,4% en
    2019, la Roumanie passera à 10,3% en 2020, à 11,2% en 2021 et à 12,5% en 2022.
    La tendance à la hausse déterminée en grande partie par la majoration des
    retraites devrait s’aggraver à cause de l’impact de la crise liée à la pandémie
    de COVID-19, tandis que la récession aura des effets négatifs sur les recettes
    provenues des taxes, estime la Commission européenne.

    Transport ferroviaire – Le Transport ferroviaire de passagers a baissé partout en Europe pendant le deuxième semestre de cette année par rapport à la même période de l’année précédente, informe Eurostat. Le déclin de 47% enregistré en Roumanie a été l’un des moins significatifs enregistrés en Europe. Au pôle opposé, on retrouve l’Irlande, avec une baisse de 94%, la France et l’Espagne, avec 78%.

    Conférence – Le ministère roumain des affaires étrangères et l’OTAN organiseront conjointement la Conférence annuelle de l’Alliance Atlantique, qui aura lieu le 10 novembre prochain. Organisée en visioconférence, la réunion sera consacrée au contrôle des armements, au désarmement et à la non-prolifération des armes de destruction massive. Ce sont le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui ouvriront les travaux de cet événement, arrivé à sa 16-e édition. Cette année, la Conférence annuelle de l’Alliance marquera le demi-centenaire de l’entrée en vigueur du Traité de non-prolifération nucléaire, fournissant aussi un cadre de débats en vue de la Conférence d’évaluation du traité, qui devrait avoir lieu en août 2021. Rappelons que le secrétaire général adjoint de l’OTAN est le Roumain Mircea Geoană, nommé à ce poste en 2019.














    Météo
    – Des températures normales en accord avec la saison actuelle s’annoncent en Roumanie pour les prochaines 24 heures. Le brouillard fera son apparition à l’aube dans les
    dépressions. Vendredi, le thermomètre indiquera des températures maximales
    entre 8° et 16°.





  • 31.10.2020

    31.10.2020

    Covid- Vendredi, la Roumanie a enregistré un nouveau record quotidien de cas de Covid- 19, en dépassant le barre de 6500 cas. En moins de 24 heures, le nombre de décès est monté à 103, tandis que celui des personnes en soins intensifs était de 917. La Roumanie a dépassé le pic de 6800 décès provoqués par la Covid-19. Avec 900 nouveaux cas de contamination rapportés vendredi, Bucarest est la ville avec le plus grand nombre de cas en 24 heures. L’indice d’infection a dépassé les trois cas pour mille habitants dans les départements d’Alba, Arad, Bihor, Cluj, Harghita, Mureş, Sălaj, Sibiu şi Timiş. Aux dires du ministre roumain de la Santé, Nelu tataru, si la population respecte les restrictions sanitaires, le pays entrera en phase de plateau d’ici 28 jours.

    Notation – L’agence de notation financière Fitch Ratings a confirmé vendredi la note souveraine de la Roumanie à BBB minus, tout en maintenant une perspective négative. Il s’agit là de la dernière note dans la catégorie « investment grade » recommandé pour les investissements, précise Agerpres. Selon Fitch Ratings, cette note est donnée par le niveau modéré de la dette gouvernementale et par un PIB par tête d’habitant et des indicateurs concernant la gouvernance et le développement humain supérieurs à ceux propres à d’autres pays ayant bénéficié d’une notation de la catégorie BBB. En revanche, la Roumanie se confronte à un déficit budgétaire et de compte courant d’un taux supérieur à celui d’ailleurs. Les experts financiers prévoient que le déficit gouvernemental de la Roumanie enregistre un maximum historique de 9,5% du PIB d’ici la fin de l’année, dans le contexte d’une majoration des dépenses due à la pandémie, d’une hausse des pensions de retraite et d’une accélération des dépenses de capital, parallèlement à la diminution des revenus. L’agence de notation prévoit que le déficit gouvernemental baisse à 6,8% en 2021 et à 4,5% en 2022.

    Séisme – En Turquie, les équipes de sauveteurs de la ville d’Izmir continuent leurs fouilles à la recherche des survivants, suite au terrible séisme qui a frappé la région. Le bilan des victimes dépasse déjà les 27 morts et 800 blessés. La situation s’avère difficile sur l’île de Samos aussi où la secousse de 6,7 magnitude sur l’échelle ouverte de Richter a fait jusqu’à présent deux morts et au moins sept blessés et de nombreux dégâts. Le tremblement de terre a été ressenti jusqu’à Athènes. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a transmis vendredi un message de solidarité à la Turquie et à la Grèce. Le Ministère roumain des Affaires Etrangères a annoncé que pour l’instant, aucun Roumain ne se trouvait parmi les victimes.

    Chemins de fer – A partir de ce samedi, 31 octobre, le secteur ferroviaire européen bénéficiera de nouvelles procédures harmonisées pour la réduction des coûts et l’allègement administratif afin de renforcer l’efficacité et la compétitivité des chemins de fer. Les nouvelles normes produiront un plus d’innovation dans ce secteur, en facilitant la fonctionnalité des sociétés de chemins de fer et en encourageant la vente des nouvelles technologies dans plusieurs pays européens, peut-on lire dans un communiqué de la Représentation roumaine auprès de la CE. Toutes ces normes viennent compléter le quatrième paquet ferroviaire censé accroître l’efficacité et la compétitivité des chemins de fer d’Europe. Par ailleurs, le paquet prévoit que l’Agence européenne des chemins de fer joue un rôle encore plus important, en devenant responsable de délivrer les autorisations de mise sur le marché de véhicules ferroviaires et les certificats de sécurité et d’approuver les projets terrestres en rapport avec le système européen de management du trafic ferroviaire à travers l’Europe.

    Biodiversité – La CE appelle la Roumanie à transposer intégralement dans la législation nationale la Directive européenne sur la conservation des habitats naturels et des espèces sauvages de faune et de flore contribuant à la protection de la biodiversité en Europe. Selon un communiqué de Bruxelles, Bucarest dispose de deux mois pour remédier à la situation, sinon la Commission réagira. La loi roumaine ne prévoit pas de prévisions claires au sujet des habitats naturels. Au terme du Pacte vert européen et de la Stratégie portant sur la biodiversité, il est essentiel que l’UE lutte contre la perte de la biodiversité à travers des scénarios censés refaire les écosystèmes, peut-on lire sur le site de la CE.

    SoNoRo- Le Festival international de Musique de chambre SoNoRo marquera son 15ème anniversaire par une série de concerts transmis en ligne. Du coup, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 9 décembre, l’orchestre donnera plusieurs concerts dans des salles de Bucarest, Brasov, Busteni et Sibiu, sans public, qui seront transmis live sur la plateforme estival.sonoro.ro ou sur les pages facebook de l’Institut culturel roumain ou de Radio Roumanie Musique.

    Météo – En Roumanie, temps instable et en cours de refroidissement. Une vigilance au mauvais temps concerne d’ici dimanche matin le nord, le centre, l’est et le sud-est du territoire. Une alerte à la neige est en vigueur jusqu’à ce soir dans les régions de montagne du nord, centre et sud de la Roumanie. Les températures maximales vont de 7 à 17 degrés. 10 degrés à midi, à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine – 03.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 03.04.2018

    La Justice et la lutte contre la corruption font à nouveau la Une de la presse nationale qui décortique la publication du protocole conclu entre les renseignements et les parquets. Entre temps, la Roumanie demeure intéressante pour les investisseurs qui déplorent toujours l’Etat de l’infrastructure.


  • Le premier chemin de fer des Principautés roumaines : Bucarest – Giurgiu

    Le premier chemin de fer des Principautés roumaines : Bucarest – Giurgiu

    En plein processus de modernisation, les Principautés roumaines inauguraient au milieu du 19e siècle le premier chemin de fer qui reliait la gare de Filaret au port de Giurgiu, soit au total 67 kilomètres. Mais pourquoi a-t-on choisi ce trajet comme premier chemin de fer des Principautés roumaines ? Réponse avec Mircea Dorobantu, directeur du musée des chemins de fer de Bucarest : « A l’époque, soit dans les années 1860, on a pensé construire des voies ferrées dans le sud de Bucarest puisque c’était là que se trouvait la voie commerciale la plus importante : le Danube. Tout comme de nos jours, le fleuve reliait de nombreuses capitales européennes. L’idée de la construction d’un chemin de fer est apparue dès le règne d’Alexandru Ioan Cuza, soit dans les années 1850, mais malheureusement, à l’époque, la Roumanie ne possédait pas de spécialistes dans ce genre de constructions. Les entreprises privées qui possédaient le réseau ferroviaire britannique étaient intéressées par le développement des relations commerciales avec les pays de cette partie de l’Europe. Une de ces sociétés a proposé de construire un chemin de fer entre Bucarest et Giurgiu afin de pouvoir l’exploiter en concession pendant 99 ans. L’entrepreneur John Trevor Barclay est celui qui a construit cette voie ferrée selon des principes typiquement anglais. De nos jours encore, en marchant le long des voies, on peut observer les châteaux d’eau de 1869 : un à la station de Comana et un autre à celle de Giurgiu, près du dépôt de locomotives. On peut y voir encore des plaques d’origine de 1869. »

    La société anglaise « John Trevor Barclay & John Staniforth » a démarré les travaux en 1866 et le 19, soit le 31 octobre 1869, le chemin de fer Bucarest – Giurgiu était inauguré. Les locomotives, les voitures et les wagons étaient évidemment similaires à ceux d’Angleterre, explique Mircea Dorobantu : « Les premières séries de locomotives étaient utilisées pour tirer des trains de voyageurs et de marchandises. Il y avait pourtant une différence entre les deux types. Les locomotives utilisées pour des trains de voyageurs avaient deux essieux moteurs qui mettaient le train en marche à l’aide de roues à grand diamètre. Les locomotives devaient circuler à une vitesse assez élevée pour l’époque, soit 83 km à l’heure. Les locomotives utilisées pour les trains de fret avaient trois essieux moteurs pour pouvoir tirer des rames beaucoup plus lourdes. Un train de voyageurs, par exemple au début des chemins de fer de Roumanie, sur la ligne Bucarest-Giurgiu même, comprenait deux voitures de première classe, deux voitures de deuxième classe, trois voitures de troisième classe et deux wagons à bagages. Tant les voyageurs que le grand public en général étaient souvent terrifiés. Pour eux, voyager avec ce qu’ils appelaient « le carrosse de feu » était une expérience très étrange puisqu’ils étaient habitués aux attelages tirés par des chevaux qui pouvaient contourner les obstacles dans la rue. C’est pourquoi des accidents ont eu lieu. Des trains ont heurté des gens se trouvant sur les lignes ou tout près de celles-ci. C’est pourquoi, avant les tout premiers voyages en train, un homme à cheval filait en avant du train pour annoncer son arrivée en sonnant du cor. »

    Le deuxième chemin de fer à être construit dans les Principautés roumaines traversait la Moldavie, en prolongement d’un chemin de fer existant provenant de l’extérieur des frontières du pays, sur la route Lemberg – Cernauti – Suceava – Roman. Le prolongement roumain commençait à Roman et se poursuivait vers le sud, jusqu’à Bucarest. Mais dans ce cas, le terminus n’était pas la gare de Filaret dans le sud de la capitale, mais une nouvelle gare, érigée sur la route Bucarest – Târgoviste.

    La gare du Nord, qui allait devenir le principal nœud ferroviaire de la capitale, fut inaugurée en 1872. Au début, les gares de Filaret et du Nord ne communiquaient pas, explique le directeur du Musée des Chemins de fer roumains, Mircea Dorobantu :« A compter de 1880, en raison notamment de l’importance des chemins de fer, on a pensé créer une administration unique et très bien organisée. C’est ainsi que les deux gares bucarestoises ont été reliées par un autre chemin de fer. Entre temps, l’Etat roumain a racheté les chemins de fer aux sociétés qui les avaient construites et qui les exploitaient en concession pour les inclure dans un système unitaire, dirigé par une seule et unique administration », conclut Mircea Dorobantu.

  • 23.03.2017

    23.03.2017

    Londres – La police britannique a arrêté ce jeudi sept personnes en lien avec l’attentat près du Parlement de Londres qui a fait trois morts outre l’assaillant, selon un bilan revu a la baisse, et dans lequel la piste islamiste est privilégiée. Les trois victimes sont un policier de 48 ans, un homme d’une cinquantaine d’année et une femme d’une quarantaine d’années. Plusieurs médias britanniques ont fait état d’une opération de police d’envergure à Birmingham, au centre du pays, liée à l’auteur présumé de l’attaque. La deuxième ville du Royaume-Uni est un fief des islamistes britanniques. 7 personnes blessées dans cette attaque sont actuellement hospitalisées dans un état critique. Parmi elles, une jeune Roumanie, fauchée par la voiture de l’assaillant sur le pont de Westminster et qui est par la suite tombée dans les eaux de la Tamise. Bucarest, aux côtés de la communauté internationale, a fermement condamné l’attentat qui a eu lieu dans la capitale britannique.

    Bucarest – Les gouvernements de Bucarest et de Chisinau se réunissent aujourd’hui à Piatra-Neamt, dans le nord-est de la Roumanie. Les délégations dirigées par le premier ministre roumain Sorin Grindeanu et moldave Pavel Filip évalueront l’état des projets communs que les deux pays déroulent actuellement et identifieront de nouvelles initiatives de collaboration. A l’agenda de la réunion : les opportunités d’investissements roumains en République de Moldova, ainsi que les possibilités de poursuivre la collaboration bilatérale dans les domaines informatique, des finances, de la Justice et des Affaires intérieures. « La relation entre la Roumanie et la République de Moldova est spéciale. Nous continuerons à soutenir le développement et la modernisation de la République de Moldova ainsi que son parcours européen » a déclaré M Grindeanu. Les pourparlers avec son homologue moldave, le pro-européen Pavel Filip, se déroulent alors que la semaine dernière le président de la République de Moldova, le socialiste pro-russe, Igor Dodon a effectué une nouvelle visite à Moscou. Le chef de l’Etat moldave souhaite dénoncer les accords d’association et de libre échange avec l’UE et renforcer les relations avec l’Union Eurasiatique, menée par Russie.

    Washington
    69 ministres des Affaires Etrangères, parmi lesquels le chef de la diplomatie
    roumaine Teodor Melescanu ont participé à Washington au premier sommet de la
    coalition internationale de lutte contre DAESH, organisé par l’administration
    de Donald Trump. Le principal objectif de la réunion est l’évaluation des
    progrès réalisés en vue d’arrêter les actions du groupe terroriste de l’Etat
    islamique, avec un accent particulier sur l’assistance humanitaire et les
    mesures de stabilisation post-conflit des zones libérées de sous l’occupation
    djihadiste. Les débats ont été présidés par le secrétaire d’Etat américain Rex
    Tillerson, qui a également annoncé un plan de création de zones provisoires de
    stabilité en Irak et en Syrie, deux nations ravagées par les guerres.
    Auparavant, le président Donald Trump a soutenu à plusieurs reprises l’idée des
    zones sûres en tant que moyen de mettre fin à l’afflux de réfugiés en
    Europe.

    Grève – Retour à la normale du trafic ferroviaire en Roumanie. Mercredi, des protestations spontanées ont eu lieu dans plusieurs gares de Roumanie pour provoquer des retards chiffrés à plusieurs centaines de minutes. Les négociations avec les syndicats des cheminots se poursuivent aujourd’hui au Ministère des Transports. Aujourd’hui c’est le tour des représentants des salariés de la société CFR Calatori/CFR Voyageurs de négocier avec les autorités après un round de négociations déroulé hier avec les syndicalistes de la société CFR Infrastructure. Ils ont obtenu des majorations de salaires et le prolongement des Conventions collectives pour un mois supplémentaire. Les cheminots continueront à recevoir également une série de bonus, des tickets restaurant et des aides sociales.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest financera cette année des projets et des programmes de protection de l’environnement dont la valeur s’élève à 220 millions d’euros. Aux dires du ministre de l’environnement Daniel Constantin, le budget 2017de l’Administration du Fond de l’environnement sera utilisé pour mettre en œuvre 11 mesures parmi lesquelles le programme de renouvellement du parc automobile national, le programme d’encouragement de l’achat de voitures hybrides et électriques, le programme « la maison verte », qui encourage les Roumains à installer des systèmes de chauffage utilisant l’énergie renouvelable, ainsi que le programme de protection des ressources d’eau. Le Fonds de l’environnement financera également le reboisement des terrains dégradés et la reconstruction écologique, ainsi que le programme de gestion des déchets. L’Administration du fond de l’environnement est la principale institution qui assure l’appui financier aux programmes et projets de protection de l’environnement, conformément au principe du pollueur-payeur.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cârstea, (64e au classement WTA) a vaincu Monica Puig du Puerto Rico, 40e mondiale et s’est qualifiée au second tour du tournoi « Premier Mandatory » de Miami, aux Etats-Unis. Dans l’étape suivante de la compétition, Sorana Cârstea rencontrera Anastasija Sevastova, (No 25 WTA). Une autre roumaine, Patricia Tig (no 95 WTA) a également vaincu la Britannique Heather Watson du Royaume-Uni, no 108 mondiale. Dans le prochain round, la sportive roumaine rencontrera Kristina Mladenovici de France, 18e au classement WTA. La meilleure joueuse roumaine du moment Simona Halep doit affronter Naomi Osaka, 48e WTA dans le second tour du même tournoi. Irina Begu, tête de série no 28 affrontera dans la même phase de la compétition Lara Arruabarrena( d’Espagne, 48e WTA).

  • 22.03.2017 (mise à jour)

    22.03.2017 (mise à jour)

    Londres
    – A Londres une attaque terroriste a causé au moins 4 morts et une
    vingtaine de blessés, dont deux Roumains, lorsqu’un homme a lancé sa voiture
    sur la foule devant le Parlement avant de poignarder à mort un policier et d’être
    blessé par la police. « Trois élèves français, qui se trouvaient en voyage
    scolaire, figurent parmi les blessés », a annoncé le porte-parole du
    ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué cité par l’AFP. L’attaque
    a eu lieu en début d’après-midi devant le Parlement de Westminster, en plein
    coeur de Londres, où la Première ministre Theresa May venait de s’exprimer
    devant les députés. Selon plusieurs témoins, l’assaillant présumé a d’abord
    renversé plusieurs piétons sur le pont de Westminster menant au Parlement et à
    Big Ben. Le législatif britannique a suspendu son activité, alors que la première
    ministre Theresa May a convoqué une réunion de crise de son cabinet. Les
    autorités estiment qu’il s’agit d’une attaque terroriste.

    Justice – La grâce n’est pas une solution miraculeuse à même de résoudre à présent et à l’avenir le problème du surpeuplement carcéral, bien que la Roumanie risque une condamnation en ce sens de la part de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. C’est ce qu’a affirmé mercredi le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader. Il participait à Bruxelles à un débat au sujet de la démocratie et de la justice en Roumanie, organisée par la Commission pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures du Parlement européen. A cette occasion M Toader a encore affirmé qu’il avait demandé au Législatif de Bucarest de reporter le projet de loi portant grâce collective de plusieurs peines, pour que le gouvernement puisse prendre des mesures complémentaires. Plusieurs euro – parlementaires roumains et représentants de la société civile de Roumanie se sont également exprimés devant la Commission de Bruxelles. A Bruxelles, le ministre roumain de la Justice s’est également entretenu avec la commissaire européenne à la Justice, Vera Jurova. Ils ont notamment évoqué le prochain rapport de la Commission visant les avancées de Bucarest dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification pour le secteur judiciaire.

    Grève – Une partie des salariés de la société CFR Infrastructure, qui assure la maintenance des voies ferrées roumaines, ont observé mercredi une grève spontanée, qui a arrêté des dizaines de trains dans les gares et retardé de nombreux autres. Les leaders syndicaux ont justifié ce mouvement par l’expiration de la convention collective. Selon eux, l’offre de la direction de majorer le fonds des salaires de 22,5% ne serait pas légale, car le budget de la compagnie n’a pas été avalisé par le gouvernement. Les protestataires réclament de meilleures conditions de travail et le renouvellement des équipements. Les problèmes des employés ont été débattus mercredi par les leaders syndicaux et les représentants du ministère des Transports.

    Médicaments – Après le Brexit, la Roumanie souhaite accueillir le siège de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) qui se trouve actuellement à Londres, a fait savoir mercredi le gouvernement de Bucarest. La ministre chargée des Affaires Européennes, Ana Birchall, a déclaré que l’Exécutif avait déjà approuvé un mémorandum en ce sens. La Roumanie n’accueille aucune agence européenne, bien que 10 ans soient passés depuis son adhésion à l’UE, a encore précisé la ministre. L’Agence Européenne du Médicament compte environ 900 employés et elle est chargée de l’évaluation scientifique des demandes d’autorisation européenne pour le lancement des produits médicaux sur le marché. Selon l’agence Reuters, d’autres Etats membres ont exprimé la disponibilité d’accueillir l’Agence sur leur territoire : le Danemark, la Suède, l’Espagne, la France, l’Irlande et la Pologne. A part la création d’emplois, l’Agence Européenne du Médicament peut aussi devenir un point central pour les produits pharmaceutiques, une des industries les plus importantes en Europe, précise encore Reuters.

    Economie – Les grands groupes internationaux continueront à déplacer leurs unités de production en Roumanie depuis l’Asie, lit-on dans un rapport publié mercredi par la compagnie Price Waterhouse Coopers. Selon celle-ci, le marché local sera à la hausse en 2017 aussi, grâce au processus de consolidation enregistré dans plusieurs domaines, tel celui médical et pharmaceutique, industriel et celui de la grande consommation. Bien que la valeur totale de fusions et des acquisitions ait augmenté de 17% l’année dernière, dépassant les 3,6 milliards d’euros, il est toujours nécessaire d’encourager le milieu des affaires, précise encore l’analyse. Par ailleurs, au cours des deux premiers mois de cette année, les Roumains ont créé plus de 17.000 nouvelles sociétés, un chiffre de 11% inférieur par rapport à celui de l’année précédente, a fait savoir mercredi le Registre du Commerce de Bucarest.

    Renseignements extérieurs – Le président roumain Klaus Iohannis a fait savoir qu’il allait se consulter avec la majorité parlementaire formée du Parti Social-Démocrate et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates au sujet de la nomination d’un nouveau chef du Service des renseignements extérieurs. Klaus Iohannis s’est dit content de l’activité du directeur par intérim des Services, Silviu Predoiu, mais il a insisté sur le fait que l’institution avait besoin d’un chef civil. Ces déclarations ont été faites dans le contexte où, toujours ce mercredi, le plénum réuni du Parlement a pris acte de la démission de Mihai Razvan Ungureanu du poste de directeur Service des renseignements extérieurs et déclaré vacant le poste en question. Ancien premier ministre et ministre des AE, Mihai Razvan Ungureanu a démissionné en septembre dernier.

    Météo – Le temps restera au beau fixe en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert par endroits sur l’ouest et le nord du pays. Les températures maximales iront jusqu’à 24 degrés.

  • 22.09.2015

    22.09.2015

    Conseil – Le vice premier ministre et ministre de l’Intérieur de la Roumanie, Gabriel Oprea, participe mardi à Bruxelles au Conseil extraordinaire « Justice et Affaires intérieures » consacré à la crise des réfugiés. La Roumanie soutient l’idée de la répartition des personnes en besoin de protection internationale, mais elle maintient sa position concernant le nombre d’immigrants qu’elle peut accueillir, soit 1.785 personnes. En cas de vote, Bucarest se prononcera contre la proposition de la Commission européenne concernant les quotas obligatoires de réfugiés, a déclaré l’officiel roumain. Un sommet extraordinaire de l’UE se tiendra mercredi sur le même thème. Des centaines de milliers de réfugiés sont arrivés ces dernières années dans les pays membres de l’UE, en provoquant la plus grave crise des migrants depuis la Deuxième Guerre Mondiale.

    Réunion
    Une séance commune des gouvernements de la Roumanie et de la
    République de Moldova a lieu ce mardi à Neptun, station sur la côte roumaine de
    la mer Noire. A l’agenda des pourparlers figurent notamment la mise en place de
    projets communs à l’aide d’un financement non-remboursable d’une centaine de
    million d’euros accordé par les autorités de Bucarest. Les domaines envisagés
    sont l’infrastructure énergétique et des transports, le contrôle
    sanitaire-vétérinaire, la protection de l’environnement et la santé. Les
    discussions aborderont également la situation financière difficile que traverse
    actuellement la République de Moldova, les initiatives du cabinet de Chisinau
    en vue de l’assainissement et de la stabilisation du secteur bancaire et de la
    conclusion d’un accord avec le FMI. Par ailleurs, la partie roumaine doit
    réaffirmer son soutien ferme au parcours européen de la République de
    Moldova.

    Grève – Une grève japonaise des cheminots est en cours aujourd’hui et demain dans le secteur ferroviaire de Roumanie. Les protestataires réclament la signature d’une Convention collective d’ici le 30 septembre au plus tard et une hausse salariale d’au moins 10%. Les syndicalistes revendiquent aussi des tickets restaurant pour toutes les journées de travail, des tickets de vacances à partir du 1 janvier 2016 et la mise en place d’une politique de gestion du personnel censée assurer le bon fonctionnement du secteur. Mercredi, les syndicats des cheminots décideront s’ils déclencheront la grève générale à partir du 1 octobre.

    Rugby –
    La Roumanie s’apprête à affronter demain la France dans son premier match de la
    Coupe du monde de rugby au stade olympique de Londres. Dans la poule D, les
    joueurs roumains rencontreront le 27 septembre, à Wembley, la sélection
    irlandaise, puis les Canadiens le 6 octobre, à Leicester et finalement, les
    Italiens, le 11 octobre au stade d’Exeter. Les rugbymen roumains, dont le surnom
    sportif est « les Chênes », ont été présents à toutes les éditions de la Coupe
    du monde, sans jamais se hisser à une phase supérieure.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, numéro 2 dans le classement WTA, s’est qualifiée ce mardi au deuxième tour du tournoi WTA de Guangzhou, en Chine, après une victoire devant la Croate Petra Martici. Halep rencontrera au second tour la Hongroise Timea Babos, 76ème WTA. L’Open de Guangzhou est le premier tournoi de Halep après son élimination de l’US Open. Par ailleurs, une autre Roumaine, Monica Niculescu est qualifiée au deuxième tour du tournoi de Chine, après une victoire sur Iulia Putintzeva de Kazakhstan. La Roumaine s’apprête à rencontrer la Suédoise Rebecca Peterson.