Tag: chiens

  • 07.08.2021 (mise à jour)

    07.08.2021 (mise à jour)


    Diplomatie – Le ministre roumain des
    Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a salué la déclaration commune adoptée
    vendredi par ses homologues des États membres du G7 qui condamne l’Iran pour l’attaque
    perpétrée contre le pétrolier Mercer Street la semaine dernière. L’attaque au
    drone en mer d’Oman a coûté la vie à deux membres d’équipage, un Britannique et
    un Roumain. Les signataires de la déclaration ont condamné l’acte, qu’ils
    considèrent comme délibéré, ciblé et une violation évidente du droit
    international. L’Iran menace la paix et la sécurité internationales et toutes
    les preuves disponibles montrent que le pays est à l’origine de l’attaque,
    estiment les membres du G7. Téhéran a démenti toute implication.








    Coronavirus – Les règles de voyage
    changent à nouveau, à partir de dimanche 8 août, pour les personnes arrivant en
    Roumanie. La France et l’Islande entrent sur la liste rouge dressée par les
    autorités roumaines – soit les Etats considérés à risque épidémiologique élevé
    par rapport à la pandémie de coronavirus. Les personnes non-vaccinées
    contre la Covid-19 arrivant en Roumanie depuis la zone rouge sont placées automatiquement
    en quatorzaine. Elles ont toutefois la possibilité d’effectuer un test Covid huit
    jours après l’entrée en quatorzaine et, s’il est négatif, sortir au bout de dix
    jours. Les enfants de moins de trois ans sont exemptés de cette obligation,
    tout comme les enfants âgés de 3 à 16 ans munis d’un test PCR négatif. Les
    personnes qui restent moins de trois jours en Roumanie sont également exemptés
    de la quatorzaine.

    Samedi, les autorités roumaines ont annoncé 255 nouveaux cas
    de contamination au Sars-Cov-2 sur 30 000 tests effectués et huit décès des
    suites de l’infection. 540 malades sont hospitalisés, dont 73 en réanimation. Samedi
    toujours, trois chiens dressés pour détecter l’infection au nouveau
    coronavirus ont dépisté trois personnes infectées parmi les quelques 150
    passagers d’un vol qui a atterri à Sibiu, au centre de la Roumanie, en
    provenance de Madrid, en Espagne. L’aéroport de Sibiu est en train de dérouler
    un programme pilote en Roumanie avec des chiens dressés à dépister la Covid-19.




    Incendies – Le ministère roumain des
    Affaires étrangères invite les personnes voyageant en Grèce, destination touristique
    très prisée par les Roumains, à la vigilance en raison des phénomènes
    météorologiques extrêmes qui favorisent et alimentent les incendies. Des
    dizaines de feux de forêt sont toujours actifs dans le Péloponnèse et sur l’île d’Eubée. Des
    milliers de personnes ont été évacuées, au moins deux sont décédées et l’air
    est quasiment irrespirable à Athènes à cause de la fumée. Les efforts faits pour
    maîtriser les flammes sont impressionnants, plusieurs pays venant en aide à la
    Grèce : la France, la Suisse, Chypre, la Suède, l’Ukraine, Israël, la
    Croatie. La Roumanie a elle aussi envoyé 112 pompiers et 23 véhicules pour prêter
    main forte.


    En Turquie aussi
    les équipes d’intervention continuent la lutte contre les incendies. Il s’agit
    des feux les plus destructeurs que le pays a connu dans la dernière décennie.
    Au moins huit personnes sont décédées et 100 000 hectares de forêts et de
    terres agricoles ont été détruits.






    La Macédoine du
    Nord est elle aussi confrontée à des violents feux de forêt. Deux aéronefs des
    Forces aériennes roumaines, avec 15 militaires à bord, viennent en aide aux
    forces d’intervention macédoines qui luttent contre les flammes depuis
    plusieurs jours. Il s’agit d’un C-27 J Spartan adapté à la lutte anti-incendies
    et d’un C-130 Hercules qui peut offrir du soutien logistique. C’est la deuxième
    mission internationale de ce type pour les aéronefs militaires roumains, après
    une première mission en Grèce en juillet 2018.








    Météo – Les températures sont remontées
    légèrement en Roumanie, et iront dimanche, pour les maximales, de 24 à 36°C. Le
    vent sera faible à modéré, avec quelques intensifications sur les crêtes des
    montagnes. Le temps devrait rester stable durant tout le début de la semaine
    prochaine, avec des températures comprises dans les moyennes de saison.



  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – L’animal préféré des Roumains

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – L’animal préféré des Roumains

    Selon un sondage en ligne sur un site spécialisé, et auquel ont répondu plus de 15.500 personnes, la moitié des Roumains vivant en milieu urbain ont des animaux de compagnie. Selon les résultats, plus de 33% des Roumains propriétaires d’animaux de compagnie ont seulement des chiens, alors que 27% ont seulement des chats. L’enquête indique que 14% des Roumains du milieu urbain possèdent tant des chiens que des chats. Vous l’aurez compris, les chiens occupent la première place dans les préférences de nos compatriotes, et c’est aussi le cas à l’échelle mondiale, depuis la nuit des temps.

    Le chien est connu pour la première fois en Eurasie, voici environ 13.000 ans ; ce descendant du loup gris a peut-être été le premier animal domestiqué et utilisé pour la chasse. Des restes de chiens domestiqués ont été retrouvés en Sibérie et en Belgique ; ils dataient d’il y a 33.000 ans. Le lien avec les animaux de compagnie est vraiment spécial ; le chien est considéré comme l’ami le plus loyal de l’homme. C’est aussi une histoire d’amour, de courage, de sacrifice et de confiance. Selon le psychologue américain Scott Wilson, professeur au Teachers College de la Columbia University, « nous aimons les chiens plus que les humains parce que les quadrupèdes n’ont pas autant d’attentes de nous. Ils nous aiment, c’est tout. Ils ne nous déçoivent pas et ne nous blessent pas ». Les perruches et les perroquets arrivent ensuite dans les préférences des Roumains, avec environ 22%, et dans ce classement on retrouve aussi les poissons (9%) et les lapins (5%).

    Pour revenir au chat, il semble qu’il soit connu depuis 9.000 ans dans le monde. Au fil de l’histoire, les chats ont même été divinisés, comme par exemple dans l’Ancienne Egypte. Plein d’affection et d’énergie, intelligent et grand amateur d’interaction, très adaptable et dévoué, le chat est un excellent compagnon pour les humains. De nombreuses études indiquent qu’avoir un chat comme animal de compagnie améliore l’état psychique et aide à lutter contre le stress et la dépression du maître. Il n’est donc pas étonnant que 27% des Roumains choisissent les chats comme animaux de compagnie. Leur motivation ? La beauté et le charme de ces créatures. Là encore, les motivations des Roumains rejoignent celles des autres habitants de la planète. Il existe actuellement une soixantaine de races de chats.

    Quant à la préférence pour les poissons, elle est tendance. Pour ce qui est des lapins – comme ils sont tellement mignons, les petits les adorent. C’est pourquoi ils se voient souvent offrir un lapin en cadeau.

    Toutefois, les propriétaires d’animaux de compagnie doivent s’assurer que leurs amis sont en bonne santé. Les Roumains propriétaires d’animaux de compagnie visitent en moyenne 8 fois par an les cabinets vétérinaires pour des soins ou pour s’assurer que leur ami est en bonne santé. A cet effet, 47% des Roumains vaccinent leur animal de compagnie, 25% des propriétaires de chiens les emmènent aux salons de beauté pour chiens, et même 15% des propriétaires de chats !

    Si on parle tendances, on peut même dire qu’il existe des chiens et des chats très connus sur Internet, certains même dans le Livre des Records. C’est le cas de JiffPom, un chien qui a 9,8 millions de suivants sur Instagram. Le célèbre couturier Karl Lagerfeld a légué une partie substantielle de sa fortune à Choupette, sa chatte. Le chien a même sa journée internationale, célébrée le 26 août. Le chat n’est pas en reste ; on l’adore tous les jours, mais officiellement on le fête le 8 août. Tous ceux qui ont un animal de compagnie savent combien important le rôle de ce dernier est dans leur vie. Considérez d’adopter un animal de compagnie ! Vous ne le regretterez pas. Et j’en sais quelque chose, puisque j’ai adopté un chat. Noir. La vie en famille s’est considérablement améliorée depuis.

  • « Stage dogs » : Marcel Iureş şi Florin Piersic Jr. dans   un spectacle-rencontre

    « Stage dogs » : Marcel Iureş şi Florin Piersic Jr. dans un spectacle-rencontre

    « Être acteur : voilà une occupation magnifique. Terrible. Superbe. Ridicule. Formidable. Horrible. Exaltante. Pénible. C’est un peu ça, « Strage Dogs » et il y a des chances que le courant soit plus impétueux que jamais. » C’est ainsi que Florin Piersic Jr. présente le spectacle dont il est l’auteur et le metteur en scène, et qui marque la première rencontre sur scène de deux acteurs très connus, talentueux et charismatiques : Marcel Iureş şi Florin Piersic Jr. « Stage dogs » (« Chiens de scène ») est une production du Théâtre Act. Créé il y a une vingtaine d’années, Act est le premier théâtre indépendant de la Roumanie post communiste à disposer de sa propre salle de spectacles.

    Inspiré de la pièce « Une vie au théâtre » de David Mamet, « Stage dogs » est une porte qui s’ouvre sur les coulisses du spectacle de théâtre : « Réjouissez les gens. Faites-les pleurer, faites-les rire, emmenez-les loin, faites-les oublier, mais ne leur mentez jamais ! » Ces mots, écrits par Piersic Jr., sont prononcés par Marcel Iureş vers la fin du spectacle et leur impact sur le public est si puissant, qu’il est difficile de les oublier. Nous avons demandé à Marcel Iureş si c’était facile ou difficile pour un acteur de ne pas mentir au public. « Ça, personne ne le sait. Il y en a beaucoup qui font semblant. Même là, ils font semblant, dans leur désir de tirer les choses au clair, de tirer une conclusion. Sauf que c’est un métier sans conclusions. Ce qui fascine, dans ce spectacle, tel qu’il a été écrit par Florin et que nous le jouons, c’est le fait qu’il jette une lumière dans ce fossé obscur. D’un côté du fossé se trouve le besoin de l’être humain de créer des légendes, d’inventer – on est artiste, quoi ! Il y a beaucoup de mystères, plus ou moins justifiés, et on a sa propre notoriété, sa propre célébrité. Comme Florin le dit à un moment donné : nous montons sur scène comme de pauvres schizophrènes, tous tremblants ; nos plombs sautent sur scène et notre ADN est grillé… Nous avons l’impression d’être quelqu’un en nous faisant passer pour quelqu’un d’autre. Nous tremblons de tous nos membres et nous subissons de petits infarctus, mais nous les subissons tous les soirs. En fait, nous avons la frousse. »

    Le texte de « Stage dogs » (« Chiens de scène ») est conçu comme une histoire qui retrace l’évolution des rapports entre l’acteur « monstre sacré » et le jeune acteur. De quels besoins, de quels désirs, de quelle quête intérieure est née cette tentative de dévoiler le spectacle de la vie dans les coulisses d’un spectacle de théâtre ? Florin Piersic Jr. : « Ce sont des choses qui viennent apaiser un peu cette zone du théâtre où des gens montent sur un piédestal et vous regardent, fiers, de là-haut. Nous devons nous le rappeler. Car la magie du théâtre fonctionne, en effet, ça dépend de ce que l’on met en lumière… ça dépend de beaucoup de choses, en fait. Pourtant, les acteurs sont des êtres très fragiles et très malheureux, qui ont un bagage normal de problèmes réels et un bagage immense de problèmes imaginaires – ceux de leurs personnages. Or, ces bagages, ils ne cessent de les porter et c’est ce qui les rend spéciaux. Pourtant, je pense que certaines répliques de ce spectacle sont nécessaires, on doit les faire entendre, pour équilibrer la balance. Un enthousiasme exacerbé n’est pas sain. Et je parle de l’enthousiasme des spectateurs vis-à-vis des acteurs. En effet, l’acteur a un charisme. On a l’impression qu’ils sont des surhommes. Pourtant, ils sont, eux aussi, des êtres humains et c’est ce que le spectacle veut montrer. »

    Nous nous sommes entretenus avec Marcel Iureş et Florin Piersic Jr. après le spectacle présenté au Festival international de théâtre nouveau d’Arad (ville sise dans l’est de la Roumanie). Joué pour la 20e fois depuis sa première au mois de mars, « Stage dogs » y a fait salle comble, ce qui arrive à chaque fois. Les gens viennent-ils seulement pour voir les deux acteurs ou le texte touche-t-il aussi leur cœur ? Florin Piersic Jr : « Je me suis demandé, à un moment donné : qui une telle pièce allait-elle intéresser ? Nos collègues, les gens de théâtre, seront-ils les seuls intéressés ? Ou bien les critiques de théâtre, les théâtrologues ? Et je commence à découvrir avec stupeur que ce monde caché, ce monde des coulisses et des loges peut intéresser aussi longtemps que les gens s’identifient avec les comédiens. Ils reconnaissent en eux leurs propres émotions, leurs propres sentiments. Et ils disent : oui, cela est possible. Et puis, l’auto-ironie est une arme très efficace dans un spectacle. »

    Puisque « Stage dogs » nous ouvre la porte des loges d’acteur, entrons aussi, pour quelques instants, dans les coulisses des répétitions, pour apprendre comment Florin Piersic Jr et Marcel Iureş ont préparé ce spectacle. Ils nous le racontent, eux-mêmes. Florin Piersic Jr de dire : « Ce qui a été vraiment incroyable, pendant les répétitions, c’était ce rire qui guérit, qui nous a toujours accompagné, les histoires que nous nous sommes racontées, des choses liées à ce que nous étions en train de jouer, des choses qui nous rappelaient combien, en fait, les acteurs sont des êtres humains, combien ils sont de ce monde. Nous nous sommes raconté tellement de choses et nous étions tellement heureux ! Et cela se reflète dans le spectacle, ça aide, car le spectacle est, en grande mesure, une comédie. Tout comme la vie. Je ne crois plus au drame qui ne contient pas une petite touche comique. Tout comme la vie. »

    Et Marcel Iureş d’ajouter : « Ce spectacle a été une expérience de vie, une rencontre ; on n’est pas passé l’un à côté de l’autre. Car on peut mimer ou détruire une relation pour garder sa gloire, la légende. C’est stupide. L’idée de nous engager dans cette guerre des célébrités, des noms et des renommées est terrible. Je n’y crois pas. Je crois, au contraire, à une fusion, car, finalement, on se fond l’un dans l’autre, l’un devant l’autre. Ce sont là de grands mots, mais c’est dans cette direction qu’il faut orienter ses efforts. C’est l’effort fondamental des acteurs qui se rencontrent. C’est ça, la collaboration. On peut se tendre la main, comprendre l’autre. Plus de honte, plus de fausse pudeur. Au théâtre, quand on travaille, on se dénude, pour ainsi dire. Enfin, celui qui peut... » (Trad. : Dominique)

  • René Pigeard (France): Le problème des chiens errants à Bucarest – résolu?

    René Pigeard (France): Le problème des chiens errants à Bucarest – résolu?

    Il suffit de se promener dans les rues de la ville pour constater que la réponse est non. Certes, il n’y en a plus autant, mais je dirais que c’est un cercle vicieux. Voici un certain nombre d’années, la gestion des chiens errants a été attribuée aux municipalités, et depuis, les organisations pour la protection des animaux et ces dernières se font la guerre. Le législateur souhaitait mettre de l’ordre et améliorer la vie des animaux errants. En fait, cela a donné naissance à une sorte de mafia des animaux errants. Vu que les équarrisseurs sont payés au nombre d’animaux capturés, et sont parfois en collusion avec les personnels des municipalités, qui sont censés les compter. Comme il y en a plus sur le papier qu’en réalité, un grand nombre est euthanasié sous prétexte de maladie ou d’invalidité, cette procédure étant elle aussi fictive, mais rémunérée. Les équarrisseurs sont intéressés à collecter le plus grand nombre de chiens, dont même les animaux des gens. Les propriétaires préfèrent leur donner de l’argent pour récupérer leur animal tout de suite plutôt que de suivre une procédure longue et compliquée. Une fois capturés, les chiens sont entassés dans des véhicules les uns sur les autres, pour économiser les courses et le carburant. Ils arrivent dans les refuges dans de piètres conditions. Les abris publics sont financés selon le nombre d’animaux accueillis. Là, ces derniers meurent souvent de faim et de soif, explique un médecin à l’agence de presse de la Radio. Les animaux doivent être marqués, stérilisés et réinsérés — c’est ce qui est prévu dans ce parcours, en Roumanie. Seulement, les deux premières activités présupposent des espaces appropriés, des vétérinaires (qui en fait n’existent pas), et aussi des coûts élevés. L’obligation de stériliser les animaux sous peine d’amende de 2500 euros, dans un pays où le salaire moyen est de 450 euros, fait que les gens ne se permettent ni de faire stériliser leurs animaux, ni de payer l’amende, et alors ils les abandonnent dans la rue. Une estimation fait état de 500.000 chiens errants en Roumanie. La Roumanie a alloué en 8 ans 35 millions d’euros pour résoudre le problème des chiens errants. Pourtant, ils continuent d’exister parce que certains ont tout intérêt à pérenniser leurs gains. Voilà un peu la situation en résumé.

  • Nouari Naghmouchi (Alérie) – Le chien ou le chat: quel est l’animal domestique préféré des Roumains?

    Nouari Naghmouchi (Alérie) – Le chien ou le chat: quel est l’animal domestique préféré des Roumains?

    Eh bien, en cherchant une réponse à cette question, je n’ai trouvé que des statistiques remontant à 2015. Selon une étude publiée début 2016 et analysée par le journal Romania Libera B, 48% des Roumains du milieu urbain ont des animaux de compagnie : 65% d’entre eux ont opté pour des chiens et 52% – pour des chats. Evidemment, certains ont un chat et un chien dans leur appartement.

    En fait le score est très serré, car on recensait environ 4 millions de chiens et 4 millions de chats en tant qu’animaux de compagnie en Roumanie. S’y ajoutaient environ 2 millions de poissons, lit-on sur un site spécialisé qui cite le quotidien Ziarul Financiar. Mais les poissons sont devancés par les perruches, car, selon l’étude de l’année dernière, 11% des Roumains en possédaient au moins une. 10% avaient préféré les poissons et 4% … les lapins. Selon la même recherche, l’animal préféré des familles plus nombreuses, à savoir qui ont au moins 4 membres, préfèrent les chiens, lit.

    Les enquêtes se penchent aussi sur le comportement des propriétaires des animaux de compagnie. Ils se procurent la nourriture et les accessoires pour les animaux dans les hypermarchés (63%), alors que 46% optent pour les petits magasins de quartier. Seuls 25% des propriétaires d’animaux de compagnie visitent les grands magasins spécialisés.

    Quant aux vétérinaires, les Roumains y emmènent leurs chiens et chats environ 6 fois par an, pour les faire vacciner ou déparasiter, pour des urgences médicales, des contrôles de routine, des services de toilettage ou bien pour se procurer des médicaments. Toutefois, côté nourriture, une autre étude constate que seulement la moitié des Roumains achètent de la nourriture spécialisée. En même temps, les propriétaires de chats paient un prix en moyenne 3 fois plus élevé par rapport à ceux de chiens.

    Néanmoins, le secteur de la nourriture destinée aux animaux de compagnie ne cesse de se développer et d’attirer de nouveaux clients. Les compagnies du domaine se multiplient elles aussi et les produits se diversifient. Voilà donc, chiens et chats se disputent la première place au cœur des Roumains, qui font tout pour traiter leur petits amis à quatre pattes comme de véritables rois.

  • «Dogs» («Chiens») – un film de Bogdan Mirica

    «Dogs» («Chiens») – un film de Bogdan Mirica

    Récompensé à la 69e édition du Festival de Cannes du prix FIPRESCI de la
    critique dans la section «Un certain regard» et primé du grand Trophée
    Transilvania lors de l’édition 2016 du Festival international du film TIFF, le
    long métrage a également décroché deux prix lors du Festival du film de
    Sarajevo. L’action se passe dans l’est de la Roumanie, près de la frontière
    ukrainienne. Après avoir hérité des terrains de son grand-père décédé il y a
    peu de temps, le jeune Roman retourne dans un petit village isolé de la
    Dobroudja afin de vendre ces terres. Mais peu à peu il se trouve au cœur d’une
    série d’événements bien étranges. La menace flotte dans l’air et Roman va se
    retrouver impliqué malgré lui au sein d’un trafic de braconniers qui sévit sur
    ses terres. Le réalisateur Bogdan Mirica signe aussi bien la réalisation que le
    scénario de ce film qui, affirment les critiques, tourne un peu le dos à la
    Nouvelle Vague roumaine.




    Bogdan Mirica: « Personnellement, je remarque une répartition non
    justifiée des films en deux catégories: les films d’art et ceux grand public.
    Je vous signale que l’on retrouve pas mal de personnes qui qualifient les films
    d’art comme étant ennuyeux, tandis que les autres sont traités de superficiels.
    Je trouve ça totalement faux, puisque je connais pas mal de films applaudis par
    la critique et qui, en même temps, ont cartonné auprès du public. Du coup,
    permettez-moi de vous dire qu’au lieu de nous limiter à des catégories, mieux
    vaut être sincères envers nous -mêmes et voir à quoi cette démarche mène. Plus
    qu’une position de top au box office roumain et international, moi, je voudrais
    un maximum de spectateurs qui résonnent avec mon film».





    « Faire des commentaires sociaux au sujet de la Roumanie
    contemporaine, cela ne m’intéresse pas du tout. C’est sur les typologies que
    j’aime bien m’attarder»
    affirme Bogdan Mirica qui avoue que son film s’inspire
    de certaines impressions de son enfance.

    Bogdan Mirica: «Il n’est pas question d’observations majeures, mais plutôt de mes
    émotions. Mon enfance, je l’ai passée à la campagne où je fus témoin de
    plusieurs événements dont certains vraiment brutaux et arbitraires. Or
    l’arbitraire, quand il s’associe à la violence, cela fait vraiment peur. Du
    coup, impossible à en déterminer la cause ou à prévoir la suite. Or, cette
    incertitude et une certaine typologie humaine m’ont obsédé pas mal d’années
    avant de me rendre compte qu’elles représentent un potentiel que je pourrais
    transposer au grand écran. Quand on fait un film indépendant, il faut être
    parfaitement conscient que le projet risque de s’étaler sur des années. Il faut
    donc être sûr et certain de ne pas s’en lasser. Pour ma part, j’ai senti assez
    d’émotion pour développer ce projet sans rendre les armes devant les
    inconvénients qui allaient surgir».





    Bogdan Mirica m’a appris
    un nouveau terme artistique «plus contenu», affirme le comédien Gheorghe Visu
    dans la distribution du film «Dogs». D’ailleurs, au moment où il a écrit le
    scénario, Mirica a pensé à deux comédiens pour deux des rôles principaux:
    Gheorghe Visu et Vlad Ivanov.

    Bogdan
    Mirica : «Les discussions que j’ai menées avec les comédiens ont porté plutôt
    sur l’univers que je voulais créer que sur leurs personnages. Je voulais d’un
    univers théâtral et poétique qui provoque de la nostalgie sans correspondant
    dans la réalité de tous les jours. Mon film ne se caractérise pas par un
    registre réaliste. La façon dont mes personnages parlent, se taisent ou entrent
    en contact les uns avec les autres n’est pas réaliste. Ce qui a fait que j’ai
    dû parler à mes acteurs pour leur faire comprendre l’ambiance que je voulais
    créer et la cohérence stylistique dont je rêvais. C’est pourquoi Gheorghe Visu
    a invoqué ce mot, «contenu». En tant que réalisateur, on dispose de pas mal
    d’outils et un comédien comme Gheorghe Visu impressionne par la présence
    physique. Il a une certaine auréole. Il suffit de le regarder se tenir debout.
    Or avec un tel comédien, on risque d’avoir un jeu redondant. Il était donc
    nécessaire que j’arrive à calibrer les choses pour être sûr d’approcher le plus
    possible ma vision».





    Le long métrage de Bogdan Mirica a été sélectionné
    par de nombreux festivals internationaux en Finlande, en Norvège, au Canada, en
    Pologne, Israël, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, en Suède, aux
    Etats-Unis et en Italie. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Les réalisateurs Cristian Mungiu et Bogdan Mirică

    Les réalisateurs Cristian Mungiu et Bogdan Mirică

    Le cinéma roumain sest fait remarquer, cette année aussi, au Festival international du film de Cannes, où il a été représenté par cinq productions: le long-métrage “Sieranevada”, de Cristi Puiu, le court-métrage “4:15 P.M. La fin du monde”, écrit et réalisé par les débutants Cătălin Rotaru et Gabi Virginia Şarga, le court-métrage décole “Tous les fleuves vont à la mer “, produit par lUNATC, réalisé par Alexandru Badea et présenté dans la section Cinéfondation, et les deux productions entrées au palmarès – “Baccalauréat” (prix de la mise en scène pour Cristian Mungiu) et “Chiens”, de Bogdan Mirică, récompensé du prix de la critique internationale FIPRESCI de la section “Un Certain Regard”. Cristian Mungiu est déjà bien connu sur la Croisette, où trois de ses quatre longs-métrages ont reçu des récompenses: “4 mois, 3 semaines et deux jours” a eu la Palme dOr, en 2007; “Au-delà des collines” a été distingué, en 2012, du prix du meilleur scénario et du prix dinterprétation féminine pour le travail des comédiennes Cristina Flutur et Cosmina Stratan; enfin, cette année, Cristian Mungiu sest vu attribuer le prix de la mise en scène, ex-æquo avec le Français Olivier Assayas, récompensé, lui, pour le film “Personal Shopper”.





    Une reconnaissance méritée et qui lhonore, considère Cristian Mungiu, dautant plus quelle saccompagne de lappréciation du public, notamment celui de létranger et de la diaspora roumaine, car, ajoute le réalisateur roumain au nom de tous ses collègues, “il arrive souvent que nous soyons plus connus et plus respectés dans dautres pays quen Roumanie”.





    Ce sont, dailleurs, les préférences du public qui pèsent sur le choix du sujet de ses films, fait savoir Cristian Mungiu: “Cest un croisement de ce qui mintéresse et mémeut personnellement avec ce qui, je crois, a un impact aussi sur le public. Cest à partir de là que jessaie de construire un film qui ne soit ni un cours de sciences-po ni un commentaire social, mais seulement un produit cinématographique avec action, histoires… Si je prends lexemple de “4 mois, 3 semaines et deux jours”, je nai jamais voulu en faire un film qui condamne le communisme, je ne me suis jamais proposé de revisiter lépoque pour en extraire une chronique des dernières années du régime communiste. Jai juste raconté une histoire que je connaissais. Le plus important cest que les gens se rendent compte quils sont en train de regarder un film. Si, en plus des émotions éveillées par tout produit artistique, le film leur pose aussi des questions… ben, tant mieux”.





    “Baccalauréat”, la production la plus récente signée par Cristian Mungiu, non seulement pose des questions, mais touche un point douloureux de la société roumaine: la corruption. Elle renvoie aussi au premier film de Mungiu, “Occident”, une comédie sur le dilemme des jeunes de partir à létranger ou de rester au pays, sortie en 2002. “Baccalauréat” parle de ceux qui sont restés et qui sont confrontés aujourdhui au même dilemme du départ de leurs enfants.



    Est-ce un cycle qui se referme? Cristian Mungiu: “Je serais heureux que ce cycle se referme. Mais je crois que, malheureusement, il nen est pas encore là et que nous le passerons à nos enfants. Javoue que, 15 ans après “Occident”, je ne mattendais pas à ce quon soit là. Je ne pensais pas reprendre ce thème, jespérais voir les choses évoluer différemment. Cette fois-ci, jai approché le thème sous un autre angle, celui dun parent qui a beaucoup plus de soucis quil y a 15 ans, quand nous pensions pouvoir changer le monde dici. Aujourdhui, quand je réfléchis aux conseils que les parents devraient donner à leur progéniture, je me rends compte que nous navons pas progressé comme je le souhaitais et quil est difficile de donner des conseils ou de prendre des décisions. Cest ce qui ma poussé à revisiter ce thème qui préoccupe de nombreux parents de ma génération.”







    Bogdan Mirică a été présent à lédition 2016 du Festival de Cannes avec son premier long-métrage, “Chiens”, désigné meilleur film de la section “Un certain regard” par le jury de la critique internationale FIPRESCI. Bogdan Mirică, qui a débuté comme réalisateur en 2010, avec le court-métrage “Junkie”, avouait avoir découvert le cinéma à lâge de 30 ans, quand il avait commencé à écrire des scénarios. Alors, il nous a semblé tout à fait naturel de lui demander ce qui est plus important dans un film – lhistoire ou linnovation purement cinématographique?




    Bogdan Mirică : “Dans mon film, cétait mon choix de reléguer lhistoire au second plan, parce quil nest pas très difficile décrire une histoire cohérente du début à la fin. Moi, jai voulu maventurer sur le terrain des sensations et proposer un film qui frappe au plexus solaire, pas forcément par lhistoire racontée, mais par lensemble, par latmosphère. Mais quand je dis que la narration est secondaire, cela ne veut pas dire quelle est débile, mais quelle a des ellipses, des tranches qui ne vont pas jusquau bout, mais que le spectateur peut boucler, sil est observateur.”







    Scénariste de ses propres productions, Bogdan Mirică affirme que tout nouveau film part dun mélange de sensations, avant dêtre mis sur papier. Cest ce qui est arrivé avec le long-métrage “Chiens”: “Jécris à partir dun sentiment, dune émotion plutôt confuse, et puis, les choses commencent à sordonner et je crée une histoire autour de cette émotion. Dans ce cas précis, cétaient des souvenirs denfance, quand jai passé plusieurs étés chez ma grand-mère, à la campagne. Cest là que jai assisté, des fois, à des conflits, certains assez agressifs, entre des gens du coin. Des années plus tard, je me suis rendu compte que ce qui avait effrayé lenfant que jétais ce ne fut pas la manifestation de la violence mais son caractère arbitraire. Mon film part dune réalité roumaine, mais je nai pas eu en tête de reconstituer cette réalité. Ce nest pas un film réaliste, les personnages parlent presquen paraboles, le temps du film est une licence poétique. On ma dailleurs dit que cest une atmosphère quasi tchékhovienne. Mais si, à lavenir, je sens que ces artifices sont un fardeau et que je dois être plus près de la réalité, je le ferai… probablement.”




    Quels que soient ses futurs choix, Bogdan Mirică a fait un début prometteur. Comme ce fut également le cas de Cristian Mungiu, qui vient dêtre invité à rejoindre les membres ayant le droit de voter, de lAcadémie du film des Etats – Unis. (Trad.: Ileana Taroi)

  • 16.12.2015 (mise à jour)

    16.12.2015 (mise à jour)

    Budget – Le gouvernement que je dirige veillera à ce que le budget sur 2016 soit mis en place d’une façon transparente, efficace et surtout prudente afin d’écarter le risque de dérapages, a précisé mercredi, le premier ministre roumain, Dacian Ciolos au plénum du Parlement. La déclaration a été faite à l’issue de l’adoption par le Législatif des projets des projets des lois du Budget de l’Etat et de la sécurité sociale en 2016. A parler des recettes budgétaires envisagées de 800 millions d’euros de plus par rapport à 2015, Ciolos a déclaré que le gouvernement se propose de simplifier le processus de collecte dans le respect des citoyens et des agents économiques. Quant aux dépenses budgétaires de 13 milliards de plus à celles sur 2015, le cabinet Ciolos envisage de décourager le gaspillage à travers une meilleure transparence des acquisitions publiques, la réforme et la diminution des pertes dans les compagnies publiques et un plus d’efficacité dans l’administration publique. Le projet de budget 2016 table sur un déficit de 3% du PIB et repose sur une croissance économique de 4,1%.

    Révolution- Le Parlement roumain se réunira en séance solennelle le 21 décembre pour marquer les 26 années écoulées depuis la Révolution anticommuniste de 1989, a fait savoir mercredi le vice-président du Sénat, Ioan Chelaru. Le 16 décembre 1989 la révolte anti-communiste commençait à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Ces jours-ci, les associations de révolutionnaires et les autorités locales de l’ouest du pays organisent plusieurs manifestations pour commémorer les événements qui ont entraîné la chute du régime communiste de Roumanie il y a 26 ans. Déclenchée par l’opposition des habitants de Timisoara à une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est étendue à travers la Roumanie pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont décédées et près de 3400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays d’Europe de l’Est où le changement du régime s’est fait par la violence et qui a exécuté ses ex-dirigeants communistes.

    Protestations- Le gouvernement roumain a fait un geste mercredi envers les bergers en colère en suspendant par décret d’urgence une mesure qui limite le nombre de leurs chiens et promettant de trouver une solution d’ici la fin avril. Le décret suspend aussi l’interdiction de pâturage entre début décembre et fin avril, contestée par les bergers qui pour beaucoup n’ont pas assez de fourrages pour nourrir leurs bêtes pendant l’hiver, note AFP. La décision survient après que la veille, des milliers de bergers avaient pris d’assaut le Parlement pour réclamer l’abrogation d’une loi récente visant a protéger le gibier. Celle – ci interdit entre autre le droit de pacage entre décembre et avril afin de protéger le fonds cynégétique et limite le nombre de chiens qu’un berger peut avoir.

    Chisinau – Une nouvelle entrevue entre les leaders des 3 partis politiques pro-européens de la République de Moldova voisine, à savoir le Parti Libéral Démocrate, le Parti Démocrate et le Parti Libéral aura lieu vendredi, a fait savoir ce mercredi le président moldave, Nicolae Timofti, à l’issue d’un nouveau round de consultations avec les chefs de ces trois partis en vue de former une nouvelle alliance, un mois et demi après la chute du gouvernement dirigé par le libéral – démocrate Valeriu Strelet. Les débats sont difficiles dans le contexte où le président par intérim des démocrates – libéraux, Valeriu Strelet et le leader des démocrates, Marian Lupu, se disputent le droit de désigner le premier ministre. Selon le chef des libéraux moldaves, Mihai Ghimpu, ces débats sont plutôt un blocage politique, qu’une tentative de détendre la situation. Aux termes de la Constitution de la République de Moldova, l’actuel Parlement doit valider le gouvernement avant le 29 janvier. En cas contraire, le Parlement sera dissolu et il faudra organiser des élections parlementaires anticipées.

    Météo- Le ciel est plutôt couvert sur l’est et le sud-est du territoire. Des précipitations sont signalées par endroits. Le brouillard fera son apparition dans les régions de plaine. Le vent soufflera légèrement. Les minimales iront de -8 à 1 degrés et les maximales d’1 à 6 degrés.

  • Races canines roumaines, homologuées à l’échelle internationale

    Races canines roumaines, homologuées à l’échelle internationale

    « Je n’ai jamais été aussi fier d’être Roumain comme je le suis à présent », déclarait Petru Muntean, vice-président de l’Association cynologique roumaine et président de la Commission nationale d’homologation des races canines autochtones. Il s’exprimait ainsi après la reconnaissance au plan mondial de deux races canines roumaines, une première absolue pour la Roumanie. C’était l’aboutissement d’une démarche compliquée, visant à la récupération, au bénéfice du patrimoine national et universel, des chiens de berger roumain des Carpates et de Mioritza.

    La Fédération cynologique internationale réunit plus de 90 associations de tous les continents. L’homologation de ces deux races a duré une dizaine d’années, mais elle représente une performance, affirme Petru Muntean: «L’Assemblée générale de la Fédération cynologique internationale s’est tenue au mois de juin à Milan. Conformément aux règlements internationaux en vigueur, les races canines doivent suivre un parcours précis afin d’être homologuées. Il y a 10 ans, la partie roumaine faisait les premières démarches auprès de la Fédération cynologique internationale pour trois races autochtones. Deux d’entre elles, à savoir le Berger roumain des Carpates et le chien de berger de Mioritza ont été reconnues, la Fédération leur ayant attribué un standard officiel. Un travail assidu s’en est suivi, visant à sélectionner et à purifier ces races. Ici à Milan elles ont passé l’épreuve de la sélection, avant la reconnaissance définitive. »

    Le chien de berger de Mioritza, standard 349, et le Berger des Carpates, standard 350, sont des chiens utilisés pour la garde des troupeaux. Leur homologation est un véritable exploit, affirme notre interlocuteur.

    Petru Muntean: « Il nous a été assez difficile d’y parvenir, d’autant plus qu’il s’agit de chiens qui aident les berges et les villageois dans leurs activités, alors que dans d’autres pays d’Europe ou d’ailleurs, cet animal est perçu plutôt comme un luxe, comme un caprice. On a du mal à convaincre un berger de se séparer de son chien, ne serait-ce que deux jours durant, de l’emmener à une exposition canine pour des mesurages, soit à 300-400 km de sa localité. Nous avons réussi à former plusieurs noyaux d’éleveurs professionnels très motivés. Cet aspect est d’autant plus important que nous n’avons pas d’éleveurs professionnels. Chez nous, l’élevage des chiens de race est toujours un hobby. Nous espérons qu’il le restera, qu’il ne deviendra pas qu’un moyen de subsistance, car l’argent peut tout altérer et faire baisser la qualité. Il faut donc de la passion pour les races naturelles, une certaine dose de patriotisme et la conscience du fait que ces races font partie du patrimoine national et universel. Elles sont un véritable don de la nature, que nous n’avons pas le droit d’ignorer ou de mettre à la poubelle de l’histoire. Plus un pays conserve la pureté de ses races domestiques, plus il est considéré comme évolué, civilisé. »

    Les passionnés d’animaux apprécient surtout le caractère rustique des races de chiens de berger. Si à l’étranger, un chiot de cette race, âgé de 6 à 8 semaines, se vend à 500 euros, en Roumanie il vaut 200 euros. Les chercheurs étrangers ont été étonnés par la santé génétique des chiens de berger. Ce sont des animaux de combat, qui présentent une dentition complète et correcte, articulée en ciseaux et des canines impeccables. L’homologation d’une race canine prend en compte non seulement son historique et ses traits physiques et comportementaux, mais aussi l’accomplissement de certains critères, précise Petru Muntean, vice-président de l’Association cynologique roumaine et président de la Commission nationale d’homologation des races canines autochtones.

    Petru Muntean: « Il faut 8 lignées indépendantes, (sans consanguinité), dont les aïeux des 3 dernières générations ne doivent présenter aucun lien de parenté. Pas facile à remplir ces conditions, surtout que l’on ne peut pas toujours travailler avec tous les exemplaires catagraphiés, identifiés, mesurés et évalués. »

    Après la reconnaissance de ces deux races canines roumaines, les clubs spécialisés devraient réunir les éleveurs individuels et les aider à garder la pureté de ces races et leur état de santé standardisé, ce qui constitue désormais une priorité mondiale. (Trad. : Mariana Tudose)

  • Jean-Marie Monplot (France) – les animaux de compagnie

    Jean-Marie Monplot (France) – les animaux de compagnie

    Du temps du communisme, les animaux de compagnie ne faisaient pas partie du quotidien des Roumains dans le sens où on l’entend aujourd’hui. A la campagne, on avait certes des chiens — de garde — et des chats — surtout pour manger les souris. Il n’était déjà pas facile de trouver à manger pour soi, et de la nourriture pour animaux, c’était du jamais vu. Lorsque Ceauşescu a fait démolir les maisons individuelles pour libérer la place et construire des immeubles collectifs, bien des gens ont laissé leurs chiens (notamment) dans la rue. Ils sont devenus des chiens errants et ont posé pas mal de problèmes depuis.



    La situation des animaux de compagnie a changé en Roumanie après 1989. Vous vous souvenez peut-être que même Brigitte Bardot est venue à Bucarest, pour plaider en faveur des chiens errants – quelque chose comme 200.000 à l’époque. Certains ont été adoptés, mais cet aspect n’est toujours pas solutionné de nos jours, leur nombre étant maintenant estimé à 50.000.



    Partir en vacances pose toujours problème pour qui a des animaux de compagnie. Il n’est déjà pas aisé de dégager un budget à cet effet, et seulement la moitié des Roumains partent en vacances chaque année. Où les laisser ? La meilleure solution, et la moins coûteuse, c’est de les confier à quelqu’un de la famille ou à des amis. Si ce n’est pas possible, il existe maintenant des pensions et hôtels pour animaux. C’est bien entendu plus cher, mais cela présente l’avantage de s’assurer que votre ami est entre de bonnes mains. L’hygiène, la nourriture, la promenade — bref, le confort sont assurés, à prix fort.



    Un hôtel de Bucarest pour chiens et chats existe depuis 6 ans. Pour faire accueillir un chien, vous devrez débourser entre 9 et 24 euros par jour, selon le confort, + la nourriture. Pour un chat, ils ont trois catégories de confort, à 7, 11 ou 18 euros par jour, plus la nourriture. Un business lucratif s’il en est, en tout cas cela n’est pas au bord de la faillite même si les Roumains ne sont pas des plus nantis. Dans ce pays, l’abandon des chiens et chats ne constitue pas un phénomène ; il existe des chenils dans les grandes villes, et aussi des ONGs qui s’occupent des animaux. L’adoption ne fait pas nécessairement partie des mentalités, non plus. Vu qu’une nouvelle loi sur l’euthanasie des chiens errants après 7 ou 14 jours de leur capture est en vigueur, que les municipalités peuvent choisir d’appliquer ou non, les Roumains sont invités à adopter. Certains le faisaient, pour leur éviter un sort injuste, et relâchaient ensuite le chien dans la rue. Maintenant les propriétaires de chiens doivent les inscrire dans un registre national.

  • 25.09.2013

    25.09.2013

    OTAN – Le diplomate roumain, Sorin Ducaru, est à compter d’aujourd’hui le chef de la division otanienne chargée des défis de sécurité émergents. Ducaru s’est trouvé ces 7 dernières années à la tête de la Mission permanente de la Roumanie auprès de l’OTAN.



    Mine – Les parlementaires de la Commission spéciale en charge du dossier de l’exploitation de l’or, à Rosia Montana, se sont rendus ce mercredi sur place, pour des discussions avec les habitants et les représentants de la compagnie canadienne qui souhaite ouvrir une mine dans la région. A l’entrée de la galerie Catalina-Monulesti, les élus ont été accueillis par quelques 300 habitants de Rosia Montana, défenseurs du projet minier, qui protestaient contre la tergiversation de l’ouverture de la mine. La Commission doit prendre une décision sur le projet de loi controversé visant cette exploitation aurifère. Adopté fin août, le projet, qui donnerait le feu vert à l’ouverture de l’exploitation de l’or, en utilisant des cyanures, a déclenché d’amples protestations. Les contestataires mettent en garde contre l’impact négatif de l’exploitation sur l’environnement. Par contre, les partisans du projet affirment que l’ouverture de la mine mettrait un terme aux difficultés économiques et sociales de la région.



    Chiens – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi qu’un acte réglementaire autorisant l’euthanasie des chiens errants était conforme à la Constitution du pays. Peu de temps après, la loi a été promulguée par le président roumain Traian Basescu. Adopté le 10 septembre, le texte autorise leuthanasie des chiens errants sils nont pas été réclamés dans un délai de 14 jours après leur capture. Plusieurs parlementaires avait attaqué le texte à la Cour constitutionnelle, arguant qu’il ne comportait pas de solutions pour empêcher la prolifération des chiens SDF. Ladoption du texte est intervenue une semaine après la mort dun enfant mordu par des chiens près dun parc de la capitale. Les autorités estiment à quelque 65 mille le nombre de chiens errants se trouvant dans les rues de la capitale, Bucarest.



    Partenariat – L’Allemagne est désormais le premier partenaire commercial et le troisième investisseurs étranger en Roumanie, a affirmé le président de la Chambre des députés du Parlement roumain, Valeriu Zgonea, à l’issue d’une rencontre avec le nouvel ambassadeur de ce pays à Bucarest, Werner Hans Lauk. Les deux hommes ont évoqué les relations bilatérales « excellentes », avec « une dynamique substantielle du dialogue politique au sommet ». Les rapports de Bucarest avec Berlin représentent « une des relations les plus complexes et développées entre la Roumanie et un Etat membre de l’UE », a encore estimé le chef de la Chambre des députés, cité par l’agence Agerpres.



    Vins – Le ministère roumain des Affaires étrangères s’est félicité de la proposition de la Commission européenne visant la libéralisation totale des importations de vins de la République de Moldova dans les pays communautaires, avant l’entrée en vigueur de l’Accord d’association entre l’UE et ce pays ex-soviétique. Il s’agit là « d’une mesure compensatoire, d’un appui concret pour le secteur agricole moldave, dans le contexte des restrictions récemment imposées (par la Russie) aux produits vinicoles de ce pays », peut-on lire dans un communiqué de la diplomatie roumaine. Celle-ci précise que cette mesure est le résultat de l’action directe du commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos. La proposition de la Commission européenne répond, en égale mesure, aux démarches entreprises par la Roumanie afin d’attirer l’attention des 28 et des institutions communautaires sur la situation commerciale difficile à laquelle se voit confronter la République de Modova, conclut le ministère roumain des Affaires étrangères.



    Salon – L’écrivain Mircea Cartarescu, un des auteurs roumains les plus connus et traduits à l’étranger, doit inaugurer jeudi, l’édition 2013 du Salon du Livre, Bok& Bibliotek de Göteborg, en Suède, dont la Roumanie est l’invitée d’honneur. Y seront présents de nombreux auteurs roumains consacrés. L’occasion aussi d’organiser une exposition réunissant les plus belles parutions éditoriales de la production roumaine de livres de ces 2 dernières années ainsi que des séminaires sur des sujets représentatifs de la littérature et de la culture roumaines. Le Salon du Livre de Göteborg, l’événement culturel le plus important en Europe du nord, attire annuellement près de 100 mille visiteurs. La Roumanie est pour la deuxième fois en 2013 l’invitée d’honneur d’un Salon du livre de prestige, après celui de Paris, en mars dernier.



    Logo – Google a modifié ce mercredi son logo, pour fêter le centenaire de la naissance de Maria Tanase, la plus importante voix de la chanson traditionnelle roumaine. Le nouveau logo présente la célèbre artiste en train de chanter, la première lettre du mot Google étant remplacée par un portrait de l’interprète roumaine. Maria Tanase a fait ses débuts sur les fréquences de Radio Bucarest, le 20 février 1938. Elle a aussi chanté lors de l’Exposition internationale de New York en 1939, devant le président américain H. Hoover, l’écrivain français, André Gide, le violoniste et chef d’orchestre américain, Yehudi Menuhin, le sculpteur roumain Constantin Brancusi et le compositeur roumain George Enescu.