Tag: chiffres

  • Prévisions économiques de la Commission européenne

    Prévisions économiques de la Commission européenne

    Conformément aux prévisions d’hiver de la Commission européenne, l’économie roumaine devrait enregistrer une croissance de 2,5% par rapport à 1,8% comme il était estimé l’automne dernier. L’inflation devrait baisser à 9,7% cette année et à 5,5% en 2024 – soit des chiffres inférieures à celles avancées par les précédentes prévisions. La consommation privée – même si touchée par l’inflation élevé – devrait progresser, affirme la Commission européenne suite aussi à la majoration du salaire minimum, des pensions de retraite et des salaires dans le secteur public. La prolongation du plafonnement des prix énergétiques jusqu’en 2025 contribuera également à cette prévision.

    L’optimisme de la Commission repose aussi sur l’impact des fonds du Plan national de relance et de résilience, alors que d’autres fonds européens devraient soutenir les investissements locaux. Et pas dernièrement, la Commission européenne rappelle que la Roumanie a eu l’année dernière, une croissance économique forte durant les trois premiers trimestres, de 4,3%. L’évolution positive de l’économie est accompagnée pourtant presqu’à chaque fois par une croissance des déséquilibres macroéconomiques, a expliqué au micro de la radio publique roumaine, l’analyste financier Dragoş Cabat : « Alors que la croissance économique est élevée, ce qui nous réjouit, les déficits et la dette publique malheureusement ne font que progresser. Et ces déficits majeurs devraient être réglés à l’avenir. Mais d’habitude ce n’est que dans des périodes de récession que nous réduisons les déficits. Et cela signifie que les récessions en Roumanie sont beaucoup plus puissantes que sur le reste de l’Union européenne, par exemple », explique Dragos Cabat.

    Selon les données statistiques, le déficit du compte courant de la Roumanie a progressé l’année dernière de plus de 52%, dépassant actuellement les 26 milliards d’euros. Dans son annonce, la Banque nationale de Roumanie explique que la majoration provient principalement de l’aggravation du déficit enregistré par la balance commerciale, les importations étant de près de 9,2 milliards d’euros supérieures aux exportations. De l’avis de l’analyste Dragoş Cabat, si la tendance des dernières décennies se poursuivait, la Roumanie enregistrerait d’une année à l’autre des records négatifs en ce qui concerne le déficit extérieur et la dette publique parce que, selon lui, alors que le Produit intérieur brut augmente, il existe aussi un effet de multiplication des déficits.

    Les chiffres publiés par la Banque centrale de Bucarest illustrent aussi le fait que l’année dernière, la dette extérieure totale de la Roumanie a augmenté de plus de 6,1 milliards d’euros, dépassant les 142,7 milliards d’euros et que les investissements directs se sont élevés à près de 10,7 milliards d’euros.

  • L’économie roumaine en 2020

    L’économie roumaine en 2020

    Fabriques avec une production temporairement interrompue, secteur de l’hôtellerie-restauration à la limite de la survie, théâtres et cinémas fermés, petits producteurs agricoles contraints, temporairement, à vendre leurs produits à l’extérieur, dans le froid, puis marchés fermés. L’année dernière, l’épidémie n’a épargné personne et a affecté l’ensemble de l’économie ainsi que la société roumaine. La crise a été planétaire, et ses retombées régionales sont évidentes. En Bulgarie, le moteur économique qu’était le tourisme s’est grippé. Presque épargnée par la crise d’il y a dix ans, la Pologne a dérapé l’an dernier après près d’un quart de siècle de croissance économique continuelle.



    Dans l’ensemble, en 2020, l’économie roumaine a reculé de près de 4% par rapport à l’année précédente. Les données présentées par l’Institut national de la statistique indiquent, cependant, la plus forte croissance au quatrième trimestre et l’un des moindres reculs de l’économie au niveau européen — a jubilé le premier ministre libéral Florin Cîtu, qui est confiant en une évolution positive cette année. Le PIB de la Roumanie s’est accru, au 4e trimestre de l’année dernière, de plus de 5% par rapport à l’intervalle antérieur. C’était avant de faire entrer à l’exécutif l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS et l’Union démocrate magyare de Roumanie, lorsque les libéraux gouvernaient seuls. Ministre des Finances dans l’ancien gouvernement minoritaire du PNL, l’actuel chef du cabinet de Bucarest s’arroge comme on aurait pu s’attendre une partie des mérites et accuse sans ambages l’opposition sociale-démocrate. Florin Cîtu :



    « Ce que j’ai dit en 2020, toute l’année, et les trompettes du Parti social-démocrate ont essayé de me contredire, est devenu réalité ; j’avais raison. La Roumanie a connu une contraction de -3,9% et une croissance économique d’environ 3% au quatrième trimestre, c’est l’un des seuls Etats de l’Union européenne à avoir évité la récession technique. Nous avons une chance d’enregistrer une croissance au premier trimestre de l’année en cours, donc de récupérer tout ce que nous avons perdu à cause de la crise, l’année dernière. »



    Comme toujours dans la compétition politique, les opposants lisent les chiffres différemment. L’ancien ministre du Travail, le député PSD Marius Budăi, affirme qu’en réalité, ils n’indiquent pas de croissance économique, mais au contraire, une baisse. Marius Budai :



    « Les Roumains doivent savoir que le quatrième trimestre a connu une chute de plus de 16% par rapport au premier trimestre, quand il n’y avait pas de pandémie en Roumanie. Je dirais que le signe V comme victoire de Cîtu s’est évaporé et qu’il n’en reste qu’une ligne, vers le bas, et ce n’est pas seulement mon opinion, c’est l’opinion de nombreux économistes en Roumanie. Il n’y a aucune possibilité que nous nous en remettions cette année, parce que ce cercle vicieux de l’austérité ne va rien apporter de bon à l’économie. »



    Les représentants du PSD critiquent également les dispositions de l’ordonnance d’urgence relative à certaines mesures fiscales et budgétaires, publiée mardi par le gouvernement, qui indiquent un report de la majoration des retraites et des prestations pour les cheminots, le passage de la gratuité à une réduction de 50% du tarif de transport pour les étudiants ou la suppression des chèques vacances pour les personnels publics cette année. Toutes ces mesures, disent-ils, affecteront le niveau de vie des Roumains.


    (Trad. : Ligia)

  • 27.07.2020

    27.07.2020

    Coronavirus en Roumanie – Les autorités roumaines décident aujourd’hui de l’institution de la quarantaine totale dans le comté d’Arges, dans le sud, y compris dans les villes de Pitesti et de Mioveni. Le nombre de nouveaux cas de Covid 19 dépistés dans ce département en 24 heures est de plus d’une centaine pour la quatrième journée consécutive. Dimanche dans la soirée, la ville de Faget, dans le comté de Timis dans l’ouest, et trois villages avoisinants ont été placés en quatorzaine. La semaine dernière, les autorités ont imposé la quarantaine dans les localités de Cartojani, du département de Giurgiu, dans le sud et de Gornet, comté de Prahova, également dans le sud. Ce lundi, la Roumanie a recensé pour la sixième journée de suite plus de mille nouveaux cas d’infection au coronavirus, à savoir 1.104, selon les chiffres rendus publics à 13 heures, heure de Bucarest. Le bilan de l’épidémie est de 54.902 cas d’infection avec 25.794 personnes ayant guéri. 6.876 malades sont actuellement hospitalisés, dont 353 en soins intensifs. 19 personnes sont décédées de samedi à dimanche, portant le bilan mortel de la Covid 19 à 2.206 décès. A l’étranger 5329 Roumains ont été dépistés positifs à l’infection au coronavirus, dont la plupart en Allemagne et en Italie, mais l nombre des décès est constant : à savoir 123. De plus en plus de pays imposent des restrictions d’accès aux ressortissants roumains ou demandent des conditions supplémentaires pour permettre l’accès sur leur territoire. Chypre, la Finlande et la Lituanie ont fermé leurs frontières aux touristes roumains à cause de la flambée du nombre de cas d’infection en Roumanie. A commencer par ce mardi, les Roumains qui voyagent par avion en Grèce doivent présenter le résultat d’un test négatif de dépistage du coronavirus afin de pouvoir entrer dans ce pays. Cette mesure est valable jusqu’au 4 août. D’autres Etats, dont l’Italie, le Royaume Uni, l’Irlande, la Norvège, l’Estonie et la Lettonie, placent en quatorzaine tous les ressortissants roumains qui arrivent sur leur territoire. Entre temps, les Pays-Bas recommandent aux ressortissants roumains de s’auto-isoler, alors que la Hongrie, la Belgique et la France recommandent aux voyageurs en provenance de la Roumanie de se tester. L’Autriche à changer aujourd’hui les règles d’accès pour les citoyens roumains. Le test que les autorités autrichiennes demandent doit être effectué au maximum 72 heures avant l’entrée dans ce pays et la période d’isolement se réduit de 14 à 10 jours. Les mesures seront valables au moins jusqu’au 30 septembre.

    Parlement – Le parlement de Bucarest poursuit cette semaine sa session extraordinaire. Les commissions spécialisées du Sénat relancent les débats sur l’initiative citoyenne « Sans condamnés de Justice dans la fonction publique », ajournées la semaine dernière à deux reprises par manque de quorum. Le document a déjà été approuvé par la Chambre des Députés. Une réunion du plénum est prévue aujourd’hui dans la Chambre basse du Parlement. Réunion aujourd’hui aussi au sein de la commission commune d’enquête sur le départ de travailleurs roumains dans des fermes d’asperges en Allemagne, durant l’état d’urgence, qui a été en vigueur de la mi-mars à la mi-mai. Les membres de la commission évoquent les circonstances dans lesquelles un nombre impressionnant de personnes sont arrivées en même temps sur l’aéroport international de Cluj, malgré l’ordonnance militaire en vigueur et les filtres policiers installés dans la région. Y participent aussi les ministres de l’Intérieur, des Affaires Etrangères, du Travail, des Transports ainsi que des travailleurs saisonniers.

    Etats à Risque – La liste des Etats et des régions à risque épidémiologique élevée a été mise à jour aujourd’hui par les autorités de Bucarest. Les personnes en provenance de ces régions seront automatiquement placées en quatorzaine. La liste des 44 Etats et régions classés jaunes est à retrouver sur le site de l’Institut national de santé publique : www.insp.gov.ro. La quatorzaine s’institue au domicile de la personne, sur un endroit que celle-ci déclare ou si besoin est dans un espace spécialement désigné par les autorités. La liste avait été mise à jour le 7 juillet dernier.

    Exercice – Une semaine durant, deux bâtiments de guerre roumains ont participé à l’exercice multinational Sea Breeze 20, déroulé dans les eaux territoriales de l’Ukraine, dans les eaux internationales de la Mer Noire et dans le port d’Odessa. Cet exercice qui fait partie du plan de mesures visant à assurer la sécurité les Alliés sur le flanc oriental de l’OTAN a réuni une vingtaine de navires, 19 avions et des officiers d’Etat major de Bulgarie, Géorgie, Norvège, Roumanie, Espagne, Etats Unis, Turquie et Ukraine, au total 2000 militaires. Selon les Forces navales roumaines, l’exercice a inclus des scénarios de lutte anti-sous-marine, des opérations de recherche et de sauvetage, de ravitaillement et de remorquage d’un navire en difficulté.

    Coronavirus dans le monde – Plus de 16,4 millions de personnes ont été infectées au nouveau coronavirus dans le monde, selon l’Université John Hopkins, et plus de 650 mille personnes sont décédées. Des cas d’infection ont été rapportés dans plus de 210 Etats du monde, les plus touchés étant les Etats-Unis, avec 4,4 millions de personnes dépistées positives, le Brésil, avec plus de 2,4 millions de malades et l’Inde, avec 1,4 millions de personnes infectées. Les pays ayant enregistré le plus de décès sont les Etats-Unis, le Brésil et le Royaume Uni. L’Australie a annoncé lundi, 549 nouveaux cas d’infection, un record depuis le début de la pandémie dans ce pays. Les autorités de Hong Kong ont interdit à partir d’aujourd’hui l’accès des clients dans les restaurants et introduit le port obligatoire du masque de protection dans les espaces publics tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, à cause de la progression du nombre des personnes infectées. La Chine, épicentre de la pandémie a enregistré lundi 61 nouveaux cas d’infection, le plus grand nombre de cas dépistés depuis le mois d’avril. L’Europe enregistre aussi une flambée du nombre de nouvelles infections et les gouvernements alternent les mesures de relance des économiques et celles de limitation des foyers de coronavirus. L’Espagne, un des Etats les plus touchés par la pandémie au mois de mars, recense une croissance significative des cas d’infection au coronavirus. Plusieurs Etats ont d’ailleurs imposé la quatorzaine aux touristes ayant choisi de passer leurs vacances en Espagne, même si les autorités de Madrid assurent que les foyers sont sous contrôle. La France rapporte aussi une croissance du nombre de cas, alors que l’Allemagne a atteint un niveau record des cas d’infection depuis deux mois.

    Météo – Une alerte code jaune à l’instabilité accentuée a été émise aujourd’hui pour la plupart des régions, valable jusqu’à ce soir. Les régions les plus touchées sont l’ouest, le nord-ouest, le nord, le centre ainsi que le relief. Des pluies torrentielles, des orages et de la grêle sont les phénomènes prévus par les météorologues. L’indicateur Humidex est assez dépasse le seuil des 80 unités sur l’est et le sud est, où les températures sont assez élevées sur toile de fond d’humidité accentuée. Les températures vont de 24 à 35 degrés. 29 degrés à Bucarest.

  • Bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne

    Bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne

    Pendant ses six mois de présidence du Conseil de lUE, la Roumanie a fait preuve de promptitude, defficience et de professionnalisme. Ces appréciations appartiennent à la première ministre Viorica Dăncilă et ont été faites à la présentation des six mois de mandat. Un mandat centré sur la cohésion, entre les citoyens, entre les communautés, les régions et les Etats membres. Viorica Dăncilă :



    « Nous avons agi ainsi par conviction que lUnion européenne peut progresser, dans lesprit des idées fondatrices du projet européen, uniquement en maintenant la cohésion et en dépassant les décalages entre les Etats membres, sous toutes leurs formes de manifestation. Dans une Europe puissante, les droits et libertés de tous les citoyens sont respectés et personne nest laissé pour compte. »



    La cheffe du cabinet de Bucarest a expliqué que le mandat roumain avait visé lapprofondissement de la dimension sociale, la promotion de légalité de genre et la lutte contre lantisémitisme, la xénophobie et le discours fondé sur la haine. En ces six mois de présidence du Conseil de lUE, la Roumanie a montré quelle est un Etat membre responsable, capable, qui a bien compris le contexte européen, le processus de prise de décisions au niveau de lUnion européenne, mais aussi les sensibilités des Etats membres. Voici les six mois roumains en chiffres : environ 2500 réunions et événements ont été organisés, dont plus de 300 en Roumanie, 90 dossiers législatifs ont été finalisés et 84 conclusions du Conseil de lUnion européenne – adoptées, sur de multiples thèmes dintérêt commun, dans différents rapports. La prestation de Bucarest a été appréciée par tous les partenaires, a souligné le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba :



    « Cela prouve que la Roumanie est non seulement un membre à part entière de lUE, mais aussi un Etat membre qui est en capacité de diriger lagenda européen et de générer des résultats au niveau européen, au bénéfice des citoyens. En assumant une conduite de neutralité réelle, nous avons réussi à générer la confiance des partenaires dans nos actions en tant quEtat membre, ce qui devrait avoir des effets bénéfiques sur le long terme. Par des résultats remarquables, la Roumanie a généré un capital de confiance parmi les institutions européennes et les Etats communautaires, et je suis persuadé quil pourra être valorisé à lavenir, pour promouvoir nos intérêts au niveau de lUnion européenne. »



    La Roumanie a souhaité bon succès à la présidence finlandaise du Conseil de lUE et a salué le fait que les négociations entre les Etats membres ont produit une formule qui vise les nominations à la tête des institutions européennes. Le gouvernement de la Roumanie manifeste toute sa disponibilité pour coopérer avec la nouvelle direction des institutions communautaires, pour faire avancer le projet européen, a encore ajouté la première ministre.


    (Trad. : Ligia)

  • Leçon 146 – Retour aux chiffres II

    Leçon 146 – Retour aux chiffres II

    Dominique :
    Bună ziua!


    Alexandra : Bună dimineaţa!


    Alexandru : Bună seara!


    Ioana : Bună!






    Bun venit, dragi prieteni. Nous
    plongeons aujourd’hui de nouveau dans le monde des chiffres, car quelques
    petits détails vous sont encore nécessaires pour pouvoir tout compter.




    Nous
    connaissons les nombres simples, nous savons construire les nombres allant de
    11 à 19 ainsi que les dizaines, nous connaissons les mots « cent »,
    « mille » et « million ».




    Et
    les nombres intermédiaires? Voilà une première question. En général, c’est
    comme en français, mais pas tout à fait.


    Commençons
    avec les chiffres qui vont d’une dizaine à l’autre, entre 20 et 100:




    20 -
    două zeci – vingt


    21 -
    două zeci şi unu – vingt et un -
    exactement comme en français




    Le
    roumain garde pourtant le petit mot de liaison pour tous les autres nombres,
    jusqu’à 100:




    22 – două zeci şi doi – vingt-deux


    67 -
    şaizeci şi şapte – soixante-sept


    83 -
    optzeci şi trei – quatre-vingt-trois


    99 -
    nouăzeci şi nouă -
    quatre-vingt-dix-neuf




    Pour
    les nombres compris entre 100 et 1.000.000 – plus de mot de liaison – aussi
    comme en français:




    101
    o sută unu – cent un


    219
    două sute nouăsprezece – deuxcent dix-neuf


    450
    patru sute cincizeci – quatre cent
    cinquante


    893
    opt sute nouăzeci şi trei – huit
    cent quatre-vingt-treize


    1100
    o mie o sută – mille cent




    3855
    trei mii opt sute cincizeci şi cinci -
    trois mille huit cent cinquante cinq




    La
    préposition de réapparaît pour les
    millions:




    1.200.000
    un milion două sute de mii – un
    million deux cent mille


    En
    fait, cette situation nous renvoie à la deuxième question que nous nous
    proposons d’éclaircir aujourd’hui, car « mille » se comporte, en
    fait, comme un nom.






    La
    deuxième question est de savoir comment lier ces nombres au reste de la phrase,
    lorsqu’ils accompagnent des noms. Jusqu’à
    19, tout comme en français, on les ajoute directement, sans mot de liaison:




    12
    (douăsprezece) luni – 12 mois


    (Attention,
    en roumain, « mois » est féminin.)


    Un an are 12 (douăsprezece) luni. Une
    année a 12 mois.


    O
    lună are patru săptămâni. U
    n mois a 4 semaines.


    O săptămână are şapte zile. Une semaine a 7 jours.






    Au-delà
    de 20, tous les nombres sont liés au mot qu’ils déterminent par la préposition de (de)




    24 (două zeci şi patru) de ore – 24
    heures


    O zi are 24 (două zeci şi patru) de ore.
    Un
    jour a 24 heures.


    O oră are 60 (şaizeci) de minute. Une
    heure a 60 minutes.


    Un an are 365 (trei sute şaizeci şi
    cinci) de zile.
    Une
    année compte 365 jours.




    Et
    pour vous donner la possibilité d’élargir encore l’éventail des nombres que
    vous pouvez exprimer, apprenons aussi le mot




    miliard
    – milliard


    un
    miliard
    – două miliarde


    miliarde
    de stele
    – des milliards d’étoiles




    Si
    nous avons presque frôlé l’infini avec ces chiffres « astronomiques », la chanson
    de la leçon nous fait, elle, retourner en douceur à la simplicité profonde et
    troublante du « deux ».




    Dormeau pe-o frunză două stele – Deux étoiles dormaient sur une
    feuille. Mirabela Dauer


    LA REVEDERE!

    Dormeau
    pe-o frunză două stele



    Era o seară fără cântec

    Iar clipele erau târzii

    Speranţa îşi pierduse zborul

    Şi am crezut că nu mai vii

    Eu aşteptam în timp ce vremea

    Alene trapa îşi cobora

    Tu ai furat iubiriii somnul

    Când universu-ntreg dormea.



    Refren:


    Dormeau pe-o frunză două stele,

    Ca două inimi de argint,

    Iar eu visam că eşti cu mine

    Că te sărut, că te alint.

    Dormeau pe-o frunză două stele,

    Când seara-n taină se lăsa

    Şi fiecare dintre ele

    Era o lacrimă de-a mea.


    (Tu m-ai lăsat cu nostalgie

    Lângă fântâni de infinit

    Te mai iubesc încă şi astăzi

    La fel de mult cum te-am iubit

    Eu ştiu că liniştea de mâine

    Când noaptea se va risipi

    Se va-nălţa din nou speranţa

    Că într-o zi vei reveni.)



    Refren

    Dormeau pe-o frunză două stele.




  • Leçon 145 – Retour aux chiffres (I)

    Leçon 145 – Retour aux chiffres (I)

    Lecţia
    o sută patruzeci şi cinci



    Dominique :
    Bună ziua!


    Alexandra : Bună
    dimineaţa!


    Alexandru : Bună
    seara!


    Ioana : Bună!







    Bun
    venit, dragi prieteni.
    Le système des nombres repose sur les
    nombres simples. La façon dont ils sont agencés diffère d’une langue à l’autre.
    Si l’on possède les éléments-clés de ce mécanisme, on peut générer tous les
    chiffres, sans difficulté et sans être obligés de les apprendre.




    Revenons,
    donc, un instant, aux nombres de base :


    1 – unu


    2 – doi


    3 – trei


    4 – patru


    5 – cinci


    6 – şase


    7 – şapte


    8 – opt


    9 – nouă


    10 – zece




    Sans
    oublier le zéro, accentué, en roumain, sur la première syllabe : zero.




    Précisons,
    dès maintenant, que les deux premiers nombres ont une forme pour le masculin et
    une autre pour le féminin.




    unu
    – una


    doi
    – două








    Entre 11 et 19, les nombres
    sont construits à l’aide du petit mot


    spre – vers,
    qui indique la direction


    La direction, c’est le
    chiffre 10 (zece) vers lequel ils
    tendent, parce qu’ils en sont sortis.




    Nous
    allons les décomposer et les recomposer, pour nous habituer à ce mécanisme. Ce
    faisant, nous allons constater que certaines combinaisons ont subi de petites
    modifications:




    11 est formé à partir du 1 (unu). Normalement, on devrait dire -
    et peut-être qu’au début on a même dit :


    Unu spre zece – devenu unsprezece





    12 est formé à partir du 2 (doi). On dira


    Doi spre zece – en un mot : doisprezece



    Il en est de même pour
    13 :


    Trei spre zece – treisprezece





    Le 14 :


    Patru spre zece – n’est prononcé
    presque plus comme tel :patrusprezece ; on préfère la
    forme simplifiée : paisprezece





    Pas de problème pour le
    15 :


    Cinci spre zece – souvent prononcé cinsprezece





    Le temps a également abrégé
    le 16:


    şase spre zece – est devenu : şaisprezece





    Pour les derniers nombres de
    ce groupe, les composantes sont restées intactes :


    şapte spre zece – şaptesprezece


    opt spre zece – optsprezece


    nouă spre zece – nouăsprezece







    Les dizaines sont construites
    à partir du 10 – zece.


    Nous avons besoin, certes,
    d’un pluriel – zeci (qui est
    féminin).


    Essayons de les
    générer :




    Zece


    Două
    zeci (douăzeci) – 20


    Trei zeci(treizeci) – 30


    patru
    zeci (patruzeci) – 40


    cinci
    zeci (cincizeci) – 50


    şase zeci – donneşaizeci – 60


    şapte zeci (şaptezeci) – 70


    opt
    zeci (optzeci) – 80


    nouă zeci (nouăzeci) – 90





    – O sută – cent – un mot, lui aussi féminin


    – Două sute


    – Trei sute


    Etc.




    Ça continue, sans changement
    et sans difficultés, jusqu’à mille :


    o mie – un
    mot féminin, lui aussi – au pluriel : mii


    Două mii


    Trei
    mii


    Etc.




    Ça continue, toujours sans
    changement et sans difficultés, jusqu’à un million :


    Un million


    Le
    mot million est neutre. Il est donc
    masculin au singulier et féminin au pluriel : milioane


    Un
    milion


    Două milioane


    Trei milioane


    – Etc.


    Et
    on s’arrête là, aujourd’hui.






    Maintenant
    que nous avons la structure de base, nous pouvons jouer avec les chiffres -
    mais laissons plutôt ce côté ludique pour une autre fois, pour que ce ne soit
    pas, une fois de plus, trop vite fait. Pause musique, donc. Ducu Bertzi se
    demande De mii de ori – Mille fois – en fait « des milliers
    de fois » ce qu’il doit faire. Belle question, je vous assure !




    LA REVEDERE !

    De mii de ori



    Dac-ar fi după mine să plec


    Aş alege o ţară mai calmă


    Sau poate un munte mai mic


    Dintre formele tale din palmă


    Sau poate un munte mai mic


    Dintre formele tale din palmă




    Dac-ar
    fi după mine să iau


    Două-trei lucruri la care ţin


    O poză cu tine, o mână de cărţi


    Şi cerul pe umeri foarte senin




    Dac-ar fi după mine să ştii


    Aş fugi sigur mâine în zori


    Dar cu tine ce fac, draga mea?


    Asta mă întreb de mii de ori.

  • Economie roumaine, évolutions dans l’immédiat

    Economie roumaine, évolutions dans l’immédiat

    Dans ses prévisions d’automne, la Commission européenne a révisé à la hausse ses estimations de croissance économique de la Roumanie en 2015, soit à 3,5% par rapport à 2,8% comme prévu par elle au mois de mai. En même temps, sur la toile de fond de la relance de la consommation et d’un allègement fiscal, le PIB de la Roumanie devrait progresser de 4,1% l’année prochaine. Il en va de même pour l’inflation, qui devrait rester en territoire négatif, à –0,4% cette année et environ –0,3% l’année prochaine, pour revenir à 2,3% en 2017. La dette gouvernementale devrait baisser à 39,4% du PIB cette année et augmenter jusqu’à 40,9% en 2016, puis à 42,8% en 2017. Quant au déficit budgétaire, celui — ci arrivera à 1,2% du PIB cette année et à 2,8% l’année prochaine, pour atteindre les 3,7% d’ici deux ans, selon les estimations de la Commission européenne.



    Selon Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission, chargé de l’euro et du dialogue social, «ces prévisions indiquent l’amélioration des performances économiques de la Roumanie. Cela n’aurait pas été possible sans les actions décisives entreprises pour la réforme des finances publiques. Néanmoins, la poursuite des réformes structurelles reste très importante, tout comme les efforts d’assurer la soutenabilité des finances publiques et de la croissance économique à court et à moyen terme par des politiques budgétaires responsables», a ajouté Valdis Dombrovskis.



    A son tour, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement a amélioré ses prévisions de croissance économique de la Roumanie, de 0,5% pour 2015 et 2016. Selon la BERD, la Roumanie aura une croissance économique de 3,5% cette année et de 3,7% l’année prochaine. «On s’attend à ce que la demande intérieure continue à soutenir la croissance économique, la consommation intérieure étant stimulée par les revenus à la hausse de la population, résultant de la récente réduction de la TVA sur les aliments de 24 à 9%, ainsi que des augmentations salariales déjà introduites ou planifiées. Les investissements privés regagneront du terrain grâce à l’amélioration de la confiance des investisseurs et à la baisse des coûts de financement, alors que les investissements gouvernementaux progresseront dans la seconde moitié de 2015 grâce à une meilleure absorption des fonds européens», précise encore la BERD.



    Selon un récent rapport sur la stabilité financière réalisé par la Banque nationale de Roumanie, à présent il n’y a pas de risques systémiques sévères qui puissent affecter l’équilibre financier du pays. Il y a toutefois deux risques élevés. Le premier est lié aux incertitudes visant les évolutions économiques extérieures ; le second porte sur le danger de la mise en place de politiques économiques inadéquates sur le plan interne.



    Le vice-gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Liviu Voinea, passe en revue les principaux messages du rapport de son institution : « La stabilité financière est demeurée robuste, il n’y a pas de risques systémiques sévères en ce qui la concerne. Il faut toutefois agir avec prudence pour ce qui est des politiques économiques intérieures. Les principaux risques proviennent de l’extérieur, mais le système bancaire roumain est résistant aux chocs, alors que le processus de désintermédiation s’est poursuivi. Les crédits en lei pour la population se sont multipliés, par contre les crédits accordés aux compagnies sont restés modestes, bien qu’il existe un potentiel de croissance. La principale vulnérabilité dans le secteur des compagnies est l’indiscipline financière. La dette publique est soutenable à l’heure actuelle. Maintenir le déficit à un bas niveau – cela garantit la soutenabilité de la dette à moyen et à long terme».



    Selon une étude de la compagnie conseil Ernst & Young, les leaders du milieu des affaires de Roumanie sont confiants quant à la croissance de leurs affaires cette année, mais aussi pour ce qui est de l’évolution de l’économie roumaine dans son ensemble. Plus concrètement, plus d’un tiers des hommes d’affaires tablent sur une avance significative de leur chiffre d’affaires et plus de la moitié se disent confiants quant à l’évolution économique du pays.



    Le secrétaire général de l’Association des hommes d’affaires de Roumanie, Cristian Pârvan, précise: «Les managers sont optimistes, ce qui est une bonne chose, dans le sens que l’industrie de transformation a maintenu, bien que d’une manière un peu plus faible, sa contribution, les commandes et l’activité continuant à croître dans ce secteur. Evidemment, cela stimule le commerce. S’y ajoute la réduction de la TVA. A l’heure actuelle on entre dans une période d’incertitude du point de vue de la météo, par conséquent on ne peut pas dire que l’activité ou les revenus dans BTP connaîtront une croissance. Il y a beaucoup de paramètres incertains. On peut garantir en quelque sorte un prix très bas du pétrole, ce qui aura une influence positive sur l’ensemble de la production industrielle, car cela permettra de maintenir les tarifs de l’énergie. Ce qui est de plus en plus inquiétant, c’est la conjoncture économique et géopolitique incertaine, qui peut causer des perturbations majeures dans le commerce européen et mondial. »



    Enfin, il convient de mentionner que le FMI a lui aussi révisé de manière significative ses prévisions pour la croissance économique de la Roumanie, à savoir de 2,7 à 3,4% pour cette année et de 2,9 à 3,9% pour l’année prochaine. (trad. Valentina Beleavski)