Tag: chimie

  • Enseigner la physique autrement

    Enseigner la physique autrement

    Il y a 12 ans, l’association non-gouvernementale « Le centre
    d’évaluation et d’analyses éducationnelles » lançait le projet intitulé
    « La physique, autrement », dans une tentative de changer la manière dont
    cette discipline est enseignée au collège. Concrètement, on se proposait
    d’encourager la pratique au détriment de la théorie et laisser aux enfants le plaisir de découvrir eux-mêmes
    les aspects théoriques à travers des expérimentations. Comment et pourquoi est
    né ce projet ? Réponse avec Cristian Hatu, président du centre :




    « C’était, en fait, une réponse aux tendances observées dans
    d’autres pays connus pour leurs systèmes éducationnels performants. Pourquoi un
    tel changement de paradigme dans ces pays-là ? C’est une discussion assez
    complexe, mais je mentionnerais plusieurs éléments que je trouve importants. A
    la différence d’il y a 30 ou 40 ans, lorsque de nombreux emplois supposaient
    des activités répétitives et une certaine routine, le passage vers
    l’automatisation a entraîné une réduction de tous ces emplois. En même temps, il
    se trouve que de plus en plus souvent, les salariés soient tenus pour trouver
    des solutions aux nouveaux défis. Alors, il a été question de voir dans quelle
    mesure une école qui privilégiait l’apprentissage par cœur et la reproduction
    d’information était toujours actuelle. On a donc tenté de repenser la manière
    dont certaines disciplines étaient enseignées à l’école, afin de développer la
    pensée critique, la recherche des solutions aux problèmes. Pour les sciences
    exactes, par exemple, il ne suffisait plus qu’un professeur se présente devant
    la classe et enseigne la loi d’Ohm, par exemple, en disant la formule et en
    faisant des exercices. Au contraire, il faut présenter le problème à l’élève et
    le laisser se débrouiller tout seul à le résoudre. Bref, le prof fait un pas en
    arrière et laisse l’enfant en contact direct avec la réalité. Toutes
    proportions gardées, on dirait que l’élève est encouragé à refaire les pas du
    chercheur ayant fait la découverte.
    »




    Changer de mentalité et de méthode pour rendre la physique accessible et
    intéressante dans les yeux des enfants, c’est l’objectif du projet dont nous
    parlons aujourd’hui. Plus encore, la méthode appelée « la démarche d’investigation »
    utilisée dans le projet « La physique, autrement », peut contribuer à
    faire diminuer l’analphabétisme fonctionnel, puisqu’elle aide les enfants à
    comprendre directement comment fonctionnent les lois de la physique et comment
    cette discipline les accompagne dans la vie quotidienne. Bref, tout cela les aide
    à développer leur pensée. Quelle a été la réaction des enfants face à cette
    méthode qui les fait sortir de la routine scolaire ? Cristian Hatu répond :




    « Ils sont curieux et ils deviennent conscients de leur
    potentiel. Selon nos professeurs, la toute première réaction des élèves est de
    demander : « Mais pourquoi vous nous posez ces questions ? Nous
    ne savons pas répondre ! C’est à vous de nous donner la réponse ! »
    En fait, il faut de plusieurs semaines pour surmontent ce blocage, après tant
    d’années d’enseignement selon la méthode classique
    ».




    Cela fait 12 ans déjà que le projet « La physique, autrement » fonctionne et son succès
    est évident. Près de 3 000 professeurs de physique ont été formés à la
    « démarche d’investigation ». Et, si au début le projet d’adressait
    uniquement aux classes de collège, dans le temps, il a été ,is en place aussi
    dans les lycées. Cristian Hatu, président du « Centre d’évaluation et
    d’analyses éducationnelles » nous explique comment :




    « Le programme scolaire du collège a été modifié dans cette direction.
    Désormais, les inspecteurs vérifient dans quelle mesure « la démarche d’investigation »
    est utilisée en classe. Lors des examens
    que les enseignants doivent passer, ils sont questionnés au sujet de
    l’apprentissage par l’investigation. Pour le lycée, il a été difficile de
    changer de programme scolaire, mais on a trouvé une solution intermédiaire et
    on a proposé des recommandations méthodologiques pour les professeurs de
    physique en charge des élèves de première et 2e année de lycée. Cela
    parce qu’ils commençaient à avoir en classe de plus en plus d’élèves qui
    avaient travaillé d’après cette méthode au collège et qui, une fois arrivés au
    lycée se heurtaient à la méthode classique. Il a fallu donc aider les
    professeurs de lycée à continuer cette approche utilisée au collège.
    »




    Le succès du
    programme « La physique, autrement » est incontestable. Si bien qu’il a
    déterminé les membres du « Centre d’évaluation et d’analyses
    éducationnelles » de lancer il y a quelques années le projet « La chimie,
    autrement », fondé toujours sur la démarche d’investigation. A l’avenir,
    l’association envisage aussi de développer un projet similaire pour l’enseignement
    des mathématiques. Ce sont de petits pas faits vers la modernisation du système
    éducationnel roumain. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 31.07.2019

    31.07.2019


    Infrastructure – La Commission européenne a approuvé un investissement de 27,4
    millions d’euros pour la modernisation du port de Galaţi (sud-est), le plus grand
    port fluvial de Roumanie. Le projet inclut, notamment, la modernisation des
    quais et la construction de l’infrastructure nécessaire pour un terminal
    intermodal moderne. Cela permettra de passer du transport routier au transport ferroviaire
    et sur les voies navigables de l’axe de transport transeuropéen
    Rhin-Danube, en remplissant ainsi un
    objectif d’intérêt commun de l’Union européenne. Le coût total des travaux s’élèvera
    à près de 90 millions d’euros et la différence sera cofinancée par l’Etat
    roumain.




    Chômage – En Roumanie, le taux du chômage est monté à 4% au mois de juin, soit
    0,1% de plus par rapport au mois de mai, selon les données publiées aujourd’hui
    par l’Institut national de la statistique. Le nombre estimé de chômeurs pour le
    mois de juin, des personnes entre 15 et 74 ans, a été de 352.000, en hausse par
    rapport aux 351.000 chômeurs du mois de mai. Néanmoins, le nombre a baissé par
    rapport à juin 2018 quand il était estimé à 379.000 personnes. Pour ce qui est
    du chômage par sexes, 4,4% des hommes sont chômeurs, contre seulement 3,3% des
    femmes. Le taux du chômage pour les adultes entre 25 et 74 ans a été, lui,
    estimé à 3,1% pour juin.




    Education – Les élèves roumains participant à l’Olympiade de chimie 2019 à Paris
    ont remporté une médaille d’or et trois médailles d’argent. C’est Mircea Raul Bodrogean,
    élève en seconde au Lycée international d’informatique de Bucarest, qui a gagné
    la médaille d’or. Les médailles d’argent sont allées à Ioana Maria Popa, en
    terminale au Lycée national de Iaşi (est), Ana Florescu Ciobotaru, en première
    au Lycée international d’informatique de Bucarest, et Tudor Lile, en seconde au
    Lycée national « Moise Nicoară » d’Arad (ouest). La 51e
    édition de l’Olympiade internationale de chimie a eu lieu du 21 au 30 juillet
    à Paris et a compté 309 concurrents de 84 pays.




    Défense – La cérémonie de clôture de l’exercice militaire multinational « Resolute
    Castle 2019 » a lieu aujourd’hui au polygone militaire de Cincu, dans le
    centre de la Roumanie. A l’exercice ont participé des unités du génie des
    Forces terrestres roumaines et de la Garde nationale de l’Etat américain de
    Caroline du Sud. C’est pour la cinquième année consécutive que les militaires
    roumains et étrangers ont exécuté des travaux d’infrastructure et d’aménagement
    des plates-formes d’instruction au polygone de Cincu. « Resolute Castle
    2019 » visait à augmenter le niveau d’interopérabilité par l’instruction
    continue et par l’application de solutions novatrices aux problèmes habituels
    du génie. Les travaux menés font partie du projet European
    Reasurance Initiative, déroulé par l’armée américaine en coopération avec des
    structures du génie des Forces terrestres roumaines.




    Football – La championne de Roumanie de
    football CFR Cluj s’est qualifiée au
    troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, mardi soir, après avoir terminé à égalité,
    2 partout, en déplacement, contre l’équipe israélienne Maccabi Tel Aviv.
    Lors du match aller à domicile, CFR avait gagné 1-0. Les Roumains auront pour
    adversaire la célèbre Celtic Glasgow qui a vaincu la championne de l’Estonie,
    Nomme Kalju, 5-0 et respectivement 2-0. Victorieuse 3-0 au match aller, à
    Erevan, la vice-championne de Roumanie, FCSB, jouera jeudi à domicile contre
    l’équipe arménienne Alachkert FC, lors des matchs retour du deuxième tour de la
    Ligue Europa. CSU Craiova aura pour
    adversaires à domicile Honved Budapest, contre lesquels les Roumains ont remisé
    0-0 au match aller. La gagnante de la Coupe de Roumanie, Viitorul
    Constanţa, rencontrera l’équipe belge KAA La Gantoise, qui l’a surclassée
    3-6 la semaine dernière.






    Météo – Alerte jaune aux averses, aux vents forts et à la grêle à partir de
    cet après-midi jusqu’à cette nuit, dans les régions de montagne et dans
    plusieurs départements de pays. Les quantités d’eau dépasseront les 15-25 l/mc
    et, par endroits, les 35-40 l/mc. Les pluies s’étaleront ensuite sur la plupart
    du sud, du centre, du nord et de l’ouest du pays jusqu’à jeudi midi. Les températures
    maximales vont de 27° à 36°, avec 32°C à midi dans la capitale.

  • 02.05.2019 (mise à jour)

    02.05.2019 (mise à jour)

    Europe — La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a participé jeudi, en Pologne, aux côtés d’autres leaders politiques et personnalités culturelles du monde entier, à un événement international de commémoration des victimes de l’Holocauste. « La Marche des Vivants » est une manifestation annuelle au cours de laquelle les participants parcourent à pied la distance entre les anciens camps nazis d’Auschwitz et Birkenau. La première ministre Viorica Dăncilă a mentionné, à l’occasion, que les événements tragiques à caractère antisémite qui ont eu lieu ces dernières années en Europe prouvent combien il est important d’identifier les voies par lesquelles nous pouvons prévenir l’antisémitisme. Dans ce contexte, la cheffe du cabinet de Bucarest a affirmé une nouvelle fois l’engagement constant de la Roumanie dans la lutte contre l’antisémitisme. La responsable roumaine a lancé un appel à consolider l’éducation de la jeune génération pour qu’elle soit capable de dénoncer et de combattre toute forme d’extrémisme, d’intolérance, de racisme ou d’antisémitisme.



    COMPET — Une réunion informelle des ministres européens chargés de la compétitivité, COMPET, a lieu jeudi et vendredi à Bucarest, dans le contexte du mandat roumain à la tête du Conseil de l’Union. La réunion est présidée par le ministre roumain de l’Economie, Niculae Bădălău, et la Commission européenne est représentée par Elżbieta Bieńkowska, commissaire européenne au Marché intérieur et à l’Industrie. Les ministres de ressort des 28, ainsi que des deux Etats membres de l’Association européenne de libre-échange, la Suisse et la Norvège, débattent de la compétitivité, de l’entrepreneuriat, du marché interne et de la contribution des petites et moyennes entreprises à la compétitivité européenne.



    Forum d’affaires — La vice-première ministre roumaine Ana Birchall a participé, jeudi, à Bruxelles, à la première édition du Forum d’affaires de haut niveau UE — Etats Unis dans le domaine de l’énergie. A l’occasion, Ana Birchall a eu une intervention dans le cadre de la session sur le développement de l’infrastructure de gaz. « La Roumanie accorde une importance particulière au renforcement des relations transatlantiques, un partenariat toujours plus pertinent dans le contexte des défis politiques, économiques et sécuritaires. La sécurité et la diversification énergétique comptent parmi les priorités principales de notre mandat dans l’exercice de la présidence du Conseil de l’UE », a déclaré la responsable. Ana Birchall a également mis en exergue le fait que la Roumanie est fortement engagée dans les démarches visant à concrétiser des projets d’intérêt commun de développement de l’infrastructure énergétique.



    Elections — Le Parti national libéral, le principal parti de lopposition parlementaire en Roumanie, est en tête des sondages pour les élections européennes avec 25,6% des intentions de vote. Les libéraux sont suivis, en deuxième et troisième position, par le principal parti au pouvoir, le Parti social démocrate, avec 21,7% des voix et par la coalition d’opposition l’Alliance 2020, entre lUnion Sauvez la Roumanie et PLUS, avec 16,4%. LAlliance des libéraux et des démocrates, partenaire du PSD dans la coalition au pouvoir, est crédité de 12,2% des voix, le parti ProRomânia de 11,7%, alors que lUnion démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire récoltent chacun 5,6% des intentions de vote. Les chiffres sont issus d’un sondage réalisé en avril par IMAS Roumanie, sur commande de la station privé de radio Europa FM, sur un échantillon de 1.010 personnes, avec une marge derreur de +/- 3,1%. Le 26 mai, simultanément avec le scrutin européen, est également prévu le référendum sur la justice convoqué par le président du pays, Klaus Iohannis.



    Chimie — Les élèves roumains ont conquis trois médailles d’or, deux d’argent et une de bronze à la 53e édition de l’Olympiade internationale de chimie D. I. Mendeleev, qui a eu lieu à Saint-Pétersbourg, informe le ministère de l’Education nationale. La compétition a comporté trois épreuves, pendant cinq heures, dont deux théoriques et une autre — pratique, expérimentale, toutes ayant un niveau de complexité extrêmement élevé. Les problèmes proposés aux élèves ont couvert cinq sections : chimie — physique, sciences de la vie, chimie inorganique, chimie organique et chimie analytique. 152 élèves de 28 pays ont pris part à l’édition de cette année.



    Royaume Uni — Les Roumains, les Italiens et les Polonais sont les demandeurs les plus nombreux du statut de résident permanent au Royaume Uni, conformément aux données de la période d’essai du processus de légalisation du statut des citoyens communautaires qui souhaitent rester dans ce pays après le Brexit, apprend-on par l’agence Press Association. Selon un rapport du gouvernement de Londres, trois étapes de test ont été organisées entre août 2018 et en mars 2019, période pendant laquelle plus de 230.000 telles demandes ont été accueillies, dont près de 38.000 — formulées par des ressortissants roumains. Les Italiens, les Polonais, les Bulgares, les Espagnols, les Français, les Allemands et les Néerlandais suivent. Selon les estimations du gouvernement britannique, entre 3,5 et 4,1 millions de citoyens des Etats de l’UE et de l’Espace économique européen seraient éligibles pour participer à succès à ce schéma de légalisation de leur statut au Royaume Uni jusqu’à la fin 2020.



    Conférence — Le chef de lEtat, Klaus Iohannis, sera présent vendredi, en tant quinvité dhonneur, à la Conférence sur létat de l’Union, organisée par lInstitut universitaire européen de Florence. La présence du leader roumain intervient dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de lUnion européenne. Cette année, la conférence portera sur la démocratie européenne au XXIème siècle, à la veille des élections européennes. Klaus Iohannis aura également une entrevue avec le président du Conseil des ministres d’Italie, Giuseppe Conte.



    Transit — Environ deux millions de personnes et 500.000 moyens de transport ont transité la frontière de la Roumanie durant les mini-vacances de Pâques et du 1er mai. Selon la Police aux frontières, sur l’ensemble de ceux qui ont franchi la frontière, 900.000 personnes sont entrées au pays et 1,1 millions sont sorties. Le chiffre total est supérieur de 29% à la période similaire du mois d’avril. L’affluence la plus importante a été enregistrée aux postes frontières aéroportuaires, soit un tiers de la totalité des personnes qui ont franchi la frontière au niveau de l’ensemble du pays. Pour ce qui est des frontières terrestres, les postes frontière les plus congestionnés ont été ceux de la frontière commune roumano-hongroise et roumano-bulgare. La Police aux frontières roumaine a fait travailler du personnel supplémentaire ; 4000 policiers aux frontières ont surveillé et contrôlé la frontière d’Etat pendant la période du pont de Pâques et du 1er mai.



    Loisirs — L’Ambassade de Roumanie en Turquie organise des vols en montgolfière dans la région de Cappadoce, au centre de la Turquie, un des lieux les plus renommés au monde pour ce type d’activité. Les vols peuvent être effectués jusqu’au 30 juin 2019, qui marquera la fin du mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’Union, informe la mission diplomatique roumaine dans un communiqué de presse. Les vols seront réalisés chaque jour, en fonction des conditions atmosphériques, à bord de la montgolfière « Fly RO — EU ! ». Le premier vol de ce type a eu lieu le 27 avril, a duré une heure et y ont pris part 20 passagers de nationalités différentes.

  • Myrat Velnazarov  din Turkmenistan

    Myrat Velnazarov din Turkmenistan

    Myrat Velnazarov este din Turkmenistan. Timp de un an studiază limba română în Ploiești, la Universitatea
    Petrol – Gaze, după care, între 2013 și 2017, urmează Facultatea de Chimie şi Inginerie Chimică a Universităţii Babeş-Bolyai din Cluj-Napoca.
    Până în 2019, tot în orașul transilvănean, tânărul face un masterat în
    ingineria materialelor și protecția mediului. Ne povestea cum a ales să vină în
    toamna lui 2012 în România.


    Eram student în
    Belarus la inginerie chimică, dar în regim cu taxă, mi-era greu să tot plătesc
    şi aveam un vecin şi prieten care studia deja în România, l-am întrebat cum e
    acolo, mi-a spus că e foarte bine, să încerc şi eu, să-mi depun dosarul şi
    mi-am luat toate documentele de acolo, am dat examen la noi în ţară, şi am
    reuşit, din 625 de dosare depuse doar 25 au fost acceptate.


    Myrat Velnazarov, masterand la Facultatea de Chimie din Cluj-Napoca, şi-a
    dorit din copilărie să devină inginer chimist.


    Mi-a plăcut
    chimia de când eram copil. Am vrut să devin doctor iniţial, tatăl meu e doctor,
    dar apoi mi-am dat seama că nu e o profesie potrivită pentru mine. Şi dacă tot
    am apucat să învăţ chimia, în plus, a început să se dezvolte industria chimică
    la noi, chiar şi în oraşul nostru, Yoloten. Acolo e cel mai mare zăcământ de
    gaze din ţara noastră şi acum se construiesc fabrici foarte mari pentru
    extragerea şi prelucrarea gazului natural. Şi mi-am spus că asta mi se
    potriveşte.


    Din 2012, Myrat Velnazarov învaţă în România, ţară despre care are numai
    cuvinte de laudă, după cum ne mărturisea.

    Mi-a plăcut
    foarte mult în România, în primul rând natura, aveţi şi munţi, şi câmpii, de
    toate. Îmi place să urc pe munte, să fac drumeţii. Am fost pe Dunăre, la
    Orşova, am văzut statuia lui Decebal, am fost în munţii Bucegi, am vizitat
    Sfinxul şi Babele, după aceea am fost la Marea Neagră, la Constanţa. Am fost la
    Oradea, la Craiova, Braşov, Buşteni, Sinaia, Sighişoara, n-am fost în Maramureş,
    unde vreau să ajung să mă plimb cu mocăniţa. În Moldova am ajuns la Iaşi. Cel
    mai frumos oraş pentru mine e Buşteniul, când mă plictisesc sau mă simt
    stresat, mă duc la Buşteni, e un oraş cu munti înalţi, scap de stres când ajung
    la munte, e chiar frumos şi e mai aproape de sufletul meu.


    Myrat Velnazarov s-a simţit foarte bine printre români. A ajuns şi la o
    nuntă în Vatra Dornei în septembrie 2018.


    Despre români
    numai lucruri frumoase pot să spun. Până acum nu m-am simţit aici ca un străin,
    credeţi-mă, mă simt ca acasă aici. Nu ţin minte să mă fi certat cu vreun român
    pentru ceva. Pe oriunde am fost, m-au ajutat, m-au ajutat să mă acomodez aici,
    şi în câmin am stat cu români şi a fost chiar bine. La Vatra Dornei am fost la
    o nuntă românească anul acesta, în septembrie, s-a căsătorit un coleg pe care
    îl ştiu din anul întâi, când stăteam în cămin. El era din Republica Moldova,
    fata e din Vatra Dornei. Suntem prieteni buni, mi-a plăcut că toată lumea purta
    costum tradiţional. A fost pentru prima oară când am ajuns la o nuntă în
    România şi toată lumea dansa, se dansează foarte mult, au avut prăjituri faine,
    a fost o atmosferă foarte frumoasă.


    Când nu e ocupat cu studiile masterale în chimie, Myrat Velnazarov îşi face
    timp şi pentru hobbyuri.


    Joc fotbal,
    sunt portar. Joc baschet. Îmi place să desenez la calculator, când am timp
    ascult muzică, am şi preferinţe, de la Dan Spătaru şi Drumurile noastre – pe
    care am auzit-o la un festival acum vreo 2-3 ani – până la muzică rap, ascult
    Cheloo. Ascult multă muzică românească, am învăţat şi versurile anumitor
    cântece.


    Momentan Myrat Velnazarov lucrează cu normă parțială la un institut de cercetare din Mediaş, îşi continuă
    studiile masterale în chimie la Cluj-Napoca şi vrea să se înscrie inclusiv la
    un doctorat în domeniu, poate chiar la Universitatea din Bucureşti. Ce îşi
    doreşte în viitor?

    Eu mă întorc în ţară, vreau să lucrez acolo. Întâi vreau să câştig
    experienţă, să mă dezvolt, ca să contribui apoi şi la dezvoltarea ţării mele.
    Un chimist poate face multe lucruri frumoase. E visul meu să îmi înfiinţez o
    firmă a mea de producţie, pentru că avem în ţară multe materii prime, de
    exemplu, avem foarte mult gaz natural, îngrăşăminte, minerale. Turkmenistanul e
    în Asia Centrală, lângă Marea Caspică, e o ţară cam de două ori mai mare decât
    România, dar are o populaţie de 6-7 milioane de locuitori. Avem multe resurse
    naturale, e o ţară bogată şi avem nevoie de chimişti, de aceea şi trimitem
    tineri la studii în străinătate să devină ingineri chimişti. Se construiesc
    multe fabrici în prezent care au nevoie de specialişti.


  • Les mentors de l’enseignement roumain

    Les mentors de l’enseignement roumain

    Résultats exceptionnels pour de nombreux élèves aux compétitions nationales d’une part et un taux alarmant d’analphabétisme fonctionnel dans les rangs des adolescents: l’enseignement roumain est toujours dominé par les contrastes. Si bien que souvent les critiques et les mécontentements éclipsent les succès. C’est justement pour mettre les projecteurs sur les bons aspects de l’éducation nationale que la Fondation pour la Communauté et MOL Roumanie accordent depuis 7 ans déjà le « Prix Mentor ». Cette année, 10 enseignants et entraîneurs sportifs de Roumanie ont été récompensés, sélectionnés parmi les 250 propositions reçues l’année dernière.

    Pour certains, cette récompense de l’activité déroulée au bénéfice des jeunes n’est pas la première. C’est le cas de Petre Arnăutu, entraîneur de tennis de table au Club Sportif Scolaire de Slatina (sud) et coordinateur depuis 2 décennies des sélections nationales de cadets et juniors. Parmi les réussites de ses élèves mentionnons la 3e place obtenue par la joueuse de tennis de table Adina Diaconu à l’épreuve de simple et la première place obtenue par la même Adina Diaconu aux côtés d’Andreea Dragoman à l’épreuve de double du Championnat du monde des juniors, organisé au Cap, en Afrique du Sud, en 2016. Cette année, en février, la même paire a décroché la médaille de bronze à Sotchi, en Russie, au Championnat européen de tennis de table. Pour un entraîneur sportif, en plus du dévouement pour sa profession, une autre condition du succès est la capacité de dépister le talent d’un enfant, affirme Petre Arnăutu.

    Petre Arnăutu : « Pour faire de la performance, il faut, avant tout, savoir sélectionner les sportifs qui ont des qualités réelles, spécifiques et générales, nécessaires à la pratique du sport au plus haut niveau. Il est très important d’avoir la matière première adéquate pour atteindre la grande performance. Mais il est tout aussi essentiel que le jeune sportif ait le désir et la volonté de pratiquer le sport à un très haut niveau. Car, n’oublions pas, la performance implique 95% de travail, alors que les autres qualités n’y comptent que pour 5%. »

    Passons maintenant à une discipline qui ne jouit pas de la célébrité du sport, mais qui est tout aussi importante pour le choix d’une carrière et pour la formation de la personnalité : la philosophie. C’est justement ce caractère formatif qui a poussé Elvira Groza à faire de la philosophie sa profession, qu’elle enseigne au Lycée Aurel Lazar d’Oradea (nord-ouest). Récompensée elle aussi du Prix Mentor 2017, Elvira Groza est non seulement la coordinatrice de la revue de son lycée, mais aussi la formatrice de nombreux élèves médaillés d’argent et de bronze aux concours internationaux de philosophie. Son succès repose sur son approche non-conformiste de cette discipline. Pour cette enseignante, la philosophie est un instrument qui permet aux jeunes de se découvrir eux-mêmes et le monde qui les entoure autrement que par le biais des conventions sociales.

    Elvira Groza explique : « Je pense que, de nos jours, nous devons approcher la philosophie en sortant des limites des manuels scolaires, qui s’arrêtent quelque part au milieu du 20e siècle et ne sont que des collections de citations en fin de compte. Dans le contexte actuel, la philosophie relève plutôt de l’éthique, de la politique et de la communication structurée autour d’autres sciences. Pourtant, moi, j’essaie d’inciter les élèves au dialogue. La classe de philosophie est la chance d’avoir une relation face à face, de montrer à une personne comment elle peut assumer sa personnalité et arriver à mieux se comprendre elle – même.»

    Cela fait 23 ans déjà qu’Elvira Groza enseigne la philosophie. Malgré des moments de déception et de fatigue inévitables, elle ne peut pas se voir pratiquer un autre métier : « Les élèves sont de moins en moins ouverts. Ils apprennent à maîtriser uniquement les modèles requis à l’examen de Baccalauréat, des modèles conçus pour un niveau moyen. Il est très difficile de les faire sortir de cette pensée pragmatique du type cause – effet. Il y a des jours où je ne réussis pas à leur provoquer une réaction. Ou des jours où on ne réussit pas à avoir un dialogue. Mais le lendemain j’oublie tous ces petits ennuis temporaires et je recommence à zéro. »

    Donnons la parole à une autre enseignante récompensée du Prix Mentor et amoureuse de sa profession : Elena Teoteoi, prof de chimie à Târgu Jiu. A son tour, elle a formé nombre d’élèves récompensés d’or, d’argent et de bronze aux concours internationaux de chimie.

    Comment a-t-elle réussi à éveiller la passion pour la chimie chez les jeunes ? Tout d’abord en mettant l’accent sur son côté pratique. Elena Teoteoi : «Je me sers de la théorie pour faire l’introduction ou pour préparer les élèves à comprendre tous les aspects d’une substance ou d’un phénomène. Je leur raconte l’histoire de la découverte de telle ou telle substance ou de tel ou tel phénomène, ainsi que leur importance. Mais ce qui compte pour un élève c’est de voir et de sentir concrètement de quoi il s’agit. Par conséquent, l’expérimentation est la partie la plus importante de mon activité. L’enseignement ne se limite pas à la théorie. Il y a des disciplines où l’aspect théorique est dominant et d’autres où il faut mettre l’accent sur l’interdisciplinarité. Par exemple, on ne peut pas enseigner, ni apprendre la chimie sans avoir des notions de biologie, physique, géographie ou histoire. La chimie est étroitement liée à toutes les autres disciplines, à notre vie quotidienne, à tout ce qui nous entoure. Y compris nous, les gens, nous sommes le résultat d’une série de processus chimiques. »

    « Il est impossible de s’ennuyer, en enseignant la chimie. Elle est en transformation perpétuelle, tout comme notre vie », affirme Elena Teoteoi. Pas question de s’ennuyer en classe non plus, pour elle le métier de prof est un défi permanent.

    Elena Teoteoi.: « Les journées ou les classes ne se déroulent presque jamais comment on l’avait imaginé. Il y a tout le temps une réaction nouvelle de la part des élèves et même des professeurs. Nous changeons en fonction de l’évolution des élèves. Nos méthodes changent en fonction des élèves. On évolue constamment, car il y a, à chaque pas, quelque chose qui nous attire et qui nous détermine à évoluer. »

    « Il n’y a pas de monotonie dans l’enseignement », conclut Elena Teoteoi. C’est en luttant contre la monotonie que les professeurs deviennent des mentors et c’est grâce à eux que l’éducation progresse. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 05.10.2016 (mise à jour)

    05.10.2016 (mise à jour)

    Visite — Le premier ministre Dacian Cioloş s’est entretenu ce mercredi à Bucarest avec Michel Barnier, le négociateur en chef de la Commission européenne chargé de préparer le Brexit. A cette occasion, le chef du gouvernement roumain a déclaré que Bucarest souhaitait faire partie du noyau d’intégration européenne, où les moyens et la volonté politique qui sont les siens apporteraient de la valeur ajouté. Le premier ministre Dacian Ciolos a aussi rappelé que la Roumanie assumerait la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne au premier semestre de 2019, lorsque les négociations sur la sortie du Royaume Uni devraient s’achever. La visite en Roumanie a lieu quatre jours après que Michel Barnier, ancien ministre des Affaires étrangères de la France et ancien commissaire européen, a pris ses fonctions de négociateur. Il souhaite connaître les positions des Etats membres à l’égard de la manière dont se produira la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne, décidée par référendum l’été dernier.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de la Roumanie a admis, ce mercredi, le jugement du fond de l’affaire dans laquelle le président du Parti social-démocrate, Liviu Dragnea, est accusé d’incitation à l’abus d’autorité. Entre 2006 et 2013, M. Dragnea, à l’époque président du Conseil départemental Teleorman (sud), aurait usé de son influence pour faire embaucher fictivement deux personnes à la Direction générale départementale d’Assistance sociale de de Protection de l’enfant. En avril dernier, Liviu Dragnea a écopé de deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale au référendum de destitution du chef de l’Etat de droite de l’époque, Traian Basescu. Le référendum a été invalidé, faute de participation de l’électorat.



    Nobel — Le Prix Nobel de chimie a été attribué ce mercredi au Français Jean-Pierre Sauvage, au Britannique Fraser Stoddart et au Néerlandais Bernard Feringa, qui ont créé des “machines moléculaires” et “ont amené les systèmes moléculaires vers des états où, remplis dénergie, leurs mouvements peuvent être contrôlés”, a expliqué le jury Nobel. La chimie est le dernier des Nobel en sciences naturelles à être décerné. Lan dernier, il récompensait deux Américains et un Suédois pour leurs travaux sur la réparation de lADN.

  • Lazăr Edeleanu

    Lazăr Edeleanu

    Lazăr Edeleanu est né le 1er septembre 1861 à Bucarest, dans une famille d’ouvriers d’origine juive et il a étudié la chimie avec passion.

    En 1883, une année après la fin de ses études au Collège « Saint Sava », le meilleur lycée de Roumanie, Edeleanu quitte le pays pour faire des études à l’Université de Berlin, qu’il allait financer de ses propres économies. En 1887, il passe son doctorat en chimie. Lazăr Edeleanu poursuit sa carrière au Royaume Uni, où il allait être chargé de cours au Collège royal d’artillerie, qui n’acceptait que très rarement des étrangers. Il n’allait pas y rester longtemps pour une raison très simple : le mal du pays. Il en eut la révélation alors qu’il se trouvait à la montagne.

    Gabriela Drăghiceanu, chercheur au Musée du pétrole de Ploieşti, explique : « En 1889, en été, Lazăr Edeleanu rentre au pays pour voir sa famille et ses amis. A Predeal, dans les Carpates Méridionales, où il se trouvait avec sa sœur, il a senti – comme il allait le raconter plus tard – qu’il ne pouvait plus vivre loin de son pays. La même année, il démissionne de son poste au Collège royal d’artillerie. A l’époque, l’Université de Bucarest accordait une grande importance à la chimie organique. Lazăr Edeleanu choisit d’y travailler et il est reçu avec enthousiasme par le Pr Constantin I. Istrati comme assistant, dans le cadre du laboratoire de chimie organique qu’il dirigeait. »

    La plus importante invention d’Edeleanu, datant de 1908, fut le raffinage du pétrole, processus appelé, d’après son nom, « edeleisation du pétrole ». Gabriela Drăghiceanu raconte : Lazăr Edeleanu a été très intéressé par le pétrole, dont il a anticipé l’importance comme principale source d’énergie et matière première. Edeleanu est remarqué par le professeur Ludovic Mrazek, déjà reconnu à l’international comme une sommité dans le domaine de la géologie pétrolière. Grâce à son soutien, Edeleanu fut nommé directeur du laboratoire de chimie du service des mines. En 1906, année de la création de l’Institut géologique roumain, il assume la direction de sa section de chimie. En 1900, Edeleanu rencontre le représentant de la compagnie allemande qui construisait la raffinerie Vega de Ploieşti. Impressionné par les idées d’Edeleanu, il le nomme directeur de la raffinerie Vega et décide d’y mettre sur pied un laboratoire qui permette à Edeleanu de se dédier à ses recherches scientifiques. Il voulait notamment obtenir, à partir du brut roumain, un pétrole lampant de bonne qualité, susceptible d’être vendu sur le marché mondial. Edeleanu essaie plusieurs méthodes de raffinage du pétrole lampant roumain, très riche en hydrocarbures aromatiques. En utilisant, comme solvant, le dioxyde de souffre liquide, Edeleanu crée une technologie économique et plus efficace que n’importe quel autre procédé. Pour conduire ses expériences, il a construit des équipements spéciaux. La première installation semi-industrielle de raffinage utilisant le dioxyde de souffre fut construite à Vega, à l’époque où Edeleanu était directeur de la raffinerie, et c’est la raffinerie de Rouen, en France, qui fut dotée de la première installation industrielle de ce genre. »

    En 1910, Lazăr Edeleanu a créé en Allemagne, une compagnie de recherches pour l’industrie chimique. Il s’est éteint en 1941, à Bucarest, âgé de près de 80 ans, après avoir breveté 212 inventions. Edeleanu est resté un nom important dans l’industrie mondiale du pétrole. (Trad. : Dominique)

  • 08.10.2014 (mise à jour)

    08.10.2014 (mise à jour)

    Estimations — L’institut national des statistiques a amélioré les estimations visant l’évolution de l’économie roumaine au deuxième trimestre de cette année par rapport au trimestre antérieur, de –1 % à — 0,9% selon les nouvelles données provisoires rendues publiques ce mercredi. L’industrie, aux côtés du secteur de l’informatique, des communications et des transactions immobilières, a eu la contribution la plus importante à la croissance du PIB au cours du deuxième trimestre de cette année, alors que le commerce, l’agriculture et le BTP ont freiné l’évolution de l’économie nationale. Mardi, le FMI a révisé à la hausse, de 2,2 à 2,4% les estimations relatives à la progression du PIB de la Roumanie cette année, selon le rapport World Economic Outlook. Les autorités de Bucarest s’attendent à une croissance économique de 2,8%. En 2013, l’économie roumaine avait avancé de 3,5%, soit un des taux de croissance économique les plus élevés d’Europe.




    Ebola — Les autorités sanitaires roumaines préparent un centre d’accueil pour les éventuels patients infectés du virus Ebola. Les médecins roumains suivent de près les quelques 500 étudiants venus d’Afrique de l’ouest, où la maladie fait des ravages. Après la confirmation du premier cas d’infection à l’extérieur de l’Afrique, celui d’une aide-soignante d’Espagne, le virus constitue un problème mondial. L’épidémie gagne du terrain, contaminant jusqu’ici 7200 personnes, certaines personnes infectées arrivant en Europe et aux Etats-Unis.







    Commémoration — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a affirmé, mercredi, à Bucarest, que la Roumanie est préoccupée par la réapparition des manifestations racistes, antisémites et xénophobes dans certaines parties de la société européenne, y compris dans son voisinage. Lors d’une session commémorative des victimes de l’Holocauste de Roumanie, le chef de la diplomatie a souligné que c’était une page troublante de l’histoire de l’humanité par ses cruautés inimaginables, par son amplitude et la modalité systématique d’exterminer des êtres humains et que prévenir la répétition d’une telle tragédie devait demeurer une préoccupation majeure de la communauté internationale. La Journée de l’Holocauste a été marquée pour la première fois en Roumanie en 2004, le 9 octobre, mise en place par un arrêté gouvernemental.



    Nobel — Le chercheur allemand d’origine roumaine Stefan Hell s’est déclaré « complètement surpris » par la nouvelle d’être lauréat du prix Nobel de Chimie, aux côtés de deux autres chercheurs, les Américains William Moerner et Eric Betzig. Les trois ont été récompensés, mercredi, de ce prix prestigieux pour le développement de la microscopie fluorescente. Stefan Hell est né à Arad, dans l’ouest de la Roumanie, en 1962. Titulaire d’un doctorat à l’Université de Heidelberg en 1990, il est actuellement directeur de l’Institut Max Planck de Chimie et de Biophysique. La semaine se poursuit jeudi par le Nobel de Littérature et vendredi par celui de la Paix. Le Nobel d’Economie sera décerné lundi, le 13 octobre. Les lauréats recevront une médaille d’or et un prix de 1,1 millions de $ environ..



    Gymnastique — La sélection féminine de la Roumanie, majoritairement composée de débutantes, a terminé 4e les Mondiaux de gymnastique artistique de Nanning (Chine). La compétition a été dominée par les USA, médaille d’or, suivis par la Chine et la Russie. Jeudi, le Championnat se poursuit par le concours individuel masculin, où la Roumanie sera représentée par Cristian Băţagă. La compétition féminine similaire est prévue vendredi, avec Larisa Iordache pour protagoniste. Elle disputera deux autres finales dimanche, à la poutre et au sol, alors que samedi, premier jour du concours spécial par agrès ; elle figure en tant que remplaçante aux sauts.


  • Des jeunes en or

    Des jeunes en or

    Cette fois-cu nous nous penchons sur plusieurs réussites des jeunes élèves et étudiants roumains. Car il y en a plusieurs qui ont préféré renoncer aux vacances d’été en faveur compétitions internationales. Au menu : architecture, géographie, astrophysique, maths, physique, chimie, linguistique et … langue russe.


  • 19.05.2014 (mise à jour)

    19.05.2014 (mise à jour)

    Inondations — Les autorités roumaines sont en état d’alerte à cause du danger d’inondation sur le Danube, causé par les pluies torrentielles des Balkans Occidentaux. Plusieurs secteurs sont placés en vigilance jaune et orange, alors que le fleuve dépasse déjà les niveaux d’inondation à 5 stations hydrométriques. Des restrictions de vitesse ont été imposées aux navires jusqu’à la limite de production de vagues, pour protéger les digues, les constructions hydro techniques et les navires en stationnement ou en marche. Les spécialistes de l’Administration nationale « Les Eaux roumaines » estiment que, pour le moment, il n’y a pas de risque majeur pour la population et les logements. D’autre part, le premier ministre Victor Ponta a annoncé que la Roumanie enverrait des aides en Serbie et en Bosnie, affectées par les crues les plus fortes des 120 dernières années. Une semaine de pluies diluviennes a provoqué des glissements de terrain, des inondations et des dizaines de morts.



    Motion de censure — La motion de censure déposée la semaine dernière par l’opposition libérale de Roumanie sera lue jeudi, le 22 mai, et débattue au Parlement lundi, le 26, a annoncé aujourd’hui le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea. Dans cette motion, le PNL accuse le gouvernement de ne pas avoir tenu ses promesses de ne pas imposer le profit réinvesti et de réduire de 5% les contributions à la sécurité sociale. Par ailleurs, le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea, a assuré qu’à partir du 1er juillet, la réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale pour les employeurs deviendrait une certitude.



    Chisinau — Bucarest continuera de soutenir Chisinau par des projets concrets, censés montrer aux citoyens de la République de Moldova que le parcours européen génère de la prospérité et de nouvelles opportunités. La déclaration a été faite aujourd’hui, à Chişinău, par le Haut représentant du gouvernement roumain pour les projets économiques, stratégiques et pour la diplomatie publique, Mircea Geoană, lors d’une rencontre avec le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă. A son tour, ce dernier a affirmé que l’ancienne république soviétique continuerait fermement son cheminement vers l’UE.



    Elections — Dernière semaine de campagne électorale en Roumanie pour les élections européennes parlementaires du 25 mai. Les 32 sièges dont la Roumanie dispose au Parlement européen sont disputés par 15 formations politiques et 8 candidats indépendants. 751 sièges sont à pourvoir au sein des 28 Etats membres de l’Union européenne. Pour la première fois, la composition du Parlement européen issu des élections va compter pour la désignation du président de la Commission européenne. Les thèmes principaux de la campagne électorale ont porté sur la création d’emplois, la gestion de la migration, la politique étrangère européenne et les problèmes liés aux changements climatiques et à l’énergie.



    Coopération — Le vice président américain, Joe Biden fera ces mardi et mercredi une visite officielle en Roumanie, a annoncé l’Administration présidentielle de Bucarest. Joe Biden s’entretiendra avec le président roumain, Traian Basescu et le premier ministre, Victor Ponta notamment de la crise en Ukraine. A l’agenda des discussions figureront aussi le renforcement de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et le renforcement de la sécurité énergétique de l’Europe. La visite du haut dignitaire de Washington est censée réaffirmer le soutien américain à la Roumanie et aux alliés de l’OTAN en Europe de l’est ainsi que l’engagement des Etats-Unis à agir, y compris en recourant à la force, si un pays allié est attaqué. La semaine dernière, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, en visite à Bucarest, avait assuré que la Roumanie, pays membre de l’Alliance nord-atlantique, n’était pas seule devant les menaces régionales.



    Commémoration — Les événements liés à la commémoration de 70 années depuis la déportation des Juifs de cette région dans les camps nazis se sont poursuivis dans la ville de Sighetu Marmaţiei, dans le nord de la Roumanie. Expositions, concerts et séminaires ont été organisés, entre autres. De nombreux invités, certains venus de l’étranger, ont visité la Maison-musée Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, né à Sighet. Une marche de la déportation et du silence a eu lieu dans les rues de la ville. Les événements liés à la commémoration ont commencé le 16 mai.



    Chimie — 5 médailles d’or, une d’argent, une de bronze et première position au classement par équipes — voilà le palmarès des élèves roumains à la 48e édition du Concours international de chimie, déroulé à Moscou. Le concours, ayant réuni 105 élèves de 16 pays, a comporté trois épreuves : deux théoriques et une pratique, toutes les trois avec un degré élevé de difficulté. Selon un communiqué du Ministère roumain de l’Education, les élèves roumains se sont aussi faits remarquer au Concours International de philosophie, à Vilnius, où ils ont décroché une médaille d’or et une mention.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep a grimpé, en première, à la 4e position, au classement WTA, rendu public lundi. Il s’agit de la meilleure position jamais occupée par une Roumaine. Déclarée la joueuse ayant eu l’ascension la plus spectaculaire en 2013, Simona a remporté depuis mai dernier, 7 tournois WTA.

  • 19.05.2014

    19.05.2014

    Inondations — A Bucarest, les autorités sont en alerte en raison du risque d’inondations sur le Danube, suite aux précipitations diluviennes de ces derniers jours dans les Balkans occidentaux. Le fleuve est déjà sorti de son lit à Bechet, dans le sud-ouest de la Roumanie et inondé le poste-frontière. Selon les hydrologues, plusieurs secteurs du Danube sont visés par des vigilances jaune et orange aux inondations. Les spécialistes s’attendent à ce que le débit du Danube soit le double du niveau normal, entre le 20 et le 22 mai. Les autorités affirment avoir pris toutes les mesures de sécurité nécessaires mais que c’est la résistance des digues qui peut poser problèmes, vu que la crue restera en territoire roumain pendant 4 — 5 semaines.


    Par ailleurs, le premier ministre roumain, Victor Ponta a annoncé que la Roumanie enverrait de l’aide en Serbie et Bosnie, confrontées aux pires inondations, depuis 120 ans. Les pluies diluviennes s’ayant étalé sur une semaine dans les Balkans occidentaux ont fait des dizaines de morts en Serbie et en Bosnie Herzégovine et provoqué glissements de terrains et inondations .



    Elections — Dernière semaine de campagne électorale en Roumanie pour les élections européennes parlementaires du 25 mai. Les 32 sièges dont la Roumanie dispose au Parlement européen sont disputés par 15 formations politiques et 8 candidats indépendants. 751 sièges sont à pourvoir au sein des 28 Etats membres de l’Union européenne. Pour la première fois, la composition du Parlement européen issu des élections va compter pour la désignation du président de la Commission européenne. Les thèmes principaux de la campagne électorale ont porté sur la création d’emplois, la gestion de la migration, la politique étrangère européenne et les problèmes liés aux changements climatiques et à l’énergie.



    Coopération — Le vice président américain, Joe Biden fera ces mardi et mercredi une visite officielle en Roumanie, a annoncé l’Administration présidentielle de Bucarest. Joe Biden s’entretiendra avec le président roumain, Traian Basescu et le premier ministre, Victor Ponta notamment de la crise en Ukraine. A l’agenda des discussions figureront aussi le renforcement de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et le renforcement de la sécurité énergétique de l’Europe. La visite du haut dignitaire de Washington est censée réaffirmer le soutien américain à la Roumanie et aux alliés de l’OTAN en Europe de l’est ainsi que l’engagement des Etats-Unis à agir, y compris en recourant à la force, si un pays allié est attaqué. La semaine dernière, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, en visite à Bucarest, avait assuré que la Roumanie, pays membre de l’Alliance nord-atlantique, n’était pas seule devant les menaces régionales.



    Visite — Le haut représentant du gouvernement roumain pour des projets économiques et stratégiques et de diplomatie publique, Mircea Geoana, fait lundi une visite en République de Moldova. L’officiel roumain doit rencontrer le premier ministre Iurie Leanca, le président du Parlement, Igor Corman et le ministre de l’Intérieur, Dorin Recean. L’occasion de faire le point sur des projets bilatéraux, tels la coopération transfrontalière et l’interconnexion des systèmes énergétiques des deux Etats, et sur la situation régionale, avec un accent sur la crise en Ukraine, pays voisin aussi bien de la Roumanie que de la République de Moldova.



    Déportation — Poursuite ce lundi encore à Sighetu Marmatiei, ville dans le nord de la Roumanie, des événements marquant 70 années depuis la déportation des Juifs du comté de Maramures dans les camps nazis. Des concerts et des séminaires y sont organisés, entre autres. De nombreux invités, certains venus de l’étranger, ont visité la Maison-musée Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, né à Sighet. Une marche de la déportation et du silence a eu lieu dans les rues de la ville.



    Chimie — 5 médailles d’or, une d’argent, une de bronze et première position au classement par équipes — voilà le palmarès des élèves roumains à la 48e édition du Concours international de chimie, déroulé à Moscou. Le concours, ayant réuni 105 élèves de 16 pays, a comporté trois épreuves : deux théoriques et une pratique, toutes les trois avec un degré élevé de difficulté. Selon un communiqué du Ministère roumain de l’Education, les élèves roumains se sont aussi faits remarquer au Concours International de philosophie, à Vilnius, où ils ont décroché une médaille d’or et une mention.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep a grimpé, en première, à la 4e position, au classement WTA, rendu public lundi. Il s’agit de la meilleure position jamais occupée par une Roumaine. Déclarée la joueuse ayant eu l’ascension la plus spectaculaire en 2013, Simona a remporté depuis mai dernier, 7 tournois WTA.