Tag: chocolat

  • La pandémie et le changement de préférences à la consommation des Roumains

    La pandémie et le changement de préférences à la consommation des Roumains

    Selon une étude EY de l’indice consacré à l’évolution des modes de consommation, la crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus met en lumière quatre catégories distinctes de comportements au sein des consommateurs. Ceux qui réduisent leurs dépenses, ceux qui restent calmes et continuent à débourser, ceux qui épargnent et refont leurs stocks et ceux qui restent enfermés chez eux, tout en continuant à dépenser. 27,3 % des sujets questionnés font partie du premier groupe de consommateurs et l’enquête indique que la diminution de leurs dépenses s’est produite de manière générale, puisqu’elle est survenue à un changement de statut social suite à la pandémie.La deuxième catégorie englobe 26,2 % des consommateurs dont les pratiques de consommation n’ont pas été influencées par la pandémie. La plupart des consommateurs, à savoir 35,1 %, font partie de ceux qui « font aussi bien des économies que des stocks ». Leur caractéristique ? Le regard méfiant et pessimiste posé sur l’avenir. Enfin, la dernière catégorie est la moins représentative, puisqu’elle englobe seulement 11,4 % des consommateurs qui continuent à débourser, sans pour autant sortir de chez eux.

    Interrogé sur la façon dont la pandémie a influencé les habitudes de consommation des Roumains, Bogdan Voicu, sociologue à l’Institut de recherche sur la qualité de la vie, a précisé :« Impossible à dire. Les deux dernières années se sont avérées des périodes particulières, marquées par la pandémie, pendant lesquelles différents types de consommation se sont succédés, ce qui nous met dans l’impossibilité d’avoir un modèle clair de consommation. Pour en avoir un, on devrait prendre en considération une période de temps plus longue, et surtout plus stable, qui ne soit pas marquée par des changements de type confinement, restrictions etc. Apparemment, on constate dernièrement une hausse de la consommation en ligne, notamment en raison de la majoration du nombre de ceux qui achètent sur Internet et qui avant ne le faisaient pas. C’est un changement majeur. Sauf que je ne le mettrais pas forcément en rapport avec la pandémie. La pandémie n’a fait qu’accélérer ce processus en Roumanie aussi, car avant la pandémie, notre pays se situait plutôt en queue du peloton en matière de commerce électronique. Voilà pourquoi je ne m’empresserais pas de mettre le commerce sur Internet en rapport seulement avec la pandémie ».

    Récemment, un célèbre chocolatier de Roumanie avait véhiculé l’idée que la pandémie avait boosté la consommation de chocolat parmi les Roumains. Bogdan Voicu opine : « Il y a pas mal de choses auxquelles la pandémie a donné un coup de pouce. D’ailleurs, les événements négatifs de ce type ont souvent le rôle de pousser l’humanité en avant. Cela ne veut pas dire qu’ils sont souhaitables, mais que leurs effets ne sont pas tous forcément négatifs. J’ai vu moi aussi l’étude sur la consommation du chocolat en Roumanie. Toutefois, on ne saurait dire si c’est vrai ou pas, car les chiffres présentés dans le rapport font état du volume financier. Du coup, il y a des nuances. Si les prix ont augmenté, et c’est bien le cas, les différences entre les sommes antérieures et celles rapportées à présent devraient en tenir compte. Les choses deviendraient vraiment intéressantes si l’on constate une hausse des quantités, mais aucun rapport ne mentionne un tel aspect. Je pense qu’il est tout simplement prématuré de nous prononcer là-dessus. Peut-être que la consommation de chocolat s’est légèrement accrue, mais pour en être certain, il faut comparer avec les chiffres d’avant. En plus, comme les vacances à l’étranger ont quasiment disparu, il est normal que la consommation interne ait connu une relance. En l’absence de voyages dans d’autres pays, on consomme davantage dans le nôtre. »

    Sur les réseaux sociaux, le nombre de Roumains qui s’activent dans leur cuisine est, lui aussi, à la hausse. Un changement qui n’a pas de chances de perdurer pour devenir une mode, selon Bogdan Voicu :« C’est une situation qui s’est fait jour au moment où les gens se sont vu interdire de sortir de chez eux, de se rendre au travail où la plupart d’entre eux prenaient leur pause déjeuner. Du coup, ils ont commencé à cuisiner davantage à la maison, mais reste à voir si cette tendance durera à long terme. Je n’y crois pas. Tout au contraire, je m’attends à voir plutôt augmenter le nombre des ceux qui préfèrent manger en ville, car c’est ça en fait la tendance qui caractérise actuellement notre société. »Et Bogdan Voicu d’ajouter :« Je suis plutôt sceptique quant à la possibilité que les changements intervenus ces derniers mois et pendant le confinement opèrent de changements profonds dans les habitudes de consommation des Roumains. Je m’attends à ce que la majorité reprenne ses habitudes une fois la pandémie terminée. En revanche, il y a un autre aspect intéressant qui se passe et qui influencera certainement les habitudes des gens : le fait qu’aussi bien les patrons que les salariés ont découvert les avantages du télétravail, ce qui fait qu’un pourcentage important de salariés ne retournera pas au bureau. Ce type de travail existait déjà, mais la pandémie a accéléré sa mise en place. On a plus de flexibilité, mais on a perdu la pause déjeuner que l’on avait l’habitude de passer avec nos collègues. Voilà pourquoi je pense que les restos qui font de la livraison auront le vent en poupe et que leurs clients deviendront bien plus nombreux qu’auparavant. C’est un aspect que l’on peut déjà constater, puisque de plus en plus de traiteurs ouvrent des commerces en Roumanie », a conclu Bogdan Voicu.

  • Les muffins choco- bananes

    Les muffins choco- bananes

    Madame, Monsieur, bien le bonjour! Je sais ce que vous allez dire : Alex l’a laissée une fois dans sa cuisine, et là, elle semble s’y être installée pour de bon. Détrompez-vous, ce n’est pas le cas, sauf que voilà, cela fait un petit moment que j’ai commencé à me faire un plaisir à imaginer des desserts qui se préparent rapidement et surtout, qui ne soient pas trop riches en calories. Et comme les meilleurs plats sont ceux que l’on partage, je me suis dit qu’il serait sympa de vous faire goûter à mes gâteaux.

    Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de muffins choco – bananes. C’est très facile à faire, parole d’honneur. Pour 12 muffins, il vous faudra : 180 grammes de farine, une pincée de sel, 100 grammes de sucre, 200 ml de lait ou de crème liquide (moi, j’ai préféré de la crème d’amandes, mais n’importe quel lait va très bien), 120 grammes de beurre fondu, deux œufs, deux bananes bien mûres, quelques goûtes d’essence de vanille, un sachet de levure et des pépites de chocolat ou, à la limite, des carrés de chocolat noir que vous écrasez vous-mêmes, c’est ce que j’ai fait moi.

    On commence par faire fondre le beurre sur feu. Une fois fondu, on le laisse refroidir hors du feu. Dans un bol, écraser les bananes à l’aide d’une fourchette ou d’un mixeur vertical. Séparément, dans un saladier, fouetter les œufs avec un peu de sel, y ajouter le beurre refroidi et l’essence de vanille. Mélanger les bananes aux œufs. Préchauffer le four à 190 degrés.Verser le sucre et continuer à mélanger. Ajouter le sachet de levure et commencer à alterner farine et lait, jusqu’à l’obtention d’une préparation coulante. Incorporer les pépites de chocolat. Plus vous en y ajoutez, plus les muffins seront meilleures.

    Verser la pâte dans des petits moules siliconées. Pour les plus gourmands d’entre vous ou les plus maigres qui ne se soucient pas trop de calories, on pourrait repartir des pépites de chocolat sur le dessus des muffins et saupoudrez avec la cassonade. Mais, ce n’est pas obligatoire. Enfournez pendant une quarantaine de minutes et laisser refroidir avant de déguster. Et puis c’est tout! Une petite recette vite fait pour faire plaisir aux grands et aux petits. Ma gamine s’est régalée! Bonne dégustation!

  • Paul Jamet (France) – Les Roumains sont-ils des « becs sucrés » ?

    Paul Jamet (France) – Les Roumains sont-ils des « becs sucrés » ?

    Eh
    bien, j’ai fait quelques recherches et j’ai trouvé des données remontant à 2018.
    Voici donc la situation avant la pandémie. Il parait qu’il y a une année ou
    deux, la consommation de produits sucrés était à la hausse en Roumanie. Selon
    un article de janvier dernier posté sur le site revistaprogresiv.ro et qui cite
    l’Institut national de la statistique les sommes allouées par les Roumains pour
    s’acheter des bonbons, du chocolat, du loukoum et autres sucreries n’ont cessé
    de croître.


    Un autre article figurant sur le site
    iquads.ro se penche sur une étude de 2018 intitulée « Sweets Study » réalisée
    par l’agence de média Starcom Roumanie. Selon l’enquête, 9 sur 10 Roumains
    consomment régulièrement des sucreries, bien qu’ils les considèrent comme néfastes
    pour la santé. Mais au lieu d’arrêter d’en manger, on préfère de réduire les
    quantités quotidiennes, constate l’étude. En revanche, les Roumains adorent les
    desserts faits maison, surtout qu’ils les considèrent comme étant d’une
    meilleure qualité et donc meilleurs pour la santé. En 2018, 42% des Roumains
    interrogés consommaient quotidiennement quelque chose de sucré et 47% – deux ou
    trois fois par semaine. On constate également que le moment de la journée où l’on
    mange le plus de produits sucrés c’est entre 16h et 20h, le plus probablement
    en guise de récompense après une journée de travail difficile. Pourquoi les
    Roumains en achètent-ils ? Par envie de manger quelque chose de sucré, le plus
    souvent. Mais quels produits ? L’avis est quasi unanime : 9 sur 10
    Roumains optent pour le chocolat. Suivent les glaces (pour 81% d’entre eux), les
    desserts faits maison et les gâteaux (72%).


    Si
    au magasin on tient compte du goût de tous les membres de la famille lorsqu’on
    choisit les sucreries, lorsque l’on fait des desserts à la maison, là c’est la
    personne qui les prépare qui décide selon son inspiration personnelle. Une
    chose est sûre : préparer et manger un dessert chez soi est considéré
    comme une bonne occasion de partager de beaux moments en famille. En Roumanie, c’est
    une tradition avoir un dessert aux repas festifs ou apporter un dessert lorsqu’on
    rend visite à quelqu’un. Les desserts faits maison représentent aussi des
    souvenirs importants de la vie de famille. Toutefois, une bonne partie des participants
    à l’enquête avoue ne pas savoir préparer un dessert. Voilà en bref sur les
    préférences des Roumains en matière de produits sucrés.

    Mais je ne saurais terminer
    ma réponse à Paul Jamet sans vous parler de notre célèbre barre de chocolat au
    rhum ! Ce tout petit chocolat est très spécial car c’est un produit
    typiquement roumain. Le chocolat au rhum n’est pas rempli de liqueur, mais de
    crème à base de rhum. Ce n’est pas une praline, c’est une toute petite barre de
    chocolat. Le tout premier bâton au rhum a été créé en 1964 et il garde toujours
    sa forme, sa recette et sa saveur. Et c’est très bon, je vous assure ! Ce petit
    chocolat a même son propre site romautentic.ro Depuis 1964 il accompagne
    les Roumains au quotidien, génération après génération. Vu qu’il a résisté au
    fil du temps, depuis le communisme jusqu’à présent, il est considéré comme un
    produit roumain authentique. Ses producteurs en profitent donc dans toutes
    leurs campagnes de promotion pour encourager les Roumains à être fiers de leur
    identité nationale. Voilà pour ce chocolat typiquement roumain, source de
    bonheur et de fierté nationale.

  • Les cookies au chocolat d’Ana

    Les cookies au chocolat d’Ana

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans la cuisine de la rédaction où, pour une fois, ce ne sera ni au chef Alex, ni à moi, Ioana, de vous proposer nos recettes, mais à ma fille, Ana. Depuis qu’elle était toute petite, Ana adorait passer des heures et des heures sur des sites de cuisine pour apprendre à faire notamment des gâteaux. Eh bien, dans les minutes suivantes, elle vous apprendra à faire une délicieuse recette de cookies au chocolat.

    Pour 12 morceaux, il vous faudra une centaine de grammes de sucre glace, 165 grammes de sucre roux, une cuillerée à café de sel, 115 grammes de beurre fondu, un œuf, une cuillerée à café d’extrait de vanille, 155 grammes de farine, une demi-cuillerée à café de levure en poudre, 110 grammes de chocolat au lait et 110 grammes de chocolat noir. Pour cette recette, comptez au total une heure, une heure dix, du début jusqu’à la fin.

    Et maintenant, au boulot ! Dans un bol, bien mélanger les deux types de sucre, le sel et le beurre préalablement fondu à feu doux ou dans le micro-ondes jusqu’à ce que le sucre soit entièrement incorporé. Pour faciliter votre tâche, je vous conseille de le faire à l’aide d’un fouet électrique. Dans le mélange beurre-sucre, ajoutez l’œuf et l’extrait de vanille et continuer à mélanger. Le résultat devrait avoir la consistance d’une crème lisse et assez épaisse. Y ajoutez la farine tamisée et la levure. Bien mélanger à l’aide d’une cuillère en bois. Prenez les deux types de chocolat et les casser grossièrement en petits morceaux que vous ajoutez dans le bol. Mélangez, couvrez de film alimentaire et laissez au frais, dans le frigo, au moins une trentaine de minutes. Plus la pâte reste au frais, plus les cookies seront délicieux.

    Au bout d’une demi-heure, sortez le bol du frigo, allumez le four à 180 degrés et chemisez une plaque à cookies de papier cuisson. A l’aide d’une cuillère à glace si vous en avez une, ou à la limite, à l’aide d’une cuillère normale, faites des boules de pâte des dimensions d’un abricot et disposez les sur la plaque, en faisant attention de laisser au moins 10 centimètres de distance entre deux boules et 5 centimètres de distance par rapport aux bords de la plaque afin que les cookies aient de la place pour gonfler. Enfournez-les une dizaine de minutes. Ne vous inquiétez pas si à la fin, leur consistance n’est pas ferme. Ils durciront une fois qu’ils refroidiront.

    Ils sont délicieux accompagnés d’une bonne tasse de café ou de chocolat chaud ! Le temps qu’elle fasse des progrès en français, Ana se remet à moi pour vous souhaiter bon appétit !

  • Le brownie végan

    Le brownie végan

    Madame, Monsieur, bonjour vous dit Ioana, à nouveau infiltrée dans la cuisine du chef Alex. Aujourd’hui, je vous propose de préparer ensemble un classique des desserts. Un brownie que vous pourrez déguster accompagné aussi bien d’une bonne tasse de café, que d’une boule de glace à la vanille. A vous de choisir ! Je sais ce que vous êtes en train de vous dire : un brownie, tout le monde sait en faire ! Oui, d’accord, sauf que celui-là est végan et il est délicieux grâce au chocolat et aux noix de pécan. Faites-moi confiance !


    Pour cette recette qui se prépare en moins d’une heure, il vous faut : une centaine de grammes de chocolat noir à pâtisser, je vous conseille d’en acheter un très bon, 80 g de sucre que vous pouvez réduire si vous n’êtes pas bec sucré, 100 g de farine de blé, 100 g de yaourt végétal (de soja, par exemple), 125 g de margarine, 100 g de noix de pécan et 50 g de pépites de chocolat. Et maintenant, au boulot ! Commencez par faire fondre le chocolat au bain-marie, ajoutez-y la margarine en remuant doucement, jusqu’à ce que vous obteniez un mélange onctueux. Dans un saladier ou un bol, fouettez le yaourt de soja avec le sucre blanc et le sel. Incorporez-y le chocolat et la margarine fondus. Ajoutez progressivement la farine, en mélangeant bien après chaque cuillerée.


    Pour cette recette, vous pouvez utiliser soit un moule à tarte long et rectangulaire, soit un plat rectangle ou rond. L’important, c’est que le brownie ne soit pas trop épais, sinon ça aurait du mal à cuire. Quoi qu’il en soit, chemiser le fond avec du papier sulfurisé pour pouvoir retirer facilement le brownie une fois cuit. Versez la préparation dans le moule, puis disposez sur le dessus les noix de pécan et des pépites de chocolat.Enfournez et laissez cuire pendant 25 minutes à 180°C ou même plus si vous aimez que le brownie soit un peu plus cuit !


    Dégustez soit tiède avec une boule de glace, soit froid ! Pour la glace, personnellement, je préfère accompagner ce gâteau de glace à la vanille. Mais bon, finalement, vous pourriez aussi choisir une autre saveur : menthe, fruits rouges ou citron. Vous pouvez garder le brownie pendant plusieurs jours dans une boîte en métal afin qu’il ne sèche pas ! Aussi, si vous n’avez pas de noix de pécan, vous pouvez les remplacer par des noix de Grenoble et au lieu des pépites de chocolat, vous pouvez utiliser de la noix de coco râpée ! Bonne dégustation !

  • Le chocolat fait maison

    Le chocolat fait maison

    Le chocolat fait
    maison est un dessert qui a marqué l’enfance de générations entières de Roumains
    ayant vécu leur jeunesse à l’époque communiste. A l’époque, les mères de famille
    s’efforçaient à préparer toute sorte de plats et de spécialités culinaires afin
    de compenser la pénurie de produits alimentaires dans les magasins.

    Voilà
    pour l’histoire, passons maintenant à la recette. Côté ingrédients il vous faut
    450 grammes de sucre, 150 millilitres
    d’eau, 150 grammes de beurre à 80% matière grasse, 500 grammes de lait en
    poudre et 100 grammes de cacao. La première étape est la préparation d’un
    sirop, donc mettez dans une casserole le sucre et l’eau à bouillir jusqu’à ce
    que les bulles qui résultent sont plutôt grandes et leur mouvement est assez
    lent.

    Coupez le feu et faites fondre
    dans le sirop le beurre, coupé en cubes. Mélangez le lait en poudre au cacao,
    que vous avez préalablement passé par une passoire. Vous laissez reposer le
    mélange sirop – beurre jusqu’à ce que sa température arrive à environ 40 – 45
    degrés et vous ajoutez le mélange lait en poudre/cacao. N’attendez surtout pas
    que la température du sirop baisse trop car le mélange risque de se solidifier
    et il deviendra difficile à homogénéiser.

    Cette masse de chocolat fait maison et encore
    assez chaude, vous devez la poser dans un plateau beurré à l’avance ou sur du
    papier de cuisine. Vous pouvez également modeler des billes ou bien la mettre
    entre deux gaufres. Laissez reposer ensuite au frais, pas nécessairement au
    frigo, et ensuite coupez le chocolat fait maison en portions ou en différentes
    formes suivant votre propre imagination.

  • Un musée du chocolat à Bucarest

    Un musée du chocolat à Bucarest

    Nous pénétrons dans un espace lumineux et accueillant. Notre attention est attirée, tout de suite, par des traces de pas sur le plancher – on dirait du chocolat. Lodeur douce du dessert miraculeux flotte dans lair. Rien détonnant, nous nous trouvons dans un musée du chocolat. Un produit très courant, de nos jours, qui figure sur la liste des « plaisirs interdits » : pas le soir, car on ne peut plus dormir, pas en trop grande quantité, car on prend du poids… ll nen aurait pas été ainsi sil navait pas été apporté, il y a 500 ans, à la cour du roi dEspagne, par le conquistador Hernando Cortez.



    Lhistoire du chocolat commence il y a 2.000 ans, lorsque le cacaotier était déjà cultivé en Amérique du Sud. Christophe Colomb fut le premier explorateur à découvrir les fèves de cacao, en 1502, dans le Nouveau Monde. Apportées en Europe, elles nont pourtant pas suscité trop dintérêt, car personne ne savait quoi en faire. En 1519, le conquistador Hernando Cortez a appris que le roi des Aztèques, Montezuma, avait lhabitude de consommer une boisson préparée de fèves de cacao, appelée « chocolatl ». Montezuma en buvait près de 50 tasses par jour. Il en a offert à Hernando Cortez, qui a trouvé cette boisson royale un peu amère pour son goût. Les Espagnols y ont pourtant ajouté de la canne à sucre et en ont rehaussé larôme avec de la vanille et de la cannelle. Ils ont aussi découvert que la boisson était plus savoureuse si on la buvait chaude. Laristocratie espagnole a commencé depuis à apprécier ce produit miraculeux, quelle a dailleurs caché, pendant un siècle, au reste de lEurope. Ce sont les moines espagnols qui ont dévoilé la façon de préparer cette boisson, vite appréciée à la Cour royale de France et ensuite dAngleterre. On peut en apprendre davantage sur lhistoire du chocolat en visitant le musée de Bucarest. Nous y sommes accueillis par son directeur, Augustin Pleşa :



    « Lidée nest pas nouvelle, je ne peux pas menorgueillir davoir proposé quelque chose de tout à fait original. Il y a quatre ans, jai fait un city break à Dublin avec mon épouse. En nous baladant, nous nous sommes retrouvés devant un musée du chocolat et sommes entrés le visiter. Ensuite, nous nous sommes rendus à Vienne pour voir le musée ouvert tout près de la fabrique de chocolat de la capitale autrichienne. En utilisant Internet et avec le concours de plusieurs spécialistes, jai réalisé une vidéo de 6, pour que les visiteurs de notre musée puissent voir le milieu naturel où pousse le cacaoyer et apprennent comment est fabriqué le chocolat. Nous présentons dans notre musée des choses que moi-même jignorais, il y a 4 ans – par exemple le fait quen en Amérique du Sud on a bu du cacao pendant des centaines dannées. Nous ajoutons des informations sur Montezuma, sur les Aztèques, sur les Mayas, ensuite sur Cortez, qui a apporté le chocolat à la cour du roi dEspagne. Dans notre musée, nous avons exposé un cacaoyer – en plastique – pour que les visiteurs puissent voir à quoi ressemble cet arbre, ainsi que des fruits et des fèves de cacao. Nous avons également modelé des statues représentant des indigènes dAmérique du Sud, avec les outils dont ils se servent pour récolter le cacao. Nous avons apporté quelques balances et des broyeurs de cacao utilisés pour réduire les fèves en poudre. Et nous nous sommes amusés à modeler des statues en chocolat, dont une de notre poète national Mihai Eminescu, copie fidèle de la sculpture de Ion Jalea. Un des points forts du musée, cest latelier. Nous proposons à nos visiteurs la vidéo sur lhistoire du chocolat ; après, le chocolatier de service leur apprend à préparer des pralines, et il fait une démonstration. Ensuite, nous les invitons à goûter le chocolat à la fontaine à chocolat de latelier, où chacun reçoit une tablette de chocolat. Le chocolatier leur offre un bic en chocolat blanc, quils utilisent pour écrire des messages adressés aux personnes importantes de leur vie ou dessiner quelque chose, après quoi, ils remettent le capuchon et en font cadeau à quelquun. »



    Comment réagissent les visiteurs ? Augustin Pleşa, directeur du musée.


    « Cest une visite « de bon goût », si je puis dire, une visite douce et savoureuse et les visiteurs sont surpris, car – tout comme moi, il y a 4 ans – nombre dentre eux ne savent pas comment la poudre de cacao est produite. Il y a des années, jignorais que le fruit de cacao est si spectaculaire. Actuellement, nous présentons des photos et des échantillons. »



    Quels sont les secrets de la fabrication du chocolat ? Réponse avec Augustin Pleşa.


    « Ce ne sont pas de grands secrets. Il faut tout dabord respecter la proportion correcte de beurre de cacao mélangé à la poudre de cacao. Pour rendre ce mélange homogène, il faut le malaxer – et nous montrons cette opération à nos visiteurs. Plus la pâte est homogène, plus on respecte la proportion et la technologie, plus le chocolat est savoureux. Pourtant, cela ne suffit pas, il faut aussi lui donner une forme attrayante. Après lavoir coulé dans les différents moules, on utilise une table vibrante pour en enlever les bulles dair – exactement comme on le fait pour les briques. »



    Comment sont réalisées les statues en chocolat ? Augustin Pleşa.


    « En fait, elles ne sont pas entièrement en chocolat. La statue de Mihai Eminescu, par exemple, est effectivement une copie de la statue de Ion Jalea enrobée de chocolat. Il faut les conserver à une température de 20° tout au plus, autrement le chocolat risque de fondre. Pendant des années, jai gardé le chocolat au frigo et souvent jai cru quil sétait altéré. Puis jai appris que ce nest pas la bonne température pour garder le chocolat sans quil blanchisse. Ça aussi, on lapprend en visitant le musée. »


    Un musée qui a toutes les chances de devenir une des attractions de la capitale roumaine.


    (Aut. : Ana-Maria Cononovici ; Trad. : Dominique)

  • Pralines thérapeutiques

    Pralines thérapeutiques

    Les études cliniques prouvent que le phosphore nourrit le cerveau, le magnésium régule le processus de régénération des cellules, le calcium renforce les dents et les gencives, contribuant à prévenir les caries. Le chocolat réduit le mauvais cholestérol, dangereux pour le système cardiovasculaire, notamment pour le cœur, améliore la circulation sanguine et contribue au bon fonctionnement du système cardiovasculaire. Les recherches montrent que 50 grammes de chocolat par jour améliorent la santé. Des années de recherches ont permis l’apparition, sur le marché, d’un produit miraculeux : les pralines thérapeutiques, qui stimulent le système immunitaire, aidant également l’organisme en cas d’effort physique soutenu. Florin Balan, directeur de la fabrique de chocolat qui les produit nous parle : « C’est une belle rencontre de deux ingrédients exceptionnels : le chocolat et le miel, auquel s’ajoutent d’autres produits apicoles. Les pralines thérapeutiques sont le fruit de recherches menées pendant une vingtaine d’années. Pourquoi cette association inédite ? Parce que le chocolat et le miel apportent chacun leurs vertus thérapeutiques, offrant ensemble quelque chose de précieux dans l’alimentation »

    Qu’est-ce qui explique le caractère magique de ces pralines ? Florin Balan : « Il y a beaucoup de choses à raconter sur le chocolat. En fait, le chocolat et le miel, associés dans les pralines api-thérapeutiques, apportent chacun à l’organisme vitamines, minéraux, aminoacides et éléments nutritionnels exceptionnels. Ensemble, ils aident le consommateur à mieux surmonter certaines situations difficiles, un stress, une maladie, une situation où les organes ont besoin d’un apport extérieur, qui, dans ce cas, est exceptionnel. »

    Le produit pilote est entré sur le marché tout d’abord dans les magasins spécialisés. Florin Balan : « Le projet a démarré il y a environ trois ans, nous avons étudié et travaillé pour arriver à la formule optimale du point de vue du goût et du prix. Il y a deux ans, nous avons testé le marché. Les pralines api-thérapeutiques sont vendues dans les boutiques de produits naturels et dans certaines chaînes de supermarchés. »

    Les pralines produites à Cisnădie (dans le département de Sibiu) sont demandées à l’étranger après avoir été présentées à un Congrès international en Allemagne. Ce «médicament» à la saveur sucrée pèse 5 grammes, soit la moitié d’un bonbon habituel. La praline api-thérapeutique est constituée à 50% d’un cocktail produit dans le département de Sibiu par un spécialiste reconnu du domaine de l’apiculture et qui contient un mélange de miel, pollen cru, cire vierge, propolis et gelée royale pure. Ce contenu moelleux est enrobé de chocolat noir. Florin Balan nous recommande ce bonbon qu’il trouve délicieux : « Côté saveur, on doit comprendre que c’est une praline associant le goût du chocolat à celui de ce cocktail qui se trouve à l’intérieur. Nous utilisons du chocolat noir, pour que la teneur en sucre de synthèse soit aussi réduite que possible. Ces pralines offrent aux papilles une expérience inédite, grâce au mariage parfait entre le chocolat et le produit apicole. »

    Le producteur recommande 2 pralines par jour pour les enfants âgés de 2 à 10 ans, 3 pralines par jour pour ceux âgés de 11 à 18 ans et 4 pralines par jour pour les adultes. Seules les personnes diabétiques ou allergiques aux produits apicoles doivent en consommer ces pralines thérapeutiques avec précaution. La fabrique de chocolat de Cisnădie utilise du chocolat originaire d’Amérique Latine, là où commence l’histoire du chocolat, pour offrir à ses clients des produits exceptionnels, au goût exquis et différent de ce que le marché propose habituellement. Les pralines ont été le principal sujet à l’agenda du Xe Congrès international d’api-thérapie, déroulé du 6 au 10 octobre à Sibiu.
    (Aut. : Ana-Maria Cononovici ; Trad. : Dominique)