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  • Le Chœur Madrigal, un chœur à hauteur

    Le Chœur Madrigal, un chœur à hauteur

    Le Chœur National de Chambre « Madrigal – MarinConstantin » est pour la première fois en tournée au Pérou jusqu’au 20 mars, à l’occasion de la célébration des 85 ans de relations diplomatiques entre la Roumanie et le Pérou, mais aussi étant donné que l’ambassade de Roumanie à Lima assume cette année la présidence du Festival de la Francophonie, qui se tient au Pérou.

     

    Première pour le Chœur Madrigal
    A cette occasion, le Chœur Madrigal a filmé une vidéo musicale pour la première fois dans le monde parmi les vestiges du MachuPicchu, soit l’un des endroits antiques les plus beaux et les plus mystérieux du monde. Il s’agit du deuxième épisode du projet « La musique contemporaine roumaine dans les espaces antiques universels ». Ce 2e épisode est intitulé « MachuPicchu–Suitechorale du Pays d’Oaș », basé sur la création du compositeur roumain Dariu Pop.
    Le premier épisode de la série avait été filmé sur le site dace de Sarmizegetusa (au département de Hunedoara, en Roumanie) et il est sorti le 15 janvier dernier, à l’occasion de la Journée nationale de la culture roumaine.

     

    Lancement d’un nouveau matériel discographique
    Au cours de cette tournée, le Chœur Madrigala également lancé le disque« Les hymnes nationaux des pays d’Amérique du Sud ». Il contient les enregistrements les plus récents du Chœur dirigé par Anna Ungureanu et Cezar Verlan. Egalement sous la direction des chefs d’orchestre Anna Ungureanu et Cezar Verlan, le Chœur a donné cinq concerts et récitals programmés à l’Ambassade de Roumanie et au Congrès de la République du Pérou, dans les cathédrales et théâtres de Lima, à Cusco –soit l’anciennecapitale de l’Empire Inca, ainsi qu’à MachuPicchu.
    La tournée du Chœur, réalisée à l’invitation de l’ambassade de Roumanie en République du Pérou et avec le soutien du ministère de la Culture et de l’Institut culturel roumain, représente une première pour cet ensemble musical, qui se rend pour la première fois en Amérique du Sud.

     

    Le Chœur Madrigal – une longue histoire sur le continent sud-américain
    Et pourtant,la musique du Chœur Madrigal n’est pas inconnue en Amérique du Sud, notamment au sein du mouvement choral du continent. En 1983, le chef d’orchestre Marin Constantin, le fondateur de Madrigal, était invité à donner des cours de formation chorale à des étudiants de plusieurs pays d’Amérique Latine au Conservatoire d’Ibague (Tolima), en Colombie. Ces cours connaissent un tel succès, que Marin Constantin se voit décerner le titre de professeur et directeur honoraire du Conservatoire de la région.
    Fondé en 1963, le Chœur National de Chambre « Madrigal – Marin Constantin » est devenu un repère non seulement de la vie musicale roumaine, mais aussi de la diplomatie culturelle nationale et internationale. Son répertoire comprend des compositions de la Renaissance, de la musique préclassique et classique, de la musique du romantisme, de la musique byzantine ainsi quedes créations contemporaines roumaines et universelles.

    Les projetsde Madrigal

    Et ce n’est pas tout. Depuis 2011, le Chœur Madrigal est à l’origine du Programme National Cantus Mundi, soit le plus grand programme d’insertion sociale par la musique pour les enfants de Roumanie, initié par le célèbre chef d’orchestre Ion Marin. Le programme, qui rassemble actuellement plus de 2 000 chorales et près de 70 000 enfants du pays et de la diaspora, a été reconnu officiellement par le gouvernement roumain en 2014.

  • 11.10.2015

    11.10.2015

    Election — Les sociaux-démocrates roumains élisent ce dimanche un nouveau président de leur parti, principale composante de la coalition au pouvoir à Bucarest. C’est pour la première fois que tous les plus de 530 mille adhérents sont appelés à voter dans ce scrutin interne considéré comme historique par les leaders du PSD ; mais dont le résultat ne devrait pas être une surprise — l’actuel président intérimaire, Liviu Dragnea, étant le seul candidat. M. Dragnea a assumé la direction des sociaux-démocrates en juillet après que l’ancien président du parti, le premier ministre Victor Ponta, avait renoncé à la fonction politique, suite à sa mise en examen pour corruption. Rappelons-nous, en mai dernier, une première instance judiciaire a condamné Liviu Dragnea à un an de prison avec sursis pour fraudes commises dans le déroulement du référendum de 2012, sur la destitution de l’ancien chef de l’Etat Traian Basescu. Le congrès du PSD, qui validera le gagnant du scrutin de ce dimanche et élira l’équipe dirigeante du parti, est convoqué le 18 octobre.



    Pourparlers — Une mission technique du FMI est attendue en Roumanie la semaine prochaine. Le budget d’Etat pour l’année à venir et l’éventuelle conclusion d’un nouvel accord sont les principaux thèmes à l’agenda des discussions. Cette visite a lieu dans le contexte de la révision à la hausse, par le FMI, de ses estimations concernant l’économie roumaine ; Une augmentation du PIB de 3,4% cette année et de 3,9% en 2016, sont les nouveaux chiffres avancés par le Fonds. Le quatrième accord consécutif de la Roumanie avec le FMI a expiré le mois dernier ; d’un montant de 2 milliards d’euros, il était du type préventif, mais les autorités de Bucarest n’ont pas recouru à ces fonds. Le ministre roumain des finances, Eugen Teodorovici déclarait récemment que Bucarest allait déposer une sollicitation officielle pour la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI.



    Militaire — Un avion de patrouille maritime américain arrive aujourd’hui à Constanta, dans le cadre d’un exercice commun avec les Forces navales roumaines. Pendant trois jours, les militaires roumains et américains s’exerceront aux stratégies de lutte anti-sous-marins, afin d’accroître la capacité commune d’assurer la sécurité et la stabilité en mer Noire. Aux dires des responsables militaires américains, la participation à de tels exercices aux côtés des alliés membres de l’OTAN est une occasion d’améliorer les performances professionnelles de tous les participants, ainsi qu’une mission permanente de la 6e Flotte des Etats Unis. Des représentants des Forces navales bulgares et ukrainiennes participent également à l’application militaire en mer Noire.



    Ankara — Environ 10 mille personnes ont manifesté samedi soir à Istanbul pour dénoncer la responsabilité du gouvernement dans le double attentat meurtrier contre une manifestation pour la paix organisée par l’opposition dans la capitale de la Turquie, Ankara. Le gouvernement turc a décrété trois jours de deuil national et a rejeté les accusations d’implications dans les attentats qui ont fait 95 morts et plus de 200 blessés. Les autorités ont pointé Daesh et les militants du parti des travailleurs du Kurdistan comme pouvant se trouver à l’origine de ces attaques. Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que la Roumanie condamnait fermement les attaques criminelles perpétrées à Ankara et a réitéré l’entier soutien à la Turquie. De leaders européens et le président américain ont également condamné les attentats.



    Musique — Le Chœur d’enfants de la Société roumaine de radiodiffusion a donné ce samedi un concert à Munich, dans le cadre d’un des plus prestigieux festivals internationaux de musique chorale — « Let The People Sing ». Le Chœur d’enfants de la Radio publique roumaine s’est qualifié en finale, aux côtés de 8 autres ensembles du monde, et évoluera dimanche dans la catégorie « Chœurs d’enfants et de jeunes ». Le Chœur d’enfants de la Radio fête cette année son 70e anniversaire.



    Film — Le Grand Prix du Festival international du film Astra de Sibiu (centre de la Roumanie) a récompensé le documentaire « Spartacus&Cassandra », du réalisateur français Ioanis Nuguet. Le film raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur d’une famille rom de Roumanie qui vit dans la banlieue de Paris. Dans la section « Roumanie », le prix du meilleur documentaire a été attribué à la production « Afară/Dehors » d’Andrei Schwartz, qui parle du thème universel de la culpabilité et du châtiment, dans le contexte de la Roumanie communiste et post-communiste. Le gagnant de la section « International » est le film « I Am The People/Je suis le peuple », d’Anne Roussillon — le Printemps arabe dans le quotidien rural égyptien.



    Football — L’équipe nationale de football de Roumanie joue, ce soir en déplacement aux Îles Féroé, son dernier match de qualification à l’EURO 2016. Jeudi, à Bucarest, la Roumanie a terminé sur une égalité (1 partout) la rencontre avec la Finlande, et occupe la deuxième place du groupe, à un point devant la Hongrie, mais derrière l’Irlande du Nord qui s’est déjà qualifiée. La dernière présence de la Roumanie à un tournoi final européen remonte à 2008.



    Rugby — La sélection de rugby de Roumanie dispute aujourd’hui son dernier match de poule contre l’Italie, à la Coupe du monde accueillie par l’Angleterre et le Pays de Galles. Dans les matchs précédents, « Les Chênes » – le surnom des rugbymen roumains — se sont inclinés devant la France et l’Irlande et ont obtenu la victoire contre le Canada. Une victoire sur l’Italie leur permettra de se qualifier à l’édition 2019 de la Coupe du monde.

  • Le compositeur Vasile Sirli

    Le compositeur Vasile Sirli


    « J’ai été formé dans un lycée de musique de Timişoara et à l’Académie de musique de Bucarest. J’ai travaillé pendant 8 ans comme rédacteur dans une maison d’édition musicale ; c’est l’époque où j’ai le plus appris, puisque j’ai été l’éditeur de mes propres maîtres et ça m’a fait comprendre qu’un maître peut très bien se tromper, lui aussi. Ça m’a permis d’apprendre l’importance des langages musicaux — comment écrire la musique dite contemporaine, comment écrire la musique classique. Ensuite, j’ai accumulé de l’expérience en tant que producteur de musique à Electrecord, l’unique maison de disques dans la Roumanie de ces temps-là. »


    Ce que vous venez de lire est l’autoportrait de notre invité d’aujourd’hui, le compositeur Vasile Şirli, lors d’une conférence. D’origine macédonienne, Vasile Şirli est né en 1948, dans un village du comté de Timiş, dans le sud-ouest de la Roumanie. Sa mère chantait dans un chœur et écoutait beaucoup de musique à la radio. Şirli déclarait, d’ailleurs, dans une interview, qu’il avait rencontré sa chance musicale grâce à la radio, car il était fasciné par les voix, surtout celles du Chœur d’enfants de la Radio nationale où il aurait aimé chanter. La collaboration avec la Télévision nationale a représenté la première étape d’une belle carrière, qui a inclus des créations pour des productions télévisuelles, théâtrales ou cinématographiques. En 1986, Vasile Şirli quitte la Roumanie et s’établit en France où il arrive à occuper le poste de directeur musical de Disneyland Paris.


    Pourtant, c’est le théâtre et ses sujets « extraordinaires » qu’il préfère.Vasile Şirli : « Dans les spectacles de théâtre, je cherche à connaître les gens et à m’enrichir à travers la musique. Je travaille avec eux de la même façon qu’avec ceux qui font de la littérature, qui en savent tout alors que moi, je ne m’y connais pas du tout. Il me semble très important qu’un acteur, un metteur en scène, un scénographe, participent tous à un spectacle où la musique est « adoptée ». Moi, je me suis toujours vu comme quelqu’un d’«adopté » dans le théâtre ; cette « adoption » me donne la liberté de vous observer, vous, acteurs, metteurs en scène, théoriciens du théâtre et surtout spectateurs. En effet, c’est le spectateur qui m’intéresse. Souvent, quand j’assiste à un spectacle, je regarde autour de moi ; même si je ne suis pas l’auteur de la musique, je suis intéressé par la réaction du public. Par les regards, par la façon de respirer — j’ai vu des spectacles où les spectateurs avaient purement et simplement retenu leur souffle, ce qui est énorme ! Je crois que ça arrive grâce à la musique: nous entrons dans une âme sans nous en rendre compte. »


    Un lien très spécial lie le compositeur Vasile Şirli au metteur en scène Silviu Purcărete — leur première collaboration date du début des années1980, quand celui-ci avait invitéŞirli à écrire la musique d’un spectacle de marionnettes qui allait être produit à Braşov. Vasile Şirli et Silviu Purcărete ont collaboré très fréquemment, ayant formé une véritable équipe. Les deux ont travaillé ensemble y compris à « Quelque part à Palilula », le premier film réalisé par Silviu Purcărete.


    La motivation qui pousse Vasile Şirli à écrire librement c’est qu’il le fait pour « un art complètement éphémère ». « C’est ma fantaisie, c’est mon petit caprice, ce qui me rend serein et libre, avant tout face au public. », déclarait le compositeur dans une interview. (trad.: Mariana Tudose)