Tag: cimetière

  • 10/04/2022 (mise à jour)

    10/04/2022 (mise à jour)

    Gouvernement — Le paquet de mesures sociales et économiques « Soutien pour la Roumanie », de 17,3 milliards de lei (environ 3,5 milliards d’euros) sera présenté lundi par les leaders de la coalition, a annoncé le président du PSD, Marcel Ciolacu. Il a déclaré que ce paquet constituait une première, vu que c’est pour la première fois qu’un gouvernement avance un tel plan afin de prévenir les effets de la crise énergétique. A son tour, le ministre du Travail et de la Solidarité sociale, Marius Budăi, a expliqué que 12 millions de personnes environ bénéficieraient des mesures sociales du paquet « Soutien pour la Roumanie ». Parmi les mesures agréées par la coalition au pouvoir en Roumanie, formée par le PSD, le PNL et l’UDMR, notons l’augmentation du salaire minimum de 200 lei (soit 40 euros), des bons d’achat de 50 euros pour les familles vulnérables, majoration des tickets-repas de 20 lei (4 euros) à 30 lei (6 euros), aide pour payer le carburant. En plus, l’allocation de nourriture double pour les patients hospitalisés. Le cabinet de Bucarest a encore décidé que les salariés des employeurs affectés par la guerre d’Ukraine bénéficient d’une indemnité payée par le budget de l’assurance chômage.



    PNL – Le premier ministre Nicolae Ciucă est à partir de ce dimanche le nouveau président du Parti national libéral (de la coalition au pouvoir en Roumanie). Il a été voté par le Congrès extraordinaire du PNL, où il a été le seul candidat. Il y a eu 1 060 voix pour sur 1 120 voix exprimées. « Il faut continuer à moderniser le pays et à assurer à nos enfants un avenir stable, avec une éducation performante, avec des services médicaux modernes, des services publics de qualité, avec un milieu des affaires à même de fournir des emplois rémunérateurs et des conditions de vie comme en Occident », a déclaré le premier ministre. Selon lui, « les investissements sont le meilleur médicament pour l’économie dans une situation de crise ». Il a également parlé des Roumains de la diaspora. « Je souhaite qu’ils rentrent au pays et qu’ils soutiennent nos efforts de développer la Roumanie, avec leur sérieux, leur expérience et leurs compétences. Quant à nous, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir afin de leur assurer un environnement économique et social attrayant », a encore déclaré le nouveau chef de file du PNL. Rappelons que Florin Cîţu a annoncé sa démission des fonctions de président du PNL voici une semaine, après que plusieurs leaders libéraux eurent réclamé son départ. Ils ont reproché à Florin Cîțu de provoquer des tensions à l’intérieur de la coalition gouvernementale, de ne pas communiquer avec le parti et d’avoir une mauvaise image publique, qui affectait le score du PNL dans les sondages sur les intentions de vote.



    Rameaux – Les catholiques de Roumanie, comme ceux du monde entier, ont célébré, dimanche, les Rameaux, qui marquent l’entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem. La fête ouvre également, aux catholiques, la Semaine Sainte, qui rappelle la Passion du Christ qui a culminé par Sa mort par crucifixion, son enterrement et Sa Résurrection. L’Archevêché catholique de Bucarest a organisé, dans les rues de la capitale, la traditionnelle procession des Rameaux. A Rome, après deux ans de pandémie marquée par les restrictions de la vie religieuse, sur la place Saint Pierre du Vatican, le Pape François a célébré la messe des Rameaux devant des milliers de fidèles. Dans son sermon, le Souverain pontife a dénoncé la « folie de la guerre » dans un « monde violent et blessé ». Les catholiques célèbrent Pâques dimanche prochain, tandis que les orthodoxes célèbrent Pâques le 24 avril.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, prendra part lundi à la réunion de ses homologues des Etats de l’UE — le Conseil Affaires étrangères — qui aura lieu au Luxembourg. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, les principaux sujets à l’genda seront la réponse de l’UE à l’agression de la Russie contre l’Ukraine et à l’initiative de l’UE — Global Gateway -, relative à des aspects de connectivité globale et stratégique, adoptée en décembre dernier. « Bogdan Aurescu va réitérer la condamnation ferme des atrocités de Boutcha et d’autres villes ukrainiennes et indiquera que la Roumanie soutient l’investigation immédiate et détaillée de ces faits par la Cour pénale internationale », précise le communiqué. Selon le ministère des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu va réitérer l’engagement de la Roumanie à soutenir la paix et la stabilité dans la région.



    Cimetière – L’ambassadeur de la République de Moldova à Bucarest, Victor Chirilă, a condamné la récente profanation du Cimetière des héros roumains tombés pendant la Seconde Guerre mondiale à Făleşti, près de la frontière avec la Roumanie. Il a déclaré que cet acte irresponsable, barbare et criminel mettait en danger la paix, l’harmonie et la stabilité interne de la République de Moldova, dans un contexte régional assez dangereux. Antérieurement, l’ambassade de Roumanie à Chişinău s’est dite confiante que les autorités moldaves prendraient des mesures fermes et immédiates pour identifier et traduire en justice les auteurs. Le cimetière a été vandalisé avec des symboles pro-russes et nazis, la croix gammée et les lettres Z et V, symboles de l’agression de la Russie sur l’Ukraine étant dessinées sur les croix. Dans le cimetière de Făleşti, inauguré en septembre 2021, sont enterrés environ 300 héros qui ont péri dans la deuxième conflagration mondiale.

  • Le cimetière Bellu – le Père-Lachaise roumain

    Le cimetière Bellu – le Père-Lachaise roumain

    Dans le sud de la ville de Bucarest, dans une
    zone vers laquelle la capitale s’est développée, à partir de son centre
    historique, du côté de la colline de la Métropolie et ses alentours, se trouve
    le cimetière Bellu. C’est la première zone funéraire de la capitale aménagée
    d’après les normes modernes et devenue, au fil du temps, un véritable musée
    d’art et d’architecture en plein air.

    Un nombre impressionnant de personnalités
    culturelles et politiques y reposent et de véritables œuvres d’art y ont été
    érigées, dues à des architectes et des artistes qui ont marqué de leur sceau le
    paysage urbain. L’historienne de l’art Oana Marinache nous invite à une
    incursion dans les origines du cimetière Bellu de Bucarest. « Si
    l’on fait un saut en arrière, vers la première moitié du 19e siècle,
    on constate que les racines mêmes de notre ville sont liées à l’histoire de ce
    lieu. A l’époque, la zone était couverte de jardins, de vergers et de vignobles
    appartenant soit à l’archevêché de l’Eglise orthodoxe, soit au monastère de Văcăreşti,
    soit au baron Barbu Bellu. Homme éclairé, ce boyard a occupé des fonctions
    importantes dans l’administration publique : il a été échanson, député,
    ministre des Cultes et de la Justice. Il a compris le besoin de mettre en œuvre
    une décision plus ancienne, remontant aux Règlements organiques adoptés autour
    de l’année 1830, de bannir les enterrements et les tombeaux du centre-ville, là
    où se trouvaient les églises paroissiales et les tombes qui les entouraient.
    Les tombeaux du centre-ville représentaient en fait des foyers d’infection.
    Aussi, en 1830, avait-on prévu que toutes les confessions disposent de cimetières
    au-delà des confins de la ville et de la zone résidentielle. En 1852, c’est à
    cette fin que Barbu Bellu offre en donation une partie de son domaine à la
    municipalité de Bucarest. Les années suivantes, les bâtiments administratifs
    allaient y être construits : la maison du gardien et la chapelle, la
    première de ce genre, selon les projets de l’architecte Alexandru Orăscu. En 1859,
    selon les documents conservés jusqu’à nos jours, commence l’achat des parcelles
    de terrain pour les tombeaux. »



    Un des premiers enterrements qui y eut lieu,
    en 1859, fut celui de la fille de l’homme politique et journaliste C.A.
    Rosetti, morte à l’âge de 3 ans. C’est au cimetière Bellu qu’exerça son talent
    la première génération d’architectes roumains, dont le chef de file a été,
    incontestablement, Ion Mincu, créateur du style architectural néo-roumain. Oana
    Marinache nous parle des monuments funéraires les plus connus de ce cimetière. « Il
    s’agit, avant tout, d’un ensemble de cinq caveaux conçus par l’architecte Ion
    Mincu et dont les plus renommés sont ceux des frères bulgares Gheorghiev et du
    Nabab – surnom du prince
    Georges Grégoire Cantacuzène. Jusqu’à la fin du 19e siècle et
    durant les premières années du 20e, la plupart des monuments
    funéraires étaient probablement commandés à l’étranger par des familles aisées.
    C’est pourquoi de nombreuses sculptures réalisées par des artistes étrangers
    décoraient les allées du cimetière. Pourtant, dès lors que Ion Mincu crée un
    style d’architecture funéraire, le cimetière Bellu se fait une place parmi les
    grandes zones de ce genre du continent. Il faut dire qu’Ion Mincu a été très
    impressionné par un voyage qu’il avait fait pendant ses études. Il est arrivé
    jusqu’à Constantinople et il a été si impressionné par la basilique
    Sainte-Sophie qu’il a eu cette idée ingénieuse d’associer la coupole byzantine
    aux éléments de l’architecture funéraire occidentale. Il a été soutenu dans son
    travail par des familles importantes. Parmi ceux qui lui ont commandé des
    caveaux comptaient l’homme politique libéral Eugen Stătescu, les banquiers et
    marchands Gheorghiev, le général Iacob Lahovary, les familles de boyards Ghica
    et Cantacuzène. En créant ces monuments, il lançait une mode et, pendant
    l’entre-deux-guerres, ses anciens étudiants et d’autres architectes qu’il avait
    influencés ont tenté d’imiter son style et d’adapter le modèle qu’il avait
    créé. »



    Au
    fil du temps, les terrains entourant le cimetière Bellu ont été eux aussi
    transformés en cimetières appartenant aux confessions catholique, évangélique
    ou juive, ainsi qu’à l’armée. En 1990 y était également créé le cimetière des
    Héros de la révolution de 1989. De nos jours, le cimetière Bellu fait partie du
    patrimoine national et il peut être visité, comme un musée en plein air. (Trad. :
    Dominique)

  • 19.11.2015 (mise à jour)

    19.11.2015 (mise à jour)

    Visite – Plusieurs cérémonies à la mémoire des soldats roumains ayant participé à la libération de la Tchécoslovaquie pendant la Deuxième Guerre Mondiale se sont déroulées jeudi à Zvolen, en Slovaquie. C’est ici que se trouve le plus grand cimetière de l’étranger de l’Armée roumaine recensant 11.000 tombes des militaires roumains. Le président roumain, Klaus Iohannis et son homologue slovaque, Andrej Kiska, déposeront des couronnes de fleurs et remettront des décorations à plusieurs vétérans de guerre. Mercredi, à Bratislava, Iohannis a déclaré que la Roumanie et la Slovaquie n’étaient pas des destinations visées par les réfugiés. A son tour, le président slovaque Andrej Kiska a affirmé que, tout en restant solidaires, les pays devraient prendre des mesures afin que des attentats comme celui de Paris ne se répètent plus. Le chef de l’Etat roumain a également rencontré le premier ministre Robert Fico et des représentants des jeunes professionnels roumains qui travaillent à Bratislava.

    Gouvernement – A Bucarest, le nouveau gouvernement dirigé par le technocrate Dacian Ciolos a entamé jeudi son activité. Les débats de la première séance du cabinet ont porté sur le projet du budget 2016, la réforme administrative et l’état de l’absorption des fonds européens. Pour ce qui est de l’organisation des ministères, Dacian Ciolos a précisé que seules 5 institutions étaient visées par des changements de structures et des réorganisations mineures. Et le premier ministre d’ajouter que le ministère du Travail aura aussi des départements chargés du dialogue social, alors que la mission du nouveau ministère de la Consultation Publique sera de communiquer directement avec la société civile. Notons que l’équipe de l’ancien commissaire européen chargé de l’Agriculture est dominée par des technocrates sans appartenance politique, avec de l’expérience dans le secteur privé, dans les institutions européennes et dans la société civile.

    JAI – Le ministre roumain de l’Intérieur, Petre Tobà, participe vendredi à Bruxelles au Conseil extraordinaire Justice et Affaires intérieures, convoqué suite aux événements tragiques de France. Selon un communiqué du minstère, les débats porteront sur les manières de renforcer la capacité de réponse de l’UE suite aux attaques de Paris. S’y ajoutent des sujets liés au renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’Union, au trafic d’armes à feu, au registre européen des noms des passagers et au financement du terrorisme.

    Corruption – Le procureur en chef de la Direction nationale anticorruption a demandé jeudi au Sénat de Bucarest d’approuver l’interpellation et la mise en détention provisoire du sénateur Dan Sova, accusé de trafic d’influence dans un nouveau dossier de corruption. Selon les procureurs, entre 2011 et 2014, celui-ci aurait demandé et reçu des pots-de-vin chiffrés à 100.000 euros pour garantir la conclusion d’un contrat entre la société CET Govora et un cabinet d’avocats. Le directeur de la Centrale Electrique Govora, Mihai Bàlan, a été retenu jeudi par les procureurs. Rappelons – le, en mars, la Direction Nationale Anticorruption avait demandé au Sénat roumain d’approuver l’interpellation et l’arrestation de Dan Sova, ancien ministre des Transports, dans un autre dossier visant les compagnies énergétiques de Turceni et Rovinari. Dan Sova a été déféré à la justice, aux côtés de l’ancien premier ministre Victor Ponta, les deux ayant été accusés de corruption.

    Colectiv – Une patiente blessée dans l’incendie du 30 octobre dans la discothèque bucarestoise Colectiv est décédée jeudi dans la capitale roumaine, portant le bilan des décès à 57. En même temps, le ministère roumain de la Santé a fait savoir qu’il y avait encore 44 blessés de l’incendie hospitalisés à Bucarest, dont 11 en état critique et grave et 33 stable. 30 autres personnes ont été transférées dans des hôpitaux de l’étranger.

    TVA – En 2013, la Roumanie a eu le plus grand déficit en Europe Centrale et de l’Est pour ce qui est de la collecte de la TVA, soit de 41,1%, informent les spécialistes de PricewaterhouseCoopers. Ce déficit résulte de la différence entre les recettes au budget de l’Etat de la TVA et les recettes réelles. C’est la République tchèque qui a enregistré le moindre déficit à ce chapitre en UE, à savoir de 22,4%, alors que la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie ont eu les niveaux les plus élevés. Selon PricewaterhouseCoopers ces dernières années, plusieurs pays dont la Roumanie, la Slovaquie et la Pologne ont démarré des réformes dans leurs administrations fiscales et des programmes de modernisation censés réduire le déficit de la collecte de la TVA. A noter aussi que ce problème commun prive les budgets d’Etat des 5 pays concernés d’environ 27 milliards d’euros par an.

    Tennis – Le joueur roumain de tennis Florin Mergea et son compère de double, l’Indien Rohan Bopanna, ont été vaincus jeudi par la paire italienne Simone Bolelli – Fabio Fognini au Tournoi des champions de Londres. Mergea et Bopanna ont déjà obtenu la qualification pour les demi – finales. Par ailleurs, la paire Horia Tecau/ Jean Julien Roger s’est qualifiée pour les demi – finales et doit rencontrer vendredi les Français Pierre-Hugues Herbert şi Nicolas Mahut.C’est pour la première fois que la Roumanie est représentée par deux sportifs à ce Tournoi des champions, qui réunit les huit meilleurs joueurs de la saison 2015 et les huit meilleurs couples masculins de la compétition de double.

    Météo – Le temps restera doux en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert sur l’ouest, le centre et le nord et l’on attend des précipitations mixtes sur les sommets des Carpates Orientales. Les températures maximales iront de 11 à 21 degrés.

  • 25.10.2015 (mise à jour)

    25.10.2015 (mise à jour)

    Justice — Le président roumain Klaus Iohannis a demandé, dimanche, au premier ministre Victor Ponta et au ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea, de fournir des éclaircissments au sujet de la mort du policer Bogdan Gigină. Ce dernier a perdu la vie en mission, mardi dernier, alors qu’il escortait en moto le cortège officiel du vice premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea. L’opposition libérale et quelques centaines de personnes ont protesté, dimanche, à Bucarest, contre l’absence de réaction publique du vice premier ministre et ont demandé sa démission. Le Parquet du tribunal de Bucarest a lancé des poursuites pénales pour homicide involontaire dans le cas du policier. Le ministère de profil a informé dimanche dans un communiqué que jusqu’à la finalisation de l’enquête du Parquet, les représentants de l’institution et le ministre ne peuvent pas faire de déclarations publiques à ce sujet.



    Fête de l’armée — Des cérémonies militaires et religieuses, des moments artistiques, des expositions de technique militaire et des compétitions sportives ont eu lieu ce dimanche en Roumanie à l’occasion de la Fête de l’armée. Certaines des institutions de profil ont choisi d’organiser des journées portes ouvertes. Dans la localité russe de Rossochka a été inauguré le premier cimetière des militaires roumains tombés au champ d’honneur à Stalingrad, sur le territoire de l’ancienne URSS, durant la Seconde guerre mondiale. Dans la bataille de Stalingrad, l’armée roumaine a connu les plus lourdes pertes de toute son histoire : 155.000 morts, blessés et disparus. Le nombre total des morts n’a pas été établi à ce jour.



    Exercice – 250 militaires roumains et 170 militaires américains participent dimanche et lundi, dans la localité de Mândruloc du comté d’Arad (ouest) à l’exercice DRAGOON CROSSING ROMANIA 2015. Il vise à prouver l’interopérabilité entre les eux armées et le développement de la capacité de planification, de direction et d’exécution des opérations de passage des cours d’eau. Des militaires roumains participent jusqu’au 28 octobre à deux exercices navals multinationaux dirigés par la Turquie et qui se déroulent simultanément dans plusieurs zones de la Méditerranée et de la mer de Marmara. Le premier exercice – MARSEC 15 – a lieu dans l’est de la Méditerranée, dans les eaux territoriales turques, et se veut une réponse à la situation tendue du Moyen Orient et à l’accélération du phénomène de la migration clandestine. Quant au deuxième exercice, NUSRET 15, y participent des dragueurs de mines sous pavillon bulgare, grec, roumain, américain et turc.



    Loi — Les députés roumains peuvent déposer jusqu’à lundi leurs amendements au projet de loi sur le vote par correspondance, voté la semaine dernière par le Sénat. Le document sera débattu par cette Chambre, investie du pouvoir de décision, à partir de mercredi. Le projet de loi, avancé à l’initiative de l’Autorité électorale permanente, prévoit que cette modalité de vote soit exercée aux élections parlementaires, présidentielles et pour le Parlement européen dès l’année prochaine par les ressortissants roumains à domicile ou à résidence à l’étranger. Six mois avant le scrutin, les électeurs de la diaspora doivent aviser les ambassades ou les consulats qu’ils souhaitent voter, pour être inscrits au registre électoral. Au Sénat, les libéraux, principale force de l’opposition, et les sociaux-démocrates (principal parti au pouvoir) ont voté pour le projet, alors que l’UDMR et l’Alliance des libéraux et des démocrates ne l’ont pas soutenu.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep a bien débuté, ce dimanche, au Tournoi des championnes de Singapour. Elle a dépassé Flavia Pennetta en deux sets (6-0, 6-3), dans le Groupe rouge de la compétition. La Roumaine, principale favorite, s’est imposée après une heure et dix minutes devant l’Italienne, tête de série n° 7. Elle a pris sa revanche après la défaite devant Pennetta (33 ans, n° 8 mondiale) le mois dernier, dans les demi-finales de l’US Open. Simona Halep jouera dans le groupe où se retrouvent la Russe Maria Sharapova et la Polonaise Agnieszka Radwanska. L’autre groupe voit évoluer Garbine Muguruza (Espagne), Petra Kvitova (République tchèque), Angelique Kerber (Allemagne) et Lucie Safarova (République tchèque). Les eux premières classées de chaque groupe joueront dans les demi-finales.


  • 25.10.2015

    25.10.2015

    SommetLe président roumain, Klaus Iohannis, participe, aujourdhui, à Bruxelles, à un sommet extraordinaire des chefs dEtats ou de gouvernements convoqué par la Commission européenne sur la migration dans la région des Balkans de lOuest. Des leaders de 10 Etats communautaires centre et est-européens ont été invités, ainsi que la Serbie, lAlbanie et la Macédoine. Les discussions portent sur comment reloger 160.000 réfugiés, une question tranchée voici quelques mois, mais toujours non solutionnée, et aussi la contribution financière des Etats communautaires à la crise des migrants. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, qui cite des sources européennes, le projet daccord du sommet prévoit, entre autres, que les pays participants ne laissent plus, à lavenir, les migrants passer dans un pays voisin, sans un accord préalable.



    Fête de larmée – Des cérémonies militaires et religieuses, des moments artistiques, des expositions de technique militaire et des compétitions sportives ont lieu ce dimanche en Roumanie à loccasion de la Fête de larmée. Certaines des institutions de profil ont choisi dorganiser des journées portes ouvertes. Une délégation formée de représentants des ministères de la Défense et des Affaires étrangères de Bucarest participe, dans la localité russe de Rossochka, à linauguration du premier cimetière des militaires roumains tombés au champ dhonneur à Stalingrad, sur le territoire de lancienne URSS, durant la Seconde guerre mondiale. Dans la bataille de Stalingrad, larmée roumaine a connu les plus lourdes pertes de toute son histoire : 155.000 morts, blessés et disparus. Le nombre total des morts na pas été établi à ce jour.




    Anniversaire – Lancien souverain de Roumanie, Michel Ier, célèbre aujourdhui son 94e anniversaire. A loccasion, la 8e édition dun concert de bienfaisance sera organisée en soirée par la Fondation Princesse Margarita. Rappelons que Michel Ier est le dernier roi de Roumanie et le seul chef dEtat en vie de la période de la Seconde guerre mondiale. Il a régné à deux reprises, de 1927 à 1930 et de 1940 à 1947. Forcé par les communistes à abdiquer le 30 décembre 1947, lancien souverain a vécu en exil. Après les événements de 1989, il est revenu en Roumanie.



    Heure dhiver – La nuit dernière, la Roumanie est passée à lheure dhiver. 4 h est devenu 3h. La Roumanie applique le changement dheure depuis 1931.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep a bien débuté, ce dimanche, au Tournoi des championnes de Singapour. Elle a dépassé Flavia Pennetta en deux sets (6-0, 6-3), dans le Groupe rouge de la compétition. La Roumaine, principale favorite, sest imposée après une heure et dix minutes devant lItalienne, tête de série n° 7. Elle a pris sa revanche après la défaite devant Pennetta (33 ans, n° 8 mondiale) le mois dernier, dans les demi-finales de lUS Open. Simona Halep jouera dans le groupe où se retrouvent la Russe Maria Sharapova et la Polonaise Agnieszka Radwanska. Lautre groupe voit évoluer Garbine Muguruza (Espagne), Petra Kvitova (République tchèque), Angelique Kerber (Allemagne) et Lucie Safarova (République tchèque). Les eux premières classées de chaque groupe joueront dans les demi-finales.



    Météo – En Roumanie, le temps est beau avec des températures normales pour la saison. Ainsi, les maximales du jour vont de 12 à 19°. 14° et du soleil en ce moment à Bucarest.




  • Légendes et statuts sociaux au cimetière

    Légendes et statuts sociaux au cimetière

    Cette semaine le “Café des francophones” continue son périple dans cet endroit insolite qu’est le cimetière de Bellu de Bucarest. Nous sommes accompagnés par l’anthropologue et professeur universitaire Rodica Zane qui pratique ce terrain depuis plusieurs années. Dans cet épisode, nous abordons les légendes liées aux monuments si particuliers qui occupent ce lieu. Puis nous en viendrons à aborder comment, à travers certains monuments, s’élaborent le statut social dans le dépassement de la mort.


  • Les morts et la nation, visite au cimetière de Bellu (deuxième partie)

    Les morts et la nation, visite au cimetière de Bellu (deuxième partie)

    Cette semaine le café des francophones se déplace dans ce lieu insolite quest le cimetière de Bellu, où nous sommes accompagnés du Professeur Rodica Zane. Dans cet épisode, nous nous arrêtons dans le secteur où reposent les figures de lÉtat-nation roumain. Nous naviguons entre Mihai Eminescu, Ion Luca Caragiale et dautres, peut-être moins reconnus et plus contemporains, comme Nichita Stanescu. Dans cet endroit, viennent de simples citoyens entretenir les tombes. Ce faisant, ils créent un lien avec la nation par lintermédiaire de ses visages les plus connus. Ces pratiques sont dune certaine façon le reflet dune idée spécifique de la nation, inculquée par lEtat. Mais, comme nous le verrons, cette vision de lhistoire est également contestée par ces mêmes citoyens.


  • Passage au cimetière, entrée dans la culture urbaine.

    Passage au cimetière, entrée dans la culture urbaine.

    Les cimetières occupent une place très
    particulière dans le fonctionnement des sociétés. Ce sont des lieux où se
    construit le lien entre le passé et le présent à travers la pratique de
    rituels en l’honneur de nos aïeux
    proches ou lointains. Pourtant certains cimetières dépassent largement ce seul
    cadre comme l’illustre le Père-Lachaise à Paris. Eh bien Bucarest a elle-aussi
    un lieu qui montre que ces lieux peuvent largement dépasser le
    simple rapport aux morts. C’est cette surprise que nous offre le cimetière
    Bellu de Bucarest. Pour en parler nous avons reçu Rodica Zane. Professeur à l’Université de Bucarest et anthropologue, elle s’intéresse depuis plusieurs années à ce lieu
    étrange, avec son économie propre, où naissent ou sont entretenues les légendes
    urbaines.