Tag: Cimpeanu

  • Les politiciens n’ont pas hésité de participer a l’inauguration de la nouvelle année scolaire

    Les politiciens n’ont pas hésité de participer a l’inauguration de la nouvelle année scolaire

    A l’issue de deux ans de pandémie, la nouvelle année scolaire a commencé partout en Roumanie par des festivités réunissant enseignants, élèves, parents, grands-parents et bien entendu, politiciens. Comme chaque année, ces derniers ont choisi de se rendre dans les institutions d’enseignement les plus prestigieuses du pays, ignorant les écoles en difficulté. Lundi, jour de rentrée, près de trois millions d’écoliers et de lycéens se sont rendus dans les quelque 17 800 institutions d’enseignement. La nouvelle année scolaire commence en Roumanie par toute une série de nouveautés et de défis. Les cours ont recommencé plus tôt cette année, de nouvelles règles ont été introduites alors que d’autres ont été éliminées. Les élèves de première année de collège recevront cette année pour la première fois tant des bourses sociales que des bourses d’étude dès le début de l’année scolaire, alors que l’Evaluation nationale ne prendra plus en compte les notes obtenues durant le cycle secondaire. Les deux semestres seront remplacés par cinq modules d’enseignement. Les évaluations de fin de semestre ne seront plus obligatoires et les moyennes semestrielles de chaque matière seront remplacées par une seule moyenne, celle annuelle.

    Le ministre de l’éducation, Sorin Cîmpeanu a présenté au micro de la radio publique roumaine les nouveautés de la nouvelle année scolaire : « Cinq périodes d’apprentissage alterneront avec des périodes de repos. Un autre changement est l’apparition pour la première fois dans la structure de l’année scolaire d’une « semaine verte ». Ce qui plus est, il y aura une seule moyenne annuelle. L’évaluation devrait se réaliser constamment, durant l’intégrité du parcours scolaire, nous cherchons à évaluer les compétences des élèves et pas nécessairement leur capacité de mémoriser des informations. Ce qui plus est, les récompenses ont été considérablement majorées pour les élèves roumains qui réalisent des performances particulières aux concours olympiques internationaux. » a déclaré Sorin Cîmpeanu.

    Le président Klaus Iohannis a participé aux festivités d’inauguration de la nouvelle année scolaire organisées par un collège prestigieux de la Capitale roumaine, où il a souligné que l’éducation devrait cibler le profile des élèves et de étudiants, leurs intérêts divers et le potentiel individuel qui devrait à son tour être soutenu. Klaus Iohannis: « Les évaluations sont importantes tant qu’elles reflètent correctement les compétences des élèves et des étudiants, leur offrant la possibilité d’améliorer leurs performances. Il faut donner à tous la chance d’un développement professionnel adéquat. La différence statut entre le parcours théorique et celui professionnel n’est plus justifié, cela décourage les élèves, les parents et les enseignants à la fois ». a déclaré le président roumain.

    A son tour, le premier ministre Nicolae Ciuca a marqué la rentrée dans un Lycée militaire de Craoiva (sud), soulignant l’énorme potentiel de la jeune génération. Le gouvernement propose des solutions pour garantir la chance à une éducation de qualité pour chaque enfant, a précisé le premier ministre : « Nous savons que le pays a besoin de crèches, de maternelles, d’écoles, de lycées et d’universités modernes. C’est justement la raison pour laquelle nous allouons des ressources pour faire construire de nouveaux établissements scolaires ou encore pour moderniser et élargir les établissements existants. Pour qu’aucun élève ne soit mis de côté, nous avons développé des programmes visant à réduire l’abandon scolaire et à soutenir les enfants des milieux défavorisés ». Il a encore précisé que l’éducation resterait une priorité de son gouvernement et que les nouvelles lois de l’éducation rendraient l’enseignement roumain un des meilleurs.

  • Changements dans la structure de l’année scolaire

    Changements dans la structure de l’année scolaire

    Il est carrément impossible de faire un décompte des réformes successives du système roumain d’éducation nationale. Certains de ces projets qui s’ambitionnaient de révolutionner l’enseignement roumain n’ont pas été continués, parce que leurs promoteurs ont été les victimes de changements politiques. Et à toutes ces réformes inachevées est venue s’ajouter la pandémie avec ses périodes de confinement et d’école en ligne. Mais voilà que ce printemps le ministère de l’éducation nationale a annoncé de nouveaux changements dans la structure de l’année scolaire.

    A commencer par l’automne prochain, les actuels semestres seront remplacés par cinq modules d’enseignement, qui seront séparés par autant de vacances. Les cours devraient commencer plus tôt, soit le 5 septembre et s’achèveront le 16 juin. C’est ce qu’à annoncé le ministre Sorin Cîmpeanu, qui a assuré que cette décision a été adoptée suite à des consultations avec les experts et suite à un dialogue avec les représentants des professeurs, des parents et des élèves. Sorin Cîmpeanu: « La proposition adoptée a été de commencer l’année scolaire le 5 septembre, par un premier module d’enseignement qui s’achèvera par une semaine de vacances pour tous les élèves, fin octobre. Le deuxième module s’enchaine jusqu’aux vacances d’hiver. Puis le troisième module s’achèvera par une autre semaine de vacances au mois de février. Les vacances de Pâques se tiendront en avril et l’année scolaire s’achève le 16 juin. » a expliqué le ministre de l’éducation nationale Sorin Cîmpeanu.

    Tout a commencé par le besoin d’alterner des modules d’enseignement de 6 – 7 – 8 semaines par des modules de repos, selon les règles pédagogiques modernes, a expliqué le ministre. Et ce n’est pas tout : plusieurs changements visent aussi le règlement d’organisation et de fonctionnement de l’enseignement préuniversitaire, dont le plus important est l’élimination des devoirs de synthèse semestriels. Par ailleurs, le ministre roumain a annoncé que pas moins de 1 400 écoles bénéficieront de financements de 190 millions d’euros par le biais du Plan national de relance et de résilience. L’objectif principal est de réduire l’abandon scolaire et c’est pourquoi la majorité de ces écoles sont situées en milieu rural.

    La numérisation jouera un rôle essentiel dans les processus d’enseignement et d’apprentissage. Les enseignants renonceront à la craie et au tableau noir en faveur des nouvelles technologies et des tableaux numériques, un changement radical, aux dires du ministre roumain de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu. (Ştefan Stoica)

  • May 24, 2021

    May 24, 2021

    CONCERN The Foreign Ministry in Bucharest has
    voiced deep concern regarding the unacceptable decision by authorities in
    Belarus to force a passenger plane flying from Athens to Vilnius to land in
    Minsk. The Romanian Foreign Ministry has vehemently condemned the move, which
    it considers very serious and by means of the embassy in Minsk has conveyed a
    message to the authorities in Belarus over the need of the passengers to safely
    resume their flight a.s.a.p. According to ministry, no assistance request has
    been filed by any Romanian citizen so far.






    COVID-19 The number of the new COVID-19 infections
    is on a downward trend in Romania. Over 300 infections were announced on Sunday
    the lowest number since July last year. The Covid-related deaths remain still
    high though standing at 56. More and more hospitals around the country have
    been reorganizing their activity against the background of the decreasing
    number of patients. From 11 thousand last month, now their number now has
    dropped to 3,600. The situation has also improved in IC units, which are presently
    treating 590 people instead of 1000 last month.






    ACCIDENT Concerning the cable car accident in the
    Italian resort of Stresa, the local authorities haven’t so far notified the
    consular office over the existence of Romanian citizens among the victims and
    the General consulate in Turin has not received any assistance requests yet.
    According to Radio Romania correspondent in Italy, 14 people have lost their
    lives including two children. Italian and foreign tourists are allegedly among
    the victims. The functioning of the aforementioned cable car had been
    interrupted for several months during the pandemic and resumed in April. According
    to the same sources, the accident occurred when a cable snapped plunging the car
    into a pillar 300 meters before reaching the Mottarone peak at an altitude of
    491 meters.






    SCHOOL The Romanian Education Minister Sorin Cimpeanu
    has announced the national exams are to be held as scheduled and will be
    attended in person. There will be two sessions hosting the National Evaluation Exam
    and the Baccalaureate. In August schools will be able to stage more courses in an
    attempt to offset the educational shortcomings caused by the pandemic. Teachers
    are encouraged to stage summer camps and other activities in a bid to improve
    the students’ education. We recall that last week all students in Bucharest and
    other regions, where the infection rate dropped under 1 per thousand, came back
    to schools in person. So 93% of Romania’s 3 million students were able to
    return to school.






    COUNCIL Romania’s president Klaus Iohannis is
    today and tomorrow attending the special session of the European Council
    underway in Brussels. High on the agenda are the EU coordination against the
    background of the Covid-19 pandemic, fighting climate change, the EU’s relation
    with Russia and the UK. Referring to the Covid-19 pandemic, the head of the
    Romanian state is expected to stand for the rapid implementation of the digital
    green certificates at the EU level on condition they should not hinder the free
    movement. Regarding the climate change issue, Iohannis is expected to plead for
    the setting up of a flexible legal framework to allow for the member states to
    identify the best solutions for meeting the target of 55% cut in greenhouse
    gases by the year 2030.






    (bill)


  • Teachers’ vaccination and school re-opening

    Teachers’ vaccination and school re-opening

    The reopening of schools in Romania has become a national security issue. As of March 2020, except for less than two months, in the period September –November, children have no longer gone to school. Due to the new coronavirus, classes are being currently held exclusively online all over the country, consequently, on Monday, at the end of the winter holidays break, about three million pre-university students resumed classes … from home. The National Students Council has drawn a warning signal that online schooling is tiring, inefficient and completely unsustainable in the long run, and that many students, especially from disadvantaged areas, do not have access to education because they do not have computers, tablets or internet connection. That is why many students need a plan to recuperate the information lost because learning gaps accumulated since the start of the pandemic might no longer be bridged.



    Important organizations such as UNICEF and World Vision Romania! have also drawn a warning signal. The United Nations Childrens Fund, UNICEF advocates for keeping schools open or for reopening them. Executive Director Henrietta Fore criticizes the decision of the authorities from many countries which have closed schools, some for almost a year, even though, she says, there is evidence that it is not the schools that fuel the pandemic. The consequences are numerous and devastating, and the most vulnerable children carry all the burden – Henrietta Fore added. A World Vision survey shows that, in Romania, over 80% of teachers and 70% of students believe that schools should be reopened or can remain closed only in those areas with a high risk of contamination. The foundation has called for the observance of the decentralization of decision-making in the education field and for the urgent reopening of schools, according to the contamination rate reported in each and every locality, as well as for special attention to be granted to children from vulnerable categories, especially from rural areas. Major learning gaps and dropping out of school can affect an entire generation – World Vision representatives believe.



    The education minister, Sorin Cîmpeanu, wants students and teachers to return to school as soon as possible, but only depending on the epidemiological context. He says that, in addition to the infection rate, another decisive factor in deciding on the re-opening of schools will be the availability of teachers to be vaccinated. According to minister Sorin Cîmpeanu, data provided so far show that almost half of the teachers from the pre-university education system want to be vaccinated. The percentage is higher — more than 60% – in the university system. (tr. L. Simion)

  • Back to school online

    Back to school online

    The winter holidays break ended, so around 3 million students in the pre-university education system in Romania resumed classes on Monday, but still online, as in the previous months. Since March 2020, except for less than two months, September and November, children have no longer gone to school. Due to the new coronavirus pandemic, classes have been held exclusively online all over Romania, so the sequence of holidays and periods of school activity from home, in front of the computer, have become routine. On the one hand, the National Students’ Council has called for the decentralization of the decision on the way in which to resume classes, so that the children’s physical presence in schools should be possible in the many Romanian localities where the contamination rate is below 3 per one thousand inhabitants.



    Recently, the Council has drawn a warning signal, arguing that doing school online is tiring, inefficient and completely unsustainable in the long run. There are many students, especially from disadvantaged areas and backgrounds, who do not have access to education because they do not have computers, tablets or internet connection. These students also need a plan to recuperate the information they have lost, because learning gaps accumulated since the start of the pandemic might no longer be bridged. At the same time, since the national exams are approaching, the National Students’ Council would like to discuss with the top-level decision makers about the exams organization, since they need to prepare more scenarios, for the tests to take place according to plan.



    On the other hand, the Education Ministry officials announced that they would decide, by the end of this month, whether, in the second semester, which begins on February 8, children would be present physically at school or would carry on with distance learning. The education minister, Sorin Cîmpeanu, announced that the authorities’ top priorities were to reopen schools physically as well as to make up for the losses incurred by the education system during the pandemic. Minister Cîmpeanu also said that he would take into account the proposals made by students, parents and teachers, but that he would make a decision on how classes would unfold depending on the epidemiological situation. “I would like to believe that it is possible to reopen schools on February 8; we cannot lose another semester and an entire generation” the deputy Prime Minister Kelemen Hunor has recently pointed out. He does not rule out the scenario of school re-opening in stages and by region. (tr. L. Simion)

  • L’école recommence en ligne

    L’école recommence en ligne

    Finies les vacances d’hiver et quelque trois millions d’élèves de l’enseignement préuniversitaire roumain ont recommencé ce lundi les cours, mais toujours à partir de chez eux, comme c’est le cas depuis des mois déjà. A commencer par mars dernier et à l’exception de moins de deux mois seulement, de septembre à novembre, les écoliers ne se rendent plus aux écoles physiquement.

    C’est à cause du nouveau coronavirus que, les cours se déroulent à présent exclusivement en ligne à travers le pays, alors que les vacances et les périodes d’activité éducationnelle se succèdent d’une manière rythmique, pour se transformer en une véritable routine. Par ailleurs, le Conseil national des élèvent demande aux autorités de décentraliser la prise de décisions sur les moyens de reprise des cours, afin de permettre la présence physique des enfants à l’école dans les localités où le taux d’infection est inférieur à 3 cas par mille habitants. Et ces localités seraient d’ailleurs assez nombreuses en Roumanie, affirme le Conseil des élèves qui vient aussi de tirer la sonnette d’alarme sur les conséquences de l’école en ligne. Elle serait fatigante, inefficace et ne devrait pas durer à long terme.

    Qui plus est, de nombreux élèves, notamment des milieux démunis, n’ont pas accès à l’éducation parce qu’ils n’ont ni ordinateurs, ni tablettes, ni connexion à Internet. Ces catégories défavorisées ont aussi besoin d’un plan de récupération des cours, pour que les lacunes accumulées depuis le début de la pandémie ne deviennent pas trop importantes et carrément impossibles à combler. Et ce n’est pas tout ! Vu que les examens nationaux approchent, le Conseil national des élèves souhaiterait rencontrer les décideurs nationaux pour passer en revue les différents moyens de les organiser, en fonction de plusieurs scénarios possibles.

    Par ailleurs, le ministère de l’Education de Bucarest a annoncé qu’il déciderait avant la fin du mois en cours si la présence physique des élèves dans les écoles sera possible durant le second semestre qui commence le 8 février. Le ministre de tutelle, Sorin Cîmpeanu, a promis que la date de la réouverture physique des écoles n’est pas l’unique priorité des autorités. S’y ajoute le besoin de compenser les pertes subies par le système d’enseignement en général durant la pandémie. Sorin Cîmpeanu a également déclaré qu’il tiendrait compte des propositions des élèves, des parents et des professeurs, mais qu’une décision sur la manière dont les cours devraient reprendre – en présentiel dans les écoles ou bien à distance via Internet – serait adoptée en fonction de la situation épidémiologique.

    « J’aime croire qu’une réouverture des écoles serait possible le 8 février, nous ne nous permettons pas de gaspiller encore un semestre et de perdre toute une génération », a également souligné le vice-premier ministre Kelemen Hunor, qui n’excluait pas, lui non plus, le scénario de la réouverture des écoles par étapes et par régions. (trad. Alex Diaconescu)

  • Toujours prioritaires – l’éducation et la santé

    Toujours prioritaires – l’éducation et la santé

    La Roumanie a besoin d’une réforme en profondeur de l’Education, qui ramène le système roumain d’enseignement au 21e siècle, a estimé le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, lors d’une conférence de presse lundi. Lui même enseignant, avant d’être élu aux fonctions de président, Klaus Iohannis n’a pas hésité à qualifier de honte nationale le fait qu’en début d’année scolaire, près de quatre mille sur la vingtaine de milliers d’écoles et lycées à travers le pays n’avaient toujours pas reçu l’avis de fonctionnement, car ils n’avaient pas d’eau courante ou n’étaient pas connectés aux réseaux d’assainissement.

    Et il n’y a là qu’un seul problème parmi la multitude de difficultés à laquelle se voit confronter l’Education nationale – depuis la logistique et l’absence des manuels jusqu’aux décalages entre les milieux urbain et rural ou les difficultés d’insertion des jeunes sur le marché du travail. Nous avons assisté à une réforme de l’enseignement public presque chaque année, mais les problèmes, les mêmes, ont perduré, a affirmé le président roumain.

    Voilà pourquoi il a appelé à un grand débat national, auquel soient impliqués tous les acteurs intéressés, de sorte qu’une solution durable et systémique soit trouvée à l’actuelle situation qu’il a qualifiée de tragique. Klaus Iohannis : Je lance un défi au gouvernement. Je pense que nous pouvons nous doter d’un plan d’action sur trois ans qui mène à cette solution. Je suis persuadé qu’il est possible que jusqu’à l’automne 2018, quand nous allons fêter le centenaire de la Roumanie moderne, nous ayons vraiment une Roumanie moderne dans les écoles.

    En réaction, le premier ministre, Victor Ponta, a assuré que la Santé et l’Education restent prioritaires pour son gouvernement: Nous y investirons, à l’avenir aussi, tout l’argent que nous avons à notre disposition, tant dans les salaires, que dans l’amélioration des conditions de travail, a dit Victor Ponta. Il a annoncé qu’il allait discuter, dans les prochains jours, avec les ministres de l’Education, des Finances et du Travail au sujet de la rémunération du personnel enseignant, prévue par la loi des salaires dans la fonction publique.

    Pour sa part, le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, estime que l’année scolaire a démarré de manière satisfaisante, même si certains problèmes restent en suspens, notamment pour ce qui est de l’infrastructure scolaire, des manuels et de la révision des programmes d’enseignement. La réforme est un processus qui nécessite une approche cohérente et ordonnée, car le système ne peut pas être arrêté; tout changement doit être réalisé en cours de route et doit pouvoir satisfaire les attentes de la société, a encore précisé le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu. (trad.: Andrei Popov)