Tag: classe préparatoire

  • A la Une de la presse roumaine 15.01.2013

    A la Une de la presse roumaine 15.01.2013


    Le quotidien Evenimentul zilei s’engage en ce mardi à dévoiler à son lectorat « ce qui se cache derrière la réforme communiste dans la santé ». La dette – record des hôpitaux publics menace les ratios de ressources allouées aux cliniques et hôpitaux privés. Concrètement, la dette « de presque un milliard d’euro envers les producteurs de médicaments » pousse les responsables du Ministère de la Santé « à faire la course à l’argent », écrit Evenimentul.


    Une solution a été déjà trouvée par le ministre Eugen Nicolaescu, qui a décidé de stopper le financement des hôpitaux privés de fonds provenant de la Caisse nationale d’assurance maladie. Si une telle mesure entre en vigueur, l’assuré roumain ne pourra accéder aux services médicaux dans les établissements privés qu’en payant davantage, note les principaux quotidiens parus mardi. « Cette mesure du ministre de la Santé contrevient à la liberté de choix des patients » s’exclame Romania libera qui ajoute : «ce financement qui se dirige vers les fournisseurs privés n’est pas public, comme on a essayé de le dire. Il s’agit bien d’un financement privé, provenant du Fonds de l’assurance maladie».


    Pourtant, les responsables du Ministère répliquent, en affirmant qu’une telle mesure permettrait le financement supplémentaire de 53 hôpitaux stratégiques où l’on soigne 70% des cas les plus graves de Roumanie. La réplique n’a pas tardé : de l’avis de Lucian Duta, ancien président de la Caisse nationale d’assurance maladie, cité par Evenimentul zilei, le financement des hôpitaux privés ne représente qu’1,5% du total des fonds alloués par la CNAM aux services médicaux. Une somme qui ne pourra pas combler la dette de 800 millions d’euros cumulée de l’Etat envers les producteurs de médicaments, selon Evenimentul zilei. Une chose est certaine : si une telle mesure entre en vigueur, l’assuré roumain se verra obliger de contribuer à la Caisse nationale d’assurance maladie pour voir, par la suite, « limiter ses possibilités d’opter pour un hôpital public ou privé » comme l’affirme Gabriel Bejan dans son édito de Romania libera.


    Et puisque nous parlons argent et réforme, donnons la parole au quotidien Adevarul qui lance : « le FMI arrive en Roumanie: qu’est ce qu’il veut de nous, qu’est ce qu’on veut de lui? ». Une nouvelle mission du Fonds se déroule ces jours-ci à Bucarest. Les discussions avec les responsables roumains porteront notamment sur « les perspectives économiques, le budget 2013, les réformes structurelles et la politique monétaire », note Adevarul. Pourtant, le journal tient à précisé que l’actuelle visite à Bucarest de la délégation dirigée par Erik de Vrijer a lieu après que l’institution de Washington a reconnu que « les réformes exigées de la Roumanie étaient trop austères ».


    Le CP sème de nouveau la discorde au sein du gouvernement roumain ! Cette fois-ci, l’organisation du cours préparatoire à l’école ou à la maternelle oppose l’actuel ministre de l’Education, Remus Pricopie, à son chef, le premier ministre, Victor Ponta. Après que Pricopie eut déclaré dans un premier temps que le CP aurait sa place à l’école en 2013 aussi, le premier ministre est sorti sur le devant de la scène pour critiquer son ministre et se prononcer contre cette décision : « personnellement, je crois que cela est une erreur » a affirmé Ponta cité par Adevarul. Mais pour l’instant, il n’existe pas de solutions concrètes pour la corriger. Affaire à suivre !

  • L’enseignement pré-universitaire cette année

    L’enseignement pré-universitaire cette année


    Les vacances d’hiver sont finies! Aux dires de Remus Pricopie, le nouveau ministre de l’Education nationale, pour le moment aucune modification importante n’est à prévoir dans l’enseignement roumain. Des changements seront opérés là où ils sont nécessaires, parce que l’enseignement roumain a surtout besoin de stabilité, affirme le ministre Remus Pricopie.


    « A mon avis, le système doit être caractérisé par la stabilité et des changements ponctuels doivent intervenir uniquement après une évaluation claire de leur impact. Sinon, nous risquons de nous retrouver dans un état d’agitation permanente, sans savoir à quoi s’attendre dans les écoles roumaines: à de l’éducation ou à un carrousel de changements, » a déclaré Remus Pricopie, ministre roumain de l’Education nationale.


    Les cours de la classe préparatoire, connue aussi comme classe zéro, introduite l’automne dernier, seront toujours tenus dans les écoles. Rappelons que le premier ministre Victor Ponta soutenait l’organisation de ces cours dans les maternelles. L’actuel système a été fortement critiqué en raison des difficultés auxquelles s’étaient confrontés les autorités notamment pour ce qui est de l’aménagement des salles de classe.


    En ce qui concerne le BAC, le ministre Remus Pricopie a recommandé aux lycéens de se préparer rigoureusement pour passer cet examen de la maturité. En effet, les déclarations du responsable roumain interviennent alors que le BAC prLeyla Cheamilofessionnel, tellement débattu l’année dernière, n’existe pas du point de vue légal, à l’heure actuelle ce n’est qu’un projet. Le BAC professionnel se veut une nouvelle forme d’achever les études pour les lycéens qui ne souhaitent pas aller à l’université, mais qui veulent travailler. Par ailleurs, le ministre de l’Education nationale envisage de changer le programme scolaire, véritable pilier du système éducationnel.


    Remus Pricopie: « Après avoir accumulé toute une série d’observations et d’expériences, c’est le cas de refaire le programme scolaire depuis la classe zéro jusqu’à la terminale et puis, il faudra passer très rapidement à l’élaboration des manuels. En fait, ceux-ci pourraient sortir d’ici une année et demi, parce que, je le répète, le processus est assez complexe et le changement intégral des contenus ne peut pas se réaliser en une seule année, mais progressivement, par cycles d’enseignement. », a précisé Remus Pricopie. Il a ajouté que l’école d’arts et métiers, qui doit compter toujours parmi les options des élèves roumains, n’avait pas connu un développement clair ces dernières années; c’est notamment pourquoi les responsables de l’Education nationale se sont proposé de renforcer ce segment.


    Et pour finir, sachez que parmi les sujets à l’agenda du ministre Remus Pricopie figure aussi la lutte contre la violence dans les écoles, qui devrait s’appuyer, selon lui, sur un dialogue permanent entre parents, enseignants, police et médias, ainsi que sur l’installation de caméras de surveillance dans tous les établissements scolaires de Roumanie. (trad.: Alex Diaconescu)