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  • Ecoutez l’émission du 14.03.2025

    Ecoutez l’émission du 14.03.2025

    Aujourd’hui on fait le point sur l’actualité roumaine, avec un dossier consacré à la nouvelle mesure du gouvernement pour venir en aide aux retraités roumains les plus vulnérables. Puis on parle ecosystème médiatique en compagnie d’Alina Bârgăoanu, experte européenne dans la lutte contre la désinformation et membre du Conseil Consultatif de l’Observatoire européen des Médias numériques. Ensuite, on vous emmène à Cluj, dans le centre-nord de la Roumanie, désormais connue à l’international grâce aux festivals de musique Untold et Electric Castle, deux événements qui attirent des touristes du monde entier. Sans oublier votre rubrique préférée du courrier des auditeurs, aujourd’hui animée par Alex. Bonne écoute !

     

  • Cluj-Napoca

    Cluj-Napoca

    Une ville à notoriété internationale

     

    Cluj-Napoca, une des villes les plus grandes de la Roumanie, a gagné de la notoriété au niveau international grâce aux festivals de musique Untold et Electric Castle, deux événements qui attirent des touristes du monde entier. Mais la ville a aussi une histoire riche et du patrimoine qui la rendent attrayante tout au long de l’année. Il faut aussi mentionner le fait que, pendant les 18ème et 19ème siècles, Cluj a été, en alternance avec Sibiu, la capitale administrative de la principauté de Transylvanie. En plus, Cluj est un important centre économique et universitaire de la Roumanie.

     

    Nous avons choisi pour guide aujourd’hui Bogdan Stanciu, qui est un habitant de cette ville, ancien journaliste et auteur de nombreux reportages de voyage. Nous avons appris pourquoi cette ville importante de la Transylvanie reste attirante même pendant les jours froids d’hiver.

     

    Plein d’expositions intéressantes

     

    Bogdan Stanciu : « Dans cette période, une visite à Cluj peut nous intéresser du point de vue des espaces intérieurs. Je parle surtout des musées : précisément durant cette période il y a plusieurs expositions très intéressantes. Donc, pour ceux qui adorent l’art et la culture, c’est le moment propice pour venir à Cluj. Je commencerais par l’exposition L’Univers de Dalí, qui est arrivée à Cluj après avoir été présentée à Bucarest et qui nous propose une collection de 170 objets d’art signés par le célèbre artiste. Il s’agit de lithographies, art graphique, gravures, sculptures et miniatures en or et diamant. Cette exposition est abritée par la Maison Hintz. La Maison Hintz est un édifice historique de Cluj à l’intérieur duquel une pharmacie a fonctionné pendant des centaines d’années. Ces dernières années, la maison a été restaurée, si bien qu’aujourd’hui on y trouve un très intéressant musée de la pharmacie au rez-de-chaussée. Ensuite, il faut mentionner Le musée du nouvel art immersif (Museum of Immersive New Art, MINA), qui a été ouvert à Cluj l’année passée. Celui-ci est le plus grand musée d’art immersif d’Europe, s’étendant sur une superficie de 4.000 m², et il offre une expérience très intéressante parce que dans cet espace on peut se plonger, pour ainsi dire, dans les œuvres des grands artistes plasticiens ».

     

    A visiter absolument : le Musée National d’Histoire de la Transylvanie

     

    Bogdan Stanciu nous présente aussi le Musée National d’Histoire de la Transylvanie, où se trouvent quelques expositions incontournables :

    « Au Musée d’Histoire de la Transylvanie, il y a une exposition de trésors inestimables, en or, des trésors datant de la période des invasions. Les organisateurs affirment que c’est l’exposition la plus précieuse de l’entière existence de cette institution, parce qu’elle comprend des pièces du trésor de Șimleul Silvaniei, qui ont été rapportées des musées de Vienne et de Budapest. Ce trésor a appartenu à une élite de la population gépide, mais, ayant été découverte pendant la période de l’occupation austro-hongroise de la Transylvanie, les pièces se trouvent à présent dans des musées de Vienne et de Budapest – les capitales de l’ancienne Autriche-Hongrie. Le trésor a été rapporté temporairement à Cluj et on y a ajouté des pièces du trésor de Pietroasele, connu sous le nom de « La Poule d’or et les poussins », et des pièces en or des tombeaux d’Apahida. Cette exposition sera ouverte tout au long de l’année, mais les pièces du trésor qui sont arrivées de Budapest quitteront Cluj au mois de mars parce qu’elles seront exposées ailleurs. Toujours au Musée National d’Histoire de la Transylvanie, je voudrais mentionner le lapidaire qui médiéval et prémoderne, lui aussi inauguré en 2024. C’est une collection sans précédent en Roumanie, surtout du point de vue de la présentation. On y trouve des éléments qui proviennent de différents monuments en style romain, gothique et Renaissance du territoire de la Transylvanie, de même qu’une série de sculptures baroques. Par exemple, on y a apporté plusieurs sculptures du Palais Banffy de Bonțida. »

     

    Bâti à la fin du 17ème siècle et surnommé « le Versailles de la Transylvanie », le Palais ou Château de Banffy est en cours de restauration, mais il fonctionne quand même comme espace pour le festival de musique Electric Castle.

     

    Autres espaces culturels

     

    Et la liste des espaces culturels de Cluj n’est pas terminée.

    Bogdan Stanciu : « Je vais achever cette énumération des expositions temporaires des musées de Cluj avec un événement qui a lieu au Musée Ethnographique de la Transylvanie, proposant aux visiteurs une série d’objets de la collection de l’ethnographe Téglás István, qui a beaucoup étudié la sorcellerie et les sortilèges dans les communautés romes de la Transylvanie au 19ème siècle et a ramené des objets auxquels on a attribué des qualités magiques. Je voudrais mentionner encore deux musées plus petits, privés, qui méritent bien d’être visités : le Musée Steampunk et le Muzeon, c’est-à-dire le musée de l’histoire des Juifs de Cluj. »

     

    A part les musées, les édifices religieux de Cluj sont tout aussi impressionnants. Parmi eux un des plus importants de Roumanie est la Cathédrale Catholique de Saint Michel, qui se trouve sur la place centrale de Cluj et dont la construction a commencé en 1316. Puis, la tour de l’horloge, érigée au 19ème siècle, qui mesure 80 m de haut, est la seconde plus haute tour de l’horloge de Roumanie. L’accès des visiteurs à l’intérieur de la tour est permis quelques jours par an seulement. Cet objectif touristique et beaucoup d’autres endroits intéressants de Cluj peuvent être découverts et explorés lors des circuits à pied. (trad. Catalina Balan)

  • Mukul Pal (Inde)

    Mukul Pal (Inde)

    Venu pour faire ses études universitaires à Cluj

     

    Né à New Delhi, Mukul Pal, suit ses études d’abord à l’Université de Delhi, puis dans une école de commerce à Hyderabad, avant d’obtenir une maîtrise à l’université Babeș-Bolyai de Cluj, en Roumanie, et de suivre des cours post-universitaires dans le bine célèbre Massachusetts Institute of Technology de Cambridge, aux Etats-Unis. Spécialisé dans les marchés financiers mondiaux et la gestion de placements, Mukul Pal vit désormais à Toronto, au Canada. Mais c’est surtout ses 15 années de vie en Roumanie, qu’il a passé pour la plupart dans la région de Cluj, qui nous intéressent aujourd’hui.

     

    Pourquoi la Roumanie ?

     

    Mais tout d’abord, pourquoi avoir choisi la Roumanie :

    Mukul Pal : « C’est drôle, mais j’avais toujours agi de manière spontanée, parfois impulsive. J’ai rencontré quelqu’un à Mumbai, nous nous sommes sentis très proches, et c’était pour moi comme un signe que le moment était venu de fonder une famille. J’ai dit à ma mère que j’avais rencontré une fille et qu’elle vivait en Roumanie, que nous avions la chance de fonder une famille. Après deux ou trois mois, je l’ai suivie en Roumanie pour rencontrer à mon tour sa famille. C’était ainsi que j’ai débarqué en Roumanie, un peu par hasard. »

     

    Quand avez-vous déménagé en Roumanie et comment avez-vous trouvé la vie ici ?

    Mukul Pal : « La première fois, c’était en septembre 2004, et ce fut comme un choc culturel. Le paysage était différent de ce que je connaissais en Inde, à Mumbai, les gens étaient très différents, la culture du pays était pour moi étrange. Bucarest me paraissait triste, morose, les traces de la période communiste étaient encore très présentes. Cluj en revanche me paraissait différent, c’était presque un autre pays. J’avais somme toute des difficultés à m’y faire, à m’adapter à ce nouvel environnement. »

     

    Un Indien parmi des Roumains

     

    Mukul Pal lancera toutefois bientôt son affaire, il acquiert des propriétés, se fait des amis. Mais quel regard portaient les Roumains sur cet Indien qui débarquait ainsi dans la ville de Cluj ?

    Mukul Pal : « Après la première année de vie en Roumanie, je me suis rendu compte que je devais reprendre ma vie en main, en faire quelque chose. J’ai débarqué à Cluj en 2005, alors que les Roumains étaient encore très peu habitués à croiser des étrangers dans la rue. La ville de Cluj d’alors était encore loin de la ville foisonnante et cosmopolite d’aujourd’hui. Les employeurs n’étaient pas habitués à voir un étranger débarquer chez eux pour postuler à un emploi. Les étrangers étaient des investisseurs, pas des employés. C’était une posture inhabituelle pour un étranger que la mienne. Je me suis mis alors à mon compte, lançant une petite société de conseil. Je suis spécialisé dans les marchés des capitaux, je bénéficie d’une expérience de 25 ans, il m’était facile de faire du conseil spécialisé dans ce domaine. J’ai fait finalement déménager ma société de Mumbai à Cluj. C’était plutôt facile d’ouvrir une entreprise de conseil. Il est vrai aussi que les six premiers mois ont été difficiles parce que nous ne savions pas comment faire, quoi faire, mais une fois passé ce délai les choses sont allées de l’avant ».  

     

    Mukul Pal a par la suite fondé plusieurs sociétés, mêlant ses passions pour la la psychologie, la finance et les mathématiques. Il est même parvenu à introduire une innovation financière à la bourse NASDAQ et possède une entreprise spécialisée en intelligence artificielle. Passionné de jazz, il demeure un inconditionnel de semi-marathons.

     

    La Roumanie, aujourd’hui

     

    Mais à quoi ressemble la Roumanie aujourd’hui ?

    Mukul Pal :« En sanskrit, l’ancienne langue de l’Inde, on dit que la terre est notre maison. J’ai fait mienne cette philosophie. Extrapolant, la Roumanie a été ma maison. J’ai eu la chance de vivre en Roumanie, dans les collines de Transylvanie, et c’était un bonheur, un cadeau de Dieu. Je me suis enrichi de cette expérience. Lorsque je vivais en Transylvanie, je rendais tous les jours grâce à Dieu pour cette vie simple, une vie facile, où je me trouvais entouré des gens de cœur, des gens simples, comme je n’en ai pas vu à New Delhi ou à Mumbai. J’ai depuis rencontré ce mode de vie ailleurs en Inde, car l’Inde est aussi un pays très spirituel, mais Mumbai et Delhi sont de grandes villes. Vous savez, lorsque quelqu’un passe près de 14 ans de sa vie dans un endroit, c’est qu’il est chez lui là-bas. Et puis je me suis fait des amis là-bas et j’ai mon équipe qui travaille à Cluj, à Hunedoara, à Alba. Je suis toujours en lien avec beaucoup de gens qui travaillent en Roumanie dans le domaine financier, dans le domaine des marchés, avec des économistes. Pour moi, Cluj est devenue ma maison, et je souhaiterais être enterré au cimetière de Cluj. »

     

    À la fin de la discussion, j’ai demandé à Mukul Pal s’il avait remarqué quelque chose qui n’allait pas si bien en Roumanie et qu’il aimerait voir changer…

     

    « Je n’ai pas eu de mauvaises expériences. J’ai toujours été très heureux et très satisfait de ma vie en Roumanie, ce fut pour moi une expérience de vie pour ainsi dire sans reproches. Je ne changerais rien de ce qu’est la ville de Cluj, la vie à Cluj. J’y ai vécu et travaillé bien mieux qu’à Mumbai, car à Mumbai les distances sont très longues et je devais voyager chaque jour une ou deux heures en train. Les innovations que j’ai réalisées n’auraient pas été possible si je n’avais pas vécu à Cluj. Cette ville a énormément compté dans ma vie et pour ma carrière ». (trad. Ionut Jugureanu)

  • Les festivals de l’été

    Les festivals de l’été

    La 9e édition d’UNTOLD, troisième dans le classement des cent plus importants festivals au monde réunit ces jours-ci à Cluj, dans le nord-ouest, plus de 150 artistes de Roumanie et du monde, qui se produiront sur les huit scènes de l’événement. Parmi eux, des stars qui s’étaient déjà produites en Roumanie, telles la légende du pop – rock Lenny Kravitz et le DJ Salvatore Ganacci, mais aussi des artistes qui arrivent pour la première fois chez nous, tels Sam Smith – artiste britannique dont le Palmarès inclut un Oscar, un globe d’or et cinq prix Grammy – et Burna Boy – l’unique artiste africain à se produire dans le cadre de deux événement à guichet fermé, deux années de suite sur le Stade de Londres.

     

    Un programme bien rempli

     

    A l’affiche des quatre jours et quatre nuits de festival figurent de nombreuses activités, des zones de loisirs, des sessions de maquillage, des studios de tatouages temporaires et permanents, des expériences en réalité virtuelle et de ateliers. A commencer par les fêtes thématiques et jusqu’aux  expériences uniques réalisées en collaboration avec les partenaires du festival, tels des sessions de cuisine en direct, chaque moment est vise à transformer les journées du festival dans des expériences mémorables, affirment les organisateurs d’UNTOLD. S’y ajoutent un véritable village de la mode, des animateurs et des danseurs qui défileront à travers le festival, ainsi que de nombreuses autres surprises. Mentionnons aussi que l’édition 2024 d’UNTOLD est consacrée non seulement à la musique et aux loisirs, mais aussi à l’inclusion sociale.

     

    La technologie au bénéfice des festivaliers

     

    C’est pourquoi, le festival poursuit son engagement de soutenir les initiatives des ONGs qui ont un impact positif dans la société, par des activités de projets novateurs. Dans le cadre du festival, l’équipe Rhythm Touch introduit une innovation remarquable : un bracelet qui transforme la musique en vibration, permettant aux personnes confrontées à des déficiences auditives à éprouver une expérience musicale. Une initiative en première sur la scène principale de l’Arène de Cluj est également la traduction de certaines chansons en langage des signes également au bénéfice des personnes aux  déficiences auditives – une activité spéciale, censée rendre la magie de la musique accessible à tous les types de public.

     

    Neversea et UNTOLD, deux festivals les mêmes organisateurs

     

    L’expérience sera inoubliable, affirment les organisateurs – les mêmes que ceux du festival Neversea, un des plus grands festivals de musique électro d’Europe, déroulé début juillet sur la côte roumaine de la mer Noire et qui a réuni des dizaines de milliers de fans de Roumanie et d’ailleurs, ainsi qu’une centaine d’artistes renommés roumains et étrangers. Parmi ceux à avoir créé des shows électrisants ont figuré Maluma, Nick Carter, G-Eazy, DJ Snake, Dimitri Vegas et Steve Aoki.  Et ce n’est pas tout, puisque plusieurs festivals se sont déroulés ou se dérouleront cet été en Roumanie.

     

    Pleins de festivals cet été en Roumanie

     

    En juin, Nostalgia, a proposé du divertissement pour toutes les générations, à deux pas de Bucarest, dans la forêt de Băneasa. Egalement au milieu de la nature, mais en Transylvanie, dans le centre, à proximité du château de Bánffy, un monument iconique datant du 15er siècle, Electric Castle a surpris, par une série d’artistes qui ont couvert une gamme très variée de genres de musiques par des installations, des shows médiatiques et des débats. Parmi les festivals les plus importants de l’été ont figuré aussi Beach, Please! et Summer Well, et la liste peut continuer par les festival régionaux.

     

     

  • Nouvelles courses aériennes cet été

    Nouvelles courses aériennes cet été

    Pour aller à New York 

     

    La compagnie aérienne roumaine HiSky propose à compter du 7 juin des vols direct Bucarest – New York. Les avions décoleront de l’aérport Henri Coanda de la capitale roumaine pour attérir sur l’aéroport John F. Kennedy 4 fois par semaine, tous les lundis, mercredis, vendredis et samedis. Il s’agit d’avions Airbus A330-200, soit le premier aéronef wide-body de la flotte de HiSky et le seul de ce type enregistré en Roumanie.

     

    Si vous vous trouvez à Cluj-Napoca (centre-ouest) et même à Chisinau (la capitale de la République de Moldova), ne vous inquiétez pas, vous pouvez toujours monter à bord de ces avions vers les Etats-Unis, puisque HiSky a adapté ses horaires de vol de sorte à permettre aux passagers de ces deux villes de faire escale à Bucarest. En plus le vol jusqu’à Bucarest depuis Cluj-Napoca ou Chisinau ne dure qu’une heure et 10 minutes. Et ce n’est pas tout, ces vols vers New York sont accessibles aussi aux passagers venant de Tel Aviv, en Israel. Cette connexion est possible tous les jeudis et les dimanches.

     

    A noter qu’en termes de passagers transportés, HiSky se classe 4e dans le top des compagnies aériennes qui opèrent des vols en Roumanie.

     

    Un terminal modernisé à Oradea

     

    Direction Oradea (nord-ouest) maintenant, puisque c’est ici que vient d’être inauguré un nouveau terminal. Elargi à 12 500 m², celui-ci peut accueillir désormais un nombre double de passager, pouvant arriver à 8000 personnes par heure. De plus, il a été doté des systèmes numérisés censés faciliter le traitement des bagages et son parking a été agrandi à 320 places.

     

    Des vols vers Budapest depuis Bucarest ou Brasov

     

    Par ailleurs, à compter du 17 juin les voyageurs qui doivent se rendre à Budapest, la capitale Hongroise, seront bien servis. La compagnie low-cost Wizz Air leur proposera des vols quotidiens Bucarest – Budapest. S’y ajoutent, à compter du 18 juin, 3 vols Brasov (centre) – Budapest par semaine : les mardis, jeudis et samedis. Enfin montez toujours à bord d’un vol Wizz air si vous voulez vous rendre à Leipzig, avec courses directes disponibles à compter du 20 juin.

     

    Davantage de connexions avec l’Italie

     

    On le sait déjà, l’Italie accueille la plus grande communauté de Roumains expatriés, et elle est aussi une des destinations de vacances préférées des Roumains. Rien d’étonnant, donc que les vols vers l’Italie sont d’un grand intérêt pour nos voyageurs.

     

    C’est pour mieux répondre à leurs besoins, que l’opérateur aérien Aeroitalia renforce son réseau en Roumanie à compter du 1er juillet, en proposant davantage de vols direct depuis l’aéroport George Enescu de Bacau (est) vers Rome et Milan-Bergamo. Il s’agit concrètement de courses quotidiennes aller-retour à Rome et de 6 vols par semaine à Milan (du lundi à samedi). Des variantes avec une escale sont possibles aussi pour aller à Palerme, Olbia, Alghero (tous les jours), à Catane (6 fois par semaine), à Perugia (5 fois par semaine) ou encore à Comiso (4 fois par semaine).

     

    Les propositions de FlyLili

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    Disons pour terminer qu’une autre compagnie roumaine, FlyLili annonce 5 nouvelles destinations internationales directes depuis l’aérpport de Sibiu (centre) à compter du 20 juillet. Ces courses vous feront voyager en Allemagne, à Nurnberg et à Stuttgart, en Italie – à Milan-Malpesa et à Rome-Fiumicino et aussi en Espagne, à Barcelone. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • L’hôpital régional de Cluj

    L’hôpital régional de Cluj

    2024 s’annonce comme l’année des grands projets d’infrastructure en Roumanie. Et tous ces projets ont été lancés durant une année marquée par quatre rounds d’élections : élections  locales, pour le parlement européen, législatives et présidentielles. Dans ce contexte, le gouvernement de Bucarest a rappelé aux Roumains quels étaient les secteurs que ceux-ci jugent de déficitaires. Et l’infrastructure médicale occupe une des premières places sur cette liste.

     

    La situation de l’infrastructure sanitaire s’améliore

     

    Cela fait plusieurs décennies que les politiciens roumains se sont engagés à faire construire des hôpitaux régionaux, soit des établissements de santé mammouth, censés offrir des soins médicaux modernes et centralisés aux habitants des grandes régions du pays. Malheureusement, les projets ont pris des retards à cause de la bureaucratie et du financement déficitaire. Désormais, la situation semble s’améliorer. Après le début en mars dernier des travaux de construction d’un hôpital régional des urgences à Craiova, dans le sud-ouest de la Roumanie, en avril le chantier d’un hôpital similaire a été ouvert à Iasi dans le nord-est. Et voila qu’à la fin de la semaine dernière, les travaux de construction d’un autre hôpital régional des urgences ont démarré à Cluj, dans le centre du pays. Le projet dépasse les 700 millions d’euros et sa date butoir est d’ici trois ans. L’hôpital est situé dans la localité de Floresti et disposera de près de 850 lits, d’un héliport et de 22 salles d’opérations.

     

    Une vingtaine d’hôpitaux sont ou seront en chantier

     

    Présent à une cérémonie du premier coup de pelle, qui marque le début symbolique des travaux, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila a déclaré qu’en Roumanie la qualité des soins de santé s’amélioreront d’une manière significative, notamment par la construction des trois hôpitaux régionaux. Selon le responsable de Bucarest, la construction des hôpitaux en Roumanie a pris de l’élan et la qualité des travaux à augmenté grâce aux financements offerts par l’Union européenne par le biais du Plan national de relance et de résilience. S’y ajoutent aussi les nombreux responsables locaux qui s’y investissent considérablement. A présent, une vingtaine d’hôpitaux sont ou seront en chantier, grâce aussi aux maires et aux présidents des conseils départementaux, dont l’intérêt légitime est la protection de la Santé des communautés qu’ils dirigent, a déclaré Alexandru Rafila.

     

    Le problème de la pénurie de médecins s’avère plus difficile à résoudre

     

    Et pourtant, si la Roumanie souhaite rehausser la qualité de l’acte médical, elle a besoin non seulement d’infrastructure moderne mais aussi de suffisamment de médecins bien préparés. Malheureusement, le système roumain de Santé est confronté à une pénurie de personnel médical, étant donné que de nombreux médecins roumains partent toujours soigner des malades en Europe de l’Ouest. Conformément au Collège des médecins de Roumanie, 58% des jeunes médecins de moins de 25 ans souhaiteraient quitter le pays, alors que celui-ci se confronte à un déficit de 15 000 médecins. (trad. Alex Diaconescu)

     

     

  • Le jardin Botanique “A. Borza” de Cluj-Napoca

    Le jardin Botanique “A. Borza” de Cluj-Napoca

    Aujourd’hui, comme il fait de plus en plus beau, nous avons choisi de profiter du printemps en visitant l’un des jardins botaniques les plus renommés du pays. Nous nous sommes donc rendus à Cluj-Napoca, à l’ouest de la Roumanie, où Mihai Pușcaș, le directeur du Jardin Botanique “Alexandru Borza” de l’Université Babeș-Bolyai, nous a chaleureusement accueillis pour nous expliquer ce qui rend cette destination si attrayante pour une visite :

     

     « Cette année, le printemps est arrivé plus tôt, avec une explosion de couleurs dans la nature. Pourquoi venir à Cluj maintenant ? Parce que nous avons l’une des collections les plus diversifiées de bulbes à fleurs accessibles au grand public. Nous abritons plus de 200 variétés de tulipes en un seul lieu, et leur diversité des formes et des couleurs est remarquable. L’air est embaumé par les nombreuses jacinthes, et l’automne dernier, environ 40 000 bulbes ont été plantés, ce qui fait qu’ils sont maintenant tous en pleine floraison. »

     

    Le lilas a aussi commencé à fleurir, sous différentes formes et couleurs. Mihai Pușcaș nous a ensuite expliqué que le jardin botanique de Cluj-Napoca est apprécié aussi comme attraction touristique :

     

    « Nous sommes affiliés à l’Université Babeș-Bolyai, et nous aimons croire que nous sommes avant tout une unité de recherche et d’éducation, car c’est ici que beaucoup d’étudiants effectuent leurs stages. L’année prochaine marquera le centenaire de notre ouverture et en tant qu’attraction touristique et nous sommes fiers de faire partie des jardins botaniques les plus appréciés de Roumanie. Nous avons reçu le titre de “Best of the Best” sur TripAdvisor, la plus grande plateforme touristique mondiale. Nous sommes en 30ème position sur plus de 5000 destinations au niveau national, et en 17ème place en Transylvanie, ce qui fait de Cluj une des principales attractions au niveau régional. Tout cela repose, bien sûr, sur les retours positifs de ceux qui nous rendent visite. »

     

    Le Jardin Botanique “Alexandru Borza” de Cluj offre donc aux visiteurs la possibilité d’admirer plus de 10 000 espèces de plantes le long de ses 7,5 kilomètres de sentiers. Mihai Pușcaș, directeur du Jardin Botanique “Alexandru Borza” de l’Université Babeș-Bolyai, est entré plus en détails sur les attractions préférées des visiteurs :

     

    « Ce qui attire autant, à mon avis, c’est l’ensemble harmonieux conçu par le professeur Borza, fondateur du Jardin, ainsi que la diversité des thèmes qu’il propose. Nous avons ainsi une section ornementale, où des plantes sont cultivées pour leurs valeurs décoratives ; ensuite, nous pouvons faire un tour du monde, en passant de l’Extrême-Orient à l’Amérique du Nord, jusqu’aux régions tropicales du globe. Ensuite, il y a la partie conservation, très visionnaire lorsqu’elle a été proposée par le professeur. Il y a aussi la flore et la végétation de Roumanie, où l’on peut voir les principaux types de forêts, de prairies, les plantes de montagne, et bien sûr, comprendre le rôle très important de la conservation de la biodiversité dans la nature roumaine. Nous avons de nombreuses espèces végétales, qui sont soit endémiques, c’est-à-dire qu’elles ne se trouvent que dans les Carpates ou sur le territoire roumain, soit très menacées. »

     

    Parmi les endroits les plus appréciés figure le Jardin Japonais, conçu dans le style traditionnel “gyō nō niwa”. En passant par la porte sacrée japonaise “tori” et sur le pont en pierre, on arrive sur une petite île abritant une élégante maison de thé. De cet endroit, on peut admirer les arbres, les arbustes et les plantes caractéristiques de la flore du Japon et de la Chine. Les passionnés d’histoire, surtout ceux intéressés par le passé latin des Roumains, peuvent passer du temps dans le Jardin Romain. C’est ici qu’on peut admirer la statue de Cérès, déesse romaine de l’agriculture, ainsi que deux sarcophages romains découverts dans l’ancien cimetière de la ville de Napoca, et de nombreuses espèces végétales dont les noms confirment l’origine latine de la langue roumaine. On a également appris que parmi les attractions de ce lieu on retrouve des serres avec des plantes exotiques, ainsi que des plantes qui fleurissent tout au long de l’année, ce qui rend la visite du Jardin Botanique “Alexandru Borza” de Cluj-Napoca agréable en toute saison.

    Voilà donc une belle idée pour un week-end à Cluj-Napoca ! En espérant vous avoir convaincus de vous promener dans ce magnifique jardin, à bientôt pour une nouvelle destination ! (Trad : Rada Stanica)