Tag: CNSAS

  • 21.09.2019

    21.09.2019


    Weitere zwei weitere Kandidaten haben sich für die Präsidentschaftswahlen in Rumänien im November eingeschrieben. Es handelt sich um Kelemen Hunor vom Demokratischen Verband der Ungarn in Rumänien und den Schauspieler Mircea Diaconu, der von der Allianz der Liberalen und Demokraten (ALDE) und der Partei Pro Rumänien unterstützt wird. Der amtierende Präsident Klaus Iohannis, im Namen der Nationalliberalen Partei und Dan Barna, von der Allianz USR-PLUS, haben sich am Freitag offiziell registrieren lassen. Weitere Kandidaten sind die sozialdemokratische Ministerpräsidentin Viorica Dancila und Theodor Paleologu, von der Partei der Volksbewegung. Die Frist für die Anmeldung zum Wahlkampf endet am Sonntag um Mitternacht. Der Wahlkampf beginnt am 12. Oktober, Bukarest ist jedoch jetzt bereits voller Wahlplakate. Politische Kommentatoren sagen, dass diese Vorkampagne, im Vergleich zu den vorangegangenen Wahlen, durch eine grö‎ßere Vielfalt an politischen Persönlichkeiten gekennzeichnet ist, während die Ästhetik der Werbemittel den Fokus auf Bilder und nicht auf Slogans rückt.



    Traian Basescu, der ehemalige Präsident Rumäniens zwischen den Jahren 2004 und 2014, war inoffizieller Mitarbeiter der kommunistischen Geheimpolizei. Das Bukarest Appellationsgericht hat in einem Urteil bestätigt, das Basescu mit der Securitate zusammengearbeitet hat. Das Urteil ist nicht endgültig, Basescu, der derzeit als Europaabgeordneter ist, kann in Berufung gehen. Nach Einschätzung des rumänischen Instituts zur Aufarbeitung der Securitate-Akten (CNSAS), verfasste der ehemalige Präsident, als er Offizier der Handelsmarine war, zwei unter dem geheimen Namen Petrov“ unterzeichnete Berichte. Aufgrund eines dieser Berichte wurde einer seiner Kollegen verhindert, mit dem Schiff ins Ausland zu fahren. Das Institut zur Aufarbeitung der Securitate-Akten hat eine Reihe von Memos herausgegeben, wonach Traian Basescu nicht mit der Securitate zusammengearbeitet hätte. Um öffentliche Ämter besetzen zu können, musste Basescu selbst Erklärungen unterzeichnen, in denen er versicherte, nicht mit der kommunistischen Geheimpolizei zusammengearbeitet zu haben. Basescu war in seiner Jugend Hochsee-Schiffskapitän für Öltanker und von 1987 bis 1989 Leiter der rumänischen Handelsmarine-Agentur Navrom in Antwerpen.



    Der heutige Samstag ist im ganzen Land der Abfallentfernung gewidmet. Seit neun Jahren mobilisiert die Umweltorganisation Lets Do It, Romania! “, Jahr für Jahr, Zehntausende Freiwillige, um Tonnen von Abfall zu sammeln. Diese Aktion ist Teil einer grö‎ßeren Initiative, an der etwa 100 Länder teilnehmen. Heute finden in Rumänien hauptsächlich Aktionen zur Säuberung der Küstenstrände und -gewässer statt. Der Verein “Act For Tomorrow”, erklärt, dass es sich um eine freiwillige Aktion in zwei Phasen handelt. Zuerst werden Abfällen, die in der Nähe der Strände des Schwarzen Meeres schwimmen gesammelt, und in später die festen Abfälle auf dem Meeresboden. Die Sanierung der Ufer und Gewässer der Donau ist für Oktober geplant. Ein Mensch produziert in Rumänien 254 kg Hausmüll pro Jahr, von denen weniger als 10 % recycelt werden, was weit unter dem EU-Durchschnitt von 28 % liegt. Wenn Rumänien bis zum nächsten Jahr keine Recyclingquote von 50 % erreicht, könnte es gezwungen sein, eine Geldstrafe von bis zu 200.000 EUR pro Tag zu zahlen und Gefahr laufen, EU-Mittel für den Umweltschutz zu verlieren.



    Die Stadt Bukarest feiert 560 Jahre, seit der ersten urkundlichen Erwähnung. Anlässlich dieses Jubiläums finden an diesem Wochenende in der Stadt Aufführungen, Konzerte und Lichtprojektionen statt. An der sechste Ausgabe eines internationalen 3D-Videowettbewerbs nehmen 8 Teams teil, die ihre Videos auf der Fassade des Parlamentspalastes projizieren. Bukarest veranstaltet an diesem Wochenende auch die 10. Ausgabe der Aero-Nautik Show.



    Das George Enescu Musikfestival neigt sich dem Ende zu. Zwei Tage sind es noch bis zum Abschlusskonzert des diesjährigen Festivals. Zu den Höhepunkten des Samstags gehören ein Konzert des Bukarester Symphonieorchesters unter der Leitung von Nicolae Moldoveanu und ein Auftritt des französischen Pianisten François-Frédéric Guy, der sich insbesondere durch die Interpretation der Musik der deutschen Romantik einen internationalen Ruf erworben hat. Das Programm wird im rumänischen Athenäum mit einem Konzert des Mahler-Kammer-Orchesters, das Musiker aus 20 verschiedenen Ländern vereint, mit Mitsuko Uchida als Pianist und Dirigent vervollständigt. Am Abend wird das Royal Concertgebouw Orchester aus Amsterdam im Konzertsaal des Königlichen Palasts spielen. Das Internationale George Enescu Festival, das von Radio Romania koproduziert wird, hat in diesem Jahr über 2.500 der weltbesten Musiker in 84 verschiedenen Konzerten und Rezitalen versammelt.

  • 05.09.2019 (mise à jour)

    05.09.2019 (mise à jour)

    Attentat – Un militaire roumain a été tué jeudi dans une nouvelle attaque perpétrée à Kaboul, en Afghanistan. Revendiquée par les talibans, cette attaque a fait une dizaine de morts et plus de 40 blessés. 762 militaires roumains sont actuellement déployés dans ce pays, dans le cadre de la mission de lOTAN Resolute Support. Il y a trois jours, plus précisément dans la nuit de lundi à mardi, un Roumain a perdu la vie et un autre a été grièvement blessé dans un autre attentat perpétré dans une zone résidentielle où travaillaient des ressortissants étrangers et siégeaient de nombreuses organisations internationales, dont la mission diplomatique de Roumanie. Le bâtiment de lambassade roumaine a été détruit en proportion de 80%. Le personnel diplomatique, qui y restera pour continuer son activité, est logé pour linstant dans une base militaire de lOTAN. A Bucarest, le chef de lEtat, Klaus Iohannis, et la première ministre, Viorica Dancila, ont transmis des messages de condoléances et réaffirmé lappui de la Roumanie à la lutte contre le terrorisme. Une cellule de crise a été activée au sein du ministère roumain des Affaires étrangères. Depuis 2003, une trentaine de militaires roumains ont perdu la vie en Afghanistan.



    Politique – Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi quil rejetait les propositions de ministres par intérim avancées par la cheffe sociale-démocrate de lExécutif, Viorica Dancila, après que lAlliance des libéraux et des démocrates eut quitté la coalition gouvernementale. Klaus Iohannis a également demandé la légitimation du cabinet par le vote du Parlement. Cette annonce survient peu après la décision de lExécutif de Bucarest de saisir la Cour constitutionnelle pour signaler un conflit juridique avec le chef de l’Etat. Selon la première ministre Viorica Dancila, en ajournant la nomination des ministres aux postes devenus vacants suite aux démissions des ministres de lAlliance des libéraux et des démocrates, Klaus Iohannis transgresse les décisions de la Cour constitutionnelle qui consacrent le principe de la coopération loyale entre les institutions publiques. Pour sa part, le président Klaus Iohannis juge ridicule laccusation selon laquelle il empêcherait la gouvernance du pays, vu quen deux années et demie on a assisté au changement de trois cabinets et de 80 ministres.



    CNSAS – Lancien président de la Roumanie, Traian Băsescu sest présenté jeudi à la Cour dappel de Bucarest. Le CNSAS (Conseil national pour létude des archives de la Securitate, lancienne police politique du régime communiste) a sollicité à cette instance détablir si oui ou non Traian Băsescu a collaboré avec la police secrète communiste. Selon lavocate de lancien président, au moment où celui-ci aurait fourni les notes dinformation invoquées par le CNSAS, il était étudiant à l’Institut de Marine et donc obligé dobéir aux rigueurs du statut militaire. Le représentant du CNSAS affirme que sur les 196 étudiants de l’Institut de Marine à cette époque-là, 9 ont été collaborateurs de la Securitate. Le juge a annoncé quil prononcerait son verdict le 20 septembre. Dans les années 2000, le CNSAS a vérifié à cinq reprises les antécédents de Basescu, lui délivrant à chaque fois une attestation de non collaboration avec la Securitate.



    Diplomatie – La ministre roumaine des Affaires étrangères, Ramona Mănescu, a eu jeudi une entrevue avec lambassadrice de France en Roumanie, Michèle Ramis. Loccasion daborder des sujets relevant des relations bilatérales ainsi que des thèmes dactualité figurant à lagenda européen et international. Les deux responsables ont évoqué la bonne coopération bilatérale dans le cadre du Partenariat stratégique et mis en exergue le potentiel de développement important. Dans le contexte de la clôture du plus important projet bilatéral de ces dernières décennies, à savoir la Saison France-Roumanie, les deux parties ont convenu den mettre à profit les retombées positives et de poursuivre la coopération bilatérale dans des domaines tels la culture, les arts, les sciences et léconomie.



    Ping-Pong – La sélection roumaine de tennis de table féminin, championne européenne en titre, sest qualifiée jeudi pour les quarts de finale des Championnats dEurope par équipes qui se déroulent à Nantes, en France. Les Roumaines ont battu les Espagnoles, sur le score de 3-0. La Roumanie se classe première dans le Groupe 1 avec 4 points, suivie par lEspagne, 3 points et la Slovaquie, 2 points. Léquipe roumaine jouera vendredi en quarts de finale. Au concours de ping-pong masculin, les Roumains ont raté la qualification pour les quarts de finale, après sêtre inclinés devant la Suède, score 3-0, lors du dernier match du Groupe 2.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures il fera beau et le mercure grimpera dun cran. Les températures maximales iront de 24° à 31°.

  • Jurnal românesc – 26.01.2016

    Jurnal românesc – 26.01.2016

    Luni, 25 ianuarie, Ambasadorul Hans Klemm şi reprezentanţi ai Ambasadei SUA la Bucureşti au vizitat Consiliul Naţional pentru Studierea Arhivelor Securităţii (CNSAS). Preşedintele instituţiei, Dragoş Petrescu şi membrii Colegiului i-au prezentat ambasadorului activitatea Consiliului şi misiunea sa şi au făcut un tur al arhivelor. “CNSAS are un rol important de jucat în efortul României de a se împăca cu trecutul comunist. Vederea numărului mare de volume cu dosare şi explicaţiile date despre ele sunt esenţiale pentru a înţelege şi mai bine experienţele prin care a trecut România”, a spus ambasadorul, la încheierea vizitei. Ambasadorul Klemm şi reprezentanţi ai ambasadei au vizitat CNSAS pentru a afla, la faţa locului, modul în care Consiliul administrează, investighează şi oferă acces la dosarele pe care Securitatea le-a făcut multor români.



    Peste 300 de reprezentanţi ai românilor din Italia, Spania, Germania, Belgia, Olanda, Austria, Franţa, Grecia, SUA, Canada, R. Moldova, Serbia, Ucraina şi Bulgaria, reuniţi la Parlamentul României în cadrul Conferinţei Românilor de Pretutindeni, au cerut autorităţilor române înfiinţarea unui Minister al Românilor de Pretutindeni, adoptarea votului electronic, acordarea cetăţeniei române pentru toate comunităţile istorice din jurul frontierelor şi Balcani şi începerea imediată a negocierilor pentru reunirea R. Moldova cu România, transmite Romanian Global News. În cadrul dezbaterilor a fost criticat modul în care autorităţile române relaţionează cu comunităţile româneşti de pretutindeni, actuala lege a votului prin corespondenţă, modul cum se raportează unii funcţionari ai ambasadelor şi consulatelor României la românii de pretutindeni, taxele consulare prea mari, modul defectos în care se acordă cetăţenia română unor comunităţi româneşti din jurul frontierelor şi Balcani, lipsa de la conferinţă a reprezentanţilor Ministerului de Externe, Departamentului Politici pentru relaţiile cu Românii de Pretutindeni şi Administraţiei Prezidenţiale. Un cuvânt emoţionant a ţinut, la începutul Conferinţei, prezidând simbolic deschiderea ei, decanul de vârstă al Adunării, dl. Nicolae Popa, fost deţinut politic care a stat 14 ani în temniţele comuniste şi care, la 85 de ani, a venit de la Los Angeles pentru a participa la conferinţă. Nicolae Popa este preşedinte al Consiliului Romano-American din Los Angeles şi a susţinut financiar majoritatea costurilor prilejuite de organizarea conferinţei.



    Preafericitul Părinte Daniel, Patriarhul României, a vizitat, duminică, 24 ianuarie, Paraclisul comunităţii româneşti din Geneva, transmite basilica.ro. Este o dinamică în toată diaspora română şi avem bucuria şi speranţa că Sfântul şi Marele Sinod Panortodox se va ţine în luna iunie, aproape de Sărbătoarea Rusaliilor. Putem spune că nu se va mai ţine la Constantinopol cum era prevăzut, ci în Creta. Noi am precizat că acest viitor sinod nu este ultimul, nu este un sinod eshatologic, care precede sfârşitul lumii, ci un început bun pentru alte sinoade o dată la 5, 7 sau 10 ani. Ştim că au apărut probleme noi ca de pildă problema familiei într-o vreme a secularizării, problema vieţii parohiilor, a mănăstirilor, problema imigraţiei masive din cauza conflictelor militare şi din cauza crizei economice şi, desigur, solidaritatea cu acei creştini care sunt persecutaţi la ora actuală în întreaga lume”, a spus Preafericitul Părinte Daniel, Patriarhul României.

  • Reconcicilierea cu trecutul

    Reconcicilierea cu trecutul

    Acum exact 26 de ani, pe 26 ianuarie 1989, România suporta pentru ultima oară giganticele ceremonii organizate pentru aniversarea dictatorului comunist Nicolae Ceauşescu. În celelalte aşa-zise ţări frăţeşti din dosul Cortinei de Fier, regimurile comuniste se prăbuşeau, din Berlinul de Est la Sofia şi de la Budapesta la Varşovia, precum piesele unui joc de domino. Dar tirania de la Bucureşti, apărată de o feroce poliţie politică, Securitatea, părea invulnerabilă.



    Frigul, foamea, frica în care trăiau românii fuseseră acoperite sub trompetele asurzitoare ale propagandei care alimenta cultul personalităţii lui Ceauşescu. În mai puţin de un an, în decembrie 89, totul se termina. Românii au ieşit în stradă, Securitatea întâi a tras asupra manifestanţilor, apoi şi-a abandonat comandantul suprem, Ceauşescu a fugit cu un elicopter, a fost capturat, judecat sumar şi executat. Se încheia, astfel, aproape jumătate de veac de dictatură comunistă, instalată, imediat după al doilea război mondial, de trupele sovietice de ocupaţie. Anchetaţi, arestaţi, condamnaţi la detenţie grea sau la moarte, sute de mii de mii de români — democraţi şi naţionalişti, ortodocşi şi greco-catolici, ţărani şi profesori universitari, militari şi studenţi, muncitori şi preoţi – plătiseră, în acest timp, opoziţia faţă de comunism.



    Represiunea cea mai dură a fost aceea din anii 50, când predecesorul lui Ceauşescu, satrapul stalinist Gheorghe Gheorghiu-Dej, a trebuit să-şi consolideze regimul într-o ţară în care, în interbelic, viitorul partid unic n-avea nici o mie de membri, iar comunismul fusese profund impopular.



    Într-un demers simbolic, noul preşedinte al României, liberalul Klaus Iohannis, a vizitat, exact pe 26 ianuarie 2015, arhivele fostei poliţii politice comuniste, păstrate în apropierea Bucureştiului. Dosarele de acolo închid în paginile lor nenumărate vieţi de oameni nevinovaţi şi reprezintă o parte din istoria” României — a subliniat preşedintele. Custodele acestor dosare, Consiliul Naţional pentru Studierea Arhivelor Securităţii, deţine, după organismele similare din Germania şi Polonia, a treia arhivă ca mărime, preluată de la fostele servicii secrete comuniste — a adăugat Iohannis.



    El a pledat, din nou, pentru deschiderea unui Muzeu al Comunismului, parte a cunoaşterii mai profunde a istoriei recente şi soluţie a reconcilierii cu trecutul. Acum aproape un deceniu, predecesorul lui Iohannis, Traian Băsescu, condamna, în mod oficial, pe baza unui voluminos raport întocmit de specialişti, regimul comunist drept criminal şi ilegitim. Important din perspectivă politică, gestul a rămas, însă, pur platonic.



    În România n-a fost niciodată adoptată, precum în Cehia sau fosta RDG, o lege a lustraţiei. Cu excepţia câtorva acoliţi ai lui Ceauşescu, arestaţi imediat după Revoluţie, şi a câtorva torţionari, azi octogenari, puşi în ultima vreme sub acuzare de Parchet, nimeni n-a trebuit să dea socoteală pentru crimele comunismului, cele mai atroce din istoria României.

  • Das Geschäft der kommunistischen Securitate mit der Familienzusammenführung

    Das Geschäft der kommunistischen Securitate mit der Familienzusammenführung

    In den 1950er Jahren lag die rumänische Wirtschaft fast am Boden; durch die Zerstörungen des Zweiten Weltkrieges, die Zahlung von Entschädigungen an die Sowjetuunion und die systematische Plünderung war der rumänische Staat fast nicht mehr fähig, den Mindestlebensstandard für die Bürger zu garantieren. Unter diesen Umständen überlegte sich die Securitate, der bewaffnete Arm der politischen Polizei, die auch wirtschaftliche Funktionen übernommen hatte, eine produktive Lösung — den Verkauf von Ausreisewilligen gegen harten Devisen. Über Jahrzehnte lie‎ß das kommunistische Regime Familien der Siebenbürger Sachsen und der Banater Schwaben gegen gro‎ßzügige Bezahlung durch die Bundesrepublik Deutschland ausreisen. Auch mit Israel machte der Warschauer-Pakt-Staat dieses Geschäft, wenn es um die Ausreise rumänischer Juden ging. In den 1970er und 1980er Jahren wurde der Freikauf“ zur wichtigen Bedingung der endgültigen Ausreise aus Rumänien — auch die rumänischstämmigen Emigranten konnten von ihren im Ausland lebenden Verwandten freigekauft werden.



    Anfang Mai veranstaltete das Auslandsbüro der Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) in Bukarest eine Fachkonferenz mit dem Titel Die geheimen Abkommen — Geschichte der unterstützten Emigration der Rumäniendeutschen“. Bei der sehr gut besuchten Konferenz konnten sich die Teilnehmer ein lebhaftes Bild über einen sehr interessanten und kritisch diskutierten Teil der deutsch-rumänischen Geschichte machen. Die Geschichte des Freikaufs Deutscher aus Rumänien während des kommunistischen Regimes durch die Bundesregierung wurde unter anderen von dem leitenden Unterhändler, Dr. Heinz Günther Hüsch, und von der Leiterin der Abteilung Investigationen im Nationalrat für die Aufarbeitung des Securitate-Archivs, Dr. Germina Nagâţ, dargestellt und diskutiert.



    Wenn es damals für die Bundesrepublik die einzige Möglichkeit war, die Rumäniendeutschen aus den Fängen des kommunistischen Regimes zu befreien (so Dr. Hüsch), war es für die rumänische Diktatur nur eine Beschaffungsma‎ßnahme für ausländische Devisen und Güter, ohne jegliche ethnische Konnotation (so Dr. Nagâţ). Die Securitate hatte von Anfang an das Geschäft mit der Familienzusammenführung“ an sich gezogen. Vorbild der deutschen Familienzusammenführung“ mit ihren Kategorien war der vor ganz anderem historischen Hintergrund, aber unter ähnlichen Umständen sich vollziehende Ausreisehandel mit jüdischen Bürgern Rumäniens. Dr. Germina Nagâţ ist Leiterin der Abteilung Investigationen im Nationalrat für die Aufarbeitung des Securitate-Archivs (CNSAS) in Bukarest. Sie erzählte, wie die kommunistischen Behörden angefangen hatten, rumänische Staatsbürger jüdischer Abstammung an ihre im Ausland lebenden Familienangehörigen regelrecht zu verkaufen:



    Eine Securitate-Akte, nämlich die Akte Nr. 2871 vom Auslandsnachrichtendienst vermerkt eine Episode, die wir als Startpunkt nehmen können, um zu verstehen, wie der Handel der Securitate mit rumänischen Staatsangehörigen angefangen hatte. Im Mai 1958 kam eine Nachricht vom rumänischen Securitate-Büro in London, man habe einen Vertrag über das Mieten eines Flugzeugs abgeschlossen. Mit besagtem Flugzeug sollten 11 gro‎ße Zuchtschweine der Rasse Landrace nach Rumänien geflogen werden, die durch einen britischen Vermittler namens Henry Jakober, Deckname Kraus“ gekauft worden waren. Dieser Henry Jakober Kraus“ war der Leiter der sog. operativen Kombination“, wodurch die Securitate hunderttausenden rumänischen Staatsangehörigen, meistens jüdischer Abstammung, die endgültige Ausreise aus Rumänien gegen Bezahlung erlaubte. Jakober, der das Rumänien der Zwischenkriegszeit sehr gut kannte und seit den 1930er Jahren nach Gro‎ßbritannien emigriert war, war damals Direktor der Firma Oil Cakes & Doyle Seeds“ mit Sitz in London. Er sprach Rumänisch und hatte ausgezeichnete Beziehungen zum Landwirtschaftsministerium, dem Handelsministerium und zahlreichen Unternehmen der damaligen Rumänischen Volksrepublik. Bei Gesprächen mit seinen Partnern aus Bukarest, die meisten von ihnen verdeckte Securitate-Offiziere, behauptete er wiederholt, er sei ein gro‎ßer Bewunderer der politischen Entwicklungen im kommunistischen Rumänien. Für den Anfang sagte Herr Jakober, er könne nicht nur lebendige Tiere verschaffen, sondern auch genetisches Material aus Dänemark. Im Mai 1958 wurden also die ersten 11 Landrace-Schweine verdeckt nach Rumänien geflogen.“




    Von den geheimen Viehtransporten zu den geheimen Menschentransporten war nur ein kleiner Schritt — der westliche Geschäftsmann und die kommunistische Securitate verstanden sich ausgezeichnet und waren äu‎ßerst einfallsreich. Dr. Germina Nagâţ dazu:



    Ein Jahr nach dieser ersten gelungenen Transaktion, im Mai 1959, wird in einem Bericht des Securitate-Dienstes Nr. 1 vermerkt, der britische Parlamentsabgeordnete John Platz habe bei den rumänischen Behörden interveniert, um die Ausreise einer jüdischen Familie aus Rumänien zu ermöglichen. Dabei hätte der Handelspartner Jakober behauptet, er spräche im Namen des britischen Parlamentariers; von der rumänischen Seite hätte man geantwortet, für eine solche Angelegenheit sei das Handelsministerium nicht zuständig, aber man werde den Gesuch an die Zuständigen weiter leiten. Im September 1959 reichte der rumänische Staatsbürger jüdischer Abstammung Beri Bernard Marcu ein Gesuch beim Innenministerium ein; dabei bat er um die Freilassung seines Vaters aus dem Gefängnis — 1954 war der Vater wegen Handelns mit Devisen zu einer Freiheitsstrafe mit Zwangsarbeit verurteilt worden. In seinem Gesuch bot Herr Bernard Beri Marcu dem rumänischen Staat eine Entschädigung von 10.000 US-Dollar, und präzisierte, das Geld käme von den im Ausland lebenden Verwandten des Gefangenen, die nicht nur seine Freilassung, sondern auch das Ausstellen eines Visums für das Aussiedeln nach Israel wünschen. Der Vorschlag Bernard Beri Marcus wurde angenommen, eine Bank wurde genannt, der Empfänger sollte den Betrag in rumänischen Lei erhalten. Dies scheint das erste Ausreisevisum zu sein, das von den rumänischen Behörden mit Genehmigung von höchster Stelle gegen Bezahlung ausgestellt wurde. Besonders wichtig ist dabei, dass es nicht nur um einen Reisepass, sondern auch um eine Freilassung aus dem Gefängnis handelte.“




    Der Freikauf von Menschen war ein Geschäft mit gro‎ßem Potential, und die Regierung in Bukarest konnte sich eine solche Gelegenheit nicht entgehen lassen. Dr. Germina Nagâţ erläutert weiter:



    Nach weiteren gelungenen Transaktionen und Importen von Tieren (Schweine, Rinder, Geflügel) oder anderen Waren notierte die Securitate 1960, man habe bei Gesprächen mit Herrn Jakober in London Folgendes festgelegt: Nach der Ankunft des ersten Rinder- oder Schaftransports in Rumänien werde das Ausreisevisum für Mentzer Marcu, Vater von Beri Bernard Marcu, ausgestellt, weil Jakober das Geld erst nach der Ausreise von Mentzer Marcu erhalten werde. Nach Lieferung der Corrierdale-Schafe werde auch der Familie von Bernard Beri Marcu die Ausreise genehmigt, und Bernard Beri Marcu selbst werde erst nach Lieferung der Zebu-Rinder ausreisen dürfen. Die Dokumente zeigen harte Geschäftsleute am Werk, es wird Tierkopf gegen Menschenkopf verhandelt. Die Verhandlungen um Rinder, Schafe und Schweine liefen gleichzeitig mit den Verhandlungen um den Freikauf von Menschen und wurden in denselben Dokumenten eingetragen. Ab 1958 wurde die Ausreise von jüdischen Familien nach Eintreffen im Land von Kühen, Schafen und Schweinen, später auch von Hunden der Rasse Collie, Futter, Melkmaschinen oder Apparatur zum Herstellen von Medikamenten genehmigt. Ab 1961 jedoch wurden die Kombinationen gegen Barzahlungen“ vorgezogen. Die rumänischen Behörden waren an speziellen Waren und an Bargeld interessiert und stellten ohne zu zögern die gewünschten Ausreisevisa aus, (ich zitiere) zum Aufrechterhalten der normalen Beziehungen zu Jakober und zum Aufnehmen von eventuellen neuen Kombinationen.“




    Für Geldsummen wurden Leute aus dem Gefängnis entlassen, 1961 auch Rumäniendeutsche, zu denen Personen gehörten, die wegen sog. Vaterlandsverrats“ verurteilt worden waren. Dr. Germina Nagâţ zitierte aus einem im November 1962 an die Securitate gesandten langen Bericht über die Bemühungen der damaligen Landsmannschaftschefs, den Freikauf von Sachsen und Schwaben via Jakober bei den deutschen Behörden zu bewirken. Diese winkten jedoch ab — und fanden eine andere Lösung.



    In den fünfziger Jahren begann auch im Falle der deutschen Minderheiten die Ausstellung von Ausreisevisa gegen entsprechende Bezahlung. Eine Stuttgarter Rechtsschutzstelle der evangelischen Kirche holte inhaftierte Priester und politische Gefangene in Osteuropa aus dem Gefängnis und organisierte ihre Ausreise in den Westen. Die Kosten trugen meist die Angehörigen — teilweise Summen im fünfstelligen Bereich.



    Nach Aufnahme diplomatischer Beziehungen zwischen Rumänien und der Bundesrepublik Deutschland 1967 erhielt dann ein Rechtsanwalt, Dr. Heinz Günther Hüsch, durch das damalige Ministerium für Vertriebene und Flüchtlinge den Auftrag, zu längerfristigen Vereinbarungen mit höheren Ausreisezahlen zu gelangen. Nach Eingliederung dieses Ministeriums in das Innenressort bildeten dessen Minister und dessen Bürokratie das verschwiegene Gerüst, dessen Rückhalt Dr. Hüschs ungewöhnliche Arbeit ermöglichte. Im Zeitraum von 1968 bis 1989 war Hüsch Deutschlands Verhandlungsführer in der Geheimsache Kanal über den Freikauf von 226.654 Rumäniendeutschen. Im Zuge dessen hatte er unter dem ihm von der Securitate gegebenen Decknamen Eduard mehr als 200 offizielle und zwischen 600 und 1000 inoffizielle Treffen mit Vertretern der rumänischen Regierung. Seine Mission endete erst mit dem Sturz des Ceaușescu-Regimes während der Rumänischen Revolution 1989.







    In der folgenden, knapp 15-minütigen Originalton-Aufnahme zum Nachhören erinnert sich Dr. Heinz Günther Hüsch an die Verhandlungen: src=/files/Panoramice/Pro

    Foto: www.kas.de/rumaenien


    (Zum Vergrö‎ßern anklicken.)




    Dr. Hüschs Auftrag blieb als Konsens der politischen Parteien und der Regierungen bis im Herbst 1989 bestehen. Bundeskanzler Helmut Schmidt konnte bei seinem Besuch in Bukarest im Januar 1978 für den Zeitraum von fünf Jahren die Ausreise von jährlich 11.000 Deutschen aus Rumänien erreichen. Mitte der 1980er Jahre stieg die Aussiedlerzahl auf 16.500, die höchste Aussiedlerzahl vor der Wende wurde 1989 mit 23.387 Aussiedlern erreicht. Mit dem Anstieg der Aussiedlerzahl wuchsen auch die Prokopfpreise, die sich im Durchschnitt zwischen 6.000 und 8.000 DM bewegten. Ein Abbruch der Verhandlungen sei von deutscher Seite mehrfach erwogen worden, weil man wiederholt über das Verhalten der rumänischen Seite, die bis zu Erpressungsversuchen ging, empört war, sagte Dr. Hüsch.



    Durchgesetzt hat sich jedoch letztlich bei allen Parteien die Auffassung, man solle das Mögliche tun, um den Rumäniendeutschen die Ausreise aus dem diktatorischen Staat, aus Unfreiheit und wirtschaftlicher Not zu ermöglichen. Es sei eine humanitäre Aktion gewesen, gekauft wurde Freiheit, das entspreche der Fürsorgepflicht, die Deutsche für Deutsche haben, so der langjährige Verhandlungsführer. Er habe die grö‎ßte Aktion dieser Art in der europäischen Nachkriegsgeschichte aus Überzeugung vermittelt, versicherte Dr. Hüsch. Die Gesamtzahl der deutschstämmigen Aussiedler, die während des Kommunismus Rumänien gegen Bezahlung verlassen haben, konnte nicht genau ermittelt werden — es dürften zwischen 250.000 und 400.000 Personen gewesen sein.



    Deutsch von Daniela Cîrjan




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  • Rumänien in den 1980er Jahren: Briefe im Visier der Securitate

    Rumänien in den 1980er Jahren: Briefe im Visier der Securitate


    Wer das zugängliche Archiv eines Geheimdienstes erforscht, erwartet, Details über die informative Arbeit eines (totalitären) Staates, über geheime Missionen und über diplomatische Hintergründe und politische Interessen zu finden. Wie auch andere Institutionen der kommunistischen Regimes hatte die rumänische Sicherheitspolizei, die Securitate, als Ziel, die Gesellschaft komplett zu kontrollieren.


    Der Briefverkehr stellte eine beliebte Informationsquelle der Securitate dar. Der Repressionsapparat wusste genau, wie er in der dunkelsten Periode der jüngsten rumänischen Geschichte auf bestimmte soziale Verhaltensweisen zu reagieren hatte.


    Liviu Ţăranu, Forscher bei der Behörde für die Aufarbeitung des Securitate-Archivs (CNSAS), ist der Autor des Bandes Românii în Epoca de Aur. Corespondenţă din anii ’80“ (Die Rumänen in der Goldenen Epoche. Briefwechsel aus den ’80er Jahren“). Der Ausdruck Goldene Epoche“ war eine Schöpfung der kommunistischen Propaganda. Er sollte die hervorragende Leistung Rumäniens unter seiner weisen“ Leitung aufzeigen. Die wirkliche Lage war jedoch genau das Gegenteil: eine tiefe materielle und spirituelle Krise.


    Im erwähnten Band ist ein Teil der Briefe veröffentlicht, die von rumänischen Bügern an staatliche Behörden in den 1980er Jahren verschickt wurden. Darin ging es meistens um Beschwerden mittelloser oder gro‎ßköpfiger Familien über die Versorgungsengpässe, die häufigen Stromausfälle, die hohen Preise und die Unsicherheit des Arbeitsplatzes. Die Securitate kontrollierte in den damaligen Jahren die Zuschfriften aufs Strengste: Wurde der Ton als regimefeindlich eingestuft, erreichten die Briefe den Empfänger nicht mehr. In der Audiodatei erläutert Liviu Ţăranu die Stimmung im Rumänien der 1980er Jahre und die Methoden der Securitate, Briefe an die Staats- und Parteileitung zu filtern.


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  • Les opérations de la Securitate avec des devises

    Les opérations de la Securitate avec des devises


    En dépit de sa rhétorique emphatique, de supériorité par rapport au régime capitaliste, le régime communiste a été, pendant toute son histoire, dépendant du premier. Les économies communistes ont cherché à tirer un profit maximal des relations avec le monde capitaliste, alors qu’elles n’obtenaient même pas la moitié des performances économiques de celui-ci. La faim de devises a été une constante de tous les pays communistes, la Roumanie n’étant pas une exception. Vu que l’économie socialiste ne pouvait pas satisfaire le besoin en ressources, le régime communiste de Bucarest a mis au point un appareil de répression, à savoir la Securitate, avec la mission de produire de l’argent.


    La plupart des opérations de la Securitate avec des devises restent un mystère pour la majorité des Roumains d’aujourd’hui. C’est pourquoi les recherches de l’historien Florin Banu dans les archives du Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate (CNSAS) est un début dans cette page d’histoire des services secrets roumains des années du communisme : « Le problème de certaines opérations en devises a commencé à se poser pour la Securitate dans les années 1950. Dans les premières années après sa création, elle a dû faire face aux difficultés inhérentes à tout service de renseignements, et d’autant plus à une police politique comme c’était son cas. Le besoin de devises n’était pas si important, étant donné la rupture des relations commerciales avec l’Occident. A partir de la moitié des années ’50, avec l’ouverture vers l’Occident, suite à la reprise des rapports avec la France et par la suite avec l’Allemagne, avec le Royaume Uni, le problème des devises s’est posé aussi. Au début, les devises étaient obtenues par la récupération des héritages des citoyens roumains établis en Occident. Tous ces héritages devaient être ramenés au pays et des démarches étaient faites en ce sens. Ce n’étaient pas des opérations de grande ampleur, mais des opérations occasionnelles. Vers la fin des années ’50, la possibilité est apparue d’obtenir des devises par l’intermédiaire des canaux confidentiels de la Securitate, en échange de la délivrance de certains visas d’émigration. Une partie de la communauté juive et une partie de la minorité allemande ont estimé que leur avenir en Roumanie était plutôt incertain et sombre et ont fait le choix d’émigrer ».


    Les devises comptaient parmi les plus précieux objectifs du régime, c’est pourquoi les autorités le traitaient avec beaucoup d’attention. Florian Banu : « L’Etat roumain possédait le monopole de toutes les sommes en devises qui étaient considérées comme propriété de l’Etat et que celui-ci devait encaisser. Les autorités ont élaboré une législation très stricte à ce sujet, et l’argent que la Securitate obtenait était déposé à la banque d’Etat de la République populaire roumaine, dans un compte spécial, dont l’évidence était très stricte. Le 31 juillet 1965, celui-ci contenait 6.857.000 dollars. La collecte de ces sommes d’argent se faisait sous une surveillance stricte. Les officiers qui collectaient effectivement l’argent, puisque pendant un certain temps, les paiements se faisaient en liquide, portaient des microphones, les conversations étaient enregistrées et la possibilité qu’ils s’approprient une partie de cet argent était beaucoup diminuée. La Securitate pouvait utiliser 20% de cet argent dans les opérations qu’elle déroulait, par pour payer ses informateurs à l’extérieur et pour acheter des équipements occidentaux. Une petite partie de cet argent a été utilisé pour l’achat de fusils de chasse pour certains apparatchiks, plus importants. »


    Pendant le régime de Nicolae Ceausescu, entre 1965 et 1989, la Securitate a constamment cherché de nouvelles modalités d’obtenir des devises : « La nouveauté c’est qu’à partir des années 1970, les transferts bancaires sont de plus en plus utilisés au détriment du liquide, même si cette pratique a continué aussi dans les années ’80. La tâche de dérouler ce genre d’opérations avait été confiée aux officiers de la 1ère de Direction de renseignements étrangers. Après 1978, lorsque l’entier système d’espionnage de la Roumanie a été reconfiguré suite à la défection du général Ion Pacepa, l’adjoint du contre-espionnage roumain, les choses changent. La Securitate constitue une unité chargée exclusivement de la mission d’obtenir des devises. Une intensification de ces opérations a eu lieu à la fin des années 1970 en raison du besoin accru ressenti par le régime communiste en raison de son endettement extérieur. C’est dans les années 70 qu’ont eu lieu les chocs pétroliers, dont le premier en 1973 et le deuxième en 1979 — 1980. Le développement excessif de l’industrie chimique et la perte de certains marchés extérieurs, ainsi que l’augmentation sensible des taux d’intérêts aux dettes souveraines ont mis une pression immense sur l’Etat roumain. »


    L’historien Florian Banu donne un exemple révélateur sur la manière dont la Securitate a réussi a récupérer une partie de cet argent : « Les officiers ont reçu des indications claires sur les types d’opérations de change agrées. Par exemple, la récupération de sommes d’argent en devises à partir des commissions confidentielles approuvées et versées par les autorités roumaines aux étrangers qui avaient favorisé la conclusion de contrats avantageux pour la partie roumaine. Quelle était le mécanisme ? L’Etat roumain contractait l’exportation de tracteurs vers l’Iran. Afin de gagner l’appel d’offres de l’Etat iranien, l’Etat roumain offrait une commission à un haut dignitaire iranien. Après la signature du contrat et le début de sa mise en application, les officiers de la Securitate contactaient le dignitaire en question. Ils invoquaient des dépenses supplémentaires comme l’embarquement et la préparation pour l’exportation. Bref, on lui disait qu’une partie de cet argent devait être remboursé. Et les dignitaires cédaient. Si le haut dignitaire avait reçu un pot-de-vin de, mettons, 10 % du contrat, les officiers de la Securitate lui disaient qu’il devait restituer 5%. Et eux, ils récupéraient cet argent pour le transférer ensuite en Roumanie. »


    Les opérations de change de la Securitate n’ont pas réussi à arrêter la dégringolade du système communiste. Elles ont contribué à la formation de personnes qui après 1989 se sont transformés en hommes d’affaires. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alex Diaconescu)

  • Securitatea şi operaţiunile valutare

    Securitatea şi operaţiunile valutare


    În ciuda retoricii sale bombastice de superioritate faţă de regimul capitalist, regimul comunist a fost în întreaga sa istorie dependent de acesta. Economiile comuniste au căutat să obţină din legăturile cu lumea capitalistă maximum de profit în condiţiile în care ele nu aveau nici măcar jumătate din performanţele pe care le aveau economiile capitaliste. Foamea de valută a fost o constantă a tuturor ţărilor din lagărul socialist, România nefiind o excepţie. Cum economia socialistă nu putea satisface nevoia de resurse, regimul comunist de la Bucureşti şi-a pus la lucru aparatul de represiune, adică Securitatea, cu misiunea de a produce bani.




    Operaţiunile valutare ale Securităţii române au rămas încă un mister pentru majoritatea românilor de azi. De aceea, cercetările istoricului Florian Banu prin arhivele Consiliului Naţional pentru Studierea Arhivelor Securităţii (CNSAS) constituie un început în această pagină a istoriei serviciilor secrete române din anii comunismului: ”Problema unor operaţiuni valutare a început să se pună pentru Securitate în anii ’50. În primii ani de la înfiinţare au existat dificultăţi inerente oricărui serviciu de informaţii, cu atât mai mult a unei poliţii politice cum era Securitatea. Nevoia de valută nu era atât de mare dată fiind ruperea relaţiilor comerciale cu Occidentul. De la jumătatea anilor 50, odată cu deschiderea către Occident, cu reluarea legăturilor comerciale cu Franţa şi mai apoi cu Germania, cu Marea Britanie, s-a pus şi problema valutei. Iniţial, valuta a fost obţinută prin recuperarea unor moşteniri ale cetăţenilor români stabiliţi în Occident. Toate acele moşteniri din Occident trebuiau aduse în ţară şi se făceau demersuri pe lângă urmaşii acestora din România. Acest gen de operaţiuni nu era de o amploare foarte mare, erau ocazionale. Către finalul anilor 50 a apărut posibilitatea de a obţine valută pe canalele confidenţiale ale Securităţii în schimbul eliberării unor vize de emigrare. O parte a comunităţii evreieşti şi o parte a minorităţii germane au considerat că viitorul în România este destul de nesigur şi sumbru şi au optat pentru emigrare.”




    Valuta era una dintre cele mai preţioase obiective pentru regim. De aceea, ea nu putea fi lăsată la voia întâmplării. Florian Banu: ”Statul român avea monopolul asupra tuturor sumelor în valută care erau considerate proprietatea statului şi trebuiau încasate de acesta. A fost elaborată o legislaţie foarte strictă în acest domeniu, iar sumele pe care Securitatea le prelua erau depuse la Banca de Stat a RPR într-un cont special, cu evidenţă foarte strictă. Pe 31 iulie 1965 soldul în valută era de 6.857.000 de dolari. Preluarea sumelor de bani se făcea sub tehnică operativă. Ofiţerii care preluau banii, o vreme plăţile s-au făcut cash, purtau asupra lor microfoane, convorbirile erau înregistrate şi posibilitatea de-şi lua o parte din bani era mult diminuată. Securitatea putea folosi 20% din bani, acest procent fiind folosit în scopuri operative, de exemplu pentru plata unor informatori externi şi pentru cumpărarea de tehnică operativă din Occident. Într-o foarte mică măsură s-au cumpărat nişte arme de vânătoare pentru unele vârfuri ale nomenclaturii.”




    În anii regimului condus de Nicolae Ceauşescu, între 1965 şi 1989, Securitatea a încercat să-şi mărească posibilităţile de obţinere a valutei. Dar şi modalităţile de încasare a ei: ”Ca element de noutate, începând cu anii ’70 se insistă pe încasarea valutei prin transfer bancar, preluarea de bani-gheaţă a început să fie mai puţin uzuală, dar şi această practică a continuat şi în anii ’80. Sarcina desfăşurării unor astfel de operaţiuni căzuse pe umerii ofiţerilor din Direcţia I Informaţii Externe. După 1978, cînd întreg sistemul de spionaj al României a fost reconfigurat în urma dezertării lui Pacepa (adjunctul contraspionajului românesc), lucrurile capătă o turnură puţin diferită. Se constituie o unitate pentru aport valutar special (AVS), chiar aşa se numea. La sfîrşitul anilor ’70 a avut loc şi o intensificare a operaţiunilor valutare din pricina nevoii crescute pe care regimul comunist o resimţea în urma îndatorării externe. În anii ’70 au avut loc şocurile petroliere, primul în 1973, al doilea din 1979-1980. Supradimensionarea industriei chimice şi pierderea unor pieţe externe precum şi creşterea sensibilă a dobânzilor la datoriile suverane au pus o presiune uriaşă asupra statului român.”




    Istoricul Florian Banu a dat şi un exemplu concludent prin care Securitatea reuşea să recupereze o parte din bani: ”Au început să fie date indicaţii foarte clare asupra tipurilor de operaţiuni valutare agreate. De exemplu, recuperarea unor sume în devize libere din comisioanele confidenţiale aprobate de autorităţile române cetăţenilor străini care favorizaseră încheierea unor contracte avantajoase părţii române. Cum se proceda? Statul român contracta exportul de tractoare cu Iranul. Pentru a câştiga licitaţia statului iranian, statul român oferea unui înalt demnitar iranian un comision. După încheierea contractului şi începerea derulării lui, respectivul demnitar era contactat de ofiţerii de Securitate care, invocând faptul că pe parcurs au apărut cheltuieli suplimentare ca îmbarcarea, pregătirea de export. Mai pe din dos, li se spunea că o parte din bani trebuia returnată. Şi demnitarii cedau. Dacă înaltul demnitar primise ca şpagă 10% din contract, ofiţerii de Securitate îi spuneau ca din acei 10% oferiţi, 5% trebuiau restituiţi. Şi recuperau aceşti bani pe care îi transferau în ţară.”




    Operaţiunile valutare ale Securităţii nu au reuşit însă să oprească degringolada sistemului comunist. Însă a instruit oameni care, după 1989, au preluat o bună parte din proaspăta economie de piaţă din România.