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  • 08.01.2025 (mise à jour)

    08.01.2025 (mise à jour)

    Réunion – A Bucarest, les leaders de la coalition gouvernementale se sont réunis ce mercredi pour leur première session de l’année. Ils ont fixé la date du premier tour de l’élection présidentielle le 4 mai et celle du second, le 18 mai. Ils ont également reconfirmé que l’ancien responsable libéral, Crin Antonescu, soit le candidat commun des partis de la coalition au pouvoir dans la course au fauteuil présidentiel. Par ailleurs, le projet du budget public 2025 devra faire l’objet d’une réunion de la coalition gouvernementale d’ici le 27 janvier afin que le Parlement puisse l’adopter durant la première semaine du mois de février. Antérieurement, le ministre des Finances, Tánczos Barna, a déclaré que la nouvelle construction budgétaire devra respecter une limite de déficit de 7 % du PIB, sans prévoir de nouvelles hausses d’impôts, mais avec un contrôle plus rigoureux des dépenses publiques. D’autre part, les syndicats ont demandé à l’Avocat du peuple (équivalent du Défenseur des droits en France) de saisir la Cour Constitutionnelle au sujet d’un article figurant dans un décret d’urgence qui gèle la hausse des pensions de retraite. Ce décret, qui est entré en vigueur le 1er janvier, prévoit également le gel des salaires dans la fonction publique, la suppression de certains avantages fiscaux et des restrictions sur certains bonus.

     

    Energie –  « La libéralisation du marché énergétique à partir du 1er avril prochain, associée à une préparation adéquate à l’avance, reste la seule option pour la Roumanie » – déclare Dumitru Chiseliță, président de l’ONG Intelligent Energy Association. Celui-ci a rappelé que le système actuel de plafonnement des prix du gaz naturel et de l’électricité expirera le 31 mars. A son avis, une prolongation de cette mesure entraînera des coûts élevés pour le budget de l’État afin de pouvoir payer les compensations aux fournisseurs. Il rappelle également que la Roumanie s’est engagée auprès de l’UE à libéraliser le marché et estime qu’un éventuel maintien du plafond entraînera une réduction des fonds de la part de l’UE, ce que Bucarest ne peut pas se permettre.

     

    Gaz – La compagnie autrichienne OMV a conclu un accord avec le groupe allemand Uniper portant sur la livraison de gaz naturel issu du projet roumain Neptune Deep en mer Noire à compter de 2027, selon des sources citées par Reuters. Cet accord survient après que, le 1er janvier, la Russie a cessé de livrer du gaz via l’Ukraine, et après une diminution plus importante des rachats d’énergie de l’UE auprès de la Russie en raison de son invasion en Ukraine. « Neptune Deep » est un projet estimé à environ 100 milliards de m cubes de gaz, ce qui le rend un des plus grands gisements de l’UE. A noter aussi qu’il est détenu en proportions égales par le groupe autrichien OMV et le producteur national roumain Romgaz. Au total, dans les eaux territoriales de la Roumanie en mer Noire il y aurait des réserves de quelque 200 milliards de m cubes de gaz.

     

    Radars – En début de cette nouvelle année, la police roumaine a installé des radars automatiques sur des dizaines de routes à travers le pays. L’objectif en est de renforcer la sécurité routière et de réduire le nombre d’accidents, étant donné que les excès de vitesse sont la deuxième cause d’accidents mortels. A noter que l’augmentation du salaire minimum brut a entraîné également une augmentation du montant des amendes qui vont actuellement de 405 lei (environ 80 euros) et à 20 000 lei (environ 4 000 euros).

     

    Visa Waiver – A partir du mois de mars prochain, les Roumains pourront voyager aux Etats-Unis sans avoir besoin d’un visa. Une simple notification sur la plateforme ESTA, le système électronique pour l’autorisation de voyage sera suffisante, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu. L’inclusion de la Roumanie dans le programme d’exemption de visas pour les Etats-Unis, Visa Waiver, sera officiellement marquée ce vendredi, 10 janvier, par un événement dans la capitale américaine, Washington, en présence du secrétaire américain à la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, et de l’ambassadeur de Bucarest à Washington, Andrei Muraru. Une fois inclus au programme, les Roumains ne devront plus passer d’entretien au consulat américain et l’autorisation de voyage remplaçant les visas actuels sera valable pendant deux ans, permettant un nombre illimité d’entrées et de sorties des États-Unis. L’autorisation peut être utilisée pour des visites allant jusqu’à 90 jours, au coût de 21 dollars américains – lit-on dans l’annonce publiée sur la page Facebook de l’Ambassade de Roumanie à Washington.

     

    Tennis – Les joueuses de tennis roumaines Anca Todoni et Gabriela Ruse ont réussi à accéder au deuxième tour des qualifications du concours de  simples dames de l’Open d’Australie, à Melbourne, premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Trois autres Roumaines figureront directement au tableau principal de la compétition : Sorana Cîrstea, Jaqueline Cristian et Irina Begu.

     

    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le temps se réchauffera et les températures dépasseront la moyenne spécifique du mois de janvier, en allant de 8 à 18 degrés. Des pluies sont attendues sur la moitié occidentale du pays et des précipitations sous forme de neige et de giboulée sont signalées en altitude. A plus de 1700 mètres, le vent soufflera à plus de 90 km/h.

  • Cette année en Roumanie

    Cette année en Roumanie

    Un marathon électoral abandonné avant la ligne d’arrivée

    Dès son tout début, 2024 s’annonçait une année politique particulièrement compliquée, en raison notamment des quatre scrutins électoraux prévus jusqu’à la fin de l’année. Pourtant, personne n’a anticipé la direction que le marathon électoral allait prendre en décembre. Déroulées en juin dernier, en même temps que les élections locales, les élections européennes ont été remportées par les candidats proposés sur une liste commune par les deux partis de la coalition au pouvoir, le PSD et le PNL. Les sociaux-démocrates ont gagné aussi le plus grand nombre de mairies et de conseils départementaux, suivis par leurs partenaires au pouvoir, les libéraux. Mais le discours pré-électoral trop enflammé a conduit à un refroidissement des relations entre les chefs de file des deux partis, le social-démocrate, Marcel Ciolacu et le libéral, Nicolae Ciuca, les deux inscrits dans la course au fauteuil présidentiel. Mais le résultat du premier tour de l’élection présidentielle, du 24 novembre, a provoqué un séisme sur la scène politique roumaine, après la victoire d’un candidat indépendant venu de nulle part, Calin Georgescu. La deuxième position a été occupée par la cheffe de l’USR, Elena Lasconi, tandis que Marcel Ciolacu s’est situé troisième et Nicolae Ciuca, quatrième. La surprise a été vite remplacée par la panique au moment où les Roumains ont compris que le gagnant au premier tour était un extrémiste pro-russe et antioccidental, grand admirateur du fascisme et antisémite. C’est à ce moment là que les Services secrets ont commencé à fouiller pour découvrir que le score de Calin Georgescu était dû à l’ingérence d’un acteur étatique qui s’est trouvé derrière une campagne de promotion sur le réseau TikTok financée de sources illégales. La Roumanie, a affirmé le Service roumain de Renseignements, a été la cible d’une action hybride agressive russe. Par conséquent, la Cour Constitutionnelle a annulé le scrutin, une décision sans précédent. A Washington, la commission des affaires étrangères du Sénat a élaboré une déclaration pour condamner l’implication de la Russie dans le processus électoral de Roumanie. „L’attaque de Poutine sur les élections roumaines est un autre exemple de la guerre hybride que le leader russe mène contre nos alliés et nos partenaires européens”, ont affirmé les sénateurs américains. A Bruxelles, la Commission européenne a annoncé déclencher des procédures officielles contre le réseau TikTok, pour voir si la plateforme a respecté son obligation légale d’évaluer et atténuer les potentiels risques sur l’intégrité du processus électoral. 35 ans après la chute du communisme, la jeune démocratie roumaine se découvre des vulnérabilités majeures qui appellent à la mise en place de réformes institutionnelles et constitutionnelles profondes.

     

    Un Parlement fragmenté et un gouvernement de coalition

    Encouragés par le succès de Calin Georgescu, trois partis auto-intitulés souverainistes, en réalités ultranationalistes, populistes, anti-européens et extrémistes, sont entrés au Parlement de Bucarest, suite aux élections du 1 décembre. Ensemble, ils occupent un tiers des mandats. Le premier parti et le plus important est AUR. Alertés par la perspective qu’un anti-occidental s’installe à la tête du pays, les partis parlementaires pro-européens, le PSD, le PNL, l’USR et l’UDMR, ont fait un pacte contre l’extrémisme. Une fois annulé le premier tour de l’élection présidentielle, ils ont décidé de mettre en place une coalition. Suite à des négociations et à l’élimination de l’USR de l’actuelle formule gouvernementale, le PSD, le PNL et l’UDMR ont décidé d’un cabinet dirigé par le même Marcel Ciolacu et d’un candidat commun à la future présidentielle, en la personne de l’ancien chef de file libéral, Crin Antonescu. Quant à l’actuel chef de l’Etat, Klaus Iohannis, celui-ci se voit mettre en question la légitimité d’un mandat prolongé. Même si l’organisation d’un nouveau scrutin présidentiel est une priorité, plus important encore est le redressement budgétaire et fiscal du pays. Juste avant la fin de l’année, la société de notation Fitch Ratings a confirmé à BBB minus le score de la Roumanie à long terme en devise, mais a abaissé la perspective de stable à négative ce qui reflète les incertitudes politiques et leur impact sur les perspectives fiscales, la majoration de la dette publique et du déficit budgétaire.

     

     

    Des critiques contre les mesures de réduction des dépenses publiques

    Réuni en séance, le 30 décembre, pour la dernière fois en 2024, le gouvernement a adopté un décret d’urgence pour assurer la stabilité économique, gérer les ressources budgétaires d’une manière responsable et contrôler les dépenses publiques en 2025. Le document prévoit le gel des embauches dans la fonction publique, du repos compensateur pour des heures de travail supplémentaires non rémunérées et le gel des salaires et des pensions de retraite. Autant de mesures censées permettre la réduction des dépenses publiques de 1% du PIB, sans bloquer les investissements ou dégrader le niveau de vie des Roumains. Le gouvernement a approuvé la majoration de 8 à 10% du taux d’imposition sur les dividendes et a réduit de 500.000 à 250.000 euros le seuil à partir duquel les PMM seront frappées d’impôt. Certaines facilités pour les étudiants et les salariés seront également supprimées. Plusieurs fédérations syndicales, organisations patronales ou associations estudiantines ont sévèrement critiqué les mesures gouvernementales.

     

    De bonnes nouvelles en matière de liberté de circulation

    A partir du 1 janvier, la Roumanie a levé les contrôles aux frontières terrestres aussi, après les avoir levé en mars dernier, aux frontières aériennes et maritimes. L’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à la zone de libre circulation en tant que membres à part entière a été possible après que l’Autriche et les Pays Bas ont retiré leur opposition. Pourtant, 6 mois durant, des contrôles aléatoires seront toujours effectués, suite à une analyse de risque. Les autorités de Bucarest affirment que par son adhésion à Schengen en tant que membre à part entière, la Roumanie allégera la circulation des personnes, baissera les coûts pour les compagnies, accroitrera la compétitivité des produits et des services sur le marché européen et encouragera les opportunités d’affaires. La bonne nouvelle de la levée des contrôles aux frontières terrestres a été suivie, d’une autre, venue cette fois-ci de Washington: le département américain d’Etat a annoncé autoriser l’entrée de la Roumanie dans le programme d’exemption de visa, Visa Waiver.

     

    Une année sportive pleine de succès

    2024 s’est avérée une année particulièrement bonne pour les sportifs roumains. Présente aux JO de Paris, la délégation roumaine a réuni dans son palmarès neuf médailles olympiques, trois d’or, quatre d’argent et deux de bronze. David Popovici a remporté l’or de la course de 200 mètres nage libre et le bronze de celle de 100 nage libre. Côté football,  la sélection roumaine s’est qualifiée dans les huitièmes de finale de l’Euro 2024, déroulé en Allemagne. Les tricolores roumains ont fait belle figure dans la Ligue des Nations. Lors du tirage au sort pour le Championnat mondial de l’Amérique du Nord, la Roumanie aura comme adversaires l’Autriche, la Bosnie-Herzégovine, Chypre et la république de Saint Malo. Du coup, le pays espère avoir la chance de se qualifier au championnat du monde pour la première fois depuis 26 ans.

  • 14.12.2024

    14.12.2024

    Gouvernement – A Bucarest, les négociations entre les partis pro-européens ont avancé sur la structure du nouveau gouvernement. Le PSD se verra en charge de sept ministères, le PNL quatre, l’USR trois et l’UDMR deux, a déclaré le premier vice-président des sociaux-démocrates, Sorin Grindeanu. Les portefeuilles attribués à chaque parti et les noms des futurs ministres n’ont pas encore été décidés. Par ailleurs, le PSD et l’UDMR sont favorables à un candidat unique de la coalition aux élections présidentielles. Après l’annulation des élections par la Cour constitutionnelle roumaine, le prochain exécutif devra fixer le calendrier des élections présidentielles d’ici la fin de l’année, a déclaré l’UDMR. Les partis pro-européens espèrent former un cabinet d’ici Noël.

     

    Fonds européens – La Roumanie a reçu 1,9 milliard d’euros des fonds structurels et de cohésion financés dans le cadre du plan 2021-2027, et le taux d’absorption global de 6,11% est au niveau de la moyenne de l’UE, a annoncé le ministre roumain des Investissements et des Projets européens, Adrian Câciu. Pour les programmes gérés centralement, l’absorption des fonds structurels et de cohésion est à un niveau plus élevé, à 7,3 %, a déclaré Adrian Câciu dans un message publié sur Facebook. Il a souligné que la Roumanie avait encore du retard en ce qui concerne les programmes régionaux, où le taux d’absorption est de seulement 3,2 %. Il s’est dit convaincu que le modèle appliqué par l’actuelle coalition PSD – PNL à la gestion et à la mise en œuvre des fonds européens, y compris leur décentralisation, sera poursuivi par la future coalition gouvernementale, et que le rythme d’absorption des fonds européens sera maintenu de manière à répéter le succès enregistré sur la période 2014-2020.

     

    Déficit – Le déficit commercial de la Roumanie a augmenté de 5,5 milliards d’euros au cours des dix premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2023, selon les données publiées par la Banque nationale. Plus de la moitié de ce déficit est la conséquence de l’augmentation des importations. Toujours selon les chiffres de la Banque nationale, la dette extérieure totale a augmenté de plus de 18 milliards d’euros pour atteindre plus de 186 milliards d’euros. Les analystes estiment qu’il s’agit là des principaux problèmes de l’économie roumaine, qui doivent être résolus en même temps, ce qui est très difficile. Ils estiment qu’un ajustement budgétaire approprié permettrait de réduire les dépenses et d’augmenter les recettes en éliminant la corruption et en instaurant un système fiscal équitable.

     

    Commémoration de la Révolution de 1989 – La ville de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie,  célèbre le 35e anniversaire de la révolution anticommuniste de décembre 1989. Sous le slogan « 35 ans de liberté », du 15 au 20 décembre, de nombreux événements commémoratifs seront organisés, ainsi que pour célébrer les trois décennies et demie qui se sont écoulées depuis que Timisoara est devenue la première ville de Roumanie à s’être libérée du communisme. Comme chaque année, le programme comprend des services, des dépôts de couronnes, des expositions et des projections de films. Le dimanche, un concert intitulé Requiem in Memoriam est prévu à la Philharmonie du Banat, le lundi verra l’inauguration du Portail de la Liberté, une installation lumineuse reproduisant les sons de la Révolution, suivie de la traditionnelle marche « Les héros ne meurent jamais ». Le mardi sera un jour de deuil, et le 20 décembre, les événements se termineront par le concert « Rock for revolution ».

     

    Corée du sud – Le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo s’est engagé samedi à assurer une gouvernance stable du pays après l’adoption par le parlement d’une motion de destitution du président Yoon Suk Yeol suite à sa tentative ratée d’imposer la loi martiale en Corée du Sud le 3 décembre, rapporte l’AFP. Des dizaines de milliers de manifestants rassemblés devant le siège de l’Assemblée nationale ont applaudi à l’annonce du résultat du vote.  Invoquant des difficultés à faire adopter son budget, Yoon Suk Yeol a surpris le pays en imposant la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre, avant d’être contraint de l’abroger six heures plus tard sous la pression du parlement et de la rue. Faisant l’objet d’une enquête pour rébellion, Yoon, 63 ans, est interdit de quitter le pays, tout comme ses anciens ministres de la Défense et de l’Intérieur et le commandant de l’éphémère loi martiale.

     

    Football – L’équipe nationale roumaine de football a été placée dans le groupe H, aux côtés de l’Autriche, de la Bosnie-Herzégovine, de Chypre et de Saint-Marin, pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 qui se dérouleront au Canada, au Mexique et aux États-Unis, selon le tirage au sort effectué vendredi à Zurich. Les vainqueurs des 12 groupes préliminaires se qualifieront directement pour la Coupe du monde. Les 12 équipes classées deuxièmes dans les groupes et les vainqueurs de groupe les mieux classés de l’édition 2024-25 de la Ligue des Nations, qui ne se sont pas qualifiées à l’issue des éliminatoires, se disputeront les quatre places restantes disponibles dans la zone européenne.

     

    Météo – Hausse des température en Roumanie où des averses sont attendues sur l’ouest, le nord, le centre et le sud. Les températures maximales seront comprises entre 1 et 8 degrés. 5 degrés et du soleil à Bucarest.

     

  • Des fonds pour les investissements locaux

    Des fonds pour les investissements locaux

    Des fonds pour les investissements locaux

    Dans les derniers jours de son mandat, la coalition  PSD-PNL actuellement au pouvoir a décidé jeudi d’allouer des fonds d’un montant total de plusieurs milliards de lei à une série de nouveaux investissements. Ces derniers soutiendraient des objectifs communautaires locaux ainsi que des projets industriels et de santé. L’hôpital d’urgence Bagdasar-Arseni de Bucarest est la plus grande clinique de neurologie de Roumanie. Il compte 263 lits et traite déjà de multiples pathologies. Un centre d’oncologie et de radio-chirurgie stéréotaxique (technique d’irradiation de haute précision) y sera également construit, avec une superficie de plus de dix mille mètres carrés. « Nous continuons à investir dans la santé et nous allouons plus de 200 millions de lei (40 millions d’euros) au centre d’oncologie et de radiochirurgie de l’hôpital Bagdasar-Arseni de Bucarest. Ce centre offrira des traitements de pointe aux patients atteints de maladies oncologiques », a déclaré le Premier ministre Marcel Ciolacu.

     

    Des fonds pour la consolidation des bâtiments à risques sismiques

    Son gouvernement a également approuvé un document visant à réduire les risques sismiques pour les bâtiments vulnérables dans un pays où les tremblements de terre sont fréquents. Le montant du financement non remboursable accordé à un bénéficiaire est plafonné à 300 000 euros. Mihai Constantin, porte-parole du gouvernement, a déclaré que le programme était valable jusqu’au 31 décembre 2030 et que les paiements seraient effectués jusqu’à la fin de l’année 2036. Le budget estimé est de plus de 1,3 milliard de lei. Il financera la conception et l’exécution de travaux d’intervention pour les locaux où sont exercées des activités économiques, ainsi que pour les bâtiments d’intérêt ou d’utilité publique. Le programme ne finance pas la consolidation des logements privés. On estime à 750 le nombre d’entreprises qui pourront bénéficier de cette forme de soutien.

     

    Prévention et assistance dans la lutte contre le trafic de drogues

    Jeudi également, le cabinet de M. Ciolacu a approuvé la réorganisation de l’Agence nationale de lutte contre la drogue, à un moment où le trafic et la consommation de stupéfiants se sont répandus en Roumanie. La nouvelle vision va au-delà de la répression pénale et met l’accent sur la prévention et l’assistance intégrée aux victimes de la consommation de drogue, en particulier les mineurs, qui ont besoin d’un soutien particulier. L’assistance sera transférée du ministère de l’Intérieur au système de santé, et la coordination des politiques antidrogue est placée sous la responsabilité directe du Premier ministre. Des centres de prévention de la toxicomanie spéciaux seront également mis en place, où tous ceux qui en ont besoin recevront des soins spécialisés. Selon le gouvernement, le projet a été élaboré en consultation avec des organisations non gouvernementales et des experts dans chaque domaine concerné.